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Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

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Messagepar sparrow24 » Ven 03 Sep 2010 - 13:08   Sujet: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 20
Le plan de combat contre l’Étoile de la mort est dévoilé.
Un champ d’énergie protège l’Étoile de la mort contre toute attaque, l’énergie de ce champ est émise par une station relais située à la surface de la planète Endor, votre mission sera de détruire cette station avant que la flotte ne sorte de l’hyperespace pour attaquer.
- Un jeu d’enfant ! Lance Yan pour détendre l’atmosphère
(ce qui échoue lamentablement).
Je ne fais pas part de mon inquiétude face à la certitude de l’Amiral Ackbar que l’écran de protection de la station et le super laser de la station ne seront pas opérationnels lorsque la flotte arrivera pour la détruire, néanmoins, je demande à rejoindre le groupe d’assaut terrestre. Personne ne s’oppose à ma demande.
Dans la baie-hangar, j’observe Yan parler à Lando.
- Écoute, je…je veux que tu prennes le Faucon, vraiment, prends-le. Il a tous les atouts possibles et c’est le vaisseau le plus rapide de la Flotte.
- Très bien mon ami, je sais tout ce qu’il représente pour toi, alors je vais en prendre soin, il…il n’aura pas une éraflure.
Je vais voir Lando pour lui répondre.
- Ouais c’est ça, tu vas bousiller l’antenne !
- Quoi ? L’antenne ? Ah non alors ! Tu ne prends pas le Faucon si c’est pour le mutiler
Je m’interpose vivement pour empêcher un nouveau changement des choses.
- Si Yan ! Il faut qu’il le prenne ! C’est…c’est le seul vaisseau qu’il puisse piloter…et puis…c’est ton ami non ?
- Mouais…d’accord prends-le…mais alors j‘ai ta promesse c‘est vrai hein ? pas une éraflure ?
- Allez veux tu vite t’en aller vieux pirate !
Ils se saluent de la tête.
- Bonne chance.
- Toi aussi.
Lando s’éloigne avec son habituel sourire de vieux charmeur.
- T’inquiètes pas Yan, tout ira bien.
- J’ai juste comme un mauvais pressentiment, comme si je n’allais jamais le revoir.
- Ne dis pas ça Yan, Lando sait être prudent quand il faut.
- Je parlais du Faucon.

Notre navette décolle et passe en hyperespace.
Je vais voir Luke dans la soute.
- Eh ! Ça va ?
- Yoda…Yoda est mort.
- Je sais…je sais…
- Et Obi-wan m’a dit la vérité sur mon père…et sur Leïa.
- Oui, je le sais aussi.
- Je n’y arriverais pas Rouvi, Yoda l’a dit, le poids de cette tâche est trop lourd à porter pour moi, je ne peux pas tuer mon père.
- Ton père est mort depuis 24 ans Luke, il ne reste que Dark Vador désormais.
- Mais Anakin peut être sauvé, je le sais.
- A condition que tu ne sombre pas dans le côté obscur à sa place.
- Non jamais, mais s’il touche à Leïa, je crois que je perdrai le contrôle de moi-même.
- Luke, tu seras un grand chevalier Jedï, je crois qu’aujourd’hui nous allons faire plus que de livrer un combat contre un jouet technologique destructeur de planètes, je crois que nous sauverons des milliards de vies, nous sauverons la Galaxie, la guerre sera peut-être enfin terminée et l‘ordre Jedï pourra renaître de ses cendres. Tout dépend de toi.
- Et de toi.
- Non, tu devras affronter Vador seul, je ne pourrai pas intervenir.
Ne fais pas comme Obi-wan, tu ne lui ressemble pas.
Peut-être que non, mais moi au moins, je suis encore en vie pour t’aider.

La navette se pose sur la planète Endor.
Nous avançons dans les buissons et arrivons devant la petite garnison impériale, Yan s’avance pour les surprendre, je l’en empêche et lui conseille de bien regarder où il marche, il m’écoute et tire à partir d’un endroit bien caché. Une fois les soldats abattus,, j’emmène le groupe au village Ewok. Grâce à 6PO qui traduit, nous recevons un meilleur accueil que prévu, une grande fête est organisée SANS grillade surprise.

Luke avoue la vérité à sa sœur et part rejoindre Vador, je le rejoins de justesse avant qu’il ne disparaisse dans les ténèbres.
- Luke, attends !
- Quoi ?
- Je viens avec toi.
- Je croyais que tu ne devais pas.
- C’est toujours un plaisir de retrouver mon vieil ami.
Au cours de notre traversée de la forêt, nous sommes capturés par les occupants d’un immense TB-TT en patrouille et nous sommes amenés devant Vador.
Il s’adresse à son fils qui essaye de le ramener à de meilleurs sentiments et le fait monter dans sa navette avant de me parler à part.
- Tu es tenace, Rouvi, j’aurai dû te tuer sur Bespin.
- C’est vrai, pourquoi ne l’as tu pas fait ?
- J’aurai eu honte de tuer un Jedï comme toi.
- Ce n’est pas moi qui suis condamné à errer à vie dans une armure robotisée avec un casque où chaque respiration que tu entends te rappelle la souffrance d’avoir tué Padmé.
- Tais-toi ! C’est toi qui l’as tué !!
- Tu sais bien que non. Accepte la vérité, comme Luke a accepté la tienne, il ne veut pas te tuer, il veut t’aider, te sauver, Sidious s’est servi de toi, vois la vérité, c’est lui le responsable de la mort de ta femme, s’il ne t’avait pas manipulé, elle serait encore en vie et tu serai encore ce que tu étais autrefois, un beau jeune homme, un ami, un frêre.
- Tu mens ! Sidious m’a donné accès à des pouvoirs que tu n’auras jamais !
- Je n’en veux pas, à quoi me servirai le pouvoir de tuer ou d’égorger à part me faire souffrir davantage ? Tu ne vois donc rien ? Sidious n’a plus besoin de toi, il veut Luke, il le veut à ta place.
- Laissons l’Empereur en décider.
Il m’emmène à bord de l’Étoile de la mort, nous descendons de la navette Lambda à ailes repliables et avançons à travers le dédale de couloirs blancs, froids et inquiétants jusqu’à monter dans un ascenseur qui nous mène jusqu’à la salle d’observation où se trouve l’Empereur.
Je ne frissonne pas en revoyant son visage d’horreur plein de haine, je n’ai pas peur, lui fait un air surpris qui le pousse à se lever de son fauteuil, il ne semble même pas faire attention à Luke.
- Rouvi Banan ! Cela faisait longtemps mon ami. Je croyais que vous aussi aviez fini par être éliminé, comme tous vos autres amis Jedï.
- Il y a parfois des exceptions, des failles qui font tout foirer dans nos plans, il arrive des fois où rien ne se passe comme prévu.
- Tu es courageux pour oser me parler sur ce ton, sans peur et sans reproches. Mais aujourd’hui, je te laisserai vivre, juste pour que tu vois la fin de l’Alliance Rebelle.
- Vous semblez si sûr de vous.
- J’ai quelques surprises pour tes amis quand ils arriveront. Ton groupe au sol, est déjà capturé à l’heure qu’il est.
- Je ne crois pas, ils sont en train de détruire le bouclier de cette station si ce n’est pas déjà fait, je sais tout de votre plan Sidious, le piège du bunker, le vol programmé des plans de la station, votre flotte cachée derrière le point hyper spatial pour surprendre les Rebelles. Et le super laser opérationnel.
- Comment…c’est impossible…comment…
- Regardez vous-même.
La flotte Rebelle sort de l’hyperespace séparée en deux groupes, c’est elle qui prend par surprise les destroyers de la flotte impériale tandis que le faucon et 20 autres chasseurs foncent vers le puits du générateur de l’étoile de la mort.
- Vous avez perdu.
- NON !! PAS QUESTION DE PERDRE !!!
Il tend ses bras et avant que je puisse sauter sur le côté, les éclairs qui sortent de ses mains m’attrapent et me projettent contre le mur.
- Maître, il n’a rien fait !
- Ne vous mêlez pas de ça seigneur Vador, c’est personnel.
Il me projette par terre violemment avec la Force, du sang sort de ma bouche.
- Tu ne fais pas le poids, misérable insecte !
Il déchaîne toute la force de sa haine sur moi, je suis pris de violentes convulsions, l’énergie électrique me tétanise. Luke court pour m’aider mais Vador lui barre le passage avec son sabre allumé.
- Non Luke, laisse le affronter son destin.
- Mais c’est ton ami, le laissera tu mourir ?
- C’est la volonté de la Force.
- Quand il l’aura tué il te tuera aussi et moi aussi ! .
- Non, tu siégeras à ses côtés.
- Vous savez bien que ça n’arrivera jamais, revenez père.
- Il est trop tard pour moi, mon fils.
- Il n’est jamais trop tard, en le sauvant, vous sauverez la Galaxie, vous sauverez des milliards de vies, et vous permettrez à vos victimes de vous pardonner.
Vador pense sous son masque repoussant illuminé du ton bleuté des éclairs de Sidious, il réfléchit quelques instants…et fait son choix.
Il va vers l’Empereur, le soulève, s’avance vers le puits d’aération et le jette dedans.
L’Empereur tombe avec un cri de folie, toujours en lançant ses éclairs contre le vide comme s’il croyait que sa haine pourrait le sauver.
Mais non. Maintenant, c’est terminé.
Vador est par terre. Sa respiration est saccadée. Tous les systèmes vitaux de son armure ont disjoncté quand il a soulevé l’Empereur déchaîné, il va mourir. Luke va à ses côtés.
- Père !
- Luke…j’ai accompli la volonté de la Force.
Nous l’emmenons dans le hangar où se trouve sa navette, autour de nous, tout le monde cherche à fuir, la station tremble de partout.
- Luke…aide-moi à retirer…ce masque.
- Mais vous allez mourir !
- Rien… ne pourra l’empêcher maintenant. Pour une fois… laisse moi te regarder… avec mes propres yeux.
Luke acquiesce et retire lentement le casque du seigneur noir. A ce moment, Vador n’est plus.
Luke voit alors le visage ravagé de son père. Le visage triste et doux d’un homme de 45 ans prisonnier de ses souffrances pendant 24 ans. Son visage est d’un blanc livide faute de n’avoir pas revu la lumière du jour pendant tout ce temps, et il est parcouru de multiples cicatrices, ses yeux contiennent ses larmes, la joie qu’il a d’être pardonné et de retrouver son fils, mais aussi la tristesse de le perdre si vite. Il regrette tout ce qu’il a fait. Il parvient à étirer ses lèvres en un mince sourire pour son fils et il lui parle alors de sa voix douce et paisible, sa véritable voix, sa voix humaine.
- Maintenant…vas mon fils…laisse-moi.
- Non…vous allez venir avec moi…je ne vous laisserai pas ici il faut que je vous sauve.
- Mais tu l’as déjà fait…Luke…tu avais raison…tu avais raison à mon sujet Dis à ta sœur…que tu avais raison.
- Père ! Je ne vous abandonnerai pas !
- Rouvi…merci…
- Anakin ! Ne pars pas !
- Il le faut…tel est mon destin…je pars retrouver ma mère…je pars retrouver Padmé…je pars retrouver mes rêves…
Son faible murmure se transforma en souffle, ses yeux se fermèrent et sa tête retomba lentement sur le sol.
A ce moment, Anakin Skywalker n’est plus.
Luke pleure sur son armure noire, moi-même je ne peux m’empêcher de verser quelques larmes. Mais il faut revenir à la réalité.
- Luke, fuyons d’ici, tout va sauter !
- On emmène père.
- Je vais t’aider.
Nous portons le corps sans vie d’Anakin Skywalker, l’Élu de la Force, jusqu’à l’intérieur de la navette lambda, et nous décollons aussitôt.
A peine sommes nous sorti du hangar que l’Étoile de la mort explose telle une supernova.

Dès notre retour sur Endor, nous posons le corps d’Anakin sur un bûcher funéraire et allumons le feu. Les flammes s’élèvent en même temps qu’une faible fumée emportant avec elle vers le ciel, la rédemption de Vador.
Nous restons quelques instants devant la dépouille consumée du plus grand des Jedï et nous éloignons ensuite lentement pour rejoindre le village Ewok et fêter la venue d’un nouveau jour.

- Il ne nous manque plus qu’une chose avant de lancer notre attaque sur la capitale, et ce n’est pas la plus simple à obtenir.
- Qu’est ce que c’est ?
- Un TB-TT
- Un quoi ?
- Un Transport Blindé Tout Terrains, c’est un véhicule quadripodes impérial de 15 mètres de haut possédant un blindage et une puissance de feu inégalable, il nous sera d’une grande utilité.
- Mais comment en capturer un, ils doivent être farouchement gardés !
- Exactement, c’est pourquoi nous devrons en capturer un en patrouille.
- Ces engins doivent transporter des centaines de soldats !
- 50 maximum, mais je sais que par ici, ils doivent être vides. Les impériaux doivent penser que la seule vue de leur engin suffira à nous faire fuir.
- Et qui capturera ce mastodonte ?
- Moi.
- Vous ? Toute seule ?
- Oui.
- Mais c’est de la folie !
- Se ramener avec une escouade ne servirai à rien, il faut y aller seul et être discret.
- Ce qui n’est pas ton cas Darlène, tu es facilement remarquable !
- Julien !
- Ca va je rigole !
- J’irais seule, c’est décidé.
- Très bien, faites la folle, amusez-vous, mais je parie mon grade de Caporal que vous échouerez.
- Pari tenu.

Les deux espionnes de l’Alliance (Laura Mérigot et Delphine Leuger) avaient repéré un quadripodes impérial dans le sud-est de la région, vers la ville de Sarlat dans la forêt du Causse de Martel.
Jennifer accompagna Darlène jusqu’à l’hélicoptère de mission. Elle l’aida à monter et lui dit juste avant qu’elle ne referme la porte de l’engin :
- Ils sont très imposants, tu crois vraiment que tu y arriveras ?
- Jennifer, tu sais très bien que la taille ne compte pas !

Pendant le trajet, elle repensait à ce qu’elle était en train de faire.
C’est vrai qu’en y réfléchissant bien, elle ne voyait pas comment elle réussirait à capturer une telle machine de destruction, elle ne savait pas comment elle ferait SEULE. Mais…elle verrait bien quand elle y serait.
Elle était totalement perdue dans ses pensées qu’elle n’entendit pas l’ordre du pilote de s’accrocher et elle tomba sur le sol brutalement.
- Que se passe t’il ?
- Tir de DCA ! On est repéré !
- Posez-vous !
- Ici ? Mais Madame, la zone de largage est à 2 kilomètres encore !
- Tant pis, je me débrouillerai !
- A vos ordres Madame.
- Mademoiselle.
La porte s’ouvrit et elle sauta dans le vide dès qu’elle vit le signal virer au vert.
Arrivé à environ 300 mètres du sol, le parachute s’ouvrit à la volée, Darlène atterrit en douceur dans la végétation forestière.
Elle se débarrassa de la toile en nylon encombrante du parachute et longea la forêt jusqu’à ce qu’elle se retrouve au bord d’une falaise de 130 mètres de profondeur. Au loin, on pouvait apercevoir la ville de Sarlat, morte, terne et ravagée.
Darlène n’attendit pas pour sortir sa corde et l’enrouler autour d’un énorme chêne au bord de la falaise en serrant plus que de raison pour s’assurer qu’elle ne lâcherai pas. Puis elle commença à descendre, prenant prise sue la pente calcaire assez abrupte, et elle descendait, descendait, descendait. Arrivée à un peu plus de la moitié de sa descente, elle faillit tomber à cause d’un tir qui vint percuter violemment la roche. Le tit d’un TB-TT.
Elle était repérée.
Le sol était proche, 50 mètres environ.
Sauter, ce serait se briser entièrement les os.
Impossible.
La seule chose à faire était de descendre en croisant les doigts pour ne pas se faire perforer la peau.
Elle continua donc à descendre plus vivement, un autre tir frappa contre le calcaire, envoyant des petits bouts de roche voler dans le vide.
Le sol n’était plus qu’à 30 mètres.
Elle se laissa glisser.
20 mètres.
Un autre tir.
10 mètres.
La corde se rompit.
Darlène tomba.
Elle s’écrasa sur le sol à la l’horizontale.
Heureusement elle n’avait rien de cassé.
Plus de peur que de mal.
Pas le temps de rester à se plaindre de sa douleur, il fallait se relever.
Le TB-TT approchait, ses pas faisaient trembler le sol.
Elle se releva vivement et courut dans la végétation, mais hélas, quelques mètres plus loin à peine en poussant les branches d’un olivier, elle tomba sur le monstre d‘acier.

Sa tête surmontée de ses 2 canons redoutables était fixée sur elle.
Il était devant elle, immobile, massif.
Elle ne perdit pas une seconde, la stature gigantesque de la machine mécanique ne l’impressionnait pas, elle courut jusqu’à se trouver sous les pattes circulaires de l’engin qui faisaient chacune plus de 6 mètres de large et là, elle activa son grappin ascensionnel magnétique qui alla se coller sous le ventre du monstre d’acier, Darlène activa le système de montée automatique, une fois en haut, elle dégomma la trappe de maintenance d’un tir de blaster et entra dans les entrailles de la machine infernale.
A l’intérieur, il régnait un bruit horrible, les pompes mécaniques faisant avancer le véhicule relâchaient l’air et la vapeur avec un bruit de martèlement épouvantable.
Darlène parcourut les différents sas jusqu’à arriver au cockpit principal sans avoir fait de rencontres désagréables en chemin. Par chance l’engin était vide. Elle pointa son arme sur les 2 pilotes.
- Haut les mains et pas de gestes brusques !
Le pilote de gauche obéit immédiatement sous l’effet de la peur et de la surprise mais celui de droite n’était nullement impressionné et il dégaina son arme pour abattre l’intruse sur-le-champ.
Darlène n’eut pas le temps de sortir son arme que le pilote avait déjà pressé la détente de son blaster, le tir passa à quelques centimètres du visage de Darlène, il cogna contre la paroi blindée du véhicule et rebondit pour revenir, tel un boomerang, frapper son propriétaire en pleine poitrine.
Le second pilote sortit son arme.
- Non ! Je ne te le conseille pas. Tu va conduire cet engin là où je te le dirai et sans broncher, sinon tu finiras comme ton collègue.
Le pilote acquiesça rapidement de la tête et se retourna vers ses commandes.
- On va à Vergt.
Le TB-TT se remit à avancer lentement vers sa nouvelle destination.

Il arriva 4 heures plus tard à la base rebelle où tout le monde accueillit l’arrivée de l’engin avec joie et acclamations.
En descendant de l’engin, Darlène tomba sur le Caporal qui l’avait défiée.
Il tendit à Darlène sa main contenant sa médaille de grade.
Darlène referma sa main en lui disant.
- Ce ne sera pas nécessaire, vous êtes quelqu’un de bien dans le fond, apprenez à vous maîtriser c’est tout.
Elle l’embrassa sur la joue et partit rejoindre la foule qui l’adulait.
Le Caporal restait fixe et soupirait.
- Ah ! Quelle fille extraordinaire !

La foule porta Darlène jusqu’à l’estrade centrale et elle annonça alors :
- Écoutez tous ! Préparez vos bagages, demain, nous partons pour Paris !
Toute la foule explosa de joie, des feux d’artifices récupérés dans les convois impériaux furent allumés, leurs lueurs multicolores vinrent embraser le ciel et les cœurs. La fête serait courte, il fallait penser à demain et se préparer à marcher vers Paris, vers la libération.

- Monseigneur, il semble que nous ayons un problème dans la région sud.
- Comme si je n’en avais déjà pas assez comme cela ! De quoi s’agit t’il cette fois ?
- Des Rebelles Monseigneur, ils ont lancé 5 raids qui nous ont occasionné de nombreuses pertes.
- C’est à dire ?
- Des convois de ravitaillement, des transports d’assaut, une caserne, une centaine de soldats et un TB-TT.
- Tout ça !
- Oui Monseigneur.
- Et que faisiez-vous pendant ce temps là ? Vous les regardiez faire sans agir !
- Nos communications étaient brouillées, nous n’avons appris les évènements que ce matin, dès que j’ai su, je suis venu ici immédiatement pour que vous soyez informé.
- Comment se fait-il que vos radars étaient brouillés ?
- Les Rebelles ont fabriqué un brouilleur, ça ne fait aucun doute.
- Mais pourquoi l’ont-ils brusquement arrêté alors ?
- Peut-être qu’ils veulent se rendre.
- Ou peut-être qu’ils se déplacent ailleurs pour lancer un assaut de grande envergure. Les engins qu’ils ont volé sont tous très puissants pour une attaque de front, c’est une étrange coïncidence n’est-ce pas ?
- En effet Monseigneur.
- Sauf que ce n’en est pas une et que si ces Rebelles comptent lancer une attaque à grande échelle, il faut nous tenir prêt.
- Mais comment savoir où ils attaqueront ?
- Ah ! Mais réfléchissez un peu ! Il n’y a qu’un seul endroit qu’ils peuvent attaquer !
- Ici ?
- Exactement, ils viennent droit sur nous.
- Il faut les arrêter immédiatement !
- Non. Laissez, je vais m’en occuper, je vous demande de les laisser venir jusqu’à moi, il y a une personne dans ce groupe qui m’intéresse au plus haut point, vous ne devrez attaquer que lorsque je vous en donnerai l’ordre.
- Comme vous voudrez Monseigneur.
- Répartissez la garnison autour de la ville et érigez des remparts pour parer toute entrée de véhicules lourds.
- Mais…si ils le faisaient sauter ?
- Nous saurions où ils sont immédiatement.
- Très astucieux, je vous félicite Monseigneur.
- Merci Amiral Merson mais félicitez-moi quand j’aurai détruit toute cette misérable rébellion. Ce sera demain. Préparez-vous, ce sera le jour le plus long.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 04 Sep 2010 - 8:06   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 21
JOURNAL DU MAITRE JEDI ROUVI BANAN
ENTREE 9263345-3

L’Empire est mort.
Hélas, les nombreux bureaucrates impériaux (généraux, Moffs...) ne le sont pas.
Mais l’Empire doit encore arriver à se remettre de la mort de l’Empereur, il est donc faible et impuissant, c’est l’occasion de frapper un grand coup dans son cœur.

Et pour cela, il faut reprendre Coruscant.

La mission est confiée à l’Escadron Rogue, désormais sous les ordres de Wedge Antilles.

Coruscant est loin d’être facile à prendre, ses défenses orbitales sont très dissuasives, une attaque directe de front serait un suicide.
Ainsi, une équipe Rebelle commandée par Corran Horn part à la surface de la planète pour désactiver ces défenses.

Pendant ce temps, Wedge et les autres prennent d’assaut l’une des lunes de Coruscant pour créer une diversion.

Le plan fonctionne, dès l’arrivée des forces impériales, un groupe de Rogues part sur Coruscant et détruit les plates-formes, détruisant également de ce fait, les boucliers de défense de la planète, la mission est un succès. Au même instant sur la planète, Corran Horn se fait capturer. Horn est emmené sous la surface dans une gigantesque prison souterraine. Il rencontre la directrice de la prison : Ysanne Isard, surnommée gentiment par les Rebelles “Cœur de glace”. Cette femme avait su gagner les faveurs de Palpatine en devenant sa maîtresse. C’est une femme froide et sans humour (ce qui lui a valu son surnom). Elle n’a aucune pitié et aucun remord, c’est pour cela qu’elle n’a pas hésitée à tuer son propre père pour prendre sa place de directeur.

Après une bonne séance de torture, malheureusement sans effets, Corran est enfermé dans sa cellule, il revoit le Général Dodonna, grand stratège Rebelle qui avait coordonné l’attaque de l’Étoile Noire sur Yavin, mais c’est un homme perdu que Corran retrouve, attristé par la mort de son fils, malgré cela, il aide Corran à s’échapper avec d’autres prisonniers, les Rebelles attaquent à la surface de la planète.
Furieuse, Ysanne décide de fuir, un gigantesque séisme se produit et un superdestroyer sort de terre pour fuir la planète, désormais sous le contrôle de l’Alliance. Mais c’est une planète rongée par un dangereux virus appelé le Krytos que Isard laisse à l’Alliance, pour se soigner il n’y a qu’un remède : le Bacta, un fluide permettant de guérir de toutes les maladies en un temps record. Mais les réserves de Bacta sont stockées sur la planète Thyferra et Isard se rend droit sur la planète pour détruire ces réserves et laisser l’Alliance mourir à petit feu. Heureusement l’Escadron Rogue arrête Isard à temps en détruisant le Lusankya avec elle à bord, les réserves sont sauvées de justesse, une autre victoire pour l’Escadron Rogue.

Le soleil s’était couché depuis 3 heures, les étoiles et l’espace noir dominaient à présent.
Dans la pale lueur des feux allumés, Darlène regardait Jennifer enseigner aux civils les bases du combat à mains nues.
- Pas d’élan sinon vous vous cassez la geule, vous frappez d’un coup sec et efficace compris ?
- Oui.
- Bien, ce sera tout pour ce soir, bonne nuit.
Tout le monde se dispersa, Jennifer alla rejoindre Darlène et prit une bouteille d’eau pour boire un bon coup.
- Tu fait un bon professeur.
- Je me débrouille pas mal, c’est quoi ça ? Dit-elle en montrant un livre près de Darlène.
- Oh, c’est un livre sur Star wars, tout ce qu’il y a à savoir.
- Très intéressant, je peux regarder ?
- Je t’en prie.
Jennifer prend le livre et le feuillette, son regard s’accroît brusquement.
- Eh ! C’est Vivien ça !
- Quoi ?
- Regarde !
Darlène regarda le livre, en effet Vivien était parmi les nombreuses images parlant de la chute de l’Empire.
- Ca n’y était pas il y a une heure !
- Comment ça se peut ?
- Je ne sais pas…c’est comme si il était…dans le livre.
- Tu crois qu’il est…dans l’univers de Star wars ?
- Je ne sais pas, c’est vachement balèze à comprendre mais si il y est ça veut dire qu’il change le cours des choses.
- Et c’est grave ?
- Il pourrait empêcher Palpatine de venir ici.
- Ce serait pas une mauvaise chose.
- Oui mais en attendant il faut dormir, on a une dure journée demain.
- O.k.
Elle repose le livre.
- Bonne nuit alors, ma grosse.
- Bonne nuit Jennifer.
Jennifer s’éloigne vers les tentes provisoirement dressées, Darlène regarde le feu qui brûle devant elle, elle semble perdue dans ses pensées, mais le sommeil l’envahit et elle s’endort rapidement.

Elle émerge en plein milieu de la nuit, il fait froid, la température a chutée. Elle regarde autour d’elle, c’est calme mais une tente est allumée. Elle se lève péniblement et va auprès de cette tente. A l’intérieur, elle surprend Jennifer aux prises avec un jeune homme.
- Jennifer !
- Darlène ?
- Qu’est ce que tu fais ?
- Et toi ?
- Bon ça va, je vous laisse, a demain.
La nuit avait été plus courte que prévue. Les soldats, les survivants, tous attendaient avec impatience de voir la capitale et de se battre fièrement pour libérer le monde de la tyrannie impériale.
C’est donc de bon matin, à peu près vers 5h que Darlène et ses compagnons se mettent en route après que les 760 soldats se soient déguisés en stormtroopers et se soient embarqués dans les transports de troupes impériaux.
Un autre groupe de soldats monta dans le TB-TT capturé par Darlène.
Et lentement, tranquillement, mais sûrement, l’armée se met en marche.
A peu près 500 kilomètres séparaient Périgueux de Paris, le trajet en véhicules ne prit pas plus de deux heures car, sans circulation, feux, paysage et remplissage d’essence, tout allait plus vite.


C’est donc vers 7h que le convoi de la libération stoppa. Tout le monde sortit des véhicules et fut ébahi devant la ville flamboyante en face d’eux.

- Vous avez vu, c’est gigantesque !
- C’est magnifique !
- Je n’ai jamais rien vu d’aussi beau !
Darlène se retourna pour voir le gamin qui venait de parler (un jeune rouquin de 19 ans à peine avec des dents de lapin et des tâches de rousseur en l’occurrence) son regard était fixé sur sa poitrine. Elle le regarda sévèrement, il finit par partir plus loin dans le rang l’air gêné. Darlène le regarda partir et se retourna, fixant la capitale qui semblait froide et menaçante.
- Bon allez, c’est pas le moment de bavarder, on a une mission à remplir, alors tout le monde en position et...en avant.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 05 Sep 2010 - 9:38   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 22
JOURNAL DU MAÎTRE JEDÏ ROUVI BANAN
ENTREE 9895456-8

Après la prise de Coruscant, l’Alliance se doute que les représailles impériales seront nombreuses, mais celle qui allait suivre serait la plus redoutable.
Mitt’traw’nurando, plus connu sous le nom de Thrawn, était le plus brillant stratège impérial qui ait jamais existé. Thrawn avait eu la chance d’accéder au grade de Grand Amiral, il y avait seulement 12 Grands Amiraux dans l’Empire, Thrawn en était le seul non-humain, l’Empereur détestait les non-humains mais il avait fait une exception pour Thrawn au vu de ses brillantes stratégies d’attaque. Thrawn arrivait à analyser les stratégies ennemies d’après les oeuvres d’art de celle-ci. Il menait ses attaques depuis son croiseur impérial, le Chimaera, commandé par le Capitaine Gilad Pelleaon. Le Chimaera était l’un des seuls destroyers à avoir réussi à quitter Endor entier.
Thrawn voulait mettre à profit ses connaissances pour détruire définitivement l’Alliance Rebelle et devenir le nouvel Empereur, il avait un plan.
D’abord, il devrait aller sur N’Kollon voler des foreuses géantes pour détruire les chantiers Rebelles de Sluis Van, suite à cet assaut, l’Alliance serait affaiblie, Thrawn utiliserait la Flotte Katana pour prendre d’assaut Coruscant, mais pour piloter ces vaisseaux il aurait besoin d’hommes, pour cela, il devrait utiliser les techniques de clonage, il avait appris l’existence d’un centre de clonage sur la planète Jomark.
Une fois sur place, Thrawn rencontre le maître des lieux : Joruus C’Baoth, clone du jedï Jorus C’Baoth, la technique de clonage ayant eue quelques ratés, le clone du Jedï est fou mais dangereux. Il attaque Thrawn en utilisant sa foudre mais le Chiss est malin et il réussit à détourner l’attaque du clone grâce à un Ysalamir, un animal pouvant repousser la Force. Joruus rejoint Thrawn en échange de la technologie de clonage, Joruus veut avoir comme élève Luke Skywalker. Thrawn lance un avis de recherche dans la Galaxie. Luke échappe au faisceau tracteur d’un destroyer impérial l’ayant pris en chasse, mais ses moteurs sont abîmés, il est recueilli par un vaisseau de pirates, malheureusement, les pirates veulent la prime, Luke fait la connaissance de Mara Jade, une femme sombre qui a l’air d’en vouloir personnellement à Luke, Luke l’a vue dans une vision, il se méfie d’elle.
Thrawn vient en personne à bord du Wild Karrde pour capturer Luke mais il réussit à s’échapper, Mara Jade à ses trousses, après un courte poursuite dans l’espace, les deux vaisseaux s’écrasent à la surface d’une planète à la végétation sauvage, Mara doit faire alliance avec Luke pour sortir vivante de cette jungle, ce qu’ils réussissent à faire après avoir échappé à une meute de Vorssk affamés (sortes de loups). Luke rejoint ses amis sur N’Kollon où s’est réfugié Lando après la prise de Bespin, il assiste au vol des foreuses géantes et échappe, une fois de plus de justesse, aux forces de Thrawn.
L’attaque de Sluis Van est aussi inattendue que redoutable.
L’Alliance encaisse une cuisante défaite.
Luke veut en savoir plus sur Joruus après avoir reçu de mystérieux messages télépathiques du Jedï fou. Il décide de partir sur Jomark, il décide d’apprendre auprès du Jedï fou, il voit la démence du vieux maître et la violence de ses actes, il arrive à fuir de la planète.
Joruus apprend l’existence de Leïa, il apprend aussi qu‘elle est enceinte de deux enfants. Avec 4 Jedï de son côté, son pouvoir serait sans limites. Leïa devient la cible de Joruus et de Thrawn
Après un attentat raté sur Coruscant, elle est exilée à Kashyyyk, patrie des Wookies, mais les Noghris, redoutables guerriers au service de Thrawn, retrouvent la princesse. Mais, ils reconnaissent en Leïa, la fille de leur ancien maître : Dark Vador, ils se rangent alors du côté de la princesse. Leïa est amenée sur Honoghr, monde des Noghris, planète dévastée suite à la chute d’un vaisseau de la Fédération du commerce, 30 ans auparavant,10 ans après, suite à cet accident, Dark Vador était venu apporter son aide aux Noghris en échange de leurs services, les Noghris eurent depuis ce jour une dette d’honneur envers Vador et ses descendants pour le secours apporté (qui n’était en fait rien de plus qu’une idée de l’Empereur de se servir des Nohgri comme gardes du corps étant donné leur incroyable force physique)
Les Rebelles apprirent l’existence de la Flotte Katana : 200 vaisseaux cuirassés lourdement armé, pilotés par un ordinateur central pour éviter une main d’œuvre trop importante, hélas, suite à une erreur de calcul, la Flotte se perdit dans l’Hyperespace. Les Rebelles retrouvent la Flotte, du moins, 1 vaisseau, car Thrawn est déjà venu pour se servir, et la destitution du brillant Amiral Ackbar par le sénateur Borsk Fey’Lya n’arrangerait pas les choses.
Leïa accouche de ses enfants, elle les appellent Jacen et Jaina.
L’Alliance découvre la présence d’un traître, l’espion est vite repéré et avoue tout sur ses employeurs, Luke, Mara, Han et Leïa se rendent sur Jomark afin de détruire le centre de clonage, un éboulement les séparent, Luke et Mara se retrouvent face au Jedï fou. Joruus envoie alors un clone de Luke armé du sabre laser que le vrai Luke avait laissé avec sa main sur Bespin.
Le sabre d’Anakin, le sabre de son père.
Luke a du mal à combattre son ego, Mara entend la voix de l’Empereur qui lui martèle la tête <<TUE LUKE SKYWALKER>> répète la voix désincarnée. Mara n’en peut plus, elle doit accomplir l’ordre ultime de l’ancien Sith pour être libérée. Alors elle tue Luke, l’autre Luke, et elle obtient sa rédemption. furieux le jedï fou déchaîne sa haine en envoyant sur Luke une pluie de pierres accompagnée de la terrible foudre tétanisante, Luke s’écroule par terre, Mara le sauve in extremis en lançant son sabre dans le ventre de Joruus avant de fuir de la caverne ravagée par les pouvoirs du Jedï fou (et détruisant de ce fait les cylindres de clonage spartii).
Pendant ce temps, Thrawn meurt assassiné par son fidèle guerrier Noghri Ruhk converti grâce à Leïa, ses derniers mots furent :
<< Mais...c’était si artistement fait. >>

La ville de Paris, telle qu’elle était avant l’invasion, n’existait plus, il était désormais impossible de reconnaître la Capitale de la France.
En effet, de gigantesques remparts gris avaient été construits autour de la ville pour empêcher tout assaut extérieur.
- Nos sommes attendus apparemment. Dit Jennifer inquiète devant ce qu’elle voyait.
- Alors ne soyons pas en retard ! répondit Darlène l’air impatient d’en finir
La troupe contourna le mur géant jusqu’à trouver un endroit propice à une pércée discrète.
- Ici, c’est très bien.
- C’est où “ici” ?
- un quartier pauvre, personne ne se soucie de ce qui peut s’y passer.
Julien, Lucas, installez les explosifs !

Les bombes furent mises en place.
- Darlène, à toi l’honneur
- Oh, merci.
BAAAAOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUMMMMMM!!!!!!!!!!!!!!!!!
Plus de rempart, la troupe se hâta de passer avant que la fumée ne soit repérée.
Quelques instants plus tard, le groupe arriva à Montparnasse.
- Montparnasse, sa célèbre tour noire, c’est vraiment fantastique...ca va Jennifer ?
- Oui c’est fantastique, tu sais, j’ai vécue à Paris pendant 8 ans Darlène, et pendant ces 8 ans, ma vie n’était que bousculades et énervement, chaque fois que je me déplaçais, je devais traverser une foule composée de plus de dix millions d’habitants, mais maintenant, ce n’est plus qu’ une ville fantôme. Je serais supercontente si je pouvais me dire << Je vais pouvoir me balader tranquille, plus de voleurs, plus de meurtriers>> mais j’oublie de me demander où sont passé tous ces gens, sont-ils tous morts ? sont-ils tous enfermés dans des camps ? je n’en sais rien et ça me fait peur.
- Tout s’arrangera bientôt, je te le promets.
- Oui mais pourvu que ça ne s’arrange pas avec davantage de morts.
- Je sais que la guerre ne répand que le sang et les larmes mais nous ne faisons que nous défendre, si je pouvais, je ressusciterai tous les innocents qui sont morts à cause d‘un fou, mais je n’ai pas ce pouvoir et ce fou continuera à nous détruire jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien, il n’y aura jamais de paix.
Un soldat arriva .
- Madame, il faut y aller.
Darlène se relève, tout le monde la regarde comme si elle était le messie. Elle se sent un peu troublée mais elle tient bon.
- Bon, on se sépare en deux groupes, 200 hommes de chaque côté, on se rejoint au palais, bonne chance.

