Mais si, mais si ^^ Dans les posts d'avant ^^
Merki pour vos coms ^^
na !
Allez, bref, la suite ^^
Deux heures plus tard…
L’équipe de choc composée de l’escadron Cygnus et de Pika débarqua sur Barunestaï. Au premier coup d’œil, l’équipe sentit que quelque chose ne collait pas. Tout était beaucoup trop calme. L’ambiance était même plutôt morose…
Aussi l’escadron décida-t-il d’aller prendre un verre dans un bar afin de faire parler les habitants, d’obtenir quelques informations, et surtout pour se rafraîchir le gosier.
Lorsque le serveur leur apporta leur verre de brandy, Caliméro lui demanda :
–Tout semble triste, hic ! ici…que se passe-t-il donc ?
Le serveur poussa un soupir.
–Ah ! Hélas ! (γοuγοu !)Vous ne connaissez donc point cette terrible nouvelle ! Cette tragédie !
Il poussa un autre soupir, tandis que l’escadron, au comble de l’impatience, s’exclamait d’une seule voix :
–Alors, ça vient oui ??
Comprenant enfin la menace, le serveur se décida à parler.
–Notre Sublime Reine, Notre Déesse des Sept Mers, Notre Parfaite Incarnation de la Déesse Athéna, les Dieux la bénissent, a été déchue de tous ses titres !
Un formidable «Oh ! » de consternation se fit alors entendre, parmi lesquels un «Yes, c’est super ! » passa totalement inaperçu, permettant à l’individu en question de conserver sa vie.
–Que devient-elle, alors ? demanda Ben d’une voix où vibraient l’angoisse et l’émotion.
–Elle est actuellement enfermée dans la prison principale de Barunestaï, dans l’attente de soon jugement.
–Quel jugement ?! s’exclama l’escadron, stupéfait par cette nouvelle.
–Eh bien, elle a été reconnue coupable de « NON ASSISTANCE A PLANETE EN DANGER ». C’est un crime très grave, en plus il n’existe aucun précédent. Les juges sont en train de discuter pour s’accorder sur la peine à prononcer…
Le serveur prit un air désespéré.
–C’est terrible, pourquoi nous a-t-elle abandonnée ??!
Ce fut à ce moment que l’escadron comprit la mesure du déchirement que vivait la population : d’un côté, le peuple en voulait terriblement à sa Reine de ne pas les avoir secouru, d’un autre côté, ils vénéraient encore leur Reine Bien-Aimée…
–Bien. Où se trouve cette prison ? demanda Pauline, très calme.
*****
Seule dans son royal cachot, la Reine Déchue de Barunestaï ruminait de sombres pensées. Quelle humiliation elle venait de subir !
Pourtant, elle ne venait que pour aider Son peuple…oui, mais c’était un peu tard, avait décrété celui-ci.
De toute manière, arriver après la bataille n’était que rarement bien vu au sein de la plupart des civilisations connues….
Et de ce fait, après un procès infamant pour « non assistance à planète en danger », elle se retrouvait là, au fond d’une cellule humide recouverte de paille moisie, entourée par des dizaines et des dizaines d’ysalamaris, afin qu’elle ne puisse utiliser ses immenses pouvoirs de Jedi.
Penser à ces affreuses bestioles la remplit de rage. En apprenant qu’on allait lui faire un procès, elle avait d’abord bien rigolé. Un procès, alors qu’elle pouvait influencer le juge à sa guise ? Elle avait ensuite bien déchantée lorsqu’on lui avait précisé ces quelques points :
1) La salle du procès serait cernée par des ysalamaris afin qu’elle ne puisse utiliser ses pouvoirs Jedi pour influencer le juge.
2) Le juge était une femme, ceci afin qu’elle ne puisse utiliser ses autres atouts.
3) Une escorte d’ysalamaris l’entourerait désormais nuit et jour.
