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[roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

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Messagepar Caine Lornan » Lun 04 Mai 2009 - 11:51   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ben c'est clait qu'un chapitre tout les 2 mois, c'est pas très régulier XD
"Quand bien même l'avenir serait une route qui ne mène nulle part il n'a pas d'autre choix que la suivre, un pas après l'autre." Dark Times.
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Messagepar Minos » Lun 04 Mai 2009 - 12:17   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Si j'arrive à suivre le rythme d'écriture et le planning (ce truc fait pour ne pas être respecté) que je me suis fixé, je devrai apposer le mot "fin" d'ici un mois.
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Messagepar Caine Lornan » Lun 04 Mai 2009 - 14:40   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Chouette ça, on va enfin savoir la fin ^^

Rhaaa si seulement je pouvais avoir le même rythme pour ma propre fic :pfff:
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Messagepar Notsil » Mer 30 Sep 2009 - 10:11   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

En effet le planning n'a pas été respecté ^^ On aura droit à un nouveau chapitre avant 2010 ou va falloir patienter jusqu'à la nouvelle année ? :ange:
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Messagepar Minos » Mer 30 Sep 2009 - 20:22   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Grumbl.

:P
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Messagepar Darkliser » Mar 24 Nov 2009 - 18:57   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Allez ! On veut la fin !!!
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Messagepar Minos » Mar 24 Nov 2009 - 20:15   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Je récupère pas mal de temps pour moi bientôt... mais pas avant trois semaines. Donc oui, y'aura la fin bientôt aussi (je dirai bien avant la fin de l'année mais j'ai un peu utilisé cette ficelle-là l'an dernier. :siffle: ).
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Messagepar Minos » Sam 23 Jan 2010 - 13:32   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ce soir, sans faute, j'ai le plaisir de vous annoncer que le chapitre 21 sera en ligne. Il serait presque temps. :roll:
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Messagepar Minos » Sam 23 Jan 2010 - 21:31   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Chapitre 21

– Bien le bonjour, messieurs, fit Tel’Ay en s’inclinant profondément devant les deux immenses Togoriens qui encadraient la non moins grande porte du palais du gouvernement.
Les félinoïdes, engoncés dans leurs uniformes noirs arborant le logo à dominante verte de l’Hégémonie Zabrak, froncèrent les sourcils et gratifièrent le Skelor d’une expression de pur mépris.
– Qu’est-ce que tu veux ? dit l’un d’eux.
– Je suis un voyageur venu de loin, et je me demandais s’il était possible de visiter le palais ?
L’un des Togoriens rit grassement mais l’autre feula :
– Dégage ou je te réduis en cendres !
Tel’Ay arbora un sourire de carnassier.
– À vrai dire, je n’attendais pas une autre répartie de la part d’imbéciles sous-développés de votre genre.
Il s’ouvrit pleinement à la Force, attrapa son sabrolaser et l’alluma. Un moulinet plus tard, les cadavres fumants des Togoriens gisaient vers le perron. Le tout n’avait duré que le temps d’un battement de cil.

Tel’Ay franchit le palier, l’arme à la main. Sur sa gauche, dans une guérite en transparacier à dix mètres de là, un soldat zabrak sursauta en le repérant. Dès qu’il fit mine de se pencher sur sa console, Tel’Ay invoqua la Force : le Zabrak fut projeté en avant par une gifle invisible, qui l’envoya percuter la vitre blindée dans un bruit sourd. Il s’affala lourdement.
Une porte adjacente s’ouvrit et trois gardes en sortirent tranquillement. Tel’Ay se jeta sur eux avant qu’ils n’aient le temps d’évaluer la situation et joua gaillardement du sabrolaser. Des bruits de course se firent entendre derrière la porte et Tel’Ay soupçonna que cette partie du palais était tout bonnement le corps de garde. Il s’y engouffra, décidé à tuer tous ceux qu’il y croiserait.

Un tourbillon de mort s’abattit dans l’aile du palais : Tel’Ay était insaisissable et bougeait trop vite pour être suivi des yeux. Les couloirs étaient relativement larges, mais pas suffisamment pour constituer un avantage pour les ennemis du Skelor. Les gardes rencontrés se gênaient les uns les autres et n’osaient souvent pas tirer dans ces espaces confinés de peur de blesser leurs congénères. Quand enfin ils se rendaient compte que personne n’était capable d’arrêter l’envahisseur, ils se mettaient à tirer dans le tas. Cela importait peu pour Tel’Ay : il renvoyait les tirs ou se faisait un bouclier du corps de ses victimes, sans cesser d’avancer.
De temps à autre, un tir de blaster fusait de derrière lui, et un garde ennemi tombait à chaque fois. Le Skelor n’avait pas besoin de tourner la tête pour savoir qu’il s’agissait d’Anaria, occupée à lui faciliter quelque peu la tâche et à protéger ses arrières.

Totalement immergé dans la Force comme il l’était, Tel’Ay se sentait presque déconnecté de son corps. C’était comme s’il le commandait à distance, se contentant de donner des instructions. Bondir, esquiver, tailler dans le vif, avancer. Comme si le film des événements était déjà écrit et qu’il se bornait à le suivre. En filigrane, il sentait la présence de Dark Omberius qui brillait dans la Force, tel un soleil à son zénith dans un ciel exempt de tout nuage. Et son instinct le guidait sur le chemin qui menait à son ennemi.
Il se posa brièvement la question de savoir si Omberius l’avait lui aussi repéré et la réponse lui parut aussitôt évidente. Omberius ne pouvait ignorer que Tel’Ay était là. La confrontation des deux maîtres du Côté Obscur était inéluctable, et le Skelor sut qu’elle aurait lieu dans très peu de temps.

*
**


Le temps est venu, pensa Omberius. Il ne put s’empêcher d’éprouver une légère déception en songeant que deux maîtres Sith allaient bientôt s’affronter à mort : ce genre de pratiques était monnaie courante avant les batailles de Ruusan, et cause de la quasi-extinction des Sith. C’était un retour en arrière, une régression.
Il y avait là une faille intéressante à souligner : la Règle des Deux palliait aux affrontements entre Sith, sauf dans le cadre de la transmission du titre de Seigneur Sith. Sauf que Dark Bane et ses successeurs, à travers les siècles, avaient tout fait pour éradiquer leurs pairs survivants, afin de demeurer les seuls vrais Sith.
Ce faisant, on pouvait dire qu’ils retombaient dans les travers d’antan, affaiblissant le Côté Obscur de la Force en éliminant systématiquement les autres mouvances Sith. Il existait néanmoins une différence essentielle : Bane avait prouvé que son école, son enseignement étaient les plus importants. Ses ennemis Sith et ceux qui allaient suivre au fil des siècles ne valaient pas mieux que des enfants imparfaitement formés. Extrêmement rares avaient été ceux qui représentaient une réelle menace.
Omberius se demanda si son Ordre avait déjà affronté un maître aussi puissant que Mi-Nag. À ses yeux, la réponse était négative. Pour la première fois en six cent ans d’existence, son Ordre était en danger d’extinction. La faute au Skelor, mais aussi la sienne propre. Omberius avait été présomptueux de croire qu’il était prêt à mettre la galaxie à genoux, prêt à éradiquer les Jedi. Les centaines d’années de machination n’avaient pas suffit. L’Ordre Sith devait retourner dans l’ombre pour recommencer à ourdir ses plans.
Pour se racheter à ses propres yeux, Omberius décida que ses agissements avaient été un galop d’essai pour la conquête du pouvoir. Un échec, certes, mais riche d’enseignements. Ses successeurs devraient en tirer les leçons.

Il fit venir un officier droïd et donna des ordres pour faire évacuer en urgence tous les supports, documents et autres artefacts Sith qu’il entreposait dans son palais. Rien ne devait tomber aux mains de l’ennemi. Heureusement, la plus grande partie de ses richesses, de son héritage étaient cachés dans un endroit connu de lui seul.
Ne restait plus qu’un détail à régler, et pas des moindres : faire ses adieux à son apprenti, qui risquait de se retrouver seul et d’avoir sur les épaules le poids de la renaissance des Sith. Car de l’affrontement qui se profilait avec le Skelor Sith, Omberius n’était pas sûr de sortir vivant. Son ego passant après ses devoirs, il devait prendre toutes ses précautions afin que sa lignée ne s’arrête pas avec lui.

*
**


Détruire les droïds et les mercenaires qui se dressaient sur son chemin était d’une facilité déconcertante pour Tel’Ay. Bien qu’il puisât allègrement dans la Force, sa puissance ne déclinait pas : le Gant de Vèntorqis émettait comme une résonance dans la Force et semblait restaurer sa puissance au fur et à mesure qu’il l’utilisait. C’était dangereusement grisant et Tel’Ay avait fort affaire pour garder le contrôle des pouvoirs qui l’envahissaient. À côté de cela, exterminer les gardes ne lui demandait aucun effort : il s’en remettait à son instinct, suffisant pour lui dire quand esquiver les tirs, bondir au milieu d’un groupe de soldats pour les mettre en pièces. Rien ne pouvait l’arrêter.

Tel’Ay mit en fuite les survivants de la dernière équipe ayant tenté de l’attaquer. Il sauta par-dessus les cadavres fumants et courut après les gardes. Quand ils franchirent un coude du couloir, Tel’Ay s’arrêta brusquement, averti par la Force qu’un danger sérieux menaçait.
Un coup d’œil jeté par-dessus son épaule lui montra Anaria qui déboulait, toujours occupée à veiller sur ses arrières. Il lui signe de tenir sa position et ferma les yeux. La Force afflua en lui et il devint partie intégrante de cette partie du palais, capable de visualiser sa position, ainsi que celle de ses ennemis les plus proches.
Le coude du couloir menait sur un corridor autrement plus large, qui lui-même conduisait à une porte gigantesque. Deux battants de deux mètres de large sur cinq de haut. Le danger se trouvait devant cette porte : un canon-laser portatif pointé sur le couloir. Si Tel’Ay avait fait deux pas de plus, il n’était pas certain qu’il aurait eu suffisamment de réflexes pour esquiver la puissance d’un tel tir. Mais connaître le danger changeait la donne.

*
**


Dark Omberius se tenait debout, immobile, la partie supérieure du visage cachée par le capuchon de sa cape rabattu sur ses yeux. Il émanait de lui une sérénité et une puissance qui donnaient presque des frissons au Duro Verinis. Il se sentait si inférieur à son maître. Les leçons distillées par l’holocron de Dark Bane avaient ouvert en grand les portes de la connaissance menant à la maîtrise du Côté Obscur de la Force. Verinis ne serait plus jamais le même : il avait pris conscience de son potentiel et des perspectives vertigineuses qu’il pouvait lui offrir.

Avant qu’il ne soit amené à Dark Omberius, sa vie avait été pitoyable. Il était différent de ses congénères, depuis le plus loin qu’il puisse se souvenir. Cette différence avait fait de lui un paria, car il utilisait de manière instinctive la Force, sans jamais avoir appris à la canaliser et à la ployer à ses désirs. D’une nature apeurée, il avait été molesté plus d’une fois dans sa jeunesse par de jeunes caïds. Jusqu’à ce que l’un d’eux s’écroule un jour mort à ses pieds, une main sur le cœur. Au plus fort des coups qu’il prenait, il avait justement prié pour que le cœur de son persécuteur lâche.
En deux autres occasions par la suite, des pensées vengeresses avaient conduit au même résultat. Mais il ne maîtrisait pas ce pouvoir mortel. Si ça a avait été le cas, ce ne sont pas trois cadavres qu’il aurait laissé derrière lui mais des dizaines. À quoi bon avoir un don si on ne savait pas l’exploiter ? À rien, surtout quand les essais tâtonnants ne donnaient rien pour le contrôler.
Un jour, sur Duro, Verinis s’était réveillé avec le sentiment d’un danger latent planant au-dessus de sa tête. Cette sensation l’avait accompagnée toute la journée, jusqu’à ce que l’immeuble dans lequel il résidait subisse une explosion due à une conduite de gaz défectueuse. Vingt-sept personnes étaient mortes ce jour-là. Un être fut retrouvé indemne parmi les décombres : Verinis.
Comme tout un chacun, il arrivait à Verinis d’être de mauvaise humeur, voire franchement imbuvable. Il avait remarqué en plusieurs occasions que dans cet état d’esprit, il semblait diffuser une sorte de malaise autour de lui, comme si ceux qui l’entouraient lisaient son humeur et semblaient désireux de s’en détourner le plus vite possible.

Il n’avait été qu’un gamin, dont le potentiel aurait pu ne jamais être décelé ni exploité. Et voilà qu’aujourd’hui, il se retrouvait apprenti Sith du seigneur Dark Omberius, héritier d’une longue lignée de maîtres dont la vie était dédiée au Côté Obscur de la Force. Il était fier. Et inquiet. Et rassuré.

Fier que Dark Omberius l’ait considéré assez puissant pour devenir potentiellement son successeur. Même s’il avait la lucidité de se rendre compte qu’il n’était sans doute qu’un choix par défaut.

Inquiet de voir les droïds de son maître empaqueter les possessions précieuses d’Omberius, son héritage de Sith, leur héritage. Comme si la fin était imminente, qu’une catastrophe se préparait.

Rassuré de voir Omberius si serein, tellement en phase avec la Force qui tourbillonnait autour de lui. Verinis était comme un primitif face à l’incarnation de sa déité : empli de crainte et de fierté.

Les lèvres d’Omberius bougèrent.
– Verinis.
– Oui, mon maître ? s’empressa de répondre le Duro en mettant un genou à terre, comme le lui avait appris l’holocron de Dark Bane, très à cheval sur la discipline.
– Comme tu peux le voir, notre trésor Sith est en train d’être évacué. Son joyau va l’être en même temps.
– Le joyau de notre trésor, maître ? demanda Verinis, sans comprendre.
– Oui. Toi.
Verinis ne put masquer sa consternation, provoquant la fureur de son maître.
– Ôte immédiatement cet air stupide de ton visage. Tu es un seigneur Sith !
– Oui, maître, fit Verinis, confus.
– Et relève la tête, tu es mon apprenti ! De grands changements risquent de se profiler à l’horizon.
– Sont-ils liés à cette grande puissance dans la Force que je détecte non loin d’ici et qui semble se rapprocher ?
– En effet, mon apprenti. Écoute-moi attentivement car nous n’avons pas beaucoup de temps. Le but des Sith est de prendre le contrôle de la galaxie, de faire tomber la République et d’éradiquer les Jedi, nos ennemis mortels. Voilà ce qui est important, voilà vers quoi tes efforts doivent tendre. C’est la ligne de conduite que j’ai suivi toute ma vie, en m’appuyant sur l’enseignement et les expériences de mes maîtres. J’ai complètement échoué dans ma tâche.
– Maître ?
– Tu ne dois pas commettre les mêmes erreurs que moi, mon apprenti. Tu vas retourner à la clandestinité la plus totale. J’ai commis une erreur en dévoilant notre existence. Je pensais que nous étions prêts à prendre notre revanche. Je me trompais.
– Me… cacher ? Mais que deviennent nos plans de conquête de la galaxie ?
– Depuis Dark Bane, nous avons passé des centaines d’années dans l’ombre de l’ombre, à ourdir nos plans. Patiemment. J’ai été présomptueux en pensant que le moment était venu de sortir de l’ombre. Nous n’étions pas prêts.
– Où avez-vous échoué, maître ?
– En plus de notre philosophie, tu devras apprendre à développer tes pouvoirs, Verinis. Un seigneur Sith a la puissance d’un maître du Côté Obscur. C’est un pouvoir qui s’acquiert avec le temps et l’entraînement, et je ne doute pas que tu l’obtiennes quand le moment sera venu. Mais cela ne saurait suffire : je suis bien plus puissant que toi et j’ai mis en branle des machinations alambiquées dont les graines ont été plantées par mes prédécesseurs depuis des centaines d’années. Pourtant, ça n’a pas suffit.
– Que faut-il de plus pour réussir ?
– Méfie-toi de l’orgueil, Verinis. Le mien pourrait être la cause de ma chute. Plutôt que de continuer à mettre en place les plans de notre ordre, je me suis détourné de notre mission. J'ai décrété que nous étions les seuls vrais Sith, et que les quelques écoles qui existent encore et se réclament de cette obédience devaient disparaître. Ainsi, j’ai cru avoir éradiqué l’an dernier la Confrérie Sith de Maal Taniet, mais je me trompais : la puissance dans la Force que tu ressens est celle de leur dernier maître, Tel’Ay Mi-Nag. Il sait que je suis son ennemi, et lui comme moi avons conscience que l’un d’entre nous sera mort avant la fin de cette journée.
– Vous ne pouvez pas mourir, maître !
Cesse de dire des inepties, mon jeune apprenti. Le moment est venu de nous dire adieu. Tu vas suivre les droîds : ils ont ordre de t’emmener sur Korriban, qui est un bastion de notre pouvoir. De là, si je ne reviens pas, tu prendras le relais en tant que seigneur noir de la Sith. À travers toi, mes rêves et ceux de mes maîtres vivront.
Verinis sentit la peur l’envahir : sur le seuil de la porte qui menait à des connaissances infinies, voilà que son maître risquait de lui faire défaut.
– Que la Force soit ta servante, Verinis.
Omberius sembla hésiter, avant d’extirper un holocron d’une poche de sa cape.
– Ceci est mon holocron personnel. Il contient toutes mes réflexions sur la Force, la guerre, tout ce que j’ai édifié dans ma vie. Il te sera très utile pour ne pas reproduire les mêmes erreurs que moi. Si je reviens sur Korriban, je le récupérerai. Sinon, il deviendra ta propriété. Va, maintenant. L’ombre de la mort s’étend sur ces lieux.
– Maître, je ne sais pas quoi dire. Je…
– Va, j’ai dit !
– Oui, maître, répondit précipitamment Verinis, en espérant que les larmes qui lui perlaient aux paupières ne se voyaient pas.
Il se fendit d’un profond salut et tourna les talons.