Le groupe rouge, Darlène en tête, traversa le champ de Mars et se retrouva face au symbole de la France : La Tour Eiffel.
- Elle est magnifique !
- Tu visitera plus tard soldat ! dépêche-toi d’avancer !
Le groupe se remit en route mais presque aussitôt, Darlène fit signe de s’arrêter.
- Pause déjeuner ?
- Chut ! ferme-là et écoute !
Il y eut un grondement, ce grondement s’intensifia.
- Des destroyers ?
- Non...la tour !
Les 4 bases de la tour émirent un rayon qui rejoignit le sommet de la tour.
- J’ai un mauvais pressentiment.
Le sol trembla et l’antenne au sommet de la tour émit un rayon vert pourpré, 4 malheureux soldats redevinrent aussitôt poussière.
- Planquez-vous ! fuyez !!
Le rayon frappa à nouveau puis il se divisa en 2,4 et 6 autres rayons.
Les hommes n’avaient pas le temps de crier leur douleur qu’ils étaient déjà morts, il n’en restait plus que 120 déjà.

Jennifer menait le groupe bleu, ils étaient arrivé à l’Arc de Triomphe.
- Chut ! regardez !
Des soldats étaient au pied du monument, le centre de celui-ci était obstrué par un voile noir.
Les soldats gardaient des prisonniers, le plus gradé donna un ordre et l’un des prisonniers fut poussé dans le voile.
Il n’en ressortit que les cheveux, les dents, la peau, les vêtements et les bijoux, tout ce qui pourrait être réutilisé pour ensuite être revendu.
- On ne peut pas laisser ce massacre continuer, allez-y !
Les soldats engagèrent la bataille, l’armée ennemie n’était pas assez nombreuse et elle fut rapidement décimée. Le voile fut retiré. Il y avait un boîtier de commande à côté du monument, Jennifer y trifouilla, un champ d’énergie blanc se matérialisa au centre du monument.
- Waw ! qui veut y aller ?
Un soldat se dévoua courageusement et entra. Les secondes passèrent. Une tête jaillit soudainement.
- Vous pouvez venir, c’est sans danger, ça mène au Louvre.
La troupe franchit le passage et atterrit devant la grande pyramide de cristal.

- Groupe bleu, ici groupe rouge ! je répète groupe bleu, répondez ici groupe rouge, Jennifer réponds, vite !!
- Darlène ?! qu’est ce qu’il y a ?
- On a des problèmes, il y a un rayon laser en haut de la Tour Eiffel qui tue tous mes soldats, on ne résistera pas longtemps !
- Attends...j’ai une idée...soldat...ouvrez un champ vers la Tour Eiffel.
Jennifer cassa l’un des carreaux de la pyramide de verre et sauta dans le passage pour se retrouver devant la tour infernale.
- Eh ! par ici !!
Darlène la vit, elle couru vers elle.
- Jennifer qu-est-ce que tu fais !!
- Reste cachée Darlène, je sais ce que je fais, Eh!!
La tour envoya un rayon sur Jennifer qui riposta avec le vitrage du Louvre. Le rayon concentra sa force puis céda, sa puissance se retourna vers sa source, la tour explosa, envoyant des morceaux de fer aux 4 coins de la rue.
- Merde, on va sûrement se faire engueuler après ça !
- T’inquiète, ils comprendront, c’était pour la bonne cause !
- Ouais mais quand même...

Dark Sidious regardait la fumée de la tour Eiffel s’élever lentement dans le ciel.
Un officier impérial entra brusquement, il était tout en sueur.
- Monseigneur !
- Ah ! Commandant Raven ! Je suis ravi de vous revoir. Que se passe t’il ?
- Vous ne voyez pas ! La tour ! Ils l’ont eue !
- Allons allons, ne vous affolez pas autant, tout va très bien.
- Très bien ? Mais vous êtes aveugle ou quoi !
Heureusement que Sidious était dans un beau jour sinon le Commandant aurait été foudroyé sur le champ.
- Tout se passe comme je l’ai prévu, laissez-les venir, ils seront bientôt là.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Lun 06 Sep 2010 - 9:03   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 23
JOURNAL DU MAÎTRE JEDÏ ROUVI BANAN
ENTREE 9956456-4

La mort de Thrawn a prouvé la suprématie de l’Alliance.
Désormais, l’Empire se tiendrait tranquille.
Mais pas sans une vengeance.
Et c’est ainsi que une fois de plus, Coruscant est attaquée, les Impériaux veulent atteindre le Palais Impérial occupé par l’Alliance pour tuer les hauts-dignitaires de la Rebellion.Ils se frayent un chemin à grands renforts de TB-TT.
Mais alors que l’Empire gagne, un évènement inattendu vient perturber leur plan : Luke Skywalker.
Le Jedï est venu sur la planète assiégée au plus vite, Yan et Leïa défendent aussi la ville avec le Faucon.
Luke s’occupe des TB-TT, alors qu’auparavant il devait les piéger avec un câble, il les détruit maintenant, simplement grâce aux pouvoirs de la Force. Les uns après les autres, les TB-TT s’écroulent. Désespérés, les forces Impériales abandonnent la bataille. Luke salue sa sœur, celle-ci, au lieu de lui répondre avec un sourire, affiche un visage d’horreur en voyant son frêre disparaître sous ses yeux.
Un orage d’une intensité encore jamais vue s’abat sur la planète, l’orage empire avec l’apparition de tornades d’une puissance phénoménale.
Luke sent quelque chose d’étrange, il sent que c’est une personne dotée de la Force qui a provoqué cet orage, alors il se laisse emporter par la tornade. Il est comme téléporté jusqu’à une cage aux barreaux électrifiés, des gardes masqués l’amènent devant un fauteuil. Luke a une horrible impression de déjà vu.
Une voix spectrale s’élève du fauteuil.
- Bienvenue jeune Skywalker, je t’attendais.
Le fauteuil pivote révélant la seule personne que Luke ne voulait pas revoir : l’Empereur Palpatine, Dark Sidious.
- Vous ? mais c’est impossible ! comment avez-vous...
- Tu es un imbécile, tout comme ton père, vous n’avez détruit que mon corps, mon âme a survécue, j’ai rejoint le noyau de la Galaxie où je possède un centre de clonage sur la planète Byss, je peux ainsi vivre mais il faut que j’utilise à chaque fois un nouveau clone sinon je redeviens une boule d’énergie, c’est pour cela qu’il me faut utiliser un véritable corps vivant animé par une puissance inégalée. Le futur fils de Leïa, ta sœur, possède cette puissance.
L’Alliance Rebelle a installé sa base principale sur la planète Mon Calamari, il faut anéantir cette planète. L’idée de l’Étoile Noire étant à présent trop risquée, l’Empereur décide d’attaquer la planète depuis sa surface, il envoie ainsi 4 dévastateurs de mondes.
Ces machines aspirent tout ce qui est à la surface de la planète pour le brûler dans une sorte de four géant, ces machines semblent indestructibles, les Rebelles envoient l’Escadron Rogue à l’assaut en espérant qu’il trouve un moyen de détruire ces machines démoniaques. Ils trouvent au sommet de chaque engin un générateur de bouclier semblable à ceux fixés sur les destroyers impériaux. En évitant soigneusement les tirs des tourelles laser, les v-wing Rebelles décochent leurs missiles sur chaque générateur, la machine ayant perdu son écran de protection, l’attaque peut avoir lieue.
Les Rogues tirent sur les pattes des monstres de métal, les machines privées de leur moyen de locomotion, s’écrasent dans l’eau ou sur les rivages avant d’exploser dans un grand fracas.
Mon Calamari est sauvée.
Leïa est avec Yan à bord du Faucon, ils reçoivent une communication holographique d’un soldat Rebelle.
- Notre flotte a été détruite par un missile venu de l’hyperespace, un seul missile ! il faut que vous fassiez évacuer la base principale en orbite avant qu’elle ne soit détruite.
- O.k on y va ! dit Yan.
Leïa voit soudain une image devant-elle : c’est son père Dark Vador ! Vador enlève son casque révélant..Luke !
- Luke mais qu’est-ce-que...ou est-tu ?
- Leïa, l’Empereur a survécu.
- C’est impossible, comment peux-tu le savoir ?
- Parce que je suis son apprenti.
- Comment !!?
- Pour mieux détruire le côté obscur il faut le connaître, et le meilleur moyen est d’y avoir été soumis.
- Mais Luke c’est trop dangereux !
- Je sais ce que je fais, tu dois te cacher, Palpatine veut ton enfant pour revivre, sois prudente, je t’aime petite sœur.
- Luke attends !
L’image disparaît.
- J’ai un très mauvais pressentiment.
Yan et Leïa arrivent sur Byss avec la Flotte Rebelle au complet. Dans le faucon, Leïa accouche. C’est un garçon, il s’appellera Anakin, comme son grand-père...
Sur Byss, Yan et Leïa voient la statue géante de Vador, l’ex-maître des lieux, ils décident de se reposer un instant, et, le bébé est volé par l’Empereur en personne qui tente aussitôt de transférer son énergie, Yan sort son blaster et tire dans le dos du Sith qui s’écroule immédiatement. Son âme, petite sphère de vie rouge, sort de son clone, un Jedï venu aider Luke absorbe l’âme, s’en suit une lutte intérieure qui aboutira à la mort des deux personnages.
Tout le monde quitte les lieux à bord du Faucon, dans l’espace, la bataille est immense, mais l’un des supermissile est détourné par le superdestroyer Éclipse II de Sidious qui explose propulsant tous les autres missiles sur Byss, la planète explose dans un flash de lumière chassant l’ombre définitivement.

- Pas mal comme base temporaire Jennifer, vraiment pas mal.
- Eh oui, n’empêche que si je n’avais pas eu l’idée d’utiliser le champ de téléportation, tu serais morte à cause de la tour Eiffel.
- Une mort honorable tout de même.
- Il y a quand même une chose qui me préoccupe…tu n’a pas trouvé ça…trop facile ?
- Quoi ?
- Nous sommes à Paris, la capitale, là où se trouve l’Empereur, et il n’y a pas plus de soldats qu’ à Périgueux.
- Tu a raison c’est étrange.
- De toutes façons quoi qu’il arrive, c’est demain que tout trouvera son issue.
- Je sais Jennifer, j’ai du mal à croire que nous sommes arrivés jusqu’ici, j’ai du mal à croire aussi que nous en sommes arrivés là.
- Comme disait Vivien << Quand on veut très fort quelque chose, on finit toujours par y arriver>>
- Parce que tu l’écoutais ?
- Bien sûr.
- Tu ne voulais pas sortir avec lui quand même ?
- Bah euh...non...de toute façon, Caroline était dingue de lui.
- Oui bah, il faut voir comment ça a fini...
- Il n’était pas très beau mais...il avait quelque chose..de différent.
- “Jacques Dessange“.
- Obi-Wan et toutes ces choses qu’il pouvait sortir sur Star wars, il se croyait dans un autre univers.
- Mais la fiction a finalement rattrapée la réalité, Star wars a envahi notre monde.
- Et c’est à nous de le libérer. Dis Darlène, si tu devais mourir, quelles seraient tes dernières pensées ?
- Tu es pressée ou quoi ?
- Darlène, je suis sérieuse.
- Je penserai au souvenir le plus heureux de ma vie : mon premier chien, et toi ?
- Ma naissance et les autres années qui ont suivies, vivre est une bien belle aventure et je suis contente de l’avoir vécue. Darlène, on ne pourra pas battre l’Empereur, il a des pouvoirs que nous n’aurons jamais, il a des hommes suréquipés.
- Peut-être mais il n’est pas invincible et son armée n’est rien, nous avons gagné toutes les batailles contre eux avec notre ruse des “balles invisibles”.
- Attends, si je me souviens bien, Palpaminchin est mort tué par Dark Vador dans le film, alors, comment a t’il survécu ?
- Ca, c’est la magie du cinéma, c’est un Sith, un être doté de la Force, ils ont plus d’un tour dans leur sac.
L’un des soldats vint déranger les deux filles.
- Commandante, Major, toutes les troupes sont prêtes et attendent vos ordres.
- Très bien, allons inspecter tout cela.
- Parce que tu sais inspecter toi ? dit Jennifer en chuchotant.
- Non, mais, j’ai vu ça dans les films, c‘est important.

Les soldats étaient rangés selon les grades, les filles passèrent devant, les regardant un par un.
- Eh Darlène, lui il est pas mal.
- Jennifer tais-toi ! c’est pas le moment.
Il y avait un enfant dans les rangs, âgé de 10 ou 12 ans.
- Que fais-tu ici toi ?
- Je veux me battre pour que tous les enfants de mon âge qui ont été tué soient honorés.
- Les enfants n’ont rien à faire à la guerre.
- Si, nos voulons vivre et avoir un avenir.
- Darlène, je vois la peur dans leurs yeux.
- Nous avons tous peur Jennifer.
Darlène aperçoit d’autres enfants, certains ont moins de dix ans, elle tombe par terre et pleure.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Des enfants, des enfants à la guerre, ils ont toute la vie devant eux, pourquoi cherchent-ils à mourir ?
- Parce que si l’Empereur est le maître du monde, ils ne seront plus jamais des enfants, ils ne seront plus rien d’autre que des esclaves, c’est pour ça qu’ils préfèrent mourir en tant qu’enfants libres. Allez relève-toi, ne te laisse pas abattre.
- Je devrais être chez moi avec mes parents, mes sœurs, ma famille ! je devrais mener ma vie d’adolescente, mais non, c’est impossible maintenant, je ne serai plus jamais celle que j’étais autrefois.
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Je veux tuer, je veux me venger, j’ai la haine !
- C’est normal vu tout ce que tu à subie.
- Tu ne peut pas savoir ce que ça fait, ils me manquent tellement, pourquoi tout cela est arrivé ? pourquoi il à dû venir ici ? pourquoi fait-il tout ça ?
Elle continue à pleurer, puis quelqu’un lui demande
- Pourquoi tu pleures ?
Darlène lève les yeux et voit une petite fille d’environ 4 ans, sa mère est à quelques mètres derrière elle.
- Des personnes à moi sont parties.
- Mais elles vont revenir ?
- Oui...elles vont revenir..un jour. Aide-moi à me relever tu veux ?
La petite fille lui donne la main et Darlène se relève, autour d’elle, tout le monde la regarde inquiet de se savoir commandé par quelqu’un de si étrange.
- Tu devrai leur parler, tu es plutôt douée en discours.
- D’accord.

Darlène monta sur un tas de caisses de ravitaillement, la chaleur des projecteurs lui brûlait le visage tout en illuminant sa silhouette noire et élancée, gracieuse comme un messager de Dieu. Un ange.

- Demain nous aurons à livrer probablement la plus grande bataille de l’histoire de l’humanité. Il est possible qu’à la fin de ce combat, nous soyons tous exterminés. Mais il est aussi possible de remporter la bataille et de ramener la lumière sur Terre. Nous gagnerons et alors tout ce pour quoi nous nous sommes battus trouvera un sens. Vous retrouverez ceux que vous avez perdus, vous les reverrez dans vos mémoires car le néant de la guerre, le voile des ténèbres aura disparu. Désormais il n’y a plus de courage, il n’y a plus d’espoir, il y a la victoire, et elle nous attend à quelques heures d’ici, alors allons-y !!
Tout le monde est déchaîné, Darlène a trouvé les mots justes pour les redynamiser.
Ils montent tous dans les véhicules, et préparent leurs armes, les moteurs vrombissent et chacun part affronter son destin.

- Ils sont au Louvre Monseigneur, doit on les arrêter ?
- Non, laissez-les savourer leur « victoire » en paix, ça les aidera à mourir avec courage. Vos troupes sont-elles prêtes Amiral ?
- Oui Monseigneur, comme vous le souhaitiez.
- Très bien, il n’y a plus qu’à attendre patiemment la venue de ma proie.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 07 Sep 2010 - 11:55   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 24
Après la chute définitive de l’Empereur, Luke découvre qu’il n’est pas le seul Jedï encore en vie sur la Galaxie. Ainsi, il entame un voyage afin de découvrir tous les autres élèves dotés de la Force. Beaucoup la possèdent mais ne savent pas s’en servir. Ils ont tous environ 16 ans, comme moi et Darlène. Luke doit les former. Pour cela il doit trouver un lieu ou ils pourraient s’exercer en paix. Il trouve ce lieu sur la quatrième lune de Yavin, ancienne base rebelle ou se déroula la bataille contre l‘Étoile Noire, Luke utilise l’ancienne base et en fait un temple Jedï : me retrouver dans ces couloirs que je n’ai vu que virtuellement est incroyable. Un beau matin, Luke vient me voir et me dit :
- J’ai besoin d’instructeurs pour former les jeunes apprentis, il n’y a que moi pour l’instant, pourrais-tu m’aider ?
- J’en serai honoré maître Skywalker, mais je ne suis que chevalier, et seul un maître Jedï peut former des Padawans.
- Je crois qu’après les épreuves que tu a endurées, tu peux avoir ce titre, je te fais donc maître Jedï, Rouvi Banan !

Dès ce moment, je suis assigné à la formation des Padawans, les jeunes apprentis âgés de 3 à 5 ans, je leur enseigne comment se battre, comment penser, comment réagir, j’adore ce que je fais. Mais j’oublie le terrible évènement qui va arriver.

Exar Kun, l’un des premiers seigneurs Sith, avait déposé son âme dans un temple de Yavin 4, le temple de l’Académie Jedï il y a plus de 3000 ans auparavant. Son âme se réveilla et prit possession de l’un des élèves de Luke, Kyp Durron, Kyp vola l’un des vaisseaux et partit se cacher dans l’Amas de la Geule, une région de la galaxie inaccessible à cause de la présence de nombreux trous noirs, cette région cache des chantiers impériaux secrets ou se cache le broyeur de soleil, une superarme capable de détruire un secteur entier de la Galaxie. Kyp la vole et se rend sur Carida pour faire exploser le système. Luke et ses meilleurs disciples arrivent à arrêter Kyp mais Luke tombe dans le coma, affaibli par la puissance du Sith. L’esprit de Kun sort du corps de Kyp et va vers celui d’Anakin Solo pour revivre, mais le petit Jedï de 5 ans arrive à vaincre l’esprit du Sith affaibli grâce à la Force. Revenu à lui, Kyp regrette ses actes et décide de s’exiler.

Luke dispose maintenant de 10 instructeurs, il forment plusieurs grands Jedï qui deviendront de grands hommes de la Galaxie, mais beaucoup perdent confiance en eux et quittent l’Académie, la plupart deviendront des Jedï noirs que Luke devra ramener du côté clair de la Force, ils sont moins forts que des Sith mais presque aussi dangereux. J’ai eu l’honneur de former Kyle Katarn qui avait jadis mis fin au projet impérial des Darktroopers. Mais Kyle ne voulut plus continuer sa formation après un dangereux basculement du côté obscur, après avoir découvert un temple Sith. Il me remit donc son sabre et partit combattre avec l’Alliance en simple agent espion.
Luke, lui, eut le privilège de former sa sœur et ses neveux, Leiä ne voulait pas devenir une Jedï à cause du danger du côté obscur mais elle voulait développer sa maîtrise du sabre-laser pour se défendre ainsi que ses pouvoirs sensoriels. Ses enfants reçurent, eux, une formation complète car ils étaient très jeunes, ils se révélèrent des Jedï très talentueux, Jaina n’aimait pas trop se battre et préférait piloter comme son père, Jacen était le plus doué pour la maîtrise de la Force et Anakin, le plus arrogant, comme son grand-père...

Quelques années plus tard, Kyle Katarn revint à l’Académie pour annoncer l’émergence de Desann, un Jedï noir, ancien disciple de Luke qui s’est ligué avec les vestiges de l’Empire pour lancer une offensive contre l’Alliance et le temple Jedï. Kyle retrouve ses pouvoirs de Jedï grâce au pouvoir de la vallée des Jedï; source où la Force de centaines de Jedï et de Sith ayant combattus jadis est gardée prisonnière, le Jedï noir Jerec, grand rival de Dark Vador voulait le pouvoir de la vallée pour devenir le nouvel Empereur, Kyle mit fin à son projet et le tua lui et ses 7 Jedï noirs, responsables de la mort de son père Morgan et du maître Jedï Rahn. Kyle et son amie Jan Ors étaient donc devenus les gardiens de la vallée, mais lorsque Kyle y était revenu pour retrouver ses pouvoirs, Desann l’avait suivi et il se servit de la puissance de la Vallée pour faire ressusciter des Jedï noirs et créer des stormtroopers disposant de pouvoirs Jedï et d’une armure résistant au sabre-laser. L’Amiral impérial Fayard envoya une armée de ces troopers attaquer le temple Jedï, mais les Jedï gagnèrent la bataille. Kyle détruisit les complexes de fabrication de ces soldats et sortit vainqueur du combat final contre Desann.

L’Académie fut restaurée, elle redevint comme neuve, elle fut attaquée à nouveau par les troupes de l’Amirale Daala mais l’Escadron Rogue s’occupa du problème, néanmoins, de nombreux Padawans trouvèrent la mort dans cette bataille.

Moi j’eut la chance d’avoir survécu à ces assauts, j’aida à la reconstruction du temple. Un jour, un de mes Padawan vint me voir, essoufflé.
- Maître Banan...maître Skywalker veut vous voir !
- Merci. Repose-toi, tu en a besoin.
- Il a dit que c’était important...pour vous.

Je me rends donc au dernier étage du temple, dans la salle du temple ou Luke et Yan avaient reçus leur médaille il y a 15 ans maintenant. Luke est assis face à la fenêtre donnant sur la jungle luxuriante de la planète.
- Vous vouliez me voir maître Skywalker ?
- Oui, j’ai une surprise pour toi.

L’armée de la Rebellion au complet avança dans les rues de Paris, les véhicules d’assaut à répulseurs et les tanks remontaient les Champs-Élysées.
Une scène bien semblable au 14 juillet mais sans foule, sans cris, sans rires, sans applaudissements, sans vie. Seul le bruit des moteurs apportait un son dans cette avenue déserte qui d’ordinaire est la plus traversée du monde.
Bientôt Darlène donna le signal d’arrêt.
- Il n’y a personne Darlène. Dit Jennifer.
- Oh si, nous sommes repérés ne t’inquiète pas. Le palais n’est qu’a quelques mètres d’ici.
Elle alluma son communicateur.
- groupe bleu, êtes-vous en position ?
- Affirmatif Darlène, nous attendons tes instructions.
- Alors allez-y.

Une partie des troupes, la moitié, se détacha du groupe principal, le TB-TT volé à l’ennemi est avec le groupe de diversion, dans ce dernier, les soldats revêtirent les uniformes des stormtroopers impériaux et tranquillement avancèrent vers le palais.
Le groupe bleu arriva devant les portes du Palais de l’Élysée où s’était installé le nouvel Empereur. Une escouade de vrais soldats impériaux vint voir le chef des faux soldats, Benjamin Faure.
- Qui êtes-vous ?
- Euh...groupe d’inspection AY-21-3, nous patrouillons les environs.
- Montrez-moi votre autorisation...ola ! vous êtes bien en dehors de votre zone ! la place d’Italie est à 11 kilomètres d’ici environ.
- Vous êtes sûr ? oh bon Dieu on s’est encore gourés ! ah merde ! dites, vous savez quoi ?
- Non, quoi ?
Un tir transperça l‘armure du soldat.
- Vous êtes mort.
Aussitôt les autres soldats rappliquèrent.
- C’est parti !
Le TB-TT ouvrit le feu, les impériaux furent déroutés. Le chef des commandos impériaux sortit son communicateur.
- Amiral Merson, ils sont là.
- Parfait ! Déclenchez l’opération prévue.
- A vos ordres !
Il composa un code sur le petit appareil
- A toutes les troupes, déclenchez l’opération de réception.
Les Rebelles vinrent vite à bout des soldats mais il ne fallait pas crier victoire, un bruit se fit entendre au loin, il se rapprochai à grande vitesse.
- les chasseurs stellaires !
Et ce n’était pas tout, à l’horizon, une vingtaine de TB-TT arrivait avec le double de TR-TT appuyé par des centaines de soldats. Dans le ciel, il y avait 12 destroyers stellaires dont un largement plus gros que les autres, il recouvrait à lui seul tout le ciel au-dessus de la ville.
Le lieutenant des bataillons Paul Estival regardait ce spectacle de terrible surprise en se frottant la bouche, il dit à ses gars :
- Je crois que nous allons avoir un peu de retard messieurs.

Pendant ce temps, le groupe rouge mené par Darlène et Jennifer avançait en contournant le champ de bataille. Ils arrivèrent finalement derrière le palais.
- Allez on entre !
Le groupe de 15 personnes s’engouffra dans le palais, les autres gardaient l’entrée ou venaient en appui aux autres soldats.
Les couloirs étaient sombres, il n’y avait pas de lumière, et dans les rares couloirs où il y avait des fenêtres, il n’y avait plus de lumière à cause de la pénombre du ciel où le soleil était caché par des nuages qui lâchaient leurs fines gouttes d’eau qui s’écrasaient par terre ou sur les carreaux des fenêtres avec un lourd bruit humide.
Bientôt, le groupe arriva à une intersection, à gauche, des soldats arrivèrent menés par Benjamin Faure.
- On s’en occupe, suivez l’autre couloir.
- O.K bonne chance Benji !
- Fais attention à toi ma petite Jennifer, ce serai con de te perdre si près du but.
Quelques mètres après, le mur s’effondra, des soldats Rebelles apparurent et vinrent aider leurs amis, dehors, la bataille faisait rage, on entendait des TB-TT approcher.
- On y est Darlène, la salle présidentielle, j’aurais été avec toi jusqu’au bout.
- Finissons-en au plus vite !
Darlène ouvrit la porte
la salle était déserte.
- Mais où...
Jennifer fut propulsée à l’autre bout de la pièce.
- Mais qu’est-ce que...
2 soldats tombèrent écroulés de douleur, un autre mourut étranglé.
- Dark Sidious.
Le Sith apparut au-dessus de Darlène, son visage hideux se crispa d’un sourire machiavélique.
- Bien vu gamine !
- Rendez-vous, au nom de la République je...
Darlène s’écroula à terre foudroyée par le Sith.
- REPUBLIQUE !! IL N’Y A PAS DE REPUBLIQUE ICI, C’EST MOI QUI COMMANDE !!!
- Vous...avez tué...des millions d’innocents...vous le paierez.
Il cessa de déchaîner sa colère.
- Et qui m’en empêchera, toi ? Ahahaha ! Ça tu vois j‘en doute.
Sidious envoya brusquement sa foudre de nouveau. Darlène se convulsait dans tous les sens, elle gémissait de douleur. Sidious concentrait dans sa foudre toute la force de sa haine. Peu à peu, Darlène cessa de lutter, elle était à bout de forces, elle était proche de la mort.
Sidious se rapprocha davantage d’elle et il dit avec un air de dégoût.
- C’est le moment de mourir prétentieuse petite idiote de Jedï ! je vais enfin pouvoir régner en paix pour l’éternité !

Il envoi la décharge fatale...

...qui se perd dans le néant.

Car là où devait se trouver Darlène, il n’y avait plus personne.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mer 08 Sep 2010 - 16:52   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 25
Luke m’emmène dans une salle du temple où personne n’a le droit d’accéder en temps normal.
- Que faisons-nous ici ?
- J’ai décidé de t’offrir le plus beau cadeau que tu puisses imaginer en récompense de tous les services que tu a rendu à la Galaxie.
- Merci, mais je vois mal de quoi il peut s’agir.
- Regarde.

Luke prend un air de concentration et ferme les yeux. Il tend son bras, paume en dehors vers le mur. Soudain, le mur semble fondre, il se dilater, comme si il était devenu du métal liquide. Une sorte de passage s‘ouvre, une grande ligne de lumière apparaît, comme un immense rayon de soleil aveuglant, il m’est impossible de voir ce qu’il y a de l’autre côté.
- Mais qu’est-ce que c’est ?
- Regarde.
Et brusquement du passage apparaît une personne que je connais bien :

DARLÈNE

Elle est sur le sol, évanouie, le passage se referme, Luke s’appuie contre le mur épuisé, quand elle revient à elle, elle regarde autour d’elle jusqu’à ce que son regard s’arrête sur moi, elle semble ne pas croire à ce qu’elle voit, moi non plus d’ailleurs. C’est pour cela que je préfère vérifier.
- Darlène ? c’est bien toi ?
Elle se relève et me fixe dans les yeux.
- Vivien ? est-ce que c’est toi ?
- Bien sûr que c’est moi ! qui d’autre voudrais tu que ce soit !
- Oh Vivien !!!
Elle court vers moi et me prends dans ses bras, et alors, il se passe la plus belle chose de ma vie.

Elle m‘embrasse.

Un baiser passionné de retrouvailles, de joie et de bonheur, à ce moment, plus rien d’autre n’a d’importance que de sentir ses lèvres contre les miennes.

- Darlène...je t’aime...tu peux pas savoir comme je t’aime !
- Oh si je le sais ! moi aussi je t’aime !
- oh...oh Luke, oh Luke merci je ne saurai jamais comment vous remercier.
- Merci Rouvi, ou devrai-je dire...Vivien.
- Oui excusez-moi, je croyais que Rouvi passerai bien içi.
- Disons que ce n’est plus trop à la mode.
- Vous êtes un sacré Jedï !
- Je crois que vous avez beaucoup de choses à vous dire alors je vous laisse tranquille.

Il part silencieusement.

- Alors Darlène...eh, Lysianne, arrête de pleurer, je suis là maintenant.
- Si tu savais comme tu m’a manqué.
- Je croyais que t‘en avais rien à battre de moi.
- Je ne réalisais pas ce que tu étais vraiment.
- dis-moi, tout va bien sur Terre, il ne s’est rien passé de bizarre ?
Son sourire s’efface soudain et elle me regarde dans les yeux avec un air d‘incompréhension.
- Vivien, la Terre est sous le contrôle d’un horrible type avec des pouvoirs dévastateurs, des millions de gens sont morts, il y a des camps, oh, c’est une horreur.
- Mais comment est-ce possible ?
- C’est incroyable, il a une armée que rien ne semble pouvoir arrêter mais...j’ai pris la tête d’un groupe de survivants et nous avons engagé la bataille pour libérer le monde du joug de ce tyran, j’avais réussi à entrer dans le palais pour arrêter ce fou, il allait me tuer mais ton ami m’a sauvé à temps. Je croyais que tu étais au courant.
- Non, j’ai vu le passage s’ouvrir et juste après j’ai été projeté dedans...attends... Darlène, comment s’appelle ce type ?
- Je ne connais pas son vrai nom, je sais qu‘il se dit Empereur et qu‘il se fait appeler Dark Sidious.
Je tombe par terre effondré par le choc de réentendre ce nom.
- Qu’est-ce qu’il y a ?
- Sidious...c’est Sidious...il est finalement arrivé sur Terre, mais comment est-il arrivé dans notre monde ? nous l’avions détruit il y a dix ans mais il a trouvé un moyen de réapparaître. Mais comment a-t’il fait ? il faut vite que je l’apprenne. Les deux galaxies sont au bord de la destruction.
- Je croyais que tu étais au courant !
- Non, bien sûr que non, je suis parti avant qu’il n’arrive.
- Mais pourtant, quand j’étais en prison, tu m’a parlé !
- Tu a été en prison ?
- Oui, tu es apparu devant moi et tu m’a dit que Sidious me voulait comme apprentie parce que j’avais des pouvoirs supérieurs aux siens, capables de le détruire lui ou la Galaxie entière !
- Mon Dieu ! c’est incroyable !
- Ce n’était pas toi ?
- Non ! bien sûr que non ! c’est impossible !
- Mais alors qui...ou...quoi ?
- Je ne sais pas, il y a des choses qui dépassent notre raisonnement, en tous cas, cette apparition a révélé ce que tu pouvais être.
- C’est à dire ?
- La sauveuse de l’humanité...ou sa destructrice !
- Tu te fiches de moi là !?
- Non Darlène, je suis sérieux, tu a la Force en toi, tu peux devenir Jedï comme moi, tu peux détruire Sidious à jamais ! Tout dépend de toi maintenant !
- Tu es cinglé ! Eh ! regarde autour de toi ! on vit dans un monde bien réel !
- Tu en es sûre ?
Il y a un léger silence prolongé puis je reprends.
- As-tu vu d’autres visions auparavant ?
- Oui, juste avant que tu apparaisse, j’étais à l’Élysée et, dans la salle présidentielle, il y avait cet homme horrible qui m’envoyait des éclairs et...attend...mais...c’était Sidious ! c’est arrivé ! juste avant que je soit ici, j’étais dans la salle présidentielle, il m’a envoyé des éclairs comme dans mon rêve.
- Ce n’était pas un rêve, c’était une vision, une vision du futur. Tu en a eu d’autres ?
- Juste après celle-là, je me suis vue en train de...
- De quoi Darlène ? dis-le moi, qu’as-tu vu ?
- Je me suis vue en train de te combattre et de te tuer.
Il y a un nouveau silence prolongé.
- Je ne veux pas te faire de mal Vivien, tu le sais bien.
- Bien sûr que je le sais Darlène, c’est impossible, ça ne devait pas être toi.
- Si, je me suis vue aussi clairement que je te vois.
- C’est impossible.
- Écoute, il faut que nous revenions sur Terre.
- Pourquoi ?
- Je dois me battre et tuer Sidious.
- Pourquoi ?
- Il a tué ma famille.
- Darlène, tu veux une vengeance ? la vengeance ne ramènera pas ceux que tu a perdus, crois moi, j’en sais quelque chose.
- Tu a autre chose à proposer peut-être ?
- Oui, nous reviendrons sur Terre avec une armée.
- Et comment ?
- Ca, c’est le problème, attends j’ai une idée !
Je sors mon communicateur.
- Luke, venez j’ai besoin de vous.

Quelques instants plus tard, Luke arrive.
- Ah Luke, dites enfin euh...on peut se tutoyer ?
- Ca m’est égal.
- Oh c’est génial ! enfin...mouais...je voulais te demander comment on peut aller d’un univers à un autre.
- Eh bien comme je l’ai fait à l’instant, il faut que tu sache que c’est un pouvoir qui demande une parfaite maîtrise de la Force et qu’on ne peut utiliser qu’une seule fois.
- Alors vous ne pourrez plus recommencer ?
- Je ne m’en serai jamais servi de toutes façons et tu en avais bien besoin je crois, si tu veux, je t’enseignerai ce pouvoir.
- J’aimerai beaucoup, nous devons absolument rentrer chez nous.
- Pourquoi ?
- J’ai une très mauvaise nouvelle.
- Quelle est cette nouvelle ?
- Dark Sidious est en vie et dans mon monde.
- Comment cela ?
- Darlène lui a réchappé grâce à toi, il allait la tuer, il s’est emparé de la Terre, il a fondé un nouvel Empire.
Luke se met à penser silencieusement.
- Mais comment Sidious a t’il réussi à retrouver un corps vivant ? et surtout SON corps vivant, il avait totalement disparu, je le sais j’étais là, et à part Anakin, Yoda, Obi-Wan et Qui-Gon, aucun Jedï ou quelconque autre être doté de la Force ne peut réexister matériellement sous quelque forme que ce soit.
- Mais Sidious est un Sith et l’un des plus grands seigneurs noirs de son ordre, il a dû apprendre beaucoup de choses de ses ancêtres, les Sith ont découvert le plus puissant des secrets de la Force : le pouvoir de ressusciter.
- Mais il y a bien un moyen de s’en débarrasser définitivement !
- Pas à ma connaissance, il faut que je consulte les holocrons pour trouver la réponse à cette question.
Darlène est en colère devant la passivité du maître Jedï
- Mais ce fou est dans mon monde et il détruit tout, n‘hésitant pas à tuer des innocents pour assouvir sa haine.
- Nous trouverons un moyen, croyez-moi, je dois aller consulter les holocrons, Vivien, tu viens avec moi, quant à vous Darlène, je vous demande d’attendre ici, vous pouvez aller voir les apprentis s’entraîner si vous voulez.
- Je veux venir avec vous, je ne suis plus une gamine, j’ai le droit de savoir moi aussi !
- Darlène, il y a des choses qu’il vaut mieux ne pas savoir, reste-ici et attends-moi, je reviendrai vite, promis.

