Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)
Posté: Sam 29 Déc 2018 - 23:51
Merci pour le retour Den !
Ce doit être à force de prendre des vapodouches !
Bref voilà la suite!
Dans cet extrait, vous allez retrouver de nouveau un certain bothan !
Pers'lya ne parvenait pas à trouver le sommeil. Cette nuit n'était pas une nuit comme les autres, il veillait nerveusement dans son bureau chez lui, une résidence secondaire camouflé dans l'un des quartiers les plus huppés de la ville. Ses gardes du corps quadrillaient le jardin sans relâche, pour éviter que l'on attente à sa vie. Mais ce n'était pas cette sombre éventualité qui le tenait éveillé.
Non, il attendait seulement l'appel de Sœur Malen qui devait lui confirmer que Contispex avait été excommunié de sa confrérie.
Pour combler son impatience, il se leva de son siège et se mit à faire les cent pas. Malgré lui, il ne put se retenir de songer à cette séance houleuse du Sénat qui avait signé son arrêt de mort politique, et même manqué de signer son arrêt de mort, tout court.
Il n'avait pas oublié les harangues agressives de son adversaire politique implacable, le dépôt de la motion de censure à son encontre et le mutisme des sénateurs censés le soutenir mais qui ne s'étaient pas opposés à sa destitution.
Il n'oublierait jamais ces visages haineux dans la foule infiltrée par le Pius Dea, ces regards mortels qui l'avaient fusillé avant que l'émeute n'ait éclaté et que maître Terka et son padawan ne lui aient sauvé la vie.
Il n'oublierait pas qu'il était devenu moins que rien par la faute d'un seul homme et de son ambition. Julius Contispex. Cet homme avait porté le coup de grâce à sa carrière politique et à sa réputation, grâce à de savantes manigances.
Le bothan qui était encore Chancelier en fonction jusqu'aux prochaines élections, attarda son regard sur un buste à l'effigie de son oncle, ramené de Bothawui. Le buste trônait au sommet d'une armoire en bois wroshyyr. Bien que plongé dans la pénombre, le regard de la statue semblait le juger sévèrement.
Tu n'as pas fait tout ce qu'il fallait, semblait lui dire son oncle depuis l'au-delà.
- C'est vrai, mon oncle, murmura Pers'lya.
Il se souvint de ses années d'insouciance sur son monde natal, où la politique lui était un univers étranger. Il se souvint lorsqu'il y entra de plein pied, sur les encouragements de son oncle, un dignitaire parmi les plus respectés.
Il avait appris à sourire en serrant des poignées de mains, à noyer sous des formules plates et hypocrites les sujets les plus importants pour masquer ses véritables pensées, aussi insaisissables que le vent qui soufflait. Il avait appris à jauger ses interlocuteurs, à étudier la moindre crispation de leurs traits, le moindre hérissement de leur pelage.
Il avait appris à mentir, à tromper.
Son oncle l'avait formé à bonne école... il était devenu un politicien roublard. Et pour quel résultat, finalement ?
La République était sur le point de tomber sous la coupe d'une secte obscure, la démocratie était au bord du précipice. Il s'était empêtré si profondément dans la politique qu'il n'avait pas remarqué le mécontentement et la lassitude des peuples qui composaient le Sénat. Il avait ignoré l'hostilité et le mépris des citoyens ordinaires tant humains que non humains envers les institutions, le Sénat, ceux qui étaient censés les représenter et les servir.
Voilà comment le Pius Dea avait prospéré en quelques décennies, en surfant sur la corruption qui gangrenait le régime et sapait ses fondations. Voilà comment Julius Contispex avait été élu sénateur de Coruscant en faisant miroiter un programme de redistribution des richesses envers les plus humbles, sur fonds de populisme teinté d'un vague discours religieux.
C'est de ma faute, avait réalisé Pers'lya après son agression devant le Sénat. Ces adeptes du Pius Dea, à l'origine des individus standard embrigadés par un discours prosélyte contre le vice et prônant la vertu, n'éprouvaient plus à son égard qu'une envie de meurtre.