Ce point capital réglé, Dark Omberius reporta son attention sur la grande porte en bois, hermétiquement fermée. Au-delà de cette porte s’étendait la salle du trône, avec ses larges colonnes de pierres. L’endroit parfait pour une embuscade et de ce fait, des dizaines de gardes s’y trouvaient, la main sur la gâchette. Même si Omberius doutait forcément que ce fut suffisant pour arrêter son ennemi skelor. Au bout de la salle du trône, une porte jumelle à la première : Omberius sentait la présence de Mi-Nag s’en rapprocher.
Omberius ferma les yeux et inspira profondément. Il laissa son esprit dériver dans les courants de la Force, grappillant de-ci de-là quelques parcelles de pouvoir. S’il ignorait être capable ou non d’abattre Tel’Ay Mi-Nag, il comptait bien l’affronter avec toute sa force.
Drapé dans la colère, la frustration et la haine, Omberius laissa ces sentiments tourbillonner en lui et gagner peu à peu en importance. Il arbora un sourire carnassier.
Viens, chien de Skelor, viens ! Je suis Dark Omberius, je ne te crains pas !

*
**


Gründer Valarian, mercenaire de son état, était adossé à l’un des piliers de la salle du trône. Il essuya sa main moite sur son pantalon et se maudit d’avoir oublié ses gants. Puis il remet le doigt sur la gâchette de son fusil-blaster.
Il vit autour de lui les autres mercenaires. Comme lui, chacun d’eux était protégé par un pilier. Il scruta la grande porte à double battant qui lui faisait face. Quand Ovelar Nantelek, le maître de l’Hégémonie Zabrak, l’avait franchie quelques minutes plus tôt, il avait ordonné aux mercenaires de tenir leur position et d’annihiler toute force ennemie qui pénétrerai dans la salle du trône.
À la question du chef de Valarian portant sur les effectifs de l’assaillant, Nantelek avait provoqué la stupéfaction des mercenaires en leur apprenant que les envahisseurs étaient au nombre de deux. En bons professionnels, aucun des guerriers n’avait moufté. Les informations distillées par Nantelek avaient expliqué beaucoup de choses : en plus d’une Wookiee, l’autre assaillant, Skelor de naissance, était un maître de la Force.
Gründer avait suffisamment bourlingué pour être au fait de la puissance qu’était capables de déployer les Jedi et leur mystérieuse Force. Et Nantelek avait assuré que le Skelor en question était plus dangereux qu’un Jedi, qu’il usait de ses pouvoirs pour tuer sans pitié.
Les mercenaires ne le sous-estimeraient pas, c’était certain.

Gründer passa une main sur son front ruisselant de sueur. Dans l’urgence, il n’avait pas eu le temps d’appliquer sur sa peau la crème spéciale qui l’empêchait de transpirer. Il n’était pas dans les meilleures conditions pour combattre et cela le contrariait.
Il quitta la porte des yeux et regarda l’autre porte, jumelle de la première, et par laquelle l’ennemi était censé arrivé. Les Jedi étaient puissants. Mais la compagnie de mercenaires aussi. Gründer savait que ses compagnons postés de l’autre côté avaient pour eux le nombre, ainsi qu’un canon-blaster portatif. Il ne voyait pas comment quiconque, même un maître de la Force, pourrait bien passer ce barrage mortel.
Son cœur battit plus fort quand les premiers tirs se firent entendre, au-delà de la porte. Une déflagration bien plus importante que les autres lui indiquèrent que le canon-blaster venait d’entrer en action. Un coup. Deux. Trois. Une explosion se fit entendre, suivie d’un effroyable bruit de tôles qui s’entrechoquaient.
Gründer Valarian ne parvenait pas à détacher son attention de la porte. S’il l’avait pu, il aurait remarqué que tous ses congénères faisaient de même, fascinés et extrapolant sur les événements invisibles à leurs yeux.

La porte tressauta dans ses gonds, comme attaquée par un bélier géant. Le bruit du choc déchira l’air. Les mercenaires s’agrippèrent à leurs armes. Un deuxième choc, tout aussi puissant, peut-être plus. Cette fois, des fissures apparurent au niveau des gonds, et un léger nuage de poussière s’éleva.
Quelques mercenaires, dont Gründer, mirent un genou à terre, prêt à tirer. Il déglutit : quel bélier gigantesque pouvait ainsi ébranler la porte ?
Au troisième choc, la porte commença à céder. Des panneaux de bois s’en détachèrent et tombèrent au sol. S’en suivit un moment de silence qui ne fit qu’ajouter à la nervosité des mercenaires. Puis l’apocalypse se déchaîna.
La porte explosa sur le dernier coup de boutoir, plus formidable encore que les autres, et Gründer vit avec stupéfaction le canon-blaster portatif traverser la porte. Il volait ! Lancé à pleine vitesse, il pulvérisa sur son passage plusieurs piliers de la salle du trône – avec les mercenaires réfugiés derrière – et alla s’écraser contre le mur en vis-à-vis.
Gründer tira, et l’air fut aussitôt saturé d’un nuage d’ozone et de fumée. Tous les mercenaires faisaient feu, conscients que s’ils ne touchaient pas leur cible dès le début, ils seraient éliminés les uns après les autres. Ils n’auraient qu’une seule chance de l’emporter.

Gründer comprit vite que lui et les siens ne feraient pas le poids. Le Skelor esquivait ou renvoyait tous les tirs avec une facilité déconcertante. Comme cela lui était aussi facile que de respirer. Une crainte superstitieuse envahit Gründer Valarian, qui envisagea pour la première fois de sa carrière d’adopter la stratégie de survie la plus méprisable qu’il connaissait et exécrait : se rendre. Cette idée avait à peine jailli dans son esprit qu’il se méprisa et éprouva une bouffée de haine et de rage envers ce Skelor, qui osait lui faire connaître une telle humiliation.
Il lâcha son fusil-blaster et s’empara de ses deux blasters de poing. Abandonnant la protection du pilier, il arrosa le Skelor d’un tir nourri. Bien qu’imprécis, le nombre de tirs pouvait finir par toucher sa cible. Et mieux valait mourir debout que de se rendre tel un faible.

*
**


Plongé dans la Force comme il l’était, Tel’Ay ressentait tout un maelström de pensées émanant des mercenaires. Il se nourrissait de leur peur, d’autant plus facilement qu’elle augmentait au fur et à mesure qu’il avançait, lentement mais sûrement. Le temps de se cacher était révolu. Tel’Ay sentait distinctement la présence dans la Force de Dark Omberius, derrière la porte qui lui faisait face. Ne restait qu’à éliminer les mercenaires, qui semblaient décidés à se battre jusqu’à la mort.
Tant pis pour eux. Ils ne sont rien.
Tel’Ay avait ouvert son esprit en grand pour mieux anticiper les gestes de ses ennemis. Cette stratégie faillit causer sa perte quand l’un des mercenaires surgit de derrière son pilier, un blaster dans chaque main. L’homme tira salve sur salve, et l’esprit de Tel’Ay reçut la haine qui émanait de l’être de plein fouet, comme une gifle mentale. Sa concentration en fut affectée quelques dixièmes de secondes.
Pendant ce très court instant, le temps parut ralentir autour de Tel’Ay. Pas comme d’habitude, où seuls ses adversaires semblaient se mouvoir lentement tandis que lui conservait sa vitesse normale. Mais un moment où lui-même bougeait lentement, son esprit étant toujours capable d’anticiper les événements mais son corps non.
Il vit distinctement le double tir qui allait venir à bout de ses défenses. Il porta la lame pourpre du sabrolaser de Dark Glaro en opposition au premier tir. Il sut que le timing serait bon et de fait, il parvint à détourner le tir. Mais celui qui suivait arrivait trop rapidement. Dès le départ, Tel’Ay avait su qu’il n’aurait pas le temps de le parer. D’un mouvement de poignet qu’il espérait suffisant, il plaça la garde du sabrolaser sur la trajectoire du tir et la lâcha.
Sa main ne s’était éloignée que de cinq centimètres à peine quand le sabrolaser fut touché. Dans un effort désespéré, Tel’Ay concentra la Force autour de sa main pour la protéger d’un bouclier, et autour du sabrolaser pour renforcer sa résistance.
Une onde de puissance émanant du Gant de Vèntorqis enveloppa la main du Skelor et le sabrolaser qui commençait à se disjoindre. Parmi les morceaux, Tel’Ay distingua le cristal synthétique du sabrolaser, de couleur rouge. Le cristal fut entaillé par le tir et se fissura.
Tel’Ay sentit pourtant l’emprise du Gant de Vèntorqis se faire sentir. Les morceaux du sabrolaser se rapprochèrent à nouveau les uns des autres et ils ne firent bientôt plus qu’un. De l’artefact Sith, des vagues d’énergie continuèrent à jaillir pour maintenir l’intégrité du sabrolaser, avec plus ou moins de réussite : la lame pourpre était désormais zébrée d’éclairs bleuâtres, signe indubitable de surcharge. Contre toute attente, il semblait pourtant fonctionnel, comme Tel’Ay s’en assura dans les secondes qui suivirent.
Il abandonna son attaque de front et se réfugia à son tour derrière un pilier. Indifférent aux tirs de blaster qui s’abattaient sur sa protection de pierre finement ciselée, il scruta avec attention le sabrolaser. Il n’aima pas la conclusion de sa rapide analyse : selon lui, si le Gant de Vèntorqis relâchait son emprise sur l’arme, le sabrolaser exploserait, tout bonnement. En attendant, estimant qu’il pouvait encore servir, il le lança à travers la salle du trône. Ayant conscience de la position de tous ses ennemis, ce fut un jeu d’enfant pour lui de faire filer le sabrolaser sur chacun des mercenaires, tour à tour. Des mercenaires étaient certes efficaces contre des menaces qu’ils pouvaient comprendre, appréhender. Mais face à l’imprévisibilité d’un sabrolaser dirigé par télékinésie, ils étaient aussi démunis que des enfants. Pas un ne survécut.

Quand Gründer Valarian vit le sabrolaser rouge zébré de minuscules flammèches bleues se jeter sur lui, il perdit toute sa volonté combative. Il se colla à son pilier en priant les dieux auxquels il ne croyait pas. Pas un ne l’écouta. Le sabrolaser trancha le pilier et la tête du mercenaire avec la plus grande facilité.

Tel’Ay récupéra le sabrolaser et s’avança vers la porte de bois. Il ignora les grognements d’Anaria. les entendit-il, d’ailleurs ? Rien n’était moins sûr. La présence de Dark Omberius, toute proche, brûlait son âme. Son destin se trouvait derrière la porte.
Tel’Ay entendit le bruit des verrous de la porte. Celle-ci ne tarda pas à s’ouvrir sous l’impulsion mentale de Dark Omberius. Le seigneur autoproclamé des Sith faisait face à son ennemi. Nulle peur ou contrariété en lui, juste de la détermination.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Notsil » Dim 24 Jan 2010 - 15:32   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Oh la suite ! Moins d'un an avant le dernier chapitre, zut, on avait presque un record :p

Quelques fautes qui trainent :

Pour la première fois en six cent ans d’existence

->cents (cette fois c'est sûr, l'élève a dépassé le maitre !!! ^^)

Les centaines d’années de machination n’avaient pas suffit.

->suffi ^^

Si ça a avait été le cas, ce ne sont pas trois cadavres qu’il aurait laissé derrière lui mais des dizaines.

->Si ça avait été...ce n'était pas..qu'il aurait laissés

Pourtant, ça n’a pas suffit.

->suffi (c'est quoi cette manie des T ? ^^)

Puis il remet le doigt sur la gâchette de son fusil-blaster.

->remit

d’annihiler toute force ennemie qui pénétrerai dans la salle du trône.

->pénétrerait (là par contre, il le faut ^^)

Gründer avait suffisamment bourlingué pour être au fait de la puissance qu’était capables de déployer les Jedi et leur mystérieuse Force.

->étaient

par laquelle l’ennemi était censé arrivé.

->arriver

Les Jedi étaient puissants. Mais la compagnie de mercenaires aussi.

-> "mais" inutile ?

Quelques mercenaires, dont Gründer, mirent un genou à terre, prêt à tirer.

->prêts

Mais face à l’imprévisibilité d’un sabrolaser dirigé par télékinésie, ils étaient aussi démunis que des enfants. Pas un ne survécut.

->j'enlèverai le "mais" ici aussi.

Il ignora les grognements d’Anaria. les entendit-il, d’ailleurs ? Rien

->Les (majuscule)

Voilà voilà ^^
Très intéressant de voir Dark Ombérius "s'abaisser" à reconnaitre ses erreurs face à son apprenti ^^ (et enfin un apprenti intelligent qui suit les ordres et fuit, au lieu d'aller se sacrifier inutilement).
Le coup du sabrelaser instable, sympa, j'espère que ça ne va pas lui coûter sa main (vu et revu ^^).
Je sens que l'affrontement qui se prépare va nous surprendre, y'a plus qu'à voir ;)
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Messagepar Darth Piejs » Dim 24 Jan 2010 - 16:53   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

:lol: Minos un an plus tard.
Bon je peux pas trop parler surtout avec Notsil dans les parages, étant donné que l'écriture de ma propre fic prends pas mal de temps aussi mais bon j'attends d'avoir presque fini avant de poster afin de pouvoir poster les chapitres de manière plus régulière que Minos. :transpire:
Cela dit tu as été très occupé avec ton roman photo par ex qui est lui aussi excellent j'ai rattrapé mon retard today et je me suis bien fendu la poire :lol: Dédicasse à Domenech et Henry les Sith :D
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Messagepar Minos » Dim 24 Jan 2010 - 19:31   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Notsil a écrit:Oh la suite ! Moins d'un an avant le dernier chapitre, zut, on avait presque un record :p

Je laisse le record aux Héros de la Force. Belgarion, Solaris, si vous me lisez, il y en a qui attendent la suite de votre histoire !
Notsil a écrit:
Pour la première fois en six cent ans d’existence

->cents (cette fois c'est sûr, l'élève a dépassé le maitre !!! ^^)

Rhaaa, elle veut pas rentrer, cette p**e de règle à la c*n !
Notsil a écrit:
Pourtant, ça n’a pas suffit.

->suffi (c'est quoi cette manie des T ? ^^)

Heu... parce que j'aime la belle saison ? (désolé pour le jeu de mots plus que navrant).
Notsil a écrit:
Les Jedi étaient puissants. Mais la compagnie de mercenaires aussi.

-> "mais" inutile ?
Mais face à l’imprévisibilité d’un sabrolaser dirigé par télékinésie, ils étaient aussi démunis que des enfants. Pas un ne survécut.

->j'enlèverai le "mais" ici aussi.

Hum, va faloir que je repense mes mots de liaison entre les phrases.
Notsil a écrit:Voilà voilà ^^
Très intéressant de voir Dark Ombérius "s'abaisser" à reconnaitre ses erreurs face à son apprenti ^^ (et enfin un apprenti intelligent qui suit les ordres et fuit, au lieu d'aller se sacrifier inutilement).

Si je les tue tous, il n'y aura plus de Sith pour le Star Wars de Lucas. Je m'en voudrais de lui plomber son univers. :paf:
Notsil a écrit:Le coup du sabrelaser instable, sympa, j'espère que ça ne va pas lui coûter sa main (vu et revu ^^).

Je n'ai jamais pensé à faire un truc pareil... et je sens que du coup, c'est décidément une idée qui ne sera pas exploitée.
Notsil a écrit:Je sens que l'affrontement qui se prépare va nous surprendre, y'a plus qu'à voir ;)

J'espère aussi !
Darth Piejs a écrit::lol: Minos un an plus tard.

Va mourir ! :diable:
Darth Piejs a écrit:Bon je peux pas trop parler surtout avec Notsil dans les parages, étant donné que l'écriture de ma propre fic prends pas mal de temps aussi mais bon j'attends d'avoir presque fini avant de poster afin de pouvoir poster les chapitres de manière plus régulière que Minos. :transpire:

Louable initiative ! J'en suis aussi à me demander si je ne devrais pas faire pareil. Mais bon, avec ma manie de me dire "Waouh, j'ai une super idée, vite je l'exploite, je ponds un truc et je le balance sur le Net pour montrer au monde mon génie !", et ce, environ une fois par semaine, je me retrouve vite avec un trop plein de projets en cours qui avancent plus ou moins. Quel âne !
Darth Piejs a écrit:Cela dit tu as été très occupé avec ton roman photo par ex qui est lui aussi excellent j'ai rattrapé mon retard today et je me suis bien fendu la poire :lol: Dédicasse à Domenech et Henry les Sith.

