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MessagePosté: Mar 07 Fév 2006 - 22:59
par Lowie
Eradication figurant seule en page 9 lue. Dolarn s'amuse dans une scène gratuite à tuer un wookiee. Ton Amiral Agen a tout d'un officier nazi se livrant à des expériences interdites. De la froideur se dégage de ce récit minimaliste sur le changement de bord d'officiers de la République lors de la mise en pratique de l'Ordre66. Simple et efficace : une petite nouvelle qui fait honneur à l'Empire naissant :wink: :) :wink: , à lire sans hésitation aucune malgré une scène malsaine pour moi hein :( :cry: :( ,

Lowie.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 0:26
par Dolarn Sarkan
Lowie a écrit:Ton Amiral Agen


Techniquement, il s'appelle Kahn-Hagen, Zeidan de son prénom :) Et ptet qu'il va falloir s'y faire, je projette de développer une ptite FF autour de ce personnage...je me tâte.... :roll:


Quoi qu'il en soit, merci de ta critique Lowie et désolé pour la scène du wookie. Je verrais ptet à donner une place plus enviable à ton peuple dans un prochain texte pr le recueil :wink:

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 9:57
par Lowie
Je pense que c'est une bonne idée à creuser :cet Amiral tout sauf affable officier médical entre autre a une personnalité dure et sans concessions qui retient l'attention :wink: .

Lowie.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 14:28
par Lowie
Dark-Solaris a écrit: j'ai trouvé le temps d'écrire mon episode 1 des wookies que je post si après.
J'espère il n' a pas d'incoherence... bonne lecture !


La Trilogie des Wookies

Episode 1

La Première Bataille de Kashyyyk



J'ai lu ce 1er volet qui restitue plutôt bien la bataille de Kashyyyk un brin confuse sous les assauts répétés de masses de droïdes, tanks et gunfights séparatistes, avec la mort tragique d'une Jedi appréciée qui pouvait s'en sortir d'un cheveu - manquait plus que Quinlan :wink: -, des wookiees Jedi qui reprennent une micro scène de la bataille transcrite originalement dans ROTS 8) . C'est d'autant plus palpitant que les wookiees, le coeur brave :lol: :D :) , ne se battent pas à armes égales épaulés heureusement par des véhicules blindés républicains pour tenir tête à l'armée motorisée/robotisée séparatiste qui déferle en continu sur la plage de Kachirho.

Lowie.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 15:09
par Lowie
WOOKIES II : « Gloire sans honneur, et valeur sans victoire »


kamocato007 a écrit:Voilà voilà la deuxième partie de la trilogie "Wookie" est fin prête.


Très bonne suprise que cette deuxième partie plus inédite que la première cette dernière redonnant ses lettre de noblesse à la Bataille de Kashyyyk tout juste ébauchée dans le film ROTS :) :wink: :) .

Ce deuxième volet se centre pas mal sur le duo de Jedi Wookie Rocka et Drewie menant avec d'autres wookies un baroud d'honneur contre les clones retournés contre eux à cause de l'Ordre66. Kamo nous livre là une résistance perdue d'avance qui ne manque pas de panache tant les wookies sont des guerriers courageux. Le plus du récit c'est la mini conversation télépathique de Yoda et d'un très vieil ami Whill qui explique comment Yoda poussé à réagir malgré l'horreur sans nom de la fin de l'Ordre Jedi :cry: :cry: :cry: a échappé de peu à la mort que lui destinaient Gree commandant clone et un autre soldat 8) 8) 8) ... Un passage bijou :wink: :) :wink: ami Kamo.

Chewbacca court vite ainsi que son ami Tarfful pour conduire Yoda à sa capsule l'aidant à quitter Kashyyyk et rejoindre Coruscant :D ...

Et que de belles atmosphères Kamo enveloppe Kashyyyk la Belle. Phrase terrible la rébellion wookiee désespérée annonce l'aube du crépuscule de leur civilisation :( :cry: :( :cry: .

Une tonalité grave entoure ce récit héroïque qui signe d'un grand K le retour de mon ami Kamo après la peinture vibrante de la bataille de Kashyyyk du camarade Solaris.

A mon tour Kamo mais je demanderais à mon coeur de me désarmer auprès de Carolka :ange: :ange: :) :) ... ... ...

Lowie.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 18:11
par kamocato007
Merci bien mon cher pour cet avis enthousiaste qui m'a bien fait plaisir :oops: et j'attends de voir tes talents d'écrivain à l'oeuvre :sournois: le week-end prochain peut-être :? Merci encore et j'ai hâte de voir la trilogie complète, en espérant avoir rendu dans ma partie justice à ton peuple Lowie :P

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 20:05
par Lowie
Plus que justice, parfaitement honneur tout comme Solaris : deux volets qui valent le détour sincèrement en attente du mien qui je crains ne fera pas monter autant aux rideaux n'étant pas un écrivain à la base mais un wookiee :lol: .

Lowie.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 20:43
par lionel001
Ce soir, lecture de Un ordre comme un autre, de Gidro.
On retrouve dans cette fic un personnage des films, Bacara. Mais alors qu'en lisant le début de la fic, je m'attendais à voir Ki-Adi-Mundi en action, cette fois c'est son commandant clone qui est mis en avant. L'origine de la bataille est expliquée par les cristaux des sabre-laser Jedi, bel exemple de cohérence avec le DA.
J'ai également bien aimé le dernier paragarphe, après la mort du Jedi, où on voit les clones reprendre le combat contre les Séparatistes. On ne l'a pas souvent vu, et c'est bien sympa !

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 21:02
par Dark-Solaris
Merci Lowie pour ta critique. Je suis sûr que j'ne ferais une semblable pleines d'éloge pour ton episode 3 qui arrivera, j'en uis sur, le weekend prochain.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 21:35
par Dark Maul877
Je viens de lire la FF de Dolarn: "ERADICATION"

Elle est vraiment très intéressante, elle nous aprends un peu plus sur les fonctionnements de la hierarchie avant l'Empire. On voit que les équipages ne sont pas que des clones, ce qui prouve et justifie la fin de ROTS.
Un petit clin d'oeil à Needa qui est très sympathique.

Le style est bon, rapide, efficace, pas le temps de s'ennuyer. Bref, j'ai pas trop vu de fautes (ortographe ou tournure de phrase).
Seul défaut, j'aurai aimé qu'elle soit plus longue pour un peu plus dévellopé le personnage sans pour autant raconté sa vie en entier. On sait peu sur lui et sur son caractère, les quelques lignes ne nous donne pas une idée assez global de lui.

A part ce petit inconvénient, la nouvelle est très bonne et je la conseille car elle est rapide à lire et très intéressante :)

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 22:01
par Darth_Vader_2.0
Pensées Obscures


Un génie.
Je le suis.
Je l'ai toujours été.
Vous ne m'aviez pas cru quand vous pouviez changer les choses. Vous n'avez pas voulu de moi, lorsque j'avais encore besoin de vous, besoin de contact humain, besoin d'aimer et d'être aimé.
Vous m'avez cru fou.
C'est fort fâcheux pour vous.

Je suis en chacun de vous, près de chacun de vous, à tout moment, à tout jamais. Car je ne suis pas qu'un homme. Je suis tout un symbole, une légende, une pensée, une idée. Car les hommes meurent, et que je vie éternellement.

Je pense, je réfléchis à mes heures perdues.

Et j'admire, tout ce plan sublime qui s'est construit goutte après goutte, pierre après pierre de longues années durant.
Je m'admire moi, d'avoir su l'entretenir, d'avoir su le protéger, d'avoir su l'adapter quand la situation l'exigeait.

Car la vengeance pour moi, c'est tout un art.
Tout ce temps qui s'écoula, toute cette patience qu'il m'a fallu. Et dans quelques secondes, l'espoir, le travail de toute une vie. Enfin. Réalisé.
Enfin débarrassé de ces Jedi. Enfin moi triomphant. Enfin...
La galaxie : Mienne !
Vous tous : à moi !!
Moi ! Tout puissant !
Moi !!

Je suis désolé, mes pensées vagabondent, j'ai du mal à les contenir.
Car dans quelques secondes tout ce qui fut sera balayé à jamais.
Par moi.
Si facilement.
Si rapidement.

Si vous saviez ce que je ressens. Si vous connaissiez toutes ces émotions qui emplissent mon être, qui ravivent mon âme entière.
La haine est si jouissive lorsque l'on sait la maîtriser, la contrôler, l'utiliser.
Lorsque l'on sait la déguster à sa juste saveur.
La haine est mon marteau et ma potion vitale.
Elle me donne la force de détruire ce qui est...
Elle me donne la résistance aux épreuves qui m'attendent.
Si douce.
Mon alliée.
De toujours.

Car tout homme quel qu'il soit a besoin d'aimer ou de haïr. Sa vie n'a pas de sens sinon.
Vous m'avez refusé l'amour. J'ai choisi la chemin de la haine.
C'est vous qui m'avez créés. C'est vous qui m'avez nourri.
C'est vous qui en subirez les conséquences.

Mais vous êtes là. Encore ? Lisez ces lignes ? Fort bien.
Car à ce moment fatidique, j'ai besoin de me confier. J'ai besoin de soulager cette envie tellement forte d'expliquer à tout le monde, à qui conque le comment et le pourquoi. J'ai besoin qu'ils comprennent. Que vous compreniez. Seulement là vous serez en mesure de me juger, de m'admirer.

On ne m'as jamais compris. Au départ cela me gênait. Puis cela me frustrait. Puis cela commença à m'amuser. Ils disaient que j'étais fou, que j'étais inconscient ou dangereux. Minables verres de terre. Ils n'avaient pas conscience du pouvoir que j'aurais un jour.
Ils n'avaient pas conscience de mon intelligence. Ils n'avaient pas conscience de l'arme terrible qu'est l'intelligence pour un esprit consumé par la haine.

Certains me prenaient pour un monstre, un homme hideux par ses pensées, par ses souvenirs et ses désirs. Mais je ne l'étais pas. Les monstres sont inoffensifs. Les monstres se font repérer à des kilomètres, les monstres n'accèdent jamais aux prémices du pouvoir.
Je n'étais pas un monstre. J'étais bien pire que cela. J'étais un homme. Et cela m'a permis de réaliser ce qu'aucun dégénéré n'aurai pu voir dans ses rêves les plus fous.
J'étais capable d'enfouir mes sombres désires, mes pensées obscures au fond de mon être, j'étais capable d'afficher le sourire radieux que vous connaissez, de parler, de convaincre avec cette voix douce que vous avez si souvent entendue.
J'étais capable de patience. J'étais capable de soumettre les autres à ma volonté par mon charisme. J'étais capable d'être tout ce que je devais être.
Et maintenant...
Je suis au sommet du pouvoir, et bientôt mon pouvoir sera infini.

