Les arguments expliquant le retour du casque de Kylo peuvent être tout a fait pertinent.
Mais comme dit plus haut, ce qui reste du casque dans le VIII ne peut laisser supposer qu'on le reverra dans le film suivant. Ce que l'on voit ce ne sont pas des morceaux pouvant être recollés à la glue extra forte, ce sont des débris, des miettes. Le casque est totalement pulvérisé sous le coup de la rage de Ben. Il n'en reste rien ou presque.
Quand je l'ai vu apparaître avec dans le VIII, sur le coup ça m'a interpellé parce qu'on l'avait vu l'enlever sur Starkiller, planète qui explose quelques minutes plus tard. Pourtant Kylo se retrouve avec ce casque dans le film suivant. On est forcément interloqué, mais, on peut imaginer qu'il en a au moins de rechange au cas où, ou bien qu'il en a fabriqué un autre, ou bien qu'un stormtrooper passés par là et l'a ramassé au passage. On peut trouver l'explication qui nous convient. Cela reste acceptable. Après tout pourquoi pas.
Là on retrouve Kylo avec le casque qu'il avait pulvérisé, pas un nouveau. Or, il est évident que ce qui reste de ce casque dans le VIII, ne peut être rafistolé, même pas tel qu'on le voit là.
Pour moi si RJ a montré le casque dans cet état, c'est aussi pour montrer que Ben passe un cap, et qu'il décide de se débarrasser de cette carapace. Oui ce n'est pas lui qui décide de l'enlever, mais c'est lui qui décide de le détruire. Et il le détruit totalement, il est manifestement irrécupérable. C'est pour ça que c'est surprenant de le revoir.
Il est donc pour moi évident que JJ a décidé de ne pas trop s'embêter avec le fait que le casque est en réalité irrécupérable. Il y a vu l'opportunité d'utiliser cela pour servir son film.
Evidemment on peut relativiser parce que ce n'est qu'un masque, et qu'on peut, si l'on veut, ne pas faire une fixette là-dessus car ce n'est qu'un détail. Ce n'est pas ça qui nous empêchera d'aller voir le film. C'est quelque chose qu'on finit par accepter.
D'après le VIII c'est techniquement impossible que Kylo se retrouve avec ce casque là, mais devant le fait accompli, qu'est-ce qu'on peut y faire.