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Racer Revenge
Racer Revenge
- Genre Course
- Année de sortie 2002
- Année et période -24 (Emergence de l'Empire)
- Plate-forme(s)
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Ce jeu est la suite de Star Wars : Episode I Racer. Il bénéficie (presque) de l'apport technologique des consoles nouvelles générations et présente un aspect plus "bourrin" que son prédécesseur. Aux commandes de votre pod, vous affronterez 18 pilotes sur 13 courses s’étalant sur 5 mondes de la galaxie.
- Test SWU
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Encyclopédie
- Galerie
Introduction
Une scène. Juste une scène. C’est ce qu’est cette mythique course de modules dans La Menace Fantôme. Puis, finalement, le marketing en a voulu autrement. Seulement voilà, tel une Mona Lisa pas prête de sourire au premier venu, l’esprit artistique de cette simple scène semble avoir eu conscience de ce qu’elle encourait en se faisant adapter. Alors, elle a possédé tous les développeurs de chez LucasArts, avec l’espoir de survivre de la meilleure de façon : d’abord dans leurs locaux, ensuite entre nos mains.
Le résultat fut Star Wars : Racer. Un jeu de course diaboliquement rapide qui, sans prévenir, frôle WipEout sur son propre terrain et lui fait un pied de nez. WipEout alors à Psygnosis, sombre dans l’oubli, attristé. Mais n’est-ce pas seulement de la chance que cette rapide prise de pouvoir dans le genre ? N’est-ce pas juste une sortie idéale, au bon endroit, au bon moment ? En tout les cas, le jeu parvient même à être préféré à La Menace Fantôme, le jeu tiré du film éponyme sorti au même moment. Racer est devenu en l’espace de quelques semaines une vraie référence en la matière. Il est cité, honoré et cela depuis sa sortie. Comment une licence a-t-elle pu accoucher d’un jeu qui sera encore expliqué a nos bambins dans quelques années ? Star Wars aurait-il enfin recouvert son bon esprit d’antan ? Cette question fut posée trop vite. Après Racer, ce fut Tatooine, le désert...
Plus tard sortit un petit radiateur de couleur noir au numéro de série bien étrange : PS2. Mais qu’est-ce donc que cette bizarrerie ? C’est censé être LA console de salon. Ah, d’accord. Montrez-nous ce qu’elle a dans le ventre alors ! Elle fit sensation, arrachant tout sur son passage. Puis vint un temps où Racer Revenge fut annoncé comme EXCLUSIF à cette console. Racer Revenge ? La suite de Racer, pardis !
Tout le monde hurlait sa joie, enfin un nouveau Racer ! Enfin un jeu qui va redorer le blason de la licence ! Merci LucasArts ! Mais tant de point d’exclamation ne peut que préparer une ironie bien léchée. En effet, ce jeu tant attendu eu du mal à sortir... Puis quand enfin il aboutit, la Gamecube et la Xbox avait envahi les magasins. Elles était mieux, plus performantes. Racer Revenge lui, était toujours exclusif à la Playstation 2. Là n’est pas le problème, ou plutôt si, mais contrairement à ce que les fans ont pensé pendant longtemps, ce n’est pas la faute de Sony.
Le jeu fut présenté comme LE plus rapide jeu de course... sur Playstation 2. Il fut LE jeu Star Wars avec des modules... sur Playstation 2. PS2, PS2, on n’entendit que ça jusqu'à la question fatidique : et les graphismes ?
Et là, c’est le drame... L’échec total... Le rejet du public. Bref, la déchéance. Mona Lisa fonda en larmes. L’esprit de Racer ne fut plus et tout redevint comme avant. Triste, sans passion.
Le résultat fut Star Wars : Racer. Un jeu de course diaboliquement rapide qui, sans prévenir, frôle WipEout sur son propre terrain et lui fait un pied de nez. WipEout alors à Psygnosis, sombre dans l’oubli, attristé. Mais n’est-ce pas seulement de la chance que cette rapide prise de pouvoir dans le genre ? N’est-ce pas juste une sortie idéale, au bon endroit, au bon moment ? En tout les cas, le jeu parvient même à être préféré à La Menace Fantôme, le jeu tiré du film éponyme sorti au même moment. Racer est devenu en l’espace de quelques semaines une vraie référence en la matière. Il est cité, honoré et cela depuis sa sortie. Comment une licence a-t-elle pu accoucher d’un jeu qui sera encore expliqué a nos bambins dans quelques années ? Star Wars aurait-il enfin recouvert son bon esprit d’antan ? Cette question fut posée trop vite. Après Racer, ce fut Tatooine, le désert...