Le Pouvoir.
Je l'ai toujours voulu pour être honnête. Le pouvoir de contrôle, le pouvoir de soumettre, le pouvoir de juger et de châtier. Le pouvoir n'est jamais un but en sois. Le pouvoir donne la satisfaction. Il apporte la jouissance d'un statut suprême. Il apporte le jouissance et le délice d'une délicate vengeance.

Je vous haïs tous. Vous qui me montriez du doigt dans ma lointaine jeunesse, vous qui ne vouliez rien à voir avec moi, vous qui me méprisiez, qui vous moquez de moi...
Maintenant c'est moi qui vous méprise...
« Les autres » ne sont plus qu'un son sans sens pour moi.
Je suis. Et cela me suffit.
La Haine remplaça mes vaincs espoirs d'amour.
Elle est le vrai amour de toute ma vie.
La Haine.
Elle ne me trahira jamais. Elle ne me mentira jamais. Elle me restera à tout jamais fidèle.
Si douce. La Haine.

Je haïs les Jedi. Depuis ma tendre enfance. Tout le monde les donnaient en exemple, chacun les admiraient. Ils s'extasiaient devant la noblesse de leur coeur et la puissance de leur arme.
Sauf moi.
Je les voyais ces petits anges donner des leçons et faire la morale. Déambuler avec leur air supérieur. Et j'avais envie de vomir.
C'étaient ces héros que l'on peut voir dans les feuilletons sur l'holovision. Des braves qui combattent, qui jugent, qui font régner la paix.

Moi, j'ai toujours su que je n'étais pas ainsi. Que je ne serais jamais comme eux. Les autres ne m'aimaient pas, et je n'aimais pas les autres. Nous n'avions aucune envie de rentrer en contact. Ni moi, ni eux. Nous vivions chacun de son coté, moi et les autres. Nous n'avions rien à nous dire, nous n'avions aucune envie d'être ensemble.
J'étais seul malgré moi. Mais aussi à cause de moi. Je rêvais de ne pas être une partie infime du système. Je rêvais d'être au dessus du système.

Je fermentais mes projets.
Je pensais, je réfléchissais.
Je rêvais.
Au pouvoir, aux honneurs, à la puissance, la richesse, la gloire, la célébrité.
Ce n'est pas le côté obscur qui m'ai converti à ses besoins.
C'est moi qui l'est utilisé.
C'est moi qui m'en suis si adroitement servi.
Je m'en souviens encore de ce jour. Un jour de soleil et de printemps. Un vieux étrange qui s'approcha de moi, qui voulu m'enseigner une doctrine ancienne.
Sith. Moi.
Je le suis devenu.
Le pouvoir obscur devint mon allié. Et alors j'ai su que rien ne m'étais impossible.
Il m'a donné la volonté d'enchaîner ce que j'étais, le « moi » que vous tous détestiez, il m'a donné la force de changer d'apparence, de protéger ma nature véritable, de créer l'illusion qui vous dupa tous.
Le côté obscur n'a pu me pervertir.
C'est moi qui le rendit esclave de ma volonté seule.

Je haïs la démocratie. Je l'ai toujours haie. Comment voulez vous que la majorité composée de crétins en tout genre puisse savoir ce qu'est le mieux pour elle ? Elle n'a aucune vision de perspective, aucune vision globale, elle ne pense qu'à ses préoccupations singulière, et c'est à elle que nous devrions confier de décider de ce que la galaxie sera ou ne sera pas ?
Conneries !
La démocratie est faible. Elle est lâche. Mais j'ai su m'en servir pour construire quelque chose de bien plus grand. De bien plus beau. De bien plus important. C'est là son unique qualité. Elle fut utile à sa propre mort.
Elle est la montagne sacrée que je bafoue, que j'esquinte pour arriver au sommet. Au sommet de la gloire, de la reconnaissance éternelle.

Vous êtes impuissants. Vous ne pouvez rien. Comme n'importe qui d'autre d'ailleurs. Tout ce que vous, misérables asticots pouvez faire, c'est regarder sans intervenir, trembler, et il y a de quoi, me supplier, mais cela ne changera rien.

Car vous êtes faibles et que je suis fort.
Car ma haine est mon alliée la plus précieuse.
Car mon nom est Palpatine.

Que je vais, avec la plus grande délectation qui soit, prendre ce communicateur qui gît tout près de moi.
Je le prendrais.
Et je proclamerais l'ordre 66.

MessagePosté: Mer 08 Fév 2006 - 22:41
par Dark-Solaris
Je viens de lire Pensées Obscurs.

Très interessant ! voilà une nouvelle qui nous place dansla peau de Palpatine lui-même, et comme le titre l'indique, on y decouvre ses pensées au moment où il va decllencher l'ordre 66 dans toute la galaxie. cette fois c'ets sûr, je hais vraiment cemec (palpatine hein). Tres bien retranscrit donc, le style d'ecrit est parfait ici, tresbien employé.

bravo Darth_Vader

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 0:50
par BelXander
Je viens moi aussi de lire Pensées Obscures.

Vraiment pas mal. Fluide, prenant et surtout obscur. Les pensées de ce cher Palapatine sont très bien retranscrites. Personnelement, je pensais pas qu'il pensait à tout ça avant de lancer l'ordre 66 ! :D

Sinon, désolé Dark-Solaris, mais là j'ai pas trop le temps de lire les Wookiees ! En effet, il est près d'une heure du mat' et jferais mieux d'aller me pieuter, j'ai cours demain... :shock:

Alors une prochaine fois. Je reprendrais tout depuis mon dernier post, pour lire toutes les nouvelles que j'ai loupées !

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 2:28
par Para Emperor
J'avoue moi aussi être impressionné par Pensées obscures, c'est une très beau texte, très prenant ; malgré tout je n'imaginais pas tout à fait Palpy comme ça, il me paraît presque faible dans ce texte, à ne se livrer au côté obscur que parcequ'il est lui-même mal aimé... Je ne pense pas personnellement qu'il ait eu une jeunesse si difficile, je pense qu'il a toujours été égocentrique et mégalomane au plus heut point, méprisant tout le monde autour de lui car se pensant supérieur... Enfin, cela n'est que mon opinion personnelle, et même pour moi n'a pas suffit à assombrir les qualités de ce texte...

Lowie, j'attends avec impatience ton texte, je sais tout ce que ça représente, étant donné que même si je ne poste que depuis peu, ça fait un petit bout de temps que je parcours ce forum, et je sais combien tu t'es investi comme lecteur dans cette rubrique fanfic; alors ton premier texte ! Néanmoins, je ne voudrais pas te mettre trop la pression, donc j'arrête là.

Bon, et en prime, vous avez droit à ma seconde nouvelle, petits veinards (qui a dit "oh, non, encore !" ? :roll: ) ! Vous allez encore me dire que c'est osé, d'écrire comme ça sur Vador himself alors que j'ai pas lu Dark Lord, et en plus en réutilisant des éléments de l'UE hérités de cette chère B. Hambly, dont les fans ne se comptent plus ! :lol:

Mais bon, cette idée ne me paraissait pas inintéressante, inspirée par le duel avec la femme sombre dans Le destin de Dark Vador, pour figurer dans les dernières de ce recueil (je n'ose pas prétendre "le dernier"); et puis en ce qui me concerne je suis un des partisans de l'"UE Total", et si ce texte vous plaît (qui a dit "impossible !" ? :evil: ), et bien j'aurai réussi à prouver que même la pire erreur de l'UE peut être cicatrisée, même du Hambly, même peut-être du Prince Ken (bon, le Holiday Special, faut avouer, ça va être dur à réintégrer... mais je déséspère pas :D )... Enfin bon, passons au texte...

