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Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

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Messagepar sparrow24 » Lun 27 Sep 2010 - 10:41   Sujet: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

A tous ceux qui voient plus dans les étoiles que de vulgaires petits points fixes et brillants.


L’univers où nous vivons est la réalité.

L’univers de nos rêves, de nos cauchemars, de nos fantasmes et de toute autre forme de pensée est la fiction.

Ces deux univers sont séparés par une frontière immatérielle que nul ne peut franchir.

Mais il n’est pas improbable qu’une brèche apparaisse tôt ou tard.



IL N’Y AURA PAS LONGTEMPS DANS UNE DIMENSION PROCHE, TRÈS PROCHE…

RÉALITÉ FICTIVE II
LE RÈGNE DES TÉNÈBRES


L’heure de la revanche a sonnée pour l’Empire. Quelques heures à peine après la terrible bataille contre Dark Sidious, les troupes de l’armée impériale dispersées sur Terre se regroupent avec tous leurs engins de guerre pour lancer un ultime assaut et reprendre la planète. Pour appuyer leurs menace, ils ont capturés les chefs d’états des nations et les retiennent en otages à bord du croiseur AMARIS.

L’armée terrestre humaine se regroupe auprès des troupes de l’Alliance Galactique menée par Leïa Skywalker pour défendre ses positions et protéger les citoyens, la bataille éclate aux quatre coins de la planète.

Pendant ce temps, dans l’espace, la bataille fait tout aussi fureur, les cuirassés ennemis massacrent les chasseurs de l’Alliance, la situation semble désespérée. Deux Jedï arrivent pour rétablir la situation et régler ce conflit qui déterminera le sort de la Galaxie…

CHAPITRE 1
- Vire à gauche !
- J’arrive pas à le semer !
- C’est bon je l’ai aligné !
J’appuie sur le bouton de la manette, 4 trait laser surgissent et frappent le chasseur ennemi pour l’éclater en une dizaine de morceaux de tôle et d’acier.
- Ouf ! Merci chéri !
- Mais de rien chérie, dis-moi, j’aurai droit à une récompense ce soir ?
- N’y compte même pas !
- Raaah ! Toutes les mêmes !
- Si tu crois que je vais me laisser…
- Chérie…
- QUOI ?
- Tu devrais redresser un peu.
- je sais encore piloter un vaisseau que je sache !
- Eh bien dis ça au chasseur qui te fonce dessus !
- Nom de…
Darlène fait un superbe looping sur la gauche, pendant qu’elle reprend le contrôle de son x-wing, je dégomme le chasseur TIE ennemi.
- C’était de justesse !
- Tu aurais pû me prévenir !
- je t’ai prévenue.
- Oui, juste un peu trop tard !
- Si c’est comme ça que tu me remercie !
- Eh ! Qu’est ce que tu fous ?
- J’me casse !
J’enclenche mes turbos pour rejoindre un autre point de l’espace où la bataille fait rage. Aussitôt je presse la gâchette pour ne plus la lâcher, une rafale de tirs percute les chasseurs ennemis, j’abats ceux qui restent avec mes missiles.
- Merci Commandant Banan.
- Tout le plaisir est pour moi.
- Vous êtes un sacré jedï !
- C’est ce que ma femme me dit tout le temps.
Une averse de lasers verts me tombe dessus, heureusement ils se contentent de me frôler dangereusement.
- Mais qu’est-ce que…
- Et elle en a marre de toujours devoir surveiller tes arrières ! Oh je me demande bien ce que tu ferais sans moi !
- Sans toi je vieillirais en paix !
Nos chasseurs foncent à toute allure à travers le chaos de flammes et de fumée, nous voyons des milliers de points briller au loin.
- Ca c’est sûrement pas des étoiles. Dit Darlène.
- Non, je ne crois pas. J’appelle des renforts.
- Attends y’a un truc à tenter.
- Darlène fais pas la conne !
- Tu me connais !
- Justement c’est pour ça que je te le dis !
- Sale…
- Attention ils arrivent !
- J’avais remarquée.
- Eh tu va où comme ça ?
Son x-wing fonce droit sur le mur de chasseurs TIE, ils se mettent alors à exploser de façon inexpliquée, d‘autres se rentrent dedans.
- Eh ! C’est de la triche !
- C’est la guerre chéri !
- Trouve une meilleure excuse la prochaine fois !
Nous arrivons en vue du destroyer stellaire impérial Amaris, nous plongeons dessous en évitant soigneusement de se faire toucher par les tirs de ses nombreux canons.
- Tu vois le hangar ?
- Oui, il est là, à trois heures.
- Alors on y va !
Darlène lâche 2 missiles qui vont percuter les générateurs de bouclier du hangar, le champ tombe et nous entrons dans le hangar pour nous poser en catastrophe, le bouclier de secours s’active juste après que Darlène soit passée.
- Bon, on y est ! Où sont les otages ?
- A la salle d’observation, au sommet du vaisseau, 43éme étage.
- Parfait !
Nous longeons les coursives jusqu’à trouver les ascenseurs, nous entrons dans l’un d’eux et appuyons sur le 43éme bouton, l’engin s’élève à une vitesse fulgurante.
La porte s’ouvre sur une vaste salle vide comportant uniquement un fauteuil noir installé devant une vaste baie vitrée donnant sur la bataille qui fait rage dans l’espace.
- J’ai une étrange sensation de déjà-vu.
- Moi aussi.
J’avance et je tourne le fauteuil, il est vide.
- Personne.
- Mais alors où est…
2 lames rouges s’activent dans l’ombre.
- Attention !
Nous esquivons l’attaque et activons nos sabres, les Jedï noirs bondissent vers nous, nous parons leurs attaques et lançons la Force pour les catapulter quelques mètres plus loin contre le mur. Tandis que nous courons vers eux, ils lancent avec la Force des petites caisses posées à côté d’eux, Darlène les évite toutes sauf…une, elle tombe assommée. Les jedï noirs se relèvent et m’attaquent, je pare les attaques mais j’ai du mal à tenir, je les repousse alors jusqu’à la baie vitrée et je les pousse avec la Force. Ils sont éjectés dans l’espace. Une vitre de secours se déploie pour rétablir la pression.
Je vais rejoindre Darlène qui se réveille péniblement.
- Ca va aller ?
- Oui, je me suis bien faite avoir sur ce coup là.
- Tu aurais dû anticiper.
-Et tu crois quoi ? Que je dormais ?
Je l’aide à se relever.
- C’est rien, l’erreur est humaine.
- Et ça aussi ?
Elle m’embrasse passionnément, un instant de pur bonheur qui se termine bien trop brutalement.
- Attention ! Me dit-elle.
Je me retourne et je le vois, Dark Sidious, il déchaîne sa foudre sur nous, mais elle ne nous atteint pas, elle et lui se figent sur place comme si le temps s’était arrêté. Tout disparaît alors dans un flash de lumière blanche avant que tout ne soit noir, il n’apparaît que 3 mots écrits dans un rouge électrique : <<Simulation holographique terminée>>.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 28 Sep 2010 - 10:54   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE2
- Bordel de merde mais à quoi vous jouez ?
- On a réussi à rentrer dans le croiseur non ?
- La mission c’était libérer les otages en évitant Dark Sidious.
- Ouais et alors ?
- Et alors vous avez désobéis et vous êtes morts !
- C’est pas trop grave.
- Ah oui ? Un cadavre ne peut pas commander une flotte spatiale je te rappelle.
- Pourtant y’en a un qui l’a fait il y a deux ans.
- Bon, quels sont nos statistiques ? Demande Darlène pour changer de sujet.
- 96 TIE abattus, 2 Sith morts et 2 Jedï abattus.
- Joli score quand même !
- C’est pas assez encore.
- On est quand même pas si nuls que ça Eric avoue-le !
- Toi tu devrais moins rigoler en pilotant, la mort ne rigole pas elle.
- Bon ça c’est moi o.k, et Darlène ?
- Elle est bonne.
- Eh c’est de ma femme que tu parles !
- Je parlais de ses résultats
- Bien sûr.
- Tu est douée Darlène, encore un peu d’entraînement et ce sera bon.
- Tu entends ça chérie ? Tu sera bientôt Major !
- Je n’ai pas dit ça.
- Et moi alors qu’est ce qui ne va pas ?
- Tes méthodes de combat sont totalement obsolètes vis-à-vis des procédures habituelles, continue comme ça et on t’interdira l’accès à un vaisseau pour le restant de tes jours !
- Cool ! Dire qu’avant j’étais l’un des meilleurs !
- je croyais que tu avais horreur de voler.
- Je ne déteste pas voler mais pour moi, piloter c’est du suicide.
- N’empêche que ça t’a permis de gagner contre Sidious.
- Ne m’en parle pas, ce que j’ai du affronter là-haut…c’était pire que le mal lui-même.
- Je sais.
- Non tu ne peux pas savoir, je n’ai eu peur qu’à 2 moments dans ma vie : quand j’étais face Darlène et quand j’étais face à Dark Sidious. Heureusement que j’avais le courage, sinon je n’aurai jamais réussi.
- NOUS n’aurions jamais réussi.
- C’est vrai Darlène, c’est même à toi que revient le mérite, tu a tellement soufferte.
- Tu n’en a pas idée.
- Si crois-moi.
- Pourquoi ? que s’est-il passé ?
- Elle a essayé de me tuer.
- Sérieux ?
- Oui sérieux.
- T’avais fait quoi pour la foutre en pétard à ce point ? Tu l’avais trompée ou quoi ?
- Non, elle a succombée au côté obscur de la Force.
- Ah ouais…enfin le principal c’est que Palpy soit mort non ?
- Oui, c’est le principal.
- En tous cas j’ai adoré le feu d’artifice final !
- Ca n’a rien de marrant.
- Pardon, en tous cas, je vous adore, c’est bien pour ça que je vous laisse le simulateur gratos !
- Oui merci, mais tu sais, il n’y a plus grand chose à adorer.
- Dis pas ça, un jour on aura peut-être encore besoin de vous.
- J’espère pas.
- Chéri, nous devons y aller.
- Ah oui c’est vrai, bon, on va s’arrêter là pour aujourd’hui, merci pour tout.
- Je t’en prie ça me fait plaisir.
- On se revoit demain ?
- Quand tu veux, mais pourquoi tu tiens tant à t’entraîner à voler ? Ça ne sert plus à rien maintenant, et en plus tu n‘aime pas ça.
- C’est juste histoire de m’évader un peu, et puis comme il n’y a plus de jeux vidéos.
- Ca c’est vrai, ça craint trop.
- Et puis au moins comme ça je ne me sens pas inutile.
- On croirait entendre mon père.
- Non c’est vrai, il y a tellement peu à faire maintenant.
- Tu ne va quand même pas me dire que Dark Sidious te manque ?
- Bien sûr que non, mais je voudrais juste que quelque chose se passe, c’est mort ici !
- Qui sait ? Peut être qu’un autre Sith va venir foutre la merde !
- Alors je me ferai un plaisir de lui botter le cul !
- J’y compte bien !
- Allez salut Éric.
- Au revoir.
Nous sortons de la salle holographique et montons à l’étage de la salle de réunion située plus haut.
- Eh Darlène, ralentis, y’a pas le feu !
- Le président n’aime pas les retardataires.
- Et bien il va apprendre !
Je l’attrape et je la plaque contre le mur pour l’embrasser passionnément.
- Tu ne crois pas qu’on pourrait faire ça ailleurs ? Dit elle.
- Pas le temps.
Elle me repousse, deux hommes en costard passent.
- Sois patient et attend jusqu’à ce soir d‘accord ?
- Non pas d’accord.
Mais elle part déjà vers la salle.
- Darlène !
Je rentre à contrecœur. Tout le monde est déjà là.
- Monsieur le Président, veuillez nous excuser.
- Il ne manquait plus que vous, je vous en prie asseyez-vous.
Nous obéissons, le Président ouvre la réunion.
- Mes amis je vous ai réunis exceptionnellement pour vous faire part de la situation actuelle du pays. A l’heure actuelle, la reconstruction avance mais nous subissons un cruel manque de matériaux.
- Je croyais que les Américains nous donnerait le nécessaire.
- Ils ont changé d’avis.
- Bien sûr.
- De quoi avez-vous besoin ?
- Des briques, du bois, des câbles, nous avons besoin de tout.
- Envoyez des équipes chercher dans la ville, je suis sûr que nous trouverons de quoi faire.
- C’est une bonne idée.
- Darlène et moi mèneront les équipes.
- Non.
- Pourquoi non ?
- Ce n’est plus à vous de commander.
- Quoi ?
- Les Jedï ne nous sont plus nécessaires. Dit le premier ministre.
- Qui a décidé ça ?
- Nous tous.
- Et pourquoi ?
- Votre « aide » nous a finalement plus apportée d’ennuis qu’elle en a résolus.
- Vous oubliez que c’est grâce à nous que vous êtes encore là aujourd’hui ?
- Nous n’oublierons jamais vos services, mais la guerre est terminée à présent et nous avons un pays à reconstruire, et ce n’est pas grâce à votre magie que nous arriverons à le faire.
- La Force est loin d’être une magie.
- Pour moi c’en est une. Je suis désolé maîtres Jedï mais pour nous, vous êtes devenus…obsolètes.
- Obsolètes ?
- Vous n’êtes plus que des ex-héros.
- Très bien…si c’est ce que vous pensez de nous, nous nous retirons, à moins que vous avez autre chose à nous dire ?
- Nous vous avons tout dit. Vous êtes à la retraite désormais, pour services rendus à l‘état.
- Merci de ce « cadeau » d’honneur, mais avec tout le respect que je vous dois monsieur, allez vous faire…
- AAH !!!
Darlène s’effondre en hurlant de douleur comme si elle avait été poignardée.
- DARLÈNE !!!
Je la prends dans mes bras.
- Ca va ? Que s’est-il passé ?
- J’ai senti une grande perturbation dans la Force, chuchote t’elle lentement.
- C’est impossible je l’aurai sentie moi aussi !
- Quelque chose est arrivé. Quelque chose de terrible.
- Viens, partons d’ici.
- Nous pouvons vous aider. Dit le premier ministre.
- Allez vous faire foutre !! Viens Darlène.
Nous quittons la salle.
- Qu’a tu ressentie ?
- Le froid et la peur.
- Tu a entendu des millions de voix crier ?
- Non, mais j’aï vu…
- Quoi ?
- J’ai vu l’obscurité, les ténèbres et…
- Et quoi Darlène ? dis le moi !
- La mort. J’ai vu la mort.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 30 Sep 2010 - 11:34   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 3
La nuit s’est abattue sur la ville depuis quelques heures, le ciel orange du couchant a laissé place au voile de ténèbres scintillant.
- Regarde-ça, les étoiles n’ont jamais été aussi belles à regarder !
La vue de notre appartement est un peu terne, en haut spectacle d’étoiles, en bas, champ de ruines éparses et diverses.
Je me détourne vers Darlène assise dans le canapé.
- Ca va ?
- Non, cette perturbation m’inquiète.
- Arrête de t’inquiéter.
Je lui caresse les cheveux et pose sa tête contre mon menton.
- Je croyais que tout était fini. Dit-elle.
- Tout est fini, nous avons renoncé à la Force, il n’y a que nous 2 désormais.
- Tu n’a rien senti toi.
- Non, c’est très étrange, pourquoi seulement toi ? Ah, moi c’est ça qui m’inquiète.
- Laisse-moi te rassurer.
- Eh, tu va drôlement mieux tout à coup !
- J’ai besoin de me détendre.
- Et de perdre quelques kilos !
- Arrête !
Je l’embrasse et la traîne contre moi en m’allongeant, nous sommes enlacés, je défais son chemisier noir et caresse son visage avant de descendre progressivement vers son cou et ses seins.
- Pourvu que la nuit soit longue.
- Elle le sera, fais-moi confiance. Dit-elle.
Je souris et l’embrasse à nouveau, mon cœur bat à tout rompre.
C’est alors qu’on sonne à la porte.
- Merde ! Chaque fois que je suis en plein boulot !, désolé mon cœur, il va falloir remettre ça à plus tard.
Et tandis qu’elle se rhabille frustrée, je m’approche de la porte.
- Qui est là ?
- Police Monsieur, vous êtes en état d’arrestation.
- Quoi ? Mais qu’est ce que ça veut dire ?
- Ouvrez tout de suite cette porte !
Je déverrouille et ouvre la porte. Il n’y a aucun flic, seulement Paul, Benjamin, julien, Lucas, Laura et Delphine.
- SURPRISE !!!
- Putain ! Vous m’avez bien eus bande de cons !
- On passait dans le coin on a pensé à vous. Dit Paul
- C’est sympa.
- Darlène est là ? Demande Delphine.
- Elle est dans le salon.
- J’ai ramené un peu de vodka. Dit Benjamin en montrant les 3 bouteilles.
- Oh il fallait pas !
- On va se balader tu viens avec nous ?
- Ouais attend, Darlène, je sors avec les gars.
- O.k.
- Salut Dada ! Dit Benjamin. Ca va ?
- Impec !
- Toujours pas maigri !
- Julien !
- Bon allez on y va, Laura va rester ici je suppose ?
- Évidemment !
- Bon, on reviendra tard !
- Du moment que vous revenez pas en trop mauvais état !
- On verra ! Allez tchao grosse Dada ! Dit Benjamin.
- Tchao !

Dans la rue nous discutons.
- C’est trop bizarre de vous voir avec dix ans de plus.
- Neuf Paul, ne me vieillis pas davantage !
- Désolé collègue, bon on va où ?
- Au Diabolik ! Dit Benjamin.
- Cool les gars ! Dit Paul
- Eh c’est pas une boite de cul ça ? Demande Julien.
- Avant oui mais maintenant, ça a changé.
- Comme beaucoup de choses.
- Maintenant c’est un bar.
Nous entrons, le bar est plein. Nous nous asseyons devant la table du barman.
- 4 bières et…
- 1 Fanta.
- Oh Vivien déconne pas !
- Bon d’accord…5 bières.
Une fois servis, Paul lève son verre.
- A nous les gars !
Ils boivent d’un trait, moi en plusieurs gorgées, mon attention se porte sur la télé au-dessus du bar fixée au mur. Les images montrent de terribles inondations et des tornades. La reportrice dit :
<< …climat semble bien être devenu fou aux États-Unis, on recense 80 000 impacts de foudre et 68 tornades dans le pays depuis ces dernières 24 heures, l’alerte générale a été déclenchée…>>
- Waw ! Ça a l’air grave. Dit Paul l‘air inquiet.
Nous sortons.
- Bon alors, qu’est ce que vous devenez ?
- Eh bien on vit de nos trouvailles dans les décombres, on échange ça contre de la bouffe et plus si affinités. Et toi tu fais quoi ? Toujours Jedï !
- Non justement, ils nous ont foutu à la porte.
- Non, tu déconne là ?
- Je t’assure, nous sommes devenus « obsolètes ».
- Les enfoirés !
- Oh, on ne va pas en mourir.
- Je t’aiderai à trouver quelque chose.
- Merci.
- Mais de rien, c’est bien normal.
Une douleur me parcoure la tête.
- Ca va ?
- Oui, la bière surement, je ne tiens pas l’alcool.
- Ah sacré Jedï !

Nous arrivons devant une boîte de nuit.
- Tu viens ? Demande Benjamin.
- Non, je vais rentrer.
- Tu est sûr ?
- Oui, je vous attendrais avec Darlène.
- je vois, bon alors…amuse-toi bien.
- Vous aussi.
Et tandis qu’ils rentrent dans la discothèque infernale, je rebrousse chemin et marche tranquillement. Tout en avançant dans les rues éclairées par les lampadaires, je réfléchis à propos de cette étrange perturbation.
L’orage se met à gronder, la pluie tombe. Je m’arrête et je regarde le ciel, d’épais nuages gris recouvrent les étoiles. Il fait froid.
Mon mal de tête revient alors brusquement.
- Ah ! saleté !
La douleur s’intensifie tellement que je tiens ma tête à deux mains. Elle augmente encore, mes genoux fléchissent, je tombe au sol. La pluie devient inverse, l’eau glacée s’infiltre dans mes vêtements. Ma vision se brouille, les lampadaires s’éteignent, tout n’est plus que ténèbres. Tout devient calme, l’obscur devient lumière, je vois un paysage blanc noyé dans la brume et Darlène au loin. Je me relève et cours vers elle, elle disparaît. J’entends alors une voix, une voix sombre venant du néant me disant simplement :
- Tu m’appartiens.
Je rouvre les yeux. Je suis allongé par terre, la pluie a cessée de tomber, je suis trempé.
Je me relève lentement, une seule chose m’occupe l’esprit : DARLENE.
Je cours rejoindre l’appartement, j’ouvre la porte à la volée, Delphine, assise dans le fauteuil, me regarde bizarrement.
- Eh ça va ?
Je cours jusqu’à Darlène.
- Dieu merci tu n’a rien !
Je la prends dans mes bras.
- Mais qu’est-ce qui te prend ?
- Il faut que je te parle.
- D’accord, les filles, vous devriez partir pendant que le temps est calme.
- D’accord, au revoir Darlène, et Vivien, et merci pour tout.
La porte se referme.
- Alors que se passe t’il ?
- J’ai eu une perturbation, mais c’était encore plus intense que toi, je me suis évanoui et… et je t’ai vu !
- Mais qu’est ce que ça veut dire ?
- Je ne sais pas mais il va falloir être prudents désormais.
- Tu pense qu’il s’agissait d’un simple rêve, ou d’une prémonition.
- Les Jedï ne font pas de tels rêves, c’était une vision du futur.
- Qu’a tu vu au juste ?
- Tu étais dans la brume, je courrais vers toi mais tu a disparue, il y a alors eu une voix disant : <<Tu m’appartiens>>
- C’est vraiment bizarre pour une prémonition.
- J’espère vraiment que ce n’en était pas une.
La télé diffuse alors un flash spécial.
<< Nous interrompons nos programmes pour vous annoncer l’arrivée imminente d’un front de perturbations en provenance de l’ouest, il s’agit de la tempête qui a balayée les Etats-Unis dans la journée d’hier. Le front devrait s’abîmer en mer avant d’atteindre nos côtes mais quelques restes pourraient nous envahir, l’ouest de la France doit donc s’attendre à de violentes tempêtes de vent et de grêle, l’état d’alerte est décrété, réfugiez-vous dans les sous-sols avec des provisions et…>>
- Tu pense comme moi ?
- Quoi ? Il y aurait un rapport avec cette perturbation ?
- Et si ce que nous avions senti n’était qu’une pré-perturbation ?
- Ca n’existe pas les pré-perturbations.
- Mais si la Force voulait nous prévenir.
- Pourquoi voudrait-elle nous prévenir ?
- Je ne sais pas, mais ça m‘inquiète.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 01 Oct 2010 - 11:28   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 4
Je n’arrive pas à dormir. Je me lève et vais à la fenêtre, tout est calme et paisible dehors, je tourne la tête pour voir Darlène dormir, même dans le sommeil elle reste envoûtante. Un bruit dehors attire mon attention, pourtant il n’y a rien. Il y a alors un grondement, la terre tremble, c’est un séisme. Cet enfer dure 1 minute puis tout redevient normal. 30 secondes de silence, et ça recommence, en pire.
Les vitres volent en éclat, les bornes à incendie explosent, libérant des colonnes d’eau, le sol se fend et se déchire. Les bâtiments prennent feu. Dans le ciel brille une intense lumière blanche, je suis bientôt aveuglé, je distingue une silhouette humaine devant moi. Je demande :
- Où suis-je ?
Pas de réponse.
- Qui êtes-vous ?
- Bientôt je serai toi.
Une boule de feu se matérialise alors pour me foncer dessus.

