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Death Troopers
  • Titre original Death Troopers
  • Genre Roman
  • Univers Legends
  • Année et période -1 (Empire)
  • Auteur(s) Joe Schreiber
  • Couverture Indika
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    Peu avant la destruction de l'Étoile Noire, l'emprise de l'Empire sur la galaxie est devenue un poing vengeur et inflexible. Poussées à agir par l'Empereur Palpatine, les forces impériales ont intensifié leurs efforts pour traquer et emprisonner les sympathisants rebelles, les emmenant sur leurs nouvelles lunes de détention via d'énormes barges prisons. Ces barges sont des chambres flottantes de dégradation notoirement peu fiable, au sein desquelles la cruauté des gardiens impériaux rivalise avec celle des détenus. C'est alors que le gardien-chef de la barge Virtue découvre un Star Destroyer abandonné, et envoie à son bord une équipe pour récupérer les pièces nécessaires à la réparation du Virtue. Ceux qui arrivent à revenir sont infectés par un virus si mortel qu'il a éliminé en quelques heures 99 % de la population carcérale. Mais pour la poignée de survivants, la vraie horreur ne fait que commencer. Car les détenus et les gardes touchés par le virus ne restent pas morts ... et quand ils reviennent, ils sont affamés.

  • Note du staff SWU
     (60 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (67 % - 10 commentaires)
     (69 %)

    Death Troopers est un peu un ovni dans les productions de l'UE. À quelques exceptions près comme les « Galaxies de la peur » qui lorgnaient plutôt du côté des « Chairs de poules », rares sont les romans estampillés Star Wars mélangeant horreur... et Star Wars justement. Un tel mixe, il faut l'avouer, inquiète autant qu'il intrigue. Alors, qu'en est-il dans les faits ?

    Joe Schreiber prend dès le début le parti d'écrire un roman dans le plus pur style du survival horror. Sans s'inquiéter de savoir si son développement va coller avec l'ambiance Star Wars, il met en place un ton qui passe du suspense à l'horrifique avec une certaine réussite. Et il semblerait qu'il s'agisse là du choix le plus intelligent. Plutôt que de s'inscrire dans la veine SW que nous connaissons au risque de rompre le charme avec l'arrivée de l'horreur, le livre passe presque à côté des éléments caractéristiques de l'univers starwarsien et offre une sympathique histoire de virus qui décime tout l'équipage d'une barge pénitentiaire. L'auteur sait tirer parti de chaque situation, met en place ses personnages (tous spécialement créés pour l'occasion), et nous fait passer de l'exploration inquiétante d'un destroyer abandonné à la propagation effrayante du virus, jusqu'au décès assez horribles de la quasi-totalité des membres de l'équipage... qui vont se réveiller de manière inexplicable pour une partie jubilatoire de « si je t'attrape je te mange » avec les survivants immunisés.

    Il faut vous prévenir à ce sujet : on a dit à Shreiber de faire un roman d'horreur, il l'a fait. Enfants de 8ans, passez votre chemin. Ici, ça dégobille des tripes et du sang à tout va, là ça arrache la chair du cou avec les dents, ailleurs les membres gangrénés suintent leur pourriture... Ces passages sont plutôt bien amenés et comme dans un bon film horror/sf assez sympa à suivre ; ils évitent le piège de « faire de l'horreur pour faire de l'horreur », et le livre remplit honnêtement et sans lourdeur son rôle de bouquin qui fait peur. Le plus étonnant c'est qu'on finit par se laisser prendre au jeu, avec ces chapitres courts de 3-4 pages maximum qui font monter la tension, si bien qu'on oublie presque que l'on est dans la galaxie de George. Alors quand Yan et Chewie débarquent, on s'inquiète un peu, mais plus pour les mêmes raisons.

    Mais ça passe, une fois encore. Certes on sent que l'auteur préfère les reléguer au second plan et après un ou deux chapitres qui leur sont consacrés, on revient très vite aux autres personnages qui collent davantage à l'ambiance gore/terrifiante mise en place. Et c'est tant mieux, car si voir les deux compères se joindre à la fête est plaisant au début, on se dit très vite que le duo est loin d'être indispensable, et est interchangeable avec n'importe quelles autres célébrités de l'UE. L'intérêt se trouve vraiment du côté des autres personnages dont la survie semblent de plus en plus compromise à mesure que le récit tend vers sa fin. L'horreur est sans cesse renouvelée et déclinée de mille et une manière : tantôt physique, psychologique, inattendue, jouissive, elle ravira les amateurs du genre sans trop brusquer les novices en la matière. En effet, la narration joue finalement très peu sur le ressort descriptif, la peur s'insinue d'abord dans les pensées des personnages, dont l'auteur nous fait part, et leur angoisse peut alors devenir la nôtre.