Un dernier regard en arrière

À travers les globes oculaires de son masque noir, à l’expression éternellement impassible, il regardait la jeune femme assise en face de lui… Une humaine, de taille moyenne, avec une beauté plutôt commune, les cheveux longs et détachés. Assise avec les jambes et les bras croisés, elle essayait manifestement de se donner un air autoritaire, dur, altier, mais le résultat était loin d’être convaincant…
Pathétique…
Si sa respiration n’avait pas été intégralement régulée mécaniquement par un système de pompes, il aurait sûrement soupiré. Mais il ne contenta de tourner la tête, regardant par un hublot la planète qui devenait de plus en plus grosse.
Cette femme – quel était son nom, déjà ? Darys… Ameesa Darys… Elle avait été chevalier Jedi, mais n’en avait jamais vraiment eu la carrure ; maintenant, elle était membre de l’Inquisitorius, une organisation parajudiciaire créée par son maître dans le but de l’assister, lui, dans la traque de tous les Jedi survivants… Comme s’il avait besoin de cette aide !
Dark Vador, lui, était un Seigneur Noir des Sith, un vrai, apprenti personnel et unique de l’Empereur ! Mais Palpatine avait à peine pris le pouvoir et déclaré les Jedi ennemis publiques à exterminer, qu’il avait commencé à s’entourer d’êtres sensibles à la Force corrompus par le Côté Obscur. Le code des Sith, millénaire, était très strict, et sa règle fondamentale était qu’il ne pouvait y avoir plus de deux Sith ; mais depuis que Palpatine avait pris le pouvoir sur la République galactique millénaire, et entamé l’extermination totale des Jedi, il considérait l’objectif de l’Ordre Sith atteint, la vengeance du Seigneur Bane accomplie, et s’était permis des libertés. Il n’était pas allé jusqu’à choisir d’autres apprentis en plus de Vador, heureusement ; mais il avait d’abord épargné et pris à son service une partie de l’organisation très secrète des Prophètes du Côté Obscur, une confrérie au moins aussi ancienne que l’Ordre Sith lui-même, mais que l’Empereur avait refaçonné au service de son Ordre Nouveau ; puis il s’était mis dans l’idée qu’il pourrait lui être utile de corrompre les Jedi ratés, tous ces membres de l’Ordre qui n’avait jamais atteint la chevalerie… En effet, l’Ordre n’était pas composé uniquement de Chevaliers et de Maîtres : parmi tous les êtres sensibles à la Force recueillis enfants par l’Ordre, un grand nombre se révélaient en fin de compte avoir un potentiel insuffisant pour devenir chevalier ; ils continuaient à servir l’Ordre, certains comme personnel du temple (cadres administratifs, techniciens des vaisseaux, coursiers, cuisiniers, infirmiers, etc.), d’autres comme envoyés du Corps Agricole, dont la mission était de conseiller les habitants des nouvelles colonies et postes pionniers dans leur conquête de planètes inhabitées et souvent inhospitalières. Ceux du temple avaient été éliminés en même temps que tous les habitants du lieu ; mais pas les délégués du Corps Agricole. Palpatine avait donc utilisé le côté obscur pour en faire des esclaves, les habitants de la planète Byss, fief personnel de l’Empereur ; mais il avait ensuite formé un peu mieux ceux qui avaient le meilleur potentiel, et avait fondé l’Inquisitorius… Puis il s’était fait des “Mains de l’Empereur”, agents secrets à qui étaient confiées toutes les tâches d’espionnage ou d’assassinat dont ni Vador ni l’armée ne pouvait se charger, ces opérations devant rester dans l’ombre… À chaque fois, l’Empereur les présentait à son apprenti comme de simples adeptes, des esclaves destinés à suppléer les Seigneurs Sith ; mais Vador n’y voyait qu’un affront, une manière de plus de lui rappeler qui des deux Sith était le maître, et combien peu indispensable était l’apprenti… Vador était loin de faire confiance à son maître : il avait pris la place de Dooku, peut-être un jour l’Empereur, qui se croyait éternel, tenterait de le remplacer : c’était là la voie des Sith, basée non sur la confiance, mais sur la méfiance mutuelle, l’apprenti cherchant à surpasser son maître, le maître cherchant à rester le plus puissant ; jusqu’à ce que l’équilibre se brise…
Il retourna la tête vers la jeune femme, la fixant de ses yeux vides, et sentant croître son malaise… Non, elle ne serait jamais plus qu’un pion de l’Empereur, comme tous les autres… Non, pire que des pions ; Vador suspectait que Palpatine, qui savourait par tous les moyens possibles sa victoire ultime sur les Jedi, n’avait maintenu cette parodie d’Ordre d’utilisateurs de la Force que pour son amusement personnel… Des bouffons, voilà ce qu’ils étaient… Tous…
Mais pas lui. Vador sourit sous son masque, chose qui arrivait rarement. Et il retourna son regard vers la planète. Maintenant que la navette s’en était approchée, on distinguait mieux les quelques vallées profondes, remplies de végétation tropicales, qui striaient les hauts glaciers. Des vallées rendues habitables, dans ce monde à l’atmosphère si froide, par l’abondante vapeur sulfurée émise par des sources chaudes d’origine volcanique. Et dans l’une d’elles, au moins un Jedi dont il faudrait abréger les souffrances. Bien que la navette fût encore éloignée de la surface, Vador tenta de se concentrer, de percevoir les êtres qui y vivaient, cherchant la présence de la Force. Combien pouvait-il y avoir de Jedi ? Ce lieu ne pouvait qu’être devenu un lieu de refuge pour Jedi, lorsque la grande purge avait débuté ; depuis plus d’un siècle, il avait constitué un lieu de paix, de repos, pour de nombreux membres de l’Ordre, en particulier les enfants. Belsavis était devenu un havre presque sacré parmi les Jedi, depuis que le très sage horticulteur et guérisseur Ho’Din Plett y avait construit sa demeure ; si Anakin enfant n’y était jamais allé lui-même, il en avait beaucoup entendu parler, car c’est là qu’étaient envoyés tous les padawans convalescents de longue durée, ou ceux qui avaient subi de graves traumatismes psychologiques… Les brebis galeuses du troupeau. Aucun de ses padawans n’était devenu un Chevalier extraordinaire, quand bien même ils avaient atteint ce rang, et la guerre des clones avait eu raison d’eux avant même que la purge ne commence. Palpatine avait lui aussi connu, depuis très longtemps, l’existence de cette place idyllique ; prévoyant qu’elle pourrait devenir un centre d’accueil de réfugiés Jedi lors de la purge, il avait fait construire un immense vaisseau automatisé, du temps où il n’était encore que Chancelier Suprême, destiné à détruire la planète. Mais inexplicablement, le vaisseau entier avait disparu, sans pouvoir accomplir sa mission. Un peu de temps avait passé, l’attention de l’Empereur confiant dans son arme automatique s’étant détournée de la planète ; c’est pourquoi les réfugiés les plus anciens avaient largement eu le temps de s’installer, de se remettre de leurs émotions, faire leurs travaux de deuil, et repartir vers des cachettes moins repérables. Vador avait peu d’espoir de trouver encore grand monde, et de toute façon le refuge n’avait d’après ses sources pas abrité de Chevaliers, seulement les familles de ceux des chevaliers qui en avaient eu…
Les familles… Vador sentit son cœur se serrer, preuve que sa blessure ne s’était pas encore totalement refermée ; peut-être ne guérirait-elle plus jamais… Les Jedi n’avaient en théorie pas le droit de s’attacher, donc un membre de l’Ordre ne devait pas fonder de famille. C’était la règle. Comme toute règle, elle avait ses exceptions : d’une part, la tradition des Jedi corelliens, plus vieille que la forme moderne du temple, puisqu’un Ordre Jedi corellien avait existé, avant la découverte des voyages hyperspaciaux par les habitants de ce système, ordre qui avait été au centre de la création du nouvel Ordre, celui qui devait soutenir la République Galactique, et prospérer avec elle ; d’autre part, de manière individuelle, le Conseil pouvait statuer pour autoriser un Jedi à procréer s’il appartenait à une espèce particulièrement peu féconde, naturellement ou bien à cause d’une stérilité endémique. Mais pour tous les autres, avoir une famille était proscrit, à moins de se retirer de l’Ordre, de renoncer à toutes ses prérogatives de Chevalier ou de Maître. C’était le choix de certains, comme cette femme qu’Anakin avait rencontrée lors de sa première mission hors de Coruscant, Thracia Cho Leem ; mais ce n’était pas le sien : Anakin savait qu’il devait être un Grand Maître, un membre éminent du Conseil, qu’il devait être parmi les dirigeants de l’Ordre ; il avait donc enfreint les règles pour suivre son amour en parallèle de l’Ordre, dans le secret et le mensonge.
Tout ça pour… perdre les deux. L’ordre Jedi n’existait plus, lui qui s’était montré si aveugle, si incapable de sortir de l’apathie de sa routine millénaire, si… anachronique. Et Padmé était morte, pire que ça : elle s’était éloignée de lui, l’avait repoussé, l’esprit contaminé par les mensonges d’Obi-Wan… Vador revit soudain le visage de sa bien-aimée, et il sut qu’il aurait senti une larme couler sur sa joue si ses yeux en avaient encore été capables ; puis l’image se changea, et il ne vit plus que Theed en flammes. Cet événement datait de plusieurs mois maintenant, mais son souvenir était encore frais dans l’esprit du jeune Sith. À peine devenu Dark Vador, il s’était rendu sur Naboo, en ce lieu qui avait été leur lieu, qui avait abrité leur amour, là où s’étaient déroulés les plus beaux moments de sa vie. Mais tout était fini. Il n’avait trouvé que la tombe de Padmé, au milieu du Parc du Souvenir de Theed ; elle était tellement aimée du peuple de Naboo, comme la Reine qui avait reconstruit la démocratie avait les temps corrompus de Veruna, comme celle qui avait rétabli la concorde entre les humains Naboo et les Gungans, mettant fin à plusieurs siècles d’inimitié, et enfin comme celle qui avait sauvé sa planète de l’invasion de la Fédération du Commerce ! Ce n’était donc pas une sépulture ordinaire qu’on lui avait offert, mais un mausolée en plein centre de ce Parc du Souvenir qui n’abritait que les héros nationaux, un monument construit par les artisans les plus doués de la planète, alliant l’harmonie architecturale des Naboos à la pureté biologique des Gungans ; jamais Vador n’avait contemplé un bâtiment aussi finement ciselé, au point que la pierre semblait aussi fine que de l’étoffe, aussi fragile que du cristal, mais en même temps assez solide pour résister éternellement. Et tout cet art, pour glorifier la mort de celle qu’il aimait ! Vador n’avait pas supporté une telle beauté, lui qui avait échoué sur tous les tableaux, à sauver sa mère, à sauver sa femme et l’enfant qu’elle portait, à faire comprendre à l’Ordre Jedi combien ils se trompaient sur leur rôle dans la galaxie ! Il avait détruit le monument, non d’un geste de sabrolaser, ou en le faisant sauter au plastique, mais en le disloquant intégralement, atome par atome, à l’aide de la Force ; puis il avait laissé le côté obscur se déchaîner, libérant des énergies qu’il ne contrôlait pas, détruisant toute la Cité de Theed, au prix de milliers de vies, avant d’oblitérer la demeure où Padmé et lui s’étaient avoué leur flamme, puis mariés, dans la contrée des Lacs. Jamais plus Naboo ne serait cette beauté parfaite qu’elle avait été.
Une secousse tira Vador de sa réflexion… Une secousse qui correspondait à l’atterrissage de la navette… Belsavis… La mission… Tuer tous les Jedi encore présents, puis faire “nettoyer” le manoir de Plett par l’escadron de TIE qui avait accompagné sa navette.