Merci pour lui et nos amis les footeux. On a les références qu'on peut... :D
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Minos » Dim 31 Jan 2010 - 12:46   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

chapitre 22


D’une pichenette mentale, Dark Omberius fit se refermer la lourde porte, étouffant le cri d’Anaria, restée derrière.
– C’est maintenant que tout se termine, Skelor.
– Oui, il est grand temps… Zabrak, fit Tel’Ay en se mettant en garde.
Dark Omberius était habité par l’incertitude la plus totale. Il avait déjà vécu cette scène en rêve. Et dans celui-ci, le Skelor l’abattait à l’aide d’un sabrolaser rouge parcouru d’éclairs bleus. Omberius ne comprenait pas : en matière de maîtrise de la Force, il ne se connaissait pas d’égal. Comment ce méprisable Skelor, dernier survivant d’une secte Sith concurrente à la sienne, pouvait-il s’avérer assez puissant pour le vaincre ? Quoi qu’il en fut, Omberius était prêt.
– Pourquoi, Zabrak ? Pourquoi as-tu éprouvé le besoin de détruire la Confrérie de Maal Taniet ? demanda Tel’Ay.
C’était une chose que le Skelor n’avait jamais comprise. Il ne pouvait croire qu’il s’agisse d’une simple histoire de concurrence entre courants Sith divergents. Peut-être y avait-il une histoire plus personnelle entre Maal Gami et Dark Omberius, comme il le soupçonnait ?
À la grande surprise de Tel’Ay, Omberius sourit froidement et répondit :
– Chacune des lignées Sith auxquelles nous appartenons poursuit ses propres buts et accroît sa puissance génération après génération. Nous nous appuyons sur ce que nos maîtres ont bâti pour parachever leur œuvre. La secte dont je suis issu et qui remonte à Dark Bane a pour but d’asservir la galaxie et de détruire l’Ordre Jedi.
– Tu es plutôt mal parti, ricana Tel’Ay. Tes machinations politiques et militaires, ainsi que ta mainmise sur l’Hégémonie Zabrak sont un échec total. Quant à détruire l’Ordre Jedi… tu crois vraiment qu’une secte Sith composée de trois utilisateurs de la Force en soit capable ? Tu es encore plus fou que je ne le pensais !
– Mes plans sont certes tombés à l’eau, mais ils représentent un très bon échec. Il y aura beaucoup d’enseignement à en tirer pour mes successeurs. Les analyses qui en découleront rendront mon Ordre plus fort, plus puissant. Je me trompais en pensant le moment venu de passer à l’attaque, je sais aujourd’hui que je n’étais pas prêt. Mais mon Ordre va retourner à la clandestinité pour ourdir ses plans, patiemment. Il se pourrait bien qu’il faille à nouveau des siècles avant que nous ne soyons capables d’arriver à nos fins, mais ce moment viendra, sois-en sûr.
– Je crains que tu ne t’avances beaucoup en estimant pouvoir transmettre ton savoir. Tu vas mourir aujourd’hui même.
– Nous verrons cela, Skelor, nous verrons cela…
– Je ne comprends toujours pas ce que vient faire là-dedans la confrérie de Maal Taniet. Nous ne sommes pas des Jedi et nous ne nous intéressons pas à la conquête de la galaxie. Pourquoi avoir essayé de nous détruire ?
– Officiellement, les Sith n’existent plus depuis les batailles de Ruusan. Mais la vérité est que plusieurs courants s’appuyant sur le Côté Obscur de la Force ont survécu. Mon Ordre revendique la suprématie sur tous les Sith. À nos yeux, ils sont tous engagés sur une mauvaise voie, ce sont des déviants. Nous existons donc également pour être les seuls Sith. Les anéantir prouvera que nous sommes les meilleurs, que la voie que nous suivons est la bonne.
– Alors c’est une simple question de suprématie, de prestige ? Je n’aurais jamais pensé que des Sith puissent poursuivre un but aussi trivial. En fin de compte, tu n’es pas si différent des Sith d’antan, qui s’entre-tuaient pour arriver au pouvoir. Ton Ordre n’a rien appris des erreurs du passé, en fin de compte.
– Que tu crois, jeune imbécile. Je connais la raison d’être de la confrérie de Maal Taniet, je sais quels buts elle poursuit. Mettre la main sur son héritage – sur ton héritage – me rendra beaucoup plus puissant que je ne le suis déjà.
Tel’Ay se composa un masque d’impassibilité pour masquer son trouble. Les aveux d’Omberius le renvoyèrent à des réflexions qu’il s’était faites récemment concernant la confrérie de Maal Taniet. Son maître lui avait toujours dit que la confrérie avait pour unique but de survivre et de perpétuer les traditions et les pouvoirs Sith. Aujourd’hui, Tel’Ay savait que c’était un mensonge, qu’il y avait autre chose derrière la façade.
Il était triplement vexé. Il n’avait jamais deviné jusqu’à un passé tout récent que la confrérie avait un but caché. Maal Gami n’avait jamais daigné partager cette information capitale avec Tel’Ay, même après sa mort, et alors que le Skelor était l’ultime survivant de la confrérie. Enfin, Dark Omberius, autoproclamé Seigneur des Sith et de ce fait ennemi mortel de Tel’Ay, en savait plus que lui sur sa propre confrérie.

Tel’Ay n’avait plus de question. Il réserverait les suivantes à son défunt maître, Maal Gami. Omberius en avait lui aussi fini avec les explications. Il ôta son manteau, révélant une combinaison noire, et prit en main le sabrolaser accroché à sa ceinture. Comme ceux de feus ses apprentis, la lame énergétique issue d’un cristal synthétique était rouge sang.
– Serais-tu un lâche, Skelor ? demanda Omberius.
– Que veux-tu dire, Zabrak ?
– Nous nous apprêtons à nous mesurer l’un contre l’autre, maître contre maître, enseignement contre enseignement, et tu comptes le faire avec un artefact Sith au poing ? Aurais-tu peur de ne pas être à la hauteur, à tel point qu’il te faille un colifichet pour accroître tes pouvoirs ?
Tel’Ay ricana.
– Je ne participe pas à une compétition sportive, je veux juste te tuer et tous les moyens sont bons pour cela. Si le Gant de Vèntorqis me donne un avantage sur toi, je compte bien en profiter. Si tu espères que je vais faire preuve de fair-play, tu as frappé à la mauvaise porte. Où était le tien quand tu as corrompu Séis pour qu’il anéantisse ma confrérie ?
Omberius se le tint pour dit et se mit en garde.

*
**


Le Grand Maître de l’Ordre Jedi, Maddeus Oran Lijeril, n’avait qu’une hâte : que la date limite pour le dépôt des candidatures au poste de chancelier de la République soit enfin atteinte.
Jour après jour, il mesurait à quel point les Jedi n’étaient pas taillés pour diriger la République. Si l’Ordre était en quelque sorte la bonne conscience de la vénérable institution, il n’avait pas vocation à prendre des décisions politiques, discuter de lois et composer avec des centaines de sénateurs pour faire avancer la machine bureaucratique. Les Jedi n’étaient pas formés pour cela et ne le seraient jamais.
En conséquence, seules les affaires courantes étaient expédiées. Lijeril priait pour que la crise avec l’Hégémonie Zabrak ne prenne pas un nouveau tournant décisif, car les Jedi risquaient de ne pas être capables d’y apporter une solution politique globale.
S’ils prenaient une décision hâtive dans un sens ou un autre, la multitude de juristes qui s’assuraient de la légalité des mesures et de la possibilité de leur mise en pratique sur le terrain risquait de leur tomber dessus et de décréter l’incompatibilité des décisions avec les lois de la République. En ces temps troublés, Lijeril devait par-dessus tout éviter cette catastrophe potentielle. Les Jedi étaient les garants de la paix au sein de la République, le public leur faisait confiance. Ils ne pouvaient pas se permettre de prêter flanc à la critique, et encore moins d’ajouter à l’instabilité politique.

Les partisans de Marcus Valorum, après sa défaite récente, étaient décrédibilisés. Le camp du défunt Jiger Orsorul était encore plus dévasté suite à la révélation de ses malversations et à son suicide. Quelques candidats s’étaient mis en avant, mais aucun ne suscitait un enthousiasme débordant. Ce qui était le cas de tous les politiques depuis les événements récents.
À cause de la chute d’Orsorul, bien des politiciens sans scrupules et traînant un certain nombre de casseroles se tinrent en retrait pour ne pas subir le même type de révélation que l’éphémère chancelier bothan. Parmi eux, il y en eut tout de même deux ou trois grisés par la perspective d’accéder au plus haut poste de la République. Mais Maddeus Oran Lijeril refusait de laisser les erreurs récentes se reproduire. Il envoya des Jedi enquêter sur le passé de tous les candidats. Il fut ainsi « fortement déconseillé » à certains de briguer la chancellerie, leurs malversations étant susceptibles de remonter à la surface à tout moment.
Lijeril désespérait parfois de trouver des candidats charismatiques et intègres. Il mesura lors de ces événements à quel point la politique républicaine s’était laissée glisser sur la pente savonneuse de la corruption.

Aux élections précédentes, Orsorul l’avait emporté. Il était désormais mort. Sur les six autres candidats qui avaient obtenu des voix, trois avaient fait campagne avec des idées proches des siennes : Edthcom Binges, Macaron Rygogre et Saratama Canawasi. Les deux premiers cités s’étant avérés avoir trop de cadavres dans leurs placards, ce fut l’Iktotchi Canawasi qui devint le porte-drapeau des tenants de l’arrêt de l’expansion de la République. Il insista sur le fait que la République devait mieux intégrer les mondes qui la composaient, surtout les plus récents, en créant un socle de culture commune. Empiler monde sur monde n’était pas une option viable à ses yeux.
Face à lui, Offucius Vermoont Plavae se distingua dans le camp de l’ancien chancelier Valorum. Après ses errements et sa défaite, ce dernier avait décidé de prendre sa retraite politique, malgré son désir sincère de servir la République. Plavae, Coruscantais comme lui, avait repris son credo d’agrandissement de la République. Il insista énormément sur le fait que l’union faisait la force, que des planètes isolées avaient besoin de la République pour se développer. Sa politique se voulait humaniste, éclairante pour tous les peuples de la galaxie.

Canawasi et Plavae s’affrontèrent surtout sur la crise de l’Hégémonie Zabrak et le sort du peuple Skelor. S’ils étaient tous deux d’accord sur le fait que les conflits devaient cesser, ils ne s’accordaient en revanche pas sur les conséquences politiques. Canawasi refusait de forcer l’Hégémonie à réintégrer la République, il développa la notion de voisinage bienveillant entre les deux entités. Pour Plavae, le retour de l’Hégémonie et de ses alliés au sein de la République était inéluctable, mais devait passer par de longues tractations afin que chacun y trouve son compte. La négociation devait primer.
Pour Canawasi, les Skelors faisaient partie de l’Hégémonie et ne pouvaient de ce fait revendiquer un statut de citoyens de la République. Il entendit les placer devant un choix très simple : regagner l’Hégémonie ou demander leur naturalisation républicaine, individuellement. Les dossiers seraient traités au cas par cas.
Plavae estima que la grande majorité des Skelors vivant sur des mondes républicains, il serait de bon ton de leur octroyer les mêmes droits que les autres citoyens. Ils seraient apatrides mais reconnus. Par contre, il ne poussa pas à ce que Skelor I rejoigne de gré ou de force la République : si un tel événement devait arriver, ce devait être un choix politique local. Il prit ainsi publiquement position pour Ver’Liu So-Ren, qu’il présenta comme le porte-parole légitime de son peuple… du moins pour ses membres en exil. Il refusa de soutenir le jeune souverain sur sa volonté de restaurer la royauté sur Skelor I.

Une fois ces deux candidatures crédibles avalisées en coulisses par le Conseil Jedi et publiquement par le Sénat, la campagne put enfin démarrer. Lijeril la voulut la plus courte possible et décida que le vote aurait lieu deux semaines plus tard. Plus il tarderait, plus l’instabilité perdurerait.

*
**


Dark Omberius attaqua le premier. Il se jeta si vite sur Tel’Ay que celui-ci ne vit qu’une tache floue. Le Skelor crut le combat déjà fini quand la lame pourpre d’Omberius jaillit vers sa poitrine. En un éclair, Tel’Ay eut conscience de son impuissance à égaler une telle vitesse… et à parer le coup. Pourtant, son sabrolaser parvint à contenir la charge de son ennemi. Comme s’il avait bougé de son propre chef.
Un masque rageur déforma les traits d’Omberius, et le Seigneur des Sith repartit de plus belle à l’assaut, multipliant les attaques à une vitesse stupéfiante. Tel’Ay croyait devenir fou : il n’était pas de taille à lutter et ne le serait sans doute jamais. Il aurait dû mourir depuis le début et pourtant, sa lame repoussait inlassablement le sabre adverse. Tel’Ay n’avait aucune prise sur les événements : il n’était qu’un jouet pour le Gant de Vèntorqis. Car c’était de lui que venaient les impulsions capables de contrer le maître Sith.
Le dégoût envahit Tel’Ay : le credo des Tanietiens était de toujours garder le contrôle sur le Côté Obscur de la Force, or voilà qu’il était rabaissé au rang de simple instrument par un artefact antique. En restant sous la coupe du Gant, il trahissait l’idéal de ses maîtres. En ne le faisant pas, il mourrait à coup sûr. Dark Omberius allait bien trop vite. Il était beaucoup trop fort.

C’est pourtant du fond de ce dilemme insoluble que Tel’Ay prit conscience d’une chose étonnante. Il ne sentait pas Dark Omberius dans la Force, ce qui était impossible. Le Gant de Vèntorqis était-il si puissant qu’il privait le Skelor de ses propres ressources pour les faire siennes ? Voilà qui était intolérable, décréta Tel’Ay. Il s’ouvrit pleinement à la Force et asséna un coup de boutoir télékinétique à Omberius. Le seigneur des Sith ne put l’esquiver et fut repoussé de plusieurs mètres. Il parvint tout de même à se réceptionner sur ses deux pieds, déjà prêt à contre-attaquer. Les gestes suivants du Skelor le clouèrent sur place.

Tel’Ay éteignit son sabrolaser et l’accrocha à sa ceinture. Il enleva ensuite le Gant de Vèntorqis de son poing gauche et le jeta au loin derrière lui. Que lui importait de vaincre Omberius si la victoire n’était même pas de son propre fait ? Que le Gant lui apporte un supplément de puissance ne lui posait aucun problème. Mais qu’il se substitue à ses propres compétences pour gagner, non. Jamais. Cette victoire serait la sienne, pas celle d’un artefact. Tel’Ay afficha un sourire carnassier à l’attention de Dark Omberius pour accentuer le malaise que celui-ci ne devait pas manquer de ressentir.
Puis il déploya toute sa puissance mentale dans les courants de la Force. Pourquoi est-ce qu’il ne ressentait pas le pouvoir d’Omberius ? Il était pourtant évident qu’il se servait de la Force. Évident qu’il avait accès à une source de pouvoir qui le rendait bien plus puissant que Tel’Ay. Le Skelor devait la découvrir et la faire sienne. Et tandis qu’il cherchait, il fit signe à Omberius de revenir l’attaquer. Le déstabiliser. Gagner du temps. La fin surviendrait dans quelques secondes à peine si Omberius chargeait. Sauf si Tel’Ay découvrait le secret du pouvoir d’Omberius. S’il parvenait à s’en servir. S’il s’avérait capable d’en tirer parti.
Trop de si. Ce dont Tel’Ay se moquait éperdument. S’il réussissait, il serait digne d’être Maal Kuun, le dernier maître de la confrérie de Maal Taniet. Ou plutôt le premier des nouveaux. Et s’il échouait, s’il mourait, il aurait peut-être la chance de rejoindre sa défunte famille au sein de la Force. Quoi qu’il se passât désormais, il n’avait aucune crainte face à l’avenir.

La haine, la colère et la détermination étaient des alliés précieux pour Dark Omberius. Ces sentiments aiguisaient ses affinités avec la Force. Dans cette équation, dans cet équilibre, il n’y avait pas de place pour la peur. Alors pourquoi la ressentait-il ?
Jamais Mi-Nag n’aurait dû survivre à ses attaques. C’était impossible. Ce Skelor n’était qu’un faible, Omberius l’avait tout de suite su quand il l’avait eu face à lui. Son assaut aurait dû être mortel, et même le Skelor avait parut surpris d’être capable d’y résister. Mais pourquoi ? Pourquoi est-ce que le Skelor avait rejeté son artefact Sith ? Pourquoi avoir éteint son sabrolaser ? Pourquoi provoquait-il Omberius afin que celui-ci reprenne le combat ?
Se pouvait-il qu’il ne le craigne pas ? Se pouvait-il, aussi impossible que cela semblait être, que Mi-Nag ait lui aussi accès, à l’instar d’Omberius, à un pan caché de la Force ? À moins qu’il ne fut devenu fou ?
Se jeter sur son adversaire pourrait valoir la mort à Omberius et il n’en avait que trop conscience. Normalement, il avait assuré la pérennité de son Ordre en mettant à l’abri ses artefacts comme son apprenti. Ce qui ne l’empêchait pas de vouloir survivre. De vouloir gagner. Pour l’honneur. Pour la gloire.
Il se débarrassa de ses doutes et laissa l’excitation du combat couler dans ses veines. Il chargea.

Tel’Ay n’y arriverait pas. Il le comprit vite. Le maître Sith qui lui faisait face était surentraîné, utiliser la Force tout en se cachant en elle était une seconde nature pour lui, aussi aisée que de respirer. Tel’Ay ne découvrirait pas cette manière d’utiliser la Force, et ne pourrait donc pas la retourner contre son ennemi. Le Zabrak maîtrisait parfaitement le Côté Obscur, il ne faisait qu’un avec lui. Vouloir l’égaler voire le surpasser sur son propre terrain était une chimère, une folie. Si Tel’Ay devait vaincre, ce serait avec ses propres pouvoirs, sa propre manière d’utiliser le Côté Obscur.

Sa concentration aiguisée comme jamais, il sut qu’Omberius allait l’attaquer à peine une seconde avant qu’il ne le fasse. Le temps sembla suspendre son cours. Omberius avait déjà bondi sur lui, lame en avant. Pour la première fois, Tel’Ay sentit une faille dans le mental d’Omberius. De la haine, de l’excitation. Trop fortes pour être contenues. La faille était là. Le sabrolaser d’Omberius n’était plus qu’à un mètre de Tel’Ay. Il regarda l’instrument de mort, à la fois fasciné et déconnecté. Les vagues de haine et d’excitation apparaissaient et disparaissaient au gré du manque de contrôle qu’Omberius exerçaient sur elles. Tel’Ay remonta leur piste. Cinquantaine centimètres. Tel’Ay toucha pour la première fois l’esprit d’Omberius. Trente centimètres. Omberius s’en rendit compte et voulut fermer son esprit. Vingt centimètres. Mais ce faisant, le seigneur des Sith fut incapable d’endiguer un éclair de peur. Dix centimètres. Tel’Ay s’agrippa fermement à l’esprit d’Omberius. Y déversa toute sa puissance en une attaque mentale dévastatrice. Le Sith fut repoussé en arrière, comme balayé par une gifle géante, et le temps reprit son cours.

