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Le Jour de la Vie
  • Titre original Life Day #1
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période +31 (Nouvelle République)
  • Scénariste(s) Cavan Scott
  • Dessins Ivan Fiorelli
  • Synopsis :

    Les vacances préférées de la galaxie !

    Joyeux Jour de la Vie ! Célébrez les vacances préférées de la galaxie avec une collection de contes festifs autour de la saga Star Wars ! Le Jour de la Vie est la dernière chose que Han Solo a à l'esprit lorsque lui et Chewbacca se retrouvent désarmés sous le feu ennemi. Mais Chewie ne perd pas espoir, se rappelant des leçons des Jours de la Vie passés et présents. Quant au Jour de la Vie à venir... hé bien, ils devront d'abord survivre à cette nuit !

  • Note du staff SWU
     (60 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (50 % - 1 commentaire)
 
  • 16/06/2023
     (60 %)  •  Langue : VF

    Scénario : 4 scénaristes en 29 pages !

    On commence à avoir l’habitude des mini-séries dans lesquelles le récit principal fait office de vague fil rouge permettant de justifier l’introduction de sous-récits, comme autant de souvenirs/anecdotes/aventures, en général un par numéro. Ici, le scénariste Cavan Scott reprend le même principe, mais dans un unique (certes augmenté) de 29 pages. Fatalement, ça coince, et on ne peut espérer avoir quelque chose de profond pour aucune de ces histoires… Et pourtant, dans l’absolu, chacune d’entre elles n’est pas inintéressante !

    Justina Ireland prend les rênes pour une histoire datant de la Haute République et mettant en scène Nib Assek et son padawan wookie, Burryaga, avec une idée somme toute originale : et si les Drengir avaient pris racine sur Kashyyyk ? Ce postulat prometteur devant être installé puis résolu en 7 pages, il en devient agaçant de facilité alors qu’il y avait là le potentiel pour une belle mini-série !

    Steve Orlando propose une histoire dont on sent l’influence là-dedans de Solo – a Star Wars story, une histoire assez sombre avec une belle trouvaille que ce « Gosier », mais la morale est facile, et le scénariste semble avoir confondu Han Solo avec Poe Dameron étant donné que le corellien ne cesse de donner du « mon ami » à son copilote…

    Jody Houser, elle, implique Luke et Leia mais préfère mettre la vedette sur C-3PO, dans une intrigue assez légère finalement et qui ne sera pas sans rappeler aux plus anciens certains épisodes de The Clone Wars mettant en vedette les deux droïdes.

    Enfin, Cavan Scott se charge du récit principal, récit qui se déroule une paire d’années avant Le Réveil de Force. Han et Chewie ont perdu le Faucon, cherchent déjà à échapper au kanjiclub, mais au final tout le monde est beau, tout le monde est gentil, même le méchant qui n’est pas si méchant que ça. Dommage, car l’air de rien, il y avait de quoi exploiter les regrets qui apparaissent chez Han, le temps d’une case…

     

    Dessins : 4 dessinateurs en 29 pages !

    De la même manière qu’ils sont 4 à se partager, ils sont 4 également à se partager les crayons pour un résultat, là encore, assez inégal !

    Georges Jeanty illustre le segment consacré à la Haute République et… si les pages sont remplies, les détails ne sont pas jolis-jolis. Certaines planches ont de belles trouvailles (celle avec le flash-back mise en scène dans l’arrière d’un crâne wookie), d’autres ont de nets problèmes perspectives (comme celle où Nib Assek est dos-à-dos avec son padawan, tous deux sabres activés). Les visages sont peu détaillés…

    Paul Fry s’occupe de l’intrigue avec les trandoshans. Les planches sont plus détaillées, mais il manque un côté massif aux Wookiees (allez, on mettra ça sur le compte de l’esclavage) et ça se dégrade de page en page en fait. A croire que le dessinateur n’a pas eu tant de temps que ça !

    Kei Zama se charge de la troisième partie, et si son trait le plus convainquant des trois, il y a un écueil de taille : ses visages de Han Solo, le personnage donnant l’impression de systématiquement grimacer ou, pire, d’avoir un visage de fouine !

    Enfin, Ivan Fiorelli se charge des dessins du récit fil rouge, et c’est presque digne des Star Wars Adventures jeunesse, en fait, sans le côté mignon. C’est grossier, et le design de Han Solo en mode trilogique alors que le récit se déroule à peine 3 ans avant Le Réveil de Force… Non. Juste non. A croire que la licence a bien du mal à mettre en scène le Han Solo grisonnant de la postlogie !

     

    Conclusion

    Me voilà bien embêté : quelle note donner à ce numéro ? Totalement dispensable, il n’en est pas pour autant rater et propose finalement une sélection de courtes histoires liées à Han et Chewbacca. Cela dépendra essentiellement de votre amour pour ces personnages et, sans doute pour beaucoup, de votre côté complétiste ou non !

     

    Note : 60 %