Devant eux s’élevait une tour en vieilles pierres, couvertes de nombreuses plantes grimpantes, d’au moins quatre étages à en juger par la hauteur. La tour était entourée d’une enceinte de pierre, mais qui ne lui donnait pas un air de forteresse, car elle s’ouvrait en son centre par une large arcade voûtée, en ogive, dont l’encadrure était sculptée de motifs courbes, sûrement floraux. Entre l’enceinte et la tour s’étendait un jardin d’une grande beauté, parfaitement équilibré, associant côte à côte des espèces venues des quatre coins de la galaxie, qu’on devinait toutes très fragiles, mais qui pourtant ici cohabitaient en parfaite harmonie ; çà et là, des bassins d’eau claire trouaient le jardin, mais sans paraître le meurtrir le moins du monde, bien que construits par la main de l’homme. Ameesa sur ses talons, Vador continua d’avancer, vers la porte de la tour qui était ouverte, et malgré lui il ne parvint pas à dévier du sentier de graviers blancs, pourtant sinueux, qui traversait ce paradis végétal.
Lorsqu’il arriva à la porte, sur le qui-vive, la main sur la poignée de son sabrolaser, il s’arrêta un instant, le temps que ses yeux s’habituent à l’obscurité, et sonda la pièce qui s’offrait à lui, tout en la scrutant intégralement d’un regard circulaire. Tout ici respirait le calme, la vie. Des plantes fines poussaient dans les anfractuosités de la muraille, mais pas comme des parasites : au contraire, elles agrémentaient la pièce de plus de fraîcheur. Le mobilier était des plus simples, fait de bois et de métal mat, avec des formes lourdes et arrondies, très chaleureuses. Si le concept d’accueil pouvait être représenté par un lieu, aucun doute, s’était ici. Au milieu de la pièce, posée sur une plaque métallique qui devait recouvrir un puit, se dressait une table, sur laquelle étaient posées, bien en évidence, trois tasses remplies de stim-thé parfumé, qui fumaient, tout juste préparées. Et derrière la table, un vieil Ho’Din était assis. Vador sursauta lorsqu’il croisa son regard : comment avait-il pu ne pas sentir sa présence, alors qu’il se tenait bien en vue pile en face de lui ? Puis il comprit : le Ho’Din lui aussi était une composante du lieu, en harmonie parfaite avec son environnement, au point qu’on ne l’en distinguait pas dans la Force. Vador sentit, derrière lui, que son « adjuvante » se détendait, se relâchait, abandonnant toute attitude agressive. Lui-même n’avait jamais ressenti un tel confort, un tel… apaisement. Mais en même temps que son corps redevenait plus vivant, il sentit avec d’autant plus d’acuité combien il était souffrant, agressé ses multiples prothèses que Palpatine avaient fait construire pour une plus grande efficacité, sans aucun égard pour la compatibilité avec la vie biologique qu’elles devaient suppléer ou remplacer. Puis le vieux maître Plett leur fit un grand sourire, et il parla.
Vador avait affronté un grand nombre de Jedi ces derniers temps. D’abord dans le temple, du temps où il avait encore l’apparence d’Anakin. Certains n’avaient pas compris qu’il n’était plus Anakin, et il les avait assassinés en traître ; d’autres, la plupart, l’accusaient ; ou bien, ils lui lançaient des remarques cyniques, ironiques, acerbes. Dernières fanfaronnades de Jedi inconscients qui croyaient pouvoir lui échapper. Mais ce que dit ce Ho’Din, il ne s’y était certes pas attendu. « Entrez, mes amis, je vous attendais. Tous vos tourments sont finis, maintenant, je vous guérirai, je vous aiderai à retrouver la paix, dans la lumière ! » Ce n’était pas de la naïveté ; Vador voyait dans le regard du vieil être qu’il savait parfaitement tout ce que Vador était devenu, tout ce qu’il avait fait ; mais pourtant il lui pardonnait, tout, il lui offrait son aide… non, lui imposait son aide… il ne lui proposait pas de rejoindre le côté lumineux, il affirmait que ce retour était déjà en cours.
Mais c’était impossible. Dark Vador n’était plus Anakin Skywalker, n’était définitivement plus un Jedi adepte du côté lumineux. Il était un Sith, seul le côté obscur le faisait encore vivre, et il servirait l’Ordre Nouveau de Palpatine, celui qui rétablirait l’harmonie dans la galaxie à terme, même au prix de sacrifices énormes ; aucun accouchement ne se déroulait sans dérouleur, et un monde parfait n’était pas cette illusion éphémère de vitalité, de chaleur, que Plett lui offrait. Les Jedi étaient d’un autre temps, qui avait été merveilleux, mais qui ne pouvait plus marcher. La galaxie était entrée dans un autre âge. Derrière lui, Ameesa s’effondra à genoux, en larmes, tremblante de tout son corps… Et c’était cela un Inquisiteur impérial ? Un agent dont la seule raison d’exister était de traquer toute trace subsistante de l’ordre ancien ? Vador, lui, ne fléchit pas. Il alluma son sabre, et attendit une réaction du Jedi. Mais celui-ci ne bougea pas, continuant à le fixer de ses yeux généreux, emplis de tendresse, le visage toujours illuminé par ce sourire radieux, si naturel… Vador avait déjà exécuté sans sommation des enfants, dès le premier jour, dans la salle du conseil du temple Jedi ; si le vieux ne réagissait pas, il n’hésiterait pas non plus à l’abattre ; après tout, peut-être ce Jedi-là avait-il compris qu’il n’était plus de ce temps, et s’était-il résigné à son sort ; le tuer en douceur n’en serait que plus facile, et Vador était même disposé à le faire souffrir le moins possible… Pourtant, plusieurs secondes s’écoulèrent, tendues, comme si le temps s’était arrêté. Puis le Ho’Din, lâcha un long soupir, et repris la parole :
« Le mal a échoué face à moi. J’ai donné vie à ce monde. J’ai protégé, soigné, éduqué, chéri, sauvé tous ceux qui m’avaient été confiés au cours de mon existence. Je ne suis qu’une des multiples incarnations de la Force unificatrice, qui relie toutes choses dans l’univers pour leur donner sens, pour les placer dans l’harmonie, tâche sans cesse à refaire. Je suis la vie. J’ai accompli mon rôle ici, maintenant je m’apprête à quitter ce niveau de conscience, à m’abandonner à la Force. Je le ferai lorsque je serai prêt, lorsque je l’aurai décidé, et seulement alors. »
Aucune peur dans cette voix ; aucune autre émotion, d’ailleurs. Seulement une puissance, la puissance de celui qui sait ce qu’il dit. Mais Vador y vit tout de suite la faille : si effectivement le vieux sage avait raison, pourquoi était-il encore là ? Il les avait attendus, eux, pour essayer de les reconvertir contre l’Empereur ? Non, ce n’était pas cela : que le choix de Vador fût irréversible, cela aussi, il le savait. Vador étendit sa perception, au-delà de la tour… Il y avait des tunnels, c’est là que les réfugiés s’étaient cachés… Se cachaient ? Oui, ils n’étaient pas tous partis… Une poignée d’enfants demeuraient, parce qu’il n’y avait plus d’adulte pour les emmener autre part… Ismaren… Vador se permit un sourire. Le vieux fou avait presque réussi à les convaincre qu’il n’était plus une menace, et à les faire partir. Mais Vador ne laisserait pas ces enfants vivres, éduqués par cet Ho’Din qui avait été un des maîtres les plus puissants des derniers siècles, peut-être même du niveau de Yoda lui-même !
Cette fois, il n’hésita plus, et sans avancer, il se contenta de lancer son sabre en avant, dans un mouvement parfaitement horizontal, et de le guider avec la Force ; le sabre fit trois tours sur lui-même tout en traversant l’espace, avant de traverser le corps du Jedi, le décapitant net, sans aucune goutte de sang, avant de continuer son chemin vers le mur opposé. Ameesa sursauta, toujours prostrée au sol, mais Vador ne sentit qu’une vague déception. Ainsi, c’était tout. Il rappela le sabre dans sa main, grâce à la Force. Devant lui, le Ho’Din était parfaitement immobile, au point que sa tête même coupée était demeurée en place, parfaitement en équilibre sur la base du cou. Le Jedi souriait toujours, et fixait toujours Vador de ses yeux morts. Il entendit à nouveaux les paroles du Jedi « lorsque je serai prêt, lorsque je l’aurai décidé, et seulement alors »… « quitter ce niveau de conscience ». Ces paroles revenaient en boucle dans l’esprit de Vador, le hantaient.
Et puis le corps ne fût plus là, comme s’il n’y avait jamais été. Vador cligna des yeux, malgré la souffrance que ce geste infligeait à ses yeux secs. Il s’aperçut alors qu’il était épuisé, plus même que s’il avait eu à combattre ; comme si toute envie de vivre s’était tue en lui. Il regarda autour de lui, et eu l’impression que les murs de la pièce étaient plus gris, plus poussiéreux ; les végétaux dans les interstices étaient secs, morts ou peu s’en faut. La pièce était aussi plus sombre, et paraissait maintenant menaçante, alors que des ombres anguleuses s’étiraient à partir de tous les meubles. Ce n’était pas seulement le Jedi qui était mort, c’étaient toute la vie, toute la chaleur de ce lieu.
Lèvres crispées, muscles raidis, Vador se retourna. La femme derrière lui sanglotait, n’osant le regarder. Il n’avait pas pitié d’elle, seulement du mépris. Elle osa enfin lever ses yeux vers lui, sans prononcer aucun mot. Il ne l’aida pas à se relever. Il se contenta de faire irruption dans son esprit avec la Force, lui imposant la sensation qu’il avait eue tantôt, la certitude qu’il y avait encore des enfants ici, quelque part, et ce nom, Ismaren. Puis il parla, de sa voix rauque, métallique, uniforme. « Trouvez les enfants, et disposez d’eux ». Et il partit. Il savait que les Inquisiteurs avaient la fâcheuse habitude, pour augmenter leur propre nombre, d’essayer de convertir les Jedi qu’ils traquaient, et il savait qu’un enfant survivrait, destiné à servir l’Empereur. Qu’importe. Seul le Ho’Din comptait pour lui. Sans se retourner, Vador rejoignit sa navette.

Sur New Holstice, doucement, une petite mite-mémoire sort de son cocon… Elle prend son envol, éclairant faiblement l’air autour d’elle, comme attirée vers cette colonne de lumière, où vivent ses semblables, au loin… Elle ne s’est approchée d’aucun être parlant, et pourtant, ses ailes sont naturellement, par la volonté de la Force, imprégnées d’un certain son, un nom que la mite “prononce” chaque fois qu’elle bat des ailes…
« Anakin Skywalker »…

Bon, c'est fini, j'espère que ça vous a plus... Le début est peut-être un peu long, en fait en me relisant je me dit qu'il est peut-être "gratuit"... Mais il me semblait bien de transcrire ce que Vador pensait des autres disciples noirs des différents "cercles" de l'Odre Sith de Palpy...

Voilà, bonne nuit !

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 16:35
par BelXander
Ca y'est je me suis remis à la lecture des fic de ce recueil que j'avais abandonné il y a déjà pas mal de temps. J'ai lu quelques pages et suis arrivé en page 8. Je n'ai donc pas encore fini...

Voilà mon avis sur les quelques fics lues :

Là où je m'était arrété c'était à la FF de MasterVega, Face à Face. Je la trouve super. Des descriptions géniales, des dialogues tranchants, une intrigue captivante et de l'action comme il en faut. Seulement un ou deux bas pour moi. Bravo. (même si là où je me suis arrêté, elle toujours pas finie)

Pour la courte FF sur Cody, je l'ai trouvé pas mal, mais comme ça a déjà été dit, trop courte.

Pour ce qui est de Sauvetage de Oiki Ran, qui est basé sur 24 Heures Chrono je crois, là encore, c'est une bonne nouvelle. Moi qui aime la série 24, je n'ai pu qu'apprécier cette Fic.

Par contre j’ai pas trop aimé la fic de Darth Vilael intitulé Revers Funeste. Je ne sais pas trop pourquoi mais elle m’a moins plu que d’autres même si elle est de qualité. C’est rapide peut-être un peu trop, et j’ai trouvé les descriptions et l’action moyennes même si pourtant bien écrit (je sais c’est bizarre, je critique de façon négative tout en disant que c’est bien écrit et de qualité… c’est ptet quand je l’ai lu, je n’était pas vraiment dedans (fin de lecture de 3 pages de ce sujet, ça abime les yeux et on commence à se détacher de ce que l'on lit)).

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 20:43
par Lowie
Inspiré par l'Amour et les 2ers volets wookiees j'ai réécrit mon scénar en 30 minutes ce matin avec intervention d'un futur vieil ennemi de Chewbacca :sournois: venant de Trandosha et que vous devez connaître :) . Il y aura bien Salporin ainsi que Rocka camarade Solaris :wink: - ton perso m'a permis de conclure ma FF 8) -. Bon bref après recalibrage du tout je pourrais enfin m'y mettre dans un, deux weekends.

Lowie.

