Salut ! donc je poste enfin ce commencement un peu long d'une histoire d'un jedi noir , en espérant qu'elle vous plaira
. Si vous voulez tout comprendre, il faudrai que vous connaissiez la bataille de Galidraan, les mandaloriens contre les jedi. Personnellement, je trouve cette partie de la fic un peu soulante, et je ferai mieux au prochain chapitre.
Tchao et bonne lecture
!
La Voie Du Guerrier
Introduction
Il avait cinq ans, cinq ans quand il a vu son peuple, les Mandaloriens, périrent jusqu’au dernier face aux Jedi de la République pendant une terrible Bataille. Il ne savait pas pourquoi ceux-ci, les Jedi, ces soi-disant « Gardiens de la Paix », les avaient soudainement attaqués alors qu’ils « nettoyaient » les rebelles de la Planète neigeuse Galidraan. La violence du combat choqua profondément le petit être, cachait derrière un grand débris de métal, couvert par une lourde veste en poil de Banthas, et il ne pût retenir ses larmes quand son père, participant aussi à la bataille du côté des Mandaloriens, lui prononça ses dernières paroles, transpercé par le sabre laser d’un Jedi : « Zelcas…. Tu es un homme…maintenant. Choisis ta voie… Et trouve ta place … dans cette Galaxie corrompue. Je…Je suis fier de toi… Mon fils… ». Ensuite, il quitta son jeune enfant et les autres mortels, pour toujours. Le petit homme parvint avec la force du désespoir à amener le corps de son parent derrière un rocher, à l’abri de la guerre. Il lui disposa les bras en croix sur le torse, respectant la tradition mandalorienne. L’enfant pleura pendant plusieurs minutes, au dessus du cadavre sans expression de son père, et jura à celui-ci de le venger lui et ses frères d’armes. Mais, dans son esprit innocent et jeune, un nouveau sentiment naquit et remplaça la tristesse : la colère. Il quitta du regard son défunt parent et le redirigea sur la Bataille, en particulier sur les Jedi. Le dégoût effaça l’étonnement, la méprise annihila la pitié, le garçon sentit en lui une nouvelle puissance, une force qui lui été étrangère, il venait de mettre un premier pas dans le côté obscur….
Il vit à quelques mètres de lui un Twi-Lek se trémoussant de douleur, rampant comme il le pouvait avec sa jambe amputée… Il portait une longue toge blanche déchirée, et un tube de métal gisait près de sa poitrine. C’était un Jedi. Aussitôt, l’enfant marcha lentement en direction de l’alien, et celui-ci lui demanda, avec une voix faible de l’aider. Ce que fit le petit homme à ce moment était impensable pour son âge: il afficha un sourire sadique sur son doux visage et frappa de toutes ses forces l’être à terre. Celui-ci cria à se briser la voix pour appeler de l’aide, mais le brouhaha des lasers et des missiles rendit tous ses efforts vocaux inutiles. Après quelques minutes, le Jedi ne bougea plus, ses yeux regardaient dans le vague, tandis que son sang coulait doucement sur la neige environnante. Le garçon, essoufflait, eut juste le temps de voir le leader de son peuple, Jango Fett, tuait un douzième Jedi, - à en juger sur les corps qui traînaient près de lui - avant de sombrer dans l’inconscience.
