Sur un des nombreux champs de bataille de la guerre des Clones, au bord d’un profond précipice, les Séparatistes semblent sur le point de remporter une écrasante victoire. Dernier rempart entre l’armée ennemie et l’escalier naturel menant à une citée en contrebas, une poignée de clones dans une tranchée protégée par un minuscule dôme déflecteur. Alors que le bouclier rend l’âme et que les clones n’ont plus le choix qu’entre une mort rapide ou la reddition, un ultime espoir survient. Un maigre espoir, une canonnière de la République solitaire. Mitraillé de toute part, l’appareil tombe en flammes vers le cœur de l’armée droïde mais une silhouette s’en élance avant le crash. Pour les quelques clones survivants, ce n’est rien d’autre qu’une tornade se dirigeant vers eux, emportant les droïdes ennemis par dizaines sur son passage, jusqu’à son arrivée devant leur tranchée où, après dissipation de la poussière, elle prend une forme plus tangible, celle du maître Jedi Plo Koon. Le temps de donner un ordre aux clones, celui de tendre un maigre pont vers l’un des gros blindés ennemis à l’aide d’un lance-filin, et le Jedi repart à l’assaut, sprintant sur le câble avant de s’élancer vers le sommet du gigantesque tank qu’il terrasse rapidement à l’aide son sabre laser. Sautant vers un autre tank, le Jedi échappe à la colossale explosion qui emporte de nombreux droïdes fantassins et répète sa manœuvre jusqu’à la destruction totale des blindés ennemis et de leur escorte. Puis, après une courte phrase aux clones, « une bataille, un Jedi », il plonge dans le gouffre.