Tel’Ay le tenait et refusait de le lâcher. Le Côté Obscur coulait à flots dans ses veines, il s’empara de la peur d’Omberius et lui fit exploser. Il se drapa dans l’effroyable douleur qui déchirait le crâne du Zabrak et l’alimenta de son propre pouvoir.

Dark Omberius tomba lourdement sur le sol et hurla. Il tenta d’ériger des barrières pour protéger son esprit mais Tel’Ay les détruisit tour à tour avant qu’elles ne soient efficaces, tout en continuant à amplifier toutes les émotions qui sourdaient d’Omberius. Celui-ci résista comme il le put, repoussant de plus en plus maladroitement les attaques mentales. Il sentit le spectre de la folie le menacer et recroquevilla son âme sur elle-même, le plus profondément possible. En espérant trouver un endroit en lui où le Skelor ne pourrait pas l’atteindre.

Il n’en trouva pas.

Tel’Ay continua à faire exploser l’essence même de Dark Omberius, morceau après morceau. De coup de butoir en coup de butoir, les défenses d’Omberius tombaient les unes après les autres. Tel’Ay était partout. La présence d’Omberius disparaissait, petit à petit.
Le Skelor se matérialisa dans une impasse encerclée de murs si hauts qu’il n’en voyait pas le sommet. Recroquevillé face à lui, appuyé contre le mur, un jeune Zabrak d’une dizaine d’années le regardait avec horreur, les yeux emplis de larmes.
– Je te hais ! lança-t-il.
Tel’Ay sourit froidement. Attaque après attaque, il n’avait non pas affaibli ou blessé son ennemi, mais détruit des pans entiers de son cerveau. Au fil des siècles, les Tanietiens avaient développé certains pouvoirs du Côté Obscur, dont ceux liés aux manipulations mentales. Les simples suggestions ou illusions utilisées par les Sith d’antan étaient devenues chez les Tanietiens des attaques mentales capables de déchiqueter des esprits. Rares étaient les Tanietiens qui avaient maîtrisé ce pouvoir au fil des siècles. Et encore plus rares étaient ceux qui avaient survécu à son utilisation.
Tel’Ay Mi-Nag plongea son regard dans les yeux du jeune Zabrak. Voilà donc ce qui restait du fier Dark Omberius, le maître Sith qui avait tenté de s’emparer de la galaxie et qui avait décrété l’extinction de ses pairs. Il lui parut pitoyable, tandis que lui se sentait fort. Si fort. Invincible.
Pourtant… Pourtant il sentait ses propres forces le fuir. Il n’était plus qu’un ballon de baudruche percé qui se vidait de son air. Il avait réussi à contrôler ce pouvoir, ce dont il était très fier. Mais il n’avait aucune prise sur les conséquences qui en découleraient, sur son corps comme sur son esprit.
Il reporta son attention sur le Zabrak, sur l’impasse, ultime siège de l’esprit du seigneur Sith, et déploya le reste de sa force pour faire exploser l’endroit.

Le corps d’Ovelar Nantelek cessa de bouger. Ses yeux grands ouverts ne contempleraient plus rien désormais. La mort avait figé sur son visage l’expression d’une perplexité certaine.
Tel’Ay sentit ses jambes se dérober sous lui et il chut lourdement avec le sentiment que tous les os de son corps avaient été brisés. Il mobilisa les ultimes forces de son corps défaillant pour ramper vers Omberius. Lentement. Si lentement. La douleur était atroce. Il aurait à peine été étonné de voir des morceaux entiers de son corps s’en détacher tellement il avait mal. Il continua pourtant à ramper en serrant les dents. Jusqu’à sentir le goût du sang dans sa bouche.
Il parvint enfin aux côtés d’Omberius, le souffle court. Il s’évanouit une seconde mais se réveilla quand sa tête percuta le sol. Les yeux brouillés, il tâtonna et trouva ce qu’il cherchait : le sabrolaser de son ennemi. Soulever l’arme lui demanda un effort incommensurable. Il l’alluma sur-le-champ, plaça la lame au-dessus de la gorge d’Omberius et laissa retomber son bras gourd. Même sans force, le coup fut suffisant pour décapiter le seigneur noir des Sith.

*
**


Ven’Mar Ar-Din quitta le palais royal de Skelor I en toute discrétion, par une porte dérobée. Les quatre mercenaires zabraks qui l’escortaient dissimulaient leurs visages et leurs armes derrière de larges manteaux à capuches, tout comme lui.
Même s’il avançait d’un pas serein, il était intérieurement au bord de la panique. Ovelar Nantelek, maître de l’Hégémonie Zabrak, était mort ! Or sans le soutien de l’être le plus puissant du secteur, comment Ar-Din, président de Skelor I, pouvait-il continuer à diriger ?
La démocratie skelorienne était une vaste farce destinée à l’extérieur : c’était Nantelek qui choisissait un notable local pour occuper le poste, qui n’était qu’une façade creuse. C’était les troupes du Zabrak qui maintenaient fermement l’ordre sur la planète. Maintenant qu’il était mort, Ar-Din se demandait comment lui-même allait bien pouvoir survivre au chaos qui n’allait pas manquer de s’ensuivre. Il n’avait pas les moyens d’entretenir une milice planétaire sous ses ordres. Tous les fonds permettant le fonctionnement du gouvernement fantoche qu’il dirigeait provenaient des mondes zabraks. Skelor I était un monde sinistré, exsangue.
Ar-Din n’avait aucun pouvoir sur les mercenaires, et il avait dû négocier ferme avec le chef de son « escorte » pour être mis à l’abri. Et encore… c’était plus la perspective de recevoir des instructions de la part d’un de leurs véritables employeurs qui avait convaincu les mercenaires d’emmener Ar-Din à l’astroport pour y prendre contact avec Tol Guela, le sénateur zabrak et bras droit politique d’Ovelar Nantelek.

Une fois arrivé à destination, il fallut une demi-heure à Ar-Din pour réussir à entrer en communication avec Guela. Il put enfin laisser sa panique s’épancher.
– Sénateur Guela, c’est la catastrophe ici. Nantelek est mort, vous m’entendez ? Il est mort ! Envoyez-moi des troupes le plus vite possible pour sécuriser la planète avant qu’une révolution se mette en marche !
– Mort ? répéta Tol Guela, abasourdi. Comment est-ce possible ? Vous en êtes sûr ?
– À moins qu’il ne puisse survivre à une décapitation par sabrolaser, oui, j’en suis sûr ! Vous devez m’aider !
Tol Guela resta longtemps silencieux, avant que le chef des mercenaires n’intervienne :
– Sénateur, que devons-nous faire, mes hommes et moi ?
Si Ar-Din tiqua de ne pas être inclus dans la question, il préféra ne pas le relever. Sa survie dépendait sans doute de la réponse qu’allait donner Guela.
– Rentrez sur Iridonia. De nouvelles instructions vous y attendront.
– Et le Skelor ? demanda le Zabrak en désignant Ar-Din.
– Emmenez-le avec vous, il pourrait nous servir.

Tol Guela coupa la communication, la main tremblante. Ovelar Nantelek était mort. Un tel événement semblait si… impossible !
Tol Guela était un homme politique aguerri. Il avait depuis longtemps pensé aux conséquences si cela arrivait. Et aucune n’était réjouissante. Nantelek était au pouvoir depuis très longtemps et, hormis Tol Guela lui-même, il n’avait aucun conseiller proche. Seulement des pions interchangeables.
Restait à savoir ce que l’ambassadeur allait faire. La puissance d’un seul être pouvait être terrifiante, et Nantelek avait été de ceux-là. Mais l’enlever de l’équation revenait à voir le château de cartes s’écrouler. Tol Guela avait tenté une fois, des années auparavant, de demander à Nantelek s’il avait pris des dispositions pour l’Hégémonie Zabrak s’il venait à disparaître. Son supérieur l’avait alors gratifié d’un regard… Même aujourd’hui, en y repensant, Tol Guela sentit des frissons le parcourir. Dès qu’il avait posé la question, il avait senti un grand froid l’envahir et s’était demandé s’il ne subissait pas une attaque cardiaque. Une peur sans nom l’avait envahi d’un coup, comme si un seau d’eau glacée avait été versé sur sa tête. Cette sensation n’avait pas duré longtemps, mais les yeux hypnotiques et la froideur presque reptilienne de Nantelek avaient dissuadé Guela d’obtenir une réponse… à jamais.
Et maintenant ? Devait-il rentrer sur Iridonia et revendiquer le pouvoir ? La perspective aurait été alléchante nonobstant la grave crise galactique actuelle. Le sénateur était depuis tant d’années cantonné au rôle de second qu’il se demanda s’il serait capable d’être le numéro un.
Mais que faire d’autre ? Rester sagement au sénat, drapé dans sa dignité d’édile républicain, en se contentant de continuer à être le porte-parole du dirigeant de l’Hégémonie Zabrak ? Il faudrait des semaines voire des mois avant qu’un leader capable émerge sur les ruines de l’empire créé par Nantelek. Pire, l’Hégémonie s’effondrerait peut-être sur elle-même entre-temps. Si Guela ne voyait aucun inconvénient à être le second d’un être important, le devenir pour un petit dirigeant sans envergure sonnerait la fin de son influence au Sénat.
Il finit par prendre sa décision : le mieux était encore qu’il prenne lui-même en main le destin de son peuple. Il ouvrit une communication vers son assistant et lui ordonna de faire préparer son yacht pour un retour sur Iridonia.
Il sentit un frisson d’exultation le parcourir : il allait assumer l’héritage politique d’Ovelar Nantelek !
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Messagepar Notsil » Dim 31 Jan 2010 - 14:25   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Oh, sympa ce combat :)

Je n'ai vu que 2 coquilles :

et même le Skelor avait parut surpris d’être capable d’y résister.

->paru

il s’empara de la peur d’Omberius et lui fit exploser. Il

->et lui fit exploser...quoi, au juste ? Ou c'est "et la fit exploser" ?

Un duel mental qui change agréablement de la bataille sur qui est le plus agile au sabrelaser ^^
Maintenant que son pire ennemi est mort (ahah, en laissant un héritier dont il ne connait pas encore l'existence ?), que va faire notre petit Tel'Ay ? ^^
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Messagepar Minos » Dim 31 Jan 2010 - 19:35   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Notsil a écrit:Oh, sympa ce combat :)

C'est de ta faute, je comptais faire un petit combat tout pourri comme n'importe qui, et moi le premier, sait écrire, mais seulement mais tu as mis ça dans un comm précédent :
Notsil a écrit:Je sens que l'affrontement qui se prépare va nous surprendre, y'a plus qu'à voir ;)

Du coup, j'ai improvisé le déroulement du combat au fur et à mesure que je l'écrivais, en me remémorant notamment que dans l'opus 1, Tel'Ay et Kuun aimaient parfois utiliser cette technique de destruction psychique sur certains gros bras. Bon, par contre, j'avais pas prévu que ça tuerait presque mon héros. Je me demande comment je vais le faire survivre, surtout pour arriver à la fin que je lui ai concocté. :transpire:
Notsil a écrit:Je n'ai vu que 2 coquilles :

Comme quoi, les miracles existent : je n'ai pas relu plus que d'habitude. :diable:
Notsil a écrit:
il s’empara de la peur d’Omberius et lui fit exploser. Il

->et lui fit exploser...quoi, au juste ? Ou c'est "et la fit exploser" ?

Bingo, c'est bien "et la fit exploser".
Notsil a écrit:Un duel mental qui change agréablement de la bataille sur qui est le plus agile au sabrelaser ^^

Et j'ajouterai qu'à mes yeux, Dark Omberius se devait d'avoir la même technique, la même puissance qu'un Dark Sidious dans l'épisode III. Souci de cohérence, toussa.
Notsil a écrit:Maintenant que son pire ennemi est mort (ahah, en laissant un héritier dont il ne connait pas encore l'existence ?), que va faire notre petit Tel'Ay ? ^^

Au cours des deux derniers chapitres et de l'épilogue, j'apporte une conclusion à la situation de beaucoup : Tel'Ay, Anaria, l'élection à la chancellerie, Ver'Liu, Tol Guela, Marton Karr, Verinis, l'Ordre Jedi, la résolution de la question skelorienne et le devenir de la scission de l'Hégémonie des mondes zabraks. Y'a encore un peu de quoi faire. :)
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Messagepar Den » Lun 01 Fév 2010 - 12:28   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Certes, tu connais mon avis sur ce chapitre, mais je tenais à en parler ici pour mon grand retour (j'ai l'impression d'avoir déjà dit ça sur un autre topic :x )
Donc voilà,

Mais parlons du chapitre:
Que dire, si ce n'est "quel combat!"
Le duel mental est tout bonnement fantastique et change de ce qu'on a l'habitude de voir!
Bien entendu, c'est toujours aussi bien écrit et fluide, surtout le combat. J'aimerai bien pouvoir décrire une bataille comme toi!
Comment ne pas tomber sous le charme de Tel'Ay, personnage profond et profondément humain dans sa façon d'agir.
La partie sur Maddeus Oran Lijeril (j'ai bien orthographié?) est très intéressante! Enfin, un Jedi intelligent qui se pose les bonnes questions! D'ailleurs, j'aime beaucoup également les parties plus politique de ton histoire! Ca donne vraiment l'impression de se retrouver dans un "vrai" roman SW!

Comme tu as pu le comprendre je suis toujours fan de ton histoire, de tes personnage et de cette façon toute personnelle que tu as de les mettre en scène. Chaque suite est un vrai régal pour le lecteur que je suis!

Vivement le prochain chapitre qui, d'après ce que j'en sais, sera énormissime!
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Messagepar Minos » Lun 01 Fév 2010 - 19:57   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Merci pour ton enthousiasme, Den ! :)
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Messagepar Minos » Dim 14 Fév 2010 - 23:37   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Avant-dernier chapitre. Relativement court, d'ailleurs. Bonne lecture !

Chapitre 23


Dès que la grande porte à double battant s’était fermée devant elle, la coupant de Tel’Ay et laissant ce dernier seul face à son ennemi, Anaria hurla sa fureur et se jeta de toutes ses forces sur l’obstacle. Celui-ci ne bougea pas d’un poil. L’épaule de la Wookiee ne résisterait pas longtemps à de tels coups de butoir.

Elle fit demi-tour au pas de course pour délester de leurs armes les cadavres que Tel’Ay
avait laissé derrière lui. Ils n’avaient pas d’armes plus puissantes que des fusils blaster. Plusieurs aller-retour plus tard, elle possédait un joli nombre d’armes de poing, dont elle fit à tas à une dizaine de mètres de l’infranchissable porte. Elle mit un genou à terre et empoigna la première arme venue.
Elle tira salve sur salve, jusqu’à ce que le blaster chauffe de manière alarmante. Elle le jeta derrière elle et prit la suivante pour recommencer son manège. Rongée par la frustration, elle s’inquiétait pour Tel’Ay. S’il mourait alors qu’elle avait contracté une dette de vie envers lui, elle serait à nouveau déshonorée, à jamais cette fois-ci.
Le maudit panneau de bois était réellement très résistant : une simple tache de brûlé marquait le fruit des tirs d’Anaria. Elle serra les dents et continua à appuyer sur la gâchette, ignorant la fumée et l’ozone qui allaient de pair avec les lasers sortant de la gueule des armes, et qui lui piquaient les yeux.

Elle avait épuisé quatre blasters avant de se morigéner : elle avait oublié qu’elle avait deux mains ! Elle continua son œuvre de destruction, une arme dans chaque main.
D’interminables minutes plus tard, pour la première fois, un de ses tirs n’explosa pas à la surface de la porte mais la traversa. Dès lors, elle redoubla d’efforts et ne fut pas longue à voir un trou se former. Elle n’eut de cesse de l’agrandir consciencieusement et, quand elle estima pouvoir passer, elle s’arma de deux nouvelles armes avant de se jeter par l’ouverture.

Elle se figea face à la scène : Tel’Ay gisait face contre terre, tout comme un Zabrak d’un certain âge non loin de là. La tête de ce dernier était détachée de ses épaules.
Elle se précipita sur le Skelor et le retourna avec des précautions étonnantes pour une créature aussi forte. Sa respiration n’était qu’un mince souffle. Anaria gémit. Il ne pouvait pas mourir, pas maintenant qu’elle l’avait rejoint. Elle ne devait pas le permettre, son honneur était en jeu. Et c’était le Sith lui-même qui lui avait donné les moyens de le restaurer. Elle ne l’abandonnerait pas.
Anaria vit avec stupéfaction que Tel’Ay n’avait aucune blessure visible. N’était-il donc qu’épuisé ? Elle n’osait le rêver, d’autant que son instinct lui soufflait qu’au contraire, la vie s’échappait peu à peu en lui. Mais comment soigner l’insoignable ?
Elle s’avisa de ce qu’elle estima être une anomalie et reposa délicatement le Skelor au sol. Elle fouilla la vaste pièce du regard et elle trouva l’objet de sa recherche : le Gant de Vèntorqis. Pourquoi Tel’Ay ne le portait pas, elle l’ignorait, mais elle savait en revanche qu’il s’agissait d’un puissant artefact Sith. Peut-être pouvait-il sauver son maître ?
Anaria n’hésita pas longtemps avant de s’emparer du Gant et de l’enfiler sur la main gauche du Skelor. Puis elle posa la tête de Tel’Ay sur ses genoux, avant de lui chanter une comptine d’une voix apaisante. Elle-même se sentait dans un état de légère euphorie, teintée d’une douce sérénité.

