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Cible Vador
  • Titre original Target Vader #1 à 6
  • Genre Comic-Book
  • Univers Officiel
  • Année et période -1 (Empire)
  • Scénariste(s) Robbie Thompson
  • Dessins Marc Laming
  • Synopsis :

    Le chasseur !
    Dark Vador chasse un mystérieux syndicat criminel opérant en dehors des règles de l'Empire. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est qu'il est traqué par un groupe de chasseurs de primes les plus mortels de la galaxie, embauchés par le syndicat pour éliminer Vador une bonne fois pour toutes. Mené par l'officier Impérial déchu Beilert Valance, ce groupe hétéroclite d'assassins ne s'arrêtera devant rien pour tuer la plus grosse prime de leur vie.

  • Note du staff SWU
     (61 % - 2 commentaires)
  • Note des internautes
     (60 % - 2 commentaires)
     (51 %)

    Les prophéties ont le vie dure dans l’Univers de Star Wars, mais savez-vous que dans notre propre univers, sur notre propre monde, il en existe une toute aussi infaillible ?

    « Pour Vador, l’annonce d’un arrêt est aussi celui d’un commencement ».

    Et c’est ainsi qu’après Dark Vador est né Dark Vador - Seigneur Noir des Sith, puis Vador - Sombres Visions et enfin Target Vader. Un comics où un groupe de chasseur de primes mené par Beilert Valance veut faire la peau au seigneur noir des Sith, mais et si c’était plus compliqué que ça ?

     

    Scénario : tel Alexandre, ils coupèrent le nœud gordien

    On va pas se mentir, un comics où des chasseurs de primes se mettent en chasse de Vador, il n’y a pas vraiment de suspense donc même quand on les voit élaborer leur plan assez incroyable, et qu’ils le mettent à exécution, on n’est pas dupes. Pourtant leurs idées sont très bonnes et pourraient donner un certain espoir, mais une équipe composée à 80% d’inconnus qui chassent Vador ? Faut pas me prendre pour un con.

    Pourtant, on joue le jeu et l’issue de la grande bataille reste ma préférée de ce comics, cependant derrière il reste encore quarante pages. Que peuvent-elles encore bien raconter ?

    C’est là l’intérêt et finalement le point négatif de ce comics. Déjà il met en scène Valance, un personnage de l’Univers Étendu Légends redevenu canon dans le comics Han Solo - Cadet Impérial. Là on avait une vraie bonne idée car à la fois on va explorer les motivations et le passé compliqué de Valance mais aussi se poser des vraies questions sur sa survie… Enfin jusqu’à l’annonce d’un nouveau comics sur lui qui se passe après celui-ci, quel plan marketing daubé.
    Ensuite, derrière cette menace pour Vador se cache un certain nombre de complots et de réseaux d’espionnage bien mystérieux qui nous laissent présager du très bon pour les, je le rappelle, quarante dernières pages. Mais vous savez quoi ? On est dans un comics Vador donc les gentils étaient en fait les gentils, les méchants les méchants, il ne fallait pas chercher compliqué puisque de toute manière, comme Alexandre avec le nœud gordien, à la fin on tranche dans le vif et on n'en parle plus… Encore un coup raté.

    On a donc ici un comics qui commençait sur d’excellentes bases avec des idées intéressantes et de vraies questions sur la survie de Valance, jusqu’à ce le tout soit expédié de la manière la plus prédictible possible.

    On pourrait ravoir Charles Soule s’il vous plait ? Au moins avec lui on a de vraies surprises.

    27/50

    Dessins : hyper visuels

    J’estime que pour certains dessinateurs il y a une balance, un équilibre à trouver entre les dessins et la colorisation. Une bonne manière parfois d’y arriver c’est grâce à l’encrage.

    Si je dis ça, c’est parce qu’on a ici un dessinateur qui peut, sur ses personnages et vaisseaux (moins sur les décors heureusement), être très très précis. Or avec l’encrage et les ombres, on peut créer des zones noires, ce qui gomme une partie du dessin.

    La parade quand on ne joue pas sur l’encrage est de bien choisir la colorisation. Ici ce n’est pas le cas, la colorisation est éclatante et très claire, comme si que nos personnages étaient en plein soleil.

    Qu'à cela ne tienne, si c’est le cas on peut utiliser le même procédé que les ombres mais avec du blanc ou des couleurs très claires, à superposer par-dessus les traits. Encore une fois ce ne sera pas le cas. On se retrouve donc avec des visages éclatants mais souvent sur-dessinés.