Il aurait pu inverser la tendance pendant ses deux mandats de Chancelier mais il n'en avait rien fait. C'était depuis peu qu'il avait ouvert les yeux.
Il se demandait comment il avait pu laisser les choses déraper à ce point. Lorsqu'il avait accédé au poste de chef d'Etat, la situation était critique, certes. Mais elle avait empiré depuis, jusqu'au point de non retour.
Tu n'as pas fait ce qu'il fallait, semblait l'accuser le buste de son oncle d'un nouveau regard lointain.
Pers'lya détourna les yeux de la statue de son mentor, de plus en plus agité. Etait-il trop tard pour sauver la République ?
Il espérait que non.
Un bip attira subitement son attention et il contourna de nouveau sa table pour ouvrir un canal sécurisé.
- Oui ?
- Excellence, lui répondit un autre bothan. Nous avons intercepté un signal codé, un message plus précisément.
- Pouvez-vous le décrypter puis me l'envoyer ?
- Veuillez patienter, cela prendra un peu de temps.
Le Chancelier déchu éprouva une impatience insoutenable, une seule personne pouvait lui envoyer un message à une heure si tardive. Les responsables avaient sans doute pris une décision cruciale à propos de Contispex.
Mes erreurs vont être rattrapées, finalement.
- Excellence ? L’appela de nouveau son congénère. Nous avons terminé le décryptage.
- Merci.
Des parasites emplirent la pièce d'un son monocorde avant qu'une voix cristalline enrouée ne commença :
- Pers'lya...
Il se figea en entendant la voix de Soeur Malen. Elle paraissait mal en point lorsqu'elle épela son nom et il comprit tout de suite que quelque chose ne s'était pas passé comme prévu. Ses griffes s'enfonçèrent dans sa paume lorsqu'il serra le poing, sous le poids de la tension qui le tenaillait.
- Si vous recevez ce... message... C'est que nous avons... échoué...
Elle s'exprimait comme une personne qui avait mis les deux pieds dans la tombe. Le sang du bothan se glaça en réalisant ce que cela impliquait.
Le Pius Dea n'avait pas réussi à neutraliser lui-même Contispex. Si le Conseil des Sages n'avait pas été capable de le faire, comment lui le pourrait-il ?
Il était sans doute trop tard pour sauver la République.
- À présent, continuait Malen,... c'est à vous qu'il appartient... d'en finir.
Il s'appuya sur sa table, déprimé par les paroles ultimes de son alliée.
- La vérité... cachée dans l'antre du démon... doit être révélée.
Les oreilles équines du bothan se levèrent immédiatement lorsqu'il perçut que ses mots masquaient un sens caché. Son instinct aiguisé de politicien lui hurlait qu'il s'agissait peut-être d'un code. Ce n'était pas un appel au secours mais un indice qu'elle lui délivrait.
Le moyen de contrer Contispex.
Il saisit son comlink personnel pour appeler le chef de sa sécurité.
- Capitaine Gre'lku, venez me voir dans mon bureau, immédiatement.
- Bien, Excellence.
Quelques instants plus tard, un officier bothan en uniforme mauve et au pelage sombre nuit, pénétra dans la pièce. Pers'lya lui expliqua succinctement de quoi il en retournait.
- Pouvez-vous retracer l'origine du signal ? Lui demanda le dignitaire.
- Oui, cela prendra quelques minutes.
- Tenez-moi informé.
Pers'lya le congédia et se tourna vers la fenêtre pour laisser son regard se perdre dans l'horizon étoilé. Il croisa les bras derrière le dos pour maîtriser l'impatience qui galopait en lui. Il espérait que Contispex aurait commis une erreur, quoiqu'il ait pu réussir cette nuit. Personne n'était infaillible, heureusement.
L'officier revint le trouver au bout de deux minutes.
