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The Mandalorian (Saison 1)
  • Titre original The Mandalorian #1-8
  • Genre Comic-Book
  • Série The Mandalorian (adaptation adulte) (Vol. 1)
  • Univers Officiel
  • Année et période +9 (Nouvelle République)
  • Scénariste(s) Rodney Barnes
  • Dessins Georges Jeanty
  • Synopsis :

    Pour la première fois, The Mandalorian arrive en comics !
    - Le chasseur de primes Mandalorien piste une cible pour un client mystérieux qui paye bien.
    - Avec l'introduction de Din Djarin et la première rencontre entre le Mandalorien et l'Enfant !

  • Note du staff SWU
     (20 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (aucun commentaire disponible)
 
     (20 %)

    Il y a deux mois eut lieu la Star Wars Celebration Europe à Londres, rendez-vous obligatoire pour votre serviteur je m’y fus rendu avec mon mari. Je vous épargne les détails mais afin de rallonger notre escapade au pays des saxons nous optâmes pour une semaine road trip en cariole dans l’aventureuse Ecosse.

    Les paysages étaient splendides enchainant hauteurs enneigées, cascades enchantées, châteaux ancestraux et navires royaux. Nous étions deux vrais gaulois au pays du kilt, du whisky et des cornemuses.

    L’avant dernier jour nous souhaitâmes faire les choses en grand : au programme tout un circuit le long du Loch Ness jusqu’à l’ile ailée à l’autre bout du pays.

    Tristesse, nulle trace de Nessie sur le lac d’émeraude … Nous nous armâmes de courage (et de grains torréfiés) et partîmes à l’assaut de la forteresse d’Urquhart. Les forbans firent pâles figures face à nos manteaux épais, nos capuches et nos corps grelotant du froid glacial du grand nord. Ensuite c’est la boutique cadeau qui ne nous résista pas ! Et là entre peluche de licorne et de lion l’objet de notre quête, Nessie, en chair et en os (et en coton). On passe à la caisse, fiers de notre acquisition mais tout de même, je la voyais plus grande et moins pelucheuse.

    Soit, nous reprîmes la route, tous les kilomètres une quête épique s’offrait à nous : trouver les fées dansantes entre les gouttes de pluie à la surface du lac Cluanie, affronter les trolls sous le pont d’Invermoriston, partir à l’assaut des spectres du château Eilean Donan, aller au pied d’un arc en ciel et dénicher un chaudron d’or derrière une chute d’eau, pour enfin atteindre le joyau de l’Ecosse : l’ile de Skye. L’île tient son nom de sa forme, une aile d’ange au milieu de la mer. A ma grande surprise le nom Skye ça n’a rien à voir avec le whisky, moi qui voulais fêter nos victoires en buvant avec de fiers vikings le fameux nectar ambré, je suis déçu. A que cela ne tienne, nous achetâmes tout de même un tonnelet qui vida presque entièrement nos écus trouvés dans le chaudron.

    Vient l’heure de rentrer à notre auberge située à l’autre bout des hautes terres, un trajet de plus de 3h nous attendait. Au lieu de reprendre la même route qu’à l’aller et retourner sur les lieux de nos triomphes passés nous décidâmes d’emprunter la voie maudite du nord du pays, prêt à affronter loups et autres bandits de grand chemin. Malheureusement le destin est taquin et après autant de victoires il nous réserva un sort bien commun. Une des roues de notre cariole se brisa net, des lutins espiègles avaient creusé la route afin de se venger du vol de leur chaudron d’or. Notre véhicule n’y résista pas.

    Nous voici piégés, sans roue de secours au milieu des highlands désertes, à l’heure du crépuscule. Avec le jour qui déclinait les loups menaçaient. Nous priâmes les dieux des carioles et des voyages de nous envoyer de l’aide mais ils se renvoyaient tous la balle, nous adressant tantôt vers un tantôt vers un autre. Un paysan de passage, s’approcha par curiosité, il n’avait sans doute jamais vu de gaulois si loin de chez eux. Malheureusement sans roue de secours il ne put nous aider, il nous souhaita tout de même bonne chance.