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 20:44
par lionel001
En attendant l'ultime volet de la trilogie Wookie, je me suis penché sur l'un des deux nouveaux textes : Pensées obscures, de Darth_Vader 2.0.
Ici, le protagoniste est Palpatine lui-même, alors qu'il se confie sur sa jeunesse et sa vie, alors qu'il va ordonner l'Ordre 66. J'aime bien le style, accrocheur je trouve. On a vraiment l'impression que le futur Empereur est notre interlocuteur...
Mais le hic, c'est qu'à travers ce texte, on a l'impression que Palpatine se justifie. Disons que pour moi, Palpatine est LE méchant de Star Wars, et le voir ainsi me fait bizarre. Il devient trop humain à mon goût... Mais ça reste quand même bon ! :D

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 21:04
par Dark-Solaris
merci Lowie d'utiliser mon wookie pour ta fin, ça m'apporte une satisfaction de voir qu'il est plutôt bien aimé et réutilisé donc.

heu mais fais attention à ce que tu fais avec lui hein, ne lui fait pas se couper un bras, ou se faire tondre les poils ou se faire carbonisé sous les moteurs d'un destroyer lool.

MessagePosté: Jeu 09 Fév 2006 - 23:04
par Lowie
Dark-Solaris a écrit:merci Lowie d'utiliser mon wookie pour ta fin, ça m'apporte une satisfaction de voir qu'il est plutôt bien aimé et réutilisé donc.

heu mais fais attention à ce que tu fais avec lui hein, ne lui fait pas se couper un bras, ou se faire tondre les poils ou se faire carbonisé sous les moteurs d'un destroyer lool.


Solaris je cherche à rester dans le fil directeur des deux premiers volets wookiee :wink: . Excuse moi mais Rocka est bien maltraité tu sais avec l'ordre 66 et les Trandoshéens :sournois: ...

Lowie.

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 15:23
par Darth Vilael
>> Master Vega, voici mon avis général sur ta Fan Fiction « Faces à Faces »....

Récit très prenant qui se déroule sur une toile de fond que j’affectionne tout particulièrement ( et qui est d’ailleurs l’objet central de ce recueil) écrit de manière constante, régulière et bénéficiant d’une grande clarté. :wink:

Le style est correct, le vocabulaire recherché et approprié (cela nous change des 150 signes que maîtrisent difficilement la plupart des gens), je déplore néanmoins le côté un tantinet trop ‘vulgaire’ de certains dialogues ( ‘putain’, ‘bordel’,….) tout comme certaines approximations qui appartiennent plus au langage oral (oubli d’une partie de la négation, ….) qu’au genre littéraire. Certains verbes reviennent parfois avec une trop grande fréquence ( cf. ‘cracher’ au Chap. V). :wink:

Le décor est très bien dépeint, les scènes d’action sont très visuelles et cela confère un grand réalisme au récit. Un humour tantôt caustique et aigre, tantôt plaisant et cocasse est dissimulé un peu partout au fil de l’histoire qui renferme du reste quelques jolies métaphores. :wink:

Somme toute, j’ai adoré cette histoire que j’ai lu d’une seule traite. :)

Partageras-tu un jour avec nous une nouvelle nous narrant le devenir de Sidh Vega après l’instauration de l’Empire ? :? :)

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 15:50
par MasterVega
Merci pour cette critique détaillée camarade Vilael ! :)

Je vois pas mal de points positifs que je ne commenterai pas. Pour ce qui est du négatif voyons voir :

- L'aspect "vulgaire" de certains dialogues tient au fait qu'ils prennent place dans des scènes de tension dramatique. Il me semblait naturel de mettre dans la bouche de mes personnages quelques jurons spontanés. De plus, les jurons sont l'apanage de Zia et Terrick, gens de la rue avec une éducation minimale ( Ce qui n'explique pas tout :wink: ). Ni Vega, ni Estariol ne se laissent aller à la vulgarité. Reste l'éternel débat : la littérature doit-elle refléter le réel ? Néanmoins, je me vois mal utiliser le même phrasé pour le sénateur et le caïd. :)

- C'est vrai que certains verbes reviennent un peu trop souvent pour caractériser le ton d'une réplique. :wink: J'ai un peu de mal à agrandir mon lexique dans ce domaine. :? En même temps, je trouve ça moins lourd que des chapelets de "dit paul", "fit pierre", "dit jacques".

- Pour le style que tu qualifies de correct, pas de commentaires. J'avoue qu'il est parfois lourd, un tantinet archaïsant, mais c'est celui que je maîtrise le mieux. Je dérape encore quelquefois cependant. En général mon style plait (il a eu en fait plus de succès sur les sites moins axé SF) mais je me doutais que je ne pouvais pas faire l'unanimité. :wink: Sans compter bien sûr les avis de ceux qui n'ont pas critiqué mes textes...of course.


Somme toute, j’ai adoré cette histoire que j’ai lu d’une seule traite. Sourire


C'est le plus important. J'en suis heureux. :) :)

Merci pour ton attention et ton effort critique. Je tiendrai compte de tes suggestions. :)

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 16:01
par MasterVega
Partageras-tu un jour avec nous une nouvelle nous narrant le devenir de Sidh Vega après l’instauration de l’Empire ? Question


C'est prévu. :)

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 19:20
par Darkwilliam
Bon, j’ai enfin fini de lire Faces à Faces et je vais donc donner mon avis développé.

Je précise que j’ai fait exprès de ne pas lire l’avis de Darth Vilael, pour ne pas risquer d’être influencé dans ma critique.

Je vais sûrement donner des spoilers sur la fic donc ceux qui ne veulent rien savoir et bien ne lisez pas ce qui suit. :D

Globalement, j’ai bien aimé cette fan fiction qui rentre dans les détails pour comprendre de quelle façon plusieurs personnages totalement différents ont vécu l’Ordre 66. :)

Mon personnage préféré est à ce titre le sénateur Estariol, qui m’a beaucoup intéressé dès le début. J’aime bien en général les aspects politiques traités dans Star Wars et j’avoue que j’avais hâte de lire le dénouement de l’intrigue autour de ce personnage. A ce sujet, je n’ai pas été déçu. :wink:

J’ai pris également plaisir à suivre les pérégrinations de Booster Terrick, décrit comme je l’imaginais au niveau du caractère et du comportement. Enfin, je dois avouer que, même s’il est bien développé, j’ai moins apprécié le Jedi Sidh Vega. Non pas que je n’apprécie pas l’utilisation qui en a été faite, mais je le trouve un peu creux, un peu trop lisse. Je pense qu'il aurait gagné à être plus développé mais peut-être l'a tu fait dans toj autre fic que je n'ai pas lue? :?

Pour ce qui est de l’intrigue en elle même, elle m’a bien plu également. :wink: Il faut dire que de toute façon, j’aime bien l’Ordre 66 et son cadre mais le fait de voir ce dernier du point de vue d'un Jedi, d'un homme politique et d'un contrebandier était une bonne idée.

J’ai apprécié à juste titre les scènes d’action, pas excessivement nombreuses mais plaisantes à lire car bien décrites (je pense en particulier au combat de Vega contre les deux apprentis Sith). Ah oui d’ailleurs à ce sujet, je suis un peu plus sceptique sur l’existence de ces deux Sith. Leur présence est l’occasion d’un bon combat mais je me demande si elle est la bienvenue par rapport à l’UE ? :wink:

Autre petite critique : c’est lorsque Vega trinque avec Bob. La mort de Mace Windu a lieu à ce moment et Vega comprend tout de suite que lui, Fisto, Tiin et Kolar sont morts et il comprend également que Palpatine est un Seigneur Sith. Je me suis quand même demandé comment il parvenait à découvrir ce dernier aspect juste à travers la Force et qurtout aussi rapidement ? :?

Pour terminer sur l’histoire en elle même, elle est bien menée, plaisante à lire et les rebondissements successifs nous font passer un agréable moment. :)

Arrivons à présent sur le style d’écriture. Pour moi, c’est le point très positif de cette fic. Elle peut se targuer de bénéficier d’un vocabulaire riche. Je tiens d’ailleurs à te féliciter pour cette excellente connaissance de la langue Française, que je n’avais jamais à ce point détecté dans les autres fics que j’ai pu lire jusque là. :wink:

En plus cette richesse du vocabulaire est au service des descriptions qui sont donc excellentes et qui permettent de bien visualiser les scènes. Je trouve que c’est un point valorisant pour la fic parce que, je sais par expérience, qu’il n’est pas toujours évident d’incorporer des bonnes descriptions. :roll:

Par contre, dans le fichier word que tu m’as envoyé, j’ai relevé pas mal de fautes, souvent dues à des mauvais accents ou à des oublis de lettres dans les mots. Comme il est toujours plus évident de voir les fautes des autres que les siennes :D (je ne suis moi même pas un expert en orthographe dans mes fics :x ), je me suis permis de corriger celle que je trouvais (et que mon PC détectait). Donc si tu le souhaites MasterVega, je peux t’envoyer le fichier corrigé. :wink:

Pour conclure, je dirai donc que c’est une bonne fic, plaisante à lire et reposant sur un style très particulier qui confère un attrait indéniable à l’histoire.

Ah j’oubliais, l’épilogue est peut-être un peu trop court mais bon, c’était peut-être fait exprès. En clair, j’aurai bien voulu en savoir plus sur les sentiments de Bob à la toute fin.

Bref, pour conclure la conclusion :x , je ne peux qu’encourager ceux qui n’ont pas encore lu cette fic, à le faire.
:wink: :)

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 19:43
par MasterVega
En voilà une critique qu'elle est longue ! :)

Bon passons tout ça au crible. Je vais tâcher de répondre à tes interrogations. :wink: :wink:

J’ai pris également plaisir à suivre les pérégrinations de Booster Terrick, décrit comme je l’imaginais au niveau du caractère et du comportement.


Arf ! Ce n'est pas Booster Terrick. Ils ont le même nom et je l'ai découvert il y a peu en lisant le retour de Thrawn. Mais il y a des traits de caractère commun. Sans doute un description physique aurait-elle permis d'éviter la confusion. Un petit rajout à faire sans doute.
:wink:

Enfin, je dois avouer que, même s’il est bien développé, j’ai moins apprécié le Jedi Sidh Vega. Non pas que je n’apprécie pas l’utilisation qui en a été faite, mais je le trouve un peu creux, un peu trop lisse. Je pense qu'il aurait gagné à être plus développé mais peut-être l'a tu fait dans toj autre fic que je n'ai pas lue? Question


En effet, le personnage de Maître Vega est largement développé dans Pénombres. Ses conflits intérieurs sont au coeur de ma première fic. Je n'ai donc pas jugé utile d'en remettre une couche dans Faces à Faces. :)

Ah oui d’ailleurs à ce sujet, je suis un peu plus sceptique sur l’existence de ces deux Sith. Leur présence est l’occasion d’un bon combat mais je me demande si elle est la bienvenue par rapport à l’UE ? Clin d'oeil


Tu as raison. Je n'ai pas pris la peine d'expliquer l'existence de ces deux adeptes du Côté Obscur. Leur apparition est un peu tirée par les cheveux mais au final j'appréciais tant la scène que j'ai décidé de faire une entorse au bon sens. J'espère que l'on me pardonnera. :wink:

Autre petite critique : c’est lorsque Vega trinque avec Bob. La mort de Mace Windu a lieu à ce moment et Vega comprend tout de suite que lui, Fisto, Tiin et Kolar sont morts et il comprend également que Palpatine est un Seigneur Sith. Je me suis quand même demandé comment il parvenait à découvrir ce dernier aspect juste à travers la Force et qurtout aussi rapidement ? Question


Il ne s'agit de la part de Vega que d'une supposition. Il partage les doutes de Windu au sujet du Chancelier. Pour lui seul le seigneur sith est capable de venir à bout de quatre maîtres jedis. Ils suppute fortement Palpatine d'être ce seigneur Sith. Quand à ses perceptions, elles sont induites par la Force. C'est à travers elle qu'il ressent la mort des quatre maîtres comme Obi-wan ressent celle des habitants d'Alderaan dans ANH. De plus il partage un lien fort avec son ancien maître Mace Windu. C'était mon hypothèse. :) Peut-être qu'un petit message de Windu par comlink à son ancien padawan aurait permis de clarifier la chose. :)

En clair, j’aurai bien voulu en savoir plus sur les sentiments de Bob à la toute fin.