- Le message que vous avez reçu a été émis depuis le parc Zohen.
Pers'lya se figea en entendant ce nom. Il s'agissait d'un endroit de détente, un espace de verdure prisé par de nombreuses familles... avant que le Pius Dea n'en fasse le lieu de ses rassemblements clandestins. Le parc Zohen était situé non loin du siège du Sénat.
- Nous partons tout de suite, là-bas. Rassemblez autant d'hommes que vous pourrez.
Il ouvrit un tiroir à la volée pour en extraire un blaster mais le capitaine de sa garde l'arrêta. Pers'lya croisa son regard et surprit ses poils faciaux se hérisser à cause de l'angoisse.
- Excellence, les rues ne sont peut-être pas sûres. Je dois d'abord m'assurer que la voie est libre.
- Très bien.
Encore une attente insoutenable. Le dignitaire bothan déchu fit de nouveau les cent pas après avoir posé son blaster sur la table. Chaque minute qu'il perdait ici, renforçait un peu plus l'emprise de Contispex.
Cependant il comprenait les inquiétudes du capitaine Gre'lku. Le Pius Dea, du moins les partisans de Contispex, l'avaient pris pour cible devant le siège du Sénat et ils pouvaient recommencer. L'officier bothan revint le trouver, la mine plus sombre que jamais.
- Que se passe-t-il? Une comète vient de s'écraser ? S'enquit le dignitaire alarmé, qui ne se put se retenir de laisser transparaître un brin d'ironie.
- On peut dire ça, monsieur, répondit l'intéressé avec un ton sérieux. Vous devriez consulter les médias locaux.
- À quoi bon ? Les médias de Coruscant ont tous été rachetés par les Guildes Marchandes.
Les deux non humains n'ignoraient pas que certains membres haut placés des Guildes Marchandes appartenaient à la secte Pius Dea.
- Pas tous les médias, insista le capitaine.
Voilà j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
à la prochaine !
Den a écrit:Et... Wahou! Tu as un vrai talent pour raconter ce genre de scène qui nous montre la folie humaine. Certes, tu sais écrire plein de choses, mais je trouve que ces scènes de folie meurtrière et de massacres te vont bien!
Ce doit être à force de prendre des vapodouches !
Bref voilà la suite!
Dans cet extrait, vous allez retrouver de nouveau un certain bothan !
Pers'lya ne parvenait pas à trouver le sommeil. Cette nuit n'était pas une nuit comme les autres, il veillait nerveusement dans son bureau chez lui, une résidence secondaire camouflé dans l'un des quartiers les plus huppés de la ville. Ses gardes du corps quadrillaient le jardin sans relâche, pour éviter que l'on attente à sa vie. Mais ce n'était pas cette sombre éventualité qui le tenait éveillé.
Non, il attendait seulement l'appel de Sœur Malen qui devait lui confirmer que Contispex avait été excommunié de sa confrérie.
Pour combler son impatience, il se leva de son siège et se mit à faire les cent pas. Malgré lui, il ne put se retenir de songer à cette séance houleuse du Sénat qui avait signé son arrêt de mort politique, et même manqué de signer son arrêt de mort, tout court.
Il n'avait pas oublié les harangues agressives de son adversaire politique implacable, le dépôt de la motion de censure à son encontre et le mutisme des sénateurs censés le soutenir mais qui ne s'étaient pas opposés à sa destitution.
Il n'oublierait jamais ces visages haineux dans la foule infiltrée par le Pius Dea, ces regards mortels qui l'avaient fusillé avant que l'émeute n'ait éclaté et que maître Terka et son padawan ne lui aient sauvé la vie.
Il n'oublierait pas qu'il était devenu moins que rien par la faute d'un seul homme et de son ambition. Julius Contispex. Cet homme avait porté le coup de grâce à sa carrière politique et à sa réputation, grâce à de savantes manigances.
