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Sombre Voyage
  • Titre original Dark Journey
  • Genre Roman
  • Série Le Nouvel Ordre Jedi (Vol. 10)
  • Univers Legends
  • Année et période +27 (Nouvel Ordre Jedi)
  • Auteur(s) Elaine Cunningham
  • Traducteur(s) Brigitte Soelzer
  • Synopsis : L'expédition derrière les lignes ennemies a été une réussite, mais le prix à payer a été élevé. De nombreuses vies ont été sacrifiées. L'audacieuse Jaina Solo, plus seule que jamais, doit fuir sans savoir que le combat est loin d’être terminé. Aux commandes d’un vaisseau ennemi dérobé, elle et le peu d’équipage qui lui reste se réfugient au sein du territoire des Hapiens, où ils sont accueillis par le mépris, depuis la destruction d’une partie de leur flotte par la faute de la République. Les Yuuzhan Vong sont toujours décidés à sacrifier Jaina, et le fils du Maître de Guerre la prend en chasse personnellement. Jaina devra non seulement faire face aux Vong mais aussi à ceux qui veulent faire d’elle un pion dans une machination visant le pouvoir local.
  • Note du staff SWU
     (73 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 6 commentaires)
     (65 %)
    Sombre Voyage, écrit par Elaine Cunningham, est le dixième roman de la série « Nouvel Ordre Jedi ». L'intrigue reprend directement là où on l'avait laissée dans Etoile après Etoile : la Nouvelle République est au bord du gouffre après la chute de Coruscant, les époux Solo sont en deuil après la perte de deux de leurs fils et leur troisième enfant – Jaina Solo – trouve refuge dans le Consortium de Hapes.

    Sachez qu'on me charge ici d'un exercice délicat. À titre personnel, j'adore ce livre, et je lui mettrais une note de 90% si le staff litté et le consensus populaire qu'il représente ne m'avait pas obligé à faire une critique lisse. Alors je commencerai par la partie le plus facile : ce qu'il y a de bien dans ce roman.

    Deux mots : Jaina Solo

    Depuis le début du NOJ, le lecteur peut sentir que la part belle est faite à ses deux frères Anakin et Jacen, leur vision de la Force : l'un le futur Luke Skywalker, un immense guerrier, fier, intelligent et charismatique, l'autre introspectif, la conscience d'un Ordre Jedi qui ne sait pas où donner de la tête depuis le début de l'invasion. À côté de ça ? On nous sert une Jaina sûre d'elle (un peu trop ?), tête-brûlée (un peu trop ?), préférant l'action à la réflexion (un peu trop ?), bref, franchement caricaturée (beaucoup trop). La cristallisation de cette caricature : sa relation avec sa propre mère Leia, qu'elle « accuse » d'avoir été trop souvent absente lors de ses jeunes années, alors même qu'ils étaient kidnappés à chaque roman. Comment se fait-il que ses frères ne disent rien à ce sujet ? Comment se fait-il qu'il ne provoque pas de discussion entre les deux femmes ? Mystère...

    Elaine Cunningham s'attaque donc à un gros morceau : réconcilier Jaina et Leia, ainsi que doter l'aînée de la fratrie Solo d'une véritable psychologie. On peut lui reprocher d'avoir sacrifier l'un pour s'attaquer à l'autre : Cunningham a délibérément laissé le problème irrésolu à Allston en faisant partir Han et Leia de Hapes au milieu du livre, quand Leia commence à croire que Ta'a Chume veut la mettre sur le trône à la place de Teneniel Djo. Pendant ce temps là, Jaina Solo file tout droit vers le Côté Obscur de la Force : manipulatrice, implacable et froide, elle est par moment flippante même si le lecteur doute de la crédibilité de sa chute pour les raisons éditoriales que tout le monde peut imaginer. N'empêche qu'enfin, Jaina a une réaction humaine : ses frères sont partis et s'il y a une chose qui est parfaitement orchestrée par Cunningham c'est le chagrin de Jaina, une tristesse latente et poignante autour de laquelle orbite un Kyp Durron retrouvé. Et croyez-moi, les éclairs de Force qu'elle envoie sur Kyp Durron à quelques dizaines de pages du dénouement sont bien réels (in-universe du moins).

