Uttini a écrit:OK, je comprends ces choix artistiques. De toutes manières, il faut en faire, pas le choix.
Pas le choix : Il faut choisir. L'histoire de ma vie
Jedi.Niluje a écrit:J'adore comment le "corridor" sous le titre fait penser à un croiseur impérial !
Quelqu'un l'a remarqué ! Oui, j'y ai pensé aussi. Et c'est dans le thème, vu la période. Je pense qu'on peut l'appeler une "faille" ou une "tranchée", mais techniquement parlant c'est une avenue. Juste une avenue en 3 dimensions, puisqu'à Coruscant il n'y a
pas besoin de route.
Den a écrit:J’avoue que le rendu de la couverture « définitive » est vraiment très réussi.
Merci ! Mais tu fais bien de mettre des guillemets
Den a écrit:Et je vais d’ailleurs te piquer la troisième image pour me faire un fond d’écran pour ma tablette !^^
Servez-vous, c'est gratuit
Den a écrit:La police du titre me semble un peu étrange.
Ah, enfin quelqu'un qui le dit ! J'attendais cette remarque
Eh bien ma foi, tu as raison de le dire. Tu mets peut-être même le doigt sur quelque chose d'important.
J'avoue que pour le style du logo, je suis vraiment parti en freestyle. J'ai pris des risques pour sortir de l'ordinaire, proposer quelque chose de spécial. J'ai puisé mon inspiration dans différents genres, qui peuvent évoquer plusieurs choses en même temps :
- Il y a d'abord un côté brutal, très "militaro-industriel", pour rappeler le côté froid, artificiel et impitoyable des bas-fonds, en particulier sous la dictature militaire impériale : Un côté "dystopie" qui n'est pas étranger au cyberpunk, surtout sur une planète comme Coruscant.
- Il y a évidemment un côté SF/futuriste pour évoquer l'avancement technologique complètement dingue que représente Coruscant (qu'on retrouve avec des formes plus audacieuses, mais aussi avec l'aspect "écran" ou "hologramme" à l'intérieur des lettres)
- Il y a aussi un côté "hard rock" avec les pointes tranchantes façon Metallica, pour évoquer le côté agressif et dangereux des bas-fonds mais aussi l'extrémisme des personnages (un thème qui revient pas mal dans l'histoire : la haine est le moteur de la guerre, il y en a dans tous les camps).
- Les lettres sont déformées et irrégulières pour donner un aspect tordu, cassé ou rapiécé façon post-Apocalypse ou survival horror, mais aussi un côté "punk" et "graffiti" (notamment avec les lettres qui terminent en flèches), pour évoquer la rue et les parias/marginaux qui refusent de se conformer. On retrouve le côté agressif/transgressif du hard rock, mais en moins codifié, donc plus anarchique. On peut observer que l'absence de règles ou de but peut ramener l'Homme à l'état sauvage, même dans un environnement moderne et civilisé.
- Enfin, le choix des couleurs est sensé évoquer le mal, le mystère, le paranormal.
(Je précise que je ne suis pas nécessairement favorable à tous les éléments que je viens de citer, mais qu'ils font partie d'un ensemble de thèmes méconnus ou incompris du grand public, et que je trouvais intéressants à creuser puisqu'ils ont autant d'influence sur le monde et l'inconscient collectif ("Underside" signifie littéralement la "face cachée", ici le monde underground, transposé dans l'univers Star Wars. Le mot "UNDERSIDERS" est une invention de ma part, mais il désigne implicitement les marginaux, les méprisés et les incompris de la société. "Underside" peut aussi désigner ce qui est secret, ce qui n'est pas conscient ou visible... Tout ce qui est du domaine de l'esprit, et non de la matière))
Je ne suis peut-être pas le premier à combiner des genres aussi différents (George Lucas l'a bien fait en créant Star Wars), mais je suis peut-être le premier à le faire de cette façon, et c'est un peu le but de la manœuvre : Réunir des éléments disparates au premiers abord, mais qui ont des points communs assez universels et intemporels quand on y regarde de plus près.
Dans l'ensemble, je voulais surtout évoquer quelque chose d'infernal, d'anormal, de terrifiant (comme quelque chose qui ne devrait pas exister, une vérité qui dérange), donc le côté "étrange" vient peut-être de là. L'horreur n'est pas sensée évoquer quelque chose d'agréable, mais plutôt sortir le lecteur de sa zone de confort, le questionner sur ce qu'il est en train de voir. La police du titre est clairement orientée "côté obscur" (la forme du "S" fait penser à un serpent, et les flèches à des queues de diables), puisque la méchanceté des uns et des autres a créé ce mal perpétuel qui dévore Coruscant de l'intérieur (qui est finalement un peu une allégorie du monde réel, un monde rempli de violence où peu de gens sont capables de faire la paix ou de pardonner).
