StarWars-Universe.com utilise des cookies pour faciliter votre navigation sur le site, et à des fins de publicité, statistiques, et boutons sociaux. En poursuivant votre navigation sur SWU, vous acceptez l'utilisation des cookies ou technologies similaires. Pour plus d’informations, cliquez ici.  
Dark Lord : l'Ascension de Dark Vador
  • Titre original Dark Lord - The Rise of Darth Vader
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période -19 (Emergence de l'Empire)
  • Auteur(s) James Luceno
  • Couverture David Stevenson
  • Traducteur(s) Anne-Virginie Tarall
  • Synopsis :

    La République est devenue un Empire, une dictature gouvernée d’une main de fer par le malfaisant Empereur Palpatine, avec l’appui de son nouveau bras droit : Dark Vador. La galaxie n’a même pas le temps de se relever pour panser les blessures que lui a infligée la Guerre des Clones qu’elle doit à présent être le témoin d’une nouvelle tragédie : l’éradication totale des Chevalier Jedi. Quelques mondes sont néanmoins décidés à résister et à faire front aux bouleversements apportés par l’Ordre Nouveau. L’une des nouvelles tâches du Seigneur Vador est d’éteindre au plus vite ces feux naissants et de n’en faire qu’un tas de cendres fumantes. Une mission susceptible de lui faire prendre conscience de sa véritable puissance et de prouver à tous que sa place de numéro deux n’est en rien usurpée.

  • Note du staff SWU
     (76 % - 5 commentaires)
  • Note des internautes
     (75 % - 11 commentaires)
     (60 %)

    J’ai lu Dark Lord un peu par hasard. Ce livre m’inspirait assez peu, craignant que l’auteur enfonce des portes ouvertes avec le personnage de Vador, ou bien brode sur des thèmes classiques type « Vador est un incompris, c’est juste un paumé plus à plaindre qu’autre chose ». Au final, il y a bel et bien de ça, mais il y a aussi plein d’autres éléments développés.

    Dark Vador au centre du roman

    C’est l’enjeu du livre, et c’est plutôt un pari assez élevé car jusque là le personnage se divisait en deux caricatures : d’un côté le Vador traditionnel, implacable, tyrannique, mass-murderer à ses heures perdues ; de l’autre Anakin qui se réveille dans l’armure pour la première fois et hurle à la fin de l’Episode III dans une scène assez pathétique. Entre les deux : un monde, un monde dont on ne sait rien. Anakin devient-il Vador du jour au lendemain ? A-t-il des doutes, et si oui survivent-ils longtemps ? Le pari est en partie remporté seulement. L’auteur se retrousse les manches, explore la progression psychologique du personnage, n’use pas de facilité. Certaines phases d’introspection d’Anakin-Vador sont même très glauques (un vrai plaisir). Petit à petit Anakin découvre comment remplir au mieux son costume de Dark Lord, il découvre aussi les attraits du Côté Obscur lorsqu’on l’embrasse pleinement - ce qu’il n’avait pas fait jusqu’ici « techniquement ». C’est plutôt bien mené de la part de Luceno et c’est ce que je souhaitais pour ce roman même si la période chronologique trop courte m’empêche d’adhérer complètement. L’occasion n’est pas donnée au lecteur d’apprécier Vador à la tête des troupes impériales au-delà de ses premières « sorties ». Son évolution dans le roman se fait par le biais de la chasse aux Jedi et les interactions avec d’autres personnages que les clones sont quasi inexistantes.

    Les autres personnages

    Un des prés requis évidents, même lorsque le roman s’appelle Dark Vador, c’est de mettre en scène des personnages incarnant un idéal un peu plus positif. Dans notre cas : les fameux Jedi chassés par Vador. Au demeurant, ils n’ont rien d’exceptionnel et devraient rapidement être oubliés du commun des mortels. L’impression est la même depuis l’Episode III : on nous montre des Jedi qui ne se définissent que par rapport à leur appartenance à l’Ordre. Sans lui, ils apparaissent paumés. A mon sens c’est un paradoxe énorme car les Jedi sont par définition les serviteurs de la Force, non pas d’un Ordre et encore moins de la République. Qu’un Jedi abandonne parce qu’il estime que les Sith sont intouchables, passe dans la clandestinité en attendant que la Force lui indique son heure, et œuvre à sa manière (en surveillant les jumeaux pour Ben ou en menant des combats mineurs pour d’autres), c’est compréhensible. Malheureusement, les auteurs n’apportent pas tous cette subtilité et le concept de « serviteur de la Force » est gentiment jeté aux orties. Dans ce livre comme dans d’autres avant lui, les auteurs mettent en scène des Jedi estimant que leur époque est révolue et passant dans l’ombre sans plus de cérémonie.

    Au final, les choix de personnages de Luceno se défendent mais sont beaucoup moins brillants que ceux de Dark Rendez-Vous par exemple. C’est là un autre de mes regrets : que les personnages introduits au gré des romans précédents ne soient pas exploités à nouveau alors que l’on en créé des nouveaux qui répondent des mêmes archétypes tout en étant moins inspirés.

    Conclusion

    J’ai attaqué ce roman avec un à priori plutôt réservé, craignant que l’auteur enfonce des portes ouvertes concernant le personnage de Vador, ou bien brode sur des thèmes classiques type « Vador est un incompris, c’est juste un paumé plus à plaindre qu’autre chose ». Au final, il y a un peu de cela mais il y a aussi de nombreux apports. On regrettera que le roman n’exploite pas plus les interactions avec les histoires plus visuelles (comics, webstrips) sortis dans la même période. Dans cette logique, j’espère que les romans Coruscant Nights, les comics ou autres séries télés appelés à mettre en scène Vador sauront profiter de l’impulsion donnée par Luceno.