Je suit donc Luke jusqu’à une pièce située sous le temple, une pièce obscure ou la seule source de lumière provient de bougies.
- C’est ici que sont gardés tous les holocrons de l’ordre Jedï, ce sont des objets très rares, nous les gardons ici pour qu’ils ne s’abîment pas, alors voyons, je dois trouver le plus vieil holocron...ah...le voilà. L’holocron du premier ordre Jedï, cela date d’il y a plus de 500 000 ans !
Luke appuie sur un bouton situé sous l’holocron, un hologramme apparaît...mon hologramme !
- Mais qu’est-ce que...tu disais vrai alors, tu a vécu l’histoire de toute la Galaxie...mais alors... tu dois savoir, non ?
- Eh bien, à cette époque j’étais plus un simple spectateur.
- Mais tu devrais être mort depuis tout ce temps !
- Non car quelque chose me fait voyager à travers le temps pour revivre les moments-clés de l’histoire de la Galaxie, à la fin de chaque période, je suis transporté jusqu’à la suivante.
- D’accord...mais qui te contrôle ?
- Je ne sais pas...la Force probablement.
- Il n’y a pas d’autres explication, la Force te fait donc voyager, mais...tu peux influencer le cours des choses alors !
- Cela a failli se produire plusieurs fois, rien que par ma présence, je change le cours des choses.
- Ne t’inquiète pas, si c’est la Force qui provoque tout cela, elle sait ce qu’elle fait et je suis sûr que tout finira bien.
- Je le crois aussi...mais je me demande...est-ce que Sidious peut utiliser ses pouvoirs dans les deux dimensions ?
- Le seul pouvoir pouvant fonctionner entre deux dimensions est le portail et on ne peut l’utiliser qu’une fois, il n’y a pas de retour possible.
- Pourtant je croyais que la Force était présente partout.
- Exact mais elle est limitée par l’espace dimensionnel.
- Donc Sidious ne peut pas agir sur cette dimension si il est sur l’autre.
- Oui, c’est ça et je crois que le pouvoir de Sidious est à usage unique, regarde, il a ressuscité pour aller directement sur Terre, là-bas, il ne risque rien car il n’y a pas de Jedï ou d’ennemi assez puissant pour le battre, par contre si ce pouvoir est sans limites...
- Alors prions pour que la prochaine fois il ne puisse plus l’utiliser.
- C’est risqué de s’appuyer sur cette théorie mais nous n’avons pas le choix.
- Luke il faut que je te dise, Darlène a la Force, une Force bien plus puissante que celle d’Anakin et de Sidious. Elle peut voir l’avenir et...elle s’est vue en train de me tuer.
- L’avenir est incertain, la Force m’a montrée plusieurs fois un futur où ma famille étaient en train de mourir, ce futur n’est jamais arrivé.
- Mais ces visions se sont produites, c’était une question de point de vue.
- Exact.
- La vision que Darlène a eue semblait certaine.
- Elle n’a vue qu’une partie de cette vision, on ne sait pas ce qu’il se passe après.
- Exact.
- Alors il faut garder confiance, la Force sait ce qu’elle fait.
- Anakin a vu Padmé en train de mourir, il a tout fait pour empêcher ses visions de se réaliser mais il l’a en fait encouragée à se réaliser, sa vision s’est produite comme elle le devait.
- Je te le répète, l’avenir est incertain.
- En tous cas, je ne laisserai pas ces visions se réaliser, je ne veux pas perdre celle que j’aime au profit du côté obscur, de la haine et de la colère, elle n’est rien de tout cela.
- Laisse-la décider seule de son destin.
- Et aussi, elle dit qu’elle m’a vu dans ses visions, elle m’a vu lui parler, mais ce n’était pas une vision, c’était une apparition.
- Et ce n’était pas toi bien sûr ?
- Non, bien sûr que non j’étais ici !
- Alors qui ?
- La Force ?
- Je ne vois que cette explication.
- Elle est donc aussi sur Terre.
- Elle est partout je te l’ai dit.
- Mais pourquoi est-elle apparue à mon image ?
- Qui d’autre que celui que Darlène voulait tant revoir, que celui qui était le seul à tout savoir de cet univers, que celui qu’elle aimait tellement.
- Oui tu a raison. Mais…maintenant que j’y repense, j’ai moi-aussi eu une vision. Quand j’étais sur Tatooine avec Obi-wan, juste avant de te trouver, j’ai vu Darlène devant Paris, la capitale de mon pays, elle menait une armée, après je l’ai vue devant le palais du président de la République, et après…
- Après quoi ?
- Je l’ai vue étendue par terre, immobile, sans vie, morte.
- Ce n’est pas sûr qu’elle était morte.
- Pourquoi ?
- Parce que cette vision s’est déjà réalisée.
- Comment cela ? Explique !
- Darlène a bien menée l’armée jusqu’à Paris, elle a réussie.
- Oui et alors ?
- Elle a réussie aussi à atteindre le palais présidentiel que l’on sait désormais être celui de Sidious.
- Exact.
- Et la vision que tu a eue en la voyant morte était en fait celle où tu la voyais évanouie suite à son échec face à Sidious, juste avant que je ne la sauve en l’amenant ici.
- C’est vrai, mais alors…le futur…on peut le changer !
- Non, on ne peut pas, comme je te l’ai dit, ces visions ne sont que fragmentaires, elles ne sont qu’une partie de ce qu’il va arriver, rien ne montre que se qu’il arrivera ensuite ne va pas changer les choses, ces visions qu’elle a eue d’elle pleine de haine, rien ne prouve que après elle redevient elle-même.
- Que faire alors ?
- Attendre et juger par soi-même.
- Très bien. J’attendrais donc.
- Viens avec moi, je vais te montrer quelque chose.

Luke m’emmène dans une autre salle plus éloignée et discrète.
-Maintenant Vivien, je vais t’apprendre le pouvoir de franchissement. Mets-toi en êtat de méditation.
Je m’accroupis et je ferme les yeux.
- Répète après moi : Esa tü détin mio kar
- Qu’est ce que c’est ?
- La première langue, le langage de la Force, oubliée de tous.
Je répète.
Un flash de lumière m’envahit les yeux sans que je puisse les rouvrir, je vois alors quelque chose d’indescriptible, la chose me parle dans ce langage mystérieux puis je reviens à moi.
- Tu a le pouvoir.
- Déjà, c’était rapide. Mais, c’était quoi cette phrase ?
- Tu a demandé à la Force l’illumination, la Force t’a jugé et elle t’a donné ce pouvoir, elle a confiance en toi, c’est un don unique que tu possède désormais, fais-en bon usage, c’est un aller sans retour. Maintenant, j’aimerais que tu rejoigne ta semblable... et que tu t’en occupe !
- Que voulez-vous dire ?
- Forme-là, je sais que c’est ce que tu veux faire.
- Je peux vraiment ?
- Bien sûr, la Force est puissante en elle...très puissante, apprends-lui à devenir une Jedï, elle est plus qu’une simple femme.
- C’est pour ça que vous l’avez amenée, avouez-le.
- En partie mais c’est surtout parce que tu en a besoin.
- Et que faites-vous de ces visions du côté obscur ?
- Tant qu‘elle t‘aimera, tu ne la perdra jamais.
- Je ne veux pas la perdre Luke, je l’aime trop, elle est tout pour moi.
- Je le sais et c’est pour cela que rien ni personne ne pourra vous enlever cet amour et le transformer en haine tant que vous serez ensemble.

- Darlène ! viens vite !
- Quoi ?
- Je t’expliquerai.
Je l’emmène dans une salle d’entraînement.
- Tiens prends-ça, c’est un sabre-laser, attention ! voilà, tiens-le comme ça.
Elle allume l’arme en pressant le petit bouton rouge sur le devant.
- Bloque la lame en poussant le petit interrupteur sur le côté, voilà, très bien. Maintenant je vais t’envoyer une sphère d‘entraînement, essaye de renvoyer les tirs avec ton sabre.

Darlène se fait toucher à trois reprises.
- Mais à quoi tu joue ! ça fait mal !
- C’est normal, tiens, mets-ça.
- Un casque...mais je ne vois rien.
- Tu n’a pas besoin de voir, réessaye maintenant.
Elle réessaye et renvoi les tirs. J’ai une horrible impression de déjà-vu.
- Tu vois, tu y arrives.
- je l’ai vue, dans ma tête
- En t’entraînant tu apprendra à contrôler ton pouvoir, Darlène, ça te dirai de devenir une Jedï ?
- Ca dépend, c’est pas trop difficile ?
- Pas pour toi.
- Alors je crois que je peux essayer.
- Non Darlène, c’est oui ou non, mais pas peut-être.
Elle réfléchit quelques instants et relève la tête, l’air sérieux et déterminé.
- D‘accord.
- Parfait, tu va rentrer progressivement dans un autre univers.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 09 Sep 2010 - 18:44   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 26
Les années passent, nous sommes vingt-cinq ans après la bataille de Yavin 4, quelque chose d’étrange se passe : depuis l’arrivée de Darlène il y a 5 ans, je constate que je ne saute plus les années et donc, je vieillis, j’ai donc à présent 21 ans, la même chose s’est produite sur Darlène. C’est embêtant mais pas très grave, si je possède la même durée de vie que les autres, je ne serais vieux que vers 700 ans, grâce à la Force, mais dans le cas contraire, Darlène et Moi auront 57 ans quand la Galaxie s’éteindra, j’avais presque oublié cela, je préfère ne pas informer Luke des évènements qui vont arriver, tout doit se dérouler comme prévu, tant de choses ont failli changer à cause de moi, je parlerai à Luke quand le bon moment sera venu : après la guerre des Yuuzhan-Vong qui ne devrait plus tarder. Pour le moment, je dois faire comme si rien n’allait arriver, même si je suis si triste de ne pouvoir rien faire alors que je sais tout ce qu’il va arriver, il va y avoir tant de morts ! mais c’est le prix à payer pour que les choses suivent leur cours, je n’ai pas à intervenir, si je fais quoi que ce soit, je mets nos deux univers en danger. Pendant ces 5 dernières années, j’ai formé Darlène, elle est maintenant une Jedï très douée que j’aime plus que jamais. Elle m’inquiète néanmoins, je ressens beaucoup de colère en elle, même de la haine, il ne faut pas qu’elle se laisse envahir par le coté obscur, je la surveille de près, elle ne le sait pas mais elle est encore plus puissante qu’Anakin qui était l’élu de la Force, je crois qu’elle est la nouvelle élue même si c’est moi que la Force a fait venir içi. Pendant ces 5 dernières années, La Galaxie aura quant à elle vue le retour d’un faux Thrawn, la création de nouvelles superarmes, l’avènement de Jedï noirs et de dignitaires impériaux, bref, pas de quoi s’ennuyer une seule seconde. Néanmoins la République et l’Empire ne sont plus en guerre grâce à la signature d’un traité de paix. Mais même si la Galaxie croit avoir tout vu depuis la création de l’Empire et se croit désormais tranquille, ce qui allait arriver serait pire que tout car ce serait une guerre laissant beaucoup de morts et qui entraînerait la Galaxie à sa perte en l’An 71.

Tout commence lorsque des astronomes repèrent une étrange comète dans l’espace, elle est étrangement grosse et suit une trajectoire qui ne parait pas naturelle. La comète s’écrase sur l’une des planètes de la bordure extérieure. Une équipe est dépêchée sur place mais on ne la reverra jamais. La nouvelle de cet incident parvient aux oreilles de Borsk Fey’Lya ( Désormais Président de la République après l’abandon de Mon Mothma suite à une maladie, de Leïa qui préférait s’occuper de sa famille et de Ponc Gavrisom qui assurait l’intérim après la démission de Leïa ) Fey’Lya est un Bothan, ce peuple est célèbre pour ses qualité d’espionnage, c’est à eux que l’on doit la découverte de l’emplacement de la seconde étoile Noire, Fey’Lya est plutôt antipathique, il est mal vu par le peuple depuis qu’il a discrédité l’Amiral Ackbar mais c’est un dirigeant fort et juste, il ordonne une enquête et c’est un commando qui part sur la planète où s’est écrasé la comète. Une fois de plus, le contact est perdu. Une flotte entière est envoyée...et décimée. Plus aucun vaisseau n’est envoyé, cela ne sert à rien, il faut attendre un signe. Fey’Lya semble ignorer que la Galaxie vient à nouveau d’entrer en guerre.

Quelques jours plus tard, on repère une énorme activité de vaisseaux étrangers sur le vecteur prime, ces vaisseaux sont inconnu et semblent équipé d’une nouvelle technologie...organique.
Dès ce moment, une série d’incidents arrive, il est fait mention de disparition de vaisseaux de marchandises et de quelques chasseurs x et y.
Tout cela est étrange, trop étrange, il faut vraiment faire quelque chose. Mais Fey’Lya ne veut pas déclencher une guerre ( même si elle est déjà déclarée ) il préfère donc attendre un signe de manifestation de ces étrangers.
Ce signe ne tarde pas à être donné.
Une planète est détruite, par empoisonnement.
Une planète entière.
Que faut-il être pour oser faire un tel acte ?
La population devient folle, elle a peur d’un nouvel ennemi inconnu, bien plus puissant que l’Empire, la planète a été détruite sans l’utilisation d’une superarme, il y a déjà des morts.
La situation ne peut faire que s’empirer.

L’ennemi décide de se manifester.
Un message du chef des envahisseurs est envoyé à Borsk Fey’Lya :

<< Le seigneur suprême des Yuuzhan Vong Shimmra adresse ses salutations respectueuses au souverain Fey’Lya.
Nous avons envahi intentionnellement votre espace afin de prendre possession de cette galaxie au nom de nos dieux, cette Galaxie qui aurait due être la notre depuis des millénaires, nous appartient désormais ainsi que tous ses habitants. La population sera soumise aux lois de notre justice, tout crime sera puni de mort immédiate. Aucune tentative d’attaque de votre part ne doit être effectuée sous peine de contre-attaque immédiate. Nous avons constaté que vous avez souillé cette Galaxie de votre science technologique, de ce fait, vous provoquez la colère de nos dieux, ainsi, chaque monde sera redéfini selon nos critères et pour punition, les habitants de ces mondes seront exterminés. Nous vous donnons 3h pour adresser votre soumission ou votre extermination. Envoyez un messager sur la planète Sernpidal >>

Le message est rediffusé en boucle sur l’Holonet. c’est la panique totale, les gens fuient vers des destinations inconnues, peu importe où, l’important est de fuir.
Déjà s’est formé un groupe important qui est parti rejoindre les Vong pour leur proposer leur aide. Ce sont les brigades de la paix, des collaborateurs, les chiens des Vong. Pour l’instant ils restent dans l’ombre en attendant une mission, guettant le moindre traître susceptible d’être un partisan Rebelle, mais la délation ne servirait encore à rien, il fallait attendre la véritable déclaration de guerre.

Fey’Lya convoque en urgence au Sénat, tous les membres de la République ainsi que les Jedï.

J’entre dans la salle avec Darlène, il y a un brouhaha général, on ne peut rien entendre distinctement. Le silence finit par arriver lorsque apparaît au centre de la salle, le podium de Borsk Fey’Lya.
- Chers amis, l’heure est grave, comme vous le savez, notre Galaxie est envahie par une espèce inconnue qui veut la contrôler, nous devons leur adresser notre position avant que ne s’écoulent les 2 heures fixées.
- Il est hors de question de traiter avec ces choses, exterminons-les !
- Oui ! il a raison !
- L’un des rescapés de ce premier contact nous a dit que ces vaisseaux possèdent un bouclier inépuisable, il a même dit que ces vaisseaux sont...vivants.
- Des vaisseaux vivants ! mais voyons, c’est impossible !
- Vivant où pas ils ont une faille, c’est inévitable, il suffit de la trouver et de l’exploiter.
- Et que dit Maître Skywalker de la situation ?
- Vous savez que je suis contre la guerre mais je pense que ce conflit semble inévitable, nous devons nous défendre sinon il y aura plein de morts. Il y en a déjà bien assez pour l’instant.
- Alors, qui privilégie la défense ?
Unanimité totale.
Un officier rentre affolé dans le Sénat et va donner un rapport à Fey’Lya, les oreilles poilues du Bothan se dressent brusquement.
- Sénateurs, voici l’occasion de frapper et d’éviter un autre drame, on vient de m’annoncer que la flotte Vong est en orbite autour de la planète Sernpidal.

Sernpidal...ce nom résonne dans mon esprit, un nom qui ne m’est pas inconnu parce que l’un des personnages principaux de la saga va y trouver la mort. J’ai une chance de le sauver, peu importe si tout change, j’aurai sauvé quelqu’un et évité de provoquer un immense chagrin. J’interviens dans le cours des choses.
- Il faut envoyer une flotte là-bas immédiatement.
- Bien Vivien, et qui proposez-vous d’envoyer ?
- J’irai.
- Alors je viens aussi, dit Luke
Mais Luke n’est pas censé être allé sur Sernpidal dans l’histoire.
- Non, Luke, je préférerais que tu reste.
- Tu aura besoin de moi, tu ne sais pas ce qu’il t’attend là-bas.
- Si justement, je préfère y aller avec Darlène.
- J’irais aussi, lance Yan.
- Mais les enfants ? répond Leïa.
- On les emmène aussi, ils seront plus en sécurité avec nous.
- Je viens avec toi chéri.
- D’accord.

Seul Yan, Chewie et Anakin partent sur Sernpidal dans le livre.

Fey’Lya m’empêcha de m’interposer.
- C’est réglé, les familles Solo et Skywalker iront à Sernpidal avec leurs amis Vivien et Darlène pour arrêter l’invasion, nous comptons tous sur vous, que la Force soit avec vous !

Je sors de la salle du Sénat très mal en point, Darlène vient me voir.
- Eh, ca va ?
- Non, pas du tout, j’ai changé le cours des choses.
- Quoi ?
- Yan, Chewbacca et Anakin devaient partir seuls sur Sernpidal et là, c’est quasiment toute la famille de Luke qui y va sans oublier nous deux.
- Il est trop tard maintenant, et puis, ce n’est peut-être pas si grave que ça !
- Oh si j’en ai bien peur !

Quelques heures plus tard nous embarquons pour Sernpidal à bord du Faucon Millénium suivi par l’escadron Rogue.

L’Escadron Rogue ne vient pas à Sernpidal dans le livre.

A notre arrivée, nous montons dans nos chasseurs X et partons à l’assaut.
- Engagez le combat, on s’occupe d’évacuer la planète, dit Yan dans le communicateur.
- Compris.

Il n’y a pas de bataille dans le livre.
L’ennemi nous a repéré, il envoie ses chasseurs, ce sont des coraux skippers armés d’une arme biologique produisant un laser redoutable.
- Mais qu’est-ce que c’est que ces trucs ?
L’un des x-wings réussit à tirer sur l’un des corail, il tire ses missiles, le vaisseau...les absorbe !
- Il avait raison c’est vivant ! ce truc bouffe nos tirs !
- Visez les basals dovins.
- Les quoi ?
- Les basals dovins, c’est ce qui donne de l’énergie à ces trucs, dégommez-les !
L’escadron agit et tout fonctionne, les coraux meurent.
- Invincibles hein !
- Regardez !
Un immense vaisseau Vong apparaît soudain dans le ciel.
Je le reconnais, je suis terrifié :
- C’est un vaisseau monde, oh non...c’est LE vaisseau monde !
- On s’en occupe, allez à la surface.
- Non il ne faut pas, laissez-le partir !
- Ca va pas non ! on est là pour faire notre boulot et on va le faire !

Nous atterrissons.
Anakin reste à bord du Faucon tandis que Yan et les autres partent chercher les réfugiés pour les faire monter dans le Faucon.
Je décide de changer le cours des choses en parlant, qu’est-ce que je risque à présent ?
- vous devez tous repartir, cette planète va exploser !
Yan ruisselant de sueur me dit d’un air d’incompréhension :
- Quoi !
- Les Vong vont détruire ce monde et...
- Il y a encore des millions de personnes à faire partir alors c’est pas le moment de...
Une chose projette Yan par terre...c’est un Vong avec une armure, sa tête est parsemée de tatouages, scarifications et cicatrices rituelles, il est vraiment terrifiant, il fait plus de 2 mètres de haut. Il parle d’une voix grave et rauque.
- Tsaïk Tso prat !
Il sort son bâton amphi qui se transforme en une sorte de serpent, Luke part avec son sabre mais le bâton ne se brise pas, Luke évite les dangereuses morsures, Darlène et moi partons l’aider. Le Vong nous projette à terre et s’apprête à nous achever. Mais c’est lui qui meurt, touché par un tir de Yan en pleine tête.
- Nous étions 3, il nous a battus à lui tout seul !
- Là, on est mal !

Un grondement terrible se fait entendre, nous levons la tête.
- C’est la lune ! elle va s’écraser ! fuyons.
- Mais comment est-ce possible ?
- Les Vong ont sorti la lune de son orbite avec un basal dovin qu’ils ont mis sur cette planète, la gravitation crée par le basal attire la lune de Dobido droit sur Sernpidal et...
Il y a une gigantesque explosion dans le ciel.
- Ils ont eu le vaisseau-monde ! je n’aurais pas dû leur parler des basals dovins ! c’est ma faute ! j’aurais dû la fermer !

Le vaisseau-monde fuit dans le livre.

Le bruit est insupportable. Je suis pétrifié devant l’œuvre que j’ai crée en changeant le cours des choses, Darlène me tire le bras et m’entraîne vers le Faucon.
- Allez viens, il faut partir !!
Nous montons dans le faucon.
- On décolle Anakin !
- NON ! dit Yan affolé, Chewie est encore dehors !
- On ne peut pas le sauver ! on y resterai !
- Ca m’est égal ! reste ici !
- NON !!
Le Faucon décolle.
Chewbacca émerge de la forêt
Yan ouvre la trappe d’entrée et tend son bras.
- Chewie vient !
Chewbacca essaye de sauter mais le Faucon est trop haut, derrière lui, le vaisseau-monde s‘écrase, Chewie regarde Yan, grogne, et s’en va dans la forêt.
- CHEWIE !! NOOON !!! NE FAIS PAS CA !!!!
Le choc de l‘explosion arrache tous les arbres de la terre, Anakin éloigne le Faucon juste à temps, dès que nous quittons la planète, la lune entre en collision avec la planète emportant Chewbacca dans sa poussière. Sernpidal explose dans un fracas apocalyptique envoyant des morceaux de roche et d’autres matières partout dans l’espace.

J’étais venu sauver une vie.
Je n’ai pas pû.

Chewbacca est mort comme il était écrit dans le livre.
Les choses se sont donc déroulées comme prévu.
Mais en pire.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 10 Sep 2010 - 12:35   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 27
JOURNAL DU MAÎTRE JEDÏ ROUVI BANAN
ENTREE 365488-9

La mort de Chewbacca laisse un grand vide.
Pour moi, Leïa, Luke et les enfants c’est la perte d’un ami.
Pour Yan, c’est la perte d’une moitié de lui-même.
Depuis l’accident, Yan a changé, il n’est plus du tout le même, personne n’arrive à lui parler, même Leïa. Yan reste seul dans son coin en regrettant de n’avoir rien pu faire, maudissant son propre fils Anakin pour avoir laissé son ami mourir.
Un matin, Leïa décide de se séparer de Yan pendant quelques jours, le temps qu’il aille mieux dans sa tête.
Yan prend alors le faucon et part seul vers les quartiers malfamés de Coruscant où il noie son chagrin avec de la bière Corellienne. Et lorsqu’il entend l’avancée des Vong, il serre les poings, quand par-contre, on parle d’une contre-offensive, Yan tend l’oreille et va proposer son aide. C’est ainsi que pendant quatre mois, plus personne n’entendit parler de Yan Solo, il était devenu pirate à plein temps, en volant, pillant les vaisseaux, ayant subi l’attaque des Vong, Leïa finit par le retrouver pour le supplier de revenir vers elle, sa famille et ses enfants, Yan accepte, jugeant que la perte de sa famille serait encore pire que celle de son compagnon, et cette fois, il serait prudent.

Jacen Solo ne compte pas jouer les héros pour finir mort au champ d’honneur, il est Jedï, il doit se montrer patient et attendre le moment voulu. La mort de Chewie, son ami d’enfance, l’a beaucoup affecté mais, contrairement à Yan, il n’a aucun désir de revanche, il s’est fait une raison et puis pour les Jedï, la mort est un élément naturel de la vie, il faut se réjouir pour ceux qui retournent à la Force et non les pleurer ou les regretter. Bien sûr depuis, Jacen, son frêre et sa sœur sont constamment surveillé, Yan ne veut rien laisser passer, il est devenu incroyablement paranoïaque.

Le code Jedï dit aussi que la peur de perdre l’autre mène au côté obscur, c’est ce qui a causé la perte d’Anakin Skywalker, et aujourd’hui, Yan semble suivre ce chemin de ténèbres. Heureusement, il n’est pas Jedï et de toutes façons, Leïa a réussi à le ramener à la raison, elle a ramené le vrai Yan qu’elle aime tant.

Pendant le conflit, Jacen est capturé par les Yuuzhan-Vong, il a ainsi découvert tous les secrets de leur technologie et il trouva une amie, Vergère, ex-Jedï travaillant pour les Vong, Jacen s’échappe avec ces informations très précieuses.


Jaina est la seule fille de Yan et Leïa.
Comme ses deux frères, c’est une Jedï.
C’est aussi un pilote de x-wing très talentueux, ses prouesses à l’Escadron Rogue lui valent le grade de lieutenant-colonel, ses stratégies ont permis à l’Escadron de repartir vivant de chaque bataille.

Le problème c’est que Jaina tient beaucoup de sa mère, et de son grand-père, elle a ce comportement naïf, ce qui est un réel danger, la moindre faiblesse provoquerait un basculement quasi-irréversible dans le côté obscur.

Et malheureusement, cela se produit.

Jaina accepte l’enseignement de Kyp Durron, l’élève de Luke jadis possédé par l’esprit du Sith Exar Kun, malgré sa rédemption, Kyp a encore des traces du côté obscur en lui, c’est une lutte de chaque instant pour lui. Il met dans la tête de Jaina des idées de vengeance. Ainsi, lors d’une bataille, Jaina utilise la Force du côté obscur avant de revenir à la raison. Par chance, ses pouvoirs ont affecté la flotte Vong sans toucher l’Alliance, mais cela prouve la fragilité de Jaina.

Pour l’instant, elle continue de se battre avec les Rogues pour repousser les Vong hors de la Galaxie.


Anakin Solo est le plus instable de la descendance des Solo.
Déjà par son prénom, héritage maudit du passé triste d’un sanglant seigneur Sith promis à une mort atroce, Anakin souhaite tous les jours de ne pas avoir le même destin, mais c’est déjà trop : la peur mène au côté obscur. Anakin a aussi le comportement arrogant de son grand-père, il n’écoute que lui et fait ce qu’il veut.
Le jour de la fuite de Yavin 4, Anakin décide de revenir libérer son amie Tahiri Veila prisonnière des Vong, il trouve un ancien esclave Vong, Vua Rapuung qui accepte de l’aider dans sa mission, Anakin retrouve Tahiri mais elle est transformée par les Vong et possède de ce fait une autre personnalité qui lui donne le pouvoir d’entendre et de parler le langage Vong. Anakin s’échappe de la planète avec Tahiri après avoir détruit le laboratoire Vong construit sur les ruines du temple Jedï servant d’Académie.
Vua Rapuung quant à lui, retrouve l’honneur et le respect juste avant d’être tué par les siens pour trahison.


Luke Skywalker est devenu un maître Jedï respecté et respectueux.
Il s’est uni à Mara Jade, ex main de l’Empereur qui voulait tuer Luke tout en l’aimant du plus fort qu’elle pouvait.

Bien des fois Luke sombra dans le chagrin et la peur.
Sans Mara, il aurait sans doute rejoint le côté obscur.
Mara lui apporte le réconfort, le courage et surtout l’amour, le plus fort des sentiments de l’être humain. Luke ne sombrera jamais plus dans l’obscurité, car il aime, et tant qu’il aime, il est un Jedï sans peur.

Après la destruction de son académie, Luke n’a qu’une idée en tête : constituer un nouvel ordre Jedï pour que les Jedï renaissent de leurs cendres, refaire un ordre, un conseil, comme dans l’Ancienne République, Luke arrive à atteindre cet objectif et un nouvel ordre Jedï est crée.

La seconde chose que Luke désire avoir, c’est un enfant, mais Mara est empoisonnée par les Vong. Vergère la guérit avec ses larmes et un enfant voit le jour. Luke l’appelle Ben comme son ancien maître et ami Obi-Wan Kenobi.

C’est du bonheur en temps de malheur.


L’avance des Vong est affolante.
Toute la flotte s’avance vers Ithor, une planète pacifique sans armes. La destruction d’Ithor ouvrira le passage vers Coruscant.

L’Alliance s’organise, un plan de bataille est organisé.
La victoire de cette bataille serait un grand atout.

La Flotte Rebelle arrive sur Ithor ou se trouve un vaisseau-monde Vong. L’Escadron Rogue s’occupe des coraux skippers tandis que Corran Horn va sur la surface de la planète pour trouver Shedao Shaï, le Yuuzhan Vong responsable de la mort de son meilleur ami Caamasien Elegos Ak‘La. Corran veut se battre mais il n’a pas une idée de vengeance, il agit en Jedï, sagement.

Corran trouve son ennemi.
Un long et violent combat se produit. Corran est blessé mais il réussit à reprendre l’avantage lorsque Shedao lève son bâton pour asséner le coup de grâce, Corran bloque la chute fatale du bâton grâce à son sabre faisant ainsi perdre l’équilibre à Shedao, puis il pointe son sabre sur le ventre du Vong et active la lame, transpercé, Shedao meurt

La bataille est une victoire, la flotte ennemie abandonne le combat.
Le vaisseau-monde expulse des dizaines de petites nacelles qui explosent dans l’atmosphère de la planète provoquant une pluie de bactéries mortelles qui se mettent à agir, tel un acide, rongeant tout sur leur passage, provoquant de ce fait, la mort de l‘écosystème de la planète et de la planète elle-même.
Ithor est détruite, c’est une victoire pour les Vong.


Il y a désormais deux sortes de Yuuzhan Vong.
Ceux qui veulent remodeler la Galaxie et ceux qui veulent la laisser telle qu’elle, ces derniers sont considérés par les Vong comme des hérétiques maudits.
Ce sont ceux qui ont rejoint Vua Rapuung et qui pensent que les Jedï sont les véritables dieux qui les libéreront de Shimmra. Ce groupe est mené par Nom Anor. Un grand exécuteur Vong qui a dénoncé bien des traîtres avant de rejoindre les hérétiques, Nom Anor arrivait à se déguiser en humain, il le fit à deux reprises et finit par être démasqué par Leïa grâce à ses pouvoirs de Jedï. Nom Anor devient le prêtre suprême des hérétiques, il est le chef. Il annonce que le moment de la libération est proche.


Les Vong filent vers Coruscant, ils doivent passer par Fondor, jadis un lieu où s’étendait de vastes chantiers impériaux ayant construit entre autres, les superdestroyers stellaires Lusankya et Executor. Près de Fondor orbitait la station Centerpoint. Construite par une civilisation inconnue, elle possède plus de cinq fois la puissance de l’Étoile Noire avec une taille dix fois plus petite, le rayon laser peut traverser l’hyperespace pour atteindre sa cible et la transformer en supernova.
Mais seul une personne peut utiliser la station à cause d’un système d’empreintes digitales. Son propriétaire n’est autre que...Anakin Solo car le jeune homme s‘est accidentellement rendu maître de la station dix ans auparavant. C’est ainsi qu’un plan est mis en place, à l’arrivée des Vong, les Hapiens font diversion, Solo active la station, mais c’est son oncle Trackan-Sal Solo, qui tire de la folie détruisant ainsi non-seulement la flotte Vong, mais également aussi l’une des lunes de la planète Fondor. Malgré cela, Trackan est considéré comme un héros par les médias tandis que les Jedï sont discrédités pour ne pas avoir su réagir à temps.
C’est à la fois une victoire et une défaite.

Les Vong continuent leur route vers Coruscant.
Les vaisseaux d’esclaves parcourent la Galaxie.
Au cours d’une mission pour libérer ces esclaves, un vaisseau Jedï est attaqué et les Vong tuent les Jedï à l’aide de créatures venimeuses appelés Voxyns, ces créatures sont clonées. Pour tous les tuer, il “suffit” de trouver la reine Voxyn et de la tuer. La reine est repérée sur la planète Myrkr, il est temps de la tuer sinon, tous les Jedï mourront.
Cette mission dangereuse est confiée à Anakin, malgré le désapprouvement de Yan, suite à ses exploits sur Fondor ( son courage donc ) Anakin emmène plusieurs Jedï dont Tahiri, dont il est amoureux, le Jedï Wookie Lowbacca, sa sœur Jaina alors agée de 18 ans et son frêre Jacen.

Pendant ce temps, Lando Calrissian montre à ses amis un nouveau type de droïde de sa conception.
Il est capable de repérer les Yuuzhan Vong espions déguisés et de les tuer avec une puissance de feu et une résistance incroyable, ce qui en fait un parfait chasseur de Yuuzhan Vong, ( d’où son nom de droïde CYV ) cette nouvelle classe de droïdes se révèle très efficace car juste après cette rencontre, des Vong tentent de perpétuer un attentat contre Lando, ils sont retrouvé et tué en quelques instants grâce au CYV 1-1.
Ces droïdes sont fabriqués en série pour constituer une armée artificielle, dangereusement redoutable.

Anakin trouve le nid de la reine et il réussit à la tuer, sa mort alerte tous les Vong présent dans le secteur.
Les Jedï fuient. Ils sont subitement arrêté par Nom Anor, encore exécuteur à l’époque.
Anor allume son bâton amphi et affronte Anakin. Mais le jeune Jedï est affaibli, la reine l’a blessé, empoisonné, il n’en peut plus.

Anor le frappe à l’abdomen avec son bâton qui s’est transformé en serpent, Anakin est mordu mortellement.

Et il tombe sans pouvoir se relever.

Nom Anor s’enfuit, Tahiri pleure sur Anakin, elle emmène son corps, tous arrivent à fuir sauf Jacen qui se fait enlever.

La guerre semble sans issue à cause de ces morts inacceptables.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 11 Sep 2010 - 8:26   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 28
Il faut que je laisse de côté quelques temps l’histoire qui se déroule après la mort d’Anakin pour raconter en détails, l’évacuation du temple Jedï sur Yavin 4, un moment très important de l’histoire car il montre que les Jedï font face à un ennemi possédant une force supérieure à la leur.
Tsavong-lah, le général en chef des armées Vong ( appelé “maître de guerre” dans la hiérarchie Vong), a décrété l’éradication totale de l’ordre Jedï car il a eu vent du danger qu’ils représentaient. Les brigades de la paix ont reçu l’ordre de dénoncer aux autorités Vong tous les Jedï qu’ils pourraient apercevoir. Pour Lah, les Jedï doivent être exterminés dès qu’ils seraient pris, il ne fallait prendre aucun risque, Shedao Shaï avait fait les frais de sa négligence, même si Ithor avait été détruite. Les Jedï sont partout, sur terre ou dans les airs, il serait difficile de les avoir mais ce ne serait pas impossible.

Luke Skywalker ordonne immédiatement à tous les Jedï dispersés dans la Galaxie d’aller se réfugier au plus vite sur Coruscant. Tous les Jedï obéissent à l’ordre et rentrent. Ceux qui ne sont pas revenu sont déjà morts en tombant dans le piège des Vong ou des brigades de la paix.

Sur l’holonet, Tsavong-Lah diffuse un message.
- Jeedaï, rendez vous ou vous serez tué, toute résistance est inutile, ne vous cachez pas, vous serez retrouvé et exécuté, vous êtes prévenu.
Ce message est un non-sens, que les Jedï se rendent ou pas, ils sont quand même condamnés.

Luke nous annonce à tous que l’Académie sera vite découverte et qu’il faudra l’évacuer au plus vite. Je suis chargé de l’évacuation car Luke est retenu sur Coruscant. Tout le monde se prépare à fuir avec le regret de devoir laisser le temple, lieu où ils ont vécu pendant plus de dix ans. Moi aussi je ressens ce pincement au cœur, Darlène, elle, est un peu inquiète, je ressens de la peur en elle.
- Darlène, n’aie pas peur, ce n’est qu’un déménagement précipité voila tout, il n’y a pas à s’en faire.
- Mais si ils nous capturent, que ferons-nous ?
- Nous nous défendrons. Dépêche-toi maintenant, le convoi va partir dans moins d’une demi-heure.
Soudain, l’un des nôtres arrive en courant.
- ILS ARRIVENT !! ILS ARRIVENT !!
- Que se passe-t-il ?
- Monsieur, les brigades ont repéré la base, les vaisseaux Vong vont entrer dans l’atmosphère, j’ai contacté Coruscant, ils envoient l’Escadron Rogue.
- C’est bien, tu a bien agi, il faut organiser notre évasion.
- Évasion ? mais nous ne sommes pas prisonniers de Yavin maître !
- Yavin n’est plus à nous, je le crains.