Heureux tout simplement... :)

Merci pour tes commentaires et tes compliments. :)

PS : pour le fichier word rererere-corrigé...balance !

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 20:15
par Matth Katarn
Je n'ai pas lu la nouvelle en question, mais je m'attarde néanmoins sur un point de critique: celui au sujet des deux apprentis sith. Si j'ai bien compris, il y a deux apprentis que je ne sais quel maître affronte. C'est en tous cas une immense incohérence avec l'UE à mon sens... puisque Palpy et Vader ont tout fait pour préserver la Règle de Deux, même s'ils ne se sont pas privés pour avoir des apprentis darksiders... à mon avis, il faudrait au moins apporter cette nuance entre Sith et darksider... :wink:

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 20:27
par MasterVega
il faudrait au moins apporter cette nuance entre Sith et darksider... Clin d'oeil


Je vais remédier à celà. J'aurais du apporter cette précision. :roll:

MessagePosté: Ven 10 Fév 2006 - 23:44
par BelXander
Alors j’ai maintenant lu la fin de Faces à Faces que je trouve remarquable ! Ca m’a donné envie de lire ton autre FanFic MasterVega, et je pense que je ne tarderais pas à m’y mettre.

J’suis arrivé en page 10 !

Donc j’ai lu La Fin de la Justice, de Dark Maul 877, j’ai trouvé ce texte assez court mais intéressant. Nous sommes confronté aux pensées et à la vie d’un perso qui n’avait pas était exploité jusque là, Mas Amedda ce gros bonhomme bleu, et c’est fait avec merveille. Seul bémol, un peu court… Et contrairement à d’autre je suis de ton avis sur ce cher assistant. Je pense qu’il ne savait rien des secrets de Palpatine et qu’il en avait peur. Franchement en voyant ROTS, lorsque Sidious attaque Yoda, pour moi Mas Amedda se carapate vite fait bien fait ! Preuve qu’il est effrayé si ce n’est plus !

Pour Eradication, de Dolarn Sarkan. J’ai trouvé ce texte là encore court, mais tout aussi bon. On reconnaît là l’organisation militaire, passant d’un régime démocratique à un régime totalitaire et surtout ne montrant aucune pitié, et surtout pas pour 3 pauvres jedi privés de leurs pouvoirs.

Franchement ce recueil est vraiment génialissime. Tout les textes lu sont un régal. Certes il y en des un peu mieux que d’autres mais pour moi, ils sont tous d’un très bon niveau. A croire que les auteurs, sachant qu’ils posteront dans un sujets si populaire se démène pour nous offrir le meilleur du meilleur. Quel plaisir.

MessagePosté: Sam 11 Fév 2006 - 10:16
par Matth Katarn
BelGarion_76 a écrit:Et contrairement à d’autre je suis de ton avis sur ce cher assistant. Je pense qu’il ne savait rien des secrets de Palpatine et qu’il en avait peur. Franchement en voyant ROTS, lorsque Sidious attaque Yoda, pour moi Mas Amedda se carapate vite fait bien fait ! Preuve qu’il est effrayé si ce n’est plus !


Mais ça ne reste en aucun cas la version officielle :wink: On sait qu'il connaissait les deux avatars de Palpatine, on sait qu'il savait qu'il était Sith, et qu'il est d'ailleurs celui à qui Palpy confiait la recherche d'artefacts sith, comme la frise de son bureau, ou le calice sith :P

MessagePosté: Sam 11 Fév 2006 - 10:18
par Dark Maul877
Donc j’ai lu La Fin de la Justice, de Dark Maul 877, j’ai trouvé ce texte assez court mais intéressant. Nous sommes confronté aux pensées et à la vie d’un perso qui n’avait pas était exploité jusque là, Mas Amedda ce gros bonhomme bleu, et c’est fait avec merveille. Seul bémol, un peu court… Et contrairement à d’autre je suis de ton avis sur ce cher assistant. Je pense qu’il ne savait rien des secrets de Palpatine et qu’il en avait peur. Franchement en voyant ROTS, lorsque Sidious attaque Yoda, pour moi Mas Amedda se carapate vite fait bien fait ! Preuve qu’il est effrayé si ce n’est plus !


Merci beaucoup Belgarion, ça me fait plaisir qu'on lise encore ma nouvelle bien qu'elle soit 2 pages en arrière :cry: :ange:

Sinon, c'est vrai qu'il est un peu court mais j'ai préféré privilégié un récit court mais bien fait qu'un récit long où je ne saurait pas quoi rajouté pour l'allonger et donc j'aurai nuis à la qualité du récit :wink:

MessagePosté: Sam 11 Fév 2006 - 15:03
par BelXander
De Matth Katarn :

Mais ça ne reste en aucun cas la version officielle. On sait qu'il connaissait les deux avatars de Palpatine, on sait qu'il savait qu'il était Sith, et qu'il est d'ailleurs celui à qui Palpy confiait la recherche d'artefacts sith, comme la frise de son bureau, ou le calice sith.


Ah !... :shock: Je savais pas, désolé. Mais bon c'est assez bizarre quand même... Même si j'ai jamais aimé la sale gueule de ce Mas Amedda, de là à ce qu'il s'allie à Paly... Enfin ptet qu'il avait pas trop le choix... Mais si tes sources sont officielles alors...


Sinon @ Dark Maul877 : Tu sais toute façon dans ce recueil, beaucoup de fics sont courtes... c'est fait pour ça un recueil... :D Mais comme je l'ai déjà dit ce n'est pas pour ça qu'elle ne sont pas bien, et c'est même tout le contraire ! Pour moi elles sont toutes de très bonne qualité, on en redemande !!! :lol: (je sais et la mienne dans l'histoire...?!? Vous inquiètez pas elle va arriver !)

De plus, comme tu le dis, si tu l'aurais faite plus longue, tu n'aurais pas trop su quoi mettre de plus, alors elle est très bien comme elle est... Même si elle ne suit pas la 'réalité officielle'; c'est bien de prendre quelques libertés sur des persos inexploités, je trouve.

MessagePosté: Sam 11 Fév 2006 - 17:34
par Django
Salut à tous?

Je viens de lire :

L'aube du crépuscule de Matth

Alors là, je tire mon chapeau..... Que dire à part EXTRAORDINAIRE

@ plus

MessagePosté: Sam 11 Fév 2006 - 20:02
par Dark Maul877
Même si elle ne suit pas la 'réalité officielle'; c'est bien de prendre quelques libertés sur des persos inexploités, je trouve.


En fait, je ne savais pas tout ça que Amedda était lié, j'avais juste de trois éléments mais qui ne laissait pas apercevoir qu'il savait tout donc c'est pour ça que ma version est légèrement différente de l'officielle :wink:

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 0:29
par Lowie
Ah c'est de l'infinitie ta FF DM877 je la lis pas : question de principe :D .

Lowie.

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 9:37
par Darkwilliam
Ah c'est de l'infinitie ta FF DM877 je la lis pas : question de principe


Oh le méchant Wookie! :sournois:

Allez, je parie que tu ne vas pas résister de toute façon! :D

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 10:17
par Dark Maul877
Ah c'est de l'infinitie ta FF DM877 je la lis pas : question de principe


Oh le méchant Wookie :cry:

Fais attention, j'ai des agents impériaux qui te surveillent :sournois: :D :wink:

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 11:09
par Darth Vilael
Quelques lectures effectuées dernièrement :

>> L’Aube du Crépuscule (Matth Katarn) : approche plutôt intéressante de la personnalité des Jedi qui sont, en quelque sorte, heureux sans l’être vraiment, des êtres inassouvis et incomplets…
Bonne petite nouvelle, lecture plaisante. :)

>> Un Ordre comme un autre ( Gidro) : sympathique nouvelle qui m’a fait replonger en plein cœur de cette sublime scène de ROTS, effroyable bataille qui a vu les derniers instants de Mundi…
Un plus de qualité à la scène du film. :)

>> Vie Brisée (Para Emperor) : point de vue intéressant que celui d’aborder l’Ordre 66 et ses conséquences à travers les yeux de Kahleen, compagne enceinte de Quinlan…
Petit écrit correct. :)

>> Pensées Obscures (Darth_Vader_2.0) : il y a quelques idées très attirantes là-dedans, même si je ne partage pas totalement cette vision du ‘moi profond’ de Palpatine…
Lecture aisée et rapide. :)

>> La Trilogie des Wookies (Dark Solaris) : attrayant que la mise en scène de deux Jedi wookies (Rocka et Drewbaca) sur Kashyyyk aux côtés de Yoda et Unduli…
Action bien rendue, mais je reste sur ma faim. :)

>> Ennemi Invincible ( Darth_Vader_2.0 ) : l’histoire d’un amour impossible entre deux êtres très différents, un clone et une Jedi, et de son destin tragique…
Récit touchant et bouleversant. :cry: :)

>> Wookies II : Gloire sans honneur et valeur sans victoire (Kamocato007) : la fuite de Yoda, accompagné de Tarfull et Chewbacca nous est ici contée, tout comme la suite des aventures de nos héros wookies Rocka et Drewie, ce dernier mortellement blessé dans une lutte désespérée…
Superbe, un retour de grande classe. :)

Désolé d’avoir été si ‘général’ dans mes avis, d’autres se sont déjà exprimés avant moi et de toute façon, c’est très positif…

Décidément, que j’aime ce recueil ! :)

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 11:23
par Lowie
Pensées Obscures (Darth_Vader_2.0) : lecture du matin de laquelle je ressors stupéfait par l'originalité de la chose. Palpy se confie dans un journal juste avant de lancer l'Ordre66 : il y a des passages qui m'ont laissé suffoquant par tant de mégalomanie si humaine malheureusement. Palpy être différent :lol: domestiquant le CO :) c'est fort bien conté. Un récit qui se dévore trop vite :wink: :) :wink: ,

Lowie.