Plus tard sortit un petit radiateur de couleur noir au numéro de série bien étrange : PS2. Mais qu’est-ce donc que cette bizarrerie ? C’est censé être LA console de salon. Ah, d’accord. Montrez-nous ce qu’elle a dans le ventre alors ! Elle fit sensation, arrachant tout sur son passage. Puis vint un temps où Racer Revenge fut annoncé comme EXCLUSIF à cette console. Racer Revenge ? La suite de Racer, pardis !
Tout le monde hurlait sa joie, enfin un nouveau Racer ! Enfin un jeu qui va redorer le blason de la licence ! Merci LucasArts ! Mais tant de point d’exclamation ne peut que préparer une ironie bien léchée. En effet, ce jeu tant attendu eu du mal à sortir... Puis quand enfin il aboutit, la Gamecube et la Xbox avait envahi les magasins. Elles était mieux, plus performantes. Racer Revenge lui, était toujours exclusif à la Playstation 2. Là n’est pas le problème, ou plutôt si, mais contrairement à ce que les fans ont pensé pendant longtemps, ce n’est pas la faute de Sony.
Le jeu fut présenté comme LE plus rapide jeu de course... sur Playstation 2. Il fut LE jeu Star Wars avec des modules... sur Playstation 2. PS2, PS2, on n’entendit que ça jusqu'à la question fatidique : et les graphismes ?
Et là, c’est le drame... L’échec total... Le rejet du public. Bref, la déchéance. Mona Lisa fonda en larmes. L’esprit de Racer ne fut plus et tout redevint comme avant. Triste, sans passion.
A bout de souffle ?
Racer Revenge vous propose de courir à travers une dizaine de mondes, comportant chacun quelques circuits. D'ores et déjà, on se rend compte que la durée de vie n’est pas géniale. Même si, finalement, elle cache bien son jeu. On débarque, dès le lancement du jeu, sur un menu principal sobre, trop pour être honnête. La vidéo d’introduction démarre et on se rend compte que le jeu n’a pas été localisé, il n'est qu'en Anglais : encore un !
On choisit le mode carrière, histoire de voir ce que le jeu a dans le ventre et, premier changement, Anakin et les autres ont bien grandi ! Le titre se situe un peu près au milieu des deux films de la Prélogie. Sebulba n’est pas mort et justement, il est à l’origine du titre du jeu puisque c’est lui qui veut prendre sa revanche sur Anakin. Vous avez là le scénario... Banal, mais finalement ce n’est qu’un jeu de course.
Tous les autres concurrents entre-aperçus dans La Menace Fantôme sont présents avec quelques nouveaux cependant, et quelques visages cachés. Parmis eux, Sebulba petit, Anakin petit, Dark vador et Darth Maul. Bref, un joli petit panel de personnages qui plus est aux modules de course très inventifs et agréables à regarder. Ils ont chacun un vrai design et une vraie personnalité. Seulement voilà, les personnages cachés sont horriblement durs à débloquer ! De quoi prolonger la durée de vie artificiellement. Car si vous pensiez passer des nuits blanches sur ce jeu, vous vous trompez. Pas plus d’une nuit, grand maximum !
Les courses ont un gameplay agréable. Un bouton pour réparer, l’autre pour booster. Et si on appuyait sur les deux en même temps ? Ho ! Tiens ! Un bug ! En effet, votre véhicule va user de coups de boost incessants sans jamais avoir besoin de se réparer. C’est du propre... Continuons toutefois notre partie, histoire de voir si finalement le Level Design est correct.
Enfin un bon point ! Le Level Design s’avère très riche, même si il souffre de barrières invisibles frustrantes en cours de partie. Un nouveau concept a été ajouté au jeu : les K.O. En effet, vous pourrez désormais faire exploser l’engin de vos concurrents afin de laisser de la place sur le panneau d’affichage final. Seulement voilà, ce n’est pas cette technique qui va vous faciliter les choses car il est strictement impossible de se consacrer à ce genre de friandises si l’on veut gagner la course. C’est l’un ou l’autre, pas les deux ! A moins, que votre module ne soit overboosté...
D’ailleurs, pour vous aider à franchir les limites de la vitesse, Watoo sera là pour vous aider. Celui-ci prend tellement d’argent au cours du jeu que l’on se demande encore comment il a bien pu faire faillite ! Enfin bon... Les paris... A chaque fin de course, vous gagnerez des Truguts que vous échangerez contre de la vitesse, du boost, de la résistance, etc. Rien de bien nouveau malheureusement. Il aurait été si amusant de pouvoir voir les pièces que l’on achète, de les poser, de faire du Tuning avec son module en quelques sorte... Mais là, rien, de l’arcade pure pour un concept avide de nouveauté.