Bref, sa vie était devenue un enfer. Elle avait appris dans la matinée qu’elle allait subir la peine capitale, mais depuis qu’elle avait perdu son titre, rien ne la touchait plus vraiment. Son seul regret était de ne pouvoir revoir Ben une dernière fois avant sa mort. C’était d’autant plus triste parce qu’elle lui avait expressément demandé de ne pas la suivre. De ce fait, elle lui avait sauvé la vie, mais d’un autre point de vue, elle aurait préféré mourir à ses côtés…
Une porte s’ouvrit comme sonnaient dix-huit heures. Avec un soupir, elle se recoiffa, ajusta correctement sa robe, et prit ce port altier qui lui donnait l’apparence d’une déesse. Puis, immobile, elle attendit le geolier tout en se recueillant.
D’obscurs murmures se firent alors entendre :
–T’es sûr que c’est la bonne porte ?
–Mais oui, crétin !
–Chut !! On va se faire repérer !!
Un bruit métallique interrompit cette conversation de rustres à laquelle Edwige ne comprenait rien.
–Ben alors ! Qu’est-ce que vous foutez ?! s’énerva une féminine voix.
–Merde, on s’est gourré de clé !
–Mais c’est pas vrai !
Un bruit de verre qui se brise retentit soudain.
–C’est quoi ce bordel ? fulmina une voix reconnaissable entre toutes, que seule Chouetta ne reconnut pas, plongée qu’elle était dans sa méditation ante-mortem.
–Flûte ! On voit plus rien, hic !
–Quel est le crétin qui a laissé tomber la lanterne ?!
–Mais, je croyais qu’il la tenait et…
–La ferme !! On va se faire repérer !
–Bon, ça vient cette clé, oui ?
–Tss, comment tu veux que je la retrouve dans cette obscurité grandissante ?!
–Pourquoi grandissante ? s’étonna la voix.
–J’en sais rien, ça collait bien c’est tout.
–Mais qu’attendez-vous pour sauver ma Déesse Bien-Aimée ? s’exclama Ben en tombant à genoux tout en implorant le Ciel de venir à son secours.
Et le miracle eut lieu. En tombant à genoux, Ben avait déclenché le mécanisme d’ouverture du cachot d’Edwige.
Parmi toutes les personnes présentes, nulle ne crut un instant à l’existence de ce mécanisme. Pour eux, c’était simple, c’était l’appel passionné et désespéré de Ben qui avait tout fait. Sauf certain esprit cartésien qui se tut de peur de se faire lyncher (ça devient une habitude !).
Ce fut donc ainsi, après une demi-heure de lutte acharnée, qu’une bande de tarés fit irruption dans l’antre de l’ex-Reine de Barunestaï.
Cette dernière, d’abord choquée, crut qu’on venait l’assassiner, puis, apercevant Ben, se mit à hurler de joie tandis qu’ils tombaient dans les bras l’un de l’autre.
Troublant ces émouvantes retrouvailles, une tierce personne crut devoir faire remarquer que les hurlements de Chouetta allaient attirer les renforts.
Hors d’elle, Chouetta demanda à faire lyncher cet encombrant personnage avant de se rendre compte qu’elle n’en avait plus le pouvoir.
Après s’être consertés, un accord fut trouvé : il fallait fuir.
–Oui, mais par où ?
Une nouvelle discussion acharnée s’ensuivit. La conclusion fut la suivante : il fallait fuir par le chemin où ils étaient arrivés.
Malheureusement pour eux, le temps nécessaire à leur réflexion leur fut fatal : des gardes firent tout à coup irruption dans la salle.
–Vite, il faut partir ! glapit Patie.
–Rendez-vous, ou vous mourrez ! hurla le chef de la patrouille, qui portait, outre une livrée aux couleurs de Barunestaï le désignant comme un membre de la prestigieuse Garde Royale, un blaster qu’il pointait sur eux, tout comme ses acolytes.
–Je vous en supplie, tuez-moi, mais épargnez ma Suprême Déesse Mille Fois Plus Belle et Magnifique que Toutes les Merveilles de l’Univers Connu et Inconnu ! dit Ben tout en tombant à genoux devant l’officier commandant.
–Non, Ben, je ne veux pas que tu meures ! s’exclama Edwige prête à tomber en pamoison.