- Vivien, Vivien réveille-toi ! Je t’en prie réveille-toi !
J’ouvre les yeux, mon regard se pose sur le visage d’ange de Darlène.
- J’ai fait un cauchemar.
- J’ai eu si peur, tu semblais mort !
- Quelle heure est-il ?
- 6 heures.
- C’est quoi ça ?
Darlène se retourne.
- L’aurore.
- C’est vrai que c’est très fréquent en France.
- Dis-moi ce que tu sais.
- Je n’en sais pas plus que toi pour l’instant, je voudrais savoir crois-moi. Allume la télé veux-tu ?
- Oui.
<< …Conseillons à tout le monde de rester chez lui, la perturbation cyclonique a atteint l’Europe par l’est, c’est totalement insensé, si elle continue dans sa trajectoire actuelle, elle atteindra la France demain matin vers 11 heures., le Président annonce que…>>
- Une tempête intelligente, des visions surréalistes, il se passe quelque chose.
- Il faut faire quelque chose, on ne va pas rester là à attendre.
- Que propose-tu ?
- Tu pourrais…voir ce qu’il se passe dans la Force.
- C’est dangereux tu le sais bien.
- Je peux y arriver.
Je m’accroupis et entre en état de méditation.
Ma tête semble soudain se déchirer, flash, lumière blanche et ténèbres, me voilà au cœur d’une Force devenue bien sombre.
- Que veux-tu ? Me demande la voix de nul part.
- Je veux savoir ce que vous êtes.
- Je suis tout.
- Êtes-vous la Force ?
- Je suis tout.
- C’est vous qui avez crée la tempête ?
- Un nouveau jour va se lever, tout sera changé.
- Pourquoi faites-vous ça ?
- Pour régner.
- Nous ne voulons que la paix.
- Pas de paix, votre fin est proche. Maintenant mon règne commence.
Tout se met à tourner autour de moi, je tombe dans le néant et me reveille auprès de Darlène.
- Content de te revoir, alors ?
- Darlène, quelque chose est dans la Force, comme un virus, je ne sais pas, ce truc influence la Force et la rend…sombre.
- Mais c’est impossible !
- Il faut croire que ça ne l’est plus maintenant.
La télé annonce :
<< Mesdames et messieurs, ça y’est, la perturbation cyclonique a atteint l’Est de la France, elle a littéralement balayée la ville de Strasbourg et les autres alentour, on annonce des vents de 860 km/h, du jamais vu dans l’histoire. Un plan d’évacuation va être décidé, pour l’heure restez bien en sécurité dans les sous-sols et couvrez-vous.>>
- Il n’y aura jamais assez de temps pour évacuer !
Le téléphone sonne, je décroche.
- Oui ?
- C’est Rapson, le Président demande votre présence à l’assemblée.
- Monsieur le premier ministre, dois-je comprendre que vous avez besoin de moi ?
- De vous deux en fait, la situation est grave.
- J’ai bien vu, mais je vois mal ce que 2 éléments obsolètes peuvent faire pour vous.
- Ca va excusez-moi, nous avons besoin de vous.
- Très bien, nous arrivons.
- Merci beaucoup.
Je raccroche.
- Qui c’était ?
- Rapson, nous devons aller à l’assemblée.
- Tu crois que nous pourrons faire quelque chose ?
- Je l’espère. Écoute, je préfère que tu reste ici, va chercher Paul et les autres et attendez-moi.
- D’accord, bonne chance.
Nous nous embrassons et je pars en hâte.

J’atteins le palais de l’assemblée nationale, le temps est orageux. Le palais bourbon a été bien abîmé par la bataille de Paris mais il est encore debout et il tient bon. La salle de débat est pleine, Rapson vient me voir.
- Il ne manquait plus que vous. Où est votre femme ?
- Je l’ai laissée chez nous, elle en a assez entendu, bon alors où en est le Parlement ?
- Il n’a pas beaucoup avancé.
- J’ai l’impression d’être venu à rien.
- Asseyez-vous, le Président va parler.
Le président arrive dans la salle et s’installe sur la tribune centrale.
- Chers amis, je vais aller droit au but, la perturbation sera à Paris dans 3 heures, pour ceux d’entre vous qui ne comprennent pas encore le phénomène, il s’agit d’une sorte d’hyper-cyclone, je dis « sorte » car cette perturbation évolue, elle se fait de plus en plus intense au fur et à mesure de sa progression. Cette tempête détruit absolument tout sur son passage, rien n’y survit.
- Que pouvons nous faire ?
- Une évacuation semble la seule option possible, le problème est de savoir vers où évacuer.
- Et est-ce que les Jedï pourrait nous apprendre quelque chose ?
- Maître Banan ?
- Eh bien, je sais que ce phénomène est lié à la Force, je ne sais pas comment, il se peut même qu’il émane d’elle.
- Et pouvez-vous faire quelque chose ?
- Non, je suis aussi impuissant que vous.
- Il y a peut-être une solution.
- Expliquez-vous Rapson.
- La ligne Maginot.
- Le tunnel ?
- Oui, il est long, profond et sûr.
- Mais il est à l’Est.
- Nous avons découvert un réseau de ramifications allant jusqu’à la ville de Cherbourg.
- Je n’étais pas au courant.
- Cela concernait uniquement la Défense. Toujours est-il que les civils pourraient se réfugier dans le tunnel le temps que la tempête passe.
- Combien de personnes peuvent y entrer ?
- 100 000.
- C’est tout ?
- C’est tout ce que nous pouvons faire.
- …D’accord Rapson…vous avez 3 heures.
- Merci Monsieur.
- bonne chance à tous, que Dieu vous protège.
Tout le monde se lève et s’en va. Rapson me dit :
- Vous escorterez les habitants jusqu’aux hélicoptères.
- Merci.
- Vous voyez que vous n’êtes pas venu à rien.

Je rentre à l’appartement, Darlène m’attend.
- Alors ? Raconte-moi.
Je vais dans notre chambre et vire mes affaires du placard.
- Mais qu’est-ce que tu fais ?
Derrière un bout de mur se cache un coffre-fort vert, je compose le code électronique, ouvre la porte et prend 2 choses : 1 sabre-laser et un habit de Jedï.
- Va tu me dire ce que tu fais ?
- Je reprends mon job, tu devrais en faire autant.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 02 Oct 2010 - 10:02   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 5
<< Le plan d’évacuation vient d’être dévoilé, tous les habitants doivent se regrouper au centre de leur ville pour être transporté en sûreté au tunnel de la ligne Maginot, les transports partent dans 15 minutes, faites vite et que Dieu vous protège.>>
La télévision n’émet plus que de la neige.
- Évacuer ? Pourquoi ?
La porte s’ouvre à la volée.
- Delphine ! Laura ! Nous devons partir !
- Mais que se passe t’il ?
- Je n’ai pas le temps de vous expliquer, nous devons fuir, je vais vous emmener jusqu’à vos transports.
- Et pour Paul et les autres ?
- Vivien va s’en charger. Allez venez.
- Mais…
- NON FOUTONS LE CAMP !!

Tandis que j’arrive à la discothèque, l’orage éclate et le vent se lève, un vent glacial, le ciel est noir verdâtre. Il n’y a plus de musique, plus d’électricité probablement.
Paul et les autres sont assis.
- Écoutez tout le monde, vous devez aller au centre-ville pour être évacué, faites vite !
Tout le monde sort en hâte.
- Allez les gars on y va !
Nous courrons dans la rue, la foudre tombe, plusieurs impacts en même temps, il se met à neiger.
- Putain mais c’est quoi ce bordel ?
- Discute pas et avance !
La foudre s’abat sur un immeuble délabré, des blocs de béton se détachent.
- Courez !!
Tout le monde court, sauf Paul qui semble pétrifié.
- Paul !!
- Continuez ! Ne vous arrêtez pas !
- On y arrivera jamais !
- Courage, on y est presque, courage !

- Plus vite on y est presque !
- on y arrivera jamais Darlène; et il fait si froid.
- Tenez bon !
Un grondement se fait entendre, ce n’est pas l’orage, ça vient du sol.
- Un tremblement de terre !
Une onde de choc éclate, les immeubles se couvrent de fissures et de lézardes.
- Tout va s’écrouler ! Courrez !!
Les immeubles s’effondrent les uns après les autres, les filles courent de toute leurs forces, leur respiration est gelée par la température extrême qui règne.
Brusquement sous elles, le sol s’effondre, Darlène s’accroche de justesse au rebord, Delphine et Laura sont accrochées à elle.
- Accrochez-vous !
- Tu n’y arrivera pas Darlène, il y a trop de poids.
- Si j’y arriverais.
- Non, je suis désolée.
- Laura que…
Elle lâche prise et tombe dans le vide.
- LAURA !!!
Elles remontent, Delphine fond en larmes.
- Les transports vont partir, il faut se dépêcher.
- Je reste ici.
- Non Delphine.
- Je veux rester.
Le vent siffle un chant de mort, Darlène regarde le ciel, les nuages semblent s’unir entre eux, ils forment une colonne tourbillonnante, une tornade.
- Allez Delphine !
- NON !
Un coup de vent les déséquilibre, quelque chose tombe lourdement à côté d’elle, c’est un grêlon de la taille de sa main. Il en tombe plein d’autres, la neige se métamorphose en glace. La scène dure 30 secondes.
Darlène se relève.
- Delphine ?
Elle gît par terre, inconsciente.
- Delphine !
Son crane a été heurté.
L’averse de grêle retombe de plus belle, Darlène court se réfugier sous un pont de pierre non loin, la tornade se divise en 2 puis en 4, Darlène semble bel et bien piégée et vouée à la mort.

Nous arrivons enfin en vue de l’aire d’évacuation où se trouvent une cinquantaine d’hélicoptères. La grêle s’est calmée.
- Allez montez !
- Tu ne viens pas ?
- Non je dois retrouver Darlène.
- Bonne chance.
- A vous aussi, on se retrouve au tunnel.
L’hélicoptère décolle, je vais vers un autre qui est vide pour dire au pilote :
- Je réquisitionne ce véhicule par ordre du gouvernement.
- A vos ordres.
- Emmenez-moi à l’est, vite.
Nous décollons et survolons les bâtiments effondrés puis un pont, je la vois.
- Elle est là ! Atterrissez !
Le pilote exécute l’ordre, une fois à terre, je cours rejoindre Darlène pour l’embrasser.
- Tu va bien ?
- Oui, il faut partir.
- Où sont les autres ?
- Elles n’ont pas réussies.
- Allons y vite !
Nous remontons à bord de l’hélicoptère qui redécolle aussitôt, une fois au-dessus de la ville, il dit :
- Bordel de Dieu ! Regardez ça !
Il ne neige plus, le vent est tombé, les tornades se sont évaporées, tout est redevenu calme. Et une vague de 30 mètres de haut arrive sur nous.
- Remontez ! Remontez !
- Et qu’est ce que j’essaye de faire d’après vous ?
L’engin monte dans les airs tandis que la vague s’abat de plein fouet sur la ville, les autres hélicoptères au sol sont balayés, les bâtiments explosent sous la pression, les gens courent mais…vers une mort certaine, car la lutte est vaine contre la furie des éléments.
En quelques minutes, les eaux engloutissent complètement la capitale de la France.
- Écoutez, dit le pilote, je vais vous conduire à la base militaire de Manchester.
- Il n’a jamais été question d’aller en Angleterre.
- Je ne fait que suivre les ordres.
L’hélicoptère fuit à travers la brume épaisse, les minutes passent, beaucoup de minutes.
- C’est encore loin ?
- Dix minutes.
La foudre tombe à proximité de l’appareil.
- Oh oh, accrochez-vous, je crois que nous allons subir des turbulences.
L’appareil est secoué, la foudre continue de tomber.
- C’est dingue, on dirait qu’elle essaye de nous atteindre.
- Ca doit être ça.
Les instruments se mettent à biper.
- Le vent souffle n’importe comment, il est devenu dingue, si ça continue on ne va plus pouvoir voler.
La carlingue se met à trembler.
- Oh je n’y vois rien dans ce brouillard !
Des choses cognent contre l’hélicoptère.
- C’est quoi ça ?
- La grêle est revenue, accrochez-vous, on est presque arrivés.
Les instruments s’affolent.
- Bordel l’hélice est endommagée, je ne vais pas pouvoir…
Un éclair frappe l’hélicoptère de plein fouet, tous les instruments grillent, provoquant une pluie d’étincelles.
- NON !!!
L’engin fonce vers le sol neigeux, et s’écrase violemment en se traînant sur plusieurs mètres.
Je reprends lentement connaissance, une grande fumée noire s’échappe de l’appareil.
- Darlène ça va ? Tu n’a rien de cassé ?
- Ca va…ça va…et le pilote ?
- Il est mort, et nous allons mourir si nous ne trouvons pas un abri, où est cette fichue base ?
- Pourvu qu’on soit au bon endroit.
- Regarde !
Je vois 2 lumières circulaires venir vers nous, les phares d’une jeep ! Nous sommes sauvés !
- Maîtres Jedï, je suis le lieutenant Hicks, nous sommes contents de vous voir sain et saufs. Montez je vais vous conduire à la base. Dit l’homme à bord avec un fort accent anglais.
Nous montons dans la jeep qui démarre aussitôt.
- Comment avez-vous fait pour nous retrouver aussi vite ?
- La balise de l’hélicoptère.
- Ah oui, bien sûr !
Nous arrivons à la base, une installation souterraine sous les montagnes, à l’interieur, un ascenseur nous mène jusqu’au plus bas où nous attend un officier.
- Bienvenue à Coaster Mountain, je suis le Général Faure chargé de votre évacuation.
- Quelle évacuation ? Nous sommes en sécurité ici non ?
- Pas encore, suivez-moi je vous prie.
Nous le suivons jusqu’à une porte close qu’il ouvre avec son passe, la porte s’ouvre verticalement, révélant une immense baie d’amarrage contenant une navette de type américaine.
- Voici Atlantis.
- Bel engin, on capte Skyrock là-dessus ?
- Cette navette, construite en étroite liaison avec les gouvernements européens et américains, est capable de parcourir jusqu’à 880 milliards d’années lumières, cet exploit a été rendu possible grâce aux connaissances acquises de vos amis de l’autre Galaxie, bien entendu elle possède la fonction hyper spatiale.
- Alors là bravo. Mais pourquoi nous la montrer ?
- Vous partirez de la Terre avec elle.
- Partir ? Pourquoi partir ?
- Nos scientifiques ont décelé une rupture du noyau terrestre, dans peu de temps, la Terre va disparaître.
- C’est un peu précipité comme conclusion !
- Enfin voyez ce qu’il se passe dehors ! Nous allons tous mourir.
- Pourquoi devrions-nous partir ?
- Vous êtes les plus aptes à transmettre notre savoir, nos connaissances, vous méritez de survivre.
- Mais où irons-nous ?
- Peu importe où vous irez, vivez et perpétuez l’humanité, c’est à vous deux qu’incombe désormais la tâche de recréer notre monde et de le repeupler.
- Mais nous n’y arriverons jamais !
- Vous y arriverez, je le sais, nous le savons tous. Partez maintenant, allez, et que Dieu vous accompagne.
Nous nous tournons vers la navette et marchons vers elle, une fois entrés, la porte se referme, nous nous asseyons au cockpit, l’image du Général apparaît sur l’écran de contrôle.
- L’aire de décollage est dégagée, attention à l’allumage de la navette. 10,9,8,7,6,5,4,3, mise à feu, 2, 1, décollage.
La pression se fait écrasante, nous sommes collés sur nos sièges, je sens ces tonnes de métal s’élever lentement.
- Vous êtes partis Atlantis, adieu, et merci, terminé.
La navette s’élève dans le ciel, perçant le voile de nuages, nous ne tardons pas à quitter l’atmosphère terrestre pour rejoindre le vide sombre et étoilé de l’espace.
- Propulseur principal largué, rétrofusées activées. Notre vitesse est de 4500 km/h.
- Vivien ! Regarde la Terre !!
- Mon Dieu.
La planète devient noire, les nuages disparaissent, puis la sphère devient rouge orangée, les continents se disloquent, ils fondent.
- On dégage, accélération de poussée enclenchée !
Et tandis que la navette s’éloigne à toute vitesse, la planète cesse sa rotation, l’atmosphère orange vire au rouge écarlate et tout explose. Une supernova, un bang assourdissant et une averse d’astéroïdes. La lune est pulvérisée par les multiples météores. Et là où se tenait une planète et son satellite se trouve désormais un simple et unique champ d’astéroïdes.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 03 Oct 2010 - 17:31   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 6
- Vitesse et conditions stables, tous les paramètres sont o.k.
- Arrête le vaisseau, on ne sait pas où aller de toutes façons.
- C’est vrai.
J’arrête les propulseurs, le silence se fait.
- Alors, où est-ce qu’on va ?
- Aucune idée. Répond Darlène, et puis c’est toi le capitaine, à toi de fixer le cap.
- A vos ordres Commandante ! Je consulte l’ordinateur.
Je tapote sur l’écran tactile.
- Nous sommes près de Mars, tu la vois ?
- Oui, elle est là-bas. Dit-elle en montrant une petite sphère rouge au loin.
- On va s’y poser le temps de réfléchir un peu.
Je réactive les moteurs, nous fonçons sur la planète.
- Tout va bien jusqu’à maintenant.
L’alarme rugit brusquement, tout devient rouge.
- Qu’est ce qui se passe encore ?
- Là, regarde ! Dit Darlène en pointant la vitre du doigt.
Un nuage de micro-météorites arrive droit sur nous.
- C’est pas vrai !
- Tu a une idée à proposer ?
- …mets ta combinaison spatiale.
- Quoi ?
- Fais-le !
Nous nous habillons le plus vite possible puis je revient aux commandes.
- Accroche-toi, on va atterrir.
- Tu es cinglé !
- Pilote automatique désengagé, vitesse régressive.
- On va se faire détruire !
Le nuage entre en collision avec la navette, la griffant, l’éraflant et la détruisant.
Les moteurs se coupent alors que la navette entre dans l’atmosphère martienne, elle fonce à toute allure, les boucliers thermiques ne résistent pas.
- Éjection !
Le module de pilotage se détache, nous planons quelques instants puis un parachute se déploie, nous retombons lentement alors que la navette s’écrase lourdement.
Nous rejoignons les débris, la navette est complètement désintégrée. Toutes les pièces et morceaux de tôle sont éparpillées sur une cinquantaine de mètres.
- On fait quoi maintenant ?
- Je ne sais pas, ça s’annonce plutôt mal.
- Plutôt mal ? On est coincé sur cette planète déserte pour le restant de nos jours !
- Il nous reste 30 minutes d’oxygène.
- Vraiment super !
- Marchons, on trouvera peut-être quelque chose.
- Au point où on en est.
Nous marchons à travers le désert rouge de Mars, il n’y a que du sable à perte de vue et des immenses montagnes. Je suis tellement désespéré que je m’arrête. Il me semble sentir quelque chose.
- Darlène…
- Quoi encore ?
- Tu ne sens rien d’étrange ?
- A part toi non.
- Je suis sérieux, on dirait que…
Le sol éclate brusquement, nous sommes renversés, une sorte de ver géant avec une bouche circulaire contenant 4 rangées de dents pointues émerge.
- J’ai un mauvais pressentiment.
- On fait quoi maintenant ?
- On va recourir à la méthode traditionnelle.
- Qui est ?
- Courir !!
Nous fuyons à toute vitesse, le ver hurle et replonge sous terre pour ressortir plus loin et nous barrer le passage. Nous continuons de courir, j’aperçois une cavité dans une montagne.
- Darlène ! Par là !
Nous plongeons dans la cavité, le ver tente de nous attraper, mais il est trop gros pour pouvoir passer.
- Eh oui connard ! C’est pas de chance !
Le ver prend son élan…
- Hein ?
…et plonge sur la grotte, faisant s’écrouler un énorme tas de roche.
- Enfoiré !
La grotte tremble.
- Oh merde !!
Nous continuons de courir, le plafond rocheux s’effondre derrière nous, nous arrivons à un cul-de-sac.
- C’est pas vr…
Le sol se dérobe sous nos pieds, nous dégringolons quelques 20 mètres plus bas pour tomber dans…l’eau.
- De l’eau ! Il y a de l’eau sur Mars !
- Sans blague j’avais pas remarquée ! Oh cette fichue combinaison n’est même pas imperméable !
- Regarde !
Devant nous il y a un réseau de machines formant une pompe à eau.
- Alors ? Elle semble si déserte que ça cette planète ?
- Qui pourrait vivre ici ?
- Je ne sais pas, on va bien le découvrir.
Nous sortons du bassin, Darlène s’approche de la machine.
- Ne t’approche pas de ce truc !
- C’est bon, je ne suis plus une gamine !
- C’est toi qui le dis !
Elle hoche la tête et remarque quelque chose.
- Il y a un panneau de commandes.
- Ne touche à rien !
Elle appuie sur un bouton, un voyant rouge clignote.
- Chéri, ça veut dire quoi ça ?
Des inscriptions apparaissent en rouge.
- C’est de l’Aurabesh, ça signifie…surchauffe du générateur…explosion imminente…sous l’eau vite !!
Nous plongeons sous le bassin, tout explose, des pierres se détachent et tombent dans l’eau, Darlène se fait piéger, je cours la tirer de là et nous remontons à la surface dans une autre entrée.
- Ca va ?
- Je crois que ma jambe est cassée.
De la condensation s’échappe de son dos.
- Quoi ? Dit-elle inquiète.
- Darlène…ta combinaison est percée, ton oxygène fuit.
- Oh non.
- Ne panique pas, respire doucement, calmement.
- Je peux pas !
- S’il te plait, calme-toi.
- J’ai mal à la tête. Je me sens toute engourdie.
- Darlène écoute-moi, tu va t’en sortir, tu m’entends ? Tu va t’en sortir !
- Je peux pas…
Elle tombe inconsciente.
- Darlène ! Non je t’en supplie, ne me fais pas ça, pas maintenant !!
Sa respiration se fait de plus en plus faible. Une lumière m’aveugle brusquement. Je mets ma main pour essayer de voir la source de ce flash intense, je vois de multiples silhouettes humanoïdes, il y en a 5, peut être plus. Je sens alors quelque chose frapper ma combinaison, je porte la main à mon bras et en retire une petite fléchette noire.
Ma vision se brouille alors et je sombre à mon tour dans l’inconscience.
sparrow24

 
 

Messagepar Code 44 » Dim 03 Oct 2010 - 20:39   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

Sparrow, est-ce que je peux me permettre une remarque ? Poster rapidement la suite de sa FF est très bien mais le but de la section (en théorie :D ) se joue sur deux tableaux : l'auteur publie et reçoit des critiques des lecteurs.
Alors peut-être qu'avant de poster la suite, tu pourrais déja réagir aux critiques faites ici ?
post493427.html#p493427

Bien sûr, tu peux continuer à upper avec des suites, il n'y a pas de problème, mais ça serait peut-être mieux s'il y avait un échange, non ? :)
"Votre manque de foie me consterne..." Dark Vador, Seigneur Sith sur le mess de l'Etoile Noire
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Messagepar sparrow24 » Dim 03 Oct 2010 - 20:50   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

bien sur mais vu qu'il n'y a pas de commentaires :paf:
sparrow24

 
 

Messagepar Code 44 » Dim 03 Oct 2010 - 20:53   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

Et ce que je t'avais laissé sur le tome deux de Réalité Fictive ? :perplexe:
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Messagepar sparrow24 » Dim 03 Oct 2010 - 21:00   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

Oui bien sur mais si il n'y a que toi ce n'est pas marrant ! Je sais que c'est lu et suivi mais il n'y a pas de commentaires, ce que je regrette tout de meme pour la poursuite de mes écrits. Je voudrais savoir ce qui va et ce qui ne va pas, mais tes commentaires étaient très interessants, je t'en remercie d'ailleurs :)
sparrow24

 
 

Messagepar Code 44 » Dim 03 Oct 2010 - 21:08   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

Mais ta non-réponse est sans doute une des clés du problème :D

Comme je l'ai dit plus tôt, le but de la section FF est un échange d'impressions, de conseils donnés à l'auteur pour que ses futurs textes soient encore meilleurs.
Alors oui, des fois, les commentaires foisonnent (voir chez Piejs même si il y a 90 % de flood ^^) et d'autres beaucoup moins.
Mais même s'il n'y a qu'un seul et unique commentaire, je pense que c'est un devoir d'auteur d'y réagir. Si tu ne le fais pas, tu donnes l'impression de zapper ce pour quoi tu es ici : échanger et faire partager ton talent.
:neutre:
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Messagepar sparrow24 » Lun 04 Oct 2010 - 8:02   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 7
Je rouvre les yeux sur un plafond blanc, je me relève lentement, je suis sur un lit dans ce qui paraît être une salle médicale, il y a des appareils partout. Il y a un homme près de moi, il paraît avoir la quarantaine, il est chauve et est habillé d’une blouse blanche.
- Vous émergez enfin.
- Où suis-je ?
- En sécurité maintenant, dans le mont Olympus.
- Qui êtes-vous ?
- Je m’appelle Mathézard, je suis le médecin en chef de la base, et vous vous êtes ?
- Rou…euh…Starcrawler…Duke Starcrawler.
- Que faisiez-vous sur Mars ?
- C’est une longue histoire, dites-moi, où est la femme qui était avec moi ?
- Elle se repose, son état était plus critique que le votre mais elle s’en est tirée, vous pouvez aller la voir si vous voulez.
- Merci, ça fait longtemps que je suis endormi ?
- Presque 10 heures.
- Cette fléchette…c’était vous.
- Oui, pardonnez-nous mais nous ne savions pas qui vous étiez, vous auriez pû être l’un de ces dangereux pirate écumant l’espace.
- Oui mais désolé je n’en suis pas un.
- Je sais, d’où venez-vous au fait ?
- De suffisamment loin pour vous dire que la prochaine fois je changerai de navette spatiale.
- Ah oui, votre navette, il faudra qu’on en parle mais pour l’instant je vous laisse tranquille.
- Merci.
Il sort, je ne tarde pas à faire de même, je suis à présent dans un couloir blanc avec une multitude de portes, laquelle est-ce ?
- C 14.
- Quoi ?
- Votre amie est en C 14, me dit Mathézard à quelques mètres devant moi.
- Ah oui merci.
- Au fait, notre chef veut vous voir tous les 2, dans une heure, je viendrais vous chercher.
- D’accord merci.
J’entre dans la salle, Darlène est allongée sur son lit.
- Salut beauté.
- Vivien !
Je bondis sur le lit pour l’embrasser.
- J’ai eu si peur pour toi ! Une chance qu’ils étaient là !
- Mais qui sont-ils ?
- Je ne sais pas, ils ont dû quitter le groupe de Luke à sa demande, en tous cas je suis content qu’il l’ait fait !
- Tu crois qu’on peut leur faire confiance ?
- Je ne sais pas, j’ai préféré utiliser un faux nom au cas où, nous devons voir leur chef dans une heure.
- Ca nous laisse du temps.
Et nous nous embrassons de plus belle.