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 18:35
par Lowie
La Fin de la Justice qui date du 18/01 marque une évolution dans le style de DM877 moins maladroit que dans sa première nouvelle L'initiation de DM un tantinet répétitive mais jouant avec le personnage de bien cruelle manière :D :sournois: ... Dans sa deuxième nouvelle DM877 nous fait vivre les derniers mois de la présidence du Sénat de Mas Amedda que je trouve assez naïf quant aux soupçons qu'il pouvait légitimement avoir sur les ambitions non avouées de Palpatine avant la déclaration coup de poing de ce dernier au Sénat établissant l'Ordre Nouveau. Par contre, je suis plutôt ok pour son attitude craintive qui vire à l'épouvante totale sur la fin sachant que Dark Vador rôde pour assassiner les personnages qui ne rentrent plus par leurs idées et/ou par leurs actes dans les plans de Palpatine. Dommage que la fin soit expédiée sans que je retrouve l'excellente mise en scène du début nous plongeant dans le bureau froid de Palpatine et baignant dans le rouge macabre que suinte la ville de Coruscant suite au coup d'Etat rayant de la carte le Temple Jedi...

Autre bon point : tu colles bien à ROTS avec l'apparition cowboy de Yoda qui profite à Mas Amedda pour fuir loin de Palpy, de la terreur qu'il représente :) . Mais l'Empire ne laisse pas partir facilement ses serviteurs...

Bref, une nouvelle agréable à lire, qui a la palme de l'inventivité : suivre les pas d'un personnage méconnu Mas Amedda tout en esquissant la nécro du sénateur wookiee :( de bien belle façon au passage.

Lowie.

MessagePosté: Dim 12 Fév 2006 - 19:15
par Dark Maul877
Merci Lowie, ça me fait plaisir.

C'est vrai que j'aurai un peu plus décrire la fin comme pour le début, mais je voulais garder le rythme rapide alors qu'au début, l'histoire commencé, me laissant le temps de décrire la situation :wink:

PS: Désolé pour les autres auteurs mais je prends du temps à lire tous les textes donc je laisserai bientôt un autre commentaire, patience... :)

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 2:43
par Dolarn Sarkan
Allez, un ptit deuxième pour moi dans un style totalement différent. Au vu 1) du texte que j'ai déjà écrit et 2) du reste des textes présentés dans le recueil, j'aurais tendance à dire, ça passe ou ça casse...
Mais je vous laisse juger par vous-même :

Témoins anonymes


- Fait ch…
- Qu’est-ce qu’il se passe encore ?
- Regor est en train de fouiller dans les containers.
- C’est pas possible, ça fait trois fois en une semaine qu’on le met dehors.
- Je suis pas sûr qu’il comprenne avec tout ce qu’il ingurgite.
- Faut croire. J’appelle le bureau, cette fois-ci, il va comprendre pour de bon.

Cinq minutes plus tard, le corps sans vie de Jolan Regor, ancien champion de zoneball, dévalait les centaines de mètres qui séparaient le quartier BIN-502 des strates les plus profondes de Nar Shaddaa.

- Tu crois qu’on ressemble à quoi quand on arrive en bas ?
- Pas la moindre idée. J’ai un cousin qui m’a dit que ça faisait de la pulpe.
- De la pulpe ?
- Ouais.
- Ça alors, j’aurais pas cru.
- Il paraît.

Les deux agents de la sécurité du bureau de la Sienar Astronautique contemplaient le vide qui s’étendait à quelques centimètres de leurs bottes. Ils s’allumèrent chacun une cigarette et s’adossèrent au mur de l’office.

- T’en penses quoi toi, de toute cette guerre ?
- Tant que personne vient foutre le bazar ici, ça me dérange pas.
- Ouais. T’as raison. Sur l’holoréseau, j’ai entendu dire que la capitale avait failli tomber aux mains des Séparatistes. Ça fout un peu les jetons quand même.
- Moi je regarde pas les infos galactiques, on raconte ce qu’on veut bien nous raconter. Mais je suis bien obligé de me tenir au courant, le patron m’a dit que j’en connaissais pas assez sur l’actualité et que ça pouvait se sentir.
- La seule chose que je sens, c’est ton après-rasage.
- T’es vraiment trop con, on peut jamais parler sérieusement.

Ils jetèrent leurs cigarettes dans le vide sans se soucier du passage éventuel d’un speeder. Ils se disaient qu’un jour, le tas de mégots arriverait jusqu’à leur étage. Mais d’ici là, il y avait un certain temps. Après avoir jeté un coup d’œil aux alentours, ils retournèrent à leur poste de surveillance, au pied du majestueux immeuble de la Sienar Astronautique. Les dernières lumières qui en constellaient la façade s’éteignaient et la nuit ténébreuse de la lune Hutt reprenait alors ses droits sur la technologie.

- Tu sais pas ce qu’il m’a sorti le petit dernier ?
- Vas y, racontes.
- Il veut devenir Jedi plus tard… Les gosses, je te jure.
- Bantha ! Un Jedi, il donne pas dans le modeste ton rejeton dis moi.
- Il a vu un reportage sur l’holoréseau et depuis, ça l’obsède. Gardien de la paix galactique. Il arrête pas de me le répéter toute la journée.
- Faut lui expliquer qu’ils ont pas empêché la guerre de se déclencher. Les Jedi, ils voient pas plus loin que le bout de leurs nez.
- Moi je les trouve bien, ils nous évitent quand même pas mal de problème.
- Pour nous en créer d’autres, ouais.
- Ce que tu peux être borné.
- Parle pour toi. Moi, pour ma sécurité, je fais plus confiance à mon blaster qu’à un rigolo en robe.
- Ça s’appelle une bure. Et il paraît que leurs sabres lasers sont plus efficaces que nos blasters.
- Ah ouais ? Je demande à voir. En tout cas, c’est pas un Jedi qui viendra me sortir du pétrin dans cette ville.
- Borné.

Un long speeder sombre aux vitres teintées tourna dans la rue à vive allure pour venir s’arrêter devant l’entrée des bureaux de la Sienar Astronautique. Immédiatement, quatre hommes facilement identifiables comme des gardes du corps encadrèrent le véhicule. Deux des gorilles se positionnèrent devant la porte arrière droite. L’un d’eux l’ouvrit. Un homme, la quarantaine, tout de blanc vêtu descendit du véhicule et fit un signe aux deux autres molosses qui attendait de l’autre côté. Protégé par sa garde rapprochée, l’homme marcha jusqu’à la cabine de surveillance.

- Bonsoir Monsieur.
- Bonsoir, je suis Raith Sienar, voilà ma carte.
- Euh…mais…bien entendu Monsieur Sienar…C’est un plaisir que de vous recevoir…Je vous en prie, entrez.
- Merci, bonne soirée et bon courage.
- Me…Merci Monsieur, bonne soirée à vous.

Sienar pénétra dans le bâtiment de la Sienar Astronautique, encadré par ses gardes. Ils montèrent jusqu’au dernier étage où se trouvait le bureau du directeur de l’antenne locale. Pendant ce temps là, soixante-trois étages plus bas, les deux agents de la sécurité n’arrivaient toujours pas à croire ce qui venait de se passer.

- Dis donc, quelle prestance devant le boss.
- Oh ça va ! T’en aurais pas mener plus large à ma place. Non mais tu te rends compte de qui vient de passer ?
- Bah, ouais, le boss ultime, le grand chef, celui qui décide de notre salaire.
- Ce que tu peux te montrer vénal par moment !
- Vénal ?
- Laisse tomber. Je me demande pourquoi il se rabine par ici le patron.
- Il avait peut-être envie de voir du pays.
- Il a pas choisi l’endroit le plus touristique.
- Sûr. De toute façon, on le saura jamais pourquoi il est là. J’ai un petit creux, pas toi ?
- Tu me désespères.
- Même avec deux succulentes Saveurs de Ronto.
- Si tu me prends par les sentiments.

Les deux compères engloutirent leurs plats en moins de temps qu’il n’eut fallut pour le dire. Concluant le repas par une bière jawa, ils observaient en même temps le vide de la rue devant le siège local de la Sienar Astronautique.
Après trois heures de quasi silence, un individu comme recouvert de draps déboula au coin de la rue et se dirigea à grandes enjambées vers le poste de surveillance.

- Si c’est encore un de ces mendiants, je te jure que ça va barder !
- Les clochards ne courent pas d’habitude.
- Sauf s’il est poursuivi par la police de secteur !
- Ouais. Certes. Mais celui-là a pas l’air d’être…

Poursuivie, la silhouette l’était, mais pas par la police de secteur. Lorsque l’homme, tout en courant, décrocha de sa ceinture un sabre laser et l’alluma, les deux gardes de la Sienar Astronautique surent que la tranquillité de leur soirée était terminée. Plus loin, à environs une centaine de mètres, une quinzaine de soldats de la République s’affairait à ajuster leur cible. Le Jedi.

- C’est quoi ce foutoir ? Ils vont quand même pas dessouder un Jedi ?
- Je comprends rien non plus. Il se passe quelque chose de bizarre là.
- Tu nous sortiras ta clairvoyance de comptoir une autre fois, faut le sortir de ce pétrin.
- Quoi ? Et se farcir les soldats ? Je m’engage pas là-dedans.
- Mais si on fait rien, ils vont buter un Jedi dans la rue ! Sous nos yeux nom de…

Un des lasers tirés par les soldats de la République traversa la vitre en transparacier de la cabine de surveillance et vint finir sa course à quelques centimètres de la bouteille de bière posée sur la console. Immédiatement, les deux veilleurs se jetèrent au sol, recevant sur le dos, les éclats de la vitre qui venait de se briser en milliers d’éclats.

- Ils vont quand même pas nous plomber nous aussi ?!
- J’en sais rien ! J’ai pas envie d’en discuter maintenant !

Le Jedi esquiva la plupart des tirs, repoussant les autres de sa lame étincelante. Il parvint jusqu’à l’entrée du local où se trouvaient les deux vigiles. Essoufflé, la sueur perlait sur le front du jeune homme en bure et sa respiration saccadée laissait échapper des nuages de buée dans la fraîcheur de la nuit.

- Aidez-moi je vous en supplie, mes soldats se sont retournés contre moi, je ne sais pas vers où partir !
- Barrez-vous, on veut pas être mêlés à ça !
- Il y a un speeder dans la ruelle derrière, prenez-le et tirez-vous vite !
- Merci beaucoup !

Le jeune Jedi avisa la position des soldats de la République et parti en direction de la ruelle. Il ne put faire que quelques mètres avant d’être atteint par un rayon, puis deux, puis des dizaines. L’infanterie de la République venait de remporter un combat. L’Ordre Jedi venait de perdre une guerre. La dépouille du jeune Chevalier s’affaissa mollement sur le sol en permabéton, un filet carmin s’échappant de la commissure de ses lèvres. Les clones s’approchèrent du cadavre et remarquèrent les deux gardes, accroupis derrière ce qui restait du comptoir de leur cabine.

