Nouvelle En Cours -Scarcorn-
Posté: Sam 14 Juin 2008 - 0:24
Tadam ! Voilà le début de mon nouveau récit. Comme vous devez vous en douter d'après le titre, c'est une reprise de Scarface en version Star Wars. Voilà déja le début. M'excuse, doit y avoir des fautes il est tard
Et j'ai acheté MGS 4 aussi. Vous vous en fichez ? Ah bon
Sous la République Galactique, un certain nombre d'accords avait lieu entre différentes planètes, plus ou moins légaux. L'un d'eux concernait Kessel, planète prison de la Bordure Extérieure et Pantolomin, planète à destination de tous les vacanciers du Noyau. L'accord était le suivant : si Kessel livrait gratuitement une grosse cargaison d'épices à Pantolomin, cette dernière acceptait de recevoir des réfugiés de guerre. En réalité, Kessel se débarrassa de la pègre des prisons de l'astéroïde.
Le bureau du service d'immigration de Pantolomin était un lieu austère et où une poussière grise semblait flotter en permanance dans la pièce. Un dévaronien d'âge moyen était entouré de trois policiers de Pantolomin. Les deux premiers faisaient les cent pas autour de lui tandis que leur suppérieur, un Toydarien voletait au dessus de son bureau. Le premier policier, un Duros de grosse taille considérait l'alien assis en face de lui avec mépris :
_Alors, comment tu t'appelles ?
Le dévaronien s'éclaircit la gorge et dit d'une voix rauque, nuancée d'un accent :
_Vilmarh Montana.
Le deuxième officier, un Kel Dor enchaîna sans attendre :
_Et où t'as appris à parler aussi bien notre langue, Villie ? J'veux dire, un dévaronien qui cause aussi bien le basique, même avec un accent, c'est rare.
Vilmarh se tassa sur sa chaise :
_Mon père adoptif il était comme toi tu es : il parlait bien galactique. Alors, moi apprendre avec lui. Et quand j'étais petit, j'allais beaucoup aux holofilms. Les acteurs, les types...c'est eux qui apprenent à moi à parler la langue.
Le Toydarien vola jusqu'à Villie :
_Et il est où maintenant ton père, hein ?
_Décède . Mort, murmura Villie. Quelque-part. Dans le temps.
Le Duros continua à marcher :
_Et ta mère ?
_Aussi.
Le Toydarien aggripa une des cornes de Vilmarh qui était couverte de cicatrices :
_Et comment t'as fait ça ? Une nana jalouse ?
Villie dégagea sa corne :
_Non, avec les filles c'est pas ça. Ca date de quand j'étais gosse. Vous auriez dû voir la tête de l'autre copain...il était méconaissable.
Le Duros s'écria, méprisant :
_C'est ça ouais ! On sait très bien que t'étais pas sur Kessel pour faire du tourisme ! T'es rien de plus qu'un autre pourri de mineur d'épices que Kessel nous balance dans la geule et...
Villie se leva d'un bond :
_Je te permets pas ! T'as déjà bossé sur ce caillou, hein ? A travailler pendant des heures à creuser la roche au milieu de l'épice qui t'arrache la geule. Tu fais un pas de travers et une araignée géante vient te bouffer. Quand tu rentres, épuisé t'es fouillé de partout pour voir si tu chourres pas de l'épice. Et dans tes collégues, il y a toujours un employé de Kessel pour surveiller ce que tu dis, ce que tu fais. Et rien de ce que tu gagnes il est à toi. Rien.
Vilmarh se calma quelque peu :
_Je suis Mr Montana Ville, réfugié politique expédié de Kessel. Et j'exige mon putain d'asile politique et je le veux maintenant ! C'est votre président qui le dit !
Le Toydarien alluma un cigare à l'odeur âcre :
_Allez, embarquez moi-ça. Au camp de réfugiés, avec les autres...
Immédiatement, le Duros et le Kel Dor se saisirent de Villie et commençèrent à le traîner vers la sortie. Le dévaronien tenta de se dégager :
_Mais merde ! Laissez moi !
Mais Vilmarh avait beau faire, le Duros était beaucoup plus costaud que lui. Villie parvint juste à s'adresser une dernière fois au Toydarien :
_Ecoute-moi ! Rien de ce que tu me fais ça me touche ! Kessel elle m'a déjà tout fait ! Tu peux rien me faire !
Le Toydarien haussa les épaules et laissa ses hommes emmner Villie.
Le dévaronien fut mis de force dans une navette avec de nombreux autres réfugiés de Kessel : humains, advoses, twi'leks...la navette était un mélange hétéroclite d'espèces diverses. Villie était assis à côté de son meilleur ami, un Zeltron du nom de Manny. Le zeltron, comme tout ceux de sa race, avait une peau rose vive et des cheveux bleu électrique. Il était en grande discussion avec son ami :
_J'ai essayé de faire comme toi tu as dis. Dire que j'étais dans les sanitaires. Ca a pas marché.