Ro’Lay… Dibidel… Pourquoi Tel’Ay s’attachait-il aux souvenirs de ses défunts fils et femme dans les moments les plus importants de son existence, quand il était sur le fil de rasoir ? C’était comme s’il se battait en leur nom, alors même qu’ils avaient tués de ses propres mains. Il y avait une faille béante dans sa logique. Ces événements tragiques le poursuivraient à jamais, ne le laisseraient jamais tranquilles. Il l’acceptait, pourtant. Tous les actes qu’il avait commis dans sa vie modelait son être, faisaient de lui ce qu’il était.
Il avait été l’apprenti fidèle de Maal Gami depuis son plus jeune âge, avant de quitter la Confrérie pour mener sa propre vie, en réponse à son désir de fonder une famille. Il avait connu l’amour de Dibidel, et son existence en avait été bouleversée. Il était devenu un être ordinaire, un colon, et avait été jusqu’à se couper volontairement de la Force, sans le moindre regret. Il avait tutoyé le bonheur, mais comme souvent dans ces cas-là, ne s’en était rendu compte que trop tard. Il avait renoué avec son passé de Sith, avec ses pouvoirs, avec sa Confrérie, afin de sauver sa femme et son fils emmenés par des mercenaires togoriens, en vue d’en faire des esclaves au service d’Arbella la Hutt. Lors de cette mission de sauvetage, qu’il avait mené aux côtés de son ancien condisciple et meilleur ami, Kuun Hadgard, l’humain rieur, il avait fini par craquer et avait complètement basculé dans le Côté Obscur de la Force. Il en avait perdu le contrôle, s’était laissé dominer par lui, tournant non seulement le dos aux enseignements de son maître, mais également aux piliers de sa vie : il avait tué Dibidel et Ro’Lay. Puis Kuun.
Sa rencontre avec Anaria avait tout changé, un an plus tard, alors qu’il s’enfonçait chaque jour un peu plus dans la déchéance et l’hébétude, véritable fantôme avant l’heure, l’esprit vidé de tout. Plus encore qu’avoir croisé la route de la Wookiee, ses retrouvailles avec son défunt maître lui avait redonné non pas le goût de vivre, mais un but, un objectif.

Tel’Ay ouvrit les yeux et grogna. Il se sentait si las. Mais il se força à s’asseoir, au bord de la nausée. Il sentait posés sur son dos les yeux réprobateurs de son invisible maître, qui le toisait avec mépris. Tel’Ay tremblait de tous ses membres mais peu importait. Il devait se lever. Il devait aller de l’avant. Il avait une mission à accomplir. Tout n’était pas joué ni terminé. Il lui fallait encore respecter la promesse faite à son maître : faire renaître de ses cendres la Confrérie de Maal Taniet.
Tel’Ay avisa avec surprise le Gant de Vèntorqis passé à son poing. Plus étonnant encore, Anaria était assise à ses côtés, mais le regard vide, comme si elle dormait les yeux ouverts. Elle n’avait pas conscience de sa présence. Il sentit un mince courant de Force. Se concentrer dessus lui apprit que le flux de midi-chloriens venait d’Anaria et traversait le Gant de Vèntorqis pour se répandre dans son propre corps.
– Tu es décidément un drôle de compagnon, dit Tel’Ay au Gant. Te voilà vampire à mon service, désormais, après avoir voulu faire de moi ta chose ? Tu cherches à te faire pardonner ?
La robustesse des Wookiees n’était plus à démontrer, aussi Tel’Ay n’interrompit-il pas tout de suite le transfert d’énergie vitale en provenance de son amie : il avait besoin de recouvrer des forces. Il surveilla tout de même de près le processus. Hors de question de mettre en danger la vie d’Anaria. Il reprendrait le contrôle du Gant dès qu’il sentirait que la Wookiee déclinerait. Ce qui ne tarda pas à se produire.

D’une impulsion mentale, Tel’Ay fit cesser l’action du Gant. Anaria sursauta, comme réveillée en sursaut.
– [Tel’Ay, tu es conscient !]
– Oui, sourit le Skelor. Merci pour tout, au fait. Je n’aurais pas pu accomplir quoi que ce soit sans toi.
– [Hum, tu n’es pas dans ton état normal si tu profères de telles paroles. Tu es sûr que tu te sens bien ?]
– Mieux que jamais. La route qui mène à la rédemption envers mon maître et ma Confrérie est longue, mais elle est aujourd’hui dégagée, avec la mort de Dark Omberius. Viens, nous avons encore beaucoup de travail. Il faut préparer l’avenir, désormais.

*
**


L’annonce des résultats du scrutin pour élire le nouveau Chancelier de la République fut un grand soulagement pour Maddeus Oran Lijeril. Sous les applaudissements des sénateurs, l’Iktotchi Saratama Canawasi devint l’homme politique le plus puissant de la galaxie.
Il fut énormément sollicité dans les premières heures de son avènement. Ses équipes étaient prêtes à prendre les rênes, commença alors une période de transition au cours de laquelle le gouvernement précédent partagea ses dossiers en cours.
Quand Canawasi fit venir Ver’Liu So-Ren pour un entretien confidentiel et privé, celui-ci sentit une boule se former dans son estomac. Le nouveau Chancelier avait été très clair dans ses intentions concernant les Skelors.
– Votre excellence, fit Ver’Liu en s’inclinant légèrement quand il fut dans le bureau de Canawasi. Celui-ci se contenta de hocher la tête et de désigner le fauteuil vide qui faisait face au sien.
– Bon, je n’irais pas par quatre chemins avec vous, So-Ren. La planète Skelor I appartient à l’Hégémonie des mondes zabraks. Ses habitants aussi, par extension. Comme je l’ai dit pendant ma campagne, il faut que les Skelors cessent d’être apatrides. Il est clair que c’est une situation politique confuse, vectrice d’insécurité et d’instabilité. Il faut y mettre un terme ! Le choix des Skelors est donc très simple : regagner l’Hégémonie, de gré ou de force. Ou demander, individuellement, leur naturalisation au sein de la République.
Ver’Liu pâlit. C’était la fin de tous les espoirs qu’il avait suscité pour son peuple.
– Chancelier, vous ne pouvez pas faire ça ! Les Skelors qui ont fui Skelor I suite au coup d’État d’il y a trente ans seraient en danger de mort s’ils y retournaient !
– Ce n’est pas mon problème, répliqua sèchement Canawasi. Sans vous et vos revendications, rien de tout cela ne serait arrivé ! Vous n’êtes qu’un fauteur de troubles ! Tout ce qui est arrivé est de votre faute ! Combien de vies ont été perdu à cause de votre ambition ?
– Je n’ai pensé qu’au bien de mon peuple , je me suis battu pour lui rendre sa dignité !
– Et bien vous n’auriez pas dû, car tout ce que vous avez réussi à faire est de le condamner !
Ver’Liu bouillonnait intérieurement. Les choses auraient été tellement plus simples si ce maudit Iktotchi avait soutenu sa position. Devait-il retomber dans la voie de la violence, comme il l’avait déjà fait dans un passé somme toutes récent ? Mais sans appui politique majeur, il ne serait rien d’autre qu’un pirate, et son peuple serait stigmatisé, il subirait les conséquences des actes inconsidérés de son souverain. Cela, Ver’Liu ne pouvait pas l’accepter. Son peuple passait avant lui et il en serait toujours ainsi.
Devait-il emmener les siens en exil, loin de la République et de l’Hégémonie ? Cette solution avait ses avantages mais également ses inconvénients : le peuple skelorien serait isolé du reste de la galaxie, sans doute pour très longtemps. De plus, il serait particulièrement vulnérable.
Ver’Liu s’était senti investi de la mission de mener son peuple, d’être à son service. Accepter le choix offert par le Chancelier Canawasi serait un terrible constat d’échec, dont le jeune souverain en exil porterait le poids sur ses épaules. Désireux de sauver son peuple, il n’aurait en fin de compte que précipiter sa chute.
Le choix était impossible.
– Encore une chose, So-Ren.
– Oui, Chancelier ?
– Pour des raisons politiques évidentes, il est hors de question que vous soyez naturalisé républicain. Je vous donne vingt-quatre heures pour quitter Coruscant et l’espace républicain. Sinon, je n’hésiterai pas à vous livrer aux autorités de l’Hégémonie et ferai confisquer tous vos biens. Est-ce clair ?
– Très clair, articula Ver’Liu, sonné par de telles nouvelles.
– Dans ce cas, je ne vous retiens pas, vous avez vos bagages à préparer, si je ne m’abuse.
C’est un Ver’Liu So-Ren totalement anéanti qui sortit des quartiers du Chancelier.

*
**


Dans les couloirs en ébullition du palais royal, Tel’Ay et Anaria croisèrent beaucoup de Skelors en proie à la panique. Sans prévenir, les mercenaires s’étaient abattus sur la population, se livrant à des scènes de vol et de pillage avant de quitter la planète à bord de leurs vaisseaux.

Sur la grand-place du palais royal régnait un chaos indescriptible : la colère le disputait à la peur, des Skelors se battaient entre eux, parfois sans même savoir pourquoi. Tel’Ay et Anaria se coulèrent à travers la foule, encapuchonnés sous de larges manteaux empruntés à la garde-robe d’Omberius. Le Côté Obscur était à l’œuvre et faisait sentir son insidieuse emprise sur les habitants désemparés. Tel’Ay s’en délectait et y puisait de nouvelles forces.
D’ici peu de temps, des pillards plus courageux que la moyenne – ou simplement ivres de fureur primitive – s’en prendraient au palais et à ses richesses. Ils finiraient par tomber sur le corps d’Ovelar Nantelek, alias Dark Omberius. Ils trouveraient également un autre corps. Celui d’un Skelor vêtu d’une combinaison noire, au visage inidentifiable, mutilé comme il l’était par un coup de sabrolaser. À son poing gauche, ils verraient le Gant de Vèntorqis.
Ce n’est pas sans regret que Tel’Ay s’était séparé de l’artefact, symbole de la Confrérie de Maal Taniet, et artefact dont il avait à peine commencé à prendre la mesure. Néanmoins, Tel’Ay avait estimé ce sacrifice indispensable pour le but qu’il s’était fixé : disparaître aux yeux de la galaxie, et surtout à ceux des Jedi. S’il voulait vivre en paix et restaurer le pouvoir de sa Confrérie, il devait impérativement être considéré comme mort.

Que les habitants de sa planète s’entre-tuent l’indifférait au plus haut point, de même que le sort de Ver’Liu. Tous n‘avaient été que des pions pour lui. maintenant qu’ils ne lui servaient plus à rien, il se désintéressait totalement de leur sort.
Fort de ses pouvoirs acquis récemment sur les machines, Tel’Ay n’eut aucun mal à déverrouiller un landspeeder pour s’en emparer. Dès qu’Anaria et lui seraient revenus à leur vaisseau, le Skelor prendrait contact avec son apprenti, Marton Karr. Il avait une mission pour lui…

*
**


Les ministres du gouvernement fantoche de Skelor I étaient conscients que leur vie ne tenait qu’à un fil. Le président de la république skelorienne, Ven’Mar Ar-Din, s’était enfui avec des mercenaires zabraks, les abandonnant à leur sort. Même les mercenaires d’Ovelar Nantelek, qui les protégeaient en temps normal, étaient partis. Livrés à eux-mêmes, ils risquaient la mort s’ils sortaient du palais. La population semblait être la proie d’envies révolutionnaires.
Comme si cela ne suffisait pas, ils avaient découvert le corps d’Ovelar Nantelek. Le maître de l’Hégémonie Zabrak mort, l’avenir n’en devenait que plus incertain. Qui les protégerait, désormais ?

Ce fut le vice-premier ministre, Jarl’Ol In-Der, qui prit les choses en main. Il rassembla le plus possible d’employés skeloriens du palais et les convainquit de s’armer face aux insurgés. Ceux-ci n’hésiteraient pas à les tuer, rien que parce qu’ils étaient au service des dirigeants de la planète. Une fois que les serviteurs du palais furent acquis à sa cause, il leur fit miroiter la promesse de carrières intéressantes et d’énormes primes numéraires comme immobilières pour prendre fait et cause pour lui.

À la tête de la vingtaine de Skelors qu’il avait réussi à rassembler, il gagna la salle du trône.
– Attendez-vous à une drôle de surprise, annonça-t-il à ses hommes.
Ils le suivirent dans la salle du trône et virent les deux cadavres : celui du Skelor défiguré, et celui d’Ovelar Nantelek décapité.
Faisant fi de sa révulsion à la vue des corps, Jarl’Ol In-Der agrippa par les cheveux la tête de Nantelek et la montra ostensiblement à tous.
– Ovelar Nantelek est mort ! Nous sommes libres ! Nous avons tué Nantelek ! Nous avons tué Nantelek !
Cette dernière phrase fut bientôt reprise en chœur par ses suiveurs, contaminés par sa ferveur et l’accent de triomphe dont il enrobait ses paroles.
Ils sortirent de la salle derrière In-Der en chantant leur joie d’être débarrassés du tyran zabrak. Quand ils sortirent du palais en exhibant leur funeste trophée, ils étaient presque convaincus d’avoir tué eux-mêmes Nantelek. Ils étaient les libérateurs des Skelors. Les combats cessèrent sur la grand-place, et tous les Skelors présents vinrent se ranger derrière In-Der. Il était désormais à la tête de la révolution.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Den » Lun 15 Fév 2010 - 10:08   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

On sent en effet la fin approcher^^
Décidément, j'ai bien aimé le "couple" que formait Tel'Ay et Anaria! La pauvre Wookiee semble malgré tout vraiment bien aimer le Skelor!
En tout cas, ce fût encore un chapitre bien plaisant!
J'aime beaucoup la façon dont les choses ont tournées!
Le premier "décret" de Saratama Canawasi est bien dur pour les Skelor! Je sens que ça ne va pas être facile pour les natifs de retourner chez eux! raaaaah! La politique... lool
Allez! Vivement la suite! J'veux savoir comment ce tome II se termine maintenant! :D
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Messagepar Notsil » Lun 15 Fév 2010 - 12:54   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Un chapitre sympa sur le plan politique et pour Tel'Ay ^^

Elle fit demi-tour au pas de course pour délester de leurs armes les cadavres que Tel’Ay
avait laissé derrière lui. Ils n’avaient pas d’armes plus puissantes

->laissés

elle possédait un joli nombre d’armes de poing, dont elle fit à tas à une dizaine de mètres de l’infranchissable porte. Elle mit un genou à terre et empoigna la première arme venue.

->dont elle fit un tas

des armes, et qui lui piquaient les yeux.


Elle avait épuisé quatre blasters avant de se morigéner : elle avait oublié qu’elle avait deux mains ! Elle continua son œuvre de destruction, une arme dans chaque main


elle s’arma de deux nouvelles armes

(jolie celle-là :p)

Pourquoi Tel’Ay s’attachait-il aux souvenirs de ses défunts fils et femme dans les moments les plus importants de son existence, quand il était sur le fil de rasoir ?

->la pensée qui me vient là, c'est "sur le fil du rasoir de quoi ?" ^^

alors même qu’ils avaient tués de ses propres mains.

->qu'il les avait tués

Tous les actes qu’il avait commis dans sa vie modelait son être

-<modelaient

Lors de cette mission de sauvetage, qu’il avait mené aux côtés

->menée

ses retrouvailles avec son défunt maître lui avait redonné non pas le goût de vivre

->avaient

Anaria était assise à ses côtés, mais le regard vide, comme si elle dormait les yeux ouverts.

->un "mais" inutile, je pense.

C’était la fin de tous les espoirs qu’il avait suscité pour son peuple.

->suscités

Combien de vies ont été perdu à cause de votre ambition ?

-<perdues

comme il l’avait déjà fait dans un passé somme toutes récent ?

->toute ?

Mais sans appui politique majeur, il ne serait rien d’autre qu’un pirate, et son peuple serait stigmatisé,

->"mais" qui me semble inutile ici aussi ;)

lui. maintenant qu’ils ne lui servaient plus à rien, il se désintéressait totalement de leur sort.

->manque la Maj à "maintenant".

Un ptit peu de relâchement sur la conjugaison :p Heureusement que l'histoire compense ^^ Bon, en route pour l'acte final, si je ne m'abuse ? ^^
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Messagepar Minos » Lun 15 Fév 2010 - 13:16   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ah ouaip, ça calme bien, le "s'armer d'armes". :transpire:

Pour les conjugaisons, va vraiment faloir que j'apprenne cette règle à la con sur les participes passés, ça fait beaucoup, là !

Oui, le chapitre suivant sera le chapitre final, suivi d'un épilogue. Les deux arriveront en même temps... ce soir.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar Den » Lun 15 Fév 2010 - 13:20   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

ce soir
Ouh! la bonne nouvelle! :love:
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Messagepar Minos » Lun 15 Fév 2010 - 23:24   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Finalement trop crevé pour livrer le dernier chapitre et l'épilogue, vous devrez vous contenter ce soir du chapitre final. L'épilogue et le mot de la fin de l'auteur viendront demain. :)

Chapitre 24


Jarl’Ol In-Der était inquiet pour son avenir. Certes, il avait retourné les événements récents à son avantage, dans un élan d’opportunisme bien exploité, mais il n’en avait pas moins cruellement conscience de la précarité de sa position. Combien de temps faudrait-il avant que ses congénères, une fois l’euphorie de la libération passée, ne se retourne contre lui, qui avait soutenu l’ancien régime ?
Les conséquences de la mainmise sur la planète par Ovelar Nantelek étaient édifiantes : Skelor I était ruinée et il faudrait sans doute des décennies avant qu’elle ne s’en relève. Toutes les infrastructures demandaient à être reconstruites à partir de rien, l’économie était en berne, la pauvreté omniprésente. Son expérience d’homme politique lui soufflait qu’il serait en danger dès que le mécontentement recommencerait à se faire entendre de la part de la population exploitée et humiliée depuis trois décennies.
En tant que nouveau dirigeant de Skelor I, il devait redresser la barre, et vite, or il n’avait aucun moyen financier ni même de légitimité pour le faire. Il était en sursis. Il avait assuré sa survie, mais seulement à court terme.