A son réveil, il était dans un lit, à l’intérieur d’une grande salle, et après s’être levé, il réalisa qu’il était seul dans la pièce. Il se demanda où il se trouvait et se souvint de la bataille violente où son père avait succombé. Cette pensée lui arracha quelques larmes, mais il rassembla son courage et décida de visiter l’étrange endroit. Alors qu’il admirait les magnifiques fresques sur les murs, une grande porte s’ouvrit avec un léger bruit mécanique : un petit être vert apparut dans l’immense salle, accompagné d’un grand homme noir. Bien que le jeune garçon ne les connaissait pas, ces deux individus étaient le sage maître Jedi Yoda et son ami, le puissant maître Mace Windu. Ils s’approchèrent de l’enfant et le vieux Jedi lui parla calmement :
« Bienvenue, mon jeune ami. Zelcas est ton nom, n’est ce pas ? »
« Zelcas Varan, monsieur. Où suis-je ? Où sont mes amis ? Je…J’ai peur. »
« Ne t’inquiète, pas, Zelcas. Au temple des Jedi, tu te trouves. Tes amis, nous sommes. Ton lieu de vie, ceci sera. Ta famille, nous serons. Yoda, je m’appelle, et Mace voici. A te présenter aux autres élèves et à visiter le Temple, nous t’aiderons. Ici, heureux tu seras. D’autres questions as-tu, mon ami ? »
« Non…Non monsieur. »
« Bien, suis-nous, s’il te plait. »
Le garçon suivit donc les deux êtres et fut amené dans une petite salle, c’était sa chambre. Yoda lui indiqua qu’il n’était pas seul dans cette pièce et qu’un autre élève humain le rejoindrait plus tard. Mace lui donna des vêtements Jedi et le garçon entra pour la première fois dans sa chambre pour la visiter et essayer ses habits. Ensuite, Mace fit un léger geste de la main pour appeler son vieux conjoint :
« Vous avez bien fait de ne pas lui parler de la bataille de Galidraan. J’ai sentis en lui une grande … perturbation. Sans oublier que le Comte Dooku l’a trouvé évanouit près du cadavre de Forris Lav, un vieux Jedi Twi-Lek. Vu son taux de midi-chloriens, Zelcas pourrait devenir un grand Jedi, ou …
« Ou du coté obscur un puissant adepte, je sais, je sais. Dans son esprit qu’il nous en voulait énormément, j’ai lu, à cause de la mort de son père, notamment. Que je vois un Mandalorien sensible à la Force, c’est la première fois. Pour son jeune âge, très intelligent, il est. A l’avenir, le garder à l’œil, il faudrait. »
« Il faut déjà qu’il accepte de devenir des nôtres. Et même s’il le veut, il faudrait faire un vote au Conseil : le former et lui apprendre à maîtriser son énorme potentiel, ou lui cacher celui-ci et le donner à une bonne famille d’accueil, tels que les Organa, j’ai appris qu’ils cherchaient un enfant. Et ensuite, il faudrait qu’il se fasse accepter par les autres padawans, sans oublier que nous avons perdu soixante-neuf de nos frères sur Galidraan, dont beaucoup étaient les maîtres de nos jeunes camarades. Ceux-ci vont peut-être repousser l’enfant Mandalorien, et il n’y a rien de pire que la solitude pour commencer à s’orienter vers le côté obscur. »
« Changé vous avez bien, maître Windu, depuis que pour la première fois, ici, je vous ai vu : par votre départ d’Haruun Kal, encore déstabilisé. Bref, que le choix du Conseil sera d’accepter l’enfant, je pense. Quant aux relations avec les autres apprentis, à l’intégrer nous l’aiderons. »
A ce moment, Zelcas sortit de sa chambre, habillé d’une tunique de Jedi noire, l’air triste.
« Je suis prêt. » parla le garçon.