Villie le regarda avec des yeux ronds :
_Sanatorium.
_Quoi ?
_Sanatorium. Pas sanitaires.
_Mais tu m'avais dit que...
Villie seccoua la tête :
_Laisse tomber, dit-il d'un ton dépité. Laisse tomber...
La navette atteint l'orbite de la planète pour rejoindre un vieux cuirassé rendili baptisé L'Espoir. Vilie étouffa un juron :
_Ha ! L'espoir...tu parles. L'espoir de crever la gueule ouverte en attendant qu'ils se décident à nous régulariser. Bande d'enfoirés...
L'Espoir n'était rien d'autre au fond qu'une carcasse datant des heures de gloire de Rendili Propulsion Stellaires. Encadré et maintenu en orbite artificiellement, l'Espoir était un de ces navires où Pantolomin mettait les réfugiés le temps de les régulariser. En réalité, c'était surtout le moyen de tenir à l'écart les indésirables des magnifiques plages pantolomiennes. Les réfugiés étaient surtout de Kessel mais provenaient parfois d'ailleurs.
Villie et Manny furent conduits dans un des nombreux dortoirs de l'Espoir. Vilmarh s'installa dans le lit du haut et après avoir installé ses affaires, dit à son ami de le suivre. Le Zeltron s'éxécuta. Il retrouva le dévaronien en train de contempler Pantolomin depuis l'une des nombreuses vitres de transparacier.
_Qu'est-ce qu'il y a Villie ? Tu regardes les p'tites twi'leks sur la plage ? T'as de bons yeux, dit-il d'un ton légèrement moqueur.
_Non, répondit son interlocuteur d'une voix bien plus sérieuse. Je regarde ma future propriété.
Manny cligna plusieurs fois des yeux, héberlué :
_Quoi ? Comment ça, Pantolomin c'est ta future propriété ?
Le regard du dévaronien se perdit dans les étoiles :
_Parce qu'un jour jag, tout ceci sera à moi.
Manny ne cachait plus sa moquerie :
_La planète ?
_Pas que la planète. Pantolomin, ses plages, les miam-miam...je vais avoir la galaxie entre mes mains.
Manny tourna les talons et commença à partir :
_Ha, t'es cinglé mec.
Villie resta à regarder Pantolomin tourner doucement sur elle-même.
_Oui. La galaxie entre mes mains. Toute la galaxie.
Et j'ai acheté MGS 4 aussi. Vous vous en fichez ? Ah bon
Sous la République Galactique, un certain nombre d'accords avait lieu entre différentes planètes, plus ou moins légaux. L'un d'eux concernait Kessel, planète prison de la Bordure Extérieure et Pantolomin, planète à destination de tous les vacanciers du Noyau. L'accord était le suivant : si Kessel livrait gratuitement une grosse cargaison d'épices à Pantolomin, cette dernière acceptait de recevoir des réfugiés de guerre. En réalité, Kessel se débarrassa de la pègre des prisons de l'astéroïde.
Le bureau du service d'immigration de Pantolomin était un lieu austère et où une poussière grise semblait flotter en permanance dans la pièce. Un dévaronien d'âge moyen était entouré de trois policiers de Pantolomin. Les deux premiers faisaient les cent pas autour de lui tandis que leur suppérieur, un Toydarien voletait au dessus de son bureau. Le premier policier, un Duros de grosse taille considérait l'alien assis en face de lui avec mépris :
_Alors, comment tu t'appelles ?
Le dévaronien s'éclaircit la gorge et dit d'une voix rauque, nuancée d'un accent :
_Vilmarh Montana.
Le deuxième officier, un Kel Dor enchaîna sans attendre :
_Et où t'as appris à parler aussi bien notre langue, Villie ? J'veux dire, un dévaronien qui cause aussi bien le basique, même avec un accent, c'est rare.
Vilmarh se tassa sur sa chaise :
_Mon père adoptif il était comme toi tu es : il parlait bien galactique. Alors, moi apprendre avec lui. Et quand j'étais petit, j'allais beaucoup aux holofilms. Les acteurs, les types...c'est eux qui apprenent à moi à parler la langue.
Le Toydarien vola jusqu'à Villie :
_Et il est où maintenant ton père, hein ?
_Décède . Mort, murmura Villie. Quelque-part. Dans le temps.
Le Duros continua à marcher :
_Et ta mère ?
_Aussi.
Le Toydarien aggripa une des cornes de Vilmarh qui était couverte de cicatrices :
_Et comment t'as fait ça ? Une nana jalouse ?