    L'ultime mise en garde, et qui révèle ce que certains verront comme un défaut, concerne la raison d'être du livre. Il faut se faire à l'idée tout de suite, le roman n'apporte quasiment aucun pierre à l'édifice de l'UE, il est, comme son histoire, véritablement en vase clos. On pourra au mieux constater que l'Empire se livre à des tests d'apprentis sorciers qui virent donc parfois au cauchemar, mais ça s'arrête là. Pour apprécier pleinement Death Troopers, il faut déconnecter, pour le temps de la lecture, son cerveau de fan SW (oui je sais, c'est dur, mais essayez, ça marche...) et être prêt à entrer dans un pur divertissement, ni plus ni moins. Sinon, on risque effectivement d'être déçu et d'attendre désespérément le style que l'on connaît et des éléments capitaux qui n'arriveront jamais...

    Conclusion

    Ouvrir Death Troopers, c'est un peu comme acheter un ticket de cinéma pour le dernier horror movie diffusé dans les salles. Il s'agit de ne pas bouder son plaisir et de savoir où l'on met les pieds, sans quoi on risque de ne pas profiter du spectacle. Prenez du pop-corn, savourez ce qui est bon à prendre, et même si en refermant le livre vous êtes bien en peine de définir l'intérêt réel de son contenu, vous aurez quoi qu'il arrive passé un bon moment Star Wars, plutôt original.

  • 06/06/2016
     (70 %)  •  Langue : VF
    Quand il n'y a plus de place en enfer, les morts reviennent sur Terre !

    Que voilà une bien curieuse initiative ! Marier l'univers Star Wars avec le genre horrifique, et plus précisément l'armée de zombies avides de chair fraîche ? Aussi étonnant que cela puise paraître, ce mélange fonctionne pourtant plutôt bien, avec une précision cependant : les « contaminés » sont plus proches des enragés de 28 jours plus tard ou des zombies de l'Armée des Morts de Synder que de ceux de The Walking Dead ; comprenez par là qu'ils sont rapides, agiles et – différence avec le modèle classique – ils apprennent au fur et à mesure ! :shock:

    Le cadre ? Une barge pénitentiaire, puis un Destroyer Stellaire abandonné... mais pas pour longtemps. Ce deuxième décor est absolument superbe, et on imagine sans peine nos héros dans ces immenses coursives blanches, à la recherche de quelque survivant, ou d'une cachette, n'importe laquelle pourvu qu'elle soit blindée. La source de la maladie n'est pas clairement identifiée (n'attendez pas une scène où l'un des personnages vous expliquera dans le détail ce qu'il s'est passé), comme dans tout bon récit du genre finalement, ce n'est absolument pas un problème finalement, et cela contribue à la tension grandissante tout au long du récit. Ajoutez à cela un Joe Schreiber dont le vocabulaire semble bien plus développé que dans son roman ultérieur Maul : Prisonnier, et vous obtenez un roman de genre qui part sur de bons auspices... à une grosse exception près.

    Ce problème, c'est le casting. Non pas qu'il soit réduit : six personnages, dans ce genre de situation, c'est en général bien suffisant. Non, le hic, c'est qu'il n'existe aucune dynamique de groupe, vu qu'ils ne sont jamais tous réunis ensemble ! Pire encore : la présence parmi ces survivants de deux personnages issus des films, et donc destinés à survivre... je garderai le silence les concernant mais, dès leur apparition, ils prennent plus ou moins les rênes ; dès lors, comment craindre pour leur survie, alors que c'est là même le principe d'un récit de zombies ? :perplexe: Du coup, on s'interroge : est-ce une demande éditoriale ? Cela paraîtrait étonnant, vu qu'ils ne sont pas sur la couverture (excellente, soit dit en passant), ni dans le synopsis du roman, ni même dans le dramatis personae... Est-ce une envie de l'auteur ? C'est possible, mais cela casse la dynamique : comment éprouver de la crainte, lorsqu'on sait déjà qu'au moins deux des six personnages sont destinés à survivre ?

    C'est vraiment le gros point de ce livre, en fait. C'est dommage, parce que c'est quelque chose qui, à mon avis, était largement évitable. On ajoutera également à cela le fait que le roman est très court (à peine plus de 250 pages en VF), ce qui fait que ça se lit un peu trop vite à mon goût. Une centaine de pages en plus et, du coup, une poignée d'autres survivants auraient permis de diluer la présence de nos deux guest-stars, tout en renforçant une dynamique de groupe plus ou moins inexistante. :neutre:

    Néanmoins, l'effort mérite d'être salué. Et le roman, lui, vaut la peine d'être lu ! :oui:

    Note : 70%
  • 24/06/2016
     (40 %)  •  Langue : VF
    Quelle déception ! Je n'avais pas eu la chance de lire la VO de Schreiber, je n'ai absolument rien raté

    Après un premier roman sur Maul assez encourageant, l'auteur a pris le parti de tenter le phénomène en vogue, les zombis.
    C'est très simple, SW n'est qu'un prétexte dans ce roman. Je n'ai vu que quelques clins d'oeil inutiles à la dernière partie. J'ai plus eu l'impression de lire un remake d'Alien 3....