- Genre FPS
- Série Battlefront
- Année de sortie 2004
- Année et période -22 à +4 (Emergence de l'Empire)
- Plate-forme(s)
- Note du staff SWU
- Note des internautes
Star Wars : Battlefront, production LucasArts, et ultime avatar vidéoludique de THE licence de films, est une réalisation de Pandemic Studios. Ce développeur, auteur du très prestigieux Battlezone II en 2000, avait déjà réalisé pour LucasArts en 2002 le shoot Star Wars : the Clone Wars, sorti sur GameCube et PS2. Joli, mais trop bourrin et répétitif pour s'imposer parmi les meilleurs jeux SW et même parmi les innombrables shoots console qui rivalisent de nouveautés et de fun.
- Test SWU
- Avis du staff
- Avis des internautes
- Résumé
- Encyclopédie
- Galerie
Test de Jey
Principe
Développé par Pandemic Studios, Battlefront inaugure un nouveau genre dans l’univers Star Wars, en repompant de manière quasi complète le concept de BattleField 1942 : 2 équipes s’affrontent pour contrôler des points précis appelés ici « postes de commandements » et la partie se finit dès que l’une des équipes contrôlent tous les PDC ou qu’elle a exterminé l’adversaire (ce qui revient souvent au même…^_^). Au programme : La bataille de Naboo avec la fédération du commerce/les forces de Naboo, La guerre des clones avec la fédération séparatiste/la République Galactique et enfin la guerre civile galactique avec l’Empire et la Rébellion. S’ajoute à ce beau monde quelques factions « indépendantes » comme les hommes des sables sur Tatooine et les Ewoks sur Endor.
Il est également possible de jouer en mode conquête : Sur une carte de la galaxie en mode tour par tour, on choisit la planète à attaquer et le jeu se déroule comme dans les autres modes de jeu : s’il on gagne la bataille, on débloque la planète et un bonus est disponible. Au bout de 4 victoires consécutives, le joueur obtient une base secrète qui donne un avantage stratégique. Le but est bien sûr de contrôler toute la galaxie (gniark gniark ^_^).
Alors, Battlefront, c’est si moche que ça ?
Les graphismes du jeu ont beaucoup été décriés pendant sa phase de développement. A ceci sans doute plusieurs raisons : tout d’abord le fait que les screenshots proposés par LucasArts étaient basés sur la version PS2 du jeu, et la taille de ceux-ci : 640*480. A l’époque de nos PCs modernes, c’est tout bonnement ridicule et une fois le jeu lancé en 1280*1024 tous les détails à fond, on est soulagé en voyant des décors beaucoup plus détaillés qu’il n’y paraissait avant la sortie du jeu :
Bien sûr, il faut relativiser, le jeu n’est pas superbe, loin de là : rien à voir avec les dernières superproductions comme Doom 3 ou Far Cry (en même temps, il faut avoir la config qui suit, et ce n’est pas tout à fait le même genre de jeu), mais il faut bien avouer que le simple fait d’être sur un champ de bataille SW nous fait oublier ces quelques petits défauts : textures parfois moches, nombre de polygones assez limité, …
Malheureusement, les différentes planètes/maps sont assez inégales en termes de graphismes/textures : là où Géonosis et Kamino nous font sortir les yeux de nos orbites (quel spectacle !), d’autres comme Hoth sont à la limite de l’acceptable : On se croirait revenir plusieurs années en arrière. Sur celle-ci, c’est limite si Counter-Strike (le 1er du nom !) ne ferait pas pâlir Battlefront, un comble !
Le Gameplay
Vous pouvez choisir en début de partie et à chaque mort plusieurs classes de personnages, quelque soit votre camp choisi : fantassin, pilote, sniper, et unité d’élite. Vous vous rendrez vite compte qu’il n’y a pas une grande différence entre toutes ces unités, et qu’il vaut mieux souvent privilégier le fantassin de base. En effet, celui-ci peut sniper presque aussi bien qu’un vrai, piloter tout tranquillement des véhicules, bref c’est un peu l’unité « touch’à tout » bien pratique dans une bagarre. Bref, de ce coté, on ne peut pas dire que BF fait dans l’originalité ni dans la complémentarité des unités. Toutefois, le gros point fort de ce type de jeu est de nous lancer à corps perdu dans des batailles avec des dizaines de fantassins prêts à mourir pour la cause : les niveaux sont tout bonnement bourrés d’unités, le joueur est alors vraiment immergé dans les films. On peut également utiliser de nombreux véhicules, allant du Tauntaun au X-Wing en passant par l’AT-AT. L’utilisation des véhicules est d’ailleurs primordiale, surtout dans les grosses maps, car ceux-ci sont vraiment très (trop ?) puissants, surtout qu’il est parfaitement possible de voler ceux des ptits gars en face : Effet garanti ^^ (par contre niveau cohérence et réalisme, hmmm… :D). Malheureusement, les petits véhicules (speeders, speeder-bike) sont très peu maniables et vous enverront souvent crasher dans le décor.
L’histoire est en marche...