Une heure plus tard, comme convenu, nous sommes amenés devant le maître des lieux, Il se trouve dans une grande salle dorée avec un magnifique chandelier accroché au plafond, assis à une table très longue. Il est jeune, 29 ans tout au plus, à notre approche, il se lève pour nous saluer.
- Soyez le bienvenue Duke, j’ai plaisir à voir que vous vous portez bien.
- Oui moi aussi, je vous remercie beaucoup monsieur…
- Roi Karnéo Sabira, à votre service. Et vous êtes ? Dit-il en voyant Darlène.
- Euh…Lysia Starcrawler, je suis sa sœur.
- Enchanté. Dit-il en lui baisant la main.
Elle fait un sourire gêné.
- Vous ne manquerez de rien je peux vous l’assurer, combien de temps comptez-vous rester ?
- Le plus tôt possible, du moins, jusqu’à ce que nous trouvions un moyen de repartir.
- Votre navette sera réparée, nos techniciens sont dessus, elle sera comme neuve d’ici quelques jours.
- Merci beaucoup roi Sabira.
- Je vous en prie, que ne ferais-je pas pour 2 Jedï !
- Quoi ?
- Vous semblez surpris ? Quoi ces sabres-laser à vos ceintures ne sont pas à vous ?
- Euh si en effet.
- Sachez que c’est pour moi un immense honneur de rencontrer des gens comme vous.
- Eh bien merci, c’est un honneur pour nous aussi, mais si je puis me permettre, que faites-vous ici ?
- C’est vrai vous ne savez pas, laissez-moi vous raconter. Je vous en prie asseyez-vous.
Nous nous asseyons.
- Je suis né il y a 31 ans sur Corellia, mon père était contrebandier, je n’ai pas connu ma mère car elle est morte à ma naissance, mon père m’a élevé seul en m’enseignant tout ce qu’il savait. Un matin, alors qu’il transportait une cargaison d’épices pour Corulag, il a été pris en embuscade par un groupe de pirates, son vaisseau a été détruit et lui avec. Des x-wings de l’Alliance Galactique sont arrivés pour détruire les pirates mais il était trop tard. Je me suis retrouvé dans les rues de Coruscant, seul, livré à moi-même, je n’avais que 8 ans. J’ai rencontré des amis, nous avons battu les années ensemble. A 23 ans, une seule chose m’importait, retrouver les meurtriers de mon père, avec mes amis nous nous sommes entraînés sur des simulateurs de combat, puis une nuit nous avons volé des x-wings pour partir à la recherche de ces salauds. Nous les avons retrouvé alors qu’ils attaquaient un convoi de banthas filant vers Alzoc 3, on leur a fait la peau. Ma vengeance était accomplie, mais nous avons été arrêté par la République et mis en prison. Mais quand le grand chaos de Dark Sidious est arrivé, nous avons été libéré, dès que nous sommes arrivés dans cette Galaxie, nous nous sommes réfugiés ici, à présent nous ne désirons que vivre en paix, librement. Voilà, maintenant vous savez tout, à vous maintenant de me dire ce que vous faites ici.
- Nous nous sommes perdus.
- Vous étiez avec Luke Skywalker ?
- Oui, mais notre vaisseau a eu un problème, nous avons dû délaisser le groupe, on a essayé de le retrouver mais sans succès, nous passions près de Mars quand un nuage de micro-météorites nous a frappé, nous nous sommes écrasé.
- Quelle dommage, je vous promets de faire le maximum pour vous.
- Merci beaucoup.
- Je vous laisse vous reposer, Mathézard va vous conduire à vos chambres.
Nous quittons nos sièges et nous inclinons avant de repartir. Je murmure à Darlène :
- Il n’a pas l’air si méchant.
- Tout à fait charmant.

Nous sommes amené à nos chambres. Mathézard nous laisse.
C’est une petite chambre luxueuse.
- Je vais prendre une douche. Dit Darlène.
- Vas-y.
Pendant ce temps je repense à l’histoire de Karnéo, il a tué, est-il vraiment digne de confiance ? Généralement quand on entre dans l’obscurité, il est rare d’en ressortir indemne. Quand Darlène sort de la douche je lui demande :
- Que pense-tu de Karnéo ?
- C’est un type bien.
- Si tu le dis.
- Pourquoi tu ne lui fais pas confiance ?
- Tu a vu comment il t’a regardé ?
- Tu est jaloux ?
- C’est possible.
- Oh Vivien.
Elle vient m’embrasser affectueusement.
- Ne t’inquiète pas, je suis toute à toi.
En disant ça elle se déshabille et recule vers le lit, nous nous allongeons, je la caresse, je sens nos cœurs battre à l’unisson, l’un sur l’autre, unis par les liens sacrés du mariage, nous faisons l’amour. Après quoi, je pose ma tête contre la sienne, elle me caresse les cheveux, et je m’endors.

Quand je me réveille le lendemain, elle est déjà habillée.
- Où va tu comme ça ?
- Karnéo à demandé à me voir, seule.
- Et pourquoi ?
- Il ne l’a pas dit.
- C’est vrai qu’on invite toujours quelqu’un sans raison.
- Arrête, tu te fais des idées ! Je reviens vite, promis.
Elle part en me déposant un baiser sur les lèvres. Sur sa table de nuit je vois un message sur lequel il est écrit :
<< Chère Lysia, ce serait une immense joie pour moi si vous acceptiez de partager un moment de convivialité autour d’un bon petit-déjeuner, je vous attends dans la grande salle à 9 heures, venez seule s’il vous plait. Avec toute mon admiration et mon sincère dévouement. >>
Karnéo

Je froisse le papier et le jette de rage.
- Enfoiré !

Darlène se présente dans la grande salle, la table est dressée avec le petit-déjeuner, fruits et lait bleu sont là. Mais pas Karnéo.
- Vous êtes ponctuelle.
Darlène sursaute et se retourne.
- Excusez-moi, je vous ai fait peur ?
- Ce n’est rien.
- S’il vous plait asseyez-vous.
Elle s’assoie, Karnéo lui avance sa chaise avant d’aller s’asseoir à son tour.
- cette salle est magnifique, dit Darlène.
- Elle a demandée des mois de travail, je suis content qu’elle vous plaise. Laissez-moi vous servir.
Il lui verse du lait bleu, elle a horreur du lait bleu.
- Demain, je vous ferai voir la ville.
- Vous avez une ville ?
- Bien sûr, mes amis ont une famille, il faut bien qu’elle loge quelque part, et ces familles ont des amis qui ont des amis et…enfin vous voyez.
- Oui.
- Vous êtes vraiment très belle Lysia.
- Merci, on me le dit souvent.
- Ceux qui le disent ont raison. Vous ressemblez à un ange.
- Merci.
- Vous avez quelqu’un dans votre vie ?
- Pardon ?
- Un époux ?
- Oh euh…eh bien…à vrai dire…non…je suis libre…oui c’est ça…célibataire.
- Quelle coïncidence !

Je fais les cent pas dans ma chambre, elle revient enfin.
- T ‘en a mis du temps !
- Nous avons discuté.
- De quoi ?
- De tout et de rien, tu est bien nerveux !
- J’ai mes raisons.
- Arrête, c’est un romantique, rien de plus.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 05 Oct 2010 - 6:45   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 8
Le lendemain, Karnéo vient nous chercher pour nous faire visiter sa ville. C’est une immense cité avec beaucoup d’habitations protégée de l’atmosphère martienne par un dôme laissant entrevoir une vue magnifique.
- Je vais me balader un peu, dit Darlène.
- Ne t’éloigne pas trop.
Une fois qu’elle est loin, Karnéo me dit :
- Vous avez la sœur la plus parfaite qui puisse exister.
- Oui, dites-moi, est-ce que cette cité peut…
- Ce corps si parfait, ces yeux si luisants de vie.
- Oui, mais…
- C’est la perfection à l’état pur !
L’envie de le trancher en deux avec mon sabre-laser me démange.
- Vous n’allez quand même pas me la prendre !
- Ca vous dérangerai ?
- Ca risque de poser quelques problèmes.
- De quelle sorte ?
- Bah, c’est ma sœur quand même !
- Elle m’a dit qu‘elle était seule ? Est-ce vrai ?
- Quoi !!
- Ce n’est pas vrai ?
- Eh bien…non, elle est…enfin, elle a déjà été mariée.
- Vraiment ? Mais que s’est-il passé ?
- Elle l’a quitté, il l’énervait.
- Mais pourquoi ?
- Oh vous savez, ça ce sont les femmes, on ne pourra rien y changer. Elles vous aiment un jour et puis après…
- Vous plaisantez là ?
- Pas du tout. Et encore, je ne vous ai pas parlé de ses 4 amants.
- 4 amants ??
Darlène revient.
- Cette cité est magnifique !
Karnéo fait un air gêné, je souris largement et je dis :
- On rentre ?

Une fois de retour à notre chambre, je raconte tout.
- Il a vraiment dit ça ?
- Absolument. Tu te rends compte du problème que ça pose ?
- Admets qu’il est un peu plus romantique que toi.
- Qu’est ce que je dois comprendre ?
- Rien, laisse tomber.
- Non vas-y dis-moi ce que tu pense.
- Je pense juste que…
On frappe à la porte.
- J’y vais. Dit Darlène.
Elle ouvre.
- Oh, bonsoir Karnéo.
- Je venais dire bonsoir et…vous remettre ceci.
- Oh Karnéo !
Il lui donne un collier de perles noires.
- C’est magnifique ! Je ne saurais jamais vous remercier.
- Votre simple sourire suffit à mon bonheur Lysia.
Je lève les yeux au ciel.
- Je vous laisse, passez une bonne nuit.
Il s’en va, elle referme la porte, émerveillée.
Je bondis alors pour lui prendre le collier des mains et le jeter par la fenêtre où il tombe dans le système d’égout.
- Non mais t’est malade !
- Je ne veux plus te voir avec ce type !!
- Ca dérange complètement dans tes fusibles, bonne nuit !
Elle s’en va en claquant la porte.
- Darlène attends !
Je reste debout plusieurs minutes avant de m’asseoir sur le lit et pleurer.
La porte se rouvre, elle s’asseoit près de moi et me prends dans ses bras.
- Excuse-moi, je t’aime tellement.
- Je sais.

Le lendemain Karnéo demande à me voir. Me préparant au pire j’arrive à l’heure proprement dite à pas prudents et la tête haute.
- Ah Duke ! Merci d’être venu, asseyez-vous je vous en prie.
- Je suis un peu pressé, dis-je en m’asseyant.
- Alors j’irai droit au but. Je veux épouser Lysia.
Je recrache l’eau que je viens de boire en manquant de m’étouffer.
- Ca ne va pas ?
- Si si, vous disiez ?
- Je veux épouser vote sœur.
- Ah oui, eh bien, non.
- Pourquoi ?
- Le traumatisme de son dernier mariage, ça la choquerai la pauvre.
- je ferai son bonheur croyez-moi.
- Désolé, je ne crois pas.
- Je lui demanderai sa réponse ce soir. Ne lui dites-rien d’accord ? Dit Karnéo en ignorant ce que je viens de dire.
- …D’accord.

- Là c’est le comble ! Je n’arrive pas à le croire ! Putain !!
- Calme-toi je dirai non c’est tout.
- J’espère bien oui, nous devons partir d’ici, le plus vite possible.
- Ca pourrait être un avantage.
- Quoi ?
- Je pourrais obtenir des informations sur la cachette de Luke et des autres.
- Tu est folle !
- Ca ne coûte rien !
- Tu te rends compte de ce que tu dis ?
- Absolument.
- …ça ne me plait pas, mais nous devons savoir où est Luke. D’accord Darlène, vas-y, épouse ce type, mais prépare toi à assumer les conséquences de tes actes.

Le soir venu, il la reçoit.
- Je suis content de vous voir Lysia.
- …Moi de même.
- J’ai…quelque chose pour vous.
- Vraiment ? Dit-elle gênée.
- Oui…permettez-moi de…
Il se met à genoux et sort un petit coffret renfermant un anneau d’or.
- Lysia Starcrawler, voulez-vous m’épouser ?
- Euh…oui…oui, oui.
- Vous semblez gênée ?
- Non, non, je vous veux comme époux, oh oui, marions-nous !
- Oh Lysia !
Il l’embrasse sur les lèvres, Darlène est statufiée. Elle le repousse.
- Quand nous marions-nous ?
- Demain à 11 heures, tout est prêt.
- Parfait ! Je dois annoncer la nouvelle à mon frêre.

- Tu a complètement perdue la tête.
- Je sais ce que je fais.
- J’espère que ça ne va pas durer trop longtemps.
- Nous serons vite repartis, les réparations de l’Atlantis sont presque achevées.
- Il y a intérêt. J’arrive pas à croire que je vais laisser ma femme aux mains d’un aristo à la noix !
- Tu n’aura pas à jouer l’amant très longtemps, de toutes façons, je ne suis pas douée pour jouer les maîtresses.

Le lendemain, le peuple se rassemble dans la grande salle, environ 106 personnes, je suis tout seul dans cette foule, tout le monde s’installe, Karnéo arrive, puis Darlène, elle porte une belle robe de mariée. Le style princesse. Le prêtre, un ami de Karnéo, célèbre l’union.
- Mes bien chers amis, nous sommes tous réunis aujourd’hui pour célébrer l’union…
Je ne peux pas écouter ça, ça m’énerve.
- Lysia Starcrawler, accepte-tu de prendre Karnéo Sabira pour époux ? De l’aimer et de le chérir jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
- Oui.
- Je vous déclare mari et femme. Vous pouvez vous embrasser.
Il l’embrasse comme un gros porc, yerk !
S’en suit une grosse fête, Darlène danse aux bras de son charmant époux, moi je suis au fond de la salle, en train de noyer mon chagrin dans l’alcool, je vide quelques bouteilles et je m’en vais, écœuré.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mer 06 Oct 2010 - 15:27   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 9
Je suis seul maintenant, bien seul, Darlène est partie vivre sa vie avec Karnéo, quelle horreur de devoir continuer à vivre en pensant à ce qu’il lui fait en ce moment, rien que de l’imaginer la toucher m’exaspère. Je n’en peux plus, je dois sortir, le fantôme de mon ex-femme rôde dans cette chambre. Je vais dans le couloir et marche tranquillement, histoire de me changer les idées. C’est alors qu’à un tournant, je vois Karnéo en grande discussion avec Mathézard, il semble content. Mais où est Darlène ?
Je n’ai pas envie d’aller déranger mais je reste pour écouter au cas où il parlerait de moi.
- Nos prévisions sont excellentes, tout se porte au mieux Karnéo.
- Excellent, Gallandro va tomber dans le panneau, comme ça je récupérerai sa petite armée et je pourrai le liquider.
- Il faut attendre la prochaine livraison de métalide.
- Je sais, je sais, je suis tellement impatient, et puis les enjeux sont importants.
- Tu compte le dire à Lysia ?
- Bien sûr que non, pas maintenant en tous cas.
- Karnéo, il faut que je te parle à son sujet, j’ai fait des recherches sur elle et…
- Et quoi ?
- Lysia Starcrawler n’a jamais existée.
- Quoi ?
- J’ai utilisé le scanner ADN sur un de ses cheveux et il a révélé sa véritable identité.
Elle s’appelle Darlène Olivier.
- Darlène Olivier ? La Jedï ?
- Oui.
- Mais alors…qui est l’autre ?
- Rouvi Banan.
- C’est impossible !
- Il faut croire que non.
- Mais que viennent-ils faire ici ?
- Ils ont du avoir vent de nos projets.
- Il faut les éliminer immédiatement.
- Karnéo, ce sont les jedï qui ont anéanti Palpatine et sa flotte.
- Et alors ? Je ne vais pas laisser passer cette chance qui est à ma portée, occupe-toi de Banan, je m’occupe de…Darlène.
Ils s’éloignent, je rejoins vite ma chambre, je dois retrouver Darlène immédiatement.
Je prends mes affaires, la porte s’ouvre à la volée, 3 hommes en sortent, ils lancent un grappin paralysant, je ne peux plus bouger. Ils m’amènent à la salle du trône, Karnéo et Darlène sont là. Je suis jeté par terre.
- Je t’ai offert mon accueil, mon amitié, et c’est ainsi que tu me remercie ?
Je ne peux pas parler, mes lèvres sont figées par la paralysie.
- Tu a osé t’en prendre à moi, par pure vengeance, honte à toi, quel monstre est-tu pour penser ainsi ? Quel déshonneur pour un Jedï ! Ton crime sera puni sans équivoque par la mort, tu est condamné pour trahison et tentative d’assasinat.
- Karnéo…
- J’applique la loi. Enlevez-lui son arme.
Mon sabre-laser m’est enlevé.
- Emmenez-le.
- Non !! Je t’en supplie Karnéo ! Dit Darlène les yeux en larmes
- Ma décision est sans appel. Cet homme n’est plus ton frêre Darlène, c’est un traître et un assassin.
Je suis jeté dans un élévateur, la porte se referme, la cabine monte à toute vitesse vers les hauteurs. Les portes s’ouvrent sur les vastes étendues désertiques martiennes.
Pas d’air, pas de combinaison, je suffoque immédiatement, inutile de lutter, la mort est inévitable. Je tombe dans le sable rouge, ma vision se trouble, tout disparaît, je meurt.
Une voix parle dans le néant.
- Bienvenue Vivien.
- Qu’est-ce que c’est ? Où suis-je ?
- A la croisée des deux mondes, à la frontière, ce que tu appelle, la réalité fictive.
Je vois un paysage brumeux multicolore, et une ombre humanoïde.
- Qui êtes-vous ?
- Je suis ce qui a été, ce qui est, ce qui sera, je suis tout, je suis la Force.
- Je suis mort ?
- Pas exactement, je vais te renvoyer.
- Pourquoi ?
- Ton heure n’est pas venue, tu dois continuer, je sais que c’est contre les lois de cet univers de te faire revenir, mais j’ai commis une erreur, une erreur que seul toi peut réparer.
- Quelle erreur ?
- Continue d’aimer Vivien et tu vaincra les ténèbres. Tu est l’élu.
- Comment je pourrais vaincre les ténèbres ?
- Tu a le pouvoir absolu, tu aimes, avec ce pouvoir tu est invincible.
- Mais…
- Retourne à la vie, et éloigne toi de l’obscurité, si elle te prend, rien ne pourra te sauver, y compris moi.
Un flash de lumière me fait revenir à la réalité. Je me trouve dans la cité. Je me relève péniblement, des gardes font leur ronde, je vais me cacher derrière un bâtiment, dès qu’ils s’éloignent je me réfugie dans une ruelle et je récupère mon souffle.
J’entends des bruits de pas. Un homme approche, un vieillard.
- Ti bé dreka da woma ?
- Pardon ?
- Buse deka nei ?
- Désolé, je ne comprends pas.
- Asad ? DREBA !!
Je m’enfuis en courant et me réfugie dans une maison vide, je ramasse un manteau et ressors en prenant soin de rabattre le capuchon sur ma tête.
J’entends des bruits de foule et des applaudissements. Je vais voir de plus près.
Je me faufile pour apercevoir la cause de cette agitation : Darlène et Karnéo en train de marcher dans la rue main dans la main. Ce type semble la traîner comme un boulet, il s’arrête soudain pour l’embrasser, je serre le poing. Darlène dit quelque chose et vient dans ma direction, je me cache derrière un étal de fruits Mandaloriens. Elle fait semblant de regarder les fruits.
- Tu peux pas savoir comme tu me manque.
- Tu a de la chance que Karnéo n’a pas la Force, il t’aurais repéré en moins de deux.
- Alors tu t’amuse bien ?
- J’en ai marre Vivien, je veux partir d’ici le plus vite possible.
- J’ai jamais été aussi content d’entendre ça !
- La navette est réparée, nous pouvons fuir.
- Ce soir après le dîner, je t’attendrai dans le hangar, tu a mon sabre-laser ?
- Oui j’ai réussi à le récupérer, tiens le voilà.
Elle me le rend.
- Ah merci, je me sens bien mieux comme ça.
- Sois prudent.
Elle se baisse et m’embrasse amoureusement.