    Oui, c'est bien ça l'une des grandes réussites de ce livre : Kyp Durron est de retour à son meilleur niveau. Amorcé dans l'excellent Etoile après Etoile, Kyp Durron se met définitivement au service des autres lorsque son escadron est entièrement détruit à la toute fin de la bataille de Coruscant et qu'Octa Ramis le lui reproche ouvertement. Isolé, coupable, le Maître Jedi va croiser la route d'une Jaina brisée qu'il a déjà trahie. Après les avertissements sans frais de Leia et les remontrances (enfin !) justifiées de Jaina qui lui rappelle qu'il doit absolument tout ce qu'il est à Luke et Han, Kyp Durron agit avec l'humilité qui lui incombe, et finit par sauver Jaina du Côté Obscur certes, mais également de la mort.

    Deuxième personnage important dans la rédemption de Jaina : le retour (et l'arrivée en grandes pompes et définitive dans l'UE) de Jag Fel, déjà entr'aperçu dans Naufrage. En bref : Jaina commence à tomber amoureuse, et heureusement que Cunningham nous apporte la féminité nécessaire à ce que ce processus ne soit ni parachuté, ni cul-cul la praline. Elle profite parfaitement du contexte idéal de la cour de Hapes, un peu fleur bleue en apparence, et très brutale dès qu'on creuse un peu, ce qui m'amène à deux points plus généraux :

    1. Le retour de Jag Fel est organisé par Soontir Fel et le Syndic Nuruodo : ce n'est pas grand chose, mais au moins on a le point de vue de la politique Chiss vis-à-vis des Yuuzhan Vong, ce qui est mieux que de nous balancer une phalange Chiss à Ithor sans que l'on sache réellement pourquoi comme l'a fait Stackpole.

    2. Hapes. Finalement peu connu (et pas plus populaire que l'amas de Koornacht, Senex & Juvex ou le Secteur Corporatif) à la sortie de l'époque Bantam, il est vrai que le Consortium n'est jamais oublié dans le NOJ. Aujourd'hui (en 2009), Hapes et ses Brumes Transitoires sont une célébrité de l'UE, sa charismatique et adorée chef, ayant donné naissance à... enfin, vous verrez bien... Voilà un bouquin où de grandes décisions politiques sont prises, où l'esprit des Hapiens, de Ta'a Chume, d'Isolder et de Teneniel Djo est cerné pour nous décerner de bonnes intrigues politiques.

    Quid des Vong ? Pendant tout ce temps, le lecteur est gardé conscient que les Vong sont aux portes d'un Consortium qui accueille les réfugiés de Coruscant. Allez, petit carton jaune : Khalee Lah, le fils de Tsavong Lah, a le charisme d'une huître paraplégique et se fait manipuler du début à la fin par Harrar, ami de son père, qui le force même à devenir un personnage très éphémère vers la fin du livre. Les Vong se font berner par Jaina, et ça fait du bien de voir que leur toute puissance est mise à mal par une Jaina plutôt " sneaky ". On regrettera là encore de ne pas les voir assez.

    Ah oui, et vous commencez à vous demander comment je vais faire pour mettre 65% au livre alors que je le trouve très bien ? Hop, je sors mon petit argument de mon chapeau : il n'y a pas assez d'action. Bah oui hein, les fans de Star Wars ils aiment bien l'action. Comme j'ai pu le lire dans d'autres critiques : ils sont où les Rogues ? ils sont où les Contrebandiers ? ils sont où les Vestiges ? ils sont où les gnagnagna ? Cunningham ne profite même pas de l'attaque Vong sur Hapes pour nous livrer de l'épique, elle se contente de nous dire que la bataille fait rage. Je trouve que ça change, je trouve que ce bouquin change, comme le calme après la tempête de Troy Denninng. Mais c'est pas le cas de tout le monde...

    Je rends l'antenne.
    Fin de transmission.
  • 10/07/2006
     (80 %)
    Sombre Voyage est décevant. Bien que le livre en lui même soit bien, il n'égale pas le niveau d'autres Chef D'Oeuvres du NOJ.

    Points Positifs: Une action qui se situe sur Hapes. Harrar qui est de plus en plus Hérétique. La présence de personnages secondaires. Les intrigues Politique autour de Jaina.

    Bemol: Kip Durron( j'aime vraiment pas ce personnage même si il s'améliore dans ce livre). Le comportement de Jaina qui est très énervant. Une intrigue trop locale. Une fin baclée.