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Opération Flambeau
  • Titre original Operation Starlight - Star Wars (2020) #9-12
  • Genre Comic-Book
  • Série Star Wars (2020) (Vol. 3)
  • Univers Officiel
  • Année et période +3 (Empire)
  • Scénariste(s) Charles Soule
  • Dessins Jan Bazaldua
  • Synopsis :

    L'opération Starlight débute tandis que les Pathfinders Rebelles entreprennent une mission désespérée au coeur de l'Empire.
    - Au Musée Impérial de Coruscant, un ancien droide détient la clé du salut de l'Alliance Rebelle.
    - L'équipe d'élite des opérations Rebelles, les Éclaireurs, doivent réussir un braquage osé juste sous le nez de l'Empereur lui-même, avec Lando et Lobot en leur compagnie.

  • Note du staff SWU
     (57 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (80 % - 1 commentaire)
     (54 %)

    On reprend les rebelles là où on les avait laissés, avec toujours le même problème : leurs codes de communications ont été craqués par l’Empire suite à la bataille de Hoth, il leur en faut des nouveaux s'ils espèrent pouvoir réunir la flotte.

     

    Scénario : où est la passion ?

    Comme vous le voyez ci-dessus, l’idée est intéressante : trouver un moyen de communiquer, sans que l’Empire ne puisse le découvrir et réunir la flotte. Dans les faits, ça manque de panache.

    Et pourtant ça commence bien, ils décident de voler un vieux droide qui est le seul à posséder un très ancien langage dont ils veulent se servir comme nouveau code. Mais s’ensuivent des aventures pour rallonger cette histoire qui sont tout sauf passionnantes. Soule vient donc nous introduire un droide récalcitrant, un Lobot lobotomisé, un nouvel escadron (alors que les Rogue sont censés être dans le coin) qui ne sert qu’à tomber dans un piège inutile et la fin est couronnée par des scènes de flashbacks sans conclure réellement l’intrigue.

    Maintenant que je sais que derrière, le mega crossover Star Wars commence, on comprend très bien : toute cette histoire a été rallongée d’au moins un numéro (avec les flashbacks) pour que toutes les séries s’emboitent parfaitement. C’est d’autant plus évident que le dessinateur de la dernière issue « faite en urgence » est Rosanas qui revient.

    Au moins l’histoire avance : ils ont leur code et un nouvel élément qui pourrait mettre des bâtons dans les roues de l’Empire. A voir comment tout ça sera utilisé.

    27/50

     

    Dessins : la pâle copie

    Heureusement que Rosanas revient à la fin (pour rappel, il avait déjà dessiné le mini arc précédent) car pour le reste Bazaldua, qui a été prise pour assurer une continuité, n’est clairement pas à la hauteur.

    Grâce à la colorisation et aux corps des personnages, on aurait pu croire que c’était le même dessinateur, mais ses visages sont tous ratés. Les personnages, sans raison, se retrouvent avec des fronts gigantesques, ce qui leur donne un côté bouffi.

    Enfin, ses vaisseaux sont « flous » pour ne pas perdre de temps sur les détails, et ses décors moins chargés que ceux de son camarade.

    27/50



    + Les plus

    - plein de bonnes idées
    - une fin prometteuse

    - Les moins

    - Rien de bien passionnant dans l’exécution
    - Bazaldua

  • 22/10/2021
     (60 %)  •  Langue : VF
    Le code secret permettant aux différentes factions de la flotte Rebelle de communiquer entre elles a été percé à jour par l’Empire. L’Alliance n’a alors d’autre choix que d’en concevoir un autre, un que l’ennemi ne pourra traduire en utilisant une langue ancienne détenue par un seul droïde de protocole. Mais mettre la main sur le droïde ne sera pas chose aisée, et le convaincre d’aider l’Alliance plus difficile encore. Et une fois cela fait, il faudra encore transmettre le code à la flotte !

    Le crossover War of the Bounty Hunters se rapproche ! Cela se sent particulièrement avec une sous-intrigue impliquant Lando en contact régulier avec Bib Fortuna, le majordome de Jabba le Hutt... :sournois:

    Le point négatif, c’est évidemment le dernier épisode de cet arc, qui est clairement un épisode conçu pour faire en sorte que la série soit publiée un mois de plus en attendant que toutes les autres soient calées et que l’événement en lui-même ne commence. On rappelle le dessinateur du précédent story-arc et on en profite pour nous narrer, sous forme de flash-backs, la manière dont Kes Dameron et Shara Bey se sont rencontrés avant de revenir sur une petite aventure impliquant Han sur Hoth. :neutre:

    Laissons donc de côté ce numéro pour nous intéresser aux épisodes 9 à 11, le véritable cœur de l’arc !

    Et un problème de rythme se dégage assez nettement. Un épisode entier sur le vol du droïde, pourquoi pas, même si le sacrifice d’un pathfinder oscille entre humour lié aux actes et propos du personnage en question et drame quant à son sort, qui aura lieu hors-écran. Peut-être aurait-il fallu nous le présenter dans le premier arc pour mieux nous attrister ? Dans la foulée, le fait que le droïde soit récalcitrant est un bon ressort… mais tout cela est traité par-dessus la jambe. Et surtout, tout cela implique Lobot, ce qui est une excellente chose. Mais c’est au détriment de Leia qui, elle le dit elle-même, le sacrifierait sans sourciller pour la cause. :perplexe:

    Sauf que ça, ce n’est pas Leia. Comme Kes, d’ailleurs, qui menace ouvertement Lando qui cherche à sauver son ami. Si Lobot doit mourir, et bien qu’il meure, tant qu’il remplit sa mission. Et tant pis si Lobot n’est pas un véritable membre de la Rébellion… Et cette situation est balayée aussi vite qu’elle est introduite, le temps pour Charles Soule de créer l’Escadron Flambeau, un nom sympathique et qui claque, censé remplacer l’Escadron Rogue qu’on imagine disséminé entre les différentes factions de la flotte, même si une mention de cet état de fait aurait été appréciable pour qu’on évite d’imaginer Soule en train d’inventer son propre escadron simplement parce que lui aussi écrit pour La Haute République. :siffle:

    Bref, un gros problème de rythme, chacun des trois numéros se sentant à l’étroit dans seulement 20 pages, ce qui est d’autant plus frustrant que le douzième épisode de la série se la joue épilogue alors qu’il aurait pu permettre un meilleur développement des intrigues.

    Mais le principal problème de cet arc tient en un nom : Jan Bazaldua. Aux dessins, rien ne va : les silhouettes, les gros plans, les batailles spatiales : tout manque de dynamisme, tout manque de « vie », bref : ce n’est pas joli-joli. C’est fade. Les décors manquent de contenu. Et donc, déjà que le scénario semble aller trop vite, les dessins ne sont pas à la hauteur pour compenser cela.

    Opération Flambeau est pétri de bonnes idées, mais qui sont trop nombreuses pour être correctement développées en une soixantaine de pages, auxquelles l’éditeur en a rajouté vingt mais qui ne font rien avancer. Il fallait que les séries régulières soient calées, c’est désormais chose faite, mais ça c’est fait au forceps et avec des dessins qui ne sont clairement pas à la hauteur d’une série qui se veut le vaisseau-amiral de la licence. :non:

    Note : 60 %

    Ah… et où est Luke, dans tout ça ?