Williams est un grand. Je pense qu'on lui doit d'avoir remis à neuf et d'avoir sublimer l'utilisation de la musique datant de l'âge d'or Hollywoodien.
Outre ses 6 BO de
SW, qui vont du monument (
ANH) au chef d'oeuvre direct-to-the-pantheon (
ESB) en passant par le lyrisme poignant et quintessentiel d'un opera (
ROTS), les rafraichissantes envolées quand Williams atteind rythme de croisière (
TPM et
ROTJ), et les bonnes excursions dissonantes et mélodies floutées (
AOTC, légèrement en dessous du reste pour moi), Williams a pondu pas mal de pépites.
Sa partition pour
Rencontre du troisième type, entre émerveillements, élans herrmaniens, et distortions bizarres est vraiment géante.
E.T., posant une musique toujours aussi merveilleuse, mais plus éclectique, plus mâture aussi, aussi efficace dans l'épique que l'intime.
Indiana Jones et le Temple maudit, bravoure symphonique, transpirant l'exotisme, l'héroisme, la magie noire, l'humour, le mystique, s'ouvrant sur une reprise folle d'
Anything Goes.
Les deux opus préhistoriques, dont le premier propose avec force d'émerveillement toute une sorte de grâce et d'humilité face à la nature, en ménageant quelques moments plus sombres et originaux (comme lorsque dennis vole les embryons). Le deuxième respire l'aventure et l'action avec une grande efficacité.
Et puis, plus récemment, la BO de
Arrête moi si tu peux, herrmanienne, bernsteinienne, une pause jazzy rafraîchissante, et celle de HP3, où Williams retrouve une capacité de susciter le merveilleux avec une force et une simplicité phénoménale.