Nous nous regroupons tous à la salle de briefing.
- Du temps de l’Empire, le Général Dodonna avait annoncé içi, son plan de bataille contre l’Étoile Noire. Je m’en souviens comme si c’était hier.
- Mais c’était hier Vivien, d’une certaine façon.
- Tu a raison, et pourtant pour moi, ça fait quelques milliards d’années.

- Bien, l’évacuation devra être rapide mais sans attirer l’attention de l’ennemi, le type d’évacuation sur laquelle je me base est celle de Hoth où la majorité des vaisseaux avaient réussi à fuir.
- Oui mais il n’y a pas de canon à ion ici.
- C’est exact mais nous sommes des Jedï, ne l’oubliez pas, nous devrons combiner nos forces pour créer une diversion qui permettra aux vaisseaux de passer en hyperespace vers le point de rendez-vous convenu.
- C’est un bon plan, mais il est risqué.
- Pourquoi ?
- La Force n’a pas d’influence sur les Vong, s’ils débarquent, nous sommes fichu.
- Il n’y a pas d’autre moyen, aujourd’hui il se passe la chose la plus improbable qui soit : l’Académie ferme ses portes.

Le premier signal est donné.
Le premier convoi part, escorté par 4 x-wings.
Nous nous regroupons devant le temple et nous concentrons puis, nous attendons.
- Ici leader 1, nous sommes passé, bravo les gars !
Nous poussons des cris de joie, le deuxième convoi décolle, je vais voir le pilote.
- Eh ! attendez ! partez à l’ouest, si vous partez dans la même direction, ils vous auront
- O.k merci.
Le convoi part...et réussit à passer le blocus.
- Départ du troisième convoi.
- Darlène, vas-y.
- Non je veux rester avec toi.
- Non je préfère que tu partes maintenant avant qu’il ne soit trop tard. S’il t’arrive quelque chose, je ne me le pardonnerai jamais.
- Oui...je comprends, à tout à l’heure alors.
Nous nous embrassons longuement et elle part vers le convoi qui ne tarde pas à décoller.
- Içi leader 3, difficultés, nous sommes sous le feu ennemi.
- Courage, allez...
- C’est bon...nous sommes passé...faites gaffe, ils arrivent vers vous.
- Essayez de les retenir le plus de temps possible, il reste quatre transports à faire partir
- Ils sont trop nombreux et vous n’êtes plus assez.
- Convoi 4 parti.
- Il faut tenir bon, envoyez les trois autres convois.
- Mais c’est trop risqué.
- Nous n’avons pas le choix.
- A vos ordres...départ des convois 5,6 et 7, Rogues, divisez-vous, 2 chasseurs par transport. Ca y’est, je vois les transporteurs, allez on y va.
- Ici leader 5 je suis secoué mais ça va.
- Ici leader 6, c’est l’enfer ici.
- Allez venez voir tonton Wedge...yeehah !!
- Içi leader 4 je...aaaah........
- Leader 4 ? répondez...merde, ils l’ont eu.
- Il nous le paieront les salauds, eh ! le transport 4 est attaqué, venez m’aider.
- On ne peut pas laisser les autres convois.
- Merde, ils l’ont eu et...aaaah
- Putain, c’est pas vrai....ahhh
- Transport 5 et 6 détruits par missile, le 7 s’est échappé, on a fait ce qu’on a pu, allez on se tire, bonne chance Vivien, Wedge Antilles terminé.

- Il faut partir, les vaisseaux Vong arrivent !
- Comment en sommes-nous arrivé là ?
- Partez maître, je reste pour vous couvrir.
- Non, tu te fera tuer.
- Mais il reste des Jedï !
- On ne peut plus rien faire maintenant, il faut partir...allez !
Je monte dans mon x-wing et décolle. Je jette un dernier coup d’œil au temple Jedï.
Les derniers Jedï qui n’ont pas pu partir sont face aux Yuuzhan-Vong. Ils utilisent la Force mais cela n’a aucun effet sur les Vong. Ils se font tuer de plusieurs coups de bâton amphi. En méditant je trouve la réponse à un sinistre raisonnement.
Si ils sont insensibles à la Force, cela signifie que ce ne sont pas les Jedï qui pourront régler ce conflit et si nous sommes impuissants, alors... alors cette Galaxie est perdue.

Les Jedï que les Vong n’ont pas voulu tuer sont constitué prisonniers et sont emprisonnés à bord de vaisseaux faisant route vers des planètes minières comme Kessel où ils finiraient esclaves des Vong. C’est une chose que je n’accepte pas.
Dès que j’arrive sur Coruscant, je retrouve les autres Jedï réfugiés dont ma Darlène.
Dès que je la vois je cours pour la prendre dans mes bras et l’embrasser.
- Tu m’a manquée.
- Je m’en suis sortie.
- Je savais que tu y arriverais.

Ensuite, je vais annoncer à Luke les tristes nouvelles.

- Tous les transports ont réussi à quitter la planète mais certains se sont fait piégés par les champs anti-gravité des basals dovin installés par les Vong, ils ont été capturés et font route vers des colonies minières. Luke, il faut libérer ces prisonniers.
- Mais où sont-ils maintenant ?
- Nous avons repéré un supertransporteur, environ cinq mille hommes dont tous nos Jedï, il vont vers Balmorra.
- Ils ne les ont pas tué ? Je pensais que Tsavong-Lah voulait avoir leur tête sur son bureau.
- Non, pas de morts, moi aussi je suis étonné. Cela cache quelque chose Luke, c’est sûrement un piège.
- Alors il faudra le déjouer. Nous sommes éparpillé pour le moment, dès que le lieu de rassemblement aura été choisi, nous pourrons envoyer des pilotes près de Balmorra.
- Faites votre base sur Ossus, je ne devrais pas te donner l’idée maintenant mais tant pis, le mal est déjà fait.
- Pourquoi Ossus ?
- C’est la planète-mère des Jedï, tu ne le savais pas ?
- Oui je sais mais c‘est une planète déserte et aride.
- Eh non, Ossus est intacte et la Force est particulièrement forte dans ses lieux, c’est un terrain de choix pour fonder une nouvelle académie Jedï.
- Mais si les Vong nous repèrent à nouveau ?
- Ossus n’est sur aucune carte, personne ne s’en est souciée depuis la guerre des Sith et pourquoi les Vong s’y intéresserait si c’est une planète aride ?
- Alors c’est décidé, nous partons pour Ossus.

12 heures plus tard nous arrivons sur Ossus, la planète est terne, son sol est aride, on croirait bel et bien que c’est une planète morte. Mais lorsque nous pénétrons sous la surface, la végétation est luxuriante, l’eau abonde, les animaux gambadent, c’est un vrai Eden.
- Alors, satisfait ?
- Parfait.
L’Académie est construite en deux semaines a peine, les Jedï retrouvent leur foyer.
Lorsque tout rentre en ordre, l’assaut contre les transports d’esclaves est lancé.

C’est une victoire.

Les transports ne sont pas blindés et l’escorte est mince.

Une fois les Jedï libérés, nous repartons sur Ossus fêter la victoire.

Une victoire de courte durée.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 12 Sep 2010 - 8:19   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 29
- Président Fey’Lya j’ai de très mauvaises nouvelles.
- Je vous écoute sénateur Organa.
- Nos sources de renseignement nous ont indiqué clairement que la prochaine offensive Vong serait contre Coruscant.
- Ah ! c’est la chose la plus absurde que j’ai jamais entendue !
- C’est pourtant la vérité je vous l’assure.
- Coruscant est imprenable nous avons les meilleurs systèmes de protection qui soient.
- Tous comme les Impériaux auparavant et cela ne nous a pas empêché de reprendre la planète, maintenant, nous sommes l’Empire et eux les rebelles et ils sont bien plus forts que nous.
- Et que proposez-vous ? de faire évacuer la planète entière ? c’est impossible !
- Nous n’avons pas le choix, il faut sauver un maximum de vies.
- Et si vos prévisions sont fausses ? qui vous l’a dit ?
- C’est maître Skywalker qui le tient de maître Banan.
- Des Jedï, les Jedï n’ont plus de pouvoir sur cette république, je n’ai donc aucun ordre à recevoir de leur part, il n’y aura pas d’évacuation comme il n’y aura pas d’invasion.

La décision de Fey’Lya est l’arrêt de mort de Coruscant.

Les Vong continuent leur avancée, ils progressent de plus en plus chaque jour.

L’Alliance stoppe ses attaques étant donné leur inefficacité qui a coûté la vie à des centaines d’hommes et la certitude que Coruscant serait prise quoi qu’il arrive. Si Fey’Lya avait pris les bonnes mesures, la moitié de la cité planétaire aurait pû être évacuée et des renforts auraient pû protéger la cité et repousser l’assaut ennemi.

Mais ce ne serait pas le cas.
Car Fey’Lya n’avait rien voulu entendre.
Cette erreur lui coûterait très cher.

Un matin, il reçoit un appel de l’observateur planétaire.
- Monsieur ! troupes Vong en approche !
- Elle avait raison ! faites évacuer la population !
- Impossible monsieur, ils sont déjà là !
- Activez toutes les défenses orbitales !
- On ne demande pas un appui ?
- Il arriverait trop tard ! bonne chance !

La flotte Vong au complet est au-dessus de la planète, la prise de Coruscant serait un tournant décisif de la guerre.
Tsavong-Lah, le maître de guerre Vong regarde la bataille depuis son vaisseau de commandement.
- Quelle est la situation ?
- Nous avons 1473 chasseurs engagés dans la bataille, eux, ne sont que 53 chasseurs.
- C’est ridicule, mettons un peu d’égalité, réduisez à 150 coraux skippers et changez la stratégie du Yammosk. Laissons-les espérer.
Les x-wings sont rapides mais pas assez.
La stratégie Vong est superefficace et tous les x-wings sont détruits avec leurs pilotes jamais confrontés à une bataille stellaire.
Les plates-formes orbitales sont détruites à leur tour.
Le champ de protection est désactivé.

Les vaisseaux de transport atterrissent sur le sol de Coruscant et des milliers de guerriers sortent. Ils sont d’abord horrifié de voir toute cette technologie faisant offense à leurs dieux. Tout devra être détruit pour reconstruire un paysage plus acceptable. Le capitaine Vong menant le groupe au sol divise l’armée en deux.
- La première armée part nettoyer la cité, détruisez tout sur votre passage. Le second groupe vient avec moi, nous allons nous occuper du chef de cette galaxie et alors tout sera à nous.

C’est ainsi que tous les habitants qui n’ont pas réussi à fuir hors de la planète ( soit les trois quarts à cause de Fey’Lya ) sont tous massacré. Leurs habitations sont pillées puis détruites.

Luke combat les coraux skippers dans l’espace et part chercher son fils sur la planète, Han et Leïa sont sur la planète pour récupérer l’enfant de Luke, ils passent chercher Fey’Lya, le Bothan ne veut pas partir car de toutes façons, il est déjà fini. Han et Leïa le laissent et partent à bord du Faucon pour fuir la planète.
Le second groupe de soldats Vong court vers palais Impérial où est réfugié Fey‘Lya.
Le Bothan sait qu’ils vont arriver jusque devant lui. Il est prêt à les accueillir comme il convient, il attend tranquillement son heure en buvant un verre de Porto Endorien.
Les bombes pleuvent près du Palais, sans aucun mouvement de peur, Borsk tape un code sur un tiroir de son bureau qui s’ouvre alors, il sort un petit scanner-emetteur qu’il active et approche de sa poitrine, lorque le témoin de l’objet clignote au même rythme que son pouls, il le pose au centre de son bureau et attend patiemment.

Quelques minutes plus tard, la porte du bureau tombe (alors qu’il suffisait d’appuyer sur un bouton pour l’ ouvrir)et les formes hideuses des Vong traversent la pièce pour se placer face au chef déchu de la République, le Bothan parle le premier :
- Je suis Borsk Fey’Lya, chef d’état de la Nouvelle République, si vous avez l’intention de me blesser, vous le faîtes à vos risques et périls
- Il semblerait que je n’ai pas grand chose à craindre de vous ou de vôtre Nouvelle République, Borsk Fey’Lya.
- Alors peut-être aurez vous plus à craindre de votre Maître de Guerre, déclare Fey’Lya très calmement. Tsavong Lah voudra très certainement s’entretenir avec moi. Faites-lui savoir que je suis prêt à le recevoir ici même.
- Vous verrez le Maître de Guerre quand il le voudra et à l’endroit qu’il a choisi
L’officier Vong abat son bâton amphi sur la main de Borsk, le venin s’infiltre dans le corps du Bothan.
- Dîtes à votre Maître de guerre de se dépêcher, lance Borsk, luttant pour ne pas s’effondrer. Je vais bientôt mourir.
- Je suis Romm Zqar, commandeur de ce débarquement, annonce le Yuuzhan Vong. C’est à moi que vous devez rendre les armes.
Borsk secoue la tête.
- Alors, je ne me rendrai pas.
- Pourquoi insister pour parler en personne au Maître de Guerre ?
- Pour l’honneur. (Borsk s’attendait à la question et avait, depuis bien longtemps, préparé sa réponse). Si je dois me rendre, que ce soit auprès de quelqu’un de stature égale à la mienne.
Pour réponse, Zqar enfonce encore plus profondément le baton Amphi
- Vous n’êtes pas l’égal de Tsavong-Lah mais le Maître de Guerre vous adresse ses compliments

Borsk meurt, le scanner posé sur la table cesse de clignoter et envoie un signal vers la bombe à protons caché dans le tiroir gauche du bureau du Bothan.
Tout le Palais Impérial explose emportant dans son souffle les 25 000 Vong qui l’avaient investi.

Les forces de l’Alliance quittent le secteur de la planète. Les habitants essayent de fuir mais le blocus Vong empêche toute évasion.
Le reste de l’Alliance établit sa base sur la planète Mon Calamari, patrie de l’Amiral Ackbar. Les habitations étant sous l’eau, ce serait un camouflage idéal, de plus, Mon Calamari étant une planète à 98 % aquatique, elle serait sans intérêt pour les Vong, l’Alliance serait tranquille. Toute la flotte abandonne ses bases provisoires dans la galaxie pour rallier Mon Calamari. Au moins l’Alliance a survécue, c’est le principal.

Coruscant vit ses dernières heures.
Les hautes tours des bâtiments se dressent majestueusement face à un superbe coucher de soleil, un paysage d’une beauté magnifique que les Vong veulent absolument anéantir à tout prix.

Et ils le feraient en une seule fois.

Les Vong déversent sur la planète une sorte de gaz. Environ dix minutes après la vaporisation de ce gaz, des lianes, branches et autre sorte de végétation grimpante se met à apparaître et à pulluler. Les immeubles sont recouverts, l’acier gris disparaît sous une couche verte naturelle. Puis les plantes semblent se resserrer comme pour avaler les immeubles, les vitres éclatent et les débris s’écrasent au sol sans arrêt pendant plus de 45 minutes jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien.

Le paysage est totalement différent d’avant.

Coruscant est morte.
Yuuzhan’tar est née.

Yuuzhan’tar est une tout autre planète.

Là où auparavant des immeubles géants portaient leur stature jusqu’aux cieux se dresse désormais une végétation touffue, une jungle luxuriante inviolée, le paradis des Vong.

Un remodelage parfait.

- Les dieux doivent être très contents de nous, l’offense de ce monde est effacée, ce monde est à nous comme toute la galaxie.

Il n’y a plus de circulation éternelle sur la planète.
Il n’y a plus un seul véhicule sur la planète.

Coruscant est finie.

Yuuzhan’tar ne fait que commencer.

Lorsque Jacen Solo fut capturé par les Vong, il eut la chance ( si l’on peut dire ) de tout connaître de l’ennemi. Grâce à Vergère, une ex-Jedï alliée des Vong, Jacen apprit l’usage des batons amphi et leur fabrication (ils poussent sur des sortes de buissons). Mais Jacen est prisonnier et en temps que tel il sait qu’il sera executé, surtout qu’il est un Jedï descendant des Solo et indirectement aussi des Skywalker, l’ennemi juré des Vong. Mais Vergère arrive à obtenir un sursis pour Jacen et il arrive à s’échapper à bord d’un corail skipper, il n’a pas d’autre choix que d’atterrir sur Yuuzhan’Tar. La planète est déserte, même les Vong semblent ne pas vouloir y mettre le pied. Car lorsqu’ils l’avaient posé la première fois, un virus s’est échappé dans l’air de la planète suite à son remodelage, depuis, les Vong qui vont sur la planète deviennent très malades. Hélas, ils trouvent vite un antidote qui leur permet de régler ce petit contretemps.
La cité planétaire comptait autrefois 100 milliards d’habitants, 20 milliards sont morts dans le tremblement de terre qui a changé l’orbite de la planète, 30 milliards sont morts de faim ou ont été tué par les équipes de nettoyage Vong, 40 milliards ont été réduits en esclavage, il reste donc 10 milliards d’habitants, 10 sur 100. 10 % qui pourraient être une arme redoutable. Ces survivants vivaient à bord de vaisseaux Vong à la dérive qui étaient devenu des camps de réfugiés orbitaux.
Shimmra envoit ses “hommes” traquer Jacen.
Jacen se réfugie dans les décombres du sénat ou se trouve le cerveau planétaire installé par les Vong, il contrôle toute la planète, il est bien sûr très bien protégé, Nom Anor, le grand prêtre des Vong, vient régulièrement y pratiquer des sacrifices pour le nourrir. Jacen retrouve son ami Ganner Rhysode, les deux Jedï veulent détruire le cerveau, ils doivent entrer dans son puits, ils se font volontairement reperer par Nom Anor et ses guerriers et réussisent à entrer dans le puits en tant que victimes sacrificielles. Mais Anor ne tarde pas à découvrir la supercherie et part avec ses guerriers tuer les intrus. Rhysode ordonne à Jacen de fuir pretextant que la vie de Jacen est bien plus importante que la sienne pour l’avenir de la galaxie. Il allume son sabre-laser et barre l’entrée du Sénat à Anor et ses guerriers.
- Ecartez-vous ! il y a des milliers de guerriers ici. Vous n’avez aucune chance de nous arrêter.
- Je n’ai pas besoin de vous arrêter, seulement de vous ralentir.
- Des milliers de guerriers et vous êtes un homme seul.
- Un Jedï seul.
- Espèce de fou !
- Non. Je suis Ganner Rhysode et cette entrée est à moi. Amenez vos milliers de guerriers, l’un après l’autre ou tous ensemble. Je m’en fiche. Personne ne passera.

Ils se ruent sur lui un par un, en un flot continu, chaque guerrier cherchant la gloire d’un combat singulier honorable. Puis ils arrivent deux par deux. Quand ils commencent à attaquer par groupes, ils doivent piétiner les cadavres de leurs camarades pour atteindre le Jedï. Un monceau de cadavres qui se transforme vite en rempart. Ganner Rhysode se construit une forteresse de morts.
Fasciné et terrifié, Nom Anor observe la scène derriêre un morceau tordu de la grande porte d’entrée du Sénat, il aperçoit Ganner sans cesse en mouvement et couvrant le sol de membres coupés et de cadavres.
- C’est de la folie ! crie Nom Anor. Ne pouvez-vous pas le faire sauter ?ou le gazer ?
- Non, dit le Commandant. Il nous affronte avec honneur. Voudriez-vous que des guerriers Yuuzhan Vong soient moins braves qu’un Jedï infidèle ?
- Au diable votre honneur ! ne comprenez-vous rien ? il y a un autre Jedï dans le puits du cerveau planétaire ! et ce Jedï, c’est Jacen Solo !
- le cerveau pourrait être endommagé par les explosifs ou le gaz, il serait plus menacé par ces tentatives maladroites que par le Jeedaï.
- Ce n’est pas un Jedï ordinaire, vous ignorez de quoi il est capable ! nous devons y aller ! il faut l’arrêter !

Et pendant que Jacen est entré dans le cerveau, Ganner continue d’affronter les hordes de Vong, il finit par succomber sous les morsures de dizaines de bâtons Amphi.
Jacen utilise la Force pour communiquer avec le cerveau et il parvient à le modifier, il le fait changer de camp, le cerveau sera désormais contre les Vong, il développera des maladies qui leur nuirons gravement les mettant sérieusement en danger de mort. Ils ne tarderont pas à quitter la planète et les survivants pourront ainsi revivre parmi la planète qui est la leur, cette planète qui n’est pas Yuuzhan’tar mais Coruscant.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Lun 13 Sep 2010 - 9:40   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 30
- Nos xénobiologistes et nos généticiens se sont penchés sur la génétique des Yuuzhan Vong. Ils ont repéré une signature génétique unique dans l’ADN des Yuuzhan Vong. Quelque chose de commun à toutes les espèces Yuuzhan Vong, les plantes, les bâtiments vivants, les vaisseaux, les animaux et les individus Yuuzhan Vong eux-mêmes. Cette signature génétique est totalement absente des plantes, animaux, bactéries et virus rencontrés dans notre galaxie.
- Vous avez donc développé une arme ?
- Oui, nous avons une arme. Une arme biologique diffusée dans l’air qui ne s’attaquera qu’aux plantes et aux animaux qui possèdent cette signature génétique extragalactique spécifique aux Yuuzhan Vong. Si cette arme est dispersée efficacement sur les mondes ennemis, nous estimons que la menace Yuuzhan Vong pourrait être éradiquée en quatre semaines, voir même en trois.
- Commet cela “éradiquée” ?
- Les Yuuzhan Vong seraient morts avec tout ce qu’il auraient apporté avec eux, c’est-à-dire les plantes, les bâtiments, les engins. Il y aura peut-être des survivants dans les régions les plus isolées, mais ils seront eux aussi infectés tôt ou tard. Écoutez, je sais tout comme vous que les armes biologiques sont notoirement capricieuses, normalement je ne recommanderai pas leur utilisation sur une population aussi dispersée que les Yuuzhan Vong, mais cette arme sera si efficace que je la considère comme une exception à ma règle de conduite. Les Yuuzhan Vong ne peuvent y échapper. Elle s’accrochera à leurs gènes. Il y aura une période d’incubation de quatre ou cinq jours au cours de laquelle ils ne ressentiront aucun effet, mais ils seront contagieux et contamineront tout ce qui sera à leur contact. Après quoi leur structure cellulaire commencera à se détériorer. Leurs tissus vivants se fluidifieront et ce fluide lui-même sera infectieux. Ils pourront alors être contaminés par leurs vaisseaux, leurs armes, leurs armures, leurs maisons, leur nourriture. Tout leur environnement sera porteur de la maladie. Une fois la détérioration en route, les Yuuzhan Vong mourront en l’espace de trois ou quatre jours. Nous pouvons déclencher l’arme aux moyens de missiles et après, les Yuuzhan Vong se chargeront de distribuer le virus pour notre compte étant donné qu’ils déplacent leurs vaisseaux et leur équipage de planète en planète.
Luke se tourne vers Cal Omas, nouveau chef de l’état favorable aux idéaux des Jedï.
- Cela fait longtemps que vous êtes informé ?
- Depuis l’investiture.
- Presque trois mois, donc...
Cal regarde Luke droit dans les yeux.
- Maître Skywalker, je suis vraiment désolé. MAis vous comprendrez que le secret de ce projet était essentiel.
- Les Jedï ne prendront pas part à tout ceci. Je vous serai gré de ne pas faire appel à nous.
- Pourquoi ? quels sont vos arguments ?
- Les Jedï existent pour préserver la vie. Ce massacre d’une espèce entière est contraire à nos principes. Permettez-moi de vous signaler que les Yuuzhan Vong ne sont pas si différents de nous, nous pouvons les éduquer
- Oubliez-vous ce qu’ils ont fait à nos planètes ?
- Réfléchissez un peu, qui vous dit que si nous lançons cette arme sur eux elle ne se retournera pas contre nous ? qui vous dit que le virus ne pourrait pas muter et tous nous tuer ?
- C’est hautement improbable.
- Improbable, mais pas impossible. Auriez-vous aussi oublié le formidable savoir des Yuuzhan Vong en matière de biologie ? comment pouvez-vous affirmer qu’ils n’ont pas déjà prévu ce type d’attaque ?
- Cette arme a été testée sur des Yuuzhan Vong capturés, elle a parfaitement fonctionnée. Alpha rouge fonctionnera et produira les effets recherchés.
- Ce que vous dites est digne de Palpatine !
- Non, Palpatine aurait utilisé l’arme sur la population d’une planète entière pour que les autres populations soient sous la terreur, je vous serais gré, maître Skywalker d’éviter ce genre de comparaison odieuse.
- Alors peut-être devrions-nous voter, qui est pour ?
Tous les Jedï gardent leurs deux mains posées sur la table circulaire. Comme ils représentent une grande majorité des votants, le président doit se résigner, d’un air déçu, il annonce le verdict tant espéré par Luke.
- La motion échoue.

Leïa médite dans sa chambre lorsqu’elle reçoit un appel.
- Madame, rendez-vous d’urgence en baie 94.
- J’arrive tout de suite merci.
Une fois sur place, Leïa voit un corail skipper posé.
Deux personnes descendent du véhicule Vong : Vergère et Jacen.
- Jacen, mon fils !
- Bonjour Maman, tu m’a manqué.
- Nous étions tellement inquiets.
- Tout va bien je suis revenu maintenant. Je te présente Vergère.
- Vous êtes avec les Vong, n’est-ce pas ?
- Plus maintenant.

Pendant les retrouvailles, Jacen explique tout ce qu’il a vu. Tout le haut-commandement est réuni.

Leïa se lève fièrement avec un immense sourire de joie devant la dizaine de personnages plus importants les uns des autres.
- Bonjour à tous, comme vous le savez, mon fils Jacen a été capturé par les Yuuzhan-Vong, il a réussi à leur échapper. Et ce qu’il a vu est très intéressant.
Jacen raconte alors une fois de plus son histoire.
- Et tout cela grâce à Vergère que voici.
La femme au visage d’oiseau et aux cheveux multicolores se montre alors.
- Il y a un espoir de victoire, cet espoir est une planète : Zomana Sekot.
- Sekot est un mythe, elle n’existe plus.
- Elle existe croyez-moi, cette planète possède une technologie supérieure à tout ce que vous pouvez connaître, elle peut se déplacer et utiliser l’hyperespace.
- Cette planète, si tenté qu’elle existe, serait-elle...vivante ?
- Oui parfaitement.
- C’est totalement invraisemblable !
- Au contraire, moi je la crois, Vergère est une grande Jedï.
- Qui est tout de même passée à l’ennemi, ne l’oublions pas !
- Vous devez avoir confiance en moi, notre avenir en dépend.

Une enquête est ouverte par la suite avec pour but de trouver Zomana Sekot.
Luke part sur la planète Chiss qui abrite une bibliothèque avec de grands ouvrages astronomiques. Luke retrouve Zomana Sekot et en effet, au fil des ans la planète change de place, la dernière position connue date de 50 ans, la planète se trouverait au nord-est de la bordure extérieure. C’est là-bas qu’il faudrait aller, en espérant que la planète se trouverait encore à cet endroit.

Jacen et Jaina trouvent, eux, des informations sur la planète. Tahiri trouve un étrange talisman tandis que Jaina ramène un vaisseau Sekotan, preuve irréfutable de l’existence de la planète. Jacen trouve dans les archives Jedï le compte-rendu d’une exploration de la planète par deux chevaliers Jedï.

Maintenant que toutes les preuves sont rassemblées, le feu vert est donné pour trouver la planète et trouver l’arme qui pourrait vaincre les Vong ou tout autre objet capable de les aider.

C’est alors que Jacen et Luke embarquent à bord du vaisseau Sekotan pour se rendre sur la planète “fantôme”. Je viens avec eux également, Darlène me demande si elle peut venir.
- C’est trop dangereux pour une femme, même une femme telle que toi, reste ici, tu sera en sécurité.
- Eh oui ! et qui a libéré les prisonniers du pays pendant que tu t’amusais à changer le cours des choses ?
- Parce que tu crois que j’avais le choix ?
- T’avais qu’à pas aller au cinéma après tout !
- Si j’avais eu le choix je serai venu chez toi.
- J’ai déjà bien assez de compagnie avec mes chiens !
- Si tu préfère vivre avec des sacs à puces !
- Eux ils m’aiment au moins !
- Et alors ? moi aussi je t’aime !
Je la prends dans mes bras et je l’embrasse tendrement, toute la colère amoureuse s’estompe alors.
- Je t’aime Darlène et je ne veux surtout pas te perdre.
- Tu ne me perdra jamais.
- Tu es sûr ? qui a dit que plus tard elle serait très infidèle ?
- J’ai changé depuis.
- non, heureusement, allez, viens, on y va.

Trente-six heures après notre départ nous arrivons dans le secteur de Zomana Sekot.

Et heureusement pour nous, la planète est là.

Aux premiers regards, c’est une planète de jungle car sa forme sphérique brille d’un vert foncé avec des nuances terrestres brunes.

Nous entrons dans l’atmosphère de la planète et atterrissons après quelques secousses brèves mais douloureuses où Darlène manque de rejeter devant nous son repas du midi.


Nous sortons. L’air est frais et sent le bois humide. C’est en effet une planète de jungle marécageuse semblable à Dagobah mais en moins sinistre, il est tôt sur la planète, huit heures du matin probablement.
- C’est chouette ici ! dit Darlène.
- Si tu veux on te laisse ici, tu passera de jolies vacances.
- Euh ce n’est pas beau à ce point là.
- De toute façons, on restera longtemps, il y a beaucoup à faire içi.
Je sors la carte holographique de la planète.
- Bien, il faut rejoindre ce point là. C’est içi que se trouve le lieu où on peut parler à la planète.
- Mais comment on peut parler avec une planète ?
- Grâce à la Force, c’est un langage universel, c’est comme notre Anglais, tout le monde sait s’en servir comme d’un ordinateur.
- Je sais pas me servir d’un ordinateur moi.
- Pourquoi ?
- Oh je dois être maudite.
- Darlène Olivier peut devenir le chef de la résistance terrestre et détruire une prison de haute sécurité mais bloque complètement devant une machine à calculer géante !
- Et alors ? c’est comme ça j’y peut rien.
- C’est pour ça que je t’aime Darlène...pour ta modestie.
- Si c’est tout ce que tu aime chez moi tu peux partir.
- Non j’aime tout chez toi, tu es belle, intelligente et surtout...tu es gentille.
- Merci, personne ne m’a jamais dit ça avant, j’ai toujours voulu entendre mais on ne me le disait pas, c’était toujours << Elle est sympa >> << Elle est conne >> << Elle est bonne >>.
- N’empêche que c’est quand même un petit peu vrai.

Après trois heures de marche sous un soleil levant très chaud, ce qui est plutôt inhabituel pour Darlène ( par rapport à moi qui ait vécu près d’un an sur Tatooine ) nous arrivons au puit de l’âme.
Je parle le premier après que tout le monde aie posé ses affaires.
- Zomana Sekot, nous venons en paix pour vous demander votre aide.
- Qui êtes-vous ? demande une voix grave de femme venant des airs.
- Des chevaliers Jedï de la République.
- Mais qui êtes-vous vraiment ?
- Des êtres humains appartenant au bon côté.
- Quelle aide pourrais-je vous apporter ?
- Les Yuuzhan Vong veulent coloniser la galaxie, ils ont détruit des dizaines de planètes faisant des milliards de morts, vous avez l’arme qui les arrêtera.
- La guerre, le conflit, le mal, tout cela est le propre de toute civilisation, il n’y a pas de bien sans mal comme il n’y a pas de lumière sans obscurité.
- Nous aiderez-vous ?

- C’est une chose que je ne peut pas faire, je le crains.

Et pendant que je tente de négocier avec la planète, J’oublie que sur le côté ouest de la planète, Nom Anor et Nen Yim viennent d’atterrir à leur tour après avoir suivi les Jedï d’après les renseignements de la brigade de la paix.
Shimmra a ordonné la mort de tous les Jedï et la destruction totale de la planète.
Nom Anor exécuterait les deux tâches en même temps.
Il se dirige vers les modules d’hyperpropulsion pour les saboter.
- Vous voulez vraiment tuer ce monde ? la vision de votre prophétie ?
- La prophétie n’est qu’un mensonge.
- Mais cette planète existe pourtant.
- Shimmra a donné des ordres, je dois les exécuter sinon je serai exécuté.
- Tu es libre de toi-même Nom Anor, tu sais qu’il n’y aura pas de victoire pour les nôtres, la défaite est proche.
- C’est pour cela que je dois détruire ce monde.
- NON !!
Nen Yim saute sur Nom Anor, le combat fait rage, Anor tombe dans le vide.
- Noin tsuyag tzen prat aras nemla : draék
( Tu a été tué par ce que tu redoutais le plus prophète : un imprévu )

- Pourquoi ne voulez-vous pas nous aider ?
- Parce que vous n’êtes pas prêts.
- Zomana.
- Darlène, que fais-tu ?
- Je viens d’une autre dimension, je viens de la planète Terre, là-bas, un empereur fou venu d’ici, de cette galaxie, réduit les miens en esclavage ou en condamnés à mort pour la plupart.
- La mort est un élément naturel de la vie.
- Mais elle doit venir d’elle-même !
- La souffrance est un fardeau que nous avons tous à porter.
- Mais elle peut s’arrêter.
- Toi, tu aime, je le sens, tu aime les tiens et tous les êtres vivants, voila ce qui vous sauvera : l’amour.
- Nous aimez-vous ?

- Oui je vous aime et c’est par amour que je vous aiderai.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 14 Sep 2010 - 19:37   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 31
Ils ont gagné.
La guerre est terminée, il y a désormais un vainqueur.

L’Alliance galactique.

Il n’y aura plus de morts, plus de souffrances.
Tout est terminé.

Et pourtant cela est loin de me rassurer.

Darlène et moi avons été propulsés en l’an 71.
Nous n’irons pas plus loin.
Car il n’y aura jamais d’an 72.
La Galaxie vit ses derniers jours.
Bientôt elle ne sera plus rien, tout deviendra néant.
Le compte à rebours est déclenché.

La fin commence maintenant.

J’ai vieilli de 3 ans depuis l’arrivée de Darlène. Tous les 2 nous avons à présent 30 ans.
Mais Darlène est toujours aussi belle, elle ne change pas.
Pourtant je ressens de la colère en elle, énormément, trop même.
Elle cache quelque chose, je dois savoir quoi.
- Ca va ?
- Oui ça va aller, je dois me remettre de ce passage instantané dans le futur, ça fait vraiment bizarre.
- Tu sera surprise en voyant comment les gens que tu connaissaient ont vieilli.
- C’est vrai qu’eux vieillissent par rapport à nous, tu te rends compte, nous avions 16 ans quand tout a commencé et maintenant, nous en avons 30.
- C’aurait pu être pire, sans ces voyages instantanés nous aurions 71 ans cette année !
- Waw ! J’en espérai pas tant ! Tu me vois en vieille mémé ?
- Pas vraiment non !
Nous rigolons quelques secondes avant de nous fixer dans les yeux…et de nous embrasser. Je ressens tout son amour, et toute sa peur.

Il est temps de reveler à Luke ce que je sais sur l’avenir, tout dépend de moi maintenant.
Je trouve Luke en train de méditer dans la grande salle, il n’a pas l’air d’avoir vieilli, de toutes façons dans cette Galaxie, tout le monde vit jusqu’à 900 ans. Il a encore beaucoup à découvrir.
J’arrive devant lui en silence.
- Content de te revoir Vivien, ça faisait longtemps.
- Faudra que tu me dises comment tu fais pour deviner qui arrive comme ça.
- C’est la Force mon ami, c’est un pouvoir accessible à tous les Jedï, même aux apprentis. Inutile que je te dise que nous avons longtemps attendu votre retour. Enfin, tu es là maintenant, tu voulais me parler de quelque chose où tu étais juste passer me dire bonjour.
- Je suis venu te dire que la Galaxie va mourir, dans 2 mois et 13 jours exactement.

- Quoi ?
- Crois-moi, je l’ai vu, la Force me l’a montré à mon arrivée, tout va exploser, il ne restera rien.
- Comment sais tu la date exacte ?
- je ne sais pas, elle est dans ma tête puis plusieurs mois, je te demande de me faire confiance Luke, il faut faire quelque chose.
- Oui et vite, chaque seconde compte désormais. Pourquoi ne me l’a tu pas dit avant ?
- Il y avait assez de soucis comme ça avec les Vong.
- Oui c’est vrai, tu as raison, le moment était mal choisi.
- Et en plus, je ne voulais pas inquiéter Darlène, elle a assez souffert comme ça, elle m’inquiète en ce moment Luke, je ressens de la peur en elle…et une grande colère.
Quelque chose la fait souffrir, je ne sais pas quoi mais c’est assez dangereux pour la faire basculer du côté obscur.
- Ne dis pas ça !
- Je ne veux pas la perdre Luke, je l’aime !
- Justement, c’est pour ça que tu ne la perdras jamais.