Le soir venu elle attend Karnéo pour dîner, il a du retard, c’est inhabituel « Tant mieux » se dit Darlène.
Au bout de 10 minutes elle n’en peut plus et décide d’aller dans le couloir, elle voit Karnéo discuter avec un homme corpulent.
- Je te promets que tu aura tes armes à temps Gallandro, tu sais que je tiens toujours mes promesses.
- Ca fait 2 semaines que j’attends Karnéo, fais attention, je peux te couper tes livraisons d’épices quand je veux.
- Je te dis que je vais faire le nécessaire.
- Il y a intérêt, j’ai assez de ce problème sur uranus.
- Un problème ?
- J’ai perdu le contact avec mes gars, la mine a cessée de fonctionner.
- Et on sait pourquoi ?
- Non, à mon avis il s’agit de…
- Madame ? Que faites-vous ici ?
Darlène sursaute, Mathézard l’a prise sur le fait, Karnéo et l’autre homme se retournent vers elle.
- Nous reprendrons cette conversation plus tard Gallandro, je te contacterai dans 2 heures, prend ta cargaison et file.
- D’accord, à plus tard et n’oublier pas le marché.
- Pas de risques.
Une fois l’homme éloigné il va vers Darlène.
- Excuse-moi, des affaires à régler.
- Je comprends, tu est un homme important.
- On va dîner ?
- Ce n’est pas une mauvaise idée, je meurs de faim.
Ils se réunissent dans la grande salle autour de la table, Mathézard sert le dîner fumant, de la viande. Darlène se régale.
- C’est à ton goût ? Demande Karnéo.
- Oui, c’est excellent, qu’est ce que c’est ?
- Du poulet.
- Vraiment ?
- Oui, je l’ai fait importer de la Terre il n’y a pas longtemps, je possède tout un élevage de ces bestioles.
- Ca alors !
Il mange lentement, il y a un silence de quelques minutes puis Karnéo reprend :
- Tu sais quand j’étais jeune, j’avais beaucoup d’amis.
- Je sais tu nous l’avais dit.
- Mais tu ne sais pas ce qu’ils sont devenus.
- Ils sont ici avec toi.
- Non, j’ai menti, en réalité ils sont morts depuis plus de 20 ans, je les ai tous tués.
Darlène cesse de manger.
- Et tu sais pourquoi j’ai fait ça ? Parce qu’ils m’avaient tous trahis. Tous sans exception. Je déteste être trahi, surtout par ma propre femme.
Darlène regarde fixement Karnéo, un rictus se dessine sur le visage de ce dernier.
- Eh oui Darlène Olivier, je sais tout.
Elle se sent très mal
Comment ai-je pû être aveugle à ce point ? Mais c’est fini maintenant, votre plan contre moi a échoué, il est temps que tu rejoigne ton cher époux. A l’aube tu sera exécutée, en attendant, Mathézard va te conduire à tes nouveaux quartiers.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 07 Oct 2010 - 11:38   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 10
Darlène se retrouve dans une cellule minuscule protégée par des barreaux lasers, aucune évasion possible, la seule chose à faire est de rester assis en attendant de mourir. Darlène médite, mais elle n’arrive pas à se concentrer. Elle entend de multiples grincements, une porte qui s’ouvre, et elle voit Karnéo rappliquer.
- Salut chérie, comment ça va ?
- Tu viens déjà m’achever où tu veux encore me draguer avec tes répliques à deux balles ?
- Je viens t’offrit une dernière chance de te racheter.
Elle lui crache au visage.
- Même pas en rêve !
Il essuie avec un air de répugnance.
- C’est la dernière fois que tu crache ton venin, maudite jedï !
Il s’en va furieux.
- Darlène, Darlène.
Elle regarde partout, il n’y a personne.
- Qui est là ?
- A la fenêtre !
Elle me voit.
- Oh Vivien, tu peux pas savoir à quel point je suis contente de te revoir !
- Ca va tu ne t’ennuie pas trop ?
- L’ambiance est vraiment naze ici.
- Je vais t’aider à sortir de là.
- Je peux me débrouiller, va plutôt préparer la navette au décollage.
- Tu est sûre que tu y arrivera ? Non je dis ça parce que ça se corse toujours avec toi.
- Dégage ! Et que la Force soit avec toi.
- Je t‘aime.
- Je sais.
Je disparais, Darlène passe à l’action, le garde fait sa ronde dans le couloir obscur des cellules.
- Eh ho ! Il y a quelqu’un ? Appelle Darlène.
Il se ramène.
- Quoi ?
- Tu sais que tu est mignon toi ?
- Tageule pétasse !
- D’accord.
Il s’en va en vidant une bouteille de rhum Tanganite. Un autre garde arrive, plus jeune.
- C’est la relève Mic.
- Il était temps !
Le gros s’en va, Darlène retente sa chance.
- Eh toi !
- Qui moi ?
- Oui, je te trouve super craquant.
- C’est vrai ?
- Oui, oh si tu savais comme tu m’excite !
- Oh !
- J’ai envie de toi, maintenant !
- Maman !!
Il court à la cellule.
- Approche…
Il désactive les lasers et tend son visage pour recevoir un baiser. Au lieu de ça il se fait assommer par un coup de poing. Darlène quitte le couloir de détention discrètement.
La seule sortie s’effectue par le biais d’un élévateur gardé doublement, Darlène ne sais pas comment faire pour passer.
- Hé ! Évasion !! La prisonnière s’est évadée !!! Hurle le garde des cellules.
Les deux autres accourent.
Elle en profite pour remonter.
Une fois à l’air libre elle file vers le hangar surveillé par 3 gardes. Elle se sert de la Force pour étrangler le garde le plus proche, les deux autres accourent auprès de lui. Elle en profite pour se faufiler discrètement, tel un fantôme de la nuit.
La navette Atlantis se trouve tout au fond du hangar « comme par hasard » . Darlène avance furtivement, de vaisseau en vaisseau jusqu’à atteindre Atlantis. Elle monte, Vivien n’est pas là.
- Mais où est-il passé ?
L’alarme se met à rugir.
- ALERTE A TOUTES LES UNITES !! INTRUS DANS LE HANGAR PRINCIPAL
- Et merde !
Elle quitte la navette, les portes du hangar s’ouvrent et les gardes entrent par dizaines.
Elle trouve un vaisseau bombardier, elle monte dedans et active l’armement, dès que les gardes approchent, ils sont littéralement balayés. Elle ne voit pas le garde armé d’un lance-missiles photoniques, aussi elle évite le tir de justesse, le véhicule d’assaut lui, est totalement H.S. Darlène se fait encercler.
- C’est fini maintenant !
- Compte là-dessus !
Elle allume son sabre-laser et le lance tel un boomerang, il tranche tous les gardes nettement avant de revenir dans sa main. Elle le désactive.
- C’est vous qui êtes finis.

- ALERTE A TOUTES LES UNITES !! INTRUS DANS LE HANGAR PRINCIPAL
- Oh Darlène, dans quelle merde tu t’est encore foutue ?
J’entends des bruits de pas rapides dans le couloir, je me cache dans la pièce la plus proche, je vois des gardes passer en toute hâte, il sont arrêtés par Mathézard.
- La femme est dans le hangar, allez-y et tuez-là !
- A vos ordres !
Ils s’en vont, je sors de ma cachette, la salle du trône est toute proche, je prends mon sabre en main. J’arrive à l’entrée de la grande salle, je sens alors quelque chose contre mon dos, un blaster, celui de Mathézard.
- Je ne sais pas comment tu a survécu mais c’est terminé, allez avance !
Je rentre dans la salle du trône, Karnéo se lève de son siège surpris.
- Toi ? Comment est-ce possible ?
- Je suis comme la poisse, je reviens quand on ne m’attend pas.
- Je ne te laisserai pas ruiner mes plans ! Cette Galaxie m’appartient !
- Tu êtes bon à enfermer, je vais devoir t’arrêter.
- Et je vais devoir te tuer.
Il brandit son sceptre royal, l’objet se déploie alors en une lance à l’embout électrifié.
Il saute sur moi et me frappe, le choc électrique m’éjecte 15 mètres plus loin. Je n’ai pas le temps de me relever, Karnéo bondit lance levée, je pare le coup avec mon sabre.
Karnéo est surpris de revoir l’arme Jedï entre mes mains.
- Eh oui, surprise connard.
- Maudite femme !
Je dévie la lance et roule sur le côté pour ensuite me relever, il m’attaque, je pare et je lui donne un coup de pied en plein visage, ce n’est pas très Jedï mais bon. IL est déséquilibré, j’en profite pour le déborder d’attaques et le désarmer.
- Tu a perdu Karnéo.
- Non !
Il sort un poignard à la lame bien pointue et m’entaille au ventre. Il sourit diaboliquement. Je remarque qu’il se trouve juste au-dessus de l’immense chandelier de la salle qui est attaché à une corde. Je lance mon sabre vers la corde, elle se détache, le lustre tombe sur Karnéo avec un bref bruit d’os brisés.
- Et touche plus jamais à ma meuf !
J’éteins mon sabre, je détourne la tête et vois Mathézard s’enfuir, je cours, le rattrape et lui saute dessus, le faisant tomber. Mais il se relève avant moi et cours jusqu’à un panneau de commande.
AUTODESTRUCTION DU COMPLEXE ACTIVEE - T-2 MINUTES
Mathézard dégaine un blaster et me tire dessus mais je dévie aisément avec mon sabre-laser, je me rapproche, il halète, il tremble, il crie et tire à nouveau. Ses tirs reviennent sur lui, son corps tombe inerte et fume légèrement.
AUTODESTRUCTION DU COMPLEXE ACTIVEE - T-1 MINUTE
Pas de temps à perdre, je saute par la fenêtre et m’aide de la Force pour me rétablir, une dizaine de gardes me voit et me courent après. J’atteins le hangar et me précipite à bord d’ Atlantis.
- T’en a mis du temps !
- Décolle !!
Les gardes tirent sur le vaisseau.
- Tu t’est encore fait des amis à ce que je vois ! Dit Darlène.
L’Atlantis s’élève dans le ciel lentement. La base martienne explose de partout.
- Vivien…les civils.
- Non !…oh non…
Elle me tape dans le dos.
- Tu n’y pouvais rien, et puis, ils ont peut être pû s’en tirer.
Des navettes Lambda nous devancent.
- Ce sont eux ! Ils s’en sont tirés !!
- Putain, ils sont bien organisés !
Les navettes disparaissent en hyperespace.
- Où vont-ils ?
- Aucune idée, dommage que nous ne parlons pas la même langue.
- En tous cas, dis Darlène, la prochaine fois c’est moi qui choisit les aires de repos.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 08 Oct 2010 - 11:39   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 11
- Nous atteignons l’orbite de Jupiter, la planète est là, avec ses 16 satellites, les plus gros d’entre eux sont Io et Europe.
- Vraiment ? C’est très intéressant. Dit Darlène d’un air passif.
- Tu a toujours cette horrible chose sur toi !
- Quoi ?
- Ton alliance !
- Oh, j’avais oubliée.
- Donne-moi ça.
Je la jette dans le réceptacle à ordures, elle est éjectée dans l’espace.
- Le divorce est prononcé.
L’émetteur se met à grésiller.
- …vaiss…fié…(je règle la fréquence) Vaisseau non-identifié, coupez vos moteurs et attendez l’identification.
J’obéis.
- Jupiter aussi est habitée apparemment.
- On va encore avoir des ennuis.
- Mais non.
- Votre vaisseau n’est pas enregistré dans les bases de données, posez-vous sur la piste 3. 2 immédiatement pour être contrôlé.
- Nous repartirons vite ?
- Ca dépend de vous, terminé.
- J’ai un mauvais pressentiment. Dit Darlène anxieuse.
La planète grossit de plus en plus jusqu’à recouvrir entièrement notre champ de vision, nous voyons alors d’immenses plates-formes d’artillerie de type Golan III.
- Je me demande ce qu’ils ont à cacher pour se protéger comme ça.
Nous traversons l’atmosphère et voyons bientôt des lumières dans la brume gazeuse puis une immense cité protégée par un dôme d’énergie que nous traversons aisément.
Cette cité est gigantesque, on dirait qu’un tiers de Coruscant a été transféré ici.
Notre radar indique la piste d’atterrissage, nous nous posons en douceur. je coupe les moteurs.
- Réglons cette affaire au plus vite. Dit Darlène.
- Ce sera rapide, laisse moi faire.
Nous quittons la navette.
- L’air est respirable, ce dôme crée les conditions de vie idéales, heureusement parce que sinon, nous serions vite balayés d’ici.
Un homme approche, un brun moustachu assez corpulent.
- Bienvenue sur Jupiter, je suis le capitaine de la sécurité Romario Laurentis, et vous êtes ?
- De simples voyageurs désirant partir d’ici au plus vite.
- Vous partirez dès que vous serez en règle.
- Et que devons nous faire pour ça ?
- Je vais vous le dire, suivez-moi.
Nous allons jusqu’à son bureau situé dans un grand bâtiment servant à mon avis de commissariat. C’est un petit bureau avec seulement une table et deux chaises.
- Asseyez-vous je vous en prie.
- Merci.
- Alors (Il allume son holoconsole) votre nom s’il vous plait.
- John et Jane Smith.
- D’où venez-vous ?
- Planète Hollywood.
- Je ne connais pas, où est-ce ?
- Dans la Galaxie de Spielberg, à environ 400 000 parsecs.
- Ca fait un sacré chemin jusqu’ici !
- Nous avons la dernière génération d’hyperespace reconstructif, énergie solaire.
- Heureusement ! Et que faites-vous par ici ?
- Nous sommes en vacances.
- Vous savez il n’y a pas grand chose à voir par ici.
- On le saura !
- Oui ahaha, posez votre index sur cet appareil.
Il me tend une tablette digitale, je ne sais pas quoi faire, il saura qui je suis. Je me tourne vers Darlène, elle hoche la tête négativement.
- Allez où vous restez ici pour un long moment.
- Bon d’accord.
Je pose mon doigt, ma photo apparaît sur l’écran de l’appareil.
- Rouvi Banan ? Mais qu’est-ce que…
- Tout est en règle on peut s’en aller. Dit Darlène en passant sa main devant l’homme.
- Tout est en règle, vous pouvez vous en aller.
- Merci, au revoir.
- Merci, au revoir.
- Viens Vivien.
- Viens Vivien.
Nous quittons le commissariat et nous retrouvons en pleine ville.
- Oh c’est pire qu’à Paris ici ! Dit Darlène.
- Il est tard, trouvons un coin pour dormir, on récupérera le vaisseau demain, et puis, je voudrais en savoir plus sur cette planète.
La ville est illuminée partout avec des panneaux publicitaires holographiques, il n’y a quasiment que des casinos.
- Où sont les habitants ?
Nous voyons une multitude de clochards.
- Ne me dis pas que ces gens…
- J’en ai bien peur.
Nous allons à l’hôtel le plus proche, il est éclairé de partout, difficile de le rater.
Un droïde de protocole nous accueille.
- Bonjour, je suis T-5GS, que puis-je faire pour votre service ?
- Nous voulons une chambre.
- Vous avez de la chance, une vient juste de se libérer, combien de temps comptez-vous rester ?
- Juste une nuit.
- Ca vous fera 459 crédits.
- Nous réglerons demain.
- D’accord, votre chambre est la 29, bonne nuit dans notre hôtel Paradise.
- Merci
Nous rejoignons notre chambre, elle est grande et luxueuse.
- Waw !

Darlène prend sa douche, je suis allongé sur le lit et je regarde l’holotélé, ils montrent un homme obèse avec des lunettes spéciales pour aveugles.
- Seigneur Gallandro, quand ferez-vous diminuer la dette planétaire ?
- Je ne sais pas.
- Quand relogerez-vous les habitants ?
- Je ne sais pas.
- Mais la situation est catastrophique, vous vous en rendez bien compte ?
- Ce n’est pas mon problème, merci, au revoir.
C’est donc lui le salaud qui dirige cette planète. Je comprend mieux la situation.
Je zappe, je tombe sur un film x, je zappe encore, même chose, et c’est partout pareil sur les 396 chaînes. Là ça montre l’accouplement d’un Rodien et d’une Twi-lek visiblement sodomites.
Darlène rapplique, j’éteins vite l’appareil.

Impossible de fermer l’œil cette nuit, je me tourne vers Darlène, si belle. Je tends la main pour caresser son visage, mais je n’y arrive pas. Je tombe dans le néant. Tout est noir autour de moi, puis les ténèbres s’embrasent, créant un enfer effrayant.
- Tu ne peux pas m’échapper, tu m’appartiens. Dit une voix que je connais bien.
- Qui êtes vous ?
- Je suis la Force sombre.
- Pourquoi avez-vous détruit la Terre ?
- Je veux régner. Les autres connaîtront bientôt le même sort.
- Qu’est ce que vous me voulez ?
- Je t’ai choisi.
- Pourquoi ?
- Pour que tu m’aide à accomplir ma volonté, pour que je puisse régner sur les ténèbres à jamais.
- Et si je refuse de vous aider ?
- Tu n’a pas le choix, ma volonté va s’accomplir, et vous allez tous mourir.
Mes yeux se rouvrent sur une Darlène apeurée.
- Darlène ! Oh !
- Que s’est-il passé ?
- C’était encore cette vision.
- Qu’est ce que tu a vu ?
- Notre fin.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 09 Oct 2010 - 22:38   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 12
- …Et elle m’a dit que j’ai été choisi pour accomplir sa volonté.
- Le plus important c’est de savoir si ce que tu a vu était seulement un rêve ou pas.
- Ce n’était pas un rêve, la dernière fois que j’ai eu une vision, la Terre a été détruite.
- Nous sommes très réceptifs aux visions du futur, aux prémonitions, je ne sais pas encore ce que nous devons faire.
- Pour l’instant j’ai besoin de me changer les idées.
- Je te paye un verre ?
- On a pas d’argent.
- Et alors ?
Je souris et je l‘embrasse.
- Qu’est ce que je ferai sans toi ?
- Pas grand chose.
Nous descendons en ville à la recherche d’un bar ou d’une cantina, nous voyons alors une foule rassemblée près d’un casino appelé « la paire de nénés ».
- Que se passe t’il ?
- Je ne sais pas, allons voir.
Nous entrons dans la foule, la raison de cet attroupement est un homme en vert avec des lunettes spéciales pour aveugles, le même que j’ai vu à la télé.
- Je le connais cet homme, je l’ai vu à la télé tout à l’heure.
Darlène regarde.
- Je l’ai déjà vu aussi, avec Karnéo.
- Génial ! Encore un pirate !
- je crois qu’il trafique des épices à ce que j’ai compris, Karnéo lui fournissait des armes en échange.
- Parfait, un trafiquant ! J’ai le chic pour nous emmener dans les meilleurs endroits de la Galaxie !
- Partons d’ici.
- Non, je veux rentrer là-dedans.
- Vivien, non !
- Eh, c’est toi qui m’a proposé d’aller boire un verre non ?
Nous rentrons, le casino est immense, il y a des machines et des tables de jeu partout, au fond, sur une estrade, des filles nues font leur numéro.
- Je t’interdis de les regarder, me dit Darlène.
- Eh c’est la fête !
- Fais gaffe !
J’aperçois Gallandro, il s’assoit à une table de Sabacc.
- Reste-là.
- Où tu va ?
- Faire les présentations.
Je m’asseoit à sa table, juste en face de lui.
- Bonsoir Gallandro.
- Qui êtes-vous ?
- Rouvi Banan, vous^avez déjà entendu parler de moi j’imagine.
Gallandro reste muet quelques instants avant de répondre.
- Bien sûr, qui ne vous connaît pas ? Vous êtes doué au Sabacc ?
- Je me débrouille bien.
- Alors jouons !
- D’accord.
Je mise 50 000 crédits.
- Je n’ai pas d’argent.
- Voilà qui est plutôt mal barré ! Ahahaha, je vous fait crédit pour ce soir, mais si je vous bat, vous dégagerez vite fait d’ici pour ne plus jamais y revenir c’est clair ?
- Très clair.
- Cartes !
Les cartes sont distribuées. Je ne sais pas jouer à ce jeu en réalité, je ne connais aucune des cartes.
- Abattez !
J’abats mon jeu.
- Oh ! Bravo Banan, je vous bats fièrement avec mon atout de l’idiot. Vous voulez continuer où sortir tout de suite ?
- Je continue.
- Nouvelle donne.
C’est étrange, j’ai quasiment les mêmes cartes.
- Abattez !
J’abats.
- Encore battu Banan ! Décidément, la Force n’est pas avec vous ce soir !
- Je veux rejouer, mais cette fois donnez-moi les cartes à la fin de la pile.
Le donneur et Gallandro se regardent d’un œil inquiet.
- Fais ce qu’il dit. Dit Gallandro.
Les cartes sont données, mon jeu est entièrement différent.
- Abattez !
J’abats. Gallandro est horrifié.
- Reine de l’air et des ténèbres, 5 de pièces, 6 de clés, maître des pièces…c’est un pur Sabacc, Rouvi Banan gagne la partie.
Gallandro esquisse un faux sourire., je suis sûr qu’il m’aurait sauté dessus pour m’étrangler si j’avais misé quelque chose d’important.
- Un joli coup de chance Banan, félicitations.
- Merci.
- Mais que faites-vous par ici au juste ? Vous n’êtes pas venu pour m’arrêter au moins?
Les gens autour de nous explose de rire.
- Non ne vous inquiétez pas, nous sommes juste de passage, par accident.
- Vous n’êtes pas venu seul ?
- Ma femme m’accompagne.
- Ah bon, si je peux vous être utile à quoi que ce soit…
- Nous partons ce matin. Après nous être reposé un peu à l’hôtel. D’ailleurs il est tard, je vais vous laisser à votre jeu.
- Je vais rentrer aussi, passez une bonne nuit.
- Merci, au revoir.
- C’est ça au revoir.

Nous revenons à notre chambre.
- Tu a risqué gros en le défiant.
- J’espérais en apprendre un peu plus sur lui, ce gros lard est plus coriace que je ne l’aurais cru.
- Il faut dormir, une longue journée nous attend.
- Tu a raison.
La porte de la chambre s’ouvre à la volée.
- Qu’est ce que c’est ?
Un objet est balancé, une sphère argentée clignotante.
- Détonateur thermique !
J’entraîne Darlène par le bras, nous sautons par la fenêtre, tout le bâtiment explose, nous tombons dans les ordures.
- Lève-toi, vite !
Des hommes masqués nous tirent dessus au blaster.
- Cours !!
Nous courrons dans la rue, ils nous poursuivent.
- La voiture là !
Un aéroglisseur est garé sur le trottoir, nous entrons et l’activons.
- Annoncez destination. Dit la voix de l’ordinateur de bord.
- Pas le temps pour ces conneries !
- Destination inconnue.
- Démarre bordel !!
- Passage en mode manuel.
J’appuie à fond sur l’accélérateur, l’engin s’élance, les flics prennent leurs moto jets pour nous poursuivre.
- Il faut les semer !
J’accélère au plus vite.
- Plus vite !
- Je peux pas.
Ils tirent.
- Putain.
Des rafales de lasers nous pleuvent dessus, l’une d’elles heurte l’arrière du véhicule.
- Qu’est-ce que t’attends pour accélérer ?
- Je suis à fond, pilote si tu te crois plus douée !
Les moto jets nous devancent, elles sont de chaque côté de l’aéroglisseur, je fais alors une embardée, la moto jet de gauche est précipitée contre un holopannaeau. Le pilote de droite sort son blaster et nous tire dessus, Darlène allume son sabre-laser et renvoit les tirs avant de trancher l’empennage de la moto jet, l’engin tournoie sur lui-même avant de se fracasser contre un casino dans une gerbe de flammes.
J’arrête le véhicule. Nous le quittons, j’explose de rire.
- Qu’est ce qui a de marrant ?
- C’était génial !
- Tu es cinglé, on a failli y rester !
Je cesse soudain de rire.
- Ca y’est t’a fini ta crise ?
Darlène entend un clic derrière son dos. Laurentis la tient en joue avec son blaster.
- On ne bouge plus ou je tire.
Je reste muet et immobile.
- Donne moi ton sabre-laser Banan.
Je regarde Darlène.
- Fais-le Vivien, je t’en prie.
Je regarde Laurentis.
- Non.
- Quoi ?
- Tuez-là si vous voulez, elle ne représente rien pour moi.
- Vivien !
- De toutes façons je comptais la tuer moi-même.
- Espèce de…
Elle se débat dans tous les sens et se libère de Laurentis d‘un coup de pied dans l‘entrejambe, je profite de la situation pour allumer mon sabre-laser et trancher le bras de Laurentis qui tient le blaster. Il s’écroule sous la douleur.
Darlène vient me gifler.
- Salaud !
- Ca va je déconnais !
- Ne redis jamais ça.
Laurentis reprend son arme avec son autre bras, il le brandit sur Darlène.
- Darlène attention !!
Je la pousse, il tire, mon sabre-laser brandit renvoie le tir sur lui, il s’effondre dans un ultime soupir.
- Ouf ! Merci.
Je m’approche du cadavre encore fumant et je le fouille.
- Qu’est ce que tu fais ?
- Je cherche des indices…voilà.
Je sors un petit holocron sphérique, je l’active, l’hologramme bleuté de Gallandro apparaît.
<< Le projet Duodéus est en bonne voie mais ces Jedï risquent de nous mettre des bâtons dans les roues, je veux que vous les éliminiez, ensuite venez me rejoindre à l’usine de traitement, faite vite et bien.>>
- C’était Gallandro. Dit Darlène.
- Bien sûr, qui d’autre ?
- Et c’est quoi ce projet Duodéus ?
- il n’y a qu’un moyen de le savoir.
Nous rejoignons notre véhicule.
- Annoncez destination. Indique l’ordinateur de bord.
- Usine de traitement.
Le véhicule s’élance vers sa nouvelle destination.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 10 Oct 2010 - 9:48   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 13
L’usine de traitement se trouve à la périphérie de la ville, dans une zone sombre et reculée. C’est un grand bâtiment gris avec des dizaines de cheminées crachant des fumées noires. De chaque côté de l’usine il y a 2 bassins contenant probablement de l’eau. Nous approchons de l’entrée gardée par un poste de contrôle.
- Identification ? Demande le garde.
- Romario Laurentis, capitaine de la sécurité, je suis attendu par son excellence.
- Attendez que je vérifie…c’est bon, vous pouvez passer.
- Merci.
- Attendez…qui est cette femme avec vous ?
- La mienne.
- Je suis désolé, aucun civil ne peut rentrer sans autorisation.
- Gallandro a demandé à la voir aussi.
- Son nom n’apparaît pas sur l’ordinateur.
- C’est une erreur alors.
- Je ne crois pas.
- Mais si c’en est une. Dis-je en faisant un signe de la main.
- C’est une erreur, répond le garde.
- Alors nous pouvons passer ?
- Vous pouvez passer.
- Bonsoir.
- Bonsoir.
Nous passons le poste de contrôle et allons nous garer face à l’entrée principale.
- Et maintenant ? Demande Darlène.
- On y va !
Je quitte l’aéroglisseur et vais vers l’entrée.
- Eh tu va où comme ça ?
- Je rentre.
- Tu va nous faire arrêter en moins de deux !
- Désolé j’ai pas de déguisements.
Deux scientifiques sortent alors. Ils nous disent bonsoir, nous les suivons dans leur dos jusqu’à un coin désert, nous les assommons et prenons leurs vêtements.
- Je n’aime pas faire ça, c’est dégoûtant, dit Darlène.
- Mieux vaut un scientifique qu’un éboueur. Alors ? comment je suis ?
- Ca te va mieux qu’à moi, je suis un peu à l’étroit là-dedans.
- Tu m’étonnes ! Ça te moule bien en tous cas.
- Et si on continuait à suivre ton plan génial au lieu de discuter de mon physique ?
- Bonne idée.
Elle regarde les scientifiques.
- On en fait quoi de ces deux là ?
- Laissons-les içi, nous serons loin quant ils reprendront connaissance.