    Mais ça c’est juste pour le premier numéro car Laming laisse la place à un dessinateur qui fonctionne à l’exact opposé, peu de détails mais toujours avec ces colorisations très claires qui en deviennent fades.

    Et pour les deux derniers numéros, c’est la bérézina : on a trois dessinateurs différents avec des styles pas forcément compatibles, accompagnés aussi de plusieurs coloristes. Ça n’a plus aucun sens et de toute façon le comics vient de passer en mode pif paf boum.

    24/50

    En conclusion, que ce soit en dessins ou au scénario, tout part de bonnes idées, des idées gâchées par la fin du comics et son/ses coloristes/dessinateurs.



    + Les plus

    - Des débuts prometteurs
    - L’histoire de Valance

    - Les moins

    - Valse des dessinateurs
    - Un plan marketing mal pensé
    - Une fin finalement trop classique

  • 27/11/2020
     (70 %)  •  Langue : VF
    Dark Vador est sur la piste de « la Main cachée », une organisation criminelle que l'Empire souhaite détruire. Ce qu'il ignore, en revanche, c'est que cette même organisation a monté une opération d'envergure dans le but d'éliminer le Seigneur Noir des Sith. Mené par le redoutable Beilert Valance, le commando ne trouvera pas le repos tant que Vador sera toujours en vie. Et dans l'ombre, une cellule rebelle veille, attendant patiemment son heure...

    Alors, soyons clairs : malgré son titre pour le moins racoleur, cette mini-série n'est pas dédiée à Dark Vador, qui n'est ici qu'un personnage secondaire. Non pas qu'il soit absent, non pas qu'il soit inutile, mais il n'est clairement pas le protagoniste de cette affaire, ce qui n'est pas un mal d'ailleurs. Ceci dit, penchons nous sur cette mini ! :wink:

    Et en fait, ça commence plutôt bien. Sur les quatre premiers numéros, on ne s'ennuie pas, le rythme est rapide sans être bâclé, les personnages sont correctement traités, les nouveaux-venus sont mystérieux et donnent envie de davantage les connaître, il y a de la surprise, il y a du retournement de situation, et on atteint une sorte de climax lors du quatrième numéro de la mini qui semble conclure pour de bon l'intrigue au fur et à mesure qu'on l'on progresse dans sa lecture ! C'est à la fois étonnant, enthousiasmant, d'autant plus que ce numéro est très réussi et parvient à mettre à la fois en valeur les assaillants du Sith tout en ne lui donnant aucune « excuse » pour que le combat dure longtemps. Au contraire, même ! On finit sur un cliff d'anthologie... :love:

    Et les deux derniers numéros baissent considérablement le niveau. Tout donne l'impression qu'à un moment donné, on a dit à Robbie Thompson « STOP ! On va lancer une série régulière sur Beilert Valance et ses compères chasseurs de primes dès que ta mini sera finie » et qu'il a fallu changer de plan en cours de route. Comment expliquer autrement que les deux derniers numéros semblent partir dans une autre direction, et que le rythme presque parfait du début se voit haché, accéléré, contraint ? Quelle frustration ! D'autant plus qu'on donne bien des excuses à Valance pour son attitude en quelques pages. C'est vraiment frustrant, à croire qu'on ne pouvait pas suivre une série avec un vrai salopard en vedette ? :grrr:

    Aux dessins, c'est le même schéma qui se reproduit. Jusqu'au quatrième numéro, c'est plutôt propre, assez dynamique, et là encore le quatrième numéro est une belle réussite. Et puis ça part en cacahuètes dans les deux dernières parties avec au moins trois dessinateurs qui se partagent donc une quarantaine de planches tandis que Marc Laming se fait plus discret. C'est vraiment agaçant à la longue cette incapacité à tenir les délais sur une poignée de numéros. C'est une mini-série de 6 numéros, pas une série régulière ! On devrait avoir un seul dessinateur et, allez, un deuxième qui se chargerait des nombreux flash-backs qui parsèment les six numéros, pourquoi pas, ça ferait une rupture d'ambiance légitime tout en soulageant le dessinateur principal, mais là non ! :non:

    Et donc au final, Cible Vador, ce sont quatre premiers numéros très réussis, peut-être pas excellents mais en tout cas qui remplissent parfaitement leur boulot jusqu'à la confrontation promise dès le titre... et deux autres numéros largement moins bons et au final décevant. L'ensemble se révèle mitigé. :neutre:

    Note : 70 %