1. Le Sac de Coruscant : l’Avènement d’une Cohabitation
En 3 653 av B.Y., la Grande Guerre Galactique prit une fin inattendue lorsque l’Ancien Empire Sith Reconstitué déplaça son dernier pion dans l’échiquier de la fourberie. Prétextant vouloir la paix, les diplomates de l’Empire Sith demandèrent à organiser des pourparlers avec les représentants de la
République Galactique, obtenant rapidement une réunion sur la planète
Alderaan. Tandis que le seigneur
Dark Baras maintenant l’illusion de la diplomatie sur Alderaan, la majorité de la flotte de l’Ancien Empire Sith Reconstitué se rassembla dans le système
Coruscant et lança une attaque à grande échelle sur la capitale galactique. Prises au dépourvu, les défenses de Coruscant furent impuissantes à repousser l’assaut, et le Temple Jedi fut réduit en miettes par
Dark Malgus et ses guerriers Sith. En l’espace de quelques heures, les Sith envahirent la quasi-totalité de Coruscant, s’emparant des principaux sites du gouvernement. Coruscant étant envahie, les leaders de la République Galactique se résolurent à accepter les termes de l’ennemi : la signature du Traité de Coruscant ; l’arrêt définitif des combats, et la séparation de la galaxie en deux zones séparées, l’une dirigée par la République Galactique, l’autre par l’Ancien Empire Sith Reconstitué.
2. La Guerre Froide : une élection porteuse d’espoir
Peu après le Sac de
Coruscant, le reste du gouvernement de la
République Galactique fut contraint à choisir un nouveau Chancelier Suprême, car le précédent venait d’être assassiné par le Seigneur Sith
Dark Angral. Leur premier choix se tourna vers le sénateur
Paran Am-Ris, un politicien
Céréen réputé pour sa loyauté et ses bonnes relations avec l’Ordre Jedi. Am-Ris tint le poste de Chancelier Suprême durant trois années, mais il finit par abandonner son poste, et le gouvernement organisa de nouvelles élections. Cette fois-ci, ce fut Janarus, sénateur de Coruscant, qui fut élu pour prendre les rênes du gouvernement galactique. Respecté par la majorité du
Sénat Galactique, et admiré par la population, Janarus accepta humblement le poste de Chancelier Suprême et instaura une nouvelle politique.
L’entrée au pouvoir de Janarus fut suivie de troubles politiques et civils sévères. En effet, plusieurs mondes placés sous la juridiction de la République Galactique refusaient toujours la cohabitation avec l’Ancien Empire Sith Reconstitué, et plusieurs mouvements séparatistes émergèrent à divers endroits de la galaxie, notamment le Mouvement Séparatiste Mantellien, une organisation originaire d’Ord Mantell. La plupart des mouvements séparatistes de la galaxie agissaient ainsi dans un seul et même but : l’indépendance, mais certains d’entre eux avaient un but tout à fait différent : rejoindre l’Ancien Empire Sith Reconstitué. L’intense montée du séparatisme provoqua la colère des leaders militaires de la République, et ces derniers firent pression sur Janarus pour prendre des mesures appropriées. Cependant, le Chancelier Suprême Janarus se refusa à user de la force pour entraver la progression du séparatisme, et s’attira ainsi le mécontentement de ses conseillers politiques et militaires. Malgré cela, Janarus s’en tint à ses principes et à ceux de la République.
3. Des crises au conflit
La période qui précéda la rupture du Traité de
Coruscant fut très difficile pour le Chancelier, à mesure que les tensions et conflits reprenaient dans toute la galaxie, du mouvement séparatiste d'Ord Mantell à la guerre civile d'Alderaan en passant par l'infestation criminelle sur Coruscant. Il eut ainsi à faire face à de nombreuses contestations de son autorité et de l'efficacité de son régime, étant notamment confronté au problème de l'Alliance du Rift, une organisation séparatiste qui menaçait de retirer le plus important soutien financier et militaire de la République. Acculé, Janarus fut ainsi contraint de faire appel à ses amis du conseil Jedi qui dépêchèrent de nombreux maîtres et chevaliers pour aider, envoyant notamment le
Barsen'thor aider l'Alliance du Rift et combattre les enfants de l'Empereur, tandis que le
Héros de Tython s'en prenait aux forces de l'Empereur en personne. Il fit son possible pour assurer la stabilité du régime en engageant des corsaires au nom de la République et en faisant toute confiance aux équipes des forces spéciales.
4. Dignité perdue
En – 3642, le Maître Jedi
Jun Seros fit appel à lui pour obtenir son influence dans la traque et la capture d'un dangereux chasseur de primes qui avait assassiné le Maître Kellia Jarro. Convaincu par son ami du bien fondé de la manoeuvre, il déclara officiellement ce chasseur de primes comme ennemi numéro un de la République, sans se rendre compte que Seros avait monté la plupart des accusations de toutes pièces. Cela lui attira malheureusement l'antipathie du chasseur qui, avec le soutien d'un puissant Seigneur Sith, commença à nuire à tous les projets de Janarus. Le chancelier fut contraint, malgré le piège apparent, de se rendre en personne sur
Corellia au terme de la grande bataille pour ce joyau du Noyau, afin de ratifier un traité avec l'Empire. Lorsqu'il apprit la chute de Jun Seros au coeur du sanctuaire des Jedi Verts, Janarus comprit que le chasseur de primes avait habilement attiré le dirigeant de la République sur place pour l'éliminer, et il décida de l'attendre avec grâce et détermination dans son vaisseau, le Fondateur. Avant l'arrivée de son adversaire, Janarus décida de publier un communiqué officiel où il dénonça les actes de Jun Seros et présenta ses excuses au mercenaire, ce qui annonçait sa destitution prochaine. Il révéla ensuite ces informations au chasseur qui décida de son destin. On ignore s'il fut abattu sur place, envoyé à
Dark Tormen pour être exécuté, ou épargné, mais il est certain que
Dorian Janarus disparut de la circulation en – 3641. Son poste fut ensuite confié à
Leontyne Saresh au terme de nouvelles élections.