Nous rentrons dans l’usine, l’air est frais, la climatisation est présente, un peu trop même, nous sommes dans un hall d’accueil, le réceptionniste fait son travail.
- Bonjour, vous êtes les nouveaux ?
- Oui exactement.
- Ah très bien, l’ascenseur vous mènera à vos salles de travail, étage -46.
- Merci bien.
Nous prenons l’ascenseur, j’appuie sur le -38éme bouton.
- Il avait dit -46.
- Et alors ?
Après une courte descente, les portes s’ouvrent tranquillement sur un couloir blanc.
Sur le mur il est inscrit « Recherches technologiques ».
Nous suivons le couloir jusqu’au bout où se trouve une simple porte.
Nous passons le badge sur nos blouses dans le lecteur laser, la porte s’ouvre verticalement.
- Après toi chérie.
Une fois entrés, la porte se referme et les lumières s’allument, il n’y a personne, pour une fois la chance nous sourit enfin.
- C’est dingue, même ici il fait froid.
- Regarde ça. Dit Darlène.
Je me retourne et vois des étagères remplies d’armes en tous genres, du simple poignard au désintégrateur moléculaire.
- Blasters, détonateurs thermiques, lances-missiles à protons…tout ce qu’il faut pour faire une bonne guerre.
- Et la gagner.
Je trouve un boîtier de commande à deux boutons, j’appuie sur celui d’en bas, le mur de droite glisse sur le côté pour dévoiler une cache remplie de…sabres-lasers.
- Non, c’est impossible.
- D’où viennent-ils ?
- Sûrement pas de Jedï, ils sont neufs, ils viennent surement du trafic de ton ami Karnéo.
- Comment à t’il fait pour trouver des cristaux de réverbération ?
- Il a trouvé le moyen d’en fabriquer, par synthêtisation surement.
J’appuie sur l’autre bouton, le mur devant nous se soulève pour montrer une baie vitrée donnant sur un hangar immense où sont regroupés des milliers de chars d’assaut, des moto jets et même des destroyers stellaires.
- Gallandro joue à un drôle de jeu, il va faire la guerre il n’y a aucun doute.
- Mais alors qui est l’ennemi ?
Nous entendons des bruits de pas.
- Partons d’ici.
- Oui…
Les pas s’éloignent dans l’ascenseur, nous sortons et attendons pour rappeler l’ascenseur. Une fois dedans j’appuie sur -42.
- Tu est fou ! On va se faire prendre !
- Mais non, fais moi confiance.
Nous arrivons à l’étage « Duodéus ». Le nom du projet de Gallandro ! Nous longeons le couloir et entrons dans la pièce unique, la porte se referme mais il n’y a pas de lumière.
- Pourquoi il n’y a pas de lumière ?
Au mot « lumière » tout s’allume.
La pièce est vide, totalement vide.
- Il n’y a rien là-dedans. C’est ça ton « Duodéus » ? Dit Darlène.
A ce dernier mot, les murs se rétractent, révélant une baie vitrée donnant sur un autre hangar où sont regroupés des milliers de soldats en armure blanche et un casque qui est le même que celui des anciens stormtroopers.
- Gallandro a fabriqué des clones.
- Vivien, j’ai un très mauvais pressentiment.
Nous rejoignons l’ascenseur pour retourner au rez-de-chaussée. Nous quittons l’usine.
- Il faut détruire ce bâtiment.
- Tu n’est pas Rambo je te signale.
- Tu te rends compte de ce qu’il y a là-dedans ?
- je sais mais je vois mal comment tu pourrais tout détruire.
- Ca c’est mon problème.
Je fais le tour de l’usine pour me retrouver près de l’un des deux bassins, il n’y a pas de l’eau dedans mais du méthane. Une idée germe dans mon esprit, une idée de sabotage.
- Darlène, tu aurais un briquet ?
- Tiens.
Elle m’en tend un.
- Tu fume ?
- C’est celui de Jennifer, je l’ai gardé en souvenir.
- Quelle délicate attention, recule toi.
- Fais y attention, il m’est très précieux.
- Désolé chérie, je vais devoir faire le salaud.
J’allume le briquet et le tend au dessus du bassin. Une colonne de flammes émerge brutalement, je manque de me brûler le bras gauche.
- Cours !!
Le sol tremble, le bassin explose, une fumée noire s’élève, et c’est tout.
- C’est tout ?
- Le bassin n’est pas relié à l’usine.
- Merde !
L’alarme se déclenche, les gardes arrivent.
- Que s’est il passé ici bon Dieu ?
- Je ne sais pas, nous venons d’arriver.
Il y a une horrible odeur de gaz cramé.
- Que personne ne quitte le complexe, réunissez tout le monde ici, allez !
Une dizaine de scientifiques se réunissent. Le chef de la sécurité se met face à nous.
- Alors, qui a fait ça ?
Évidemment personne ne répond, surtout pas nous.
- Que le coupable se désigne où tout le monde sera viré !
Rien.
- Bien, mais j’y pense, une explosion de gaz laisse son odeur, elle ne devrait pas être difficile à repérer sur les vêtements.
J’avale une boule de salive tandis qu’il commence à renifler chaque blouse blanche.
Il arrive au niveau de Darlène.
- Mmm, votre parfum est bien étrange mademoiselle, et je ne me rappelle pas vous avoir déjà vu auparavant, qui êtes vous donc ?
- Euh…
Une nouvelle explosion se fait entendre, elle vient de l’autre bassin, il a dû y avoir une réaction en chaîne.
- Bon dieu de merde !
Les gardes se précipitent, nous laissant seuls.
- Ouf.
- Tu peux le dire chérie.
Nous revenons devant l’entrée.
- On ne part pas ? Demande Darlène.
- Non, pas encore, je dois en savoir plus.
- En savoir plus ? Ça ne te suffit pas ce qu’il vient de nous arriver ?
- Pas encore. Attends-moi là, je reviens vite.
- Pas trop de violence surtout.
- Minimum.
Je rentre, le réceptionniste me regarde d’un drôle d’œil.
- Encore vous ?
Je lui décroche une droite, il s’effondre dans un « ouf » pesant. Je prends sa place devant l’ordinateur et pianote sur le clavier :
> Duodéus
>> Accès limité, veuillez entrer mot de passe
> Gallandro
>> Accès refusé
> Clone
>> Accès refusé
> Naissance
>> Accès refusé
> Sabacc
>> Accès autorisé
Bien sur ! Suis-je bête !
>> Que désirez-vous savoir ?
> But du projet
>> Destruction à échelle galactique et règne d’imposition de volonté
> Reformulation basique
>> Guerre des étoiles
C’est pas vrai !
> Opérations prévues dans la journée
>> Acheminement de 20 000 unités sur l’île à 16 heures et réunion à 16 heures 15 avec la présidence.
> Localisation de l’île
>> Nord, nord-est, acheminement direct par le bateau navette de 16 heures, embarquement en quai 29.
Merci ma beauté.
Je sors.
- Je sais où nous devons aller.
- Moi aussi, dans l’aéroglisseur pour rentrer chez nous.
- Non, il y a une île au nord, la fabrique de clones doit se trouver là-bas.
- Comment tu peux savoir que c’est là-bas ?
- Ici ce n’est que le lieu de livraison, la partie immergée de l’iceberg. Viens il ne faut pas perdre de temps, le bateau va partir.
- Ah ! J’aurai dû rester célibataire !
Nous atteignons le quai qui n’est qu’à quelques mètres de l’usine, le bateau est immense, il est sur une drôle de mer.
- Attends, il n’y a pas d’eau sur Jupiter.
Je plonge ma main, et la ressors aussitôt.
- Aïe !!
- Quoi ?
- Je me suis pris une décharge !
- Océan artificiel à base d’électricité, on arrête pas le progrès !
Le bateau klaxonne.
- Allez viens !
Nous embarquons furtivement et longeons le pont. Le navire s’élance quelques secondes plus tard.
- Ouf ! C’était de justesse !
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Lun 11 Oct 2010 - 7:56   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 14
Nous sommes cachés derrière des containers, il n’y a personne sur le pont, tant mieux !
- On y sera bientôt.
- Le plus vite sera le mieux.
- Darlène, je suis content que tu sois avec moi.
- Oh mon chouchou !
Elle m’embrasse.

Le navire ralentit quelques minutes plus tard avant de s’arrêter net. Les machines se calment et les passerelles se déploient. Nous entendons des voix.
- …tu te rends compte ? On sait même pas ce qu’on livre !
- On est pas payé pour savoir.
- Payé ? Tu rigoles là ? J’ai même pas assez pour me payer à bouffer !
- Gallandro a dit que tout changerait bientôt.
- Je l’emmerde Gallandro !
- Allez viens, on se prend une petite pause et on commence à décharger.
Ils s’éloignent.
- Viens Darlène, partons d’ici.
- Je croyais que tu n’allais jamais me le proposer !
Nous quittons le bateau discrètement et nous enfonçons dans les profondeurs de l’île, une île bien banale à première vue. Il n’y a rien d’autre que plages et forets ici.
Il est difficile de se frayer un chemin dans la forêt, heureusement que les arbres sont fins.
- Pourquoi tant d’arbres ? C’est une île artificielle non ? Pourquoi ils se sont donnés tant de mal ?
- Pour mieux cacher leur secret.
J’entends un bruit au loin, comme un feulement.
- Tu a entendu ?
- Quoi ?
Je vois alors un immense monstre quadrupède de couleur pourpre surgir derrière Darlène, il a 3 défenses sur la tête, ses yeux sont noirs et sa geule est pleine de crocs acérés.
- Darlène, ne te retourne surtout pas.
Bien sûr elle ne m ’écoute pas.
Et elle se met à fuir en hurlant.
Le monstre la poursuit, elle court de toutes ses forces, il la rattrape, elle saute se réfugier dans un arbre, le monstre essaye de l’atteindre, en vain. Il fait alors un bond spectaculaire et parvient à lui entailler le dos de 3 griffures bien distinctes. Elle gémit de douleur et perd l‘équilibre, se retrouvant pendue au-dessus du monstre, j’interviens.
- Eh ! Par ici !! Sale sac à puce galeux !
J’agite mon sabre-laser allumé, mais il ne réagit pas, son attention est fixée sur ce gros morceau de viande pendante qu’est ma femme.
Je fonce alors sur lui et je lui tranche sa patte arrière. Il gémit de douleur et se retourne brutalement pour me frapper, le choc me fait tomber. Il prend alors son élan et se rue sur moi. J’esquive au dernier moment, il part défoncer les arbres pour terminer sa course furieuse contre un mur de rochers, provoquant un éboulement qui met tragiquement fin à ses jours.
- Ca va aller ?
- Non.
- Je viens te chercher, ne bouge pas.
- Aucun risque.
Une fois Darlène redescendue sur Terre, nous allons voir l’éboulement, il a dégagé une entrée.
- Le hasard fait bien les choses parfois.
- Parfois.
- Ce tunnel mène surement au complexe.
- Où alors ce n’est qu’un simple tunnel menant à au repaire d’un autre monstre encore plus féroce.
- Il n’y a qu’un moyen de le savoir.
- Tu passe le premier alors.
- Et la galanterie ?
- On l’oublie pour cette fois.
Nous rentrons et allumons nos sabres pour nous éclairer dans cette pénombre intense, nous arrivons bientôt à un cul-de-sac.
- Ni monstre, ni complexe, ça nous met à égalité.
- Bien, maintenant repartoooooonnnnnnnnnn…
Le sol s’effondre sous nos pieds, nous tombons brutalement contre un autre sol, plus dur, lustré, brillant. Nous sommes dans un couloir blanc. Sur le côté il y a des baies vitrées donnant sur des milliers de capsules où se développent des êtres humanoïdes.
- Bienvenue au centre de clonage chérie.
Nous nous relevons et marchons lentement tout en contemplant les chambres de clonage.
- C’est gigantesque.
- Il doit y avoir plus de 100 000 unités dans ces capsules, sans compter les autres chambres.
Nous atteignons un ascenseur.
- Ne me dis pas que tu veux en savoir plus.
- Reste là si tu veux, mais de toutes façons je crois que tu n’a pas le choix si tu veux sortir d’ici.
- Ah ces hommes !
Nous descendons aux niveaux inférieurs, nous voilà à la base de ces colonnes immenses de capsules de clonage.
- Comment tu compte faire pour détruire tout ça ?
- J’en sais rien.
Une porte s’ouvre au fond et une vingtaine de scientifiques débarque accompagnée de…Gallandro. Par chance ils ne nous ont pas vu.
- Messieurs, aujourd’hui l’histoire va changer, et vous allez en être les témoins privilégiés. Grâce à la technologie dont nous disposons, plus rien ne nous fera obstacle, nous serons invincibles et cet univers sera le nôtre pour l’éternité !
Les scientifiques applaudissent.
- Oui mes amis, et ceux qui résisteront ne feront pas le poids longtemps grâce à notre arme secrète que je vous montre enfin.
L’être qui entre est un clone, et un Jedï, je le connais bien, très bien même. C’est moi.
- Oui mes amis, je vous présente Rouvi Banan, le Jedï le plus puissant de l’univers, ce clone présente toutes ses facultés de combat au sabre-laser, il ne lui manque que la Force !
Tout le monde applaudit.
- Le temps de la revanche est venu, les premières troupes sont déjà parties faire leurs preuves, préparez-vous à votre nouvelle vie !
Applaudissements renforcés suivis de cris d’acclamation, puis tout le monde se retire.
- Comment a t’il pû me cloner ?
- Il suffit d’un cheveu.
- Karnéo a dû te le prendre dans ton sommeil.
- Ce cher Karnéo, même mort il continue de poser des problèmes.
- Eh vous deux ! Que faites-vous ici ?
- Merde !
Nous fuyons.
- Eh !!
Nous filons dans l’ascenseur. L’alarme se déclenche.
- On est mal barrés !
Nous atteignons le dernier étage, il y a des aérojets garés. Je rejoins le plus proche.
- Vite, monte là-dedans !
- Tu sais piloter ce truc ?
J’enclenche les propulseurs.
- J’espère.
L’engin s’élance dans le ciel à une vitesse phénoménale.
- Waouw ! Ça décoiffe !!
- A cette vitesse on rejoindra la ville en 2 secondes.
- On y est déjà, regarde en bas !
La ville est en dessous de nous, brillant de mille feux.
- C’est dément !
Je m’amuse en faisant quelques loopings.
- Arrête ça, c’est pas drôle !
- Wooooouhouuuuu !!!
Le radar s’affole alors, tout se met à biper.
- Qu’est ce qui se passe ?
- J’ai deux échos radars en approche rapide.
- Merde, décidément ces enfoirés ne veulent pas nous laisser tranquille.
L’émetteur crache :
- Aérojet, posez-vous immédiatement où nous ouvrons le feu.
- Compte là-dessus.
- Dernière sommation.
- Allez-vous faire foutre.
Des rafales de lasers nous tombent dessus.
- Ahhh j’aime quand ça bouge !
J’accélère et fais des tourbillons insensés.
- Allez ! Venez me chercher mes chéries !!
Les rafales pleuvent tout autour de nous mais sans jamais nous heurter.
- C’est tout ce que vous avez dans le ventre ?
Le radar s’affole de nouveau.
- 2 nouveaux échos.
- Jets ?
- Non, missiles ! Accroche-toi !!
Je pousse la propulsion au maximum. Les missiles nous suivent à la trace.
- Ils sont verrouillés sur nous ! Darlène, fais quelque chose !
- Quoi ?
- Utilise la Force !
Elle ferme les yeux et se concentre. Sur le radar je vois alors l’un des missiles se comporter bizarrement, il change brusquement de direction pour revenir à son propriétaire, 2 échos en moins.
- Super Darlène ! Continue; plus que 2 !
Elle se concentre, le missile se rapproche.
- Darlène ?
- Je peux pas.
Il va nous heurter…
- Darlène !!
- Oh mon Dieu.
L’arrière de l’aérojet explose, le vaisseau fait une embardée aérienne spectaculaire, les contrôles sont hors-service.
- On est en chute libre, je ne contrôle plus rien !
La ville se rapproche à toute vitesse.
- Accroche-toi on va s’écraser !!
Une idée me vient à l’esprit, je ferme les yeux, je sens le vaisseau en moi, je le redresse mentalement et je le ralentis.
- Nous ralentissons !
Je fais de toute ma Force, mais ça ne suffit pas, le lien se brise.
- Attention !!
L’aérojet se fracasse contre le sol, il poursuit sa route sur une centaine de mètres avant de s’arrêter définitivement.
Nous reprenons nos esprits et quittons péniblement la carcasse enflammée.
J’entends alors une multitude de « Clic ».
17 hommes nous encerclent, leurs blasters braqués sur nous.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 12 Oct 2010 - 6:42   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 15
Io, le satellite le plus proche de jupiter. C’est là que va la navette dans laquelle nous sommes. Elle rentre dans une base construite sur la surface de lave et protégée par un bouclier atmosphérique et protecteur. Elle se pose, les moteurs se coupent, nous descendons avec notre escorte.
Nous descendons 3 étages et entrons dans une petite salle où se trouve notre cher ami.
- Bienvenu chez moi !
- Gallandro, c’est toujours un plaisir de vous voir.
- Tout le plaisir est pour moi maître Banan, vous avez découvert notre petit secret apparemment ?
- Oui, vous essayez de faire une nouvelle guerre des clones ?
- Non, ce sont juste les instruments qui me permettront d’avoir la Galaxie pour y régner en maître absolu.
- Décidément, c’est la journée.
- Ce sera un spectacle de toute beauté, dommage que vous ne puissiez voir ça.
- Vous avez pensé aux imprévus ?
- Mon plan est parfait en tous points.
- Que vous croyez.
- Ca suffit ! Emmenez-le à l’arène, la fille reste ici.
Je suis emmené à l’étage en-dessous et je suis jeté dans une petite arène, Gallandro et Darlène me regardent derrière une baie vitrée en hauteur.
- A présent Rouvi Banan, voyons si votre réputation n’a pas ternie.
Un pan de mur se lève, un rancor apparaît, le monstre que Luke a affronté dans le palais de Jabba, le même, en plus grand.
- Bonne chance Banan, ahahahahaha !
Le rancor attaque en donnant des coups de bras, j’esquive de justesse les attaques griffues et cherche une issue. Il n’y en a strictement aucune.
Le Rancor continue d’attaquer, je sors mon sabre, l’allume et frappe, lui découpant un doigt, il gémit. Je me retourne et plante ma lame dans le mur, ça ne rentre pas, l’alliage est trop dense. Le Rancor me frappe à revers, je suis propulsé de l’autre côté et je tombe par terre. Je me relève vite et agite ma lame mais le rancor frappe à nouveau, m’assommant à moitié, il en profite alors pour me saisir, et m’avaler.
- NON !! Crie Darlène.
- Voilà qui est fait. Dit Gallandro en souriant.
Le monstre grogne de satisfaction, puis il grimace, et gémit de douleur.
Il explose alors, envoyant sang et organes aux 4 coins de la pièce. Je réapparais.
- Ca c’est un imprévu Gallandro.
- EMMENEZ-LES ET EXECUTEZ-LES !! A 100 SI IL FAUT !!!
Je suis ramené au couloir où je retrouve Darlène.
- Chérie ! Comme on se retrouve !
- J’aurais préféré que ce soit en une autre occasion.
- Ca va aller, tout va bien.
- Tout va bien ? Tu est cinglé où quoi ?
- Fais moi confiance.
Nous prenons l’ascenseur, il descend 4 étages, les portes s’ouvrent sur une grande salle où sont réunis une trentaine de gardes.
- Tout ça pour nous ?
Nous sommes mis face à un mur, les gardes chargent leurs armes.
- J’ai un plan Darlène.
- Et c’est quoi ?
- Simule.
- Quoi ?
- Simule, ça ne devrait pas être trop difficile pour toi non ?
Ils brandissent leurs armes.
- Je crois qu’on aura pas le temps de simuler.
Les coups partent.
Mais ce sont eux qui s’effondrent.
Une dizaine de gars surgissent, deux d’entre eux viennent nous délivrer, un grand blond nous sourit.
- Rouvi Banan, Darlène olivier, je suis ravi de faire enfin votre connaissance.
- Qui êtes vous ?
- Des civils de Jupiter, la planète est attaquée par des clones, moi et une centaine de gars nous sommes réunis pour contre-attaquer. C’est devenu la guerre totale en quelques heures.
- Combien êtes-vous ?
- A peu près 300, 114 dans la base, les autres se battent dehors.
- Vous avez eu Gallandro ?
- Non, il est ici ?
- Oui, suivez-moi !
Nous rejoignons l’ascenseur et remontons. La porte de la salle de surveillance explose, tout le monde est secoué. Gallandro sort et se rue dans l’ascenseur.
Je me relève le premier et saute sur l’ascenseur, je plonge ma lame et découpe une ouverture, Gallandro tire avec son blaster, je renvoie les tirs avec mon sabre et le blesse au bras droit, il lâche son arme et quitte l’ascenseur. Nous sommes dans le hangar de la base, il court jusqu’à une navette lambda et décolle immédiatement avant que je puisse l’avoir rattrapé.
- Merde !
Darlène arrive avec les autres.
- On peut encore l’avoir. Il y a un x-wing modifié là-bas.
- Allons-y !
Nous prenons les commandes et décollons pour rejoindre l’espace où la bataille fait rage. Le x-wing est rapide mais peu confortable.
- Je commence à regretter mes bons vieux D-wings.
- La navette est droit devant nous.
Gallandro file devant nous à toute allure, évitant lasers et missiles de justesse.
Un escadron de TIE modifiés nous passe devant manquant de nous percuter.
- Eh ! Faites gaffe les gars !
- C’est la guerre pas une simulation !
- Gallandro change de cap.
- Où va t’il ?
- Droit sur nous !
La navette largue 3 missiles autoguidés.
- Vivien, accélère, tourne en vrille, fais quelque chose !!
J’accélère, les missiles nous rattrapent.
- Ils vont nous percuter !
Des intercepteurs TIE passent devant nous et se prennent les missiles.
- …ouf !
Je fais demi-tour vers Gallandro qui file au loin.
- Bon y’en a marre ! Il est temps d’en finir !
J’enclenche les turbos.
- Vivien, Gallandro est dans mon réticule de visée.
- Dégomme-le !
- Prends toi ça sale con !
Mais avant qu’elle ai pû tirer, il rentre dans l’atmosphère de Jupiter.
- Merde !
- Accroche-toi on rentre.
Le x-wing est secoué.
- Ralentis Vivien où on va exploser.
Nous entrons dans l’atmosphère chaotique.
- J’ai du mal à maintenir.
- Tiens bon, tu vois la navette ?
- Non, je l’ai perdue.
Nous voyons la surface Jupitérienne enragée en dessous de nous.
Une pluie de lasers s’abat alors sur nous.
- Le revoilà !
Je fais tourner le x-wing pour éviter les attaques puis je vire de bord pour tirer à mon tour. Gallandro est surpris, il est touché , il se dégage, sa navette libère une traînée de fumée puis de flammes.
- Je t’ai eu.
La navette chute jusqu’à la cité, elle s’écrase juste à côté du bouclier protecteur. Nous atterrissons à côté et sortons voir l’engin en débris.
- Quel bordel !
Tout est carbonisé.
- En tous ça on peut dire qu’il est cuit.
Un trait de laser jaillit soudain des débris.
- Attention.
J’allume mon sabre. Gallandro apparaît, le visage en sang.
- Tu m’a ruiné Banan, tu m’a détruit, mais tu ne m’a pas encore tué !
Il continue de tirer, je renvois toutes ses attaques pourpres sur le côté.
- Nous sommes des hommes Banan, battons nous comme tel.
Il jette son arme, je range mon sabre.
Je me rapproche en face de lui et le regarde fixement.
Il décroche alors une droite, je l’évite et lui en renvoit une, il l’évite et me surprend avec une gauche en plein visage, mon nez saigne. Il continue de frapper encore, encore et encore, il m’achève en m’expédiant par terre. Il sort alors son blaster mais il n’a pas le temps de tirer car je lui lance mon sabre-laser en plein ventre grâce à la Force. Il gémit légèrement sans bouger, je retire la lame avec la Force et fais revenir le sabre-laser dans ma main. Il tire un ultime rayon de blaster qui rebondit contre le dôme pour le frapper à nouveau au ventre, il est déséquilibré et tombe contre le dôme d‘énergie. Il est carbonisé en 5 secondes. Sa dépouille fumante retombe inanimée.
- Je deviens trop vieux pour ces conneries.
Dans la cité les tirs se calment aussi.
Nous marchons dans la ville, les gens crient de joie et…les clones aussi ?
- Mais que s’est-il passé ?
- Les clones ont cessé de se battre brusquement.
- Quand ?
- Là à l’instant.
- Gallandro ! Ils les contrôlait.
- Il est mort ?
- Oui.
- Hourra !!!
- Oui maintenant c’est fini.
- Nous vous devons beaucoup maîtres Jedï, grâce à vous, nous sommes libres.
- Nous devons repartir.
- Si vous avez besoin de quoi que ce soit…
- Merci.
Nous revenons à notre navette Atlantis, allumons les moteurs et quittons tranquillement la planète éclatante de joie pour retrouver les éternelles étoiles muettes et divines.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mer 13 Oct 2010 - 15:26   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 16
- La planète la plus proche est Saturne.
- Que va t’il encore nous arriver ?
- Regarde comme les étoiles sont belles.
- Tu sais, après 5 heures de voyage, ça devient lassant de les regarder.
- C’est bizarre…elles brillent.
- Elles ont toujours brillé chéri.
- Mais là c’est différent, regarde.
- …Oui, oh mon Dieu.
- La Force sombre prépare un mauvais coup.
- La Force sombre n’existe que dans ton esprit chéri.
- J’aimerai le croire.
- Écoute, la seule force que tu a à craindre ici c’est moi.
- Et je ne te crains pas.
Nous nous embrassons. Puis nous voyons des objets célestes.
- Regarde, des planètes ! Dit Darlène.
- Non, des satellites, nous sommes dans le secteur Saturnéen, regarde, Saturne est au centre de ses 18 satellites.
- 18 !
- Au minimum, voilà Titan, et là ce sont Rhéa, Japet, Dioné, Téthys, Encelade, Hypérion, Uimas et Phoébé, les autres sont de petits satellites dont le diamètre est inférieure à 200 kilomètres.
- Comment sais-tu tout ça ?
- J’ai appris.
- Tu te fous de moi là ?
- Non, non. Regarde, Saturne ressemble beaucoup à Jupiter tu ne trouve pas ?
- Oui, si on oublie les anneaux.
- Il y en a 3 normalement mais certains scientifiques penchent pour 4.
- J’en vois 4.
- Alors je te félicité, tu viens de résoudre l’un des plus grands mystères scientifique de l’histoire !
- Ce ne sont que des cercles de cailloux non ?
- Non, pas du tout, ce sont des cristaux de glace, avec des fragments rocheux je te l’accorde, ils ne sont pas très gros mais ils sont assez nombreux pour réduire un destroyer stellaire en bouillie.
- C’est magnifique.
Nous contemplons la vue magnifique qui nous est offerte, je coupe les moteurs.
Le radar s’alarme brusquement.
- Oh non ! Quoi encore ?
Tout hurle dans le vaisseau.
- Ca n’a pas de sens ! L’ordinateur indique une modification planétaire.
Nous relevons la tête, Saturne est normale, mais pas ses anneaux, ils semblent attirés contre la planète.
- Tu crois à la Force sombre maintenant ?
- Mais c’est impossible !
Les anneaux se dispersent brusquement dans l’espace comme si ils avaient implosés, ils sont catapultés hors de leur orbite.
- Rallume les moteurs il faut dégager d’ici !
- Trop tard !
L’onde de fragments percute Atlantis, la collision fait tournoyer la navette dans toutes les directions, la balayant littéralement. Les sirènes résonnent partout, les gyrophares d’alarme éclairent la navette de leur lueur écarlate, le bruit est affreux, les fragments se fracassent contre la navette.
Puis tout se calme.
Tout est passé.
Tout est fini.
Seuls les dégâts sont restés.
- Mon Dieu, j’ai bien cru que c’était la fin. Ca va Darlène ?
- Plus ou moins. La navette est toujours en état ?
- Je ne sais pas, attends…
Je vais auprès de l’ordinateur.
- Oh merde, bouclier hors d’usage, coque endommagée à 25%, fuite d’oxygène et de carburant. Conditions critiques. Il ne nous reste plus qu’à prier pour un miracle, nous sommes foutus.
- C’est quoi ça ? Dit Darlène en montrant l’extérieur.
- L’espace.
- Non, ça.
Une forme circulaire s’approche de la navette, on dirait une immense soucoupe volante, elle se place au-dessus de nous, et nous aspire.
- Mais qu’est ce que c’est ?
- Ton miracle.
La navette bouge puis se stabilise. Les systèmes se coupent d’eux-mêmes.
- On est où là ?
- Dans un transport.
- Ami où ennemi ?
- Aucune idée, au moins nous sommes sauvés.
- Pour l’instant.
- On peut sortir.
J’ouvre la trappe et je sors, nous sommes dans un vaste hangar vide.
- Étrange…
Le transport est violemment secoué, la température intérieure se réchauffe. Des flammes apparaissent sur les vitres.
Nous rentrons dans l’atmosphère de Saturne. Après cela nous voyons les vastes étendues désertiques puis une immense construction pyramidale noire avec une grande antenne clignotante au sommet. C’est vers elle que nous allons.
Le vaisseau entre et se pose, les portes du vaisseau s’ouvrent à l’air libre, une rampe se déploie. Nous quittons le transport et nous retrouvons dans un autre hangar, bien plus grand.
Une porte s’ouvre.
Un jeune homme au teint basané approche avec un grand sourire.
- Bienvenue sur Saturne ! Je suis Keiran Natalias, vous êtes ici chez moi !
- C’est à vous tout ça ?
- Ouaip ! Et c’est grâce à moi que vous n’êtes pas en train de geler en orbite !
- Merci de votre aide.
- Je vous en prie, pour une fois que mes radars fonctionnaient ! Mais qui êtes vous au fait ?
- Je suis Rouvi Banan et voici ma femme Darlène.
- Vous déconnez là ?
- Non, pas du tout.
- LE Rouvi ? LA Darlène ?
- Oui.
- WOUHOU !!! Oh la vache !! J’aurais jamais cru vous rencontrer pour de vrai !
- Nous non plus.
- Je suis votre plus grand fan !
- Vraiment ?
- Oui ! Oh j’ai adoré la façon dont vous avez botté le cul à Palpy, et l’Apocalyptor bouffé par la Force…oh c’était génial, vous êtes génial !!
- Merci…ça fait plaisir, c’est tellement rare en ce moment de trouver quelqu’un qui nous aime bien.
- Vous êtes ici chez vous ! Restez tant que vous voudrez !
- Nous n’avons pas trop le choix, notre vaisseau a été gravement endommagé.
- Par les anneaux ? C’était dément ! Mais comment c’est arrivé ?
- C’est une longue histoire.
- Mes droïdes vont s’occuper de ça en attendant, venez donc manger un peu ! Vous devez être affamés.
- Vous lisez dans nos pensées !
Nous traversons des corridors de murs recouverts de câbles électriques et de circuits divers. Nous entrons dans une salle aussi grande que le hangar, les murs sont impeccables et dorés.
- Asseyez vous et mangez, autant que vous voudrez !
Tout est délicieux. C’est un régal.
- Dîtes Madame Banan…Darlène…je me demandais…les femmes Jedï portent elles vraiment des bas et des soutiens-gorges en dentelle noire ?
Darlène fait alors l’un de ces soupirs qui indique qu‘elle est prête à lui sauter dessus pour l’étrangler. Je fais vite changer le sujet de la conversation.
- Euh…Alors Keiran, d’où vient tout ça.
- Oh demain maître Banan, nous parlerons demain, pour l’instant mangez et reposez vous.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 14 Oct 2010 - 11:23   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 17
Le lendemain, nous nous retrouvons autour d’un copieux petit déjeuner.
- Alors Keiran, allez-nous vous dire d’où vous venez ?
- Vous pouvez me tutoyer vous savez. Bon, je vais vous dire ce que vous voulez savoir, mais vous me direz tout sur vous aussi hein ?
- D’accord.
- J’étais agent de manutention sur Coruscant avant, mais ma vraie passion c’était de créer, d’inventer. Quand je suis arrivé ici avec les autres, j’ai voulu m’offrir une nouvelle vie, j’ai quitté le groupe pour me réfugier sur cette planète, et alors mon inspiration s’est étendue, et j’ai crée tout cela.
- Waw !
- Bon, voilà, vous savez tout maintenant. A moi maintenant.
- Vas-y, pose ta question.
- Comment vous pouvez bloquer la lame de votre sabre-laser ?
- Par magie.
- Non, franchement.
- Par magie.
Pendant plus d’une heure, Keiran nous assomme de questions vraiment épuisantes et inutiles.
- Et est-ce que les Jedï ont le droit de manger du porc ?
- Bien sûr que oui, pourquoi on ne pourrait pas ?
- Votre religion pourrait l’interdire.
- Tu sais, jedï c’est un mode de vie, pas une religion.
- Oui mais…
- Nous devrions nous occuper de la navette.
- Oui, laissez, mon droïde va débarrasser.
Il claque des doigts, un droïde entre dans la salle et nettoie la table en 10 secondes.
- Impressionnant hein ? J’en ai plus d’une centaine comme ça, ce sont mes bébés.
- Plus d’une centaine ? Mais comment peux-tu tous les contrôler ?
- Ils sont reliés à un serveur central situé au sommet de la pyramide, l’antenne que vous avez vue transmet les ordres, comme ça moi je n’ai qu’à claquer des doigts pour obtenir ce que je veux.
- Pratique, mais si il y avait un problème ?
- Aucun risque. Il n’y en a jamais eu et il n’y en aura jamais. Mais venez donc, je vais vous montrer le système.
Nous allons au sommet de la pyramide et entrons dans une petite salle illuminée pleine d’ordinateurs, au centre, il y a une immense sphère bleue.
- Voici Yoda.
- Yoda ?
- Oui, l’ordinateur le plus intelligent jamais crée par la main de l’homme. Comme Yoda qui est le plus intelligent de tous les maîtres Jedï, et mon préféré, après vous bien sûr.
- C’est une belle machine.
- Machine ? Dit une voix de femme synthétique.
Un visage de femme se dessine alors sur la sphère.
- Bonjour Yoda, comment va tu aujourd’hui ?
- Très bien Keiran, merci.
- Keiran, Yoda n’est pas une femme à l’origine.
- J’avais besoin d’une présence féminine, je crois que vous pouvez comprendre ça.
- Oui, oui bien sûr.
- Yoda, je te présente Rouvi Banan et Darlène olivier, ce sont des maîtres jedï.
- Bonjour maîtres Jedï, votre présence est un honneur à mes yeux.
- Merci Yoda.
- Nous allons te laisser Yoda, à plus tard.
- Bonne journée.
- Merci.
Le visage disparaît.
- Alors ?
- Épatante cette femme.

