Je fais un petit up du topic, parce que j'ai lu récemment
Jedi Twilight et
Street of Shadows,
Patterns of Force y passe avant la fin de la semaine.
Devant le déni Fateofthejediesque qui règne sur ce site, et depuis le lieu de mon exil (NJOE.com), tel un Victor Hugo en son temps censuré par le Second Empire, Gilad, oui Gilad, vient s'exprimer ici. Cet après-midi. Devant vous.
Il fait fi de la censure qui le frappe depuis quelques jours sur son arbitrage et ses propositions de grands moments de l'
UE.
Il fait fi des on-dits.
Il fait fi du xximus adorateur de Reaves.
Gilad envoie du gros pâté.
Je vais faire une grosse critique, de gros kikoolol. A base de kikoo, et à base de lol. Je suis emballé. J'ai un vague souvenir de l'
Ombre du Chasseur qui m'avait plus à l'époque mais que ne recelait en vérité aucun intérêt sinon de poser les bases du personnage de I-Five (Tope-La en VF). Je n'ai pas lu les
Medstar, parce que j'aime pas trop
CW et puis de toutes façons j'ai pas à me justifier.
Coruscant Nights ça déchire. Pourquoi ?
1) L'ambiance. Superbe complément à la série de comics
Dark Times, CN est le pendant "roman". C'est sombre, le choix du lieu de l'intrigue (j'adore découvrir les bas-fonds de Coruscant, The Works, Feral City, ça tue.) est pertinent pour attester de cette obscurité. Et bon dieu, OUAIS. Là où les Impériaux passent pour des guignols et se font botter le cul dans de nombreux romans/comics, dans DT ou CN, on nous montre que Palpatine écrase la carotide de la galaxie jusqu'à évanouissement, que les habitants non-humains et même les Jedi se chient dessus devant l'armée impériale et l'inquisition. L'Empire semble implacable, son pouvoir inexorable.
2) J'aime bien que les auteurs me surprennent dans l'exploitation de la connaissance qu'ils ont de l'
UE. Utiliser le background de la destruction de Caamas par l'Empereur je ne m'y attendais pas, alors j'étais content.
3) Le dramatis personae. En plus d'avoir des personnages assez charismatiques de son propre cru (Jax, I-Five, Laranth...), Reaves hésite pas à les faire évoluer dans l'entourage de barons de l'
UE tels que Dark Vador, Xizor, le capitaine Typho, Aurra Sing, Mickey et Donald. Chaque bouquin est une petite perle de fangasmes (orgasme de fan) lorsque l'on voit tel ou tel personnage déjà connu s'immiscer dans l'intrigue (même si parfois c'est un peu téléphoné : par exemple la rencontre entre Typho et Aurra Sing "fortuite", hum...). Reaves se paie le luxe de faire des références à l'
UE comics. C'est bien la première fois que j'entends parler de la Dark Woman dans un roman, même si elle est juste mentionnée.
Les lieux, les évéments, les personnages, tout est originalement présenté. Feral City ou les Gray Paladins, eh bah, voyez-vous c'est un peu plus crédible comme "élément de l'
UE" que Zigoola, qui aurait pu être le nom d'une chanson de Magic System.
Reaves rules. J'espère que la fin de la série est pas trop cuite d'avance, je viendrai reposter pour
Patterns of Force.