Le mode historique nous fait vivre les événements majeurs de la Prélogie et de la Trilogie par ordre chronologique. Chose plutôt étonnante, selon les batailles on se retrouve d’un coté ou de l’autre des protagonistes ! Droïde de la Fédération du Commerce sur Naboo, on passe ensuite à Clonetrooper sur Géonosis : Ce choix peut paraître étonnant de la part des développeurs mais se révèle en fin de compte très judicieux puisque cela permet d’atténuer la monotonie qui pourrait rapidement s’installer en nous faisant découvrir des unités différentes. Car en dehors des cinématiques précédant les batailles, le principe reste toujours le même : exterminer l’adversaire et contrôler ses bases. Dommage que d’autres « missions » n’aient pas été intégrées comme par exemple escorter le reine Amidala en dehors de Naboo (un peu comme les VIP dans CounterStrike).
Petit bonus plutôt intéressant et amusant, la présence de « héros » lors de certaines batailles : Le comte Dooku sur Kashyyyk, Mace Windu sur Géonosis, Darth Vader sur Tatooine (d’ailleurs particulièrement raté !) et Luke Skywalker sur Hoth et Endor, tels sont les personnages bien connus de l’univers Star Wars que vous rencontrerez au cours de vos pérégrinations dans une galaxie lointaine, très lointaine. En pratique, il s’agit de persos contrôlés par l’ordinateur et tout bonnement invulnérables… Plus qu’utile dans une bataille rangée !
Le multijoueur en question
Battlefront est un jeu surtout basé sur le multi joueur, le solo n’étant qu’un léger entraînement face aux hordes de fans qui vous attendent sur le net. Un conseil : finissez le jeu solo avant de vous attaquer au multi, car sinon vous risqueriez de voir votre égo baisser rapidement (expérience vécue inside ^^). En effet, si le jeu semble assez facile en solo, il en est tout autrement sur le réseau des réseaux.
Tout comme en solo, les parties sont funs MAIS incroyablement bourrines : A moins de trouver un serveur où les joueurs feront preuve de cohésion et d’un minimum de tactique (est-ce possible dans ce jeu d’ailleurs ?), vous devrez malheureusement vous en remettre à vous et vous seul si vous voulez survivre dans ce monde hostile. Pour l’instant, les parties ressemblent plus à du deathmatch à la Unreal qu’à une vraie bataille. Espérons que les Swoo sauront insuffler un peu de tactique dans tout ça ^_^
Coté interface, c’est la cata’ : celle-ci est basée sur le moteur de GameSpy, incluse au jeu ou utilisable directement depuis l’interface de GS. Malheureusement, aucune recherche par serveur ou joueur n’est possible via l’interface du jeu, un comble ! Autre point noir : la liste des serveurs, quand elle se rafraîchît, désélectionne les serveurs sur lequel le joueur se renseigne et cela est très irritant ! Autant dire que je vous conseille plus que fortement de passer par l’interface de GameSpy plutôt que celle de Battlefront, si vous souhaitez rencontrez des Swoo sans perdre tous vos cheveux ^^
Conclusion
Battlefront est t’il un bon jeu ? Pour les fans : oui, sans doute, de par son coté fun bien qu’il manque clairement de finition et de profondeur. Ceci est sans aucun doute dû à sa sortie en quasi-bundle avec le coffret DVD de la trilogie classique. Pour les autres, non ^_^ Dommage, car un tel jeu avec un peu plus de travail aurait pu être un vrai hit… Espérons que les prochains patchs corrigeront les problèmes d’interface avec les serveurs du mode multi et équilibrera de meilleure façon les classes de personnages, car sinon BF risque de n’avoir d’intérêt que pour les fans que nous sommes…
Jey
Test de Skywilly
Situation d’echec
Parce que tout ce qui fonctionne est copié un jour, Battlefield 1942 ne déroge pas à la règle. Après s’être copié lui-meme via Battlefield : Vietnam, le simulateur de combat massivement multijoueur fait rage et tous les éditeurs veulent le leur. C’est le cas de LucasArts qui, finalement part sur une bonne idée et se dit qu’un grand jeu de guerre avec les unités de l’univers Star Wars ça ne peut être qu’excellent !
Dire que nous avons attendu Battlefront depuis qu’il a été dévoilé à l’E3 (le plus grand salon du jeu-vidéo au monde, se déroulant à Los Angeles tous les ans) est un euphémisme. Nous avons hurlé de bonheur lorsqu’il a été annoncé, nous étions tout excité lorsque nous partions l’acheter chez notre revendeur préféré, tout cela pour quoi ? Pour s’essayer à ce pétard mouillé ? Oui, le terme est lancé. Le simulateur de combat presque réel n’est pas aussi bon qu’espéré. Tout d’abord a cause d’une radicalisation du gameplay consoles, prouvée par la vue a la première personne optionnelle, laissant sa place de choix a une vue beaucoup plus fiable, manette en main : la vue console par excellence, la vue a la troisième personne, de dos.
Une erreur grossière (uniquement sur PC, bien entendu) qui donne l’impression a tout ordi-maniaque d’être la dernière roue du carrosse et de ne servir que de client optionnel. On se croirait revenu à l’époque des Tomb Raider, lorsque la version PC proposait de cliquer sur une image de carte mémoire Playstation pour pouvoir sauvegarder sa partie. Une frustration quasiment oubliée qui aurait tendance à revenir en force ces derniers temps.