La grand-place d’Ilyria-Na, qui faisait face au palais royal, était en permanence noire de monde. Les Skelors attendaient des réponses, ils voulaient savoir de quoi serait fait leur avenir. Le calme avant la tempête, craignait In-Der. Ce dernier avait désespérément besoin d’alliés. Il avait contacté la République mais l’équipe du nouveau Chancelier avait refusé de reconnaître son autorité et lui avait bien fait comprendre qu’elle se lavait les mains de la situation skelorienne. Secrètement, il s’était rabattu sur l’Hégémonie Zabrak. Mais l’instabilité politique semblait avoir aussi gagné les mondes zabraks, orphelins d’un dirigeant fort suite à la mort d’Ovelar Nantelek. Où qu’il se tourne, In-Der trouvait porte close.

De fil en aiguille et face à l’impatience grandissante des Skelors, il ne vit qu’une seule solution à l’impasse dans laquelle il se trouvait : il lui fallait conserver son beau rôle mais se mettre en retrait. Quoi qu’il arrive, il devait coûte que coûte garder son aura de libérateur et ne rien faire qui puisse se retourner contre lui. Pour cela, il devait se retirer de la vie politique, confier les rênes de la planète exsangue à une nouvelle équipe dirigeante qui elle, essuierait les plâtres et assumerait les conséquences d’une reconstruction qui risquait de prendre des décennies.
À discuter avec les uns et les autres, à rassurer les gens, un leitmotiv émergea vite : les Skelors avaient entendu parler de Ver’Liu So-Ren, l’héritier de la couronne, sorti de nulle part et qui depuis des mois se battait pour faire reconnaître ses droits à son peuple. Plus les heures passaient, plus l’idée d’un retour du roi faisait son chemin dans l’esprit des Skelors. La conscience collective était ainsi faite que beaucoup oublièrent que les dernières décennies de royauté avaient été le théâtre de la corruption et d’une cassure entre les rois et leurs sujets. La royauté avait viré à la dictature. Aujourd’hui, tout cela semblait oublié : les Skelors voulaient retrouver la stabilité, leur conscience d’être un peuple uni sous la férule d’une dynastie plusieurs fois centenaire, sacrée, protégée par le Grand Sweer.

In-Der se rendit à l’évidence : seul Ver’Liu So-Ren, qui avait une légitimité naturelle à diriger les Skelors et qui, disait-on, était à la tête d’une fortune conséquente, était à même de reprendre en mains la destinée de son peuple.

*
**


Un roi béni par le Grand Sweer ne pleure pas. Et pourtant, Ver’Liu avait du mal à se contenir. Il n’était plus le bienvenue dans l’espace républicain. Il devait partir en exil. Face à l’ampleur de son échec, face à la honte de n’avoir pas pu aider son peuple, il s’était demandé s’il ne devait tout simplement pas mettre fin à sa misérable existence de raté.
Il avait rejeté cette idée avec rage. Il avait choisi sa voie, décidé d’assumer ses responsabilités envers les siens, coûte que coûte. Son propre sort n’entrait guère en ligne de compte. Le roi de Skelor était au service de son peuple, pas l’inverse. Ver’Liu avait payé le prix fort pour l’apprendre.

Alors qu’il était en route pour Velinia III, afin de mettre son peuple au fait des funestes nouvelles venues de Coruscant, Go’Kar, le chef de la sécurité suppléant Tel’Ay Mi-Nag, vint sonner à la porte de sa cabine. Fébrile, il entra et lança de tout à trac :
– Monseigneur, j’arrive de la passerelle. Nous avons été contacté par un certain In-Der, dirigeant par intérim de Skelor I. Il affirme qu’Ovelar Nantelek est mort et veut que vous veniez sur la planète pour reprendre le trône !
– Que… C’est impossible ! Tous nos efforts ont été vains et vous me dites que ce sont nos compatriotes, restés sur Skelor I qui ont finalement réussi là où nous avons échoué ?
– Oui, monseigneur, acquiesça précipitamment Go’Kar, fébrile.
– Et alors que la royauté a été indigne de son rang avant d’être chassée du pouvoir, notre peuple veut la restaurer ?
– Monseigneur, quels qu’aient été les actes des rois du passé, votre lignée a été sacrée par le Grand Sweer lui-même. Quoi qu’on en dise, vous êtes la seule autorité légitime de la planète. La monarchie a été renversée il y a trente ans suite à un complot zabrak, et les conséquences pour notre peuple ont été dramatiques. Aujourd’hui, il préfère oublier le rôle qu’il a joué lors du coup d’État pour mettre l’accent sur la manipulation des Zabraks. Il considère que c’est une erreur qui doit être oubliée et réparée ! C’est une chance inespérée pour vous !
Cette fois, Ver’Liu sentit les larmes monter à ses yeux, submergé par l’émotion. Il n’avait eu de cesse d’aider son peuple et voilà que celui-ci avait pris son destin en mains… et le voulait à sa tête. Même dans ses rêves les plus fous, il n’avait pas imaginé un tel retournement de situation.
Il se força à respirer profondément pour se calmer et dit :
– Passez-moi ce In-Der.

*
**


Dès son arrivée sur Iridonia, Tol Guela fut accueilli comme le nouveau dirigeant légitime de l’Hégémonie. Même s’il passait le plus clair de son temps au sénat galactique, tout un chacun n’ignorait pas qu’il était le bras droit de feu Ovelar Nantelek. Il s’empressa de rassurer immédiatement l’État-major et les gouvernants locaux, en assurant qu’il allait mener une politique conforme à celle de son prédécesseur.
Il reçut également une délégation de mercenaires, qui s’inquiétaient de leur avenir, entre le changement politique à la tête de l’Hégémonie et l’existence des droïdes de combat d’Ovelar Nantelek. Tol Guela prit soin de souligner que les mercenaires formaient le nerf de l’armée, les droïdes ne faisant office que de chair à canon. Cette explication suffit amplement aux soldats : être aussi grassement payé que sous la férule de Nantelek tout en étant amenés à moins risquer leur peau leur convenait on ne peut mieux.

Bien qu’affaiblie, la puissance militaire de l’Hégémonie restait conséquente, et Guela comptait bien s’en servir à son avantage. Les dernières nouvelles du Sénat et de la politique de Canawasi le ravissaient, mais apprendre que les Skelors étaient bien partis pour reprendre la main sur leur planète lui parut inacceptable. Il aurait dû anticiper le fait que les mercenaires ayant quitté Skelor I, ses habitants redeviendraient libres.
Guela avait beau être un Zabrak rompu à toutes les ficelles de la politique, il avait de sérieuses lacunes militaires. Il devrait bien s’entourer à ce niveau s’il voulait préserver la puissance de l’Hégémonie.

En gage de bonne foi envers les combattants de chair et de sang rangés à ses côtés, il se résolut à faire virer une somme confortable sur les comptes des compagnies de mercenaires. Il s’introduisit dans les ordinateurs gérant les finances de l’Hégémonie ; Ovelar Nantelek lui faisait assez confiance pour lui avoir donné les codes d’accès à ses richesses.
Le sang lui monta au visage d’un coup quand il s’avisa que le premier compte qu’il ouvrit était vide. Idem pour le second. Et le troisième. Ses mains tremblèrent, de plus en plus, au fur et à mesure qu’il se rendit compte que tous les comptes utilisés par l’Hégémonie avaient été consciencieusement vidés. Tous sans exception. L’Hégémonie était ruinée.
Ce n’est pas possible, ça ne peut pas arriver, se dit Guela en pianotant furieusement sur sa console. Il y a des comptes cachés, Nantelek était un vieux renard. Pourtant, il ne trouva rien.
Il appela sur-le-champ le ministre de l’économie, qui tomba des nues en apprenant la nouvelle et se mit à son tour à chercher les informations dans les ordinateurs gouvernementaux d’Iridonia. Son action fut aussi vaine que celle de son supérieur.

Sans fonds d’aucune sorte, L’Hégémonie se retrouvait dans l’impossibilité de continuer à exercer ses pressions. Pire encore, elle ne disposait visiblement même plus de quoi faire illusion en attendant de découvrir ce qui s’était passé. C’était la pire des catastrophes, et Tol Guela se vit déjà comme un homme mort. N’était-il venu sur Iridonia que pour assister à la chute de son peuple, à l’effondrement de l’empire créé par Ovelar Nantelek ?

Alors qu’il n’imaginait pas que pire chose puisse se produire, Guela fut tiré de sa panique par plusieurs consoles de communication, qui se mirent à triller à qui mieux mieux.
– Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il en en allumant une au hasard, s’attendant au pire.
– Monsieur le président, c’est une catastrophe : les vestiges de notre flotte viennent d’exploser !
– Quoi ? C’est une attaque ?
– Non, monsieur. La flotte était en orbite, en réparation ou attendant de nouveaux ordres. Soudain, sans signe annonciateur, ils ont explosé de l’intérieur !
Guela ne perdit pas de temps à répondre et coupa la communication, avant de prendre dans la foulée un nouvel interlocuteur.
– Quoi encore ?
– Monsieur le président, la nouvelle vient de tomber : le chantier naval de Skelor I vient d’être victime d’un sabotage. Il a été la proie d’explosions puissantes, il n’en reste que des ruines en orbite. C’est d’autant plus étrange qu’aucun vaisseau ennemi n’a été détecté avant la destruction.
Guela abattit son poing sur la console de communication. Hébété, il ignora les autres sonneries. C’est à peine s’il réagit quand il entendit un bruit sourd et que la pièce trembla brièvement. À vrai dire, il ne fut même pas étonné par l’événement, quel qu’il puisse être. À ses côtés, le ministre de l’économie se tint prudemment coi, jusqu’à ce qu’un assistant de Guela entre en courant.
– Monsieur le président, il s’est produit une catastrophe incroyable ! Tous les droïdes de combat ont cessé de fonctionner et certains ont même explosé, provoquant des dégâts monstrueux à travers l’Hégémonie.
– Nous n’avons donc plus aucun droïde en état de fonctionner ? demanda Guela, très calme.
– Non, monsieur !
– Et nos vaisseaux n’existent plus. Et l’Hégémonie est ruinée, poursuivit-il, impassible.
Sous les yeux éberlués du ministre et de l’assistant, il fut pris d’un irrépressible fou rire, qui dura d’interminables secondes avant de laisser place à une crise de larmes. L’assistant s’empressa d’aller verrouiller la porte du bureau, peu désireux que quiconque voit le maître de l’Hégémonie dans un tel état.

Tol Guela finit par se reprendre. Il douta de jamais comprendre ce qui venait de se passer mais refusa de baisser les bras. Il était le leader des siens, il se devait à son peuple. Il comprit également que la paix de l’esprit lui serait désormais à jamais refusée.

*
**


Ver’Liu So-Ren fut euphorique après sa communication avec Jarl’Ol In-Der. Le maître autoproclamé de Skelor I ne lui avait pas moins proposé que de restaurer la monarchie sur la planète. Une occasion inespérée pour Ver’Liu d’aider son peuple et de parvenir à ses fins.
Les nouvelles qui avaient suivi, à savoir la destruction mystérieuse de la flotte et des droïdes de l’Hégémonie, n’avaient fait que le conforter dans son état d’esprit. Tous les obstacles à sa prise de pouvoir se dissipaient comme par enchantement !
Le jeune Skelor n’avait qu’une peur : ouvrir les yeux sur une réalité toute autre, tellement il lui semblait vivre un rêve éveillé. Par contre, apprendre que le corps de Tel’Ay Mi-Nag avait été retrouvé près de celui d’Ovelar Nantelek le plongea dans une tristesse sincère : sans cet utilisateur de la Force, il serait mort plusieurs fois et ne serait jamais parvenu à son but. Aujourd’hui plus que jamais, il éprouvait de la gratitude envers lui… et il n’aurait jamais plus la possibilité de le récompenser.

Sur l’insistance de Ver’Liu, le croiseur qui le transportait fit une halte sur Velinia III. La menace que les Zabraks faisaient planer sur la galaxie s’était désormais éteinte, notamment suite aux dernières nouvelles qui indiquaient que l’Hégémonie Zabrak était en faillite. Tout continuait à sourire à Ver’Liu, qui n’y comprenait goutte mais entendait bien en profiter.
Son euphorie disparut brutalement, alors que son croiseur se positionnait en orbite de Velinia III. Amo’Kar, son fidèle conseiller, entra en contact avec lui et lui demanda de tout à trac :
– Alors, comment va Sionarel ?
– Comment ça, comment va Sionarel ? Ce serait plutôt à toi de me répondre vu qu’elle se trouve sur Velinia !
– Ne vous moquez pas de moi, sire, c’est inhumain ! Vous l’avez fait amener jusqu’à vous hier en affirmant que vous aviez trouvé un moyen de la sortir de son coma !
– Mais enfin de quoi parles-tu, Amo’Kar ?
– Je parle de l’assistant de Tel’Ay, l’humain Marton Karr. Il est venu hier en votre nom et a réclamé le corps de Sionarel pour la conduire jusqu’à vous afin qu’elle soit soignée.
– Je n’ai jamais donné un tel ordre à ce Karr !
– Alors ce serait Tel’Ay ?
– Tel’Ay est mort, la nouvelle a hélas été confirmée.
– Mais alors qu’est-ce ? Un enlèvement ? demanda Amo’Kar sur un ton fébrile à l’idée que sa fille soit en danger.
– Je n’en sais rien, Amo’Kar, mais je vais tout faire pour apprendre la vérité, je te l’assure !
Ver’Liu coupa la communication. Sionarel… la première Skelor qu’il ait rencontré en dehors de sa famille… L’émerveillement de voir une de ses congénères… la magie de l’instant… l’amour qui était né entre eux.
Cet enlèvement était-il une mesure de représailles de la part des Zabraks ? Mais comment auraient-ils pu circonvenir Marton Karr, l’assistant de Tel’Ay ? L’utilisateur de la Force avait toute la confiance de Ver’Liu, il avait assez donné de sa personne en vue de le garder en vie pour cela. Il ne pouvait exister aucune corrélation entre Tel’Ay et les Zabraks, c’était impossible !

Pourtant, une fois que Ver’Liu eut retrouvé Seperno et Amo’Kar à la surface et qu’ils eurent eu une conversation, il n’y eut plus de doute : Marton Karr avait emmené le corps de Sionarel avec lui, prétextant un ordre de Ver’Liu. Le but de l’ancien apprenti Jedi était mystérieux, mais Ver’Liu engagea immédiatement une équipe de chasseurs de primes pour enquêter sur l’événement.
S’il n’y avait pas eu la perspective de s’asseoir sur le trône et tous les préparatifs qui en découlaient, il aurait été effondré. Il aimait Sionarel de toute son âme, comme seuls les jeunes gens ont le pouvoir de le faire. Il l’avait imaginée reine à ses côtés.

*
**


Verinis était ravi. Grâce aux conseils prodigués par l’holocron de Dark Omberius, son défunt – il avait senti sa disparition dans la Force – maître, il avait gagné Muunilinst, l’un des sites bancaires les plus réputés de la galaxie. De là, avec les codes d’accès fournis par l’holocron, vider tous les comptes bancaires de l’Hégémonie des mondes zabraks avait été un jeu d’enfant. Une formidable commission versées aux intermédiaires avait été le gage de la réussite de l’opération, menée dans une discrétion imparable. Les banquiers muun avaient en outre prouvé à cette occasion leurs capacités exceptionnelles à brouiller les pistes dans les transferts de fonds. Personne ne pourrait remonter jusqu’à Verinis.
Le Duro était désormais à la tête d’une des fortunes les plus importantes de toute la galaxie. À charge pour lui de la faire fructifier pour en faire l’une des armes fatales des Sith dans leur conquête de la galaxie. Un jour, ils auraient leur revanche sur la République et sur l’Ordre Jedi.

L’holocron lui apprit également que tous les vaisseaux et droïdes de l’Hégémonie disposaient d’un système de sécurité connu seulement de Dark Omberius. De ce fait, le Seigneur Noir des Sith pouvait se débarrasser de ses troupes en un seul geste, par le biais d’une ligne de commande implantée dans le système informatique qui supervisait toute la technologie de guerre zabrak. L’ersatz d’Omberius lui expliqua que pouvoir détruire quelqu’un ou quelque chose était une manière infaillible d’asseoir sa supériorité dessus, et il lui avait enjoint de tout faire disparaître.
Verinis avait protesté, affirmant que la situation n’était pas si tragique que cela, que les Sith pouvaient encore l’emporter, mais Omberius avait été intraitable. Son maître-plan pour s’emparer de la galaxie avait été un échec, et toutes les preuves de ses agissements devaient être éradiquées. Verinis était le nouveau Seigneur Noir des Sith, il devait s’appuyer sur les échecs de ses prédécesseurs pour ourdir de nouveaux plans, quitte à ce qu’il n’en voit pas le résultat de son vivant. Seul comptait l’Ordre Sith, l’individu n’était rien en comparaison.
Le Duro allait devoir apprendre à penser à long terme. Repenser toutes les machinations ourdies par les Sith depuis quatre cent ans. Dans un seul but : que la République et l’Ordre Jedi tombent. Un jour.
En attendant, à titre personnel, il devait développer ses pouvoirs et puisant ses connaissances dans les holocrons. Et trouver lui-même un apprenti afin que les Sith survivent dans l’ombre. Dans l’ombre de l’ombre.