Villie dégagea sa corne :
_Non, avec les filles c'est pas ça. Ca date de quand j'étais gosse. Vous auriez dû voir la tête de l'autre copain...il était méconaissable.
Le Duros s'écria, méprisant :
_C'est ça ouais ! On sait très bien que t'étais pas sur Kessel pour faire du tourisme ! T'es rien de plus qu'un autre pourri de mineur d'épices que Kessel nous balance dans la geule et...
Villie se leva d'un bond :
_Je te permets pas ! T'as déjà bossé sur ce caillou, hein ? A travailler pendant des heures à creuser la roche au milieu de l'épice qui t'arrache la geule. Tu fais un pas de travers et une araignée géante vient te bouffer. Quand tu rentres, épuisé t'es fouillé de partout pour voir si tu chourres pas de l'épice. Et dans tes collégues, il y a toujours un employé de Kessel pour surveiller ce que tu dis, ce que tu fais. Et rien de ce que tu gagnes il est à toi. Rien.
Vilmarh se calma quelque peu :
_Je suis Mr Montana Ville, réfugié politique expédié de Kessel. Et j'exige mon putain d'asile politique et je le veux maintenant ! C'est votre président qui le dit !
Le Toydarien alluma un cigare à l'odeur âcre :
_Allez, embarquez moi-ça. Au camp de réfugiés, avec les autres...
Immédiatement, le Duros et le Kel Dor se saisirent de Villie et commençèrent à le traîner vers la sortie. Le dévaronien tenta de se dégager :
_Mais merde ! Laissez moi !
Mais Vilmarh avait beau faire, le Duros était beaucoup plus costaud que lui. Villie parvint juste à s'adresser une dernière fois au Toydarien :
_Ecoute-moi ! Rien de ce que tu me fais ça me touche ! Kessel elle m'a déjà tout fait ! Tu peux rien me faire !
Le Toydarien haussa les épaules et laissa ses hommes emmner Villie.
Le dévaronien fut mis de force dans une navette avec de nombreux autres réfugiés de Kessel : humains, advoses, twi'leks...la navette était un mélange hétéroclite d'espèces diverses. Villie était assis à côté de son meilleur ami, un Zeltron du nom de Manny. Le zeltron, comme tout ceux de sa race, avait une peau rose vive et des cheveux bleu électrique. Il était en grande discussion avec son ami :
_J'ai essayé de faire comme toi tu as dis. Dire que j'étais dans les sanitaires. Ca a pas marché.
Villie le regarda avec des yeux ronds :
_Sanatorium.
_Quoi ?
_Sanatorium. Pas sanitaires.
_Mais tu m'avais dit que...
Villie seccoua la tête :
_Laisse tomber, dit-il d'un ton dépité. Laisse tomber...
La navette atteint l'orbite de la planète pour rejoindre un vieux cuirassé rendili baptisé L'Espoir. Vilie étouffa un juron :
_Ha ! L'espoir...tu parles. L'espoir de crever la gueule ouverte en attendant qu'ils se décident à nous régulariser. Bande d'enfoirés...
L'Espoir n'était rien d'autre au fond qu'une carcasse datant des heures de gloire de Rendili Propulsion Stellaires. Encadré et maintenu en orbite artificiellement, l'Espoir était un de ces navires où Pantolomin mettait les réfugiés le temps de les régulariser. En réalité, c'était surtout le moyen de tenir à l'écart les indésirables des magnifiques plages pantolomiennes. Les réfugiés étaient surtout de Kessel mais provenaient parfois d'ailleurs.
Villie et Manny furent conduits dans un des nombreux dortoirs de l'Espoir. Vilmarh s'installa dans le lit du haut et après avoir installé ses affaires, dit à son ami de le suivre. Le Zeltron s'éxécuta. Il retrouva le dévaronien en train de contempler Pantolomin depuis l'une des nombreuses vitres de transparacier.
_Qu'est-ce qu'il y a Villie ? Tu regardes les p'tites twi'leks sur la plage ? T'as de bons yeux, dit-il d'un ton légèrement moqueur.
_Non, répondit son interlocuteur d'une voix bien plus sérieuse. Je regarde ma future propriété.
Manny cligna plusieurs fois des yeux, héberlué :
_Quoi ? Comment ça, Pantolomin c'est ta future propriété ?
Le regard du dévaronien se perdit dans les étoiles :
_Parce qu'un jour jag, tout ceci sera à moi.
Manny ne cachait plus sa moquerie :
_La planète ?
_Pas que la planète. Pantolomin, ses plages, les miam-miam...je vais avoir la galaxie entre mes mains.
Manny tourna les talons et commença à partir :
_Ha, t'es cinglé mec.
Villie resta à regarder Pantolomin tourner doucement sur elle-même.
_Oui. La galaxie entre mes mains. Toute la galaxie.