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Sana Starros
  • Titre original Sana Starros #1-5
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Scénariste(s) Justina Ireland
  • Dessins Pere Pérez
  • Synopsis :

    - À la suite d'un enchaînement de déceptions, Sana Starros revient dans la demeure ancestrale de sa famille pour faire une pause.
    - Mais le temps en famille est tout sauf relaxant pour une vaurienne et sa famille de bons à rien, particulièrement lorsque des stormtroopers s'invitent à dîner.

  • Note du staff SWU
     (83 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (30 % - 1 commentaire)
 
     (85 %)

    Sana Starros, en voilà un personnage avec une histoire en grand huit. Emballement médiatique des « médias » lors sa première apparition alors qu’elle affirme être la femme de Han Solo. Il s’agissait sans surprise d’un stratagème. Ensuite on lui découvre un passé romantique commun avec notre archéologue préférée, la fameuse Docteur Aphra. Les deux jouent d’ailleurs constamment au chat et à la souris, Aphra étant le chat manipulateur qui vient à chaque BD demander de l’aide à Sana. Cette d’ailleurs l’accueil systématiquement avec un blaster avant de lui apporter ladite aide. Que voulez-vous, difficile de dire non quand on est amoureuse.

    On a donc ce personnage, qui ne vit que par le truchement des œuvres des autres, à qui il manque encore une identité propre et une histoire propre. C’est dans ce contexte que cette mini-série arrive.

     

    Sana Starros

    Finalement quand on y réfléchit un peu, la question est assez simple. Il n’y a pas à s’interroger sur l’utilité d’une œuvre, ou son rejet pur et simple car on n’aime pas le personnage. Si on se penche un peu plus de deux secondes sur le pourquoi, on en tire une conclusion simple : Aphra est un personnage trou noir, elle aspire à elle toute l’attention. Dans son comics beaucoup de nouveaux personnages ont vu le jour mais ils sont tous traités de manière superficiels. Vous savez c’est cette méthode de 1 personnage = 1 trait de caractère qu’on retrouve beaucoup dans les mangas. Si un personnage veut exister en dehors de la série Aphra, il doit avoir son propre titre. Rejeter d’un bloc cette mini serait malhonnête puisque le personnage n’a jamais existé par lui-même. Il s’agit donc d’une œuvre utile puisqu’elle répond à une question simple : qui est Sana Starros ?

    Qui est-elle ?

    Le véritable sujet est donc, cette BD nous narre-t-elle une histoire intéressante ? On découvre le clan Starros au grand complet. Ce n’est pas une surprise pour les lecteurs de la Haute République de découvrir une grande famille à l’histoire complexe. De ce côté-là la sororité qu’on nous présente en la présence de Sana, sa grand-mère, sa tante et sa cousine est un sans-faute.

    On en apprend bien évidemment plus sur sa famille et son histoire, ça tombe bien c’était le but de ce titre. Et surprise on en apprend plus sur son frère, un homme désabusé passé à l’Empire. Ici la BD est assez classique et rejoint la lignée des œuvres qui voit une fratrie/famille/couple se déchirer en rejoignant des camps différents.

    Vient se rajouter quelques guest qui font plaisir mais surtout une histoire intéressante qui permet de voir les officiers impériaux sous le prisme de la paternité. Chose inédite et passionnante. Alors bien évidemment on attend d’un père et d’un mari impérial une relation abusive, mais le sujet des violences conjugales étant rare dans l’univers Star Wars c’est bon à prendre !

    Les seuls reproches qui nous restent sont qu’on aimerait davantage approfondir le passé de Sana et de son clan surtout quand on trouve au milieu du tome une vingtaine de page en mode « quête secondaire » pour meubler. Aller ça sera pour la prochaine fois.

    45/50

     

    Dessins

    Je ne vais pas m’attarder, le trait est sûr, les expressions faciales percutantes bien qu’un peu simples. Pas de fioriture, Pere Pérrez va droit au but ! On aurait juste apprécié un peu plus de décors et pas uniquement des fonds unis.

    Côté colorisation rien à redire, c’est moderne et dans la lignée de ce qu’on voit un peu partout dans le milieu.

    40/50

     

    Vous l’aurez compris Sana Starros est un titre qui tient ses promesses. Il promet via l’histoire d’émancipation de sa cousine contre un mari abusif, à Sana de s’émanciper elle aussi de la série Aphra. On ne lui souhaitait rien de plus !

  • 11/01/2024
     (80 %)  •  Langue : VF
    Après la rupture (provisoire?) de trop (?) avec une certaine archéologue, Sana Starros décide de rendre visite aux siens, histoire de décompresser et de se ressourcer un peu. Mais la famille Starros est loin d’être aussi apaisée qu’on pourrait le croire, et Sana a peut-être, entre tous, le mode de vie le plus sain ! Et lorsque sa cousine enceinte se fait plus ou moins enlever par son mari, officier Impérial, Sana et les femmes de la famille vont tout risquer pour la sauver. Quitte à s’attirer davantage d’ennuis ?