*
**


– Alors, Jedi Yoda, où en sommes-nous sur Skelor I ? demanda Maddeus Oran Lijeril au minuscule hologramme du non moins petit être vert.
– Bien des nouvelles je suis en mesure de confirmer, maître. Nantelek mort est, son cadavre j’ai vu de mes propres yeux.
– Et qu’en est-il du Sith Tel’Ay Mi-Nag ?
– Le même sort il a subi. Atrocement mutilé est son visage, au point qu’impossible il soit à identifier formellement. Mais le doute n’est pas permis : jamais ce sombre utilisateur le Gant de Vèntorqis n’aurait laissé derrière lui. L’artefact j’ai récupéré, sur Coruscant je le ramènerai.
– Les Sith sont donc définitivement éradiqués, selon vous ?
– Aucun doute il ne subsiste à mes yeux, répondit Yoda.
– Parfait. Dans ce cas, profitez bien du spectacle offert par le couronnement.
– Merci, maître. Qu’avec vous la Force soit.

Yoda coupa la communication avec Coruscant et se rapprocha de la fenêtre. En contrebas, sur la grand-place d’Ilyria-Na, une foule compacte et en liesse acclamait le retour au pouvoir de la lignée du Grand Roi Dio’Roda.
Ver’Liu So-Ren, revêtu des atours somptueux des rois de Skelor, affichait un masque de sérénité et de dignité qui seyait particulièrement bien à un monarque. Le char en bois de volin dans lequel il se tenait debout remontait lentement un tapis blanc traversant la grand-place, en direction du palais royal. L’air altier, il répondait de temps à autre par un signe de la main aux cris enthousiastes de la foule en délire, fière de se ranger à nouveau derrière la bannière de son roi.
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Messagepar Den » Mar 16 Fév 2010 - 11:22   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Waho! Quel dernier chapitre! :love:
Tout est prêt pour une suite! :D
Ce que j'ai préféré dans ce chapitre: l'apparition de Yoda qui augure le meilleur pour une éventuelle suite! :ange:
Enfin, j'attends l'épilogue avec impatience! Je suis sûr qu'il nous réserve une bonne surprise! :love:
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Messagepar Minos » Mar 16 Fév 2010 - 12:24   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Oui, il y aura une suite et fin... un jour.

Non, Yoda n'y apparaîtra pas. J'expliquerai pourquoi ce soir, dans le petit speech que j'a prévu après l'épilogue et qui éclairera beaucoup de choses que j'ai mises dans le roman.

Et oui, l'épilogue réserve des surprises. :)
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Messagepar Notsil » Mar 16 Fév 2010 - 12:25   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Chouette dernier chapitre, avec de jolis rebondissements ^^

2-3 ptites fautes :

que ses congénères, une fois l’euphorie de la libération passée, ne se retourne contre lui

->retournent

depuis quatre cent ans. Dans un seul but :

->cents

Hâte de voir l'épilogue, où je suppose nous retrouverons Tel Ay, vu que c'était le grand absent de ce dernier chapitre...^^
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Messagepar Den » Mar 16 Fév 2010 - 12:28   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Oui, il y aura une suite et fin... un jour.

Non, Yoda n'y apparaîtra pas. J'expliquerai pourquoi ce soir, dans le petit speech que j'a prévu après l'épilogue et qui éclairera beaucoup de choses que j'ai mises dans le roman.

Et oui, l'épilogue réserve des surprises. :)
Je suis sûr que ça va me plaire! :)
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Messagepar Minos » Mar 16 Fév 2010 - 12:40   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Effectivement, comme souligné par Notsil, ce dernier chapitre aura été le seul dans lequel n'apparaît pas le héros. J'aurais pu me forcer, mais ça n'aurait été que pour faire du remplissage, alors j'ai préféré m'abstenir. Evidemment, il sera présent pour le mot de la fin !
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Messagepar Minos » Mar 16 Fév 2010 - 23:39   Sujet: Re: [en cours/roman] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

épilogue


Jarl’Ol In-Der était assez fier de lui. Trois semaines auparavant, il avait accueilli en grandes pompes Ver’Liu So-Ren et lui avait offert le trône sur un plateau. Il était considéré comme un héros par ses compatriotes et avait tout fait pour minimiser sa participation au gouvernement précédent. Il avait poussé le bouchon jusqu’à faire croire que secrètement, il travaillait en fait au bien-être des Skelors et s’opposait en douce à toutes les décisions iniques prises par l’occupant zabrak.
Il y avait même des moments où il arrivait presque à se convaincre que ses mensonges étaient vérité. Par contre, il trouvait le nouveau souverain de son peuple assez ingrat : le nombre de fois où il avait été reçu en audience depuis le retour du roi se comptait sur les doigts d’une main. Mais cela ne durerait pas : il comptait bien sur sa nouvelle popularité pour s’imposer durablement à un poste de prestige. Peut-être même deviendrait-il le représentant de Skelor I au sénat de la République ? Car depuis sa prise de pouvoir, Ver’Liu avait décidé que Skelor I rejoindrait la République, malgré l’hostilité à peine masquée du Chancelier Saratama Canawasi.

In-Der se sentait injustement mis à l’écart, mais il ne doutait pas une seconde de pouvoir rebondir suite à cette période creuse. Quand la sonnerie de la porte de ses appartements privés au palais retentit de bon matin, il fut soulagé. Sûrement des nouvelles du souverain, qu’il inondait de messages afin de ne pas être oublié.
Il fut conforté dans ce sentiment en trouvant Go’Kar et deux de ses gardes à la porte.
– Pouvons-nous entrer, monsieur le ministre ? demanda le chef de la sécurité du palais. J’ai des nouvelles à vous communiquer.
– Mais bien sûr, je vous en prie, répondit In-Der, affable. Je vous écoute ?
Go’Kar porta la main à son communicateur et dit :
– Corridors ouest et nord, au rapport.
Personne, répondit une voix.
Le corridor est dégagé, monsieur, fit une deuxième voix.
Sur un signe de Go’Kar, ses séides s’emparèrent de l’ancien vice-premier ministre.
– Mais que faites-vous ? s’inquiéta In-Der, incrédule.
– Monsieur le ministre, vous êtes un drogué, dit Go’Kar.
– Vous perdez la tête, ma parole !
– Pas le moins du monde, répondit le chef de la sécurité en portant à la vue d’In-Der la seringue hypodermique qu’il avait caché derrière son dos jusque-là. Ceci est une dose très concentrée de bâton de la mort, autant dire fatale. Je vais vous l’injecter, vous allez mourir, et l’enquête qui s’ensuivra démontrera à tous que vous n’en étiez pas à votre coup d’essai en la matière. Tous les témoins qui confirmeront votre addiction sont déjà prêts.
– Mais que… ? C’est un complot !
– En effet, monsieur le ministre. Notre roi connaît la vérité qui se cache derrière votre masque de héros. Pendant toutes les années de domination zabrak, vous n’avez eu de cesse de survivre, vous n’avez jamais aidé aucun autochtone. Au contraire, vous n’avez jamais rechigné à envoyer nos compatriotes à la mort.
– Vous vous trompez, je…
– Silence, vermine ! J’ai moi-même mené l’enquête pendant deux semaines sur vos agissements, je sais qui vous êtes réellement. Laissez-moi vous dire comment les choses vont se passer : suite à votre shoot, vous allez perdre la tête et tomber dans le grand escalier qui mène au hall. Les 732 marches que vous allez dévaler tête la première devraient avoir raison de votre misérable existence. Comme par enchantement, un dossier tout récemment fourni aux médias de la planète va être révélé au grand public, rappelant votre action contre les Skelors en tant que vice-premier ministre. Vous allez perdre la vie et le crédit que vous avez volé ces dernières semaines.
– Vous ne pouvez pas faire ça ! Je veux parler au roi !
Go’Kar sourit.
– Il a lui-même mis sur pied ce… plan de communication.
– C’est impossible, il est… il est un gentil garçon, au fond. Il ne pense qu’au bien de son peuple, jamais il ne cautionnerait un tel acte !
– Ver’Liu So-Ren est le roi de Skelor I, l’incarnation de Sweer, le Grand Reptilien. Et aujourd’hui, il règle ses comptes, conclut Go’Kar avec une grimace de satisfaction.
In-Der tenta vainement d’échapper à la poigne de fer des deux gardes. Quand il voulut crier, Go’Kar le bâillonna d’une main, tout en lui injectant directement dans la carotide le contenu de la seringue. Puis il reprit son communicateur.
– Corridors ouest et nord, au rapport.
Tout est clair, monsieur.
Rien à signaler, commandant.
Sur un signe de Go’Kar, les deux gardes emportèrent de corps d’In-Der, affaissé par la drogue. Tous quatre gagnèrent rapidement le haut du grand escalier.
« Jetez-moi cette vermine dans l’escalier » fut le bref éloge funèbre de Jarl’Ol In-Der.

*
**


Tol Guela n’osait pas bouger. Il était recroquevillé en position fœtale, à même le sol de son bureau. Depuis cinq minutes ? Le double ? Impossible à dire. Depuis que les mercenaires, furieux de n’avoir pas été payés, avaient débarqué dans son bureau pour le passer à tabac, il s’était protégé du mieux qu’il avait pu, en espérant survivre à la correction.
Quand la pluie de coups avait enfin cessé, il s’était attaché à ne pas crier, dans un effort dérisoire de ne plus attirer l’attention sur lui. Les gémissements qu’il n’avait pas été capable de contenir n’avait heureusement attiré personne.
Au bout d’une interminable attente, il n’y tint plus et jeta un œil autour de lui. il était seul, au milieu de son bureau dévasté par ses bourreaux. Nul doute à ses yeux que les mercenaires avaient mis à sac tout le complexe gouvernemental d’Iridonia avant de partir.

Cette fois, c’était vraiment la fin. L’Hégémonie n’était même plus à genoux, elle n’existait plus. Ruinée, liquidée. Il eut une pensée amère pour le peuple skelorien, qui venait tout juste de quitter sa condition de misérable peuple en exil pour intégrer la République. Tous les dons qu’avait reçus Ver’Liu So-Ren avait permis au jeune souverain de lancer tout un programme d’investissements sur sa planète. Cet apport initial semblait à présent fructifier. Tout le contraire de l’Hégémonie des mondes zabraks, qui était en train de s’effondrer sur elle-même. Les Zabraks étaient bien partis pour remplacer les Skelors en tant que sous-peuple misérable.

Le corps de Tol Guela n’était plus qu’une vaste plaie. Il tenta vainement de se relever et s’aperçut que sa jambe gauche était tordue dans un angle anormal. Rien que de la voir lui valut une nouvelle vague de souffrances. Comment était-il possible d’avoir aussi mal sans en mourir ?
Un mouvement fugace attira son regard. Ven’Mar Ar-Din, ancien président de la république de Skelor I, se tenait dans l’encadrement de la porte du bureau de Tol Guela, l’air paniqué.
Tol Guela ne dit rien. Parler était au-dessus de ses forces.
Ar-Din fut poussé dans le dos et s’affala à son tour sur le sol. Un mercenaire entra derrière lui. enfermé lui aussi dans un mutisme de mauvais aloi, il sortit d’une de ses poches un holoprojecteur miniature et l’activa. La silhouette minuscule de Ver’Liu So-Ren apparut, et l’hologramme du roi de Skelor I prit la parole :
– Ven’Mar Ar-Din, pour vous être enrichi sur le dos des Skelors pendant des années et avoir contribué à laissé notre peuple dans la pauvreté la plus extrême, je vous condamne à mort. Tol Guela, pour avoir osé penser prendre la suite d’Ovelar Nantelek, vous êtes à mes yeux l’ennemi public numéro un. Vous aussi êtes condamné à mort. Bourreau, fais ton office.
Le mercenaire sortit un blaster de taille respectable du holster passé à sa ceinture et, ignorant les supplications d’Ar-Din, lui colla un rayon laser dans le front. Tol Guela resta silencieux. Il ne supplierait pas, ce n’était tout simplement pas dans son caractère. Il se sentit même serein. Il avait mené sa vie comme il l’entendait, s’appuyant sur ses valeurs. Il ne regrettait rien.
Sa dernière vision fut un flash sortant du blaster désormais dirigé sur lui.

– Mission accompli, chef, annonça le mercenaire à l’hologramme.
– J’ai vu ça, Gerfried. Je vous donne l’ordre de faire virer la somme convenue sur le compte que vous avez choisi.
– C’est un plaisir de faire affaire avec vous, votre altesse, fit le mercenaire avant de couper la communication.

*
**


Ver’Liu So-Ren éteignit la console de communication et se tourna vers Gok-Ar et Amo’Kar.
– Mes ennemis sont maintenant morts, annonça froidement Ver’Liu.
Ses deux vis-à-vis ne répondirent pas. Gok’Ar était le chef de la sécurité de Ver’Liu, il vénérait son roi et suivait aveuglément ses ordres. Tel était à ses yeux son devoir. Amo’Kar, le plus proche conseiller de Ver’Liu, avait lui plus de bouteille et n’avait pas peur d’aborder les sujets qui fâchaient :
– Sire, votre vengeance est accomplie et je ne remets pas en doute la justice qui se cache derrière. Mais qu’en est-il de ma fille Sionarel ? Vos espions ont-ils pu retrouver sa trace ?
– Non, répondit Ver’Liu en repoussant les émotions qui jaillirent en lui à l’évocation du sort de sa bien-aimée. Nul ne sait ce qui est passé par la tête de ce maudit Marton Karr quand il est venu l’enlever. Impossible de trouver la moindre piste menant à eux.
– Qu’allez vous faire, sire ? insista Amo’Kar.
– Les recherches continuent, et elles continueront tant que nous n’aurons pas de réponse.
Amo’Kar acquiesça du chef. Comme Ver’Liu avait changé avec les derniers événements ! Oublié le jeune adulte idéaliste qui venait juste de quitter l’adolescence. Le conseiller faisait désormais face à un souverain implacable, ce qui ne manquait pas de l’inquiéter. Ver’Liu semblait décider à ne reculer devant rien dans certains domaines.

*
**


Tel’Ay Mi-Nag était content de lui. Il avait pris possession des ruines de Meros V, celles-là même qui avait abrité la Confrérie de Maal Taniet pendant des décennies. À charge pour lui de rebâtir la Confrérie, ce qui était en bonne voie. La confrérie avait compté des dizaines de membres au firmament de sa puissance. Aujourd’hui, ne restait plus Tel’Ay, Marton Karr… et Sionarel.
Peu après l’explosion de la bombe qui avait visé Ver’Liu avait explosé sur Velinia III, Tel’Ay s’était retrouvé face à la petite amie de son roi, inconsciente. Il s’était déjà rendu compte auparavant qu’elle était sensible à la Force, et s’était maintes fois posé la question de savoir si elle pourrait lui être utile en tant que tel. En la voyant à sa merci, il avait hésité avant de prendre une mesure draconienne : la placer en stase, que tout le monde assimilerait à un coma, en attendant de se l’approprier.
Avant de partir affronter Dark Omberius, il avait donné pour instruction à Marton Karr d’enlever Sionarel, mission dont s’était parfaitement acquitté son apprenti. Tel’Ay ne doutait pas de réussir à manipuler suffisamment Sionarel pour qu’elle finisse à terme par adhérer aux croyances de la confrérie. Il envisageait même de lui faire un enfant : vu que tous deux étaient Skelors et possédaient une affinité avec la Force, les lois de l’hérédité donnaient de bonnes chances à un éventuel enfant issu d’une telle union d’être pourvu de la Force.
Le quatrième membre de la nouvelle confrérie était Anaria, la seule qui ne soit pas sensible à la Force. Mais outre les liens certains qui unissaient la Wookiee à Tel’Ay, à force d’aventures en commun, le Skelor l’appréciait pour le point de vue qu’elle apportait, aux antipodes d’utilisateurs de la Force concentrés sur leur tâche. Ne restait qu’une chose à savoir. Quel était donc le rôle de la Confrérie de Maal Taniet ?

Tel’Ay s’était rendu compte au cours de ses récentes pérégrinations qu’il ne savait rien des buts et objectifs de la confrérie à laquelle il appartenait depuis sa plus tendre enfance. Maintenant qu’il avait accompli la mission que lui avait confié son défunt maître, à savoir éradiquer les Sith concurrents issus de la mouvance initiée par Dark Bane, il comptait bien en avoir le cœur net.