- Vous là-bas ! Sortez les mains en l’air ! Et pas de geste brusque !
- Nous ne sommes que des vigiles ! Nous travaillons ici.
- Oui, nous n’avons rien avoir avec ce Jedi.
- Nous allons contrôler vos puces d’identité, ne bougez pas.
- Nous restons ici, ne vous en faites pas.

L’un des soldats approcha un appareil et vérifia les identités des deux témoins. Cela fait, il communiqua les informations obtenues au commandant de l’unité. Ce dernier opina du casque et se retourna vers les gardiens.

- Tout est en règle. Avez-vous vu d’autres Jedi par ici.
- Aucun.
- Puis-je vous demander pourquoi vous pourchassiez cet homme ?
- En application de l’ordre 66, décret relatif à l’élimination de tout opposant au régime, les Jedi sont considérés comme des ennemis de la République Galactique.
- C’est invraisemblable ! Ils se sont battus pour nous !
- Vous êtes peut-être désireux de connaître le même sort.
- Non. Non.
- Moi, je suis bien heureux qu’on se débarrasse enfin de cette vermine ! Ça nous causait bien trop de souci.
- Puisque vous êtes prompts à soutenir la République Galactique, je vous confie la tâche de nettoyer la rue de cette ordure encombrante.
- Bien entendu, avec plaisir.
- Ouais, on va s’occuper de ça.
- Bien. Unité, on quitte le secteur.

Les deux collègues n’arrivaient toujours pas à y croire. Les Jedi, ennemis de la République. Il fallait se rendre à l’évidence, la paix était désormais assurée par les millions de soldats clones à travers toute la galaxie. L’Ordre Jedi avait fait son temps. La République poursuivait le sien.
Dans le ciel de la ville lune, les réacteurs des milliers de vaisseaux se confondaient avec les milliards d’étoiles qui éclairaient la toile de jais de l’infini. Dans une sombre rue, devant les bureaux de la Sienar Astronautique gisait la mémoire d’une gloire passée. Un Jedi. Deux veilleurs de nuit s’en rapprochèrent.

- Saleté de boulot ce soir.
- On doit bien ça à la République.
- Ouais, à la République.

Cinq minutes plus tard, le corps sans vie de Dekan Ojko, ancien chevalier de l’Ordre Jedi, dévalait les centaines de mètres qui séparaient le quartier BIN-502 des strates les plus profondes de Nar Shaddaa.
Les deux gardes s’avancèrent au bord de la tranchée qui scarifiait la ville dans une bonne partie de sa largeur et regardèrent vers l’abîme invisible.

- De la pulpe ?
- Ouais. Il paraît.


Mesdames et messieurs les critiques, à vous l'honneur.

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 8:25
par Darth Vilael
Bon bah, avec moi.....ça passe ! :D :wink:

Sympathique discussion entre deux agents de sécurité de la Siena Astronautique surpris par la venue de leur patron puis, plus encore, par la course éperdue d'une silhouette drapée....

Ce petit récit, qui ne manque pas d'originalité, est assez bien écrit et, bien que le style n'ait rien d'exceptionnel, il est tout à fait correct. Il y a en outre quelques répliques succulentes. Un dialogue dynamique est ici mis en avant et nous permet de cerner rapidement la personnalité des deux agents, tout comme leur niveau intellectuel... :D

Somme toute, une lecture matinale des plus agréable. :)

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 9:38
par Bastilla
Petit passage éclair pour dire que toutes les nouvelles que j'ai lu en survolant ce topic étaient d'une bonne qualité... les auteurs s'appliquent et tant mieux !

De plus, je voulais vous remercier d'avoir aimé le titre que j'ai proposé pour le recueil. Même si c'est peu, considérez cela comme ma modeste contribution à ce qui risque de devenir un élément important de la fan-fic francophone. :wink:

Bravo à tous, et bon courage pour ceux qui écrivent encore !

__________________

Bastilla

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 10:06
par Saroumane Dooku
>> Dolan, j'aime beaucoup ton Témoins anonymes.

C'est différent, et c'est ça qui est bien. Moi aussi dans mes fan fics, je fais parler mes personnages comme des gens normaux, et pas avec un style ampoulé propre aux films et aux bouquins trop sérieux. Ta vision de l'Ordre 66 par de simples vigiles est tout simplement une idée originale et donc...géniale! :D

Très bon, donc.

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 16:50
par BelXander
Ayé, j'ai enfin rattraper mon retard et lu le début de la Trilo Wookies !

Bon franchement, c'est bien mais je m'attendais à mieux :lol: .
Non, je plaisante, c'est fort. De l'action à tout va, des persos attachants (bah oui, c'est des Wookiees ! :D ), des auteurs qui maitrisent leurs textes. Que du bon.

Seuls points noirs au tableau, c'est trop court ! On en redemande. Vite la suite, Lowie ! :sournois:

Ah, oui, aussi, il y a des fautes, et c'est bien dommage, surtout certaines assez flagrantes.

> de DarkSolaris : un 'cette alors'... bouh :shock: et c'est pas la seule.
et de Kamocato007 un 'ses' à la place d'un 'ces' et ptet une ou deux autres (c'est un peu moins que DS).

Mais quand même du bon boulot. :)

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 17:00
par Para Emperor
J'ai bien aimé Témoins anonymes, comme quoi, pour l'instant "ça passe" avec tout le monde ! :wink:

La fin est seulement (peut-être) un peu trop rapide, personnellement je pense pas que les soldats seraient partis si vite, en laissant deux témoins sans en approfondir la dangerosité, et qui plus est en laissant à de bêtes civils la charge d'effacer les preuves... Normalement les clones devraient être un petit peu plus professionnels, non ?

Enfin, le style est fluide, les persos vite attachants (d'autant qu'ils ont chacun une personnalité propre, dans une nouvelle si courte sur des "anonymes" c'est pas évident)...

Maintenant, on attend tous le texte de Lowie... Le suspence est à son comble... :?

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 17:16
par Dolarn Sarkan
Para Emperor a écrit:laissant deux témoins sans en approfondir la dangerosité


Para Emperor a écrit:de bêtes civils


Je ne cherche aucunement à remettre en cause ton analyse mais en tant qu'auteur, j'explique juste ce point du récit :

On se trouve sur Nar Shaddaa et j'estime que les clônes n'ont pas envie de se trouver là, dans une ville gigantesque remplit de créatures en tout genre et des pires criminels de la galaxie. Constatant le niveau de menace des deux gardes...ils n'ont pas jugé nécessaire de faire le "sale boulot"...


Pour conclure sur le sujet, je remercie ceux qui ont déjà lu et critiqué mon texte.


Léger H.S: Si Max me lit, j'aimerais qu'il me dise ce qu'il compte faire avec ce recueil. En effet, étant en "charge" des FF (avec le Staff qui va bien), je serais en effet intéressé par la finalité que tu comptes donné à ce travail commun. Si Raouse passe par là, son avis, en tant qu'instigatrice du recueil, m'intéresse également.
Nous pourrons discuter de la présentation (mise en page, illustrations...) et d'autres points ensemble afin de présenter un produit finalisé dans un premier temps au Staff, dans un deuxième temps, au plus grand nombre, puisque là est l'objectif avoué de ce travail.

Merci.

MessagePosté: Lun 13 Fév 2006 - 21:44
par Dark Maul877
J'ai lu la nouvelle de Gidro sur la bataille de Mygeeto. C'est un délice même si c'est assez court.
Les tactiques des clones et des batailles sont très bien retranscrites. On retrouve avec plaisir le professionalisme des clones.

Le style est très bon, pas trop de fautes à part à la fin ou il y a une répétition mais sinon, le resste est clean :wink:

Bref, encore une bonne nouvelle pour ce merveilleu receuil :)

MessagePosté: Mar 14 Fév 2006 - 8:39
par Darth Vilael
>> Éradication (Dolarn Sarkan) : très bon texte (mais trop court ! ) qui nous replonge en plein milieu d’une bataille spatiale titanesque à bord d’un croiseur de classe Venator. La personnalité de Kahn-Hagen est des plus troublantes et me laisse pantois (Oui, n’étant pas un adepte d’une certaine théorie émanant de l’UE…..enfin bon, passons ! :wink: ). L’ambiance y est bien décrite et nous permet de voir arriver un nouveau jour, celui de l’Empire.

Bête petite question : des systèmes de sécurité antijedi …une explication sur ce procédé m’intéresserait volontiers. :? :wink:

Bête petite remarque :

ta race ne connaît pas toutes les affres de la politique. Ta civilisation inférieure ignore tous des complots et des malversations. Il en est ainsi de la galaxie, les humains sont là pour dominer et vous êtes là pour obéir.


Il y a quand même des sénateurs Wookies, non ? (enfin, c’est un détail :wink: )

Et une petite lecture matinale de qualité ! :)

MessagePosté: Mar 14 Fév 2006 - 18:59
par Darkwilliam
Oh là là, mais je prends de plus en plus de retard moi! :o

Il va falloir que je m'active pour lire des textes postés. :ange:

Allez, c'est décidé, je lis le dernier texte posté d'ici à demain soir. :D

MessagePosté: Jeu 16 Fév 2006 - 2:15
par Dolarn Sarkan
Forumeuses, Forumeurs !!!

Je me présente à vous non point en forumeur, pas plus en auteur mais bel et bien en Staffeur. Je suis porteur d'un message de nos instances dirigeantes, les Dieux du Staff parlent par ma voix :

Le Recueil Ordre 66 (connu sous la dénomination R-O66) a permit au plus grand nombre de s'exprimer sur un sujet grave et primordial de notre Saga préférée ! Aussi, il était temps, comme l'Empereur a mis fin à l'Ordre Jedi, de mettre fin à ce recueil.

Je sais... Je sais que vous vous y êtes attachés mais cette mesure n'a d'autre objectif que la publication future de tous (ou presque) les textes que vous avez écrits à la sueur de vos claviers. La cloture des publications pour O66 est donc vivement conseillé par votre Staff FF mais vous est également, bien entendu, soumise.

Il est évident que si vous avez un texte en cours pour O66, vous êtes enjoints à le terminer "au plus vite" afin que le Staff, en accord avec Raouse et Max Katarn, puisse finaliser rapidement le document. Une fois cela fait, O66 sera soumis à nos intraitables (et incorruptibles) jurés puis, finalement, les textes qui auront leurs places selon des critères - que nous vous communiquerons pour une totale transparence - établis par le Staff seront mis en forme et publié sur SWU dans notre magnifique section FF.


Je vous salue bien bas, auteurs, forumeurs, staffeurs, coiffeurs, démineurs et autres...

-> A bientôt.