Ce jeu est, vous l’aurez compris, résolument tourné vers l’arcade ! Mais là où Racer avait réussi à plaire à son public grâce à un ingénieux mélange Rapidité/Action/Gameplay/Technique, sa suite se ramasse et cherche les miettes. Pourquoi avoir juste copié alors qu’un ou deux ans de développement supplémentaires auraient pu en faire la nouvelle référence ?
On choisit le mode carrière, histoire de voir ce que le jeu a dans le ventre et, premier changement, Anakin et les autres ont bien grandi ! Le titre se situe un peu près au milieu des deux films de la Prélogie. Sebulba n’est pas mort et justement, il est à l’origine du titre du jeu puisque c’est lui qui veut prendre sa revanche sur Anakin. Vous avez là le scénario... Banal, mais finalement ce n’est qu’un jeu de course.
Tous les autres concurrents entre-aperçus dans La Menace Fantôme sont présents avec quelques nouveaux cependant, et quelques visages cachés. Parmis eux, Sebulba petit, Anakin petit, Dark vador et Darth Maul. Bref, un joli petit panel de personnages qui plus est aux modules de course très inventifs et agréables à regarder. Ils ont chacun un vrai design et une vraie personnalité. Seulement voilà, les personnages cachés sont horriblement durs à débloquer ! De quoi prolonger la durée de vie artificiellement. Car si vous pensiez passer des nuits blanches sur ce jeu, vous vous trompez. Pas plus d’une nuit, grand maximum !
Les courses ont un gameplay agréable. Un bouton pour réparer, l’autre pour booster. Et si on appuyait sur les deux en même temps ? Ho ! Tiens ! Un bug ! En effet, votre véhicule va user de coups de boost incessants sans jamais avoir besoin de se réparer. C’est du propre... Continuons toutefois notre partie, histoire de voir si finalement le Level Design est correct.
Enfin un bon point ! Le Level Design s’avère très riche, même si il souffre de barrières invisibles frustrantes en cours de partie. Un nouveau concept a été ajouté au jeu : les K.O. En effet, vous pourrez désormais faire exploser l’engin de vos concurrents afin de laisser de la place sur le panneau d’affichage final. Seulement voilà, ce n’est pas cette technique qui va vous faciliter les choses car il est strictement impossible de se consacrer à ce genre de friandises si l’on veut gagner la course. C’est l’un ou l’autre, pas les deux ! A moins, que votre module ne soit overboosté...
D’ailleurs, pour vous aider à franchir les limites de la vitesse, Watoo sera là pour vous aider. Celui-ci prend tellement d’argent au cours du jeu que l’on se demande encore comment il a bien pu faire faillite ! Enfin bon... Les paris... A chaque fin de course, vous gagnerez des Truguts que vous échangerez contre de la vitesse, du boost, de la résistance, etc. Rien de bien nouveau malheureusement. Il aurait été si amusant de pouvoir voir les pièces que l’on achète, de les poser, de faire du Tuning avec son module en quelques sorte... Mais là, rien, de l’arcade pure pour un concept avide de nouveauté.
Ce jeu est, vous l’aurez compris, résolument tourné vers l’arcade ! Mais là où Racer avait réussi à plaire à son public grâce à un ingénieux mélange Rapidité/Action/Gameplay/Technique, sa suite se ramasse et cherche les miettes. Pourquoi avoir juste copié alors qu’un ou deux ans de développement supplémentaires auraient pu en faire la nouvelle référence ?
Concluons...
Je pourrais vous parler des graphismes qui, mine de rien, ne sont pas gravissimes. Mais tout de même, du premier à ce second opus il y a facilement trois ans ! Comment peut-on ne pas profiter des dernières technologies pour essayer de s’en sortir tant bien que mal techniquement ? Et je ne parle pas des conversions qui auraient du logiquement aboutir sur une autre des consoles. Je parle bel et bien de l’exploitation du meilleur de ce que pouvait faire la PlayStation 2 à l’époque. Sur ce point là, il n’y a pas photo, j’en connais qui ne se sont pas foulés...
Niveau fun, Racer Revenge est amusant quelques temps. Le temps de finir le mode solo (4 heures) et de découvrir que débloquer les personnages cachés, c’est « trop chiant ». Mais il lui manque le petit plus, celui qui fait la différence... Bref, il manque un excellent jeu pour un concept qui le mérite amplement.
Niveau fun, Racer Revenge est amusant quelques temps. Le temps de finir le mode solo (4 heures) et de découvrir que débloquer les personnages cachés, c’est « trop chiant ». Mais il lui manque le petit plus, celui qui fait la différence... Bref, il manque un excellent jeu pour un concept qui le mérite amplement.
Racer Revenge | |
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Plate-forme : PlayStation 2 | |
Points positifs
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Points négatifs
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Note : | (68 %)