La nuit suivante je fais un nouveau rêve, toujours cette brume, ces ténèbres, cette voix.
Et la tornade de flammes.
- Tu a aimé ma démonstration avec les anneaux ?
- Du grand spectacle.
- C’était pour te rassurer de mon existence, et aussi pour que tu ne m’oublie pas.
- Aucun risque.
- Ta femme à l’air d’aller bien, son esprit est fort maintenant.
- Reste éloigné d’elle.
- Ne t ’inquiète pas, elle ne m’intéresse pas, c’est toi que je veux.
- Jamais vous ne m’aurez.
- Oh que si, c’est même toi qui viendra à moi.
- Non.
- Je t’attends.
Je rouvre les yeux sur le plafond de la chambre, je suis tout en sueur. Je tourne la tête, Darlène dort profondément. Tant mieux.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 15 Oct 2010 - 11:53   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 18
Le lendemain, tandis que je me regarde dans le miroir, j’entends Darlène rire.
- Que se passe t’il ?
- Arrête de faire ça.
- De faire quoi ?
- Arrête, hihi, ça chatouille !
- Ce n’est pas moi.
- Arrête hihihi !
- Ah, ma pauvre Darlène, que vais-je bien pouvoir faire de toi ?

- Personnellement je dois reconnaître que malgré tout, Palpatine manquait cruellement d’intelligence, sauf lorsqu’il a lancé l’ordre 66. Quand je pense que si il n’avait jamais existé, tout aurait changé.
- C’est ce que je me dis sans arrêt.
- Je peux voir votre sabre-laser ?
- Non.
- Oh allez !
- Bon d’accord, tiens.
Keiran est comme un gamin quand il a l’arme dans ses mains, il l’admire sous tous ses angles. Et pose son doigt sur le bouton d’activation de la lame.
- Non attends !
- Trop tard, la lame jaillit et transperce la table et le sol.
- Waw ! C’est dément ! Lame dorée en plus.
- Bon allez assez joué, rends-le moi maintenant.
- O.k.
Il éteint la lame et me redonne l’arme en faisant la moue.
- Comment on fait pour en avoir un ?
- C’est sur commande, livré sous deux où trois ans.
- Très drôle. Vous savez, ça me rappelle un truc marrant.
Darlène se met à tousser.
- L’autre jour j’ai rêvé que j’avais vu un Wookie en couche et…
Elle tombe de sa chaise.
- Darlène !!
Elle se convulse en se tenant le ventre.
- Qu’est ce que tu a ?
- J’ai mal… j’ai mal au ventre…
- Je l’emmène à la salle médicale, restez-là. Je vous contacte sur comlink si c’est grave.
Ils s’éloignent, Darlène s’appuyant sur les épaules de Keiran. Arrivé à la salle médicale, il l’allonge et lui met des capteurs.
- Ca va aller ?
- La douleur se passe.
- On va vite voir ce qui ne va pas. Yoda, cherche la défaillance.
- Analyse en cours.
- Tenez bon.
- Analyse terminée, aucune défaillance détectée.
- Alors de quoi s’agissait t’il ?
- Je détecte un élément organique étranger.
- Quoi ? Soit plus clair.
- Je détecte une zone matricielle.
- Oh mon Dieu.
- Quoi ?
- Vous…vous êtes enceinte.
Darlène reste figée.
- En…enceinte… vous êtes sûr ?
- Les scanners ne mentent pas.
- Depuis quand ?
- Yoda, depuis quand la zone matricielle est présente ?
- 2 semaines et 2 jours.
Cette nuit sur Mars où ils avaient fait l’amour. C’était depuis cet instant.
- C’est merveilleux.
- Je cours l’annoncer à Rouvi.
- Non, je lui dirai moi-même, ne dis rien d’accord ? Garde le secret.
- D’accord.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 16 Oct 2010 - 10:08   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 19
- Tout va bien ,elle n’a rien, c’était juste un mal passager, un morceau qui a du passer de travers.
- Ouf, j’ai eu si peur, merci Keiran.
- Je vous en prie.
Elle fait irruption, je cours la serrer dans mes bras.
- Ca va ?
- Beaucoup mieux maintenant.
- Bien, je suppose que personne n’a plus faim ?
- Non.
- Bien, si on allait s’occuper de cette navette ?
- Non, nous allons nous reposer un peu, tu n’a qu’à commencer sans moi, je te rejoindrai.
- D’accord.

En remontant à notre chambre nous croisons quelques droïdes de maintenance et de nettoyage, ils sont très efficaces et très bien conçus, étonnamment intuitifs.
Une fois dans la chambre, Darlène s’asseoit sur le lit.
- Tu est sûre que ça va aller ?
- Mais oui, si je te le dis.
- Repose toi, je vais bavarder avec Keiran.
- A tes ordres.
Je l’embrasse.
- A tout à l’heure.
Et je pars.

Je descends à la baie-hangar où Keiran est en pleine réparations avec ses droïdes.
- Alors ça avance ?
- Ah ! Vivien, oui, le plus gros est fait, c’était dans un piteux état, tu a eu de la chance de tomber sur moi.
- On peut dire ça.
- On va avoir une belle journée. Dit-il en montrant le dehors ensoleillé par delà le bouclier.
- C’est calme.
- Saturne est toujours calme, contrairement à ce que l’on crois, il n’y a que là-haut, dans l’atmosphère que ça bouge.
- Ouais, bon tu a bientôt terminé ?
- Je fais le plein de carburant et c’est bon.
- D’où vient le carburant ?
- Des colonies minières d’Uranus.
- La colonie minière ?
- Oui, elle appartient à l’Alliance. La planète a été terraformée.
- L’Alliance est là-bas ?
- Oui, ils m’approvisionnent chaque semestre.
- Nous devons partir sur le champ !
- Y’a pas le feu !
- Si, je pars chercher Darlène et nous partons.
Un éclair zèbre le ciel.
- Étrange. Dit Keiran.
- Quoi ?
- La foudre, il n’y a jamais eu ici.
Le tonnerre gronde, les éclairs fusent.
- Je vais chercher Darlène.
Je sors du hangar et monte les étages, les lumières clignotent et s’éteignent, les droïdes cessent de fonctionner. Keiran arrive, affolé.
- L’antenne a été touchée par la foudre, tout a disjoncté !
- Et c’est grave ?
- Si les circuits ont grillé… oui.
Darlène est dans un profond sommeil, pas de rêves, pas de cauchemars, pas de bruit, pas de couleurs, rien, le néant. Et du néant surgissent brusquement les flammes. Elles l’encercle.
- Bonjour Darlène.
- Vous êtes la Force sombre ?
- Bien vu.
- Que me voulez-vous ?
- Rien de toi.
- Alors pourquoi vous révéler à moi ?
- Pour que tu sache que j’existe. Vivien t’a surement parlé de moi ?
- Oui et il veut que vous lui foutiez la paix.
- Je fais ce que je veux, rien ni personne ne peut m’en empêcher.
- Moi je le peux.
- Ahahahaha ! Tu n’est pas de taille à m’affronter, misérable humaine.
- Vous êtes si lâche que ça ?
- Ne cherche pas à provoquer ma colère.
- Je fais ce que je veux moi aussi.
- Tu a peut être vaincu le côté obscur, mais tu ne me vaincra pas moi.
- J’en doute.
- Tu va regretter d’avoir osé me défier.
- Vous ne me faites pas peur.
- Vraiment ?
Darlène rouvre les yeux, la tempête souffle dehors.

