HanSolo a écrit:DRIII a écrit:Je pense qu'il y a eu une vraie réflexion derrière.
La manière dont Disney "gère" de manière catastrophique les films post Prélogie
( annonce il y a 2 ans de l'embauche de RJ sur une trilogie; annonce il y a 1 an 1/2 de 2 scénaristes sur une trilogie, annonce il y a 2 mois du debarquement de K Feige sur un film) suggère plutot que c'est un bateau ivre plutot qu'un plan structuré avec un capitaine a la barre!
Je n'ai pas dit que ce qu'ils voulaient faire par la suite au cinéma avec Star Wars était clair. Mais je pense que l'abandon des Star Wars Stories n'est pas qu'une réaction émotive. Ils ont analysé le truc.
Parce que si tout n'était qu'une question de contingence (souci de prod, mauvais calendrier), ils auraient continué. Un film sur Obi-Wan Kenobi, par exemple, ça n'aurait pas stressé les actionnaires.
-- Edit (Ven 08 Nov 2019 - 20:04) :
Sergorn a écrit:Oui c'est ça qui est dingue : un échec et on arrête tout alors qu'un plus tôt Rogue One avait prouvé qu'il y avait du public pour ce genre de film.
Donc, Disney a analysé autre chose que le box-office, puisque Rogue One a été un carton.
Pour moi, il y a plusieurs facteurs conjugués qui peuvent expliquer cet arrêt :
► La chronologie éclatée. Faire des Star Wars Stories à des époques différentes peut rendre les choses confuses. Rogue One était assez lisible sur ce plan, Solo beaucoup moins.
► Le lancement de Disney +. Le travail effectué sur les projets Obi-Wan et Boba Fett, c'était du clé en main pour développer des séries originales Star Wars qui vont être sans doute LE gros argument de vente de cette plate-forme. Il est possible donc que ces projets ciné aient été sacrifiés au profit du streaming.
► L'échec de Solo qui a démontré qu'un film estampillé "Star Wars" n'était pas un succès assuré en salles.
Disney peut très bien désormais penser que l'"Univers Etendu" sera pour Disney + (budgets + petits, projets + modestes, risque financier moindre car moindre dépendance de l'audience, besoin de produits d'appel exclusifs) et garder le cinéma pour la ou les grandes histoires. Au final, on s'oriente vers une stratégie relativement similaire mais "transmédia", plus uniquement basée sur le cinéma en salles.