Darlène doit encore accomplir une épreuve pour achever sa formation, la plus dangereuse. Cette épreuve finale scellera son destin et me fixera sur mes craintes.

- Luke, j’emmène Darlène sur Dagobah.
- Souhaite-lui bonne chance de ma part.
- Oui, elle en aura besoin.

- Où allons-nous ?
- Tu verras.

Nous partons à bord d’un petit vaisseau, nous nous posons quelques heures plus tard sur la surface marécageuse de la planète Dagobah, ex-demeure du plus grand maître Jedï de tous les temps : Yoda.
Mais nous ne sommes pas venus pour faire du pèlerinage ou du tourisme.
- Cet endroit est sinistre…j’ai froid.
- N’aie pas peur.
Nous arrivons devant un arbre gigantesque a l’aspect plus que sinistre.
- Il y a une entrée derrière cet arbre, tu dois y aller, seule.
- Mais pourquoi ? Qu’est ce qu’il y’a la dedans ?
- Ce que tu y apporteras.
Elle porte la main à sa ceinture, vers son sabre-laser.
- Tu n’auras pas besoin de ton arme, crois-moi.
Mais elle prend son arme en main et s’enfonce dans les ténèbres.

Elle a déjà échoué.

Elle avance lentement, essayant de scruter quelque chose dans l’obscurité profonde, elle a froid, elle a peur.
Un cri d’animal la fait sursauter.
- Allons ma fille, tu n’es pas si peureuse d’habitude !
Soudain elle glisse sur le sol et tombe dans un trou, elle fait une courte chute avant de retomber sur le sol, heureusement sans gravité.
- Aïe ! Mon pauvre dos ! Mais il veut me tuer ou quoi !?
Elle se relève péniblement et continue à avancer, elle distingue quelques mètres plus loin une ouverture en pierre formant un A avec un passage allant vers la gauche.
Elle rentre dans le passage.
Elle se trouve dans une grotte bannie de toute clarté.
Une lumière apparaît soudain, Darlène est éblouie, elle est aveuglée quelques instants, puis la lumière s’estompe jusqu’à révéler une forme humaine.
Une forme humaine qui est…elle-même !
- Mais qu’est ce que ça veut dire !?
L’autre Darlène allume son sabre laser, la lame est rouge comme le sang. Darlène allume son sabre bleu. Son double attaque le regard plein de haine et avec une rapidité surhumaine, les sabres s’entrechoquent, se frappent, se croisent, Darlène est vite dépassée, elle faiblit et relâche son attention dans la rage du combat qu’elle n’arrive plus à suivre. L’autre Darlène, elle, ne faiblit pas, au contraire, elle renforce ses
attaques avec une fureur démoniaque. Darlène ne voit plus que la lame écarlate vaciller dans le noir. Elle ne sent même pas son bras se détacher de son corps. Elle le voit tomber par terre et regarde sa blessure, la chaleur de la lame a déjà refermé la blessure, et là où devait se trouver le bras, il n’y avait plus qu’un moignon desséché. Darlène perd l’équilibre et tombe par terre, elle relève la tête lentement vers celle qui l’a vaincue et mutilée : elle-même.
La lame fend une nouvelle fois l’air humide, son bourdonnement résonne dans toute la grotte. Darlène voit la lumière de feu venir vers elle. Bientôt cette lumière se transforme en un flash de lumière blanche avant de devenir totalement noire.
Darlène ne peut plus penser, parler ou bouger.

Elle est morte.

Et pourtant, elle se sent encore vivante mais…différemment.

Elle rouvre les yeux, une lumière l’aveugle sans s’estomper, mais elle ne fait pas mal, elle est même agréable à supporter.
Elle est ailleurs, dans un autre monde, au ciel.
Mais la lumière s’estompe finalement, révélant non pas le Paradis, les anges ou autre chose de tout aussi merveilleux, mais un sinistre marécage puant et sinistre.
- Fini de rêver Darlène, réveille-toi maintenant.
Elle tourne la tête et m’aperçoit.
- Mais qu’est ce que c’était ? Ça semblait si réel ! Dit elle doucement.
- C’était ta peur, tu la affrontée et…tu as échoué.
- Mais je ne pouvais rien faire elle était…enfin j’étais trop puissante et aussi si…inhumaine ! Ce n’était pas moi ça Vivien !
- C’est ce que tu pourrais devenir si tu passais du côté obscur, tu dois rester la personne de bien que tu es, tu dois rester toi-même.
- Oui…je comprends.
- Il est temps de rentrer à présent, nous n’avons plus rien à faire ici.

Au plus profond de la Galaxie se trouve un chantier de construction abandonné, du moins, en apparence. Car si l’on regarde de plus près, on peut voir des destroyers stellaires amarrés aux quais et des bâtiments refaits à neuf. On peut également voir des centaines d’officiers s’affairer et des milliers de soldats s’entraîner à des exercices de défense. Parmi tout cela, il y a Raven.
Raven qui contemple l’immensité de l’espace intersidéral,
<<il y a tant d’étoiles, tant de mondes, se dit-il, et il y a encore tant à découvrir, je veux être celui qui découvrira tous ces mondes, toutes ces civilisations encore inconnues de nos cartes spatiales, je veux le faire pour vous les enfants et pour toi ma chérie, sache que je t’aime, où que tu sois, et je trouverai bientôt l’étoile où vous êtes parti tous les trois, vous me manquez tellement...>>
- Commandant ?
Raven essuie les larmes qui coulent lentement sur sa joue et se retourne.
- Oui ?
- On vous demande au hangar 94.
- Bien j’y vais tout de suite, merci.
Raven marche jusqu’à l’ascenseur au bout du couloir et appuie sur le bouton du 27éme pont. L’ascenseur s’enclenche avec un léger vrombissement.
Quelques secondes plus tard les portes s’ouvrent, Raven sort et traverse un petit couloir qui le mène devant une grande porte noire. Il glisse sa carte d’accès dans le boîtier à gauche de la porte qui s’ouvre aussitôt avec un léger grincement métallique. Raven traverse la grande porte et se retrouve dans le hangar 94 qui est le plus grand hangar des chantiers secrets
Devant lui se tient un gigantesque vaisseau triangulaire noir de plusieurs kilomètres de long, sur sa poupe est monté l’arme absolue de l’Empire : un superlaser pouvant détruire une planète en fendant sa croûte externe, enfin, c’est ce que pense Raven car c’est un tout nouveau genre de destroyer impérial, le premier de type “Méga”. Sur sa proue figure le nom du vaisseau qui est aussi sa classe : Apocalyptor.
Raven est émerveillé devant cette merveille de technologie, c’est le genre de vaisseau qu’il adorerait commander, mais ce ne serais jamais le cas.
- Quelle merveille n’est-ce pas ?
Raven se retourne, face à lui se trouve un homme d’une cinquantaine d’années à la taille moyenne et aux cheveux gris, une cicatrice traverse son oeil droit, souvenir de la guerre des clones probablement, il porte un uniforme blanc qui témoigne de son grade d’Amiral. Raven incline la tête devant son supérieur
- Amiral Merson.
- Vous aimeriez bien piloter ce vaisseau hein ?
- Oh non, il est bien trop grand, je ne voudrais pas érafler la proue en sortant du hangar.
- Aha ! vous avez toujours les bons mots ! venez, j‘ai quelque chose à vous montrer.
Raven suit l’Amiral jusqu’à un autre vaisseau plus petit que l’Apocalyptor mais tout aussi imposant.
- Voici l’Exterminator, il fait 27000 mètres de long, 9000 mètres de moins que l’Apocalyptor,à sa proue se trouve un superlaser comme sur les anciens destroyers de classe Éclipse, mais il a été amélioré et possède désormais la puissance de l’Étoile Noire.
- Ouah ! et l’Apocalyptor que possède t’il comme arme principale ?
- Un hyperlaser, l’ultime évolution de laser surpuissant, sa puissance entraîne une réaction en chaîne qui détruit les planètes une par une réduisant ainsi une galaxie tout entière en poussière.
- Une vision d’apocalypse.
- D’où le nom du vaisseau.
- Et qui le commandera ?
- Moi-même.
- Et pourquoi m’avez-vous fait venir ?
- Je vous charge du commandement de l’Exterminator.
- Vraiment ?!
- Oui, je vous ait retenu parmi les 12 autres commandants, vous seul possédez le sens stratégique du commandement, vous êtes un grand atout pour la Flotte.
- Quand appareillerons-nous ?
- Dès que tous les vaisseaux seront pleinement opérationnels.
- Il me tarde Amiral, merci beaucoup.
- C’est normal Commandant, vous le méritez et puis, je sais que vous avez besoin de vous changer les idées après ce qu’il vous est arrivé.
- Oui c’est vrai, j’y repense tous les jours, c’est impossible d’enlever ces visions de ma tête.
- Je comprends, et je partage votre douleur, perdre sa famille comme ça, c’est terrible.
- Oui
Raven se retient de pleurer devant son supérieur. Il essaye de changer de conversation.
- Mais au fait, à quoi vous serviront ces vaisseaux ?
- Oh ils ne sont pas pour moi.
- Ah bon ? mais alors à qui sont-ils destiné ?
- A l’Empereur Palpatine.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mer 15 Sep 2010 - 17:08   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 32
Luke ne tarde pas à réagir à la troublante nouvelle que je lui aie révélée, il demande à Leïa, redevenue présidente, de convoquer en session extraordinaire tous les Sénateurs de la Galaxie. La séance a lieue dans le nouveau sénat de Mon Calamari, désormais capitale de la Galaxie étant donné que Coruscant est devenue totalement inhabitable puis son remodelage par les Yuuzhan-Vong.
Tout le monde est agité et ne sait rien de la situation. Lorsque Leïa arrive avec Luke à ses côtés, c’est le silence total.
Leïa ouvre la séance et donne la parole à son frère.
- Sénateurs, ce que j’ai à vous annoncer est de la plus haute importance.
Un sénateur s’agite dans son siège.
- Faite vite Maître Jedï ! J’ai encore 3 mois de réunions à faire !
- Je ne crois pas que vous pourrez vous y rendre à temps.
- Et pour quelle raison ?
- Parce que dans 3 mois, il n’y aura plus de Galaxie.
- Quoi ? Mais c’est impossible enfin voyons !
- C’est la stricte vérité, dans deux mois maintenant, cette Galaxie va exploser, transformant tout en néant.
- Pourquoi une telle chose se produirait-elle ?
- Lors de la guerre contre les Yuuzhan-Vong, la plupart des planètes ont été considérablement affaiblies, si une seule d’entre elle explosait, il y aurait une réaction en chaîne aboutissant à la destruction totale de l’univers.
- Mais qu’est ce qui pourrait déclencher l’explosion de cette planète ?
- Une superarme comme l’Étoile noire.
- Vous pensez à une nouvelle station de combat impériale ?
- Je n’affirme rien, les vestiges de l’Empire sont bien trop faibles pour pouvoir arriver à financer un nouveau projet de construction d’une superarme d’assaut. Mais…laissez-moi céder la parole au maître Jedï Rouvi Banan alias Vivien Rougier, il saura mieux répondre à vos questions, Vivien vient de la planète Terre, la Force l’a fait venir depuis la création de la Galaxie jusqu’ici, il a tout vu, même la fin.
- Où est la Terre ? Dans la bordure extérieure ?
- Non, elle se trouve dans une autre dimension.
- Une autre dimension ? Comment cela se peut-il ?
- L’univers et le temps sont séparés par des barrières dimensionnelles infranchissables pour tout être incapable de maîtriser la Force.
- Qui a ouvert ce passage sur Terre alors ?
- Dark Sidious…Palpatine.
Tout le monde retient son souffle, il ont un tressaillement en entendant ce sombre nom ressurgir du néant comme un spectre du passé.
- Oui, notre empereur déchu n’est pas mort, il a trouvé un moyen de revivre, grâce à sa connaissance suprême du côté obscur.
- Il faut le trouver et le détruire sur-le-champ !
- On ne sait pas où il est, et ne comptez pas qu’il se montre, il sait que nous sommes plus forts que lui maintenant, il a peur de se montrer, il préférera partir dans un autre monde plus tranquille, sans résistance, sans le moindre Jedï pour l’arrêter.
- Mais si la Terre est dans une autre dimension, comment peut-il connaître son existence ?
- Je ne sais pas, c’est une question a laquelle je ne peux pas répondre.

- Donc si je comprends bien, Palpatine est de retour d’entre les morts et il compte mettre fin une fois pour toutes à la Galaxie en la faisant exploser grâce à une superarme d’une puissance mille fois supérieure à celle de l’Étoile noire.
- Exactement.
- Et que pouvons nous faire ?
- La seule chose à faire est de fuir.
- Évacuer ? Vous n’y songez pas !? C’est impossible ! Il faudrait des années pour tout mettre en place sans compter que…
- Nous avons 2 mois sénateur, pas un de plus, il faut agir dès maintenant si on veut sauver le maximum de vies, et je sais qu’on y arrivera.
- Vous avez l’air bien sûr de vous !
- Oui car j’ai vu notre flotte s’échapper juste avant que ne s’abatte le voile de feu.
- Je ne sais pas si on peut vous faire confiance.
- Vous le devez.
- Sans Vivien vous seriez déjà mort et la Galaxie aussi, ça vous suffit comme preuve de confiance ?
- Oui ça ira, répond Leïa, j’ordonne dès à présent la mise en place d’un plan d’évacuation à échelle Galactique, nous nous réunirons à nouveau bientôt pour discuter de l’avancée de ce plan. Ce sera tout pour aujourd’hui, la séance est levée.
Je sors avec Luke et Leïa, nous discutons en marchant dans les vastes couloirs du sénat.
- Je ferai tout mon possible, je vous le promets.
- Merci Leïa, plus vite nous pourrons partir, mieux se sera.
- Mais au fait…vers où fuirons-nous ?
- Sur Terre bien sûr ! Nous pourrons arrêter Sidious avant qu’il ne lance son attaque.
- Je ne sais pas, je ne me souviens pas que Darlène aie mentionné l’arrivée de notre flotte sur Terre. Arriver après Sidious pourrait contrecarrer le cours des choses, tu pourrais ne jamais venir ici.
- Si car étant donné que nous partirons après Sidious, je serai parti de mon côté car je traverse le passage que Sidious a ouvert.
Luke réfléchit quelques instants.
- C’est une très mauvaise idée mais nous n’avons guère le choix.
- Avant toute chose il faut que le sénat se joigne à nous, sans son approbation, nous ne pourrons pas organiser une évacuation ni la constitution d’une flotte de combat assez puissante pour contrer celle de Sidious.
- Toute cette bureaucratie me donne la migraine !
- Console-toi en allant rejoindre Darlène, je veux que tu lui apprennes le pouvoir de franchissement.
- Vous croyez que c’est utile pour elle ?
- Il vaut mieux, on pourrait avoir besoin d’elle bien plus que tu ne le penses.

Je parcours les salles du temple Jedï à la recherche de Darlène, je la trouve à la bibliothèque en train de consulter l’holocron qui parle de la guerre civile contre l’Empire. Elle semble très intéressée par ce qu’elle voit. Je m’avance lentement derrière elle et je mets mes mains dans le dos pour faire sérieux.
- Tu as l’air de travailler sérieusement pour une fois !
Elle sursaute et se retourne brusquement en souriant.
- Tu m’as fait peur !
- Oui je sais, je fais souvent cet effet là.
- Oh ne te vexe pas comme ça, Jedï !
- Moi aussi j’ai des choses à dire sur toi !
- Ah oui ? Et lesquelles ?
- Bah…pas grand chose en fait…tiens c’est amusant !
- Quoi ?
- Maintenant que je te regarde mieux de près je remarque que tu es plutôt petite.
- 1 m 60 c’est tout, pourquoi tu fais combien toi ?
- 1 m 73.
- Ah…mais ça change pas grand chose !
- Toi alors ! Tu sais en te revoyant beaucoup de choses me reviennent.
- Vraiment ?
- Oui, les souvenir de tes ex par exemple.
- Quel atch ! T’avait pas à te mêler de ça, c’était mes affaires pas les tiennes !
- Oh oh ! J’ai touché le point sensible on dirait !
- Tu veux que je parle de Caroline ?
- Je préfère pas.
- Ah tu vois ! Moi aussi je peux t‘embêter !
- Ouais bon euh…parlons d’autre chose…euh…tu faisais quoi là ?
- Je regardais les archives, les centaines d’années que j’ai manquées. Comment tu as pû survivre à la purge des Jedï ?
- Ne m’en parle pas, c’était une sombre période, il fallait se cacher à tout prix et le rester, si Vador nous trouvait, nous étions morts. Ce que j’ai vécu était horrible.
- Et moi alors ? J’ai vu mes amis mourir sous mes yeux, ma propre mère en train d’agoniser et de rendre l’âme dans mes bras, j’ai été envoyée dans un camp de la mort bien pire que celui d’Auschwitz, j’ai été foudroyée à mort, et maintenant, tous ceux qui avaient réussi à survivre sont peut-être déjà morts, y compris Jennifer.
- Ne penses pas ça, elle s’en est tirée, c’est une battante, je suis sûr qu ‘elle va très bien.
- Ah oui ? Et qu’est ce que tu en sais toi hein ? Rien du tout !
- Ne te mets pas en colère Darlène, ce n’est pas dans ton style.
- Je veux revenir sur Terre ! Je ne suis pas à ma place ici ! C’est ton univers pas le mien !
- Maîtrise tes pensées, contrôle-toi !
- Ferme là ! Je ne suis pas ton chien !
- Arrête ou je te fais exclure de l’ordre !
A cette phrase elle se tait subitement. Être exclue signifierait pour elle être abandonnée à son sort et mourir loin de tout.
- Excuse moi…je suis désolée…
- Tu n’es plus la même depuis quelques temps, je ne sais pas ce qu’il t’arrive mais tu dois te contrôler, rester toi-même, tu comprends ça ?
- Oui, je comprends.
- Bien…maintenant…laisse moi t’apprendre quelque chose…tu va t’accroupir et fermer les yeux…vas y…maintenant répète : Essa Tün détin Mio Kar.
- Ca veut dire quoi ?
- Peu importe, répète le c’est tout.
Elle répète et s’évanouit un court instant avant de rouvrir les yeux.

- Mon Dieu mais qu’est ce que c’était ?
- Tu as demandé à la Force l’illumination, la Force t’a jugé et t’a donné le pouvoir permettant de franchir les dimensions, c’est un don unique, sache que…
- Non non ! Attends une minute !
- Quoi ? Qu’est ce qu’il y a ?
- Le pouvoir…je ne l’ai pas eu.
- Quoi ?
- La Force m’a parlé, dans notre langue, elle a dit qu’elle ne me donnerait pas ce pouvoir.
- Mais pourquoi ?
- Elle a dit que j’avais trop de colère en moi.

La navette se pose en silence sur le sol du hangar, sa trappe s’ouvre libérant des jets de vapeur dans toutes les directions et laissant apparaître une sombre silhouette inquiétante. Celle de l’Empereur Palpatine, de Dark Sidious le seigneur Sith.
Il descend lentement du vaisseau, les officiers sont à la fois terrorisé et rassuré de revoir leur ancien chef. Il arrive devant Merson. L’Amiral est agenouillé la tête baissée.
- Relevez-vous mon ami. Cessons ces subtilités contraignantes et venons-en vite au fait. Nous avons déjà trop attendu.
- Nous sommes heureux de vous revoir Monseigneur, nous attendions votre retour depuis longtemps, ce fut une bien longue attente.
- Votre patience sera récompensée, avez-vous accompli le travail que je vous avais demandé de faire ?
- Oui Monseigneur, votre Flotte est constituée et prête à naviguer dès que vous le souhaiterez.
- Excellent Amiral, vous avez très bien travaillé, j’ai hâte de voir ces vaisseaux à l’action.
- Nous sommes à votre service Monseigneur.
- Tout se passe à présent comme je l’avais prévu, ahahahahahaha !!
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 16 Sep 2010 - 12:22   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 33
Luke s‘est absenté du temple depuis ce matin, d’après ce que m’a dit Jacen, Leïa l’a convoqué pour une décision importante en rapport avec la séance au sénat de l’autre jour. Il revient l’après midi avec un air préoccupé.
- Ca ne va pas ? Que s’est il passé ?
- Viens avec moi je te le dirai.
Il m’emmène dans ses appartements privés, Mara et son fils Ben sont là, Ben a bien grandi, la dernière fois que je l’ai vu il n’était encore qu’un bébé, il a 44 ans à présent, Luke en a 90 et pourtant c’est comme s’il en avait 22 !
- Chéri tu es revenu ! Oh, bonjour Vivien, comment va Darlène ?
- Bonjour Mara, bonjour Ben, Darlène va bien, elle a juste besoin de se reposer un peu en ce moment.
- Ah…tu l’embrasseras de ma part ?
- Je n’y manquerais pas.
- Chéri ? Qu’est ce qu’il y’a ? Je te sens troublé.
- Il y a de quoi, l’évacuation n’aura pas lieue.
- Quoi ? Mais comment cela se peut il ?
- Les Sénateurs sont revenus sur leur décision, ils ne veulent pas provoquer une panique générale et ils maintiennent qu’une telle évacuation est impossible à réaliser.
- Mais c’est Leïa qui décide !
- Oui mais ce sont les Sénateurs qui votent.
- Mais c’est dégelasse !
- C’est la démocratie.
- Il n’y a pas de moyen de leur faire changer d’avis ?
- On ne peut pas influencer les Sénateurs. Une fois que leur décision est prise elle est irréversible.
- Mais le peuple a aussi son mot à dire sur cela, n’est il pas la voix de la démocratie, le principal acteur de la République ?
- Oui mais que pourrait il faire ?
- Il doit avant tout savoir, c’est son droit, le sénat ne peut pas s’opposer à cela.
- Et pourquoi pas ? Le sénat à tous les droits.
- Alors dans ce cas nous ne sommes plus en démocratie.
- Il a raison, dit Mara, une manifestation du peuple pourrait mettre une pression suffisante aux Sénateurs pour qu’ils acceptent de mettre en place l’évacuation.
- Oui, ça m’étonnerait que le peuple accepte de mourir tranquillement comme le veulent les Sénateurs.
- Mais vous venez de dire que la décision prise est irrémédiable.
- Ils peuvent annuler leur décision avec l’accord du chef de l’État.
- Et comme Leïa est d’accord…
- Pas de problème.
- C’est un bon plan.
- Alors qu’attendons-nous ?

Nous partons vers le centre médiatique de Mon Calamari et rencontrons le directeur technique, il accepte de nous aider sans hésitation. Un présentateur s’installe devant la caméra et attend le signal de la caméra pour parler.
- Mesdames et messieurs nous interrompons nos holoprogrammes pour vous annoncer une information de la plus haute importance : la Galaxie va être totalement détruite dans 2 mois. Je sais que cette nouvelle paraît surréaliste mais elle a été confirmée par le chef de l’État en personne. Un plan d‘évacuation est prêt à être lancé mais le sénat refuse de le mettre en application pour éviter je cite « une panique gênante et superflue qui nuirait à l‘image de la République.» C’est pour cela que nous vous invitons tous à réagir pour défendre votre droit de parole, de liberté et de vie.
Merci de votre attention. Que la force soit avec nous.

Les satellites renvoient l’information aux 4 coins de la Galaxie, tout le monde sait désormais la cupidité du sénat et l’avenir de la Galaxie.
Les réactions ne se font pas attendre, tout le monde est révolté. Certains croient ce qu’ils ont entendu, d’autres non, mais tous acceptent de manifester leur colère pour défendre leurs droits. Ils défilent tous dans les rues de leurs villes sous les bannières de la Nouvelle République, tous unis, solidaires comme des frères.

Une nouvelle guerre vient d’éclater.
Une guerre civile.
Une guerre juste.
Une guerre pour la justice.
Une guerre pacifique.

Les gens manifestent sans panique ou émeutes, aucune goutte de sang ne se perd, tous ce que veulent les gens, c’est vivre.

Sur Mon Calamari la manifestation atteint plus de 25 milliards de personnes, à la capitale, tout le monde est rassemblé devant le sénat et crie :
- LIBÉRTÉ VIE ET PAIX !!! LIBÉRTÉ VIE ET PAIX !!!
La police arrive à la demande des Sénateurs pour dissiper le mouvement mais ils se joignent au mouvement dès qu’ils en connaissent la cause.
Après plus d’une heure, Leïa apparaît sur le balcon du sénat, tout le monde cesse alors de hurler en signe de respect envers la Présidente.
Elle montre alors un grand sourire en annonçant fièrement et simplement avec quelques larmes de joie :
- C’est oui.

Même si je suis content de la tournure que prennent les évènements je reste inquiet et préoccupé, je dois absolument parler à Luke. Je vais le voir dès son retour au temple.
- Luke, je dois absolument te parler.
- Je suis au courant de la délibération du sénat, je partage ta joie.
- Non ce n’est pas ça.
- C’est quoi alors ?
- C’est Darlène, hier j’ai essayé de lui apprendre le pouvoir de franchissement, elle ne l’a pas eu. La Force a dit…qu’elle avait trop de colère en elle.
- Comment ça elle lui a dit ?
- Elle lui a parlé…dans notre langue.
- Très troublant, cela renforce le fait qu’elle soit l’élue.
- Elle supporte mal de l’être justement.
- Ce n’est pas moi qui l’ai choisie Vivien, c’est la Force elle-même.
- Je le sais bien.
- Ce qui est inquiétant c’est le fait qu’elle n’ait pas eu le pouvoir, c’est très grave, il faut à tout prix qu’elle évacue tous ces sentiments négatifs qu’elle a en elle.
- Ah oui ? Et comment ? Vous ne pouvez pas savoir tout ce qu‘elle a enduré.
- Aime là.
- Mais je l’aime déjà, plus que tout.
- Ca ne suffit pas, aime-la davantage encore.

Je rejoins ma chambre qui est aussi celle de Darlène, elle n’est pas là, sûrement en train de s’entraîner ou de discuter. Je m’assois sur le lit et je plonge ma tête dans mes mains pour réfléchir, mais je n’y arrive pas, je suis trop bouleversé.
Je relève la tête, mon regard se pose sur le tiroir entrouvert de sa table de nuit.
Je l’ouvre entièrement, dedans je trouve une pile de photos qu’elle devait sûrement garder dans la poche de sa veste, dessus je la vois avec ses amies, Aurore, Jennifer, mais aussi avec ses proches, ses sœurs et sa mère. Seule Jennifer est encore en vie maintenant mais pour combien de temps ? Peut être qu’elle est déjà morte ? Sidious ne fait jamais de prisonniers, ce serait bien trop gentil de sa part.
Je comprends son trouble, elle a tout perdu, je suis tout ce qui lui reste, si je disparais, elle disparaît. Une seule idée l’obsède à présent : retrouver et détruire Sidious.
Elle n’y arrivera jamais, et il y a un plus grand danger : qu’elle passe dans le côté obscur et rejoigne son ennemi, c’est impossible, pourquoi ferait elle ça ? C’est insensé !
Je range les photos et je referme le tiroir. Je regarde par la fenêtre les vagues frapper lentement le sable de la plage ensoleillée.
Derrière moi, la porte s’ouvre. Je me retourne. C’est elle. Mon amour, ma princesse, mon apprentie. Qu’elle le reste.
- Je ne t’attendais pas de si tôt que se passe t’il ?
- Où étais tu ?
- J’étais partie perfectionner mon maniement du sabre laser.
- Tu t’es bien améliorée mais ne te fatigue pas trop pour autant.
- Vivien qu’est ce qui ne va pas ?
- Rien, tout va bien.
- Non ne me ment pas, je sens que ça ne va pas en toi.
- En effet. Il faut que nous parlions.
- De quoi ?
- De toi.
- De moi ?
- Oui. Luke et moi nous sommes inquiets à ton sujet, tu es devenue très impulsive ces derniers temps, à tel point que cela affecte ton entraînement.
- Tu es inquiet pour moi parce que je n’ai pas eu ce pouvoir c’est ça ?
- Non ce n’est pas ça le problème, enfin, pas entièrement.
- C’est quoi alors ? Hein ? Dit-le moi !
- C’est toi le problème, c’est ce que tu deviens…tu es en train de…changer…tu es en train de devenir quelqu’un d’autre…quelque chose d’autre, quelque chose qui n’est pas toi et que je n’aime pas.
- je ne suis plus une gamine Vivien, j’ai grandi, j’ai vieilli, c’est normal que je change, nous devons tous changer à un moment de notre vie.
- Oui mais la question est de savoir en quoi tu t’es changée.
- Essaye de comprendre Vivien ! Ce n’est pas toi qui a vu mourir ta mère sous tes yeux, ce n’est pas toi qui as entendu tes sœurs mourir, ce n’est pas toi qui…
- Non ce n’est pas moi en effet, mais je sais que moi aussi j’ai perdu tous ceux que j’aimais, ce n’est pas pour cela que je cède face à la colère, à la haine et au désir de vengeance, je sais que tout sera pire sinon.

- Il ne me reste que toi maintenant.
- Et moi il ne me reste plus que toi aussi, c’est pourquoi je refuse de te perdre au profit d’une chose que tu n’es pas.
- Je sais, mais ce n’est pas notre amour qui effacera nos souffrances.
- Si justement, l’amour est plus fort que tout n’oublie jamais ça.
- Mais il ne me ramènera pas ceux que j’ai perdu !
Il y a un court silence, je vois des larmes couler sur son doux visage.
- Non…mais…
- Mais rien du tout ! Ni toi ni ta magie ni rien d’autre ne pourront me les rendre, on ne peut que les pleurer et espérer qu’ils reposent en paix là où ils sont. Mais ils ne le seront pas, pas tant que Sidious sera en vie.
- Darlène…
- Il doit mourir…oh oui…et c’est moi qui le tuerais…de mes mains !
Son visage semble brusquement se déformer avec la haine qui le recouvre.
- Arrête Darlène, je ne te reconnais plus.
- Aurais tu peur de moi ? De mes pouvoirs supérieurs aux tiens et à tous les autres ?
- Non, mais arrête !
- Arrêter quoi ? De vivre ? C’est déjà le cas. Je suis morte avec les miens.
- Je comprends ta souffrance mais…
- NON ! TU NE PEUX PAS COMPRENDRE !! PERSONNE NE PEUT !!
- Si je t’assure, laisse moi t’aider.
- NON !
Les objets dans la pièce se mettent à voler et à se briser contre le mur comme si une tornade invisible était dans la pièce, une tornade noire.
- Laisse moi t’aider !
- NON !! NON !! NON !!
Le lit et l’armoire bougent et se renversent, puis Darlène s’effondre par terre et pleure. Je m’approche d’elle.
- Darlène mon amour, laisse moi t’aider…laisse moi t’aimer.
- Oh Vivien !
Elle se blottit contre moi et pleure dans mes bras.
- Je ne peux pas…je ne peux pas…
- Si Darlène, nous y arriverons, ensemble.
- Je sais que je ne devrais pas être comme ça mais…je ne peux pas, je hais Sidious Vivien, je le hais !
- Être en colère c’est être humain Darlène.
- Mais contrôler sa colère c’est être Jedï. Je suis désolée.
- Tu es humaine avant tout, tu es comme tout le monde.
Je la berce lentement, elle relève la tête et me regarde avec ses beaux yeux marron larmoyants. Et elle me dit d’une voix déformée par le chagrin deux mots simples qui me touchent profondément au cœur :
- Je t’aime.
Je la serre contre moi et je dépose un baiser sur ses cheveux, à présent, moi aussi je pleure.

- Si je peux me permettre Monseigneur, comment avez-vous fait pour revenir à nouveau parmi nous ?
- Le pouvoir des Sith est immense Amiral, bien plus puissant que celui des Jedï, ces idiots croyaient s’être débarrassé de moi il y a 62 ans mais ils se trompaient, ils ont sous-estimé ma puissance. J’étais bien mort, j’ai été transporté ailleurs, dans un autre univers, tout était néant autour de moi, puis j’ai vu les autres Sith : Exar Kun, Dark Bane et tous les autres étaient là autour de moi. Ils m’ont dit que la mort n’était qu’un autre monde, un monde qu’ils pourraient contrôler s’ils rassemblaient la puissance nécessaire et ils possédaient cette puissance, mais ils ne voulaient pas l‘utiliser jugeant qu‘ils avaient vécu assez longtemps sur Terre. Avec mes connaissances et leur aide, je réussi à trouver la force nécessaire pour sortir de cette prison de l’âme, mais il y a un prix à payer, le pouvoir de ressusciter ne peut être utilisé qu’une fois, je pourrai ressusciter à nouveau mais je serais immédiatement puni de mort, soi-disant car c‘est un pouvoir appartenant à la Force et en profiter plus d‘une fois serait la défier car avec un pouvoir illimité je serai aussi puissant que la Force...oui...un pouvoir illimité... enfin, je retrouva mon corps de Sith, mon vrai corps, j’étais redevenu moi-même, mais j’étais faible, je devais attendre d’être en pleine possession de mes pouvoirs, c’est pour cela que pendant toutes ces années je me suis caché, attendant patiemment un moyen de vengeance. Vengeance que je peux aujourd’hui réaliser grâce à cette flotte que vous m’avez constitué, combien de vaisseaux Amiral ?
- 14 monseigneur.
- Seulement 14 !! Ce ne sera jamais suffisant, l’Alliance possède cent fois plus de vaisseaux !
- Mais nous avons l’Apocalyptor !
- Vous l’avez construit ? Vous y êtes arrivé ?
- Bien sûr, rien n’est impossible à réaliser pour vous monseigneur.
- Parfait, c’est une excellente nouvelle Amiral, oui, excellente…
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Ven 17 Sep 2010 - 12:39   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 34
Je me réveille, d’instinct je me retourne pour regarder Darlène dormir. Mais elle n’est pas là.
- Bon Dieu ! Pourvu qu’elle ne…
Je me lève brutalement et je m’habille en quatrième vitesse avant de me précipiter dans le couloir partir à sa recherche. Un Padawan vient à ma rencontre en courant.
- Maître Banan…maître Skywalker vous demande de toute urgence en salle d’entraînement.
- J’irais plus tard je n’ai pas le temps, je dois retrouver Darlène.
- Justement maître, c’est à son sujet que maître Luke veut que vous alliez le voir.
- Dans ce cas j’y vais immédiatement.
Je cours jusqu’à la salle, Luke est face à la baie vitrée qui la surplombe, Luke regarde ce qu’il se passe en contrebas silencieusement, les mains dans le dos. Bien sûr il n’a pas besoin de se retourner pour remarquer ma présence.
- Je suis content que tu sois venu au plus vite.
- Où est Darlène ?
- Là.
Je regarde par la vitre, elle est en bas en train d’affronter 3 sphères d’entraînement au sabre laser, mais elle n’arrive à éviter aucun rayon, les tirs paralysants la frappent de partout, elle s’effondre de douleur.
- Qu’est ce que ça veut dire ?
- Darlène est en train de perdre l’usage de la Force, elle n’a plus confiance en elle, elle est en danger. Retourne dans tes appartements, je m’occupe de te la ramener après avoir un peu discuté avec elle.
- D’accord.
Je regagne ma chambre et j’attends, assis sur le lit.
Elle revient quelques minutes plus tard.
- Que t’arrive t’il mon amour ?
- Je ne sais pas, je ne sais plus, je suis perdue.
- Quoi ? Comment ça perdue ?
- Je ne sais plus où j’en suis, je ne sais plus où je suis, j’ai l’impression de vivre un cauchemar !
- Ne dis pas ça, je suis là.
- Mais réfléchis ! Tout ça n’existe pas ! C’est de la fiction ! Une fichue histoire inventée de toutes pièces par un Amerlock de banlieue ! Ce n’est pas réel !
- Si ça l’est, malheureusement.
- Je veux rentrer chez nous, sur Terre, maintenant, ce n’est pas ma place ici !
- Moi aussi je voudrais rentrer mais on ne peut pas.
- Si on peut ! Tu as le pouvoir de passer les dimensions ! Ouvre un passage !
- Non Darlène, la Galaxie va bientôt mourir, je ne peux pas laisser tous ses habitants mourir alors que je peux les sauver. Si seulement je savais où Sidious se cache !
- Il est ici ?
- Bien sûr il…oh non, je n’aurai pas du te dire ça.
- Mais bien sûr, il faut bien qu’il parte de quelque part ! Pourquoi je n’y ai pas pensé plus tôt, alors qu’attendons-nous ?
- On ne sait pas où il est.
- Sers-toi de tes pouvoirs de Jedï !
- Ce n’est pas si simple, il y a des milliards d’éléments dotés de la Force dans la Galaxie, trop pour arriver à se focaliser sur un élément précis.
- Il faut absolument le retrouver…et l’exterminer.
- Darlène…qu’est ce que tu es devenue ?
- Qu’est ce que tu veux dire ?
- Tu n’es plus toi. Enfin, tu ne vois pas vois pas comment tu réfléchis ? Je ressens la peur, la colère et la haine en toi, tu es en train de partir en chute libre vers le côté obscur !
Elle ne répond pas, elle se contente de baisser la tête, je la relève et je lui dis calmement : Je sais que ce n’est pas toi ça, ne fais pas la bêtise de sombrer dans les ténèbres.
- Jamais ! Je n’irai jamais du côté obscur !
- J’espère bien, je ne me le pardonnerai pas.
- Tu sais bien que l’amour est plus fort que tout.
- Oui ça je le sais bien. Tu sais, Luke m’a dit que je devais t’aimer plus.
- Ca alors ! Il m’a dit la même chose tout à l’heure !
- Tu as une idée de ce qu’il voulait dire ?
- Bien sûr (elle prend une voix charmeuse) il voulait dire que nous devions aller simplement plus loin dans notre relation.
- Tu veux dire…
Elle acquiesce de la tête lentement avec un regard de braise.
- Mais…
- Oh non Vivien tu ne t’en tireras pas comme ça cette fois ! Il est temps pour le petit Jedï que tu es de faire une petite pause, tu l’as bien méritée après tout. Tu m’as bien méritée.
- Tu as parfaitement raison, je m’en ferais un plaisir.
- A qui le dit tu !
Elle s’approche de moi et m’embrasse sans la moindre résistance, son baiser m’enfièvre tellement que je crois que mes sens ne répondent plus, ils sont totalement submergés par la dose d’adrénaline amoureuse qui monte en moi, notre passion est telle que nous en oublions presque de respirer malgré la vélocité avec laquelle battent nos cœurs.
Elle recule, m’entraînant avec elle sur le lit, mes mains glissent de sa tête à sa poitrine puis de sa poitrine à ses hanches. Je jette un regard furtif dehors, le jour se couche, la pleine lune se lève. Pourvu que la nuit soit longue.