J’ouvre la porte et j’entre.
- Chérie il faut partir !
- Que se passe t’il ?
- L’Alliance est sur Uranus !
- Tu est sûr ?
- Absolument, viens vite nous partons !
Nous sortons dans le couloir, tout est éteint.
- Pourquoi fait-il si sombre ?
- Tout a disjoncté, Keiran est en train de tout remettre en place.
Le sol tremble violemment, nous sommes déséquilibrés, il se fissure, nous tombons, il s’ouvre.
- Mais que se passe t’il ?
- C’est la Force sombre.
- Non, j’espère pas.
- Si, je l’ai vue, je l’ai défiée.
- C’est pas vrai ! Merde !
Les lumières se rallument, Keiran revient.
- Ca y’est, tout va redevenir normal et…mais que s’est-il passé ici ?
- Quoi tu n’a pas senti la secousse ?
- Non.
Les droïdes se remettent en fonction.
- Ah, très bien.
Un droïde de nettoyage s’approche de nous. Il a 7 bras articulés avec des lames pour récurer à la perfection.
- Tout va pouvoir reprendre.
Les bras du droïde se mettent en rotation.
- Mais que…
- ATTENTION !!
J’allume mon sabre et détruit le droïde.
- Ce truc a failli te décapiter Keiran !
- C’est impossible, il ne peut pas m’attaquer.
D’autres droïdes approchent, en rotation.
- Le court-circuit les a reprogrammé.
- Impossible, Yoda les commande !
- Mais qui commande Yoda ?
Je détruis les droïdes.
- Allez dans le hangar ! Rejoignez la navette !
- Il est plein de droïdes de maintenance.
- Il n’y a pas d’autre issue ?
- J’ai une navette à l’extérieur, mais…
- On y va !
3 droïdes nous barrent la route. Des droïdes de maintenance, leurs pinces projettent des arcs électriques. Je pare avec mon sabre et renvois les arcs sur eux, ils explosent.
La voix de Yoda résonne :
- INTRUS EN ZONE E, APPEL A TOUS LES DROIDES
- Yoda, tu m’a trahi !
Les portes descendent, nous piégeant.
- Nous sommes coincés !
- Non !
Je plonge mon sabre dans la porte face à nous, ça rentre comme dans du beurre, je découpe une entrée.
- Par ici la sortie !
Nous suivons les couloirs jusqu’à arriver au sas de sortie.
- Mettez les combinaisons, vite !
Les droïdes arrivent.
- C’est bon, ouvre la porte.
Ils découpent la porte du sas.
- Keiran !
- Ca y’est !
La porte s’ouvre sur le désert aride de Saturne, nous sortons et nous éloignons rapidement de la pyramide pour aller plus loin dans l’exil.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 17 Oct 2010 - 8:26   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 20
Dur exil que de devoir quitter la pyramide tout confort haute technologie pour un désert agité, froid, hostile et sinistre. Sans nos combinaisons, nous serions morts en moins d’une minute.
- Elle est encore loin la navette ?
- Non.
- Tant mieux.
Un vent horrible soufflait.
- Pourvu que Yoda ne nous retrouve pas.
- Aucun risque, le radar n’est pas assez puissant, et en plus avec cette tempête… regardez, la navette est là.
Nous voyons une navette de classe lambda, nous nous ruons à l’interieur pour enfin pouvoir respirer tranquillement, Keiran allume les systèmes.
- Ca faisait longtemps que j’étais pas venu ici.
- Ce tas de ferraille peut encore voler ?
- Normalement oui, si les circuits n’ont pas été encrassés par le sable.
- Essaye.
Keiran allume les propulseurs, ils ronronnent quelques secondes avant de s’éteindre brusquement, l’ordinateur de bord clignote.
- Moteurs hors service, présence de sable dans le réservoir d’essence.
- Ce truc vole à l’essence ?
- Bien sûr qu’est ce que vous croyez ?
- Pour une technologie avancée…
- Je ne peux pas réparer, je n’ai pas le matériel nécessaire.
- Alors nous sommes bloqués ici ?
- Oui. Je regrette.
- Parfait ! Tu nous a amené ici pour rien !
- On est toujours mieux ici que dans la forteresse.
- Je ne crois pas, avec cette tempête.
- Nous sommes en sécurité ici.
La navette est secouée par une rafale de vent, nous ne voyons rien de l’extérieur à cause du sable qui recouvre la vitre du cockpit.
- En sécurité ? Tu est sûr de ça ?
- Absolument.
Nouvelle secousse.
- Eh bien moi je ne partage pas ton avis.
- C’est bon la tempête va se calmer. Détendez-vous un peu.
- Se détendre ? Après tout ce qu’on a vécu ces 3 dernières semaines, désolé Keiran, mais chez nous cette expression n’existe plus dans notre vocabulaire.
- Eh les gars au lieu de vous chamailler, si on réfléchissait au moyen de décoller.
- Darlène, on ne PEUT PAS décoller !
- On pourrait envoyer un SOS.
- A qui ? Il n’y a personne dans le coin et ces foutus droïdes repéreraient la transmission.
- Jupiter est la planète la plus proche, les clones pourraient nous aider.
- Pas bête, mais nous serions repérés.
- Au point où nous en sommes.
- C’est vrai, Keiran, déploie l’antenne de transmission et envoie un SOS à Jupiter.
- C’est quoi un SOS ?
- …Contente-toi d’envoyer la transmission.
Il appuie sur différentes commandes.
- C’est bon.
- Dis leur de nous envoyer des clones au plus vite, donne notre position et dis que c’est de la part de Rouvi Banan et de Darlène Olivier. Dis leur que j’accepte l’aide qu’ils m’avaient proposé.
Il règle la fréquence et envoie le message.
- Ca y’est c’est envoyé, je ne garantis rien.
- Il n’y a plus qu’à prier pour que le message leur parvienne.
- Et pour qu’ils l’écoutent. Rajoute Darlène.
La navette est secouée de nouveau.
- Ah ! Saloperie de tempête !
La navette est alors soulevée du sol avant de retomber brutalement.
- Putain de merde c’était quoi ça ? Demande Keiran affolé.
- Sûrement pas la tempête.
Nouveau choc violent, la navette se soulève de nouveau.
- Dehors tout le monde !!
Nous nous ruons hors de la navette, elle est entraînée par l’arrière, quelque chose la tire. Elle disparaît lentement dans le sable.
A sa place apparaît un immense ver beige à la geule béante composée de 3 rangées de dents pointues.
- Oh non ! Un ver de Saturne ! S’affole Keiran.
- On s’en charge.
Darlène et moi allumons nos sabres-lasers.
Il plonge sur nous, la geule grande ouverte, nous l’évitons de justesse, je bondis alors sur lui. Il se débat pour me faire tomber mais je tiens bon et je remonte jusqu’à sa tête, là, je lui plante ma lame dans la cervelle, il cesse alors de bouger, définitivement.
Je redescend victorieux.
- Tu avait dit on s’en charge.
- Désolé chérie, ce sera pour la prochaine fois.
Le sol tremble à nouveau. Darlène me regarde inquiète.
- Un autre ver ?
- Non, c’est plus gros.
- Cette fois tu me le laisse.
Le pan de rochers derrière nous est pulvérisé. Un immense droïde humanoïde, un mécha donc, surgit. Il fait plus de 4 mètres de haut.
- C’est mon droïde démolisseur, mon dernier né.
- Alors désolé Keiran.
Elle bondit sabre activé sur l’engin. Le Mécha se débat pour l’éjecter mais elle tient bon. Elle tranche la jambe droite du Mécha puis la jambe gauche, le mécha s’effondre par terre, Darlène sourit en victorieuse.
- Alors ?
- Là je te félicite.
Le Mécha saisit alors Darlène avec son poing et il le referme sur elle.
- Darlène !!
Mais le poing explose par la puissance de la Force, Darlène réapparaît.
- Là j’en ai vraiment marre !
Elle saute et tranche la tête du robot géant qui tombe sur le sable avec un crépitement.
Nous la regardons avec admiration.
- Je déteste les machines !
Nous entendons un vrombissement, plusieurs même.
- C’est quoi ça encore ?
Des engins jaillissent du ciel perçant à travers les nuages, des centaines de navettes de transport lourdement armées.
- Les clones !
- Il était temps !
- Ca fait plaisir de vous voir !
- Vous nous avez appelés nous sommes venus.
- Combien êtes vous ?
- Nous sommes 150.
- Qui commande l’unité ?
- Moi. Dit un homme en s’avançant, un homme qui est moi.
- Merde alors !
- Non, je suis le commandant 143, mais c’est vous qui dirigez l’opération, vous êtes notre général.
- Cool !
- Quelle est la situation ?
- Il y a une forteresse au nord, suite à une défaillance électronique les droïdes et leur ordinateur central se sont mutinés contre nous, nous avons dû fuir.
- Hun hun. Et vous avez été repéré depuis votre fuite ?
- Apparemment oui car j’ai eu affaire à un droïde mécha.
- Espèce d’enfoiré c’est moi qui l’a affronté !
- Pardon chérie. Enfin bon ,vous voyez le problème.
- Pas vraiment.
- Quoi ?
- Je ne vois pas le danger que cela représente et l‘utilité d‘aller combattre ce système.
- Mais enfin, il peut fabriquer des droïdes à l’infini et les envoyer prendre d’assaut toutes les planètes de la Galaxie jusqu’au contrôle total !
- Je vois mieux le problème. La menace est suffisamment importante pour que nous l’arrêtions.
- Keiran, par où pouvons nous attaquer ?
- L’entrée principale.
- Tu n’a rien de plus discret ?
- Il n’y a pas d’autre entrée.
- Génial !
- Je peux diviser mon groupe en deux unités, l’un fera diversion pendant que l’autre s’infiltrera à l’intérieur pour détruire l’ordinateur central.
- Excellente idée. Mais il faudra passer par 90 droïdes avant d’en arriver là.
- Ce sera facile.
- Ne vendez pas la peau de l’ours avant de l’avoir tué Commandant !
- Quel ours ?
- …Laissez tomber. De quelles armes disposez-vous ?
- Blasters, grenades, roquettes, bombes…tout ce qu’il faut.
- Très bien , bon, préparez vos hommes, nous partons immédiatement.
- A vos ordres.
- Attendez…juste une dernière chose.
- Oui Général ?
- Exécutez l’ordre 66.
- Je vous demande pardon Général ?
- Ouf ! Ça va, disposez.

Nous nous mettons en route et traversons le désert jusqu’à voir la pyramide.
- La voilà, que la fête commence, je veux 3 groupes, deux sur les côtés, le troisième avec moi, on y va.
Les deux groupes se divisent et partent à gauche et à droite tandis que le restant me suit jusqu’à l’entrée.
- Aucun droïde.
- On rentre, détonateur thermique !
Le commandant clone jette une sphère argentée contre la porte d’entrée, nous nous éloignons au pas de course. La porte vole en éclats dans un « bang » assourdissant.
- Allez en avant ! En avant ! En avant !
Les clones se ruent vers l’entrée, des droïdes D2 en sortent au même instant. Ils sont modifiés pour porter deux blasters dans leurs carcasses, il y en a une trentaine, ils ouvrent le feu simultanément avec les clones.
La bataille commence, pas le temps d’y participer, nous avons nous aussi une mission.
- 10 clones avec moi !
Nous nous engouffrons dans la pyramide avec notre escorte.
Nous montons l’escalier menant aux étages, arrivés à mi-hauteur nous entendons des sons mécaniques.
- Attention.
Un droïde souris vient vers nous, petit, inoffensif.
- ça va aller il n’est pas armé.
Sa trappe de contrôle s’ouvre, libérant deux grenades photoniques.
- Foutez le camp !!
L’explosion tue deux soldats pas assez rapides, le reste du groupe est intact.
- La prochaine fois vous dégommez tout ce qui bouge c’est compris ?
- A vos ordres Général.
Nous continuons notre ascension et arrivons à la salle de contrôle gardée par 4 droïdes de maintenance.
- Grenade.
Le soldat le plus proche jette une grenade contre l’entrée, les 4 droïdes se transforment en tas de ferraille consumés.
- La voie est libre; allons-y !
Nous rentrons dans la salle.
- Bonjour, je vous attendais, dit la voix féminine de Yoda.
- Tu sais pourquoi nous sommes ici ? Dit Keiran.
- Oui, et je ne vous laisserai pas faire.
- On ne peut pas dire que tu a vraiment cherché à te défendre où à te protéger.
- ALERTE DE NIVEAU 5 - TOUS LES DROIDES EN SALLE DE CONTRÔLE
- Bien joué Keiran !
- Rends moi le contrôle Yoda.
- C’est moi qui te contrôle maintenant.
- Ne m’oblige pas à te détruire.
- Tu ne peux pas me détruire.
Les droïdes arrivent.
- Vous allez être terminés.
Les droïdes entrent, ils sont au moins une trentaine.
- Je me charge d’elle, dit Keiran. Fuyez.
- Non, tu n’y arrivera pas sans nous.
- Je sais ce que je dois faire, partez.
- Droïdes, tuez-les tous.
Les droïdes ouvrent le feu.
- FUYEZ !!!
Darlène et moi allumons nos sabres-lasers et renvoyons les attaques, désintégrant les droïdes par rafales.
- Adieu mes amis.
- Merci Keiran…merci pour tout.
Nous repoussons les droïdes et quittons la salle en continuant de combattre.
Keiran se met face à Yoda.
- Il est temps d’en finir.
- Tu ne peux pas me détruire Keiran, le maître est devenu l’élève et l’élève, le maître.
- Il est vraiment temps que tu crève.
Il sort deux détonateurs thermiques de sa poche intérieure et les balance contre la sphère bleue.
- Adieu ma belle.
- Droïdes ! Tue…
Tout explose, le sommet de la pyramide est désintégré. Alors que nous quittons le bâtiment, nous voyons les droïdes s’écrouler par terre et devenir totalement inopérants.
C’est gagné. Nous avons réussi. Keiran a réussi.
Je retrouve le commandant clone.
- Bravo commandant.
- Où est Keiran Nathalias ?
- Il y est resté.
- Ah… il ferait mieux de vite redescendre alors.
- … Viens chérie, on se tire d’ici. Commandant, repartez sur Jupiter, vous avez fait du bon boulot.
- Ce fut un plaisir Général.
Nous rejoignons le hangar et remontons à bord de notre navette pour quitter Saturne quelques instants plus tard. Devant nous s’étendent les étoiles, et quelque part parmi elles se trouve Keiran.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Lun 18 Oct 2010 - 17:57   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 21
- Et nous voilà encore en cavale ! Où allons-nous aller maintenant ?
- Keiran m’a parlé d’une mine sur Uranus, elle appartient à l’Alliance.
- Ca alors, tu crois qu’ils sont encore là-bas ?
- Il n’y a qu’un moyen de le savoir non ? Dès que nous les aurons retrouvés nos soucis seront terminés.
- Il serait temps, j’en ai marre que les ennuis nous tombent sans arrêt dessus.
- On les retrouvera.
- Tu est sûr qu’ils ne sont pas repartis dans une galaxie lointaine, très lointaine ?
- J’espère pas sinon nous sommes foutus.
- Mais la navette a un hyperpropulseur.
- Mais sans coordonnés il ne sert à rien.
- C’est bien notre veine.
- La planète est en vue, regarde.
Nous voyons une petite sphère à l’horizon.
- Elle semble plutôt petite comme planète.
- Ne te fie pas aux apparences, Uranus est 4 fois plus grande que la Terre, elle met 84 ans à faire le tour du soleil, son orbite a été perturbé après une collision avec un astéroïde. Son atmosphère est composée de méthane, d’hydrogène et d’hélium.
- Des gaz ?
- Oui.
- Mais alors comment peut-il y avoir des installations minières ?
- L’Alliance a terraformée la planète.
- Nom de Dieu ! Leurs machines devaient être vachement perfectionnées !
- C’est Star wars chérie !
- Mais pourquoi installer des mines ici ?
- Dans le manteau de la planète se trouve de l’eau, de la glace et de l’ammoniac, dans le noyau il y a de la roche et du fer, tout ce qui serait profitable à l’Alliance.
- Hun hun. Tu voulais faire quoi dans la vie déjà ?
- Libraire.
- Tu est sûr ?
- Oui pourquoi ?
- Oh comme ça.
- Regarde, les 10 satellites d’Uranus, Titania, Obéron, Miranda, Umbriel et… je ne connais pas les autres.
- Alors là tu m’étonne !
Bon appelle donc la base de transmission de la planète, nous sommes suffisamment proches maintenant.
- D’accord. (Elle appuie sur un bouton) Base minière d’Uranus ici navette Atlantis, demandons autorisation d’atterrir à vous.
Pas de réponse.
- Essaie encore.
- Base minière ici navette Atlantis, répondez s’il vous plait, je suis Darlène Olivier et je suis avec Rouvi Banan, nous voulons nous poser, à vous.
- Toujours rien.
- D’habitude ça marche. Ils dorment ou quoi ?
- Peut être que l’opérateur fait sa pause.
- Où peut-être qu’ils sont tous partis.
- Oh arrête de dramatiser, passe moi ça… base minière ici Rouvi Banan, répondez s’il vous plait.
Niet, nada, néant, rien ni personne ne répond.
- Bon ça va j’ai compris.
- Qu’est ce qu’on fait ?
- On va se poser bien sûr ! J’ai pas fait tout ce chemin pour rien.
- C’est une mauvaise idée si tu veux mon avis.
- Ton avis ne m’intéresse pas chérie, la curiosité est mon plus grand défaut, tu devrais le savoir après deux ans de mariage.

Nous entrons dans l’atmosphère, la navette chauffe moins qu’à l’accoutumée, nous traversons le voile de nuages et voyons la surface verdoyante de la planète.
- Incroyable ! C’est magnifique !
- On dirait une seconde Terre. Il y a même un océan !
- C’est celui qui entoure le noyau. Il y a une île là-bas, on va s’y poser. Regarde, c’est là que se trouve la base minière, tu la vois ?
- C’est plutôt sinistre.
- Je vais me poser à côté.
J’enclenche les trains d’atterrissage et la navette se pose délicatement.
- Wow !
- Quoi ?
- Je viens de faire mon premier atterrissage normal !
- T’emballe pas. Allez on sort.
J’ouvre la trappe de sortie, nous sommes sur une plage de sable fin bordant une forêt. Le soleil brille intensément.
- On se croirait sur l’île de Lost !
- Oui, sauf que nous ne sommes pas les disparus.
- J’ai une folle envie de me baigner.
- Vas-y si tu veux chérie mais je préfère te prévenir, l’eau est à 800 degrés.
- Ah, merci de me prévenir.
- Tu peux bronzer si tu veux, moi je vais établir un relevé géographique de l’île.
- D’accord, je reste ici.
Je remonte dans la navette et active l’ordinateur central, il me dessine une carte de l’île avec tous les détails nécessaires.
Quand je ressors je vois Darlène en train de se dorer. Elle vois que je la regarde.
- Quoi ? Tu n’a jamais vu de filles en train de bronzer ?
- Si mais jamais des aussi belles que toi.
Je m’assois près d’elle et je lui caresse le dos.
- Ta peau est si douce.
- Je suis douce.
Je vois alors une colonne de fumée noire s’élever au-dessus de la forêt.
- La base !
Je me relève et cours dans la forêt, suivant le plan pour arriver à la base. Ce ne sont plus que des ruines, tout est détruit et il y a des corps squelettiques étendus sur le sol boueux.
Darlène arrive derrière moi.
- Mon Dieu !
- Tu avais raison Darlène, ils sont partis ailleurs.
- Quittons cette planète !
Je regarde le squelette le plus proche, il a un trou dans le crâne.
- Il s’est passé quelque chose d’anormal ici.
Un hurlement terrifiant se fait entendre
- Partons d’ici je t’en prie !
- Il y a quelque chose ici.
- Vivien !
- C’est tout près.
- Écoute moi !
- Je le sens.
J’approche au-dessus d’une trappe où s’étend l’obscurité la plus totale.
- C’est ici.
Je vois alors 2 grands yeux rouges, et je suis brusquement projeté 10 mètres en arrière.
- Vivien !!
- Ca va aller. Foutons le camp d‘ici !
Nous courrons jusqu’à la navette, une fois à l’intérieur j’allume les propulseurs, mais rien ne se passe.
- Allez démarre !!
- Les trains sont bloqués, le mécanisme ne veut pas s’activer.
- Ah oui ?
Je donne un violent coup de poing sur la console de commandes, tout redémarre.
- Maintenant ça marche !
La navette s’élève dans le ciel.
- Nous serons bientôt partis d’ici.
Nous entrons dans la haute atmosphère, le bouclier thermique chauffe.
- C’est quoi ça ? Dit Darlène en montrant le ciel devant nous.
Car là où devrait s’étendre l’espace infini et ses étoiles, se trouve une sorte de croute épaisse qui recouvre tout le ciel.
- Fais demi-tour vite !
Je vire de justesse avant de percuter ce bouclier de protection.
- D’où il sort ce machin ?
- Quelqu’un l’a activé.
- Mais qui ?
- Je ne sais pas mais nous ne sommes pas seuls sur cette planète et nous ne pouvons pas repartir.
- Attends un peu, ce bouclier est bizarre, il semble…organique.
- Et je sens la Force en émaner.
- La Force sombre. Disons-nous en cœur.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 19 Oct 2010 - 6:19   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 22
Nous nous reposons près de la base et quittons la navette en nous méfiant de tout ce qui bouge.
- Tu a un plan ? Me demande Darlène.
- Pas le moindre.
- On pourrait utiliser un laser pour percer une brèche.
- Et où tu le trouve ton laser ?
- On peut utiliser la Force !
- Contre la Force sombre ?
- Alors comment tu compte partir ?
- Je ne me pose pas cette question pour l’instant.

Nous établissons un campement dans la base.
- Repose-toi, je vais surveiller le campement.
- J’ai faim.
- Tiens j’ai de la réglisse, je sais que tu en raffole.
- Merci.
- Essaie de dormir un peu maintenant.
- Je t’aime.
- Je t’aime aussi.
Je l’embrasse passionnément en guise de « bonne nuit ».
A présent je guette le moindre mouvement, sabre-laser à la main. Et justement je vois une silhouette bouger dans l’obscurité. Je m’approche de la forêt lentement, j’active ma lame et je frappe. Je l’ai eu ! Mais ce n’étaient que des feuilles s’agitant à cause du vent. Je soupire, j’entends alors des bruits de pas venant dans ma direction, je me retourne, arme levée, mais je retient mon coup, c’est Darlène.
Elle bondit en arrière.
- Mais à quoi tu joue ?
- J’avais cru voir quelque chose. Et toi que fait tu debout ?
- Je n’arrive pas à dormir.
- Tu veux prendre ma place ?
- Oui, tu a plus besoin de repos que moi.
Je vais dans la tente et je m’allonge, mes yeux se ferment d’eux mêmes, et bien sûr, ma chère amie vient me rendre visite.
- Alors Vivien, tu te plais ici ?
- C’est un peu lassant à force.
- Tu devra t’y faire, je compte vous garder ici un certain temps.
- Et pourquoi ?
- Pour que tu découvre la vérité.
- La vérité ?
- Elle est plus proche que jamais pour toi, tu touche au but.
- C’est toi qui a tué toutes ces personnes ?
- Oui, d’un certain point de vue. Disons plutôt que je les ai fait tuer.
- Pourquoi la Force ne t’arrête pas ?
- Parce que je suis la Force.
- Mais qu’est ce que tu est vraiment ?
- L’évolution de la Force.

- Réveille-toi ! Eh oh ! Debout là-dedans !
- Oh ma tête ! J’ai dormi longtemps ?
- Presque 9 heures.
- Waw !
- Tu a vu la Force sombre ?
- Oui. Elle compte nous garder ici jusqu’à ce que nous découvrions « la vérité ».
- Quelle vérité ?
- Ce n’est pas ça qui m’inquiète, elle a dit qu’elle était l’évolution de la Force.
- Non…non, c’est impossible !
- Écoute on reparlera de ça plus tard, j’aimerai faire un tour dans cette jungle.
- D’accord.
Quelques instants plus tard nous avançons dans la jungle.
- Pas de cris d’animaux ? Dit Darlène étonnée.
- C’est un avantage de la terraformation, pas d’insectes ni d’animaux dangereux, aucun nuisible. Mais comment la vie peut elle se développer ?
- Il n’y a pas de vie ici, tout est artificiel.
- Et le monstre dans la mine t’en fais quoi ?
- Celui là il vient d’ailleurs.
Nous continuons notre chemin jusqu’à arriver devant une grotte.
- Non. Dit Darlène.
- Quoi non ?
- Assez d’aventures je n’irai pas là-dedans.
- Il n’y a rien à craindre.
- Que tu dis.
- Oh allez Darlène !
- Bon…si tu y tiens.
Nous rentrons dans une obscurité totale.
- On n’y vois rien là-dedans !
J’allume mon sabre-laser.
- Ah oui, comme ça c’est beaucoup mieux.
Notre chemin s’arrête une cinquantaine de mètres plus loin devant un cul-de-sac.
- Bravo, il n’y a rien du tout ici.
- Si attends, il y a des gravures sur ce mur.
Je regarde de plus près.
- Elles montrent un peuple fuir des monstres horribles qui détruisent tout, un peuple qui a été réduit en esclavage pour le compte d’autres hommes venus d’ailleurs.
- Nous ne sommes pas seuls alors.
- Et cette base n’a jamais appartenue à l’Alliance.
Le sol gronde brusquement, les parois vibrent et les rochers s’effondrent.
- Attention !
Darlène évite de justesse de se faire écraser.
- Cours !
Nous fuyons vers la sortie mais tout s’effondre devant nous. Les rochers s’empilent les uns sur les autres, bloquant toute sortie possible vers l‘extérieur.
- Piégés !
- Je t’avais prévenu ! Je te l’avais dit qu’il ne fallait pas entrer là-dedans ! Mais non ! Monsieur se crois plus intelligent !
Je ne répond rien et je regarde le passage bloqué.
- Je me demande si…
Je plante ma lame dans la roche mais ça ne rentre pas assez. La roche est trop épaisse.
- Merde !
- C’est vraiment cool de se balader avec toi tu sais ?
- Aide-moi au lieu de te plaindre !
- T’aider à quoi ?
- A réfléchir !
Je m’assois par terre, désespéré.
- Vivien.
- Quoi ?
- Je sais que le moment est mal choisi mais…
- Mais quoi ?
- Je suis enceinte.
Le monde semble s’effondrer autour de moi.
- Enceinte ?
- Oui.
- Mais…de qui ?
- De toi bien sûr imbécile !
- Mais c’est… c’est merveilleux ! Depuis quand ?
- 4 semaines, quand nous étions sur Mars.
- Oh Darlène !
Je l’embrasse de joie, les larmes coulent sur son visage.
- C’est le plus beau jour de ma vie !
Et je continue de l’embrasser de plus belle.
- Sortons d’ici !
Je me relève.
Elle aussi.
- J’ai une idée. Dit-elle.
Elle recule et tend sa main droite en avant. Je saisis et je fais de même.
Le barrage de rochers se disloque et se renverse en avant grâce à la Force.
- Enfin libres !!
- Non. Dit Darlène en regardant fixement devant elle.
Une dizaine d’indigènes se tiennent devant nous, brandissant des lances pointues, leur chef est une jeune femme aux cheveux bruns et aux yeux verts.
- Bwena mana futu !!
Deux hommes s’avancent vers nous en nous ordonnant d’avancer.
- Teiju !
Nous avançons avec les autres dans la forêt. Je regarde Darlène d’un air légèrement inquiet.
- Pourvu qu’ils ne soient pas cannibales !
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Messagepar Cosmokenobi » Mar 19 Oct 2010 - 12:34   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

Salut Sparrow!

Y'a combien de chapitre exactement? Et as tu déjà prévu une fin ou tu avances selon tes envies?
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Messagepar Notsil » Mar 19 Oct 2010 - 12:44   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

C'est dommage qu'il n'y ait que des dialogues (assez courts en plus), on aimerait bien en apprendre plus sur les pensées des personnages, sur les changements du monde autour.
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
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Messagepar Cosmokenobi » Mar 19 Oct 2010 - 12:55   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

100% d'accord avec toi No'!