Il s’isola de ses compagnons et demanda à haute voix :
– Maître ?
La silhouette fantomatique de Maal Gami apparut.
– Je suis satisfait de tes actions, Tel’Ay. Tu as détruit notre ennemi Sith et tu as posé les fondements de la résurrection de notre Ordre.
– Merci, mon maître. Puis-je enfin vous poser une question qui me taraude depuis quelque temps ?
– Fais donc, apprenti.
– Quelle est la finalité de la Confrérie de Maal Taniet ? Nous nous présentons comme étant des Sith, mais nous conservons notre libre arbitre. Nous ne nous laissons jamais submerger par le Côté Obscur, nous le maîtrisons et en faisons notre outil, malléable entre nos mains, contrairement aux anciens Sith, qui se sont entre-déchiré jusqu’à leur destruction, à l’exception de quelques-uns qui ont su évoluer. Les Jedi, quant à eux, sont des intégristes de la Lumière. Quelle est notre place là-dedans ?
L’apparition spectrale laissa percer un mince sourire.
– Je sais que le Jedi Yoda t’a parlé de Even Peltuis, un ancien Jedi censé avoir créé la Confrérie. Tout cela est vrai. Notre Ordre est issu de la mouvance des Clairs-Obscurs, ces utilisateurs de la Force qui ne sont ni Sith ni Jedi.
– Mais concrètement, qu’est-ce que cela veut dire, maître ?
– Nous ne sommes ni Sith ni Jedi. Even Peltuis, quand il a créé notre Confrérie sous le nom de Maal Taniet, a voulu en faire un centre du savoir lié à la Force, indépendamment des structures existantes.
– Alors que sommes-nous, maître ?
– Nous sommes les gardiens du savoir ! Notre mission, telle que définie par Maal Taniet, est de collecter le plus possible de pouvoirs liés à la Force, qu’ils soient de mouvance Sith ou de mouvance Jedi. Nous sommes les gardiens de l’équilibre entre le Côté Lumineux et le Côté Obscur.
– Je ne comprends pas, maître. Sommes-nous des Sith ou des Jedi ?
– Ni l’un ni l’autre. Nous restons neutres. Les pouvoirs que nous nous approprions sont soigneusement conservés dans nos archives. Les conflits entre les diverses écoles de la Force sont si violents qu’ils nécessitent un intermédiaire, afin que leurs enseignements respectifs ne se perdent pas. Nous sommes les serviteurs de la Force, pas l’inverse !
Tel’Ay digéra l’information, tranquillement. Voilà qui semblait si logique après coup ! Nul complot pour faire passer la galaxie sous une quelconque influence, bonne ou mauvaise. Les Tanietiens n’existaient que pour que les savoirs des différentes mouvances ne se perdent pas.
Voilà qui ouvrait des perspectives plus qu’intéressantes à ses yeux…


FIN



Voilà, le roman est désormais terminé !

Alors, vous allez me dire, au bout de deux ans et demi, il serait temps ! Et vous aurez raison. Là où je suis fier de moi, c'est que c'est le premier roman que je m'avère capable d'achever, après quelques essais divers et variés. Donc ce n'est pas rien, vu que j'ambitionne d'écrire encore une dizaine de romans (à ce jour), dont un Star Trek ou un Star Wars.

Maintenant, sur Tel'Ay, me reste à pondre la verson définitive, à savoir la version expurgée de toutes ses nombreuses coquilles.
Avec ce roman, je me suis également attaqué aux intrigues multiples simultanées, ce qui s'est avéré être une catastrophe : certaines scènes sont coupées par des événements relatés à coup de "deux semaines plus tard", suivies de la fin de la scène précédente. :transpire:
Je ne parle même pas des incohérences de fond, de chapitre en chapitre.

Quoi qu'il en soit, je compte pondre une version définitive avant de proposr une version définitive pour publication sur le site SWU.

Concernant l'histoire, quelques lignes de conduite que je me sus attaché à suivre :
- On sait lors de l'épisode 1 que les Sith existent par deux, pas un de moins, pas un de plus. C'est ce que j'ai essayé de retranscrire en faisant intervenir Dark Omberius, successeur lointain de Dark Bane. Ainsi, on sait d'où Yoda tire ses connaissances sur l'Ordre Sith de Dark bane. Et à la fin du livre, il croit ces Sithn éteints.
- L'idée d'un seigneur Sith se servant d'une armée de droïdes a également pour but de préparer le lecteur à l'apparition de l'armée de droÏdes de Dark Sidious. Le galop d'essai initié par Dark Omberius, on le sait, sera suivi d'effet dans l'épisode 3 avec les droïdes de la Fédération du Commerce.

Bref, j'ai essayé de pondre une histoire qui pourrait être consdidérée come canon... au jour d'aujourd'hui, à tout le moins.

En tout cas, j'espère que vous aurez pris autant de plaisir à me lire que j'en aurai pris à écrire.

Je vous dis donc à bientôt pour de nouvelles histoires Star Wars, car je n'en ai pas fini avec cet univers. Bientôt la suite de cette histoire-là : fan-fictions-hdf-f17/l-apprentie-t11275.html :sournois:
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Messagepar Notsil » Mer 17 Fév 2010 - 9:10   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ayé, lu l'épilogue et terminé le roman ;)

Bravo pour être arrivé jusqu'au bout déjà ^^ Ca reste assez rare dans le coin ^^

Les inévitables coquilles, pour t'aider à préparer la 1ère version définitive :

la seringue hypodermique qu’il avait caché

->cachée (je sens que tu nous fais une rechute sur l'accord du participe passé avec avoir :p)

Les 732 marches que vous allez dévaler

->je pense qu'écrire le nombre en toutes lettres irait mieux dans la logique littéraire :p

ne plus attirer l’attention sur lui. Les gémissements qu’il n’avait pas été capable de contenir n’avait heureusement attiré personne.

->répé, parce que je le vaux bien ^^

celles-là même qui avait abrité la Confrérie de Maal Taniet pendant des décennies.

->avaient

Aujourd’hui, ne restait plus Tel’Ay, Marton Karr… et Sionarel.

-> ne restait plus que (j'avoue que j'hésite avec "restaient" ; dépend du sens que tu veux donner, genre "il ne restait plus que" avec le "il" sous-entendus, ou dans le sens "seuls restaient..."...)

Peu après l’explosion de la bombe qui avait visé Ver’Liu avait explosé sur Velinia III,

->ptit souci dans la formulation de ta proposition non ? "Peu après que" peut-être, mais ça ajoute une certaine lourdeur à ta phrase.

Maintenant qu’il avait accompli la mission que lui avait confié son défunt maître,

->confiée

Valà ; niveau histoire, j'aime bien l'explication de de Maal Gami (tiens d'ailleurs, on n'a pas droit à un baptême "nouveau nom" pour Tel Ay, maintenant qu'il a terminé sa mission, mérite-t-il le titre de nouveau maître ? Donc doit-il s'appeler "Maal" qqch, ou c'était pure coincidence pour Maal Gami et la Confrérie Maal Taniet ?).
La morale est respectée, les méchants meurent :) Yeah ! Quoique, il reste dans l'ombre le petit apprenti de Dark Ombérius...
L'ensemble a une certaine logique et cohérence, c'est bien ^^
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Messagepar Den » Mer 17 Fév 2010 - 10:14   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Voilà, épilogue lu!
Une chose est sûre, cette histoire est réussi!
Tu as su nous captiver et garder une certaine cohérence avec l'UE SW!
J'ai beaucoup apprécié les efforts que tu as fait pour rendre l'histoire attrayante en innovant dans les batailles et dans les situations, tout en nous permettant de rester en terrain connu!
Tel'Ay est un personnage profond que tu as su rendre profondément humain. C'est sûrement pour cela qu'il apparaît si intéressant (au départ, j'allais dire sympathique XD). il a ses qualités, ses défauts, ses envies et ses erreurs! Tu nous as pondu là, un personnage en or!
Une fois de plus, je te dis bravo! Autant pour avoir terminé ton roman que pour le plaisir que tu m'as procuré!
J'ai hâte de lire tes futurs projets! (certes, certain son déjà commencé, et je dois l'avouer, son déjà très intéressant!).
En tout cas, merci pour cette aventure, l'ami!
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Messagepar Lord Draay » Mer 17 Fév 2010 - 12:47   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Je me suis attelé à la lecture de ta fanfic hier soir, je venais de la découvrir en parcourant le volet fanfic du forum. Je l'ai terminé ce matin et l'impression générale est plus que positive. Je suis impressionné par la cohérence de ton récit, pas facile à tenir au bout de deux ans et demie d'écriture et la limpidité de ton style. On plonge dans l'histoire sans effort, on la quitte avec regret. Félicitations encore et vivement la suite
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Messagepar Minos » Mer 17 Fév 2010 - 20:26   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Notsil a écrit:Ayé, lu l'épilogue et terminé le roman ;)
Bravo pour être arrivé jusqu'au bout déjà ^^ Ca reste assez rare dans le coin ^^

Merci gente damoiselle !
Notsil a écrit:
Les 732 marches que vous allez dévaler

->je pense qu'écrire le nombre en toutes lettres irait mieux dans la logique littéraire :p

Y' une règle implicite qui dit que malgré la logique littéraire, on évite d'écrire les nombres importants en toutes lettres. Donc j'ai fait le feignant...
Notsil a écrit:
Aujourd’hui, ne restait plus Tel’Ay, Marton Karr… et Sionarel.

-> ne restait plus que (j'avoue que j'hésite avec "restaient" ; dépend du sens que tu veux donner, genre "il ne restait plus que" avec le "il" sous-entendus, ou dans le sens "seuls restaient..."...)

hum... en effet, il manque le "que", et c'est vrai que les deux semblent coller.
Notsil a écrit:Valà ; niveau histoire, j'aime bien l'explication de de Maal Gami (tiens d'ailleurs, on n'a pas droit à un baptême "nouveau nom" pour Tel Ay, maintenant qu'il a terminé sa mission, mérite-t-il le titre de nouveau maître ? Donc doit-il s'appeler "Maal" qqch, ou c'était pure coincidence pour Maal Gami et la Confrérie Maal Taniet ?).

Oups, la boulette, j'ai oublié de faire confirmer par Maal Gami l'adoubement de Tel'Ay au rang de maître, avec son nouveau nom de Maal Kuun, déjà cité par ailleurs.
Notsil a écrit:La morale est respectée, les méchants meurent :) Yeah ! Quoique, il reste dans l'ombre le petit apprenti de Dark Ombérius...
L'ensemble a une certaine logique et cohérence, c'est bien ^^

Je suis obligé de le faire survivre, le petit Sith, sinon la suite faite par Lucas ne sera pas canon avec mon univers. A moins que ce ne soit l'inverse... :paf:

Den a écrit:Voilà, épilogue lu!
Une chose est sûre, cette histoire est réussi!
Tu as su nous captiver et garder une certaine cohérence avec l'UE SW!

Merci l'ami ! Comme tout le monde, je finirai dans les infinities quand la période aura été traitée, mais en attendant, c'est vrai que c'est plus intéressant de coller le plus possible à la cohérence de l'univers.
Den a écrit:J'ai beaucoup apprécié les efforts que tu as fait pour rendre l'histoire attrayante en innovant dans les batailles et dans les situations, tout en nous permettant de rester en terrain connu!

Je crois que les situations les plus originales que j'ai créées, c'est en mettant mes personnages dans une situation... tout en oubliant rien de leurs caractère et background (Tel'Ay est une quiche en pilotage, il s'écrase comme une m... ; il ne lit pas le zabrak donc n'est pas foutu de s'orienter dans le croiseur ennemi, etc).
Den a écrit:Tel'Ay est un personnage profond que tu as su rendre profondément humain. C'est sûrement pour cela qu'il apparaît si intéressant (au départ, j'allais dire sympathique XD). il a ses qualités, ses défauts, ses envies et ses erreurs! Tu nous as pondu là, un personnage en or!

Merci pour lui ! Pour moi, un héros, ou un perso en général, doit forcément avoir des faiblesses. Le héros parfait, je n'adhère pas trop, c'est pas très réaliste.
Den a écrit:Une fois de plus, je te dis bravo! Autant pour avoir terminé ton roman que pour le plaisir que tu m'as procuré!

Encore merci !
Den a écrit:J'ai hâte de lire tes futurs projets! (certes, certain son déjà commencé, et je dois l'avouer, son déjà très intéressant!).
En tout cas, merci pour cette aventure, l'ami!

Des projets, y'en a à la pelle ! Que ce soit du Star Wars, du Star Trek, de la fantasy, du fantastique, de la SF, de la nouvelle, de la novella ou du roman !

Y'a plus qu'à. :)

Lord Draay a écrit:Je me suis attelé à la lecture de ta fanfic hier soir, je venais de la découvrir en parcourant le volet fanfic du forum. Je l'ai terminé ce matin et l'impression générale est plus que positive. Je suis impressionné par la cohérence de ton récit, pas facile à tenir au bout de deux ans et demie d'écriture et la limpidité de ton style. On plonge dans l'histoire sans effort, on la quitte avec regret. Félicitations encore et vivement la suite

Merci beaucoup, Lord Draay !

Pour le style, encore bien maladroit hélas, c'est beaucoup de boulot, mais bon. A force, y'a des choses qui finissent par rentrer.
Pour ce qui est de finir, mon gros défaut c'est de papillonner, ma spécialité c'est plutôt de commencer quelque chose. :roll:
Heureusement pour moi, en ce qui concerne le style, il suffit que je me remette devant ma page avec mon plan pour qu'il s'écoule tout seul.
En ce qui concerne la suite et fin, ce ne sera pas avant quelque temps. Même si je sais aujourd'hui que je suis capable de pondre un roman, il est très facile de se perdre en route ! Donc je vais d'abord pondre un plan en béton et prendre pas mal d'avance avant de me lancer. On en reparlera dans quelques mois !
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Messagepar Lord Draay » Mer 17 Fév 2010 - 20:55   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ok, rendez vous est pris :wink:
Vu la très bonne qualité du dernier récit, que tu promets de réhausser encore lors des prochains chapitres, je serai patient
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Messagepar Den » Jeu 18 Fév 2010 - 10:33   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Je crois que les situations les plus originales que j'ai créées, c'est en mettant mes personnages dans une situation... tout en oubliant rien de leurs caractère et background (Tel'Ay est une quiche en pilotage, il s'écrase comme une m... ; il ne lit pas le zabrak donc n'est pas foutu de s'orienter dans le croiseur ennemi, etc).
Bien vrai! Ca rend les personnages beaucoup plus intéressants et nous offre des scènes vraiment originales!

Des projets, y'en a à la pelle ! Que ce soit du Star Wars, du Star Trek, de la fantasy, du fantastique, de la SF, de la nouvelle, de la novella ou du roman !

Y'a plus qu'à. :)
Quel que soit le style, ce sera toujours un plaisir de te lire :wink:

En ce qui concerne la suite et fin, ce ne sera pas avant quelque temps. Même si je sais aujourd'hui que je suis capable de pondre un roman, il est très facile de se perdre en route ! Donc je vais d'abord pondre un plan en béton et prendre pas mal d'avance avant de me lancer. On en reparlera dans quelques mois !
As-tu déjà quelques idées pour la suite?
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
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Messagepar Minos » Jeu 18 Fév 2010 - 10:42   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

J'ai une partie du prologue en tête depuis quelques mois, ainsi que la trame très générale du bouquin (sans doute tournée exclusivement sur la Confrérie de Maal Taniet, celle du passé et celle que développe Tel'Ay). La fin sera radicale, c'est certain, mais je n'ai pas encore fait mon choix entre les deux conclusions que j'ai retenu.
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Messagepar AJ Crime » Mar 23 Fév 2010 - 18:47   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

ouais, ouais, bravo minos, tu as fini tel'Ey, c'est fantasmagorique...

Félicitation en tout cas... je te recontacte plus-tard pour avoir une version up-to-date et finir de lire cette histoire, ce roman, cette oeuvre, enfin terminée.

Bon courage pour la suite, en espérant trouver du temps pour te lire ici ou ailleurs.
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Messagepar Minos » Mar 23 Fév 2010 - 20:07   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Merci AJ !

Je pondrai une version retravaillée dans pas trop de temps... (c'est bien, c'est vague comme indication temporelle, ça enlève la pression).
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Messagepar Titi77 » Mar 23 Fév 2010 - 20:57   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Tiens bah en fait je vais faire comme AJ et te demander directement une version complète, ça sera plus simple que de rattraper directement tout ce qui me manque. (et en plus je serais ptet moins pointilleux sur les coquilles).
Pour ceux qui crient déjà au Revenant (mon dernier post doit remonter à... longtemps), sachez que sans cette foutue sinusite qui me force à imiter Darth Vader avec ma bouche, je serais en train de bosser sur le dernier (oui vous avez bien lu) chapitre de ma fic. Plus d'infos et des chiffres pharaoniques quand j'aurai fini le manuscrit pour de bon ;) (merci aux 0,3 personnes qui y croyaient encore :p)
(Je demande aussi pardon à Minos d'avoir honteusement utilisé son topic pour faire ma promo...)
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar Minos » Mar 23 Fév 2010 - 20:59   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Pareil : je t'envoie ça dans pas longtemps.
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Messagepar AJ Crime » Sam 13 Mar 2010 - 17:57   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Salut minos,

je devrais finir les 12 royaumes de notsil d'ici mercredi alors pourrais-tu m'envoyer la version up to date des chapitres 20 au final inclus. Merci d'avance que je puisse enchaîner sur Tel ey et te renvoyer cela afin que tu puisses entamer tes grosses corrections avec mon avis.
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Messagepar Minos » Sam 13 Mar 2010 - 19:38   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Je t'envoie l'intégralité dès que j'ai fini de me battre avec les coquilles (ce sera déjà ça). Disons d'ici une semaine.
Les hommes sont si nécessairement fous, que ce serait être fou, par un autre tour de folie, de n'être pas fou.
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Messagepar AJ Crime » Dim 14 Mar 2010 - 10:45   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

OK, ça me va, je crois que je vais plancher sur ma prochaine nouvelle en quadrichromie entre temps alors... en espérant que tu ne prennes pas de retard, et tant que tu y es prépare d'on USS baltimore II, ça sera bientôt son tour aussi...
En quête de votre intérêt et de vos suggestions, votre dévoué serviteur dans la force, AJC
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Messagepar Minos » Dim 18 Juil 2010 - 12:49   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Hop, déterrage d'un antique topic.

Juste un petit coucou (et un petit coup de pub, tant qu'à faire :paf: ) pour dire que je viens enfin de commencer la correction de ce pavé, et que sa version définitive devrait être lisible d'ici quelques semaines sur le site SWU.
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Messagepar Den » Dim 18 Juil 2010 - 14:30   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Yeah! Voilà une excellente nouvelle! :lol:
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Messagepar Notsil » Lun 19 Juil 2010 - 12:33   Sujet: Re: [roman fini] Tel'Ay Mi-Nag 2 : Rédemption

Ah, c'est la raison pour laquelle Jocasta avance pas vite ? ^^
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