Comme l’avait dit Yoda, la majorité des membres du Conseil acceptèrent le nouvel enfant, et celui-ci n’eut pas de mal à se faire des amis. Au début, Zelcas fut entraîné par Yoda avec les autres padawans, et quand il eut ses dix ans, un maître Zabrak du nom de Koron Crux le prit sous son aile. Rapidement, le jeune Mandalorien devint un apprenti exceptionnel : il ne connaissait pas d’égal dans le maniement du sabre laser - et avait reçu des félicitations de Mace Windu, le plus grand duelliste de la Galaxie- , il était intelligent et allait souvent à la bibliothèque, et il maîtrisait la Force exceptionnellement bien. Bref, c’était un padawan d’élite. Il vivait heureux et paisiblement au Temple Jedi, mais une partie de lui se souvenait du massacre de Galidraan, de la mort de son père et de l’élimination de son peuple, et cette partie de lui ne pensait qu’a une chose : se venger des Jedi. Heureusement, Zelcas parvenait à empêcher cette pensée d’émerger, et la cachait si habilement que même le clairvoyant maître Yoda ne s’en doutait pas. Mais un certain membre du Conseil, qui avait refusé de venir aux réunions Jedi depuis plusieurs mois, et qui venait de moins en moins au Temple, avait repéré un grand trouble en ce garçon, et surtout une grande puissance enfouie au fin fond de son âme .…
Plusieurs années passèrent, et enfin, à 15 ans, Zelcas devait faire sa première mission : Libérer un sénateur d’un groupe de brigands sur Saleucami. Bien que son maître allait l’aider, le Mandalorien s’entraîna longuement, améliorant ses réflexes et sa technique de prédilection : la forme 5, le Djem So. Plus tard dans cette journée, ils partirent délivrer l’homme politique. Le voyage dura à peu près six heures à bord des légendaires chasseurs delta-167, les vaisseaux monoplaces Jedi. C’était la première fois que Zelcas en pilotait un réellement, car il avait plutôt d’habitude de côtoyer les simulateurs de vol. Arrivés dans l’atmosphère de Saleucami et malgré les contestations de son maître, le jeune homme s’amusa en effectuant diverses acrobaties avec son chasseur. Après une légère réprimande de la part du Zabrak, ils atterrirent et purent enfin commencer la mission.
Le lendemain au soir, ayant réussi leur objectif, ils rentrèrent sur Coruscant, victorieux, le sénateur à leur côté. La mission s’était déroulée parfaitement bien: il y avait eu peu de résistance (Surtout grâce aux pouvoirs psychiques de Koron) et seuls six brigands sur les trente avaient été abattus (Surtout grâce au sabre laser de Zelcas), tandis que le reste s’était enfui piteusement. Les deux Jedi furent donc applaudis pour leur rapidité et leur travail et dans les jours venant, ils eurent de nouvelles missions, de plus en plus mortelles et longues. Mais, un jour, alors qu’ils étaient « en vacances », Koron Crux mourut étrangement dans sa chambre. Le Conseil ne trouva pas la raison de sa mort, mais certain pensèrent à un assassinat, car une légère trace de liquide inconnu avait été trouvé sur les lèvres du Jedi, alimentant la rumeur de l'assassinat par empoisonnement.
En tout cas, les membres du Conseil décidèrent rapidement de choisir un deuxième maître au jeune Zelcas, pour ne pas que celui-ci se rapproche une fois de plus du côté obscur. Ils demandèrent à plusieurs maîtres de terminer sa formation, mais ceux-ci avaient déjà un padawan. Heureusement, un maître Jedi de haute réputation, ancien membre du Conseil, demanda de prendre en charge le jeune homme : le Comte Dooku. Ils acceptèrent et Zelcas eut donc un nouveau maître. Celui-ci lui apprit maintes techniques que son ancien mentor Zabrak ne connaissait guère, telles que la forme 2, le Makashi, et la possibilité de voir clairement à travers les gens : leurs sentiments, leurs pensées, etc. Mais petit à petit, Dooku lui en enseigna des bien plus sombres, il essaya notamment de lui apprendre la maîtrise des éclairs et de l’étranglement de Force, interdis par l’Ordre Jedi, en lui disant qu’on ne pouvait pas protéger la Galaxie de la corruption avec de vaines négociations, et qu’il fallait forcément se battre pour parvenir à cette fin. Zelcas comprit rapidement que le Comte avait un problème avec le côté obscur, mais il ne dit rien au Conseil. Le temps passa et les missions s’enchaînèrent. Le duo triomphait à chaque fois de leurs ennemis.