    J’étais quelque peu sceptique à l’annonce de cette mini-série car, finalement, si Sana Starros gravite dans les comics Star Wars depuis bientôt 7 ans, elle n’a le plus souvent (toujours?) été qu’un rôle secondaire, subissant davantage les situations que les provoquant ou tentant de rattraper les erreurs des autres. De fausse ex-femme de Han Solo, le personnage a assez vite évolué en véritable ex du Docteur Aphra, migrant de la série-mère vers celle consacrée à l’archéologue, sans finalement qu’elle soit finalement beaucoup plus développée que cela, jouant le rôle de l’acolyte raisonnable face à une Aphra provoquant plus ou moins volontairement des situations catastrophiques. L’annonce de cette mini-série a donc permis d’imaginer un développement net du personnage, de sa famille, de son passé. Et là, pour le coup, j’ai été servi.

    A ce titre, le premier numéro est une véritable réussite. Sana « vit » enfin, a de la place pour elle, retourne auprès de ses proches, nous en apprend davantage sur eux, et c’est une véritable famille qu’on découvre petit à petit au fil des pages. Et alors, révélation suprême qui ne concerne que moi, c’est que grâce à cette mini-série, j’ai enfin percuté qu’Avon et Ghira Starros de l’ère de la Haute République sont… des Starros, et pas des Aphra. Je me suis fait un mic-mac cérébral dans la Phase et je m’étais convaincu qu’Avon Starros était en fait l’ancêtre d’Aphra. N’importe quoi, donc, mais du coup, la lecture de cette mini m’a remis les idées en place ! :whistle:

    Et après ce premier numéro qui lance définitivement la mini-série… les choses ralentissent un peu. C’est là qu’on retrouve Justina Ireland, qui va nous faire revenir l’une de ses créations, Deva Lompop, pour un résultat qui détonne un peu avec ce qu’on avait déjà vu du personnage dans War of the Bounty Hunters, à coup de références à Hynestia, à Dalna, bref aux précédents écrits de la scénariste, le tout sous fond de course-poursuite, de capture de membres de la famille, de comptes à régler, de services à rendre, ce qui fait qu’au final… Sana reste une fois de plus celle qui semble la plus raisonnable du lot, donnant presque l’impression de subir les événements. Qui est véritablement Sana Starros ? A cette question, la mini-série semble avoir bien du mal à répondre. Le lecteur, comme Sana, est embarqué dans un rythme de péripéties, de retournements de situation, de découvertes, ce qui fait que la mini-série est un page-turner efficace mais qui a du mal à convaincre lorsqu’on réfléchit davantage à ce qu’on lit, notamment sur la figure des antagonistes. Ce qui est tout de même problématique...

    Alors oui : avec une famille de femmes noires dont l’une d’elle est mariée à un officier supérieur Impérial blanc, difficile de ne pas faire de lien avec le mouvement Black Lives Matter aux USA notamment. Sauf que… dans la galaxie Star Wars, le racisme semble inexistant, et il n’est à aucun moment sous-entendu quoi que ce soit de ce genre dans la mini. On s’attardera donc davantage sur le contexte des violences faites aux femmes, avec un époux qu’on nous montre un peu, mais qu’on devine surtout, violent envers Aryssha, la cousine de Sana. Ça de quoi intéresser, d’autant plus que ça a été finalement rarement traité dans la licence ! Mais le problème… c’est qu’on ne croit pas à ce couple, à cette relation. Aryssha déteste son mari, et ne se prive pas de le faire savoir. A aucun moment, on n’a droit à un flash-back, une explication, quelque chose qui expliquerait pourquoi ces deux-là sont tombés amoureux, s’ils ont jamais été amoureux, tout au plus une phrase nous dira que le jeune femme aime les défis, et basta. :perplexe:

    D’autant plus que Cerasus Ehllo (« dont le père connaît l’Empereur ! ») aligne toutes les cases du cliché de l’officier Impérial : imbu de sa personne, arrogant, antipathique, fier comme un coq de son nom de famille, légèrement bedonnant, il n’a rien pour lui, ce qui fait d’autant plus se poser des questions au lecteur : pourquoi ? D’où vient cette relation ? Justina Ireland aurait pu nuancer le personnage, elle ne le fera pas. Elle aurait pu imaginer une magouille en lien avec le McGuffin, mais en fait non. On est avec ce postulat de départ, mais qui n’est pas crédible, d’autant plus vu les personnalités des femmes de la famille Starros. Et c’est sans compter le frère jumeau (!) de Sana, régulièrement mentionné dans les trois premiers épisodes et qui apparaît assez tardivement sans laisser de marque particulière au lecteur. Une ligne de dialogue, cependant, semble indiquer que quelque chose ne tourne pas rond, ce qui fait qu’on se pose des questions, mais de bonnes questions ici. Encore que, Sana ne sortant pas grandi ce qu’on semble découvrir… :neutre:

    Aux dessins, Pere Pérez fournit un très bon travail. C’est dynamique, bien réhaussé par une colorisation très efficace (il faut dire qu’ils s’y sont mis à trois!), d’autant plus qu’il n’y a aucun personnage iconique de la saga, et que si Sana est bien appropriée par le dessinateur, toutes les femmes du clan Starros sont immédiatement reconnaissables et, surtout, leurs âges respectifs sont visibles. Rien que sur la couverture, cela se voit. C’est du bon boulot ! :jap:

    En fait, on sent presque que cette mini-série est un peu trop conçue comme une première mini-série. Efficace, rythmée, mettant en vedette des personnages essentiellement inconnus, la mini-série appelle une suite, sous une forme ou une autre. J’espère personnellement qu’elle se concrétisera et permettra ainsi à Justina Ireland de corriger les quelques défauts qui m’ont tout de même gêné à la lecture ! :oui:

    Note : 75 %