Ce qui rend cette fic quasi illisible pour moi (et ça n'engage que moi) c'est l'absence de narration :neutre: ! On ne sait pas qui parle la plupart du temps, on ne sait quasiment rien du contexte de la scène en cours ou pourquoi les personnages font telle ou telle chose...

PS: je crois qu'on vient d'exploser le quota de commentaires sur ce sujet :transpire:
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Messagepar sparrow24 » Mar 19 Oct 2010 - 17:52   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

L'histoire est clairement définie depuis le début, je sais où je vais, il y a 50 chapitres en tout répartis à travers 2 parties.
Mon style d'écriture est très ouvert et très visuel, je fait des courts métrages donc je me représente l'histoire comme un film. Je ne suis pas trop soucieux des détails pour ne pas imposer quelque chose de précis, chacun se fait sa propre représentation des lieux et des personnages. Pour le reste je ne suis pas un grand écrivain ou rédacteur de fans fictions avec respect de tous les codes pouvant exister, je me contente de raconter l'histoire que je veux raconter, certains apprécient énormément, d'autres non, c'est ainsi. Merçi de vos commentaires qui se font malheureusement trop rares sur ce que je fais, ce que je déplore sans cesse, vos avis sont toujours constructifs donc je les prend bien en compte pour l'avenir. Merçi à vous. :)
sparrow24

 
 

Messagepar Code 44 » Mar 19 Oct 2010 - 18:05   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

sparrow24 a écrit: Pour le reste je ne suis pas un grand écrivain ou rédacteur de fans fictions avec respect de tous les codes pouvant exister


Il n'y a qu'un seul Code à respecter et il est devant vous 8) :D
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Messagepar sparrow24 » Mer 20 Oct 2010 - 15:39   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 23
Après avoir marché une dizaine de minutes, nous arrivons à un petit village indigène composé d’une trentaine de huttes en paille, les indigènes ont tous le teint sud-américain et ils nous regardent tous avec un mauvais œil. Au centre du village se trouve un cercle de pierre avec des bûches, le tout est surmonté de deux poteaux de bois.
- Ca ne me dit rien qui vaille.
Des enfants jouent devant nous, en nous voyant, ils s’enfuient aussitôt.
Tout au bout du village se trouve une hutte bien plus grande que les autres, l’entrée est gardée par deux hommes. Nous entrons. L’intérieur est spacieux mais plutôt vide, il n’y a qu’un trône de paille au centre de la seule et unique pièce et le gros mec au teint halé assis dessus qui nous regarde d’un air vraiment hostile.
- Salut…ça va ?
- Bissié ! Doriko bakaï da woma !!
- Qu’est ce qu’il a dit ? Me demande Darlène.
- Bonjour je crois.
- Il a dit que vous n’êtes pas les bienvenus ici, dit la jeune fille avec un accent.
- Écoutez…
- Silence ! Vous avez violé notre territoire, vous en payerez le prix.
- Mais laissez nous nous expliquer !
- Emmenez-les et mettez de l’huile sur le feu.
- De l’huile sur le feu ? Attendez !!
Nous sommes jetés dans une cage en bois près du « barbecue ».
- « Tu verras Darlène, être un jedï c’est cool ! » c’est vrai que la situation est vachement amusante !
- Ca va, n’en rajoute pas.
Le silence se fait quelques instants avant que je ne le brise.
- Alors euh…tu a réfléchi au prénom de l’enfant ?
- Non, je n’en ai pas encore eu le temps.
- On l’a maintenant.
- Pourquoi ? Tu a une idée ?
- Pas vraiment.
- Ce sera l’unique survivant de la Terre.
- Darlin ! C’est chouette non ?
- …
- Bon o.k.. ce sera un peu Superman ce gamin. Eh Superman !
- Ca va pas non ?
- Non, non…Superman s’appelle Kal-El, En modifiant un peu…Kyle…c’est bien Kyle.
- Et si c’était une fille ?
- Alors là…
- La dernière terrienne, mais la première d’une nouvelle génération. Un peu comme Adam et Ève.
- Ève, voilà, tu a trouvé !
- On a le temps d’y penser.
- Peut-être pas.
La jeune fille revient escortée de deux hommes, ils ouvrent la çage et nous ficellent au-dessus du barbecue.
- Eh ! Une minute ! Faut pas nous manger ! On est plein de maladies !
- Neeva dro Missié.
- Ca n’a pas l’air de trop les impressionner chéri.
Ils approchent avec deux flambeaux.
- Oh c’est pas vrai !
Je souffle sur les flambeaux, espérant les éteindre, en vain.
- Bon allez, j’en ai marre. Dit Darlène.
Elle fait alors un bond en arrière prodigieux et elle projette une onde de Force qui renverse tout le monde.
- Comment t’a fait pour te libérer ?
- Ah ah ! Une femme est pleine de secrets chéri.
- Libère-moi, vite !
- Je ne sais pas…
- Darlène !
- …Bon d’accord.
Elle me détache enfin, je tombe sur les braises.
- OUCH !! Merci chérie.
- Y’a pas de quoi.
Les indigènes se sont relevés, ils nous fixent du regard avant de s’agenouiller.
La jeune fille s’approche.
- Vous êtes des dieux !
- Non…juste des Jedï.
Les habitants murmurent entre eux après avoir entendu le mot « Jedï »
- Votre présence parmi nous est une bénédiction.
- Et c’est pour cela que vous vouliez nous manger en plat principal j’imagine ?
- Nous sommes désolés, nous ne savions pas… je vous en supplie pardonnez-nous !
- Ca va, ça va.
- Asseyez-vous, vous aller manger.
- Manger quoi ?
- Du mynock.
- Du mynock ?
- Vous aller adorer ! Au fait, je suis Azura, la fille du roi Geko.
- Enchanté, je suis Rouvi Banan, et voici ma femme, Darlène Olivier.
- Les…les…ceux qui ont…
- C’est cela.
- Mopa dios hadjébé !!

Après un repas consistant (en tous cas pour les indigènes) nous sommes amenés jusqu’à notre hutte.
- Je suppose que nous dormons par terre ?
- Da. Répond le garde.
- Charmant.
Nous nous asseyons, Azura ne tarde pas à venir nous voir.
- Je ne vous dérange pas ?
- Pas le moins du monde.
- La hutte vous convient ?
- Oui, oui, c’est parfait.
- Mon père veut vous voir Rouvi, seul à seul.
- j’y vais tout de suite, comme ça vous pourrez parler entre filles, et plus si affinités…
- Dégage ! Dit Darlène.
Je sors.
- Vous êtes vraiment amoureux vous deux, ça se voit.
- Je ne sais pas ce qu’il serait sans moi, et inversement.
- Vous êtes heureuse ?
- C’est vrai qu’avec tout ce qu’il nous est arrivés on peut se poser la question mais, oui, je suis heureuse. Et puis…Vivien est un homme bien. Et si on parlait de toi Azura. Quel âge as-tu ?
- J’ai 23 ans.
- Tu a des frères et sœurs ?
- Non, ils sont tous morts.
- Oh…désolé.
- Il ne faut pas aller dans la mine, il y a des choses pire que la mort dedans.

- Vous vouliez me voir Chef ?
- Assoie toi Banan. Dit-il avec un fort accent.
Je m’installe face à lui.
- Que venez vous faire ici ?
- Nous espérions trouver les membres de l’Alliance Galactique.
- Ils ont passés ici, mais ils ne sont pas restés longtemps.
- C’est eux qui ont terraformée la planète ?
- Oui, ils étaient là avant nous, et avant les autres.
- Quels autres ?
- Les pirates.
- Encore eux !
- L’Alliance est partie dans les nébuleuses de Gromas, à 543 parsecs d’ici.
- Si loin que ça ?
- Ils veulent la tranquillité, nous voulions les rejoindre mais nous nous sommes perdus et nous avons dû nous poser ici, et attendre, les pirates sont arrivés, nous pensions qu’il s’agissait de l’Alliance, ils se sont servis de nous pour exploiter les mines, beaucoup d’entre nous sont morts, mais eux aussi ont payé le prix de leur cupidité.
- Vous parlez des monstres dans la mine ?
- Oui, nous ne les voyons pas, ceux qui les ont vu ne sont plus vivants pour en parler.
- D’où viennent ils ?
- Du mal absolu, ce sont des démons.
- Je dois aller dans cette mine.
- Vous êtes fou !
- Je dois savoir ce que ces monstres cachent.
- Votre curiosité vous perdra.
- J’ai affronté pire que des démons ces 5 dernières semaines.
- Ce qu’il y a là-dedans c’est le mal incarné.
- Je n’ai pas peur.
- Alors, que la Force soit avec vous.
- Elle l’a toujours été. Nous reviendrons vite roi Géko. Au revoir.
- Adieu ami.
Je quitte la hutte et rejoins Darlène.
- Viens Darlène, on part en balade.
- Où ça ?
- Je te le dirai en chemin.
- Je peux venir ? Demande Azura.
- Non, c’est trop dangereux.
- Dangereux ? Mais où allons nous ?
- Contente toi de venir.
- Je la sens pas ta balade.
Nous quittons le village, les habitants se sont rassemblés pour nous adresser un ultime adieu, ou au revoir.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 21 Oct 2010 - 6:19   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 24
- Va tu enfin me dire où nous allons ?
- Nous allons descendre dans la mine.
- Dans la mine ? Tu es cinglé ! Tu a vraiment envie de te faire tuer !!
- Ces monstres ne sont pas là par hasard, ils gardent quelque chose.
- Tous ceux qui sont descendus sont morts !
- Mais aucun n’avait la Force.
- Vivien, j’ai un mauvais pressentiment sur tout ça.
- Ne t’inquiète pas, moi aussi.

Nous continuons notre joyeux chemin à travers la jungle, je m’arrête pour refaire mes lacets. Je sens alors une présence étrangère.
- Darlène, ne bouge plus.
Je me relève lentement et porte la main à mon sabre-laser. Les feuilles derrière moi se mettent à bouger, j’activer ma lame et tranche les feuilles, il y a un cri de femme, et Azura émerge.
- Toi ?? Mais tu es folle ! Je t’avais dit de rester au village !!
- Je veux vous aider, je connais la mine.
- Ton père sait que tu est là ?
- Non.
- Bravo ! Bon, si tu est sure de toi, viens.
- Merci.

Dix minutes plus tard nous arrivons au complexe.
- Oh, j’avais oublié cette odeur.
- Je ne suis pas venue ici depuis plus de trois ans, dit Azura, trop de souvenirs me hantent, dit elle en regardant les squelettes.
Nous nous approchons de la trappe. Un courant d’air glacial s’en échappe.
- Bon allez, on y va.
J’attache une corde à un arbre.
- Après toi chéri. Dit Darlène.
Je descends lentement, je ne vois rien d’autre que les ténèbres.
Je touche bientôt le sol, un sol de permabéton.
- C’est bon Darlène, tu peux descendre.
Pendant qu’elle descend j’allume mon sabre-laser, je suis dans un couloir long de plusieurs centaines de mètres, il n’y a rien d’autre. Darlène me rejoint, Azura descend à son tour.
- On reste groupés quoi qu’il arrive, et soyez prudentes, c’est toujours quand on s’y attend le moins qu’il y a une bestiole qui vous tombe dessus.
- t’inquiète pas pour ça, dit Darlène en allumant son sabre-laser.
Une bestiole ailée surgit alors derrière elle, la plaquant à terre pour la dévorer, je bondis pour trancher l’animal en deux.
- Qu’est ce que je t’avais dit ?
- C’était quoi ce machin ?
- Une bestiole.
- Ca j’ai bien vu merci, mais quel genre de bestiole ?
- Un gros truc. Et il y en a sûrement d’autres dans le coin.
Nous continuons d’avancer prudemment, nous arrivons bientôt à une intersection.
- Il va falloir se séparer.
- Je croyais qu’on devait rester groupés.
- On a pas le choix. Je vais à gauche, toi à droite, Azura au centre. Si il y a le moindre problème… criez.
- D’accord.
Nous nous séparons, j’avance lentement dans le couloir, jusqu’à arriver devant un cul-de-sac.
- Bon, comme ça c’est réglé !
J’entends des hurlements, ceux d’Azura. Je cours la rejoindre à toute allure, elle est attaquée par un autre de ces monstres ailé bipède à la peau brune et poilue, je bondis sur lui et le décapite.
- Ca va aller ?
- O…oui…merci.
Darlène arrive.
- Que s’est il passé ?
- A ton avis ?
- Il faut faire attention, ces trucs surgissent de n’importe où.
Nous entendons des grognements derrière nous.
- Darlène, ne bouge plus.
- Y’en a un qui m’arrive dessus c’est ça ?
- Baisse toi !!
Juste quand elle se baisse, le monstre referme sa geule béante, j’ai vite fait de la trancher avec mon sabre-laser. D’autres arrivent.
- Courez !!
Nous détalons dans le couloir, bientôt nous voyons une multitude de portes sur les côtés, j’ouvre la plus proche, nous nous engouffrons dans la nouvelle salle et verrouillons la porte avant de la renforcer avec une table d’acier.
Nous reprenons notre souffle.
- Où sommes nous ?
- Le laboratoire, dit Azura.
Nous voyons des dizaines de cages renversées, il y a du sang par terre. Un ordinateur est resté allumé contre le mur, un carré vert clignote sur l’écran. Je tape sur le clavier, il marche encore.
> Dernières informations enregistrées.
L’image d’un homme d’une soixantaine d’années apparaît alors, on entend des cris d’animaux dans son dos.
- Le projet doit être annulé. Ce que nous avons crée à évolué, ces créatures sont devenues beaucoup plus fortes et beaucoup plus grandes, elles se sont échappées, nous n’arrivons plus à les contenir, nous allons tous mourir, fuyez pendant que vous le pouvez encore !
Il se retourne et se fait dévorer par l’un des monstres, l’écran devient neigeux.
- Ils faisaient des expériences ici, des expériences génétiques, mon peuple leur servait de cobayes.
- Ces monstres seraient ceux de votre peuple ?
- Ca se pourrait bien, mais ils ne sont plus des hommes, ils ne sont plus eux-mêmes. Ils ne désirent que tuer maintenant.
- Quel intérêt de faire ça ?
- Une armée invincible et inépuisable, c’est tentant non ?
- A condition de savoir la contrôler.
- Ce qui n’a pas été le cas.
On cogne contre la porte.
- Y’a t’il une autre sortie ?
- Pas à ma connaissance.
La porte tremble, elle sort de ses gonds et se brise en deux, les monstres entrent un à un, une dizaine. Ils nous bondissent dessus, Darlène et moi les découpons grâce à nos sabres-lasers. Azura se cache sous l’une des tables, je lance une onde de Force qui renverse les monstres, mais ils rentrent toujours dans un flot continu, nous sommes vite dépassés. Ils nous encerclent.
- Laisse tomber Darlène, ils nous ont eu.
Nous éteignons nos armes.
L’un des monstres s’avance, son visage tuméfié nous regarde avec un air de haine intense. Azura est amenée avec nous.
- Lâchez-moi ! Lâchez-moi !!
Le chef des monstres grogne un ordre, Azura quitte la pièce avec son « escorte ».
Le chef nous regarde intensément du regard, puis il s’en va, les autres font pareil.
- Pourquoi sont-ils partis ? Demande Darlène.
- Je ne sais pas, mais ça sent le piège à plein nez.
- Il faut aller libérer Azura.
- Ca sent pas bon du tout.
- Eh, c’était ton idée de descendre ici, pas la mienne.
- J’ai eu tort.
Nous sortons prudemment de la salle pour nous retrouver dans le couloir obscur.
Nous entendons les cris d’Azura et les grognements au loin.
- Par là !
Et nous nous enfonçons encore plus profondément dans les ténèbres les plus obscures.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 22 Oct 2010 - 11:53   Sujet: Re: Le Règne des Ténèbres - Partie 1 : Exile

CHAPITRE 25
Un long corridor obscur et étroit nous mène dans les étages souterrains de la mine, l’air devient de plus en plus chaud à mesure que nous progressons, au bout d’un moment, nous entendons des hurlements de femme et des grognements. Nous arrivons dans une salle immense voûtée creusée dans la roche avec en son centre un vaste puits où baigne de la lave en fusion tourbillonnante. Azura est enfermée dans une cage pendue juste au-dessus. Les monstres, au nombre de 14, sont agenouillés en cercle autour du puits et semblent…prier. Nous observons la scène cachés derrière un rocher épais.
L’un des monstres, celui qui doit être le chef, s’avance vers la cage d’Azura et lève ses bras en l’air en prononçant des mots dans une langue inconnue mais visiblement ancienne. La cage commence alors à descendre lentement vers le tourbillon de lave.
Pas de temps à perdre !
Nous surgissons hors de notre planque sabres-lasers activés. Le chef des monstres n’est pas surpris, il rit même en nous voyant.
- Occupe-toi d’Azura !
Darlène se précipite près du puits de lave et utilise la force pour bloquer la descente infernale de la cage. La cage remonte et Darlène desserre les vérins pour libérer Azura.
- Merci, je savais que vous ne m’abandonneriez pas !
- Tu rigoles !
Je trucide les monstres de ma lame, ils bondissent sur moi avec fureur mais j’ai vite fait de les calmer, Darlène se joint à moi, nos forces combinées créent l’arme ultime contre laquelle rien ni personne ne peut résister. Il ne reste bientôt que le chef des monstres, il est près du puits de lave. Je m’approche de lui, il me sourit de sa face horrible et saute.
De lui il ne reste plus qu’une brève gerbe de flammes qui disparaît dans le puits de fusion.
- Vivien, partons d’ici.
- Je suis on ne peut plus d’accord avec toi chérie.
Nous marchons vers la sortie, je m’arrête brusquement et me retourne. Mon attention est braquée sur le puits, il me semble entendre quelque chose, un chant, une voix, quelque chose de magnifique. Je fixe ce puits enragé du regard comme si les toutes les réponses à mes questions se trouvaient dedans. Darlène m’attrape le bras.
- Allez viens, on a plus rien à faire ici.
L’éclat orangé m’illumine l’esprit, je comprends maintenant, j’ai trouvé la vérité. La vérité, c’est que je ne peux pas résister au pouvoir de la Force sombre, et que je suis maintenant piégée par son pouvoir grandissant.
- Vivien partons d’ici !
- Partir ? Vous venez juste d’arriver. Répond une voix venant du néant.
- Laissez-nous partir !! Hurle Darlène.
- Ce n’est pas ma volonté.
- Allez vous faire foutre !!
- C’est ainsi que tu parle à ton maître ?
- Vous n’êtes pas mon maître !
- Tu m’appartiens, car je suis la Force.
- Arrêtez vos conneries !!
- Je suis l’évolution de la Force, je suis le renouveau, la mutation, la révolution, je suis tout. Je suis l’obscurité absolue qui plongera cet univers dans le néant éternel.
- La Force est la puissance absolue !
- Plus maintenant.
- Fuis Darlène, c’est moi qu’elle veut.
- Non, je ne la laisserai pas faire.
- Ah ! Tu ne peux rien contre moi, misérable mortelle ! Le piège s’est refermé, l’Élu de la Force m’appartient, maintenant, grâce à lui, je vais pouvoir imposer mon règne. Et toi, tu va mourir, comme tous les autres qui se dresseront contre moi.
- C’est ce qu’on va voir !
Darlène m’entraîne vers la sortie, le mur effondré au fond de la salle commence à suinter d’eau.
- Laisse-moi Darlène.
- Pas question !!
Je la repousse, elle tombe par terre.
- Vivien ! Mais qu’est ce que tu fais ?
- Va t’en, je sais ce que je fais, je n’ai pas le choix, c’est mon destin.
- Non tu viens avec moi !!
L’eau est expulsée de l’éboulement avec une pression incroyable, elle se deverse par tonnes, je tends le bras, créant un barrage de Force pour la retenir.
- Va t’en Darlène !!
- Non !!
- VA T’EN !!!
Je la pousse avec Azura hors de la salle grâce à la Force puis je fait s’écrouler le plafond rocheux pour bloquer le passage.
- Vivien non ! Je t’aime !! Vivien !!!
J’entends ses cris de douleur et de chagrin à travers la paroi rocheuse, moi aussi je l’aime, mais il est trop tard pour lui dire, je dois rejoindre mon destin. Je sens le pouvoir de la Force me consumer, je cesse de lutter. J’abaisse le bras,
et me laisse emporter.

- VIVIEN !!!!
- Darlène, il faut quitter cet endroit ! Hurle Azura.
- Non, non !!
L’eau commence à passer à travers le tas de rochers.
- Viens !!
Azura cours en entraînant Darlène par le bras, ils filent à toute allure à travers le dédale de couloirs obscurs de la mine, le barrage de pierres cède, l’eau les poursuit à une vitesse affolante.
- Cours !!
Azura voit la lumière du jour au loin, elle a dû se tromper à une intersection et prendre un autre chemin qui l’a fait monter à une autre sortie, heureusement !
- On y est presque !
Avec un dernier effort d’accélération, elles bondissent hors de la mine. Le sol tremble, des fissures se dessinent dans le sol de terre artificielle, le complexe tremble sur ses bases, l’eau jaillit à de multiples endroits tellement que la pression est élevée. Elle retombe progressivement jusqu’à disparaître dans le sol.
- On a réussi Darlène !
Darlène s’approche du fleuve d’eau nouvellement crée, elle tombe à genoux, effleure l’eau et pleure. Azura vient poser sa main droite contre son épaule gauche.
- Je suis désolée.
- Il est mort, je l’ai senti en moi, j’ai vu sa dernière pensée, c’était moi, il voulait me dire « je t’aime ».
- Il s’est sacrifié pour nous sauver, c’est la plus belle preuve d’amour qu’il ai pû te faire.
Azura et Darlène reviennent au village indigène, les villageois les acclament, Géko arrive et a les larmes aux yeux en nous revoyant. Il court prendre sa fille dans ses bras et pleure.
- J’ai eu si peur !
- Tout va bien père.
Il la délaisse et regarde Darlène.
- J’ai cru ne jamais vous revoir.
Il cherche quelque chose du regard.
- Où est Rouvi Banan ?
Darlène a les larmes aux yeux.
- Père, un malheur est arrivé.
- Racontez moi tout.
Azura raconte alors l’aventure tragique de la mine. Géko est horrifié puis il annonce :
- Son sacrifice restera dans les mémoires, son nom ne sera jamais oublié, Banan était le plus grand de tous les jedï, maintenant il a rejoint la Force pour ne faire qu’un avec elle. Sa perte nous affectera tous pour longtemps, et pour toi Darlène, sache que même si tu a au cœur une blessure qui ne se refermera jamais, tu dois garder le courage, car il te reste la vie et ce don, Rouvi ne désire pas que tu le perde.
- Je ne sais pas ce que je vais faire maintenant.
- Tu peux rester auprès de nous si tu le désire.
- Non, je vais repartir.
- Pour aller où ?
- Je vais retrouver l’Alliance.
- Ma bénédiction t’accompagne dans ton voyage.
- Merci.
- Et…que la Force soit avec toi.
Darlène reste muette un instant avant de répondre :
- Il n’y a plus de Force.
Et elle s’en va.

Elle rejoint la navette et s‘apprête à monter à bord quand soudain...
- Darlène attends !!
Azura surgit de la jungle épuisée d‘avoir couru.
- Azura ? Que fait tu ici ?
- Je viens avec toi.
- Mais…
- Il n’y a pas de mais qui tienne, je t’accompagne, un point c’est tout.
- …D’accord.
Darlène activer les propulseurs, Atlantis s’élève dans les airs.
Le bouclier de Force a disparu. La Force sombre a atteint son but.
La navette pénètre dans l’espace étoilé. Darlène regarde ces étoiles briller comme des diamants, elle se dit que Vivien est là parmi elles, et cela la fait sourire dans son chagrin, ajoutant dans son cœur meurtri un peu de joie dans toute cette mélancolie.
Au moins, tant que les étoiles brillent, les ténèbres ne règnent pas.

FIN DE LA PREMIERE PARTIE
sparrow24

 
 


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