  • 02/01/2009
     (80 %)
    Comme le dit en gros Palpatine lui-même, le seul interêt de l'Empire est d'avoir éliminé les Jedi, qu'importe les blessures physiques où les êtres chers perdus à jamais pendant la bataille...

    Ce livre est en quelque sorte un "Episode 3.5" assez palpitant et jouissif. Court, mais infiniment bien meilleur que n'importe quel roman Star Wars. On assiste aux premiers jours difficile de Dark Vador, sans jamais passer dans la caricature...Les dialogues sont délicieusement bien écrits et d'une efficacité redoutable.

    Le seul "Hic", c'est que l'on à l'impression de lire une pub marketing pour l'Episode III...Tout comme Star Wars Battlefront 2 qui avait une jouabilité assez largement basée sur le dernier film. :sournois:
  • 24/06/2016
     (80 %)  •  Langue : VF
    Encore du bon Luceno !
    Bien qu'un peu précipité sur la fin, le roman reste très bon, et on apprécie énormément de voir toutes les difficultés qu'éprouve Vador dans sa nouvelle armure
  • 05/09/2016
     (70 %)  •  Langue : VF
    La République n'est plus. L'Empire dirige désormais la galaxie avec sa poigne de fer. Palpatine a pris le pouvoir, et a exercé la vengeance des Sith à l'encontre des Jedi. Son bras armé, Dark Vador, autrefois Anakin Skywalker, peine pourtant à se faire à sa nouvelle vie : prisonnier de son armure noire, seul, amoindri, il a tout à réapprendre, tout en obéissant à la moindre volonté de son Maître. Mais lorsqu'un groupe de Jedi survivants se rassemble, le nouveau Seigneur Sith voit là le moyen de pleinement s'approprier le Côté Obscur !

    Suite et fin de la trilogie non-officielle consacrée à l’Épisode III, qui avait débuté avec Le labyrinthe du mal du même James Luceno, Dark Lord est un roman dont le point de départ donne forcément envie : les premiers pas de Dark Vador, ses doutes, jusqu'à devenir le personnage que l'on verra dans la trilogie classique. Dans les faits, l'exécution laisse cependant un peu à désirer.

    Pourquoi ? Parce que Vador n'est pas le personnage principal du roman. Il est le croque-mitaine, l'antagoniste régulier que les héros vont croiser et affronter, mais pas celui qui a le plus de « temps d'antenne » du roman. Cet honneur revient à Roan Shryne, Chevalier Jedi à tendance quelconque, qui survit à l'Ordre 66 par un coup du sort, très lucide vis-à-vis des qualités mais surtout des défauts de son défunt Ordre. Shryne va petit à petit retrouver la piste de plusieurs Jedi survivants, et il est finalement dommage que la plupart des nouveaux-venus soient si anecdotiques. Ce sont des Jedi, oui, mais ce sont des coquilles vides, des figurants destinés à être sacrifiés le moment venu. Certains rôles auraient sans doute pu être « condensés », ou alors, soyons fous, on aurait pu envisager avoir un ou deux visages connus dans cette foule. :neutre:

    Deuxième défaut : le rythme du roman. Les rebondissements sont là, les péripéties s'enchaînent, pas de problèmes là-dessus. Mais l'enchaînement laisse un peu à désirer : on a presque l'impression de lire une succession de nouvelles faisant appel aux mêmes personnages qu'à un véritable roman. Le passage sur Alderaan, notamment, laisse une impression mitigée, on a presque l'impression de voir une quête annexe dans un jeu de rôle avec, finalement, peu de conséquences. Fort heureusement, la dernière partie sur Kashyyyk est de haute volée et prend le lecteur aux tripes ! :oui:

    Bien sur, tout n'est pas à jeter dans le roman, loin de là : la relation entre Vador et Sidious, sur fond de manipulations, dialogues pleins de sous-entendus et déceptions mutuelles, sont croustillants à souhait. On a également le droit aux conséquences de la Pétition des 2000, avec un Bail Organa très réussi, pris entre ses convictions personnelles et la présence de la petite Leia à ses côtés, Mon Mothma, la présence de plusieurs noms connus comme Sate Pestage ou Armand Isard... James Luceno maîtrise son sujet, comme à son habitude, et réussit à rendre son roman parfaitement accessible. Les références, si elles sont présentes, sont loin d'être envahissantes, et c'est tant mieux !

    Dark Lord, l'avènement de Dark Vador est donc un roman sympathique. Mais, au vu de son titre, on referme le roman avec un sentiment, peut-être pas de tromperie (le mot serait trop fort) mais de semi-déception. On aurait aimé avoir droit à davantage de Vador, explorer plus avant les coulisses de l'Empire. Là, trop de pages sont consacrées à des Jedi qui ne resteront pas dans les mémoires des lecteurs. :neutre:

    Note : 70%
  • 22/04/2021
     (90 %)  •  Langue : VF
    Enfin lu ce Dark Lord : L'Ascension de Dark Vador !

    Et j'ai adoré. Sans conteste une de mes meilleures lectures de l'UE. On tient là un formidable épilogue à l'épisode III, avec un Empire qui se met en place, un Vador qui se cherche mais gagne en aura et des Jedi attachants en péril. Certes, ce n'est pas un roman centré exclusivement sur le Seigneur Sith, comme le titre aurait pu le laisser croire. Mais peu importe, son évolution est magnifiquement décrite dans un ouvrage dont la tension de fait que s'accentuer au fur et à mesure que l'on se rapproche de son terme. Ce que j'aurais aimé que Dark Times ou Les Nuits de Coruscant aient droit au même final...

    En bref, un must-read de l'UE Legends, même 14 ans après sa sortie !