–Je ne veux pas que tu aies à choisir entre ton peuple et moi ! s’écria-t-il héroïquement.
–Quel courage, Ben ! murmura l’escadron (sauf certaine personne qui désirait ardemment que ce passage mélodramatique se termine…)
Le chef, devant tant d’abnégation, sentit son cœur se gonfler d’émotion.
–Je ne peux juger moi-même de votre cas, dit-il enfin après un instant de réflexion. Vous devriez être mis aux fers pour votre conduite, mais je vais passer l’éponge. Suivez-moi, je vais vous conduire au gouverneur.
*****
Quelques instants plus tard, dans le bureau du gouverneur….
–…notre situation est critique. La flotte Vong, après avoir bombardé nos installations de communication ainsi que nos casernes et nos bâtiments militaires, organise le blocus depuis plus d’un mois. Nos réserves commencent à s’épuiser. Le peuple en veut beaucoup à Notre ex-Reine de ne pas avoir été là lors de l’attaque, laissant nos troupes complètement désemparées, disait le gouverneur. Cependant, nous avons reçu hier une proposition de paix. La seule condition pour qu’ils lèvent le blocus est la suivante : que nous leur livrions l’ex-Reine de Barunestaï.
L’escadron resta pétrifié par cette déclaration.
–Par les Os Noirs de l’Empereur ! s’exclama Flo.
–Mildiou de Diou ! fit Pika.
–Par ma Déesse ! s’écria Ben.
–La Peste soit du Fou Fieffé ! dit Edwige.
–Mortecouilles ! fit Pauline pour faire comme son modèle.
–Par la Sainte Piquouse ! jeta Jésusa.
–Par la Barbe du Grand EPO ! hurla Perrine.
–Morbleu ! fit Patie pour varier.
–Par le Grand Canard aux Plumes d’Or ! dit Saturnin.
–Par l’Esprit Musical !
–Ça alors ! s’exclama la Team Rocket plus communément.
Le gouverneur attendit quelques instants que ce flot de jurons se tarisse.
–Que dois-je faire, selon vous ? demanda-t-il avec anxiété.
Ce fut Ben le plus rapide à répondre.
–Le bonheur du peuple de Barunestaï compte autant pour moi que l’amour que me porte ma Déesse, dit Ben avec emphase. Je ferai en sorte de mettre fin à ce blocus, je vous en donne ma parole !
Le gouverneur fut très agréablement surpris par ce jeune homme.
–Vous avez l’étoffe d’un grand roi, jeune homme, dit-il à Ben qui se rengorgea sous le regard courroucé de Chouetta.
*****
Une semaine plus tard, le plan d’attaque concocté par Pika était prêt. Le
Chrisaor et l’escadron Cygnus étaient aux postes clefs. Deux escadrons d’ailes-A, seuls rescapés de la flotte de Barunestaï, ainsi qu’une corvette coréllienne serviraient de force d’appui.
Pour le reste…il suffirait d’improviser.
–Arrivée à portée de tir dans dix minutes, dit l’officier navigant d’une voix calme.
–Bien. Toutes les unités au rapport, demanda l’amiral Sarkin depuis son fauteuil de commandement en cuir de Rancor.
–Escadron Cygnus paré au combat ! s’écria Edwige d’une voix féroce.
–Escadron Athéna, prêt, répondit plus calmement le leader du premier escadron d’ailes-A.
–Escadron Artémis en position, déclara le leader qui d’ailleurs était une femme (vu le nom de l’escadron c’est un peu normal).
–Rapport sur les unités enemies ? demanda Pika.
–Inchangé depuis tout à l’heure : soixante-treize vaisseaux-mères, une dizaine de Yammosks, etc…
–Bien alors….commença Pika.
Les lumières du
Chrisaor baissèrent soudainement d’intensité.
–KessKissPass ? demanda Pika.
–Oups….dit une voix familière à Pika.
–Quoi, oups ?
–Les boucliers d’invisibilités se sont désactivés…
–QUOOOIIII ?
–Ben oui….
–Bon…calmons-nous….TIREZ SUR TOUT CE QUI BOUGE !!!!