Le bothan qui était encore Chancelier en fonction jusqu'aux prochaines élections, attarda son regard sur un buste à l'effigie de son oncle, ramené de Bothawui. Le buste trônait au sommet d'une armoire en bois wroshyyr. Bien que plongé dans la pénombre, le regard de la statue semblait le juger sévèrement.
Tu n'as pas fait tout ce qu'il fallait, semblait lui dire son oncle depuis l'au-delà.
- C'est vrai, mon oncle, murmura Pers'lya.
Il se souvint de ses années d'insouciance sur son monde natal, où la politique lui était un univers étranger. Il se souvint lorsqu'il y entra de plein pied, sur les encouragements de son oncle, un dignitaire parmi les plus respectés.
Il avait appris à sourire en serrant des poignées de mains, à noyer sous des formules plates et hypocrites les sujets les plus importants pour masquer ses véritables pensées, aussi insaisissables que le vent qui soufflait. Il avait appris à jauger ses interlocuteurs, à étudier la moindre crispation de leurs traits, le moindre hérissement de leur pelage.
Il avait appris à mentir, à tromper.
Son oncle l'avait formé à bonne école... il était devenu un politicien roublard. Et pour quel résultat, finalement ?
La République était sur le point de tomber sous la coupe d'une secte obscure, la démocratie était au bord du précipice. Il s'était empêtré si profondément dans la politique qu'il n'avait pas remarqué le mécontentement et la lassitude des peuples qui composaient le Sénat. Il avait ignoré l'hostilité et le mépris des citoyens ordinaires tant humains que non humains envers les institutions, le Sénat, ceux qui étaient censés les représenter et les servir.
Voilà comment le Pius Dea avait prospéré en quelques décennies, en surfant sur la corruption qui gangrenait le régime et sapait ses fondations. Voilà comment Julius Contispex avait été élu sénateur de Coruscant en faisant miroiter un programme de redistribution des richesses envers les plus humbles, sur fonds de populisme teinté d'un vague discours religieux.
C'est de ma faute, avait réalisé Pers'lya après son agression devant le Sénat. Ces adeptes du Pius Dea, à l'origine des individus standard embrigadés par un discours prosélyte contre le vice et prônant la vertu, n'éprouvaient plus à son égard qu'une envie de meurtre.
Il aurait pu inverser la tendance pendant ses deux mandats de Chancelier mais il n'en avait rien fait. C'était depuis peu qu'il avait ouvert les yeux.
Il se demandait comment il avait pu laisser les choses déraper à ce point. Lorsqu'il avait accédé au poste de chef d'Etat, la situation était critique, certes. Mais elle avait empiré depuis, jusqu'au point de non retour.
Tu n'as pas fait ce qu'il fallait, semblait l'accuser le buste de son oncle d'un nouveau regard lointain.
Pers'lya détourna les yeux de la statue de son mentor, de plus en plus agité. Etait-il trop tard pour sauver la République ?
Il espérait que non.
Un bip attira subitement son attention et il contourna de nouveau sa table pour ouvrir un canal sécurisé.
- Oui ?
- Excellence, lui répondit un autre bothan. Nous avons intercepté un signal codé, un message plus précisément.
- Pouvez-vous le décrypter puis me l'envoyer ?
- Veuillez patienter, cela prendra un peu de temps.
Le Chancelier déchu éprouva une impatience insoutenable, une seule personne pouvait lui envoyer un message à une heure si tardive. Les responsables avaient sans doute pris une décision cruciale à propos de Contispex.
Mes erreurs vont être rattrapées, finalement.
- Excellence ? L’appela de nouveau son congénère. Nous avons terminé le décryptage.
- Merci.
Des parasites emplirent la pièce d'un son monocorde avant qu'une voix cristalline enrouée ne commença :
- Pers'lya...
Il se figea en entendant la voix de Soeur Malen. Elle paraissait mal en point lorsqu'elle épela son nom et il comprit tout de suite que quelque chose ne s'était pas passé comme prévu. Ses griffes s'enfonçèrent dans sa paume lorsqu'il serra le poing, sous le poids de la tension qui le tenaillait.