Alors tout de suite, les consoleux vont me dire qu’eux n’ont pas ce problème. Oui. Mais chacun son fardeau ! Sur PC, le gameplay est très mal ajusté. Sur Console, les graphismes sont trompeurs. Alors que sur un bon PC le jeu est une copie technique parfaite d’un Battlefield 1942, sur console les développeurs ont arrosé allégrement le jeu d’effets de Blur (sorte de flou dynamique qui lisse tout ce qui se passe a l’écran). Seul problème : lorsque vous vous approchez de très près d’une texture quelconque vous vous apercevez bien plus de sa laideur intemporelle. Au revoir Battlefield et bonjour Half-Life !
Certes, c’est un peu abusé (quoi que…) mais il n’empêche que le jeu a de très mauvais graphismes. Décors pixellisés, flous et très mal incrustés, modèles de joueurs approximatif aux polygones timides et peu variés et a l’animation qui laisse à désirer, textures déplorables, modélisation des environnements honteusement cubique… C’est un florilège de mauvaises choses qui s’abattent sur notre hit tant attendu. Mince, alors !
Cet échec est d’autant plus difficile à admettre que du coté de la présentation en général, c’est excellent ! Menus holographiques, interface stylée, écrans de chargements dynamiques et sympathiques… Ce qui vous attend de ce coté là est des plus appétissant. Le reste de la découverte n’en est que plus décevante via cette magnifique poudre aux yeux censée vous aveugler.
Le contenu
Au menu, moins d’une vingtaine de cartes ridiculement petites. Impossible d’avoir un sentiment de liberté dans ce jeu tellement dirigiste que le moindre mouvement trop statique effectué avec son vaisseau vous fait sortir de la zone de jeu. Les champs de batailles immenses vus dans les films sont adaptés de façon complètement honteuse et on y perd donc en vivacité, en action mais surtout en immersion ! C’est pourtant ce qui nous est promis sur la boite : « revivez les grandes batailles de l’univers Star Wars ». Zut, alors !
Mais il y a aussi au programme des incohérences. Comme par exemple lors de la bataille entre les Gungans et la Fédération du Commerce. Le bouclier qui entoure les gungans ne s’agrandit pas lorsque les potes à Jar Jar prennent un point de contrôle. On se retrouve donc avec pleins de Gungans un peu partout, sans logique avec les films. Certes, on ne peut pas totalement coller à la bataille vue au cinéma mais ce n’est une raison pour lui faire perdre toute sa classe ! Une extension du bouclier à chaque zone capturée aurait été du plus bel effet et, au niveau du gameplay, bien plus logique et équilibré.
Histoire de contraster tout ce qui a été dit jusque maintenant, parlons des phases en vaisseaux. Rares, très peu nombreuses dans les niveaux disponibles et très limitée par la petitesse des cartes, elles n’en sont pas moins fabuleuse graphiquement ! Une fois que l’on joue dans les airs, le magnifique ciel, les explosions, les effets de lumières et même les textures et la modélisation de notre appareil font mouche ! On prend un réel plaisir a piloter nos bolides. Malheureusement, on déchante rapidement puisque en plus des défauts énumérés précédemment, les combats sont beaucoup trop chaotiques et aucune stratégie n’est applicable.
C’est d’ailleurs un défaut récurrent de Battlefront. Alors que ces maîtres dans le genre font preuve de possibilités tactique et d’établissement de stratégies, Battlefront se contente de faire dans l’action/arcade, tout simplement. C’est uniquement cela qui fait de Battlefront un échec. C’est le seul défaut qui soit indéfendable autant en campagnes solo qu’en phases multijoueur. L’impression de jouer à un mod raté de Unreal Tournament 2004 dans l’univers de Star Wars se ressent énormément et c’est bien dommage…
Tout est à jeter ? C’est une daube intégrale ?
Bien sur que non ! Cette critique est acerbe car passionnée. Méchante car voulue comme percutante. Mais le jeu n’est pas une daube, n’est pas mauvais, n’est pas à oublier. C’est un jeu raté au niveau technologique, mais très intéressant pour tout fan de l’univers Star Wars qui ne soit pas forcement un maître de la combinaison souris+clavier afin de se faire quelques sympathiques parties rapides et simplifiées sur Internet. Le genre de jeu dont l’icône traîne sur votre bureau pour que vous puissiez, entre deux rendez-vous, vous faire une petite virée sur Géonosis.
C’est un jeu sympathique malheureusement possédé par des prétentions manipulatrices qui le rend comateux. Sauf sur Consoles, où il s’épanouit grâce a un gameplay plus adapté et a un support prioritaire. Seul problème : tout le monde n’a pas la possibilité de joueur sur le net avec le Online de la PS2 ou le Xbox-Live. A croire que ce jeu est maudit !
Skywilly
Battlefront | |
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Plate-forme : PC | |
Points positifs
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Points négatifs
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Note : | (63 %)