*****
Les vaisseaux étaient à proximité de la flotte Vong quand les boucliers d’invisibilités disparurent. Et la bataille commença. Les trois vaisseaux de la République crachèrent leurs lasers rouges tandis que les Vongs tiraient à coup de plasma. Les vaisseaux de Barunestaï restaient autour des vaisseaux de la République tandis que les escadrons de la République fonçaient dans les Vong. Ils s’appliquaient à détruire les Yammosks mais les Cygnus volaient même plus coordonnés que les pilotes sous l’influence des Yammosks. Les dix Yammosks furent ainsi rapidement éliminés.
–Bizarre, cela semble trop facile, dit Chouetta à son escadron.
–On a eu du mal quand même, dit Pauline. On n’en a détruit que cinq !
–L’honneur est sauf, c’est le même score que Pika, déclara Edwige qui regardait les données tactiques. Nous le devançons sur le plan des chasseurs : cinquante à quarante-cinq !
Après quelques instants de silence, elle s’exclama :
–Le rustre ! Il a un vaisseau-mère d’avance ! Voyons….
Edwige fit rapidement son choix parmi les cinquante vaisseaux-mères restants.
–Suivez-moi ! Ce vaisseau à l’air abimé. Allons l’achever !
L’escadron Cygnus repartit à l’attaque.
*****
Deux heures plus tard, la flotte Vong était passablement décimée, et les pilotes plutôt fatigués.
–Le ratio semble être en notre faveur, déclara Chouetta en réprimant un baillement.
–Il reste un vaisseau-mère, fit l’officier tactique à Pika. Ainsi que deux cent chasseurs.
–Les pertes ? demanda ce dernier.
–Un pilote s’est éjecté pour l’escadron Athéna, un mort côté Artémis. La corvette a été détruite. Le République et l’Affranchisseur ont subi des avaries, mais rien de très grave. Le bilan est donc plutôt positif…
–Bien. Très bien même. Leader Cygnus, vos pilotes sont-ils assez en forme pour détruire ces quelques ennemis ? demanda Pika.
–QUOI ? Non mais pourquoi ils seraient fatigués ? Tu vas voir, le temps que tu mettras à abattre ce vaisseau-mère, nous aurons bousillé tous les chasseurs !!!
–Oki ça marche. Pari tenu !
–Prépare-toi à nous filer ta réserve de brandy ! hurla Chouetta.
–C’est ce qu’on verra….
Les ailes-X de l’escadron Cygnus partirent à toute vitesse engager les chasseurs Vongs.
–Qu’est-ce qu’on verra ? fit alors une voix douce provenant de derrière l’amiral.
–Rien, juste que je vais gagner, répondit ce dernier distraitement. Puis un déclic se fit dans sa tête, et se retournant, il s’exclama :
–Mais, pourquoi t’es là toi ?! Tu devrais pas être dans ton aile-X ?!
–Tss, je t’ai posé ce matin sur ton bureau une demande pour six mois de congés, je te rappelle, répondit calmement Pauline. Je commence à avoir du mal à rentrer dans mon aile-X !
Pika prit alors conscience que sa femme en était à son septième mois de grossesse !
–L’escadron Cygnus vient de détruire son centième chasseur ! intervint l’officier tactique.
–Zut ! Je suis en train de perdre mon pari !!! SUS A L’ENNEMI ! cria l’amiral en pointant du doigt sa cible.
*****
On ne sut cependant jamais qui de l’amiral Sarkin ou de l’ex-Reine de Barunestaï gagna ce pari.
En effet, l’aile-X de Ben, en poursuivant un skip, s’était éloignée de la bataille. Il captait à peine les signaux de ses camarades quand un signal bizarre s’afficha sur son moniteur tactique. Mu par la curiosité, il s’y dirigea.
Cette anomalie se trouvait cachée par le soleil du système de Barunestaï. Lorsqu’il découvrit ce qui s’y tramait, ses yeux s’agrandirent comme des soucoupes et il rebroussa aussitôt chemin à toute vitesse.
–Chef, chef ! s’écria-t-il dans l’intercom.