- Vivien ! Vivien !!
- Quoi ?
- Vivien…j’ai réussi !
- Ah oui ? Bein tant mieux ! Laissez moi dormir maintenant !
- Quel imbécile !
Je suis brusquement réveillé en sursaut par une Darlène en furie qui vient de me sauter dessus.
- J’ai le pouvoir de franchissement ! J’ai réessayé et je l’ai eu !
- C’est génial ! Tu vois que l’amour est le plus fort !
- On va pouvoir rentrer alors !
- Non.
- Non ?
- Non. Nous partirons en même temps que les autres pas avant.
- Je peux partir seule tu me rejoindras après.
- C’est trop dangereux et puis, tu pourrais supporter de rester seule ?
- Non…je ne pourrais pas.
- Tu vois quant tu veux, tu es intelligente.
- Bâtard !
Le bracelet holocom que Darlène porte à son poignet se met à biper puis l’image holographique miniature de Luke apparaît.
- Jeune Darlène, le conseil demande à te voir immédiatement.
- J’arrive tout de suite maître Skywalker. (L’hologramme disparaît) pourquoi veulent ils me voir ?
- Il n’y a qu’un moyen de le savoir non ?
Darlène acquiesce lentement de la tête en me regardant d’un air inquiet et nous sortons de la chambre pour nous diriger vers la salle du conseil.
Dès que nous arrivons devant la porte, celle ci s’ouvre avec un glissement similaire au bruissement d’une rafale de vent, la salle est plongée dans le noir, une étrange sensation de déjà vu m’envahit. Darlène tremble légèrement. Je m’amuse un peu avec ses nerfs en lui disant :
- Après toi.
Nous passons la porte qui se referme juste après moi, c’est alors que brusquement, 13 lames de sabres lasers s’activent, illuminant la salle, Luke se tient au centre de la salle circulaire, sabre allumé.
- Viens vers moi, Padawan.
Darlène s’avance vers lui et s’agenouille en baissant la tête. Luke abaisse son sabre près de son oreille droite.
- Darlène Olivier, en vertu du conseil Jedï, et par la volonté de la Force, je te fais à présent Jedï, Chevalière de la République.
D’un coup de son sabre, il coupe la mèche qui faisait d ’elle une padawan.
Et ça y’est, elle est Chevalière.
Les autres Jedï dans la salle se mettent à réciter en cœur le Code Jedï :
- Il n’y a pas d’émotion, il n’y a que la paix. Il n’y a pas d’ignorance, il n’y a que le savoir. Il n’y a pas de passion, il n’y a que la sérénité. Il n’y a pas de mort, il n’y a que la Force.
- Tu peux te relever, félicitations.
- Merci maître Skywalker.
- Ce n’est pas moi qu’il faut remercier mais plutôt celui qui t’a formée.
Je m’approche.
- Alors, heureuse ?
- Oui, très.
Elle m’embrasse.
- Merci.
- Mais de rien mon amour.
- Longue vie à notre Jedï ! Annonce Luke en levant les bras au ciel.

- La construction du MC-100 est achevée, je viens juste de l’apprendre.
- C’est une excellente nouvelle Leïa.
- Ils demandent juste quel nom ils doivent peindre sur la coque.
- Eh bien étant donné que nous allons libérer un monde, pourquoi ne pas l’appeler le Délivrance ?
- Très bon choix, je vais leur dire tout de suite, quant à toi va au sénat avec Vivien, il faut à tout prix convaincre les Sénateurs de faire évacuer le plus de mondes possibles.
- Ce sera difficile.
- Je sais, c’est pour cela que je veux que Vivien t’accompagne.
- La Force est puissante en lui.
- Oui mais moins que celle de son amie, elle, est bien plus puissante encore, elle est…
- Dangereuse ?
- J’en ai bien peur, ses émotions prennent le dessus sur elle, elle est en chute libre dans l’obscurité.
- Comment le sais tu ?
- je l’ai invitée à venir boire un verre à la maison, nous avons beaucoup parlé de Vivien et de son passé. Elle souffre énormément, Luke, est tu sûr que tu n’as pas fait une bêtise en la nommant Chevalière ?
- Je n’ai jamais fait d’erreurs.
- Et que fait tu de tous les Jedï que tu as laissé s’égarer dans le côté obscur ?
- Ils n’avaient pas confiance en eux, ils auraient pû continuer s’ils avaient trouvé le courage d‘affronter les épreuves.
- Darlène n’a plus confiance en elle, elle est au bord du gouffre.
- Non, son lien affectif avec Vivien la sauvera.
- Je l’espère bien, sinon nous sommes perdus.
- Nous devons garder espoir.
- Je dois te laisser excuse-moi, à tout à l’heure, que la Force soit avec toi.
- Avec toi aussi Leïa.

- Tu voulais me voir Luke ?
- Oui Vivien, assieds-toi, nous devons parler de choses d’une importance cruciale.
- Comme d’habitude quoi ! De quoi s’agit il cette fois ?
- Je dois me rendre au sénat dans une heure, tu m’accompagneras, j’ai besoin de toi pour convaincre les Sénateurs de commencer l’évacuation.
- Je croyais que le problème était réglé depuis longtemps. Pourquoi refuseraient ils d’évacuer ?
- Parce qu’ils ont du mal à te croire. Même si tu es considéré partout comme un héros de la Galaxie, personne ne veut croire tes affabulations sur la destruction de cet univers, même si la théorie que tu as donnée sur les mondes affaiblis est fondée. Et il y a plus, tu sais que depuis la fin de la guerre contre les Vong, l’Alliance Galactique s’est dissoute ?
- Non je ne savais pas, mais c’était facile à deviner qu’une telle Alliance ne durerait pas.
- Heureusement les vestiges de l’Empire sont trop faibles pour tenter une quelconque attaque et nous avons pû récupérer toute leur flotte de destroyers stellaires, il ne leur reste que les mondes qu’ils ont annexé au nord de la Galaxie et que nous leur avons laissé en signe de bonne volonté.
- Donc le nord est perdu, Tous ceux qui y habitent sont condamnés à mourir.
- Hélas oui.
- Il n’y a pas moyen de…
- L’Empire ne veut rien savoir et il a retiré tous les sénateurs qui le représentaient.
- Putain de merde mais ça fait des milliards de vies perdues d’avance !
- C’est le problème de la politique, un problème où les Jedï ne peuvent intervenir.

J’accompagne Luke jusqu’au bâtiment du sénat, beaucoup plus petit que celui qui était jadis sur Coruscant. Dedans, il n’y a pas l’immense rotonde avec ses capsules sénatoriales et le podium présidentiel au centre mais juste une salle aussi grande que celle d’un cinéma avec une multitude de rangées de bureaux de bois beiges qui s’étendent devant la grande estrade réservée à la présidente.

Les Sénateurs sont installés, ils hurlent en agitant les bras danse tous les sens. Leïa arrive dans la salle, sa présence suffit à mettre fin à toutes les discussions. Elle avance en silence jusqu’à son estrade et elle s’asseoit tranquillement, puis elle prend le marteau de bois sur la table et frappe trois coups.
- La séance est ouverte, la parole est à Maître Skywalker.
- Merci présidente, Sénateurs, vous êtes réunis une fois de plus en urgence pour que nous discutions de l’avancée du plan d’évacuation à échelle galactique, ce plan…
- Nous avons déjà discuté de ce plan lors de la précédente session Maître Skywalker, il est impossible à mettre en application !
- Il le serait si vous vous bougiez un peu plus les fesses !
- Parlez pour vous Skywalker ! Qu’ont fait les jedï ces cent dernières années à part détruire la démocratie et la République que nos ancêtres avaient mis tant de temps à établir ?
Les autres sénateurs acquiescent en signe d’approbation.
- Oui, n’oublions pas que vous avez laissé Palpatine faire son œuvre !
- Mais qui l’a élu ? C’est vous qui aviez le pouvoir de l’arrêter, et c’est vous qui l’avez laissé faire, vous avez voté !
- La République était en crise !
- Pas plus que maintenant !
- Les Jedï n’ont pas à se mêler de la politique, cela fait davantage empirer les choses plutôt que de les améliorer !
Luke semble abattu, la politique n’est pas son point fort, il se tourne désespérément vers sa sœur espérant qu’elle pourrait lui venir en aide.
- Leïa…
- Je suis désolée Luke mais il a raison, la loi ne te donne pas le droit d’influencer les choix du sénat.
Il se retourne vers moi.
- Laissez moi céder la parole à Maître Banan, c’est lui qui sait tout, il saura tout vous dire mieux que moi.
- Ah oui ! Banan, le « divin » Banan, « celui qui voit tout ». Pourtant votre voyance n’a pas permis à la République d’échapper à la situation dans laquelle elle est maintenant !
- Soyez aimable sénateur, rangez votre langue fourchue derrière vos dents, je ne suis pas venu pour perdre mon temps précieux à échanger des paroles malhonnêtes avec un vil serpent comme vous !
- Qu’est ce qu’un serpent ?
- Une raison de plus pour que vous la fermiez et partez apprendre à être moins idiot !
Le sénateur se tait, il s’enfonce dans son siège, abattu.
- Sénateurs, nous sommes dans une crise, la plus grande crise que cette Galaxie ait jamais eue à affronter, et le temps nous est compté, nous avons 3 jours.
Il y a des exclamations de surprise.
- Oui 3 jours, c’est pour cela qu’il ne faut pas perdre de temps à des querelles politiques sans intérêt.
Luke reprend la parole.
- Notre flotte d’assaut est prête à partir, elle n’attend plus que vous et votre peuple, vous avez 2 jours, au 3éme, il sera trop tard.
- Et où irons-nous ?
- Sur Terre.
- Où est-ce ?
- Suffisamment loin pour que nous soyons en sécurité ne posez plus de questions et faites évacuer vos mondes le temps presse.
- Nous serons prêts à temps ne vous inquiétez pas.
- Je l’espère bien, il est beaucoup plus difficile de vivre quand on est plus qu’un tas de molécules flottant dans le néant.

La séance se clôt. Tout le monde sort bouleversé par ce qu’il a appris.
- Bravo Vivien, on dirait que tu as réussi à les réveiller !
- il y a intérêt, il n’y a plus qu’a attendre désormais.
- L’attente sera courte, je vais réunir tous les jedï pour que nous soyons prêts à partir après demain.
- Moi, dit Leïa, je m’occupe de faire évacuer cette planète, ce ne sera pas long.
- Profite bien de tes dernières heures de libre alors.

- Monseigneur je voudrais vous présenter le Commandant de l’Exterminator : Maldoc Raven.
- Seigneur Sidious, je suis ravi de faire enfin votre connaissance.
- Commandant vous allez diriger un navire ayant la capacité de détruire une planète entière, cela ne vous inquiète pas ?
- Pas le moins du monde Monseigneur, je suis formé pour diriger des vaisseaux selon les ordres que l’on me donne, pas pour réfléchir aux dégâts qu’ils pourraient causer.
- Excellente réflexion Commandant, mais alors dans ce cas, pourquoi est-ce que je ressens en vous de l’inquiétude ?
- Je ne suis pas inquiet.
- Ne me mentez-pas, vous le paierez très cher de votre vie.
Merson essaya de calmer le jeu dangereux auquel se livrait l’Empereur et l’officier impérial.
- Monseigneur, le Commandant Raven est l’un des plus brillants officiers qu’il m’a été donné de rencontrer, je ne doute pas de son efficacité, il fait très bien son travail.
- Je l’espère Amiral, les rumeurs qui courent sur cet officier ne disent pas la même chose que vous.
- Quelles rumeurs Monseigneur ?
- On m’a rapporté que vous faites partie de ceux qui ont déserté à la bataille d’Endor.
- Ces rumeurs sont exactes Monseigneur.
- Et pourquoi avez-vous quitté le champ de bataille ?
- La vie de mon équipage me semblait prioritaire.
- Vous avez préféré fuir, privant la Flotte d’un précieux vaisseau, pour sauver votre équipage plutôt que de rester combattre l’ennemi ?
- Oui Monseigneur.
- Amiral, pourquoi avez-vous choisi ce déserteur pour commander le second vaisseau le plus puissant de notre Flotte ?
- Le Commandant Raven possède un sens tactique hors du commun comme je n’en ai jamais vu depuis Thrawn.
- Ah oui,Thrawn, un brillant stratège, mort si pitoyablement, il aurait pu être un grand dirigeant pour l’Empire s’il avait su voir plus tôt le danger que représentait son “fidèle” garde du corps Noghri, voila pourquoi je n’en ai jamais voulu à mes côtés, ils appartenaient à Vador, raison de plus pour s’en méfier. Thrawn n’était pas aussi intelligent qu’il le laissait entendre, il n’était qu’un Chiss prétentieux, une race de plus à exterminer.
- Monseigneur je vous assure que vous pouvez avoir toute confiance en Raven, je me porte garant de ses actions.
- Fort bien, dites-moi Commandant, pourquoi étiez-vous inquiet tout-à-l’heure ?
Merson répondit à la place de Raven :
- Raven a perdu sa famille lors de la Guerre des Clones, sa femme et ses deux enfants ont été tué lors du raid séparatiste sur Drongar.
- Aaaah ! C’est donc l’amour qui vous fait douter, eh bien il n’y a pas de place pour lui dans ma Flotte, contrôlez vos sentiments sinon je n’hésiterai pas à me débarrasser de vous pour incompétence, compris ?
- Oui Monseigneur, c’est compris.
- Bien.
Un officier entre affolé :
- Monseigneur !!
- Quoi encore ?
- l’Alliance est au courant de l’existence de la Flotte Spectre.
- QUOI !! MAIS COMMENT EST-CE POSSIBLE ???!!!
- Il y a un Jedï qui a parlé sur l’Holonet il y a quelques instants, il savait exactement tout, le nombre de vaisseaux, leur classe, leurs armes, tout !
- Ce Jedï, était-ce Skywalker ?
- Non il était plus jeune, je ne l’ai jamais vu auparavant. Il dit s’appeler Vivien Rougier et il dit aussi qu’il vient d’une planète appelée Terre.
- Qu’allons-nous faire Monseigneur ? Demande Merson.
Sidious répond aussitôt :
- Que la Flotte Spectre se prépare pour un départ immédiat !
- Où allons-nous ?
- Sur Terre.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Sam 18 Sep 2010 - 8:30   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 35
Malgré l’état d’urgence qui règne partout dans la Galaxie, la vie au temple continue comme si de rien n’était.
Luke et moi avons pris la décision d’affecter un Padawan à Darlène pour qu’elle le forme. Je vais en salle d’entraînement pour observer l’évolution des choses. Elle est en train de former le Padawan au maniement du sabre laser, c’est une femme Twi-lek, elle est toute bleue et deux tentacules descendent de sa tête jusqu’au bas de son dos. Elle ne peut s’empêcher de rire quand la sphère paralysante tire sur la jeune fille sans qu’elle arrive à renvoyer les traits de laser verts.
- Aide toi de la Force, réfléchis, ne pense pas.
La jeune femme acquiesce de la tête et rallume son sabre, cette fois, elle arrive à parer les tirs.
- Tu vois ? C’est pas si compliqué !
- Oui Maître Darlène, la Force rend tout plus simple à accomplir.
- Oui mais ce n’est pas pour ça que tu dois te laisser aller vers la facilité, sinon tu sombrera dans le côté obscur.
- Je sais, un Jedï ne doit connaître ni la peur, ni la colère, ni la haine.
- En effet, il ne doit pas les connaître…même si ce sont des sentiments humains.
- Est ce que le côté obscur…
- Reprends ton entraînement Lumaya, nous reparlerons de ça plus tard, beaucoup plus tard.

Le bruit d’ouverture de la porte détourne mon attention, c’est Luke.
- Alors ? Comment se débrouille notre nouvel instructeur ?
- Pas trop mal jusqu’à maintenant, elle vient de terminer l’enseignement de la maîtrise du sabre laser.
- C’est un bon début.
- Elle est contente de se sentir enfin utile à quelque chose ici.
- Oui ? Dommage que ce soit son unique jour d’enseignement.
- Oui c’est vrai, dommage.
- Elle le sait au moins ?
- Non…je ne lui ai toujours rien dit.
- Tu devrais, elle finira bien par le savoir tôt ou tard.
- C’est juste que je n’arrive pas à prévoir qu’elle sera sa réaction.
- C’est à dire ?
- J’ai peur que si je lui dit elle soit en colère contre moi pour ne pas l’avoir prévenue plus tôt.
- Ah oui, la colère de ne rien n’avoir su plus tôt, comme lorsque j’ai appris que Obi-wan m’avait caché la véritable identité de mon père, je me souviens parfaitement, j’étais profondément choqué et…en colère.
- Que dois je lui dire alors ?
- La vérité, tout simplement.

A la fin de la journée je raccompagne Darlène à notre chambre.
- Oui elle apprend vite, à ce rythme là elle sera chevalière avant la fin du mois.
Je m’arrête brusquement, « fin du mois » me reste dans la tête.
- Qu’est ce qu’il y a ?
- Il faut qu’on parle.
- Je t’écoute.
- Ce que je vais te dire va sûrement te choquer mais c’est la vérité.
- Tu me trompes ?
Cette réaction parvient à me faire décrocher un petit rire nerveux.
- Non…non Darlène…(je respire à fond) la Galaxie va exploser, dans moins de 9 heures à présent.
- Aha ! C’est très drôle…ahaha quel humour ! Ahaha !!
- Je suis sérieux.
- Tu te fous de moi !? C’est impossible enfin ! Toute une galaxie !
- L’Étoile noire pouvait détruire une planète, le broyeur de soleils des systèmes, alors pourquoi pas une Galaxie ?
- …mais qui ? Non…ne me dis pas que c’est…
- J’en ai bien peur.
- Depuis quand es tu au courant ?
- Depuis le début.
- Et tu n’a rien dit à personne ?
- A quoi bon ? Personne ne m’aurait cru, surtout en pleine guerre contre les Vong, c’était trop tôt.
- Trop tôt ? On aurait pû trouver Sidious, tu te rends compte de ta connerie ?
- Darlène je t’assure que…
- Que Sidious va encore s’échapper sans que nous ne puissions l’arrêter ? Ou va t’il aller cette fois ?
- A ton avis.
- La Terre ?
- Oui.
- Putain ça me met hors de moi ça !
- Nous avons une chance de l’arrêter avant qu’il n’ouvre le passage.
- Mais nous ne savons pas où il est !
- Nous le trouverons crois moi, je le sais je l’ai vu. Si on réussit à l’arrêter, tout ce qui est arrivé n’arrivera pas.
- Pas de morts ?
- Pas de morts. Mais attends…non…ça ne va pas…on ne peut pas l’arrêter…on ne doit pas.
- Pourquoi ?
- Parce que si on le détruit, on se détruit.
- Je ne comprends pas.
- Si Sidious ne va pas sur Terre nous n’irons jamais ici.
- Exact, mais où veut tu en venir ?
- Il ne peut pas y avoir 2 nous, nous ne pourrons pas être ici, nous disparaîtrons.
- Effacé de la réalité.
- On est obligé de le laisser faire, je suis désolé.
- Pas autant que moi.

Ma dernière nuit ici est bien sombre, impossible de fermer l’œil, je suis bien trop inquiet pour Darlène.
Brusquement, la chambre se met à trembler, de plus en plus violemment.
Tremblement de terre ?
Non, je réalise vite que ce n’en est pas un quand je vois les armoires se broyer d’elles mêmes, je vois une lumière pourpre, étrange et inquiétante filtrer à travers la fenêtre, je sors du lit pour regarder dehors. Il y a un énorme trou dans le ciel, des éclairs en sortent et frappent la surface de partout. Les murs tremblent, des fissures apparaissent.
Les éclairs deviennent plus nombreux et plus intenses. De la fumée commence à s’élever dehors puis des flammes.
- Putain mais qu’est ce que c’est que ce bordel !? T’y comprends quelque chose Darlène ? Darlène ?
Elle dort toujours sur le lit, ce n’est pas normal, dors t’elle au moins ?
Je vais vers le lit, le plafond s’écroule alors avec un déluge de flammes, le feu prend dans toute la pièce, je secoue Darlène.
- Réveille toi ! Réveille toi ! Je t’en supplie !
Elle ouvre les yeux. Et subitement, tout s’arrête. Plus de flammes, plus d’éclairs.
Plus rien.
- Qu’est ce que tu a fais ?
- J’ai fait un cauchemar.

- Mais qu’est ce qu’il s’est passé ici ?
- Luke…
- Le temple se brise à plusieurs endroits, il y a des incendies dans toute l’île et brusquement plus rien ! Dis moi ce qui est arrivé, je sais que ce n’est pas un phénomène naturel.
- Non, c’est une manifestation évidente du côté obscur, ça ne présage rien de bon.
- Alors il faut commencer l’évacuation, faites vos affaires et allez à l’astroport rejoindre le Délivrance.
Il sort de la chambre visiblement perturbé.
- Je ne lui ai pas dit que c’était toi qui a fait tout ça sinon tu aurais eu plus d’ennuis que tu n’en a déjà.
- Merci.
- Ne me remercie pas, ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai du mentir, dépêche toi de faire tes bagages maintenant.
- Que dois je emporter ?
- T’a raison, il n’y a rien à emporter, eh bien tant mieux on perdra moins de temps comme ça !
- Si attends.
Elle prend les photos rangées dans sa table de chevet.
- Ca a une grande valeur sentimentale pour moi.
- Je sais. Allez viens, on y va.
Je jette un dernier regard à la chambre avant de partir à jamais.
Dans les couloirs du temple, je suis surpris de voir que tout est étrangement calme, comme si rien de grave ne se passait. Mais dehors, c’est tout le contraire, une file immense s’étend devant l’astroport, dans le ciel, des transports commencent déjà à partir. Et il pleut sombrement. Nous nous frayons un passage parmi la foule et arrivons à l’astroport un quart d’heure plus tard. Le tonnerre gronde et les éclairs fusent au loin, j’entends les vagues se fracasser violemment contre l’île.
Nous traversons l’astroport jusqu’à trouver le Délivrance.
Il est majestueux, long de 1500 mètres, flambant neuf, construit spécialement pour tenir tête aux destroyers impériaux.
Un officier nous accueille devant le vaisseau et nous fait signe de monter à bord en disant :
- Bienvenue à bord du Délivrance.

L’officier nous guide à travers un immense dédale de couloirs jusqu’à la salle de commandement. L’Amiral de la Flotte de la nouvelle République est un humain appelé Zal Trolas, il a pris la relève de l’Amiral Ackbar mort lors de la guerre contre les Vong.
- Bienvenue sur le Délivrance ! Dit il joyeusement, nous n’attendions que vous pour décoller.
- Eh bien alors allons-y !
- Avec plaisir (il allume le haut parleur du vaisseau) à tout l’équipage, nous enclenchons le décollage, tout le monde à son poste immédiatement ! (il éteint et attend quelques secondes) mise en route des réacteurs !
- A vos ordres.
Le vaisseau tremble légèrement puis le bruit des machines augmente progressivement jusqu’à devenir constant.
- Paré au décollage Amiral.
- En avant ! Propulsion 4 !
L’air semble brusquement s’alourdir tandis que le vaisseau quitte le sol, il s’élève quelques secondes avant de se pencher vers le haut de 80 ° le ciel nuageux et gris laisse alors place à l’immensité froide et obscure de l’espace.
- Les coordonnés de saut en hyperespace sont enregistrées Amiral.
- Très bien (il allume l’interphone) équipage attention, passage en hyperespace dans 5,4,3,2,1, 0
Les étoiles s’allongent alors, devenant alors des traits de lumières.
- Enclenchez les rétrofusées, sortie de l’hyperespace dans 3,2,1,0.
Les traits de lumière s’évanouirent laissant place aux habituels points fixes et scintillants que sont les étoiles.
- Nous quittons déjà l’hyperespace ?
- Bah oui, pourquoi perdre du temps à faire un saut de plusieurs heures ?
- C’est vrai.
- il n’y a personne, nous sommes les premiers apparemment.
- Amiral, nos radars indiquent l’arrivée dans le secteur de 14 vaisseaux identifiés comme étant des destroyers impériaux.
- Sidious.
- Sidious ? Détruisez le immédiatement.
- Oui Darlène bien sûr, à 1 vaisseau contre 14 !
- On ne va pas le laisser fuir !?
- Souviens toi de ce que je t’ai dit ce matin.
- C’est vrai, excuse moi.
- Amiral, la flotte Républicaine sort de l’hyperespace.
- Juste à temps ! Ils sont tous là ?
- Oui Amiral, 349 vaisseaux et 767 transports.
- Parfait ! On a une chance !

- La Flotte de la Nouvelle République vient de sortir de l’hyperespace.
- Combien ?
- 349 vaisseaux d’attaque et 767 transports de civils.
- C’est bien trop, nous ne sommes pas de taille à lutter, il va falloir adopter une autre tactique de combat. Anéantissez-moi cette galaxie Amiral !

Merson hésite, de lui dépend désormais le destin de la galaxie entière. Sidious le rappelle à l’ordre.
- Qu’attendez-vous, faites feu immédiatement !
Merson avale une boule de salive et se racle la gorge nerveusement avant de finir par donner l’ordre fatal.
- Feu !
Le vaisseau vibre, au bout de sa proue, des dizaines de rayons se concentrent pour n’en former qu’un qui part aussitôt frapper de plein fouet la planète la plus proche, Munto Codru, s’embrase aussitôt comme si elle était rongée de partout par les flammes, Raven est horrifié devant ce qu’il voit, tout comme Merson. Palpatine, lui, jubile.
- Parfait, dommage que nous ne puissions pas rester plus longtemps.
Sidious ricane et ferme les yeux pour se concentrer. Face à la flotte impériale du seigneur noir apparaît une ligne verticale brillante comme un rayon de soleil, le passage vers la Terre est ouvert.
- En avant !
Les 14 vaisseaux pénètrent dans le passage les uns après les autres, les 3 lunes de la planète détruite explosent à leur tour.

- Oh non ils s’en vont !
Le passage se referme, les planètes continuent d’exploser une à une.
- Il faut nous sortir de là ! Vivien, ouvrez le passage, tout dépend de vous maintenant.
que tous les vaisseaux se préparent à franchir le passage.
Je me concentre sur ce que j’aime le plus, comme me l’avait dit ce message sur l’ordinateur avant que j’arrive ici. Je pense à Darlène.

Mais rien ne se passe.

- Quoi ?
- Ca ne marche pas !
- L’onde de choc se rapproche ! elle sera sur nous dans 40 secondes !
- Je préférais le temps où on devait détruire l‘étoile Noire, putain ça fait 70 ans déjà !
- 71 imbécile !
Cette phrase je l’ai entendue en arrivant, cela veut dire que mon autre moi vient d’arriver dans la galaxie. Il faut absolument que nous partions sinon le cours du temps sera encore perturbé.
- Concentre toi, tu peut y arriver ! me dit Darlène pour m’encourager.
Je réfléchis à ce que j’aime le plus...mais bien sûr ! je sais ce que j’aime ! tout ! le monde, les gens, les animaux, tout, j’aime tout, j’aime vivre !
- 30 secondes !
Le passage s’ouvre alors dans un éclat aveuglant de lumière vive.
- C’est ouvert allez y !
- C’est trop loin, on y sera jamais à temps !
- Hyperespace.
- Quoi ?
- Utilisez l’hyperespace c’est le seul moyen.
- Mais…
- 20 secondes !
- Faites ce que je vous dit !
- D’accord. (l’officier active l’holocom) A tous les vaisseaux, engagez l’hyperespace à mon ordre.
L’officier pose la main sur la manette d’activation de la vitesse lumière tout en regardant devant lui l’immense ouverture aveuglante.
- Ca va être un sacré plongeon.
- 10 secondes !!
Une lumière verte s’allume et se met à clignoter.
- O.k c’est bon tout les vaisseaux sont prêts, accrochez vous on plonge !
Il tire la mannette, le croiseur se met à trembler et plonge dans le passage dans un flash aveuglant de lumière, tous les autres vaisseaux font de même simultanément, le passage se referme juste après que le dernier soit passé et juste avant que le chaos apocalyptique de l’explosion de l’univers n’arrive à atteindre le dernier transport. Toute la galaxie devient alors rien de plus qu’un immense enfer de flammes.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Dim 19 Sep 2010 - 9:01   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 36
- Monseigneur nous sommes sortis du passage, tous les vaisseaux sont au rapport et attendent vos ordres.
Le Sith est perdu dans ses pensées, il semble perturbé. Merson demande :
- Est-ce que tout va bien monseigneur ?
- Je sens la présence d’un Jedï, je l’ai vu devant moi à l‘instant, dans ma tête, c’est une jeune fille, la Force déborde en elle comme je ne l’ai jamais senti auparavant, cette gamine est plus forte que tous les Skywalker réunis, j’aurais juré l‘avoir tuée, mais elle a disparue, comme si elle n’avait jamais existée, et pourtant, je sens toujours sa présence...
- Mais monseigneur, si je peux me permettre, les Jedï n’existent pas ici, vous avez dû... rêver.
- Il y a un Jedï ici Amiral, il faut l’exterminer avant qu’il ne devienne trop nuisible, je ne suis pas de taille à l’affronter, elle est l’Élue ! envoyez vos bombardiers et rasez-moi cette ville jusqu’à la dernière fondation, ensuite, que vos troupes au sol se déploient pour trouver les survivants.
- Et si nous en trouvons, que devrons nous faire ?
- Les exterminer bien sûr, il faut à tout prix que cette Jedï soit tuée, elle seule pourrait ruiner mes plans.
- Elle seule...contre toute la Flotte Impériale !?
- Anakin était seul lui aussi et il nous a battu, je ne veux prendre aucun risque.
- Vous pourriez la convertir.
- Formée elle serait plus puissante qu‘aucun autre être doté de la Force, elle serait trop dangereuse, sa haine serai si puissante que je ne pourrai pas la contrôler, elle pourrait me détruire à jamais. Détruisez tout sur votre passage, plus rien ni personne ne doit bouger.
- A vos ordres monseigneur
Merson allume le communicateur inter-croiseurs.
- A tous les vaisseaux, tous les équipages de bombardiers doivent rejoindre immédiatement leurs engins, les ordres vous seront transmis dés votre départ par circuit holographique.
Dans chaque vaisseau, les pilotes montent dans leurs petits engins, ils allument leurs moteurs, le bouclier de protection s’abaisse et ils décollent de la soute de leurs croiseur pour partir accomplir une mission qui serait rapidement accomplie.
- Les bombardiers sont partis monseigneur.
- Bien, que tous les croiseurs se déploient sur la surface de la planète, qu’ils éliminent toute hostilité, Amiral Merson, laissez l’Exterminator ici pour surveiller le périmètre au cas où notre Jedï serait encore en vie, dès que le problème sera réglé, qu’il nous rejoigne à la capitale.
- Bien monseigneur, comme vous voudrez.
- Cette Jedï me met dans une colère incroyable, je dois décharger ma colère sur ce monde, ne sortez pas de votre croiseur Amiral, le temps va vite devenir...chaotique ! ahahahaha !!!!
Un officier arriva en courant l’air affolé.
- Amiral ! nos radars indiquent l’arrivée de 45 objets volants identifiés comme des véhicules d’assaut, ils se rapprochent à grande vitesse, point de contact dans 45 secondes, dois-je envoyer les chasseurs les intercepter ?
- N’en faites rien Lieutenant, Ces engins ne sont pas une menace, détruisez-les avec les turbolasers du vaisseau.
- A vos ordres !
Les 45 engins de 2 types différents se mirent en position d’attaque et ils décochèrent leurs missiles, ils allèrent percuter le bouclier du mégadestroyer sans provoquer le moindre dommage à la coque du vaisseau.
Les engins Terrestres en revanche furent détruits immédiatement après leur attaque ratée et ils explosèrent dans un nuage de fumée et de flammes de métal.
- Pitoyable ces humains, ce monde sera à nous beaucoup plus vite que je ne l’avais prévu.

