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La chute de l'étoile
  • Titre original The Fallen Star
  • Genre Roman
  • Univers Officiel
  • Année et période -230 (Haute République)
  • Auteur(s) Claudia Gray
  • Traducteur(s) Sandy Julien
  • Synopsis :

    Dans cette suite saisissante à L'orage gronde, la lumière des Jedi affronte ses instants les plus sombres.

    Encore et toujours, les vicieux pillards connus sous le nom de Nihil ont cherché à anéantir l'âge d'or de la Haute République. Encore et toujours, la Haute République en est ressortie abattue et fatiguée, mais victorieuse grâce à ses protecteurs Jedi - et il n'y a pas de monument dédié à leur cause plus imposant que le Flambeau Stellaire.

    Tel un joyau au sein de la Bordure Extérieure, le Flambeau incarne la Haute République au sommet de ses aspirations : une ruche de culture et de connaissance, une torche étincelante contre les ténèbres de l'inconnu, et une main de bienvenue tendue vers les contrées lointaines de la galaxie. Alors que des survivants et des réfugiés fuient les attaques Nihil, le Flambeau et son équipage se tiennent prêts à recueillir et à soigner.

    Les Chevaliers Jedi et Padawans de l'Ordre Jedi stationnés sur place ont finalement une chance de récupérer, à la fois de la douleur de leurs blessures mais aussi de la perte de leurs proches. Mais la tempête qu'ils pensaient achevée fait encore rage ; ils se retrouvent simplement en son œil. Marchion Ro, le véritable cerveau des Nihil, prépare son attaque la plus osée, visant à éteindre la lumière des Jedi.

  • Note du staff SWU
     (82 % - 3 commentaires)
  • Note des internautes
     (78 % - 5 commentaires)
     (80 %)

    Claudia Gray a donc la charge de clore la première phase de la Haute République en ce qui concerne les romans adulte. Comment résumer The Fallen Star ? Les jedi et les occupants du Flambeau Stellaire n’ont que quelques heures devant eux pour tenter de sauver la lumière des Jedi… et leur vie !

     

    Un bon roman mais...

    Claudia Gray est une autrice qui n’a pas besoin de faire ses preuves et qui nous livre toujours des chefs d’œuvre quand on ne lui donne pas trop de consignes. Prenons Liens du Sang : Lucasfilm lui avait demandé de faire de Casterfo l’aide de Leia, mais Gray sentait que faire de ce nostalgique de l’ère impériale un proche de Leia ne fonctionnerait pas. On connait tous le résultat parfait qu’ont finalement été ce livre et ce personnage.

    A contrario, quand elle écrivit En Pleines Ténèbres, à devoir caser trop d’éléments dans son livre pour mener à bien la Haute République, on a finit avec un ouvrage un peu brouillon qui possède de gros problème de rythme.

    Ici, il semblerait qu’ils ont tous appris de leurs erreurs car on se retrouve avec un roman très intimiste qui se place pour ainsi dire entièrement sur la station du Flambeau Stellaire, avec un casting assez réduit via une petite ficelle scénaristique très plaisante.

    Ensuite, on peut dire qu’elle s’amuse et profite de chacun de ses personnages et de ce qu'ils peuvent apporter. Alors oui, Stellan Gios va vouloir être le héros parfait en armure qui veut sauver tout le monde, et Elzar Mann le Jedi paumé qui fait des conneries. Par moment, on hurlera devant tant de bêtises et d’aveuglement de la part de certains personnages mais quand on y réfléchit, rien d’incohérent lorsqu'on les connait un peu. Le résultat est un troisième roman adulte catastrophe pour la Haute République. On ne change pas une recette qui gagne, on resserre juste le théâtre du désastre. La première fois c’était dans toute la bordure, puis sur une planète et enfin juste une station.

    D’ailleurs dans ce livre, tout est toujours justifié. Plein de situations nous semblent souvent difficilement plausibles, mais Gray se fera un point d’honneur de vous dire pourquoi ça fonctionne (ou ça ne fonctionne pas en l’occurrence) même si des fois l’explication est presque plus invraisemblable que la situation.

    Enfin, ce n’est pas une surprise pour vous, vous avez sûrement vu passer l’image « who will survive ? » donc préparez votre planche de bingo ou de « Qui est-ce ? » version Haute République car des têtes vont tomber.