–Qu’y-a-t-il de si important que tu me déranges en pleine partie de chasse ? répondit celle-ci de sa voix royale.
–Ya la Royal Dark Force ! Ils se préparent à bombarder Barunestaï ! Il faut à tout prix empêcher cela !
*****
Sur le
Chrisaor, l’ambiance était grave. Entre la Royal Dark Force, qui comptait plus d’une cinquantaine de destroyer de classe Victoire, et la planète Barunestaï qui ne possédait pas de boucliers planétaires, la Flotte d’Intervention Arion était le dernier espoir de la population.
Il n’y avait qu’une seule solution : empêcher les vaisseaux de s’approcher suffisament près de la planète. Un superdestroyer se détacha alors du lot : il s’appelait
Le Retour du Côté Obscur de Dark X.
–Barunestaï est à moi ! hurla la voix maléfique de Dark X. Je vais vous pulvériser !
*****
Heureusement, Ben avait prévenu tout le monde à temps. Il restait une grande distance entre la Royal Dark Force et Barunestaï. Et donc suffisament de temps pour détruire la flotte. Si tout se passait bien, naturellement.
Et tout se passa bien pendant le temps nécessaire pour éliminer la quasi-totalité de la flotte de Dark X.
Ce fut alors là que se produisit l’incident : rempli de rage à la pensée que Dark X avait bombardé la planète de sa chère et tendre, Ben fonça seul sur le superdestroyer, désireux de venger sa belle.
Cependant, il remarqua rapidement qu’une aile-X face à un superdestroyer, ce n’était pas un match très équilibré…
–Ben, sors de là, c’est un ordre ! s’écria Chouetta.
–Mais, chef…
–Pas de discussion ! C’est moi qui commande ! C’est à moi de détruire Dark X !
–Ah non, c’est à moi ! intervint une tierce personne. C’était Pika.
–Hors de question !
Pendant que les deux amiraux continuaient à se disputer, Ben se dirigea vers un vaisseau qui s’apprétait à se placer en position de bombardement. Il semblait déjà abîmé, aussi Ben largua toutes ses torpilles pour le détruire avant qu’il ne détruisit Barunestaï.
Ce fut ainsi qu’explosa le vaisseau amiral de Georgette, le
Bassinator II :Le retour ! ….
–Mince !! Les Cygnus sont revenus à égalité ! Préparez les torpilles et bousillez-moi ce vaisseau ! dit Pika.
–Pas question que ce morveu gagne ! Cygnus en position de bombardement. Trouez-moi ce vaisseau !!! répliqua Chouetta.
*****
Alors que les Cygnus se mettaient tranquillement en place pour bombarder
Le Retour du Côté Obscur de Dark X, une étrange bataille eut lieu à l’intérieur du
Chrisaor…
–Je te laisserai pas appuyer sur ce bouton ! dit Pauline.
–J’y appuierai quand même ! répliqua Pika.
–Je te dis de t’éloigner de ce bouton !
–Lâche mon bras !
–Lâche-moi le pied !
La bataille sur la passerelle se conclut par la victoire de Pika qui appuya sur le bouton en se débattant.
Malheureusement au même moment, les Cygnus larguaient leurs torpilles. Ce fut comme si le temps se ralentissait, tout le monde encourageait ses torpilles.
–Allez ! Allez ! Plus vite !
–Ma torpille est première !
–Non, c’est la mienne !
–Même pas vrai !
Et là ce fut le drame….
Les torpilles du
Chrisaor et des Cygnus arrivèrent pile au même moment, aucune n’eut l’avantage.
–Vous êtes sûr de vos conclusions ? demanda Pika à un des officiers de la passerelle.
–Absolument. Les torpilles ont été parfaitement synchrones jusqu’au millionième de seconde. Nos instruments ne vont pas au-delà.
–C’est dégoutant, déclara Chouetta.
–J’avais quasiment gagné, surenchérit Pika.
–Je crois que vous avez oublié quelque chose, dit soudain Pauline.
–Quoi ? demandèrent ensemble Pika et Chouetta.
–On a