Maintenant, je peux comprendre que ce style ne plaise pas/ne parle pas à tout le monde. Je voulais vraiment prendre le contre-pied de Disney, qui a tendance à tout lisser et à mettre la poussière sous le tapis, en mode "le bien et le mal sont subjectifs", "le côté obscur peut être justifié", ou je ne sais quoi encore. Au bout d'un moment, on devrait arrêter de se mentir, et revenir aux sources de
ce que George Lucas a voulu dire avec Star Wars, qui est aussi une critique sociale : Quelle que soit notre appartenance culturelle, politique ou sociale, il y a du bien et du mal en chacun de nous, et nier l'existence ou la gravité de ce mal ne fait que le renforcer. De plus, j'ai préféré choisir un style qui se démarque (et qui marque les esprits, qui interpelle) qu'un style oubliable qui plairait au plus grand nombre.
Ceci dit, il n'est pas impossible que je change d'avis à l'avenir et refasse le logo dans une police moins "bizarre", qui agresse moins les yeux. Mais je dois y réfléchir
Den a écrit:J’ajouterai une chose qui me saute aux yeux maintenant que je regarde à nouveau la couverture. Elle fait très Star Wars mais avec ce petit truc en plus qu’on les grandes affiches.
Wow, vraiment ? C'est sûrement le meilleur compliment que j'aurais pu recevoir pour cette couverture.
Si ce que tu dis est vrai, c'est que j'ai dû atteindre mon objectif. J'ai vraiment placé la barre très haut ce coup-ci, et je ne visais pas moins que l'excellence. Toutes ces nuits blanches n'auront pas servi à rien
Den a écrit:P.S.: tiens au fait, te reverra-t-on dans la section Fan-fictions pour une nouvelle histoire dans l'univers de "Capitale Fatale"? La dernière fois que nous avions parlé, tu m'avais dit avoir quelques idées, il me semble?
Oui, j'ai quelques débuts d'idées... Les origines de l'Oracle, les débuts du jeune Boba Fett comme chasseur de primes dans le Niveau 1313, ou encore une histoire de Rébellion avec Iggvar et Kiro et son passé impérial qui la rattrape... Mais ce ne sont que des idées, je ne sais pas encore si elles aboutiront (si ça se trouve, aucune d'entre elles). En tout cas, n'hésite pas à me dire laquelle de ces idées te tente le plus
(c'est d'ailleurs valable pour tout le monde ici, si vous lisez des fan-fictions, n'hésitez pas à m'en parler)
Pour l'instant, je préfère me concentrer à fond sur la BD pour ne pas me distraire (sachant qu'elle a pris pas mal de retard) et aboutir au meilleur webcomic possible (ce qui demande tout le temps et la patience disponibles !) De plus, j'ai fait une pause sur l'écriture de Fan-fics pour me lancer dans du non-Star Wars (à savoir une histoire totalement originale que j'avais en tête depuis longtemps), puisque j'envisage une carrière d'auteur. La Fan-fic était surtout un moyen de faire mes preuves, mais je ne pourrai jamais en faire un métier sachant que Star Wars est sous copyright (et jusqu'à preuve du contraire, Lucasfilm n'engage pas les petits auteurs français qui n'ont vendu aucun livre)
Cela dit, il n'est pas exclu que je revienne dans plusieurs années avec une ou deux nouvelles Fan-fictions. D'ici là, je t'invite à terminer ta lecture de
Capitale Fatale, et à enchaîner/alterner avec
Ribajo : Destin d'un Pirate que je me suis éclaté à écrire. N'en demande pas plus avant d'avoir tout lu
Sol a écrit:Très sympa cette couverture ! Beau travail, bien joué !
Merci !
Sol a écrit:La composition est top. L'image est à la fois très détaillée - l’œil peut s'y balader - et en même temps tout à fait lisible et impactante du premier coup via les différents blocs qui la structure : le visage, l'horizon, le ciel, la ville,...
En effet, c'était là tout le défi : Que l'image soit aussi lisible et impactante de près que de loin. De loin, ce sont les contrastes qui font ressortir l'image. Mais de près, ce sont les nuances qui donnent de la profondeur. Trouver le juste milieu peut être long et difficile, mais le résultat en vaut la peine
Sol a écrit:Le titre calé ici je trouve ça bien perso.
Au centre de l'image par exemple il bouchait l'horizon et la profondeur, ce qui était dommage visuellement.
On est d'accord
Sol a écrit:Pour ma part, j'aurais même placé les noms des quatre auteurs au-dessus du titre, dans l'espace gris des immeubles, plutôt que tout là-haut dans le bord supérieur de l'image, où ils sont un peu écrasés et moins visibles. Peut-être même en utilisant un simple lettrage fin, en blanc, sans effets. Pour qu'ils ressortent tout en se fondant dans l'image.
Sage observation ! Effectivement, les noms sont vraiment le point faible de cette couverture... J'ai essayé de mettre les noms sous le titre, mais ça cachait toute une partie du décor. Au-dessus du titre, même problème. Et oui, tout écrasé en haut c'est pas top. Mais c'est le mieux que j'ai trouvé
J'ai essayé de faire comme tu m'as dit, avec des lettres fines, mais le rendu était affreux (je n'ai pas dû choisir la bonne police). Finalement, j'ai choisi une meilleure police, j'ai réduit la largeur, ajouté un peu d'ombrage et de transparence. Voilà le résultat :