Malheureusement, Un jour Dooku invita Zelcas dans un grand immeuble de Coruscant, digne du Chancelier Valoruum, et lui parla longuement, utilisant un pouvoir psychique Sith :
« Mon ami, tu n’es pas naïf, tu sais que je n’aime pas les membres du Conseil Jedi, et tu sais aussi que je désire leur perte. Tu es comme moi, je le sens, rejoins moi ! Ce que je t’ai appris n’est rien face à toute l’étendue de puissance du côté obscur, ta force sera décuplée, ta haine et ta colère sont suffisantes pour que tu vives plus de cent trente ans ! »
« Non, ce sont mes amis ! Ils…Ils ont confiance en moi ! Je ne veux pas les trahir ! Je vais vous dénoncer au Conseil ! J'aurais dû le faire il ya longtemps !»
« Tu lutte constamment avec ton autre facette, mais c’est elle qui a raison ! Lâche ta colère ! Ne les laisse pas te manipuler ! »
« Non, non ! Ils ont … Confiance en moi, ce sont…Mes amis ! »
« Je ne voulais pas utiliser ça, mais si les mots ne suffisent guère ... ! »
A ce moment, Dooku montra grâce à la télépathie l’état actuel du champ de bataille de Galidraan, où les Mandaloriens avaient rencontrés leur fin, à Zelcas. Des cadavres jonchaient le sol, des débris d’armure mandalorienne le parsemés, tandis que des jets packs, des blasters, des sabres laser et des épaves de véhicule étaient à demi recouverts de neige. Le garçon poussa un cri et regarda le vieil homme avec des yeux rouges et une face ridée par la colère avant de le lancer par la Force contre un mur, et tomba sur les genoux en soufflant, laissant s’écraser une larme sur le sol luisant. Le Comte se releva, le sourire aux lèvres et approcha du jeune homme :
« A présent, tu connais la vérité. Les Jedi sont tous corrompus. »
Après plusieurs heures d'hésitation et de combat contre lui-même, Zelcas était passé de l’autre côté. Sa deuxième facette l’avait emporté, et elle voulait maintenant se venger des Jedi. Le lendemain, il partit sur la planète neigeuse qu’il détestait tant et décida de rassembler les cadavres de ses frères et de les brûler honorablement. Il chercha longtemps le rocher où il avait caché le corps de son père et le trouva enfin. Alors qu’il pensait trouver un squelette à moitié rongé par les rapaces, il vit une antenne sortant d’une épaisse couche de neige. Il comprit que le corps de son parent était enfoui sous le sol et que cette antenne était celle de son casque. Il creusa et sortit de la neige un imposant bloc de glace, contenant le cadavre de son père, encore en armure de combat. Par chance, la glace avait gardé intact son corps. Après l’avoir emmené dans son vaisseau, Zelcas rentra à Coruscant et le dépouilla de son armure et de son vieux blaster, avant de le mettre en sûreté dans une pièce cryogénisée.
Sa loyauté envers le Comte était grande, et bientôt il apprit l’existence de Dark Sidious, le seigneur noir des Sith, le maître de son maître, le pire ennemi des Jedi. Le jeune homme devait se montrer digne de ces deux hommes, et il effectua encore des missions, seul cette fois. Mais l’objectif n’était pas le même, il devait se battre contre la République, l’ancienne organisation qu’il défendait, et contre des Jedi, et les éliminer quand il le pouvait.
Les années passèrent, Zelcas avait tué en tout une quarantaine de ses anciens alliés, faisant honneur à Dooku et à Sidious, et faisant la tristesse du Conseil Jedi, qui le savait perdu à jamais. Il était devenu l’exécuteur des Sith, le cauchemar de la République. Il avait grandement changé : il était méprisant, arrogant, et sans émotions. Un jour ordinaire, il reçu une nouvelle mission : assassiner un vieux Chagrien de Nar Shaada qui avait trahi Dooku. Bref, la routine. Il s’équipa et partit à bord de son Chasseur Delta-167, la seule chose qu’il avait gardée de sa vie de Jedi. Il allait une fois de plus mener à bien sa mission : il n’échouerait pas.
PS: dîtes moi s'il y a des fautes.
" La peur mène à la colère, la colère mène à la souffrance... euh non, elle mène à la haine, la haine mène à la mort... zut! la haine à la colère... arhh! et puis m****! viens te battre sale jedi !"