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Crimson Reign - Dark Vador
  • Titre original Crimson Reign - Darth Vader (2020) #18-22
  • Genre Comic-Book
  • Séries Crimson Reign (Vol. 3)
    Dark Vador (2020) (Vol. 4)
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Scénariste(s) Greg Pak
  • Lettrage VC's Joe Caramagna
  • Dessins Leonard Kirk & Guiu Vilanova & Raffaele Ienco
  • Couleurs Alex Sinclair
  • Synopsis :

    Revanche rouge !
    - Dame Qi'ra n'a pas seulement insulté l'Empire, mais l'a également défié. À la fin, Dark Vador lui a montré à son organisation criminelle que l'on ne joue pas avec l'Empire.
    - Mais désormais, des murmures craintifs s'élèvent de chaque coin de l'Empire : Dark Vador est en chasse, à la recherche de quiconque ayant une quelconque connexion avec l'organisation criminelle nommée L'Aube Écarlate.
    - Jusqu'où l'Aube Écarlate s'est-elle infiltrée et est-ce que cela justifie la colère de Vador ?

  • Note du staff SWU
     (40 % - 1 commentaire)
  • Note des internautes
     (30 % - 1 commentaire)
  • 06/12/2022
     (40 %)  •  Langue : VF

    Vous avez compris quelque chose, vous ?

    Après le remake de « Vador veut découvrir pourquoi il ne savait pas qu’il avait un fils », après « Vador visite les planètes de la saga » et après le succès de « Vador veut tuer son fils », voici le nouvel épisode de la saga de Greg Pak : « Vador veut détruire l’Aube Écarlate ». Et on peut se demander pourquoi.

    Après tout, la volonté de Dark Vador de détruire l’Aube Écarlate peut s’expliquer après avoir fini la lecture de la mini-série Crimson Reign. Seulement nous n’en sommes pas encore là au début de ce nouvel arc puisque le Sith le dit lui-même : il veut détruire l’organisation criminelle pour ramener l’Ordre dans la galaxie, un Ordre avec lequel Palpatine semble volontaire refuser d’instaurer. Ce qui est tout de même assez faux, et le postulat de départ repose donc sur quelque chose d’assez bancal. Subitement, d’ailleurs, Vador ne cherche plus à éliminer Luke, pas plus qu’il ne cherche à récupérer Han Solo, deux preuves supplémentaires, s’il en était besoin, du vide scénaristique justifiant l’implication du Sith dans la War of the Bounty Hunters.

    En revanche, et c’est bien là le drame, il n’y aucun fil véritablement conducteur sur cette série. Pire encore, les motivations des personnages sont au mieux inexistantes, au pire incompréhensibles. Vador rassemble donc une équipe parce que. Vador veut piéger des Impériaux loyaux parce que. Ochi de Bestoon trahit tout ce qui bouge et change d’allégeance parce que. Untel manipule untel parce que. Et la liste est longue, longue, longue… rien qu’une de plus, tiens, puisque Ochi de Bestoon est également employé par Charles Soule dans la mini-série Crimson Reign : ici, Ochi n’est qu’un bouffon gesticulant, assez trouillard, qui ne pense qu’à tromper et discuter avec son monde. Dans la mini-série principale, il devient un Maître assassin qui semble « illuminé ». Vous trouvez qu’il s’agit du même personnage, vous ?

    La série accueille d’ailleurs au casting Beilert Valance. Logique, vu son sort à l’issue de War of the Bounty Hunters ? Et bien quand on voit là l’utilisation qui en est faite, il aurait mieux valu pour lui qu’il reste dans le titre Bounty Hunters. Réduit au rang de figurant, n’ayant aucune existence, n’étant pas développé, il est à l’image des autres personnages : une coquille vide qui s’agite lorsque le scénariste le réclame, pour mieux disparaître pendant des épisodes entiers. Mais quel dommage…

    Maigre satisfaction : le retour au premier plan de Sabé, l’Ombre de la Reine Padmé Amidala, déjà mise en vedette dans le premier arc de la série. Hélas, là où ses motivations étaient à l’époque justifiées, elle aussi passe à la moulinette Greg Pak, et se voit donc occupée pour des raisons inconnues, justifiant qu’elle ait intégrée l’Aube Écarlate pour, au final, ne rien en faire du tout. Elle aussi change de motivation, d’allégeance, au fil des pages, parce que. Tout cela pour déboucher sur une toute dernière page qui, certes, semble promettre bien des choses ; reste à voir ce que Greg Pak en fera...

     

    Trois dessinateurs pour cinq épisodes : cherchez l’erreur !

    La partie graphie est assurée par trois dessinateurs : Leonark Kirk signe le premier, Guiu Villanova le second avant que Raffael Ienco ne revienne aux commandes pour les trois derniers épisodes de l’arc. Il serait mensonger de ma part de dire que cela se voit : le fait est que visuellement, l’arc est assez homogène, même si le style de Kirk est beaucoup plus « rond » que celui de Ienco qui, à la manière de Ramon Rosanas sur la série Star Wars, livre une prestation finalement assez statique. Son Vador est réussi, oui, mais le reste l’est moins. Vous l’aurez compris, si la partie graphique est relativement quelconque, cela n’est pas le cœur du problème de ce nouvel arc, même si on pourra reprocher une nouvelle fois l'incapacité de ne même pas avoir un mais bien deux artistes venus donner un renfort au dessinateur principal...

     

    Conclusion

    La série Darth Vader s’enfonce dans les ténèbres scénaristiques, et même les ajouts de personnages hauts en couleur et à la forte personnalité dans le casting semble incapable d’empêcher son déclin. Et nul doute, pourtant, que le titre se vend, et sans doute même plutôt bien. Quelle injustice, franchement...

     

    Note : 40 %