Nous sortons du passage et sommes à plus de 15000 mètres de hauteur, personne ne peut nous voir d’en bas, les nuages épais et noirs nous couvrent.
Il y a un problème, Nous sommes bien sur Terre mais pas à Périgueux.
-On est où là ? et on est quand ?
- A priori...je n’en sais rien !
- Je croyais que nous devions arriver par le cinéma.
- Moi aussi, c’est par là que Sidious est passé, j’y peut rien, c’est pas ma faute !
- Eh bien pour une arrivée triomphante c’est réussi !
- Amiral, mouvement d’infanterie signalé au Nord.
Nous regardons, au loin, l’horizon se met à bouger, bientôt j’aperçois plus d’une centaine de véhicules d’assaut et des militaires en uniforme, il y a même un gigantesque TB-TT impérial.
- Ils sont dans quel camp ?
- Le mien, ce sont mes soldats.
- Quoi !?
- Nous partons vers Paris, je suis tout devant et il y a notre TB-TT tout derrière.
En effet je l’aperçois en train de marcher à côté de Jennifer.
- Mais alors...on est dans le futur ! Darlène, quand es-tu passée par ici ?
- Nous sommes la veille de la bataille de Paris, c’est-à-dire 1 mois après l’arrivée de Palpatine dans notre dimension.
- Nous sommes arrivés un mois plus tard que prévu !
- Et nous sommes partis une minute après la Flotte impériale, ce qui veut dire qu’une minute d’écart entre les deux passages conduisent à un mois de décalage entre les deux arrivées dans cette dimension.
- Alors si on était passé 2 minutes après ?
- On serait arrivé 2 mois après Sidious.
- Et la guerre serait perdue depuis longtemps
- De toutes façons nous n’aurions jamais pû passer deux minutes après.
- Nous sommes arrivés c’est tout ce qui importe, et nous avons la chance de pouvoir empêcher la mort de centaines de personnes si nous leur venons en aide à temps.
- Alors allons-y et vite ! ( Je sors mon communicateur portable ) Luke envois les jedï sur les autres continents, ils seront bien utiles, quand à la Flotte, qu’elle se rassemble derrière-moi et se prépare à un assaut immédiat.
- Et pour les transports civils ?
- Qu’ils attendent ici jusqu’à la fin de la bataille.
- Si cette bataille a une fin. Me dit Darlène. Partons maintenant.
- Oui allons-y ! attends...non !
- Quoi ? qu’est ce qu’il y a encore ?
- Le message.
- Quel message ? on perd un temps précieux, viens en vite au but !
- Avant de partir dans l’autre dimension j’ai reçu un message sur mon ordinateur qui me disait entre autres <<pense à ce que tu aime le plus>> c’est en me rappelant cette phrase que j’ai réussi à ouvrir le passage. Je me suis rappelé qu’il était marqué << ce que tu aime le plus >> et non pas << Ceux que tu aime le plus >> c’est pour ça que c’a n’a pas marché quand j’ai pensé à toi. La personne qui avait écrit ce message, c’était moi, maintenant, je dois envoyer ce message à cet autre moi qui est dans le passé pour qu’il puisse trouver le moyen d’ouvrir le passage. C’est nécessaire pour ne pas briser l’espace-temps, si ce message n’est pas envoyé, nous serons effacé de cette réalité, de cette dimension.
- Et comment allons nous faire pour envoyer ce message ? J’ai épuisé mon forfait SMS
- Utilise la Force.
- Le pouvoir ?
- Oui.
- Mais je ne l’ai jamais utilisé...
- Concentre-toi, c’est tout, la Force t’aidera.
- D’accord.
- Mais je ne rappelle plus les mots exacts.
- Tu n’a pas besoin de te rappeler.
- Comment ça ?
- C’est toi, maintenant, qui doit dire ces phrases, c’est toi qui les envoie, avec ce que tu sais en ce moment, tu dois penser comme maintenant, au présent, dit simplement ce que tu pense. Tu y arrivera.
- D’accord allons-y.
Elle s’accroupit et ferme les yeux.
Je tape sur la console de communication les phrases qui apparaîtront devant moi dans l’avenir...enfin...le passé...je ne sais plus trop en fait.
- Ca y’est, envois-le.
Darlène se concentre, le message se brouille, puis, il disparaît complètement.
- Ca y’est ?
- Oui.
- Mais comment le savoir ?
- Je l’ai senti à travers la Force, pendant quelques instants, j’ai remonté le temps jusqu’à cet instant où tu te connecte à l’ordinateur, puis, plus rien, je suis revenue à moi.
- C’est fantastique ! cela veut dire que le temps n’est qu’une ligne parmi tant d’autres dans l’espace-temps ! c’est comme si on utilisait le TGV pour aller de Perpignan à Paris ! c’est aussi simple que ça ! quand je pense que les savants se cassent la tête pour comprendre comment le monde tourne !
- Eh ! arrête de délirer ! on a un monde à sauver tu te souviens ? à moins que tu préfères prendre le TGV pour remonter au moment ou tu disais << allons sauver le monde YOUHOU !!>> ?
- Non, merci, partons maintenant.
- Attends...ton message...tu l’a reçu quand sur Terre ?
- Eh bien...oh...attends un peu...je ne l’ai pas reçu en une fois...mais en trois fois, la première fois c’était 1 semaine avant que je parte, le second c’était 3 jours avant et le dernier c’était la veille de mon départ.
- 3 fois ? mais c’est impossible, il ne peut y avoir qu’un voyage dans le temps.
- Oui, mais pour nous, ce message a été envoyé dans le cyber-monde et c’est encore une autre dimension, c’est la dimension virtuelle, il est donc fort probable que le message se soit fragmenté au cours du voyage...et heureusement !
- Pourquoi heureusement ?
- Parce que ça m’a permis de réfléchir et de prendre les bonnes décisions, j’ai ainsi évité de refuser de répondre aux deux autres messages. Mais aussi...je suis sûr maintenant d’avoir été transporté dans le temps deux fois.
- Quoi ??
- En informatique la première fois, je venais à peine d’être installé quand le premier fragment de message est apparu et quand la communication s’est rompue c’était déjà la fin de l’heure et encore pire, après avoir reçu le troisième fragment de message je me suis retrouvé dans mon lit à l’internat à la tombée de la nuit, je n’y ai pas trop fait attention parce que j’étais fatigué et parce que je croyais que je rêvais mais maintenant je sais que c’était vrai. Alors qui m’a transporté ?
- La Force ?
- Elle ne peut pas influer entre les dimensions tu le sais bien !
- Mais elle est dans chacune d’entre elle, la Force qui t’a fait voyager était celle de notre dimension.
- Il y en aurait plusieurs ?
- Je ne sais pas, je ne crois pas, peut-être que nous nous trompons depuis le début, peut-être que son pouvoir est sans limites.
- C’est fort possible, nous ne savons finalement pas grand-chose de la Force sauf qu’elle veut nous aider, jusqu’à maintenant, tout ce qu’elle nous a aidé à faire nous a été bénéfique.
- Oui, presque...
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Lun 20 Sep 2010 - 9:53   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 37
La Flotte arrive à Paris, toujours sous le couvert des nuages épais et ténébreux, à l’aide des périscopes infrarouges nous voyons ce qu’il se passe en bas, autrement dit, le chaos.
Les soldats livrent une bataille acharnée mais les stormtroopers sont bien mieux armés et entraînés, ils ne font qu’une bouchée de la “Résistance”.
- Comment a tu pû permettre un tel massacre ?
- Il le fallait, tant qu’il restait encore de l’espoir.
- Nom de Dieu regardez !
Des formes triangulaires surgissent brusquement du brouillard matinal, 12 formes précisément dont une qui recouvre totalement le ciel.
- Des destroyers, Sidious avait une surprise pour toi apparemment.
- Il faut les aider sinon ils sont tous morts!
- Attends ! il faut mieux attendre que tu sois partie, pour éviter de changer le cours des choses.
- Tu a raison.
Pendant quelques instants, nous devons regarder le triste spectacle qui nous est offert sous nos yeux. Puis, la fameuse ligne de lumière aussi brillante que le soleil apparaît pour se perdre dans le ciel et au-delà, elle disparaît quasiment aussitôt après qu’elle est apparue, c’est comme le flash d’un éclair.
- Voila, c’est bon, allons-y maintenant.
L’Amiral Trolas hurle dans le communicateur intra-croiseurs
- A tous les vaisseaux, engagez le combat, et que la Force soit avec vous !
Tous les croiseurs descendent en plongée pour se débarrasser du rideau de nuages et apparaître au grand jour.
Les chasseurs sont lâchés des soutes, x-wings, b-wings et autres engins s’éparpillent dans toutes les directions pour abattre les chasseurs TIE débarqués pour venir en renfort contre l’ennemi. La bataille fait rage, les TIE sont vite mis en déroute, il y a bien trop de chasseurs rebelles et les TIE n’ont pas de bouclier de protection, il n’en reste bientôt plus un seul.
- Félicitations les rogues ! dit l’Amiral Trolas explosant de joie, encore une victoire au tableau ! rejoignez les croiseurs et concentrez votre puissance de feu sur les destroyers stellaires !
- Avec joie Amiral.
- Amiral, nous descendons à la surface.
- Allez-y Vivien et envoyez le bonjour à l’Empereur de ma part !
- Je n’y manquerai pas !
Nous embarquons dans une navette lambda et sortons de la soute du croiseur MC-100 pour nous poser quelques instants plus tard sur le sol ravagé de la capitale. Nous sommes devant le Palais de l’Élysée, le Délivrance passe au-dessus de nous pour se diriger vers un superdestroyer stellaire, ses canons laser n’en font qu’une bouchée
C’est la guerre ici, les soldats luttent avec un acharnement surhumain pour repousser les assauts impériaux. L’un des soldats se précipite à notre rencontre, je le reconnais, c’est Paul !
- Paul ! Bon Dieu mais qu’est ce que tu fous là ?
- Vivien ? Et toi mon pote ! Où étais tu passé ?
- J’étais ailleurs, tu fais quoi ici ?
- Je coordonne la bataille, Benjamin dirige les bataillons et Julien et Lucas s’occupent de dégager la route vers le palais, ils ont réussi apparemment.

- Mais quel est l’imbécile qui vous a nommé à ces postes ?
Darlène se racle la gorge.
- C’est moi.
- Oh…dans ce cas…tu a sûrement fait le choix qu’il fallait…bon bein…continuez comme ça les gars…des renforts vont venir vous aider.
- O.k bonne chance, que la Force soit avec toi hein !
- Pas de problème !

Nous avançons vers le palais, l’entrée est bien défendue.
- Prête à sprinter ?
- Quant tu veux. Répond Darlène.
- O.k, maintenant !
Nous nous ruons sur l’entrée de la cour, les tirs de blaster fusent, les stormtroopers nous tirent dessus, nous allumons nos sabres et renvoyons les tirs, d’autres impériaux arrivent devant nous, je les prend à revers. Darlène reçoit alors un tir sur l’épaule qui lui fait lâcher son sabre.
- Darlène !
- Ca va aller, ça m’a juste effleurée.
Les tirs s’intensifient, ça vient de partout, difficile de renvoyer. Nous sommes bientôt encerclés.
- Mais où sont les autres ? Dit Darlène.
- Exterminez-les ! Dit le soldat impérial leader.
Les stormtroopers brandissent leurs blasters mais ne tirent pas, leurs têtes tombent brusquement, d’autres sont découpés quasiment au niveau de la taille.
- Mais qu’est ce que…
Une fille se tient à la place des soldats tenant à la main le sabre de Darlène.
C’est Marie, une ancienne élève de notre ancien lycée.
- Salut les amis.
- Marie, qu’est ce que tu fais là ?
- j’ai survécue moi aussi, mais tu a oubliée de venir me chercher, j’ai du me démerder toute seule !
- Désolée, je suis contente de te voir.
- Tu m’étonnes !
- Tu veux bien me redonner mon arme ?
- Je t’en prie, c’est un peu trop lourd pour moi.
Elle lui rend le sabre-laser.
- Merci, beau travail.
- Je t’en prie, on en parlera plus tard avec les autres, tu a mieux à faire je crois.
- C’est vrai, allez tchao.
- Tchao Marie et encore merci !
- De rien, de rien.

Nous rentrons dans le palais.
- J’ai une impression de déjà vu, dit Darlène méfiante.
- Chut ! fais attention.
Un cri résonne dans le palais.
- Jennifer est là ! on ne peut pas la laisser !
- Tu a raison, allons-y !
Un bruit aigu se fait entendre, comme le cri de la mort.
- Un TIE, baisse-toi !
La carcasse enflammée du chasseur impérial s’écrase sur la salle, envoyant des morceaux d’acier partout.
- JENNIFER !!
- Ils ont réussi à fuir, dehors vite !
Nous courrons dehors par le mur effondré, dans le jardin, je vois une navette lambda, Darlène voit Sidious et Jennifer.
- Jennifer !
- Darlène ? Aide-moi !!!
Elle ne peut rien dire d’autre car elle disparaît dans le véhicule de transport qui décolle aussitôt. Darlène tire dessus mais en vain...
- Arrête, il est trop tard, il est parti.
- Il faut l’arrêter, il a Jennifer.
- On l’aura fais moi confiance.
Je sors mon communicateur.
- Délivrance ici Vivien, l’Empereur quitte la planète en navette lambda, ne lui tirez pas dessus, il a un otage. Venez nous récupérer dès que possible.
- Bien reçu nous arrivons tout de suite, tout va bien chez vous ?
- Y’a pas un chat qui ronronne, je commence à m’ennuyer.
Un trait de laser écarlate tombe juste à coté de moi, je lève la tête, 2 chasseurs TIE m’ont dans leur collimateur.
- Darlène, cours !!!
Je me réfugie sous un mur effondré, je ne vois pas Darlène.
- Mais où est-elle bon sang !
Un chasseur TIE fonce vers moi et ouvre le feu, il explose soudain dans une gerbe de flammes, du panache de fumée apparaît un autre TIE, un autre arrive par le sud, les deux engins se regroupent l’un derrière l’autre, celui de derrière abat celui de devant.
- Mais enfin...
Le chasseur se pose lentement, son cockpit s’ouvre, Darlène apparaît souriante comme jamais.
- Mais enfin à quoi tu joue ?
- Faut bien que quelqu’un te sauve la peau, “Jedï”
Je pousse un long soupir tandis qu‘elle s‘éloigne tranquillement.
- Ahhh ! J’adore cette fille !
Je vais la rejoindre près des carcasses enflammées des deux chasseurs TIE.
- J’ai trouvé ce vaisseau abandonné dans un coin, comme il avait l’air d’être en état
je me suis dit que...oh merde !
Au-dessus de nous deux, il y a 2 destroyers stellaires.
- On est fichu !
- Une dernière volonté ?
Inutile, les deux croiseurs ennemis explosent brusquement laissant apparaître le Délivrance.
- Quel vaisseau vous avez là ! bravo Amiral ! dis-je après avoir allumé mon communicateur.
- Allez montez-vite à bord, la victoire nous attend.
- Et les destroyers ?
- tous détruits, ils n’ont pas résisté à notre puissance de feu. Il n’en reste qu’un, il a fui dans l’espace.
- Félicitations, allons le détruire pour en finir une bonne fois pour toutes.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mar 21 Sep 2010 - 6:51   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 38
La navette se pose sur l’aire d’atterrissage de l’Apocalyptor, Sidious sort avec Jennifer, la jeune fille s’agite frénétiquement dans ses vieux bras décharnés.
- Lâche-moi enfoiré ! tu entends ! lâche-moi tout de suite !!
- Ferme-là !! soldat ! emmenez-la dans la salle d’observation et attachez-là bien pour qu’elle ne puisse pas s’échapper !
- A vos ordres Monseigneur !
- Merson !!
L’Amiral arrive en courant.
- Oui Monseigneur ?
- Quelle est la situation sur la planète ?
- Tous nos destroyers ont été détruits, il ne reste que nous et l’Exterminator. La flotte de l’Alliance sera là d‘une minute à l‘autre.
- Où est l’Exterminator ?
- Il vient de quitter l’atmosphère, il nous rejoint.
- Mettez moi en communication avec lui.
- Oui Monseigneur, tout de suite.
Merson active une commande, aussitôt, le visage de Raven apparaît sur l’holoconsole.
- Monseigneur, tous les destroyers ont été détruits et...
- Qui vous a ordonné de fuir la bataille Commandant ?
- Mais ils sont trop nombreux ! ils ont massacré tous nos vaisseaux en moins d’une heure ! y compris les deux superdestroyers !
- Mais comment ont-ils fait pour arriver ici !? c’est impossible !
- Croyez-vous qu’il peut s’agir de la fille ?
- Peut-être je ne sais pas...non je ne crois pas...elle n’était pas de l’autre côté...ça pourrait aussi être ce Jedï qui savait tout de nos plans.
- Ou peut-être les deux.
- Non...quoique...attendez...ce Jedï venait d’ici, mais il n’a pas pû repartir, la fille non plus, elle n’a pas quittée la planète sinon je n’aurai plus senti sa présence, à moins que...
- A moins que quoi ?
- A moins qu’ils soient revenus pendant que les autre partaient.
- Que voulez-vous dire ?
- Le garçon n’était pas sur Terre quand nous y étions, sinon j’aurai senti deux présences, et pourtant, pourtant j’ai bien senti deux présences au moment de quitter la capitale, le garçon est apparu de nulle part et il a dû apparaître avec la fille car je sentais encore sa présence alors qu’elle venait de disparaître sous mes yeux quelques instants auparavant, oui, cette petite imbécile est allé dans la Galaxie et à rejoint son ami qui était devenu un Jedï formé par les plus grands, et il l’a formée ! maintenant elle est plus puissante que moi ! il ne faut pas prendre de risques, elle ne doit pas quitter la planète, Commandant, que l’Exterminator détruise la planète.
- La faire exploser ?!
- Oui Commandant.
- Mais les civils, et les troupes encore sur la planète ?!
- Tant pis pour eux, détruisez cette planète sinon nous sommes perdus !
Raven réfléchissait aux paroles de l’Empereur, il était complètement égoïste et fou.
- Obéissez soldat !!!
- Maldoc, obéis, je t’en prie, il y va de la survie de l’Empire !!
- Non.
- Quoi ?
- Non Yorus, je ne peux pas faire ça.
- Mais pourquoi enfin ?!
- Parce que je suis un être humain.
- Arrête je t’en prie ! tu va nous faire exécuter tous les deux !
- RESSAISISSEZ-VOUS IMMEDIATEMENT OU J’ABAT VOTRE VAISSEAU !!!
- Essaye-donc pauvre vieillard cinglé !
- RRRRRAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!

Le Délivrance quitte l’atmosphère de la Terre, devant nous s’étend l’immensité de l’espace.
- Voilà l’Exterminator et...oh mon Dieu...il y a un autre vaisseau.
- Un gros vaisseau ? demande l’Amiral Ackbar
- Très gros Amiral, regardez.
- Je ne vois rien, qu’indique le radar ?
- Rien du tout Amiral. Soit il est aveugle, soit il n’y a rien.
Je regarde devant moi la grande baie vitrée qui donne sur l’espace, aucune étoile ne brille, tout est noir.
- Le radar le voit, c’est simplement qu’il prend tout l’écran tellement qu’il est grand.
- Mais voyons c’est impossible qu’un tel vaisseau puisse exister !
- Il existe, et il est juste devant nous.
- Mais je ne vois rien !
- Il est devant nous je peut vous l’assurer, l’obscurité de l’espace le camoufle parfaitement bien, surtout si le vaisseau est noir.
- Mais où est-il enfin ?
- Je me tue à vous le dire, il est juste devant nous, regardez, vous voyez bien qu’aucune étoile ne brille devant nous.
- C’est exact...bon sang...mais comment ont-ils pû créer un tel vaisseau !?
- Peu importe, il faut le détruire avec l‘autre hyperdestroyer.
- A tous les vaisseaux, que tous les chasseurs se mettent en position d’attaque.
Des centaines de chasseurs a, b, c, e, k, t, v, x et y sortent des différents croiseurs d’assaut.
Au total il y a plus de 500 chasseurs parmi lesquels des TIE venant des destroyers stellaires capturés jadis du temps de la Nouvelle République. Tous foncent vers la silhouette sombre du mégadestroyer stellaire.
- Rapport de position de tous les chefs d‘escadrille.
- Rogue leader au rapport.
- Gold leader au rapport.
- Leader vert au rapport.
- Leader gris au rapport.
- Leader bleu au rapport.
- Volets mobiles en position d’attaque.
Toutes les ailes des chasseurs b et x se déploient alors.
- Que la Force soit avec nous.
-Vous voyez quelque chose ?
- Non rien du tout.
- Mais qu’attendent-ils ?

- Commandant, chasseurs ennemis en vue.
- Ou est le Délivrance ?
- Il est à portée de tir, devons nous engager la bataille ?
- Mettez-moi en communication avec lui immédiatement !
L’hologramme de Merson était toujours présent.
- Maldoc si tu fais ça je ne pourrai plus rien pour toi ! arrête tout de suite !!
Raven éteint l’holoconsole, l’hologramme de Merson s’évanouit dans un flash bleuté.
- Délivrance ici l’Exterminator, nous sommes avec vous, laissez-nous nous occuper de l’Apocalyptor et après nous nous rendrons sans faire d’histoires.
- Message reçu Exterminator, pourquoi ce changement brutal de camp ?
- Je viens de me rendre compte que je bossais pour un mort-vivant moisi et cinglé qui n’a rien à faire de la vie de milliards d’êtres-vivants.
- C’est une excuse acceptable, bienvenue dans l’Alliance rebelle !
L’hologramme bleu de l’Amiral Trolas disparaît, Raven se retourne vers son équipage qui le fixe avec incompréhension.
- Mes amis, nous sommes des Rebelles maintenant, à moins que l’un d’entre vous préfère servir un vieillard moisi qui se fait appeler “Empereur” alors qu’il n’est rien de plus qu’un squelette pourri depuis plus de 50 ans bon pour l’asile ?
Personne n’émit d’objections.
- Bien, dans ce cas, à la bataille !

- AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!
ET VOUS OSEZ VOUS DIRE “AMIRAL” MAIS QUI A BIEN PU VOUS METTRE A UN TEL RANG !!!?
- Vous même Monseigneur.
L’Empereur se calme brusquement et se retourne vers Merson, un sourire machiavélique au visage. Il parle d’une voix basse et douce.
- Dîtes-moi “Amiral” vous rappelez-vous ce que vous avez dit avant de venir ici ?
- Non. Mentit Merson, redoutant le pire.
- Vous aviez dit que vous vous portiez garant de l’excellence de Raven...et il me semble que Raven nous a trahi et mis dans une situation plus qu’embarrassante.
- Mais Monseigneur je...
- Il est temps de tenir votre parole “Amiral”
L’Empereur tend ses bras et la foudre du Sith s’abattit sur l’Amiral qui s’effondre aussitôt, il lutte quelques instants avant de rester immobile à jamais.
- Pauvre imbécile.
L’équipage regarde incrédule.
- Qu’est-ce que vous regardez hein ??!! retournez à vos postes de combat, vous avez beaucoup à faire, qui est le second du vaisseau ?
- C’est moi Monseigneur. Dit un jeune officier en tremblant de partout.
- Vous prenez le commandement, j’espère que vous ferez mieux que lui.
- Oui Monseigneur.
- Je me retire au poste d’observation profiter du spectacle, je veux vous voir les écraser, il est temps de voir ce que valent ces nouveaux chasseurs TIE.


- Chasseurs TIE repérés à dix heures, ils foncent droit sur nous !
- Reçu rogue 2, bon sang mais qu’est-ce que c’est ?
- De nouveaux modèles on dirait !
- Ceux-là vont nous donner du fil à retordre, regardez, ils ont des torpilles autoguidées, des missiles à concussion et 5 canons laser !
- C’est tout ?
- Ouais on a affronté bien pire !
- Bon allez, on se les fait !
La vague de chasseurs arrive, leurs ailes verticales sont repliées en leur bout vers l’extérieur du cockpit en forme de losange, sans lui, les ailes formeraient un x parfait.
- Par les os noirs de l’Empereur ils sont fichtrement rapides !
- Attention 10 ! l’un d’eux vous a accroché !
- Oh merde ! j’arrive pas à le semer...aaaahhh.....
- Merde ils ont eu 10 !
- Ils sont bien trop nombreux, bien trop armés et bien trop rapides !
- Mais on est bien trop intelligent !
- Cessez vos bavardages et concentrez-vous sur la bataille !
- On a perdu Gold leader !
- Je suis touché...aaaahhh...
- Bon Dieu mais on y arrivera jamais !
- Regardez à 13 heures !
Des milliers de chasseurs TIE arrivent encore, mais ils ne sont pas pareils.
- Ce sont des TIE dagues ! on est fichu !!
- Red leader ici black leader de l‘Exterminator, nous venons vous aider à nettoyer la zone.
Wedge soupira de soulagement.
- Merci, votre aide est la bienvenue !
Il se produit alors un spectaculaire affrontement entre les chasseurs TIE, jamais Raith Siénar, le concepteur de ces chasseurs n’aurait imaginé qu’un jour ils s’affronteraient entre eux !

L’Exterminator fait face à l’Apocalyptor par son flanc gauche.
- Ouvrez le tir messieurs !
Les batteries de turbolasers crachent des tirs nourris de lasers verts, les boucliers des vaisseaux encaissent le choc mais la question est de savoir pour combien de temps ils pourront le faire et lequel des vaisseaux perdra son bouclier le premier.
L’affrontement dure une dizaine de minutes, puis, l’Exterminator n’est plus en position de combat face à l’Apocalyptor.
- Quels sont les dégâts ?
- Incendie aux ponts 3,8 et 24, nos gars sont en train de l’éteindre, bouclier actif à 47%
- Excellent, et l’Apocalyptor ?
- Les scanners indiquent que son bouclier n’est plus qu’à 13 %
- Excellent, contactez le Délivrance.

L’hologramme de Raven apparaît dans la salle de commandement du Délivrance.
- Amiral Trolas nous avons endommagé à 87 % les boucliers de l’Apocalyptor, pouvez-vous achever le travail ?
- Avec joie Commandant Raven, ce sera l’occasion de tester nos nouveaux d-wings, nous les lâcherons dès que les TIE auront été détruits.
- Ca ne devrait plus tarder, 94 % des chasseurs sont déjà détruits, apparemment ils ne font pas le poids face à leurs anciens modèles comme quoi ce sont toujours les vieux trucs qui sont les meilleurs !

- O.k les rogues, formation en ciseau, montrons-leur nos talents !
les chasseurs de l’Alliance se séparent en deux, les TIE X foncent vers eux, les chasseurs de l’Alliance referment sur eux leur étau tout en tirant un feu nourri auquel ils ne résistent pas.
- On les a eus !! hourra !!
- Délivrance, tous les TIE X ont été détruits, je répète, tous les TIE X sont au tapis.
- Très bien, occupez-vous de l’Apocalyptor, nous larguons les d-wing.
Les soutes du Délivrance s’ouvrent, lâchant les 144 d-wing de mon invention, une petite surprise pour l’Empire, ces vaisseaux tirent leur nom de leur profil qui évoque la lettre D, D comme Darlène, j’ai conçu intégralement ce vaisseau, je voulais qu’il lui rende honneur en ayant un système d’armement inégalable. Ce chasseur possède 5 canons laser de chaque côté, ces canons sont amovibles, ils peuvent bouger latéralement pour mieux atteindre leur cible, de plus, avec ses 2 mètres de long, c’est le vaisseau le plus petit et le plus fin jamais construit, grâce à cette compensation, il possède une vitesse imbattable, même le plus puissant des TIE ne peut l’égaler.

- Voilà la cavalerie les gars !
- Eh bein c’est pas trop tôt !
- Rogue leader ici Gold leader, on dirait que vous avez des problèmes.
- Qui vous a dit ça ?
- Ahaha ! Nous engageons la cible, demandons autorisation d’ouvrir le feu.
- Autorisation accordée.
- Alors c’est parti, ne nous dérangez pas trop Escadron Rogue, nous risquons d’être très occupé.
Les d-wings engagent leur attaque, pendant quelques instants les étoiles semblent exploser de partout tellement que les TIE explosent.
- Joli tir Gold 2
- Très impressionnant.
- Ils tombent comme des mouches !
- Ca y’est, espace dégagé, la voie vers l’ Apocalyptor est libre.
- Déjà !?
- Bah oui que vous faut-il de plus ? 36 escadrilles de TIE et 2 fois de destroyers stellaires ?
- Non merci ça ira.
- Ce n’est pas une si mauvaise journée que ça finalement.
- Je suis content de vous entendre dire ça Rogue Leader.
- Pourquoi ?
- Parce que dès notre retour sur Terre, c’est vous qui paierez la tournée !
- Allez on rentre !
- Pas encore, je reçois de nouveaux signaux, l’Empire nous a encore gardé quelques chasseurs apparemment.
Une immense nuée de TIE X foncent sur les d-wing et les autres chasseurs, ils arrivent de partout, les chasseurs rebelles sont encerclés.
- Merde on s’est fait piéger comme des Wookies alcooliques !
- Faites attention aux d-wing ! ils sont vitaux pour la mission !
- Ne vous en faites pas Amiral, vos petits bébés savent très bien se défendre apparemment !
Les d-wing se déplacent à une vitesse folle, ils ne font qu’une bouchée des TIE, les tirs fusent de partout, l’espace n’est plus qu’un champ de bataille entre le vert et le rouge.
Pendant ce temps l’Apocalyptor change de cap pour se placer face au Délivrance.
- Il va nous tirer dessus ! Virez de bord !
Le mégadestroyer ouvre le feu sur le petit croiseur rebelle, mais c’est justement ce dernier qui a l’avantage grâce à sa petite taille qui lui permet d’éviter facilement les tirs du mastodonte impérial.
- Amiral, ici le superdestroyer stellaire Lusankya, nous vous venons en aide avec le Gardien.
- Votre aide est la bienvenue Lusankya.
Les deux superdestroyers de l’Alliance encerclent l’Apocalyptor et déchaînent sur lui leur puissance de feu. L’Apocalyptor réplique aussitôt, même si sa précision n’excelle pas des masses, il reste redoutable avec son nombre impressionnant de tourelles d’assaut. Les superdestroyers sont vite dépassés par cette puissance de feu, ils reçoivent des tirs de tous les côtés. Ils n’arrivent plus à tenir. Ils explosent.
- Merde ils les a eu !
- Il fait comme une sorte de tir de barrage pour se défendre, impossible de s’en approcher.
- On finira bien par l’avoir.
- On l’ aura mais ça prendra du temps, on s’occupe de lui dès que tous ces TIE seront détruits.
- Gold leader attention vous…
- Je sais j’ai une dizaine de TIE aux fesses…4 j’ai besoin d’aide.
- J’arrive…il y’en a trop…j’arrive pas à les semer…ahhhh !!!
- Putain ! Ils ont lâché leurs torpilles !! J’arrive pas à les semer ! Ah !!
- Gold leader ? Gold leader ?
- On l’a perdu, les d-wings se font massacrer !
- Les TIE lâchent tous des missiles sur les chasseurs rebelles.
- On est foutus !
- Non, répliquez ! Envoyez vos missiles vous aussi !
- O.k, cible verrouillée…missiles lâchés…cible détruite…il en reste toujours autant, on y arrivera pas !
- Alors on se replie.
- Quoi ?
- On se casse, on abandonne, on rentre.
- Pas question ! On se bat jusqu’au bout !

A bord du Délivrance, je réfléchis à un moyen de les aider, et je trouve.
- Amiral, avez-vous embarqué les deux prototypes de d-wing modifiés ?
- Bien sûr, ils sont dans le hangar.
- Super, viens Darlène on y va.
- Mais où ça ?
- A la bataille.
- Ca va pas ! Je sais pas piloter ces engins moi !
- Ne t’inquiètes pas, je l’ai conçu en pensant à toi, il est très simple à utiliser tu verras.
- J’espère qu’il n’y a pas de sous-entendu dans ce que tu viens de dire ?
- Bien sûr que non.
- Menteur.
Nous arrivons dans le hangar et rejoignons les chasseurs pour décoller aussitôt.
Nous entrons alors dans l’espace qui s’étend à perte de vue, en dessous de nous, la sphère terrestre brille de tout son éclat bleuté. Le d-wing de Darlène se met alors à faire des loopings dans tous les sens.
- Bon sang mais à quoi tu joue ?
- Waouw !! T’avais raison c’est simple à piloter, youhou !!
- ouais mais c’est pas un jouet alors fais gaffe et…attention TIE à 11 h !
- Quoi ? Qu’est ce qui se passe à 11 h ?
- Non 11 h…80°…devant toi sur la gauche…feu !!
Elle tire sur les chasseurs, les premiers tirs ratent leur cible mais pas les seconds.
Mon radar s’affole.
- Darlène attention derrière toi tu as…
- J’en ai un qui me colle aux baskes ! Merde ! Ça veut dire quoi verrouillé ?
- Oh nom d’un chien !

Je me met rapidement derrière le TIE qui a pris Darlène pour cible et je le dégomme sans attendre.
- Fais plus attention la proch…merde un missile m’a accroché !
J’accélère et je fais tournoyer le chasseur dans tous les sens mais rien à faire, le missile est toujours à mes trousses. Je presse alors un bouton et le d-wing se sépare en deux moitiés, la seconde étant pilotée par l’ordinateur de bord qui remplace l’habituel droïde astromécanos. Le missile ne sait plus quelle cible frapper, j’en profite pour le détruire d’un tir de canon laser avant de me rattacher à l’autre moitié du chasseur.
Darlène dit dans l’intercom :
- Tu n’es qu’un frimeur.
- Moi je sais piloter au moins !
- Salaud !
- Besoin d’aide leader Rogue ?
- Négatif tous les TIE ont été détruits, nous nous occupons de l’Apocalyptor.
- Absolument négatif, Nous NOUS occupons de l’Apocalyptor, rentrez à vos vaisseaux.
- Oh non c’est pas marrant il n’a même plus de boucliers !
- Rentrez, vous avez fait du bon boulot, félicitations.
- Ouais on va fêter ça juste après votre retour, c’est moi qui régale, à tout à l’heure, Rogue Leader, terminé.
- A tout à l’heure, Vivien, terminé. Darlène ? Tu es prête ?
- Toujours.
- Alors on y va !
Je remet les moteurs en marche et j’avance avec Darlène vers la sombre silhouette hostile de l’immense mégadestroyer Apocalyptor qui grossit devant moi à vue d’œil.
Je repère un hangar où nous pouvons nous poser, le bouclier s’abaisse automatiquement à notre approche, nous nous posons en douceur et sortons de nos chasseurs, sabre laser à la main et Force à l’esprit.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Mer 22 Sep 2010 - 16:59   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 39
Le hangar est plein de grandes sphères grises d’environ 5 mètres de long et alignées par centaines.
- Qu’est-ce que c’est ?
- Des TIE, apparemment l’Empire a trouvé un moyen de rangement plus efficace en inventant un chasseur capable de rentrer ses ailes à l’atterrissage. Regarde ça, il y en a plus de 500 au moins.
- Et ce n’est que l’un des hangars !
L’alarme se met à rugir, les gyrophares rouges clignotent. Une voix hurle dans le haut-parleur de la salle.
- Tous les pilotes de TIE X à l’assaut immédiatement.
- Oh...merde ! euh...cachons-nous vite derrière ces caisses.
Nous nous cachons, tous les pilotes en combinaison spatiales noires arrivent dans le hangar et montent dans leurs chasseurs qui déploient leurs ailes et allument leurs moteurs.
- Cours ! l’écran de protection va s’abaisser.
Nous sortons de notre cachette et fuyons vers la porte de sortie sans nous faire voir, la porte se referme juste à temps derrière nous avant que l’écran de protection du hangar ne s’abaisse et laisse partir les TIE X
- Ouf ! on a bien failli y passer !
L’alarme se remet à hurler mais la phrase est sensiblement différente.
- Alerte ! Chasseurs ennemis repéré dans le hangar 41 ! alerte ! envoyez des troupes immédiatement dans la coursive 17 pour éliminer la menace !
- Putain ! file Darlène, je vais m’en occuper, on aura plus de chances si on se sépare, ils auront plus de mal à nous trouver. Je te retrouverai au hangar dans dix minutes, surtout ne fais pas de bêtises et reste discrète.
- D’accord, essaye d’en faire autant.
- Je vais essayer.
Nous nous regardons et nous embrassons longuement, avec regret je retire mes lèvres des siennes et m’éloigne d’elle en courant.
- Je t’aime.
- Je sais.

Je m’éloigne dans les coursives, c’est un vrai labyrinthe, les murs sont blancs, cela m’empêche de prendre un repère de position quelconque, tout se ressemble. J’entends un bruit, une porte qui s’ouvre puis des bruits de pas. Une escouade de soldats arrive.
Sans attendre j’ouvre une porte et me cache dans la pièce sombre qui est derrière, les soldats passent, le bruit de leurs pas lourds traversent le couloir, dans la pièce où je suis il y a des uniformes de stormtroopers, j’en revêt un, on ne voit rien dans ce casque! Je prends aussi un blaster au cas où et je sors. je reviens dans le couloir et continue de marcher quand j’entends soudain :
- Eh toi !
Je m’arrête. C’est un officier impérial avec 5 stormtroopers.
- Que fais tu tout seul ? Où est ton unité ? Qui est-tu ?
- Unité 327 Monsieur.
- Attendez que je vérifie.
Il sort son comlink, je ne lui laisse pas l’occasion de parler, j’ouvre le feu avec mon blaster et prend la fuite, tuant 3 hommes au passage. J’entends le Commandant dire :
- Attrapez-le ! Ne le laissez pas fuir !
Je cours dans les coursives, des tirs de blasters éclatent dans mon dos, je riposte, espérant toucher mes ennemis, je les sème finalement, sans attendre je me planque dans une nouvelle pièce. Les soldats passent à toute vitesse, une fois le bruit estompé je sors et poursuis mon chemin arme au poing. Je dois absolument retrouver Darlène.

Darlène est seule dans le couloir d’où règne un silence uniquement perturbé par le tapage incessant et rythmé des machines de propulsion, elle ne sait pas où aller. Soudain, elle sent quelque chose, une présence, celle de Sidious, il n’est pas loin, elle avance lentement, la main posée sur son sabre prête à le dégainer, la présence se fait de plus en plus proche à mesure qu’elle avance, elle arrive devant une vaste porte circulaire qui s’ouvre devant elle. Sans hésiter elle franchit la porte pour aller rejoindre son destin et probablement aussi, pour se jeter dans des ennuis bien pires encore qu‘auparavant.
sparrow24

 
 

Messagepar sparrow24 » Jeu 23 Sep 2010 - 18:57   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

CHAPITRE 40
Darlène entre dans la salle d’observation du vaisseau.
C’est une salle vaste et vide, le seul élément installé est un petit fauteuil au fond de la salle face à l’immense baie vitrée qui fait face à l’espace scintillant d’étoiles où la bataille fait rage.
Darlène s’avance vers ce fauteuil lentement. Lorsqu’elle arrive à quelques mètres de celui-ci, il se retourne brusquement révélant la face hideuse de Dark “Palpatine” Sidious
- Bienvenue jeune Darlène, j’attendais le moment de nos retrouvailles avec impatience.
- Ou est Jennifer !
- Ah tu es venu pour elle, oh comme c’est gentil ! eh bien la voici.
Il appuie sur un bouton situé sur le coté droit de son fauteuil noir, une trappe circulaire s’ouvre au milieu de la salle et la cage laser contenant Jennifer monte.
- Darlène ? C’est toi ?
- Oui Jennifer, je vais te libérer ne t’inquiète pas !
- J’espère bien, c‘est moche ici.
- La libérer ! tu a l’air si sure de toi ! crois-tu vraiment que je vais tranquillement te laisser partir avec elle ?
Darlène est soudainement poussée contre le mur à la droite de Sidious, elle ne peut plus bouger, la Force du Sith la paralyse. La cage contenant Jennifer s’ouvre, Jennifer est poussée par terre, Sidious se lève de son siège et s’avance vers elle, Jennifer se relève et recule, effrayée par le Sith qui s’avance vers elle, elle trébuche sur l’une des marches de l’escalier de l’entrée et tombe par terre.
Le Sith s’arrête devant elle et tend son bras décharné
- Darlène ! aide-moi ! Darlène !
- Je ne peux pas Jennifer ! je ne peux pas.
Jennifer sent sa gorge se resserrer comme si des doigts invisibles l’avaient saisie.
- Darlène, je t’en prie.
- Laissez-la, merde ! c’est moi que vous voulez !
- C’est tellement...amusant ! ahahaha !!
La pression se fait de plus en plus intense, Jennifer suffoque.
- Darlène...
- lâchez-la espèce de salaud !
- Si tu insiste.
Il resserre le poing totalement, un léger craquement résonne dans la salle et c’est le silence total.
Jennifer s’effondre à terre totalement inconsciente, totalement morte.