- Si vous recevez ce... message... C'est que nous avons... échoué...
Elle s'exprimait comme une personne qui avait mis les deux pieds dans la tombe. Le sang du bothan se glaça en réalisant ce que cela impliquait.
Le Pius Dea n'avait pas réussi à neutraliser lui-même Contispex. Si le Conseil des Sages n'avait pas été capable de le faire, comment lui le pourrait-il ?
Il était sans doute trop tard pour sauver la République.
- À présent, continuait Malen,... c'est à vous qu'il appartient... d'en finir.
Il s'appuya sur sa table, déprimé par les paroles ultimes de son alliée.
- La vérité... cachée dans l'antre du démon... doit être révélée.
Les oreilles équines du bothan se levèrent immédiatement lorsqu'il perçut que ses mots masquaient un sens caché. Son instinct aiguisé de politicien lui hurlait qu'il s'agissait peut-être d'un code. Ce n'était pas un appel au secours mais un indice qu'elle lui délivrait.
Le moyen de contrer Contispex.
Il saisit son comlink personnel pour appeler le chef de sa sécurité.
- Capitaine Gre'lku, venez me voir dans mon bureau, immédiatement.
- Bien, Excellence.
Quelques instants plus tard, un officier bothan en uniforme mauve et au pelage sombre nuit, pénétra dans la pièce. Pers'lya lui expliqua succinctement de quoi il en retournait.
- Pouvez-vous retracer l'origine du signal ? Lui demanda le dignitaire.
- Oui, cela prendra quelques minutes.
- Tenez-moi informé.
Pers'lya le congédia et se tourna vers la fenêtre pour laisser son regard se perdre dans l'horizon étoilé. Il croisa les bras derrière le dos pour maîtriser l'impatience qui galopait en lui. Il espérait que Contispex aurait commis une erreur, quoiqu'il ait pu réussir cette nuit. Personne n'était infaillible, heureusement.
L'officier revint le trouver au bout de deux minutes.
- Le message que vous avez reçu a été émis depuis le parc Zohen.
Pers'lya se figea en entendant ce nom. Il s'agissait d'un endroit de détente, un espace de verdure prisé par de nombreuses familles... avant que le Pius Dea n'en fasse le lieu de ses rassemblements clandestins. Le parc Zohen était situé non loin du siège du Sénat.
- Nous partons tout de suite, là-bas. Rassemblez autant d'hommes que vous pourrez.
Il ouvrit un tiroir à la volée pour en extraire un blaster mais le capitaine de sa garde l'arrêta. Pers'lya croisa son regard et surprit ses poils faciaux se hérisser à cause de l'angoisse.
- Excellence, les rues ne sont peut-être pas sûres. Je dois d'abord m'assurer que la voie est libre.
- Très bien.
Encore une attente insoutenable. Le dignitaire bothan déchu fit de nouveau les cent pas après avoir posé son blaster sur la table. Chaque minute qu'il perdait ici, renforçait un peu plus l'emprise de Contispex.
Cependant il comprenait les inquiétudes du capitaine Gre'lku. Le Pius Dea, du moins les partisans de Contispex, l'avaient pris pour cible devant le siège du Sénat et ils pouvaient recommencer. L'officier bothan revint le trouver, la mine plus sombre que jamais.
- Que se passe-t-il? Une comète vient de s'écraser ? S'enquit le dignitaire alarmé, qui ne se put se retenir de laisser transparaître un brin d'ironie.
- On peut dire ça, monsieur, répondit l'intéressé avec un ton sérieux. Vous devriez consulter les médias locaux.
- À quoi bon ? Les médias de Coruscant ont tous été rachetés par les Guildes Marchandes.
Les deux non humains n'ignoraient pas que certains membres haut placés des Guildes Marchandes appartenaient à la secte Pius Dea.
- Pas tous les médias, insista le capitaine.
Voilà j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé !
à la prochaine !