    Les heures passant, arriva le temps des chouettes et des étoiles. Finalement un dieu répondit à nos prières et nous envoya Murd. Grand chevalier des Highlands et maréchal ferrant de métier. Il nous escorta jusqu’à son atelier, à 1h de route derrière nous sur la voie maudite. Une fois arrivés il nous fit croire le pire, mais Murd est taquin il aime faire des blagues. Il finit par changer notre roue – nous privant de nos derniers deniers d’or – puis par acquis de conscience vérifia l’essieu de notre chariot. Son œil d’expert fut catégorique, il ne put nous laisser repartir dans cet état, ce serait un coup à se briser la nuque si l’essieu venait à casser. Il décida de nous ramener à notre auberge, à plus de 3h de là.

    Ainsi nous traversâmes le nord de la Calédonie avec Murd et son instinct de chevalier aguerrie. Il évitait les trous des farfadets avant de les voir, ainsi que les biches fuyant les cruels loups géants de la région. Notre guide n’était pas n’importe qui, il nous raconta les nombreuses vies qu’il vécut. Comment ses camarades se moquait de lui quand enfant il étudiait le vieux françois, se rendant compte que son nom, Murd, ressemblait beaucoup à une insulte franc. Comment il devient cuisinier pour les tables des plus grands seigneurs du nord, apprenant l’art culinaire auprès d’un authentique et exigent chef gaulois. Mais sa plus grande fierté fut ses nombreuses années de chevalier dans la garde personnelle de la Reine Elisabeth. Il nous conta comment cette dernière leur faussait souvent compagnie pour aller boire le thé en ville. Ils finissaient par la retrouver, dans son salon se réchauffant devant l’âtre, un sourire lui barrant le visage alors qu'elle leur demandait combien de temps ils l’avaient cherchée. Il était fier de l’avoir connu avant son décès, elle qui les connaissait tous par leur prénom, demandant toujours des nouvelles de leur famille.

    Nos vies de petits gaulois nous semblaient bien fades face à cet hérault d'Ecosse mais il se montra tout de même curieux et écouta nos quelques aventures.

    L’heure du crime était déjà bien entamée quand nous fumes enfin en vue de nos pénates. Murd nous dit qu’il déposera notre cariole brisée au vendeur le lendemain à la première heure, que ce dernier puisse nous en donner une autre. On se quitta ainsi, lui promettant de gouter sans préjugé la cuisine Calédonienne, ce qui à notre grande honte n'arriva jamais.

    Notre nuit fut courte, le lendemain, nos estomacs désespérément vides, nous nous mîmes en route vers le vendeur. Consternation à notre arrivée, la cariole n’était point-là. Que faire sans aucun moyen de contacter Murd ? A force de messages envoyés par corbeaux nous apprîmes que notre véhicule brisé arrivera dans 2h. Ce gredin de vendeur refusait de nous en donner un autre sauf en échange du précédent ! Notre programme fut mis sens dessus dessous, nous qui étions attendus à Edinbourg.

    Midi arrive, nous étions affamés et pas la moindre auberge en vue, heureusement le chariot arriva enfin. Nous procédâmes à l’échange, y perdant au change, et filâmes vers la capitale des highlands. Les lutins avaient un dernier tour dans leur besace. Par magie ils surchargent les routes de bric et de brocs doublant la durée de notre trajet.

    Nous arrivâmes à Edinbourg accablé de fatigue. Nous nous jetâmes sur la dernière création du comte sandwich avant de nous coucher.

    Le lendemain notre reprîmes le train à vapeur direction notre gaule natale. Ce périple magique aura connu une fin rocambolesque. La légende de Murd restera dans nos mémoires et sera contée à nos enfants et petits-enfants. Nous apprîmes une cruelle leçon, ne jamais voler un lutin sinon il vous en coutera bien plus que l’or dérobé. Cela dit le nectar ambré de Skye valait peut-être le coût de cette leçon.

     

    Pour ceux qui sont arrivés jusqu’ici, bravo. Si vous cherchez le lien avec ce comics il n’y en a aucun, c’est juste qu’étant donné que cette adaptation n’apporte absolument rien, histoire que vous ne perdiez pas votre temps j’ai décidé de vous raconter une de mes aventures. Après vous me direz, lire cette histoire était peut-être aussi une perte de temps, donc finalement je reste dans le thème de cette BD.

    Kiss

    Note : 20% (pour les dessins car c’est beau quand même)