-NON!!!!!!!!!!!
- Dommage, elle était si jeune ! ahahahahah !!
Le Sith libère Darlène de son emprise, Darlène s’effondre par terre elle pleure tout ce qu’elle peut pleurer.Elle a perdue Jennifer, sa meilleure amie, elle a perdue sa famille aussi, elle a tout perdu, elle s’est même perdu elle-même maintenant.

J’entre, il y a trois personnes dans la salle, deux bougent, pas la troisième. Je reconnais vite tout ce petit monde, Dark Sidious, le responsable de la mort de milliards de gens se tient debout, il rit. En face de lui se tient Darlène, elle est par terre et pleure sur le corps de la troisième personne que je reconnais être Jennifer.
- Jennifer !....non !...NON!!...vous l’avez tuée....VOUS L AVEZ TUEE !!!
- Oh Rouvi Banan ! cela faisait longtemps ! nous vous attendions, il ne manquait que vous à ma petite...fête !

Darlène se relève, quand elle me voit, la colère l’envahit. Elle court vers moi et me frappe au ventre de façon hystérique.
- Tu aurais pu la sauver ! tu aurais pu ! si t’étais arrivé plus tôt ! maintenant elle est morte ! elle est morte !
Elle se remet à pleurer.
- Calme-toi ! CALME TOI !! la colère ne la fera pas revenir !
- Tu a tous ces pouvoirs, tu pouvais la sauver, et surtout...
Elle arrête de me frapper et s’éloigne de moi en me regardant avec un air horrifié
- mais attends...c’est de ta faute !
- Darlène arrête je t’en prie.
- Tout ce qui m’arrive c’est de ta faute ! si tu étais resté sur Terre rien ne serait arrivé.
- Arrête de penser comme ça.
- Dans la Galaxie tu t’es fait remarquer par tes exploits et ta réputation, ce qui a attiré l’attention de Sidious et lui a permis de connaître l’existence de la Terre, c’est de ta faute, tout ce qui est arrivé, tous ces morts, et ma famille, tu les a tué ! ils sont morts à cause de toi !
- ARRÊTE DARLENE JE T EN SUPPLIE !!!
- Je vais te tuer....oh oui...je vais te tuer pour tout ce que tu a fait.
Elle allume son sabre, j’allume le mien juste à temps pour parer le coup, elle combat avec une rapidité fulgurante, sa technique est la mienne, elle combat comme je lui ai appris mais avec toute la haine qui l’a envahie. Sidious regarde tranquillement assis avec un sourire de satisfaction. J’ai du mal à tenir, elle est trop rapide
- Darlène, arrête, tu n’es pas toi-même, arrête je t’en prie.
Elle n’écoute pas et continue à combattre, je ne peux plus tenir, sa lame me touche à l’épaule me faisant lâcher mon sabre, elle me touche à la jambe, je tombe par terre. Je ne peux plus me battre. Elle lève sa lame pour me donner le coup de grâce.
- Achève-le et viens à mes côtés pour avoir la puissance de faire revivre les tiens.
- Vous avez ce pouvoir ?
- Oui.
- Il ment Darlène, il ment ! ne fais pas la même erreur qu’Anakin !!
- Tue-le et tu auras la puissance d’exercer ce pouvoir.
Darlène réfléchit pendant quelques secondes, juste le temps nécessaire, avec la Force, je récupère mon sabre et je donne un coup à Darlène sur sa jambe droite. Elle hurle de douleur
- Je suis désolé ma chérie.
La blessure n’est pas profonde, je ne veux pas la tuer.
Je me relève, elle me regarde furieusement. Je suis soulevé du sol, elle utilise la Force !
Elle m’étrangle !
- Meurs assassin ! exterminateur ! égorgeur d’enfants !
- Arrête...reviens...argh...à la raison..je ne veux pas te faire de mal...je t’aime...
- Pas moi.
Elle resserre, je dois me défendre. J’utilise le pouvoir de poussée, nous sommes tous les deux éjectés aux extrémités de la salle, elle revient vers moi, je pars son attaque, nous sommes sabre contre sabre, les décharges électriques nous parcourent le corps mais cela ne nous distrait pas.
Je vois dans ses yeux toute sa haine, elle n’est plus elle même.
- Darlène, rappelle-toi la grotte sur Dagobah, rappelle toi ce que tu a vu, ce que tu a appris, tu peut te sauver de ta peur, tu dois être toi-même ! Rappelle toi, l’amour est plus fort que tout et je t’aime moi.
Elle me regarde, une larme coule de son oeil gauche pour se perdre sur sa joue.
Elle relâche sa défense et se retourne vers Sidious.
- Que fais-tu !? demande Sidious d‘un air ébahi.
- Je redeviens moi-même.
Elle court vers Sidious et saute pour le frapper, Sidious la repousse à l’autre bout de la salle avec sa foudre, elle retombe contre le mur et s’écroule sur le sol inconsciente.
- Maintenant c’est entre toi et moi Banan.
- Je ne suis pas Rouvi Banan, je suis Vivien Rougier, habitant de la Terre et ami de Darlène.
- Alors tu mourras en humain.
Il déchaîne sa foudre, je lève ma lame qui absorbe toute l’énergie.
- Intelligent, mais pas pour longtemps.
Il saute de son siège le sabre allumé. Je le combat avec une rapidité irréelle, il ne combat pas avec haine, il EST la haine. Le combat fait fureur, il saute partout autour de moi, j’arrive à le parer, nous nous battons devant la grande baie vitrée donnant vue sur l‘immense bataille se déroulant dans l‘espace.
- Vous êtes fini Sidious ! votre plan a échoué, nous avons repris la Terre et les habitants de la galaxie ont réchappé à votre extermination finale.
- Alors pourquoi rester ici ? allons les rejoindre !
Il brise la baie vitrée, le vide de l’espace nous aspire, je me rattache à la rambarde juste en dessous de la vitre brisée, au dessus du vide, en prenant soin de retenir ma respiration. Le système de secours se déclenche et un rideau d’acier se déplie pour remplacer la vitre, j’ai juste le temps de sauter pour me rétablir sur le sol de la salle avant que le rideau ne me coupe en deux en se refermant. Je suis par terre, occupé à reprendre mon souffle, soudain, Une immense décharge électrique me parcourt le corps. Sidious est devant moi, les bras tendus, en train de m’envoyer ses décharges de haine avec un visage de colère.
- Misérable humain, personne n’a le droit d’oser me défier.
Je me tords de douleur, la puissance de la foudre, la puissance de la haine me parcourt le corps, j‘ai du mal à résister à tant de puissance maléfique.
- Une fois que j’en aurais fini avec toi, je m’occuperais de ton amie Darlène, rassure-toi, sa mort sera lente et très douloureuse, elle mettra probablement deux jours avant de mourir.
- Si vous touchez...à un seul cheveu d’elle je...ahhhh!!
- Tu fera quoi ? Ah ! tu n’es pas de taille à te mesurer à moi, à la puissance du côté obscur
La douleur est abominable, je n’en peux plus, je crie
- Sais-tu pourquoi j’ai choisi d’exterminer ta race ? parce que vous autres humains vous êtes faibles, fragiles, prétentieux, vous avez peur, peur de la mort, vous vivez chaque jour avec cette peur dans vos esprits, et vous essayez désespérément de vous accrocher à la vie en espérant que la mort vous saisira le plus tard possible mais vous êtes condamnés à mourir, c’est inévitable, ta race a été crée dans ce seul but et c’est pourquoi je vous exterminerai tous.
- Peut-être, mais vous oubliez une chose.
- Laquelle ?
- Et si jamais !
Je rassemble toutes mes forces pour lancer un pouvoir de poussée sur Sidious.
Le Sith est éjecté à l’autre bout de la salle. Je rampe pour essayer de reprendre mon sabre-laser qui n’est qu’a quelques mètres devant moi. J’arrive à toucher la poignée, je suis soudainement soulevé du sol
- Maintenant je ne joue plus, il est temps pour toi de mourir !
Je sens une main invisible se refermer sur ma gorge, je ne peux plus respirer
- Vous...ne pourrez pas...argh...gagner....Tôt ou tard...ahh...vous paierez tout le mal que vous avez fait.
- Cela n’arrivera jamais car personne ne peut me tuer.
- Votre grande confiance en vous est votre point faible.
- Ton amour pour Darlène est le tien
- Malgré toute votre puissance, vous avez peur, je le sens en vous, vous avez peur de perdre vos pouvoirs et donc, votre emprise sur la galaxie. En tuant votre maître, vous pensiez avoir un contrôle total et illimité du côté obscur de la Force mais vous vous êtes trompé, alors vous avez utilisé Anakin, mais il s’est retourné contre vous, toutes vos espérances se sont effondrées et tout cela parce que...vous avez douté...douté de vous-même.
- Tais-toi !
Il me jette par terre, et me foudroie du plus fort qu’il peut, sa haine à atteint le paroxysme, je me convulse dans tous les sens, j’abandonne la lutte.
Je sombre dans un état entre la vie et la mort, tout devient flou.
Le Sith baisse les bras et s’avance vers moi, je suis totalement paralysé, la seule chose que je peux faire c’est attendre la mort.
Le Sith s’arrête et allume son sabre-laser.
- Tu va rejoindre les tiens, et ça, je n’en doute pas, tout va se passer comme je l’avais prévu.
Je ferme les yeux. J’entends le bruit de la lame qui fend l’air..avant de retomber...dans le vide.
J’entends la voix du Sith qui pousse un cri de douleur accompagnée du bruit d’un sabre-laser qui s’éteint tandis qu’un deuxième sabre bourdonne.
Je rouvre les yeux, Le Sith est accroupi, une lame bleue sort de son ventre.
Darlène se tient au dessus du Sith.
- Et ça tu l’avais prévu ? sale bâtard !
- Darlène !
Elle retire la lame, Sidious la regarde dans les yeux et lui sourit comme un gentil vieillard.
- Pars rejoindre le monde des ténèbres immonde créature !
- Tu n’a donc aucune pitié de moi ?!
- Si.
A ce mot, le Sith exprime un air de soulagement.
- Si j’en aie une...la même que tu a eue pour ma famille...et pour tous les autres que tu a tués comme si ils n’étaient que de vulgaires jouets entre tes mains.
Darlène lève sa lame.
Le Sith est horrifié.
- Pitié non ! NON !!
La lame de Darlène fend l’air et s’abat sur la tête du seigneur du mal qui se détache alors de son corps pour rouler jusqu’au fauteuil noir, le corps, lui, retombe en silence par terre pour ne plus jamais bouger.
- Justice est faite
Une boule de lumière verte sort du corps du Sith.
- Attention Darlène ! c’est son âme ! il n’est pas mort !!
L’âme du Sith entre dans le corps de Darlène.
- NON ! PAS ELLE !!
Darlène se débat et lâche un cri de douleur mais aussi de détermination. Et soudain l’âme du Sith sort du corps de Darlène et explose dans une pluie d’éclairs.
- Maintenant c’est vraiment fini.
Je m’approche de celle que j’aime plus que tout et je l’embrasse du plus fort que je le peux.
- Oh Darlène j’ai eu si peur pour toi...j’ai eu si peur de te perdre.
- Tu ne me perdras plus jamais, je te le promets.
La voix de Luke sort de mon communicateur.
- Vivien...Vivien...est-ce que tu me reçois...Vivien...içi Luke...réponds je t’en prie...
- Je te reçois Luke
- Dieu merci tu es encore vivant, où êtes-vous ?
- Dans la salle d’observation, on a eu Sidious.
- Bravo, c’est une excellente nouvelle.
- C’est grâce à Darlène, c’est elle qui l’a eu.
- Excellent, et il ne s’est rien passé de grave, j’ai ressenti une perturbation intense.
- Non....il ne s’est rien passé.
- Ne me ment pas.
- On en parlera quant tout sera fini.
- D’accord, dépêchez-vous de sortir de là, le bouclier est abattu, ce vaisseau va exploser d’un moment à l’autre.
- O.k à tout à l’heure.
- A tout à l’heure...au fait, ça va aller ?
J’embrasse à nouveau Darlène
- Oh oui, ça va aller très bien maintenant. On se retrouve en bas.
J’éteins le communicateur
Le vaisseau tremble soudain de partout.
- Ce tas de ferraille est en train d’exploser de partout, il faut qu’on sorte d’ici.
Je saisis Darlène par le poignet.
-Viens Darlène, partons-vite d’ici, il n’y a pas de temps à perdre.
- Attends !
- Quoi ?
- Jennifer, on ne peut pas la laisser ici, il faut qu’on la ramène avec nous.
- Oui tu a raison. Je vais la porter.
- Non ! c’est à moi de le faire.
- Oui...je comprends, allez, ne perdons pas de temps, sinon ce vaisseau sera notre tombeau à tous les trois.
La porte de sortie est verrouillée, je sors mon sabre et découpe une entrée. Nous courrons dans la longue coursive en direction de la baie hangar du croiseur.
Le vaisseau tremble à nouveau.
- L’explosion vient de la salle d’observation, continue à courir, vite !!
La porte de la salle d’observation est éjectée dans la coursive étroite, des flammes immenses en sortent, elles se déplacent à une vitesse folle en dévorant tout sur leur passage. Nous courrons du plus vite que nous pouvons, les flammes nous rattrapent, un panneau indiquant la baie-hangar clignote en rouge, la porte n’est qu’a quelques mètres devant nous, je sens la chaleur des flammes, la porte s’ouvre verticalement, ma peau commence à être rongée, nous sautons, la porte se referme aussitôt, contenant les flammes dans la coursive.
- Ouf !
- Promets-moi que nous n’aurons jamais à refaire ça !
- Vois le bon côté des choses : t’aura perdue du poids !
- Bâtard
Nous rigolons de soulagement et de joie.
Le hangar est quasiment vide, tous les chasseurs x sont parti au combat, il ne reste qu’une rangée de dix navettes lambda.
- Allez on se casse !
Nous montons dans la navette la plus proche de l’écran de protection qui protège le hangar du vide de l’espace. J’enclenche l’allumage, la navette s’élève lentement, ses ailes se replient vers le haut, l’écran de protection s’abaisse et la navette sort du hangar
du vaisseau qui explose alors dans un enfer de flammes.
- ON A REUSSI OUHOU !!! t’a vu ça Darlène ! Darlène ?
Darlène ne m’écoute pas, elle ferme les yeux de Jennifer et l’embrasse sur le front.
- Sois heureuse Jennifer, ou que tu sois.
Puis elle baisse la tête, ferme les yeux, et pleure. J’enclenche le pilote automatique et me rapproche d’elle pour la prendre dans mes bras.
- Pourquoi...pourquoi la vie est-elle si injuste...pourquoi fallait-il qu’elle meurt...pourquoi !!
- La vie est pleine d’injustice, nous devons tous traverser des épreuves difficiles tôt ou tard, des épreuves où nous sommes impuissants c’est le destin qui nous les imposent, tout ce que nous pouvons faire quand cela arrive, c’est rester fort pour ne pas tomber dans le piège de l’obscurité.
- Elle ne méritait pas de mourir.
J’allume le communicateur.
- Délivrance ici navette Y-3 946, me recevez.
- Nous vous recevons vivien.
- Pouvons-nous rejoindre le vaisseau ?
- Négatif, nous essuyons un feu nourri, ce serait trop dangereux de vous engager dans ce champ de bataille, dirigez-vous vers l’hyperdestroyer Exterminator.
- Nous le rejoignons tout de suite, bonne chance à vous.
- Nous n’en avons plus pour longtemps.
- Je l’espère, dites à vos hommes que Palpatine est mort.
- VRAIMENT ???!!!!
- Oui, absolument !
- Je me ferais un plaisir de leur annoncer, WAAAOUU !!! VICTOIRE !!!
J’éteins le communicateur, le sourire aux lèvres devant toute cette joie, devant nous se tient l’hyperdestroyer se tient devant nous, noir et inquiétant, il est immense, un rayon tracteur nous entraîne silencieusement vers l’une des baies-hangar du vaisseau.
La navette se pose tranquillement, j’active l’ouverture de la rampe, elle se déclenche avec un cliquetis en relachant des panaches de fumée de décompression.
Un officier impérial nous attend devant la navette.
- Maître Jedï, le commandant Raven vous attend, veuillez me suivre jusqu’à la passerelle de commandement.
- Nous vous suivons, viens Darlène.
- Et Jennifer ?
- Laisse là ici, nous reviendrons la chercher tout à l’heure.
- D’accord.
Je lui prends la main et nous suivons l’officier. Nous traversons de longues coursives comme dans l’Apocalyptor.
- Comment vous faites pour ne pas vous perdre ?
- Oh c’est une question d’habitude.
- Ah.
Nous arrivons devant une porte qui s’ouvre verticalement en glissant lentement, révélant la passerelle de commandement semblable à celle de tous les vaisseaux de l’Empire, une simple passerelle s’étend sur quelques mètres, dessous se trouvent les ordinateurs de commandement avec tous les officiers, en face de la passerelle se trouve une vaste baie vitrée donnant sur l’espace et la bataille acharnée.
Un homme se tient devant cette baie vitrée, les mains dans le dos, il porte un uniforme bleu foncé d’officier.
- Commandant, vos invités sont arrivés.
- Merci sergent.
L’homme se retourne, il est de taille moyenne, les cheveux bruns coiffés correctement vers l’avant, il a l’air d’avoir la quarantaine, mais il doit être bien plus vieux, ses yeux d’un vert profond se posent sur nous, il sourit de satisfaction.
- Chers amis bienvenue sur l’Exterminator, je suis Maldoc Raven, le commandant de ce vaisseau, vous recevoir à bord est un honneur et sachez que...
- Monsieur...un message du Délivrance, ils disent que l’Apocalyptor se rend.
- Excellent, rappelez les chasseurs immédiatement, nous allons pouvoir rentrer fêter cette victoire comme il convient.
- Alors ça y’est ? c’est fini ?
- Oui Darlène...c’est fini.

A bord de l’Apocalyptor, les officiers rappellent leurs chasseurs et se préparent à couper les moteurs du vaisseau pour être abordé par les unités de l’Alliance. Soudain, ils tombent tous sur le sol perclus d’une extrême douleur à la tête, la douleur est si aiguë qu’ils cessent de lutter, et ils meurent tous un à un, laissant le vaisseau immense dans un silence total.

Devant la vaste baie vitrée du vaisseau, le Délivrance approche lentement pour s’arrimer au croiseur, l’Exterminator attend, immobile, devant l’immense vaisseau amiral de l’ex-empire déchu à nouveau.

Derrière la vaste baie vitrée du vaisseau gisent par terre une cinquantaine de cadavres, une silhouette noire avance tranquillement au milieu de ces cadavres et s’arrête devant la vitre pour contempler ce qu’il se passe dans l’espace.

- Fini tu crois, oh, comme tu te trompes mon pauvre ami !

- Que faisons nous maintenant ? me demande Darlène.
- Rentrons chez nous.
Je tombe soudain par terre, une douleur immense m’envahit la tête, comme si elle explosait soudainement en mille morceaux. Ma vision se brouille, je n’entends plus qu’un sifflement aigu, une voix me dit brusquement.
NON ! CE N’EST PAS FINI ! CROYAIS-TU QUE TU POURRAIS BATTRE AUSSI FACILEMENT LE PLUS GRAND SEIGNEUR NOIR DES SITH ? JE NE PEUX PAS MOURIR, TOI PAR CONTRE, TU LE PEUX, TU VA PAYER POUR AVOIR OSÉ DÉFIER L’IMMENSITÉ DE MON POUVOIR !!! AHAHAHA POUVOIR ILLIMITÉ !!! POUVOIR ILLIMITÉ !!!!!
- Vivien qu’est ce qu’il y’ a !!??
- C’est Sidious aaahhhh !!! on ne l’a pas détruit...aaaaahhhhh !!!!
- Qu’est-ce qu’il a ? demande Raven.
- Sidious essaye de le tuer par télépathie.
- Que pouvons-nous faire ?
- Il faut que je sois avec lui dans le calme.
- Très bien, emmenons-le à l’infirmerie.
Je suis soulevé et emmené, quelques instants plus tard, je suis déposé en douceur sur une table d’opération. Un droïde médical me scanne.
- Je détecte une intense activité électrique dans la région cérébrale.
- Combien de temps peut-il encore résister ? demande Darlène inquiète.
- Pas plus de cinq minutes, son cœur est en surtension.
- Mon Dieu.
Le haut-parleur de l’infirmerie se met à hurler.
- Commandant venez-vite sur la passerelle !!
- J’arrive tout de suite ! je suis désolé de devoir vous laisser.
- Ca ira, je suis avec lui.
Le Commandant sort, Darlène me prend la main. J’entends le bruit rapide et rythmé des courbes de l’électrocardiogramme.
- Tiens bon je t’en supplie.
- Je...aahhh...ne..peux pas...aaahhh...eh merde...c’était une prémonition...
- Reste avec moi, j’ai besoin de toi. Tu n’es pas prêt à partir.
- Ca ne fais rien....aaaahhh...tu m’a aimé.
- Et je t’aime toujours alors ne m’abandonne pas !
Je la regarde comme jamais je ne l’avais regardée auparavant pour emporter avec moi dans ma mémoire l’image de mon seul grand et unique amour.
- Darlène...
- Oui ?
- T’a de beaux yeux tu sais.
Ma phrase réussit à la faire rire quelques secondes avant que sa mélancolie ne revienne.
Je sens ses larmes couler sur mon front, elles me caressent la joue avec un léger chatouillement. C’est la dernière sensation que je ressens, ma vue se brouille à nouveau, devant moi tout s’efface lentement pour laisser place à un voile de ténèbres.
Les courbes de l’électrocardiogramme ralentissent avant de s’aplatir définitivement dans un bip électrique annonçant à la fois une fin et un commencement.
Darlène regarde l’appareil espérant revoir bouger en courbe la ligne verte et plate. Consciente que ce ne serait plus possible désormais, elle regarde celui qui l’aimait plus que toutes autres choses et pose sa tête contre la sienne en pleurant à chaudes et abondantes larmes.

- Commandant, l’Apocalyptor a redémarré ses moteurs et il se met en position de combat.
Raven détourne son regard vers la baie vitrée, l’Apocalyptor est juste en face, son hyperlaser pointé sur la passerelle de commandement.
- Il va utiliser son arme principale, il va détruire cette galaxie comme il a détruit l’autre
- Mais il faut faire quelque chose !
- Ah oui ? et que proposez-vous ? son laser est cent fois plus puissant que le notre.
- Utilisez votre laser !
- Mais ça ne servira à rien, il n’est pas assez puissant !
- Il faut essayer !
- D’accord on va le faire lieutenant, activez le superlaser à mon ordre.
- L’Apocalyptor active le sien, il est en train de chauffer.
Le destroyer de Palpatine émet une lueur verte à son bout, une dizaine de rayons se concentrent pour n’en former qu’un.
- Rayon chargé monsieur !
- Feu !
Les deux destroyers émettent un rayon vert, ils se rejoignent entre les deux vaisseaux.
- Puissance maximale.
- On ne pourra pas résister longtemps monsieur, il va nous écraser !
- Il faut tenir bon ! ah...pourvu que la Force ne nous abandonne pas.

Darlène ne s’occupe pas de la bataille, elle se tient près de Vivien, son visage est éclairé par la lueur verte des rayons lasers. La voix de Raven se fait entendre dans le haut-parleur :
- A tout l’équipage, l’Apocalyptor va utiliser son hyperlaser, fuyez du vaisseau pendant qu’il est encore temps !
Darlène regarde Vivien et se met à lui parler comme si il était encore en vie.
- Tu entends ? je vais bientôt te rejoindre ! tu te rappelle de ce que tu m’a dit un jour ? tu m’a dit que si tu devais mourir, ce serait en me sauvant la vie par amour, et c’est ce qui est arrivé, mais l’avenir n’est pas écrit, on peut le changer, j’aurais voulu te dire avant que tu parte à quel point je t‘aime, et maintenant que je suis sur le point de te rejoindre, je vais te le dire, je t’aime Vivien.
Elle pose ses lèvres sur les siennes et lui donne un doux baiser d’amour pur.
- Et maintenant...à dieu, dit-elle en fermant les yeux pour attendre la mort.
Elle entend un bruit, trop aigu et pour être une explosion, elle rouvre les yeux et voit les courbes de l’électrocardiogramme battre la chamade.
- Moi aussi je t’aime Darlène.
- Oh Vivien !
Elle m’embrasse de joie, j’essuie ses larmes.
- Je resterai toujours avec toi. Je te le promets.
- Je n’ai besoin que de toi et de ton amour pour vivre, ou revivre.
- Et un peu de la Force non ?
- Non, pas du tout, dans une réalité fictive tout est possible. Il suffit de croire.
Un tremblement ébranle le vaisseau.
- Que se passe-t-il ?
- Le rayon faiblit, cette fois ça y’est !
- Non, aie confiance et regarde.
Darlène m’écoute et regarde dehors.
Alors que l’hyperlaser de Palpatine a le dessus sur celui de Raven, il recule subitement pour ensuite...fusionner avec l’autre laser !
Les deux rayons se mélangent entre les deux vaisseaux créant une petite sphère d’énergie qui se met à grossir de plus en plus.


- Qu’est ce que c’est que ça ? demande le lieutenant de Raven étonné.
- J’en sais rien mais il faut que ça s’arrête de grossir sinon ce truc va nous bouffer, dit Raven, coupez le rayon immédiatement !
- Mais monsieur...
- Faites ce que je vous dis !
- Bien commandant !
Le superlaser cesse d’émettre, seul l’Apocalyptor continue de tirer, la sphère continue à grossir, mais avec un rythme ralenti.
- Plus il tirera, plus cette chose grossira !
Le rayon de l’Apocalyptor se coupe à son tour
- Il n’a plus d’énergie, il doit recharger.
- La sphère a cessé de grossir, elle ne donne plus aucun signe d’activité.
Les minutes passent sans que la sphère ne se montre active.
Et brusquement elle devient noire et se met à déchaîner un torrent d’éclairs rouges sur l’ Apocalyptor, les éclairs transpercent la coque du vaisseau, le faisant exploser de partout, toutes les lumières du vaisseau s’éteignent.
Sidious ne comprend pas ce qu’il se passe, il a peur.
La sphère se met à s’allonger verticalement, devenant une ligne flottante dans l’espace.

Darlène semble reconnaître cette forme, tout comme moi.
- C’est bizarre, on dirait...
- Un passage interdimensionnel !
La ligne devient soudain dorée comme un rayon de soleil, c’est bien un passage mais derrière lequel brûle un enfer de flammes.
L’Apocalyptor s’avance vers le passage, il est aspiré par le passage comme par un trou noir. Palpatine regarde avec terreur le paysage de flammes qui s’étend devant lui et se rapproche de plus en plus vite, il n’a plus de voix pour crier ou dire quoi que ce soit, il arrive juste à murmurer :
- Pouvoir illimité...
avant de disparaître à jamais avec l’Apocalyptor dans le tunnel calciné.
Le passage se referme et se rétrécit avant de disparaître définitivement, nous faisant retrouver l’espace sombre et silencieux.

- Maintenant c’est vraiment terminé.
- Mais enfin...qu’est-ce que c’était ?
- Palpatine a été puni, il n’aurait dû ressusciter qu’une seule fois, en le faisant une seconde fois, il a abusé de son pouvoir.
- Je ne comprends pas très bien, dit Darlène.
- Avec un pouvoir illimité comme la résurrection il était l’égal de la Force, c’est comme le pouvoir de passage, quiconque possède le pouvoir illimité de franchir les dimensions et de ressusciter est comme l’égal de la Force, et de Force il ne peut y en avoir qu’une. Sidious a été détruit par lui-même, par sa folie des grandeurs, il s’est tué lui-même à cause de l’hyperlaser qu’il a crée et qu’il a utilisé sur la Galaxie, il a été tué par sa propre explosion et en aucun cas la Force ne s’est vengé, elle a juste fait justice a quelqu’un qui a abusé de son pouvoir et se prenait pour son égal.
- Mais alors la Force peut traverser les dimensions ! il n’y a pas de limites !
- Exactement, aucune limites pour elle, elle peut nous transporter ou accélérer le cours du temps, c’est ce qui nous est arrivé plusieurs fois, même avant l’invasion terrestre.
- C’est à croire que la Force est plus puissante que Dieu !
- C’est un don donné par quelque chose de bien plus puissant et sage encore.
Raven apparaît à l’entrée de l’infirmerie.
- Darlène est-ce que tout va bien ? oh ! dit-il en me voyant, vous êtes vivant ! nous avons eu si peur pour vous !
- Il y a eu plus de peur que de mal Commandant.
Le communicateur de Raven se met à sonner.
- Raven ici Ackbar me recevez-vous ?
- Je vous reçois Amiral.
- Pas de casse ?
- Non, tous les systèmes sont opérationnels.
- Que s’est-il passé ?
- On vous expliquera plus tard autour d’un verre de bordeaux !
- D’accord, on vous attend à Paris, à tout à l’heure.
La communication se coupe. Raven range son communicateur et nous dit en souriant :
- Eh bien je crois que nous pouvons rentrer à présent.

L’Exterminator rentre dans l’atmosphère terrestre, quelques instants plus tard, nous revoyons la terre parisienne, elle est totalement dévastée, il y a des débris de bâtiments partout. Sur son île, la cathédrale Notre-Dame est miraculeusement restée intacte.
- Eh ! posez-vous là ! sur l’île de la Cité.
- Près de la cathédrale ?
- Oui, posez-vous.
- Ce sera juste mais on peut y arriver, accrochez-vous, les atterrissages sont toujours un peu brusques.
L’hyperdestroyer se rapproche lentement de l’île et se pose lourdement, provoquant un tremblement qui secoue tout le vaisseau avant que les machines s’arrêtent et que tout le vaisseau devienne silencieux.
Les portes d’ouverture s’ouvrent et les passerelles se déploient sur la terre ferme, je sors, la lumière du soleil m’aveugle presque, quel bonheur de retrouver le bon air terrestre.
Darlène sort à son tour.
- Pourquoi as-tu choisi d’atterrir ici.
- Il nous reste une dernière chose à faire.

Nous entrons dans la cathédrale, Darlène avance lentement et pose le corps de Jennifer sur l’autel devant la croix du Christ, elle s’agenouille devant la croix et dit avec une voix déformée par le chagrin.
- Prenez-en soin...qu’elle repose en paix dans votre royaume...et...que son âme soit éternelle.
Elle se relève, je la prends dans mes bras et nous sortons.
Dehors, devant la cathédrale, une foule d’officiers et de soldats se sont rassemblé ils nous regardent, immobiles. Nous descendons les marches du parvis de la cathédrale, la foule d’hommes s’écarte pour créer un passage, nous passons silencieusement et voyons le regard triste de ces hommes, cela me touche et je ne peux m‘empêcher de verser moi aussi quelques larmes.

Les feux d’artifices éclatent recouvrant le ciel de milliers de particules multicolores. C’est la fête, tout le monde hurle de joie, tout le monde est heureux, tout le monde est libre. Les autres vaisseaux atterrissent dans un bruit sourd créant comme un tonnerre artificiel.
Nous allons nous réfugier loin de cette foule et de ce bruit en allant sur les bords de la Seine qui s’agite tranquillement. Je regarde Darlène, son visage est éclairé d’une teinte écarlate à cause des lumières des feux d’artifices, il devient ensuite bleu puis vert, puis j’oublie la couleur parce que je suis plongé dans son regard qui brille, lui d’une lueur de vie et d’amour. Je caresse son visage doux comme la brise qui m’effleure la peau en passant, elle prend ma main et l’embrasse avant de la poser sur sa poitrine. Et elle me dit d’une voix douce et mélodieuse :
- Sens mon cœur battre, battre pour toi.
Je l’embrasse longuement dans un éclat de lumière orange.
- Alors voilà comment tu fais la fête !
Je me retourne et me relève surpris.
- Luke ? que fais-tu ici ?
- On m’a dit que vous étiez içi...je suis venu vous dire au revoir.
- Tu pars déjà !? mais je croyais que le départ était à l’aube !
- Une tempête de vents solaires nous oblige à partir plus tôt.
- Et vous comptez revenir par ici ?
- Dès que ce sera possible mais ce ne sera pas avant des centaines de milliers d’années à cause de l’espace-temps.
- Ah...eh bien...dans ce cas...adieu...adieu mon ami.
Je lui tends la main, il me la prends et la serre amicalement. L’émotion est immense, les larmes affluent sur mon visage, je m’effondre dans ses bras et pleure de perdre un si grand ami, presque un frêre.
- Au revoir mon ami et merci pour tout.
- Non c’est moi qui te remercie, tu a tellement fait pour moi et pour Darlène.
- Je suis fier d’avoir aidé deux personnes qui savent ce qu’aimer veut dire. Remerciez vous et remerciez l’amour qui est en vous.
- Oh Luke !
- Adieu mes amis.
Il s’éloigne lentement pour rejoindre le Délivrance, avant de monter sur la passerelle du vaisseau, il se retourne et nous regarde une dernière fois, une larme coule de son oeil droit, il dit un ultime au revoir en inclinant la tête et disparaît dans les entrailles du vaisseau de commandement. Quelques instants plus tard, les moteurs s’allument et le vaisseau s’élève dans le ciel, la chaleur des propulseurs rend l’air brûlant et sec mais cela n’a aucune importance pour nous car toutes nos pensées sont tournées vers le vaisseau qui s’éloigne lentement vers le ciel et l’espace nous abandonnant à jamais, sa silhouette se reflète dans l’eau claire et scintillante de la Seine, il ne devient bientôt plus qu’un minuscule point bleu à l’horizon avant de disparaître totalement. Les autres vaisseaux suivent créant un long défilé de lumières bleues et rouges partant rejoindre un nouveau lieu de vie.
Je regarde le fleuve s’agiter doucement, Darlène pose sa tête contre ma poitrine.
- C’est un spectacle qu’on ne voit pas tous les jours hein ?
- Oui. Darlène, je voudrais te demander quelque chose…
- Vas-y.
- …Veux tu m’épouser ?
Elle fait un grand sourire et rit intensément avant de m’embrasser avec amour.
- Considère ça comme un oui.
Je la regarde, mes yeux se remplissent d’émotion, je ne sais pas quoi dire.
Elle me saisit le visage et m’embrasse encore.
Et tandis que les vaisseaux continuent d’aller vers l’espace en une file sans fin, le soleil se couche lentement à l’horizon donnant au ciel une couleur orangée. La nuit va arriver et bientôt, un nouveau jour va se lever.

FIN
sparrow24

 
 

Messagepar Code 44 » Jeu 23 Sep 2010 - 22:25   Sujet: Re: Réalité Fictive - Tome 2 - Libération

J'avoue ne pas avoir lu toute ta FF en entier. D'abord, parce qu'il y en avait beaucoup avec beaucoup mais alors beaucoup de MAJ les unes à la suite des autres et c'était dur de suivre. Donc, ne m'en veux pas si j'ai raté deux ou trois élèments de ton histoire :)

Premier point, elle est conséquente et ça, c'est bien. Le problème néanmoins, c'est que j'ai trouvé le tout très...fouillis.
Ca péte de partout, ça bouge à cent à l'heure mais j'avais plus l'impression de lire une suite de rebondissements qu'une véritable histoire construite.
J'ai personnellement peu accroché au temps employé mais c'est subjectif. Peut-être qu'au passé et à l'imparfait, j'aurais plus apprécié.

Les remarques que j'avais faites sur tes Nouvelles se retrouvent aussi ici, quoique un peu moins. Il y a un style d'écrire très..."ado" qui n'est pas mauvais mais qui pourrait être mieux. Par exemple, en mettant l'accent plus sur la psychologie ou les sentiments des personnages que sur l'action.

Un dernier truc...la fic sent quand même fortement le Self-Insert. Alors, ça peut-être amusant à titre personnel de se mettre en scène oui (je sais, je l'ai fait étant plus jeune :D ) mais ça nuit à l'histoire en elle-même. Disons que dès qu'on voit le SI, on préfigure le Mary-Sue. Alors bon, on l'évite un petit peu là mais pas tout à fait.

Cela dit, bravo quand même pour avoir bouclé FF, tout le monde n'en est pas capable... :wink:
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