     

    La Haute République

    Vous le savez, on est dans un projet qui multiplie les livres et les médias. Depuis le début, on a bien vu que plusieurs livres peuvent se passer en même temps, voire raconter un même évènement de deux points de vue différents.

    C’est encore un peu le cas ici, même si on n’est pas dans du « inutile ». Lors de la vague deux, le roman adulte racontait la totalité du roman jeunesse, rendant ce dernier superflu (si vous n’êtes pas un enfant). Via une belle pirouette, que je garderai pour moi, on va se retrouver à suivre une partie du casting dans le roman et l’autre partie dans le comics Marvel. On ne verra donc non pas deux événements identiques mais deux événements proches. L’inconvénient, c’est que la conclusion du comics nous est totalement dévoilée dans ce roman.

    Notons aussi une petite mention pour les éléments à venir du roman jeune adulte Midnight Horrizon.

    Autre bon point, la minisérie Trail of Shadows est elle aussi mise à l’honneur la rendant à mon avis indispensable pour les suites à venir.

    L’interconnexion de ce projet et donc toujours aussi merveilleuse que ce soit les personnages qui font la navette entre les œuvres (même les personnages des nouvelles), ou encore le teasing de ce qui est encore à lire.

     

    Suites donc ?

    C’est là que je n’ai pas compris. Ce roman devait en partie clore la phase 1, y apportant un point (à défaut d’un point final). Or à la fin, la situation est pratiquement identique que celle à la fin de la vague 2. Il y a juste à remplacer Valo par le Flambeau. En soi, à part par les méchants, rien n’a été accompli dans ce livre et même eux, on ne peut dire qu’ils aient évolué.

    Mais le plus ahurissant, c’est qu’on nous avait dit que les trois phases de la Haute République exploreraient plusieurs décennies pour se terminer environ 50 ans avant l’Episode I, or là pour moi la phase suivante ne peut que s’enchaîner quelques mois après ce livre. Je ne comprends même pas l’arrêt de la série Marvel parce que maintenant que je sais comment elle se termine (alors que ça ne sortira qu’en Mars en VO), ce n’est absolument pas une fin et ça nécessite tout de suite d’être prolongé.

    Je sais que nous aurons nos réponses demain et qu’on nous dira que la phase 2 se passe un an ou deux après, mais le défaut persiste : rien ne justifie vraiment de rentrer dans une nouvelle phase, c’est juste la suite directe de l’histoire.



    + Les plus

    - Claudia Gray
    - Un troisième roman catastrophe
    - Des personnages très bien exploités
    - Une menace angoissante pour les Jedi

    - Les moins

    - Les justifications parfois un peu capillotractées
    - Conclusion du comics Marvel spoilée
    - Pas une fin de phase du tout

  • 03/01/2022
     (85 %)

    La troisième vague de la Haute République débute, comme les précédentes, par un roman adulte. Cette vague sert de conclusion à la première phase. Après avoir causé de gros dommages à la République lors de la deuxième vague, quel sort les Nihil réservent-ils à nos héros ? La période continue-t-elle de nous enthousiasmer ? Éléments de réponse…

     

    I) « Mauvaise » promo et survie…

    Bon, commençons directement par le point qui me dérange le plus : l’énorme regret de la promotion que Del Rey, Marvel et plus généralement Lucasfilm ont faite de cette vague, en spoilant l’élément central de l’intrigue à coups de couvertures variantes pour ce roman ou de couvertures pour la série comics Marvel. (Élément central que je ne vais pas dévoiler ici, si jamais vous avez réussi à passer entre les gouttes.)

    Pourquoi est-ce un regret (et de mon point de vue : c’est même un énorme raté) ?

    Tout d’abord parce que pour le roman L’Orage Gronde de la deuxième vague, Del Rey avait parfaitement sur garder secret le twist du milieu du roman.
    Ensuite, on n’a aucune surprise lorsque ça arrive, car on le sait, alors que l’impact émotionnel aurait été tout simplement énorme. Là on ne ressent rien. Pensez aux films « catastrophe » dans lesquels la catastrophe met des plombes à arriver alors que vous savez qu’elle va avoir lieu, ben là c’est pareil. L’incident en question arrive quasiment au milieu du roman, donc pendant les 150 premières pages, on n’attend que ça… Alors c’est très bien construit, bien écrit, ne vous méprenez pas, c’est simplement un peu long.

    Alors je conçois être plutôt sensible aux spoilers, et peut-être que ça ne vous dérangera pas si vous aimez connaître quasiment tout d’une intrigue avant de voir/lire une œuvre, mais ce n’est pas le cas pour moi.

    L’autre bémol concerne l’après-incident. Le roman passe en mode « survival », le seul intérêt à lire la deuxième moitié, c’est pour savoir : qui va mourir et de quelle manière ? Qui va survivre et comment vont-ils s’y prendre ? C’est un genre peu présent dans Star Wars, ça reste sympathique (pour nous lecteurs en tout cas), mais il manque une intrigue plus générale.

     

    II) Une histoire incomplète… et c’est tant mieux !

    Continuons les points un peu délicats : ce roman n’est pas fait pour être lu « seul ». Je ne parle pas du fait qu’il faut avoir un peu de bagage (au moins les deux précédents romans adulte de la période), ça c’est évident. Je parle plutôt du fait que si vous ne lisez que cette œuvre de la 3ème vague, vous allez émettre le reproche que je fais (mais avec lequel je ne suis pas d’accord) dans cette critique : mais pour les autres personnages, que se passe-t-il ? Car on sait qu’il y a d’autres personnages, ailleurs, dont l’intrigue est extrêmement liée à celle des personnages du roman. Sauf que l’auteure n’en parle quasiment pas, hormis un mot à la fin.

    En gros, tant pis pour vous si vous n’êtes pas un lecteur de la série comics chez Marvel, ni de la mini-série Trail of Shadows, car c’est bien celles-ci qu’il faudra lire pour avoir le complément de l’histoire. (Je précise pour dire que ceux qui ne lisent que les comics feront le même constat à la lecture du dernier arc de la série : il leur manquera la moitié de l’histoire.) Cette interconnectivité entre les médias est vraiment excellente.

    Cette séparation de l’histoire en deux entraîne une séparation des trois personnages les plus importants de la période : vous suivrez Elzar Mann et Stellan Gios dans le roman, alors qu’il vous faudra lire le comics pour savoir ce qu’il advient d’Avar Kriss. Étant donné l’alchimie entre les trois, ce point-là est assez dommage.

    Enfin, les dernières pages de L’Orage Gronde nous avaient teasé une redoutable menace pour les Jedi. Cette menace est bien présente dans ce roman, mais manque de développement, on aurait vraiment aimé en apprendre plus. Tout comme sur les Nihil, qui étaient plutôt très bien développés jusqu’à présent, et qui sont cette fois en retrait… mais pas vraiment en fait ! La fin du roman est très ouverte, à tel point qu’on a hâte d’avoir des infos sur la phase 2 !

     

    III) Des moments prenants et très osés !

    À côté de tous ces défauts plus ou moins importants, nous sommes de nouveau face à un très bon roman qui présente de nombreuses qualités. Tout d’abord par son côté sombre. L’Orage gronde l’était déjà, mais cette fois-ci, les Nihil visent des cibles connues, des Jedi auxquels on a eu le temps de s’attacher depuis le début de la période. C’est donc une angoisse permanente (et très plaisante) car on se demande qui va succomber dans les prochaines pages. Car oui, il y a des morts, et c’est très bien de voir que les auteurs n’hésitent pas à tuer des héros. Ça change !

    Autre très bon point qui rejoint la fin de mon paragraphe précédent : l’ambition dans l’histoire racontée. Soyons honnête : il n’y a absolument aucune chance qu’un événement tel que l’incident central de ce roman, un drame sans précédent soi dit en passant, soit un jour mis à l’écran. Jamais les dirigeants de Lucasfilm n’oseraient malheureusement mettre quelque chose comme cela en scène, tout devant rester extrêmement lisse. Sans vouloir verser dans l’adoration du catastrophisme, il est très plaisant d’avoir un tel événement dans un livre.

     

    Conclusion :

    The Fallen Star est un très bon point de départ à la conclusion de cette première phase de la Haute République, même si la fin ouverte nous laisse un peu dans l’expectative.

    Quelques défauts sont présents, mais ils n’entachent en rien le fait que ce soit une histoire prenante et très émouvante, avec des développements très osés et ambitieux (dans le bon sens du terme). En bref : je recommande !

  • 21/07/2022
     (80 %)  •  Langue : VF

    La Haute République, c’est la nouvelle ère éditoriale de la saga. Se déroulant 200 ans avant les événements de La Menace Fantôme, cette nouvelle aventure est découpée en phases, chacune d’elles étant constituées de plusieurs vagues de publications.

    La chute de l’Étoile est le roman adulte de la troisième et dernière vague de publications de la première phase.

     

    Un roman catastrophe

    La chute de l’Étoile, c’est la chronique d’une tragédie annoncée.

    Ce roman est un véritable huis-clos, la quasi-totalité du roman se déroulant à bord du Flambeau Stellaire, l’Étoile en question du titre (encore que… il y a peut-être une autre Étoile qui est régulièrement mentionnée dans le roman ;-)). Infiltré par des saboteurs Nihil, la Station va connaître une véritable descente aux enfers, dans un esprit de « film catastrophe » assez inédit dans la saga et très bien maîtrisé. Présentation des différents protagonistes, de leurs interactions, petit rappel des derniers événements pour ceux qui sont déjà apparus dans un autre roman (et là, je suis ravi de voir que Claudia Gray a fait un lien avec son histoire dans l’Annual de La Haute République – Les Aventures, c’est cool ça). On sent que tout s’installe, que tout se pose, sans qu’une véritable intrigue ne s’installe ; forcément, la véritable intrigue, elle démarre lorsque la catastrophe a lieu…

    Et là, à partir de là, c’est une grande réussite. Le roman devient dynamique, il se passe toujours quelque chose, les personnages s’agitent, cherchent à obtenir une victoire, même minime, et on en arrive au stade où chaque vie sauvée représente une satisfaction, que ce soit dans le roman ou même pour le lecteur qui va être mis à rude épreuve. Car comme dans toute catastrophe, il faut des morts. Et des morts, il va y en avoir, oh oui. Et pas que des troisièmes rôles ! C’est bien simple : personne n’est à l’abri. Personne. Et certainement pas les Jedi… on y reviendra. ;-)

     

    Des personnages nombreux… peut-être un peu trop ?

    Forcément, comme dans tout bon film catastrophe, il faut qu’il y ait du monde présent. Ça tombe bien pour le lecteur, nettement moins pour les personnages impliqués, mais le Flambeau Stellaire était plein à craquer. Afin d’assurer une alternance de points de vue, nous suivrons donc d’une part les Jedi, d’autre part des pilotes, connus ou non, dans les hangars, et enfin les Nihil présents à bord.

    Beaucoup de personnages, donc, avec un risque : que tout ce beau monde s’agite et n’ait pas droit à son heure de gloire. Forcément, certains ont un temps d’antenne plus important que les autres, certains disparaissent sitôt leur rôle achevé (j’ai bien cru qu’on n’entendrait plus parler des saboteurs Nihil jusqu’à la fin), et certains sont des redshirts (des personnages dont on sait qu’ils vont mourir parmi les premiers, un peu comme quand subitement, dans la série originale Star Trek ou dans Walking Dead, vous avez un illustre inconnu qui décide d’accompagner le groupe de héros en mission : lui, il est là pour mourir et pour montrer que la situation était dangereuse).

    Deux personnages m’ont laissé une drôle d’impression : Ghirra Starros et surtout Géode. C’est dingue, je n’adhère absolument pas au running-gag sur ce personnage, que je ne trouve tout simplement pas crédible : dommage pour moi, Claudia Gray, elle, il lui plaît bien son running-gag, et elle ne va pas hésiter à s’en servir...

    L’une des excellentes idées du roman, en revanche, c’est bien cette incertitude totale sur les Jedi présents dans la partie supérieure du Flambeau Stellaire. Car lorsque les communications sont coupées et que l’accès entre les deux moitiés de la Station devient impossible, plus moyen de savoir ce qu’il se passe au-dessus. Encore que j’aurai poussé le bouchon encore plus loin que l’auteur, et que j’aurai volontairement laissé dans le flou le sort de deux Jedi qui étaient, donc, dans cette partie supérieure, et dont le destin nous est dévoilé. Oui, pour savoir ce qu’il advient de cette moitié supérieure, il vous faudra lire le troisième tome de la série de comics La Haute République, disponible normalement mi-août chez Panini ! ;-)

     

    La mystérieuse entité dévoreuse de Force

    Tiens, appelons-là comme ça, puisqu’elle n’a pas de nom.

    Vous vous souvenez des toutes dernières pages du roman L’Orage gronde ? Le Maître Jedi Loden Greatstorm était retrouvé par ses camarades pour mieux succomber, victime d’une mystérieuse entité libérée par Marchion Ro, l’Oeil des Nihil. On ne savait alors rien de cette chose, avec la promesse manifeste de la voir réutilisée plus tard, et donc d’en apprendre davantage sur elle, ce qu’elle est, comment elle affecte et semble dévorer jusqu’à l’énergie vitale et la Force, même, des individus sensibles à ce champ d’énergie.

    Bonne nouvelle ! Cette entité a été relâchée à bord du Flambeau et va littéralement empoisonner les Jedi, au point d’en éliminer plusieurs.

    Mauvaise nouvelle ! On n’apprendra absolument rien la concernant, si ce n’est que les personnes non-sensitives ne sont pas affectées par elle. Oui, c’est peu. Nous avons droit vers la fin du roman à un semblant de description, qui m’a fait penser à du Lovecraft d’une certaine façon, ou peut-être même à Abeloth de l’Univers Légendes, mais rien de véritablement précis. Et là, pour moi, ça coince, car cette entité revient régulièrement, élimine régulièrement des Jedi, et à chaque fois, finalement, on a droit aux mêmes discussions, aux mêmes interrogations, et aux mêmes décisions douteuses, à base de « untel est mort, mhhh, je vais aller mener l’enquête seul(e) ». Mais évidemment que c’est une mauvaise idée !

    Pour poursuivre mon analogie avec la série TV Lost de ma critique de L’Orage gronde, je comprends à présent l’agacement qu’ont pu ressentir certains spectateurs devant des mystères non-résolus de la série. Là, j’ai un peu l’impression de m’être fait avoir, d’autant plus qu’il a, a priori, peu de chance qu’on revoit la-dite entité. A moins qu’il y en ait d’autres ?

     

    Et Marchion Ro, dans tout ça ?

    Je l’évoquais juste au-dessus, Marchion Ro répond bien évidemment présent lui aussi dans ce roman.

    Mais son utilisation car, concrètement, il ne sert… à rien. Bien sûr, il lance les événements et a planifié tout ce que ses agents infiltrés à bord du Flambeau ont eu à accomplir. Mais tout cela a eu lieu avant que les événements décrits dans le roman ne débutent et du coup, nous avons là un personnage sur lequel Claudia Gray revient régulièrement et qui passe son temps à se réjouir de ce qu’il a accompli. De son talent. De sa haine de la République et de l’Ordre Jedi. Bref, dans ce roman, Marchion Ro a tout du méchant mwhahaha, qui entortillerait sa moustache d’un air maléfique tout en expliquant à quel point son plan est génial. Et il l’est, génial, là n’est pas la question, mais le montrer être confronté à une difficulté, devoir réagir à quelque chose qui ne se déroule pas comme prévu, voilà qui aurait pu rehausser le personnage. Là, il est assez fade. Dommage.

     

    A la recherche de l’épilogue perdu

    Le roman disponible depuis fin juin est malheureusement amputé de son épilogue. Et le pire, c’est qu’à la lecture, on ne peut pas s’en rendre compte, tant la dernière ligne du dernier Chapitre présent pourrait être la fin du roman. Conscient de cet oubli, l’éditeur Pocket a eu la bonne idée de le mettre gratuitement à disposition sur ses réseaux sociaux (et vous pouvez le retrouver sur SWU grâce à cette actualité de mon compère link). On pourrait se plaindre du manque, et évidemment il est regrettable que le roman ne soit pas complet, mais vu qu’une solution gratuite est proposée...

    Ceci dit, que vaut ce fameux épilogue ? Il met en scène Marchion Ro et lui donne pour le coup un rôle très actif, annulant de fait un des reproches que je pouvais faire au roman juste au-dessus ! Et cet épilogue présente un contenu très excitant, qui donne une furieuse envie de lire la suite, une suite que l’on retrouvera très vite, puisque dans un mois, le troisième tome de la série Panini La Haute République continendra le dernierc arc de la série (avec son relaunch correspondant à la Phase II) mais aussi la mini-série Eye of the Storm, signée Charles Soule et centrée sur Marchion Ro, comme de par hasard...

     

    Bilan

    Au final, La chute de l’Étoile est un très bon roman, qui frôle de peu l’excellence. A l’image des personnages, le lecteur s’était habitué au Flambeau Stellaire et au symbole qu’il représentait, et le voir devenir l’objet d’un véritable roman-catastrophe, dans lequel personne n’est à l’abri, est une idée tout bonnement géniale. Quelques défauts pourront cependant tempérer votre enthousiasme, des défauts qui semblaient pourtant évitables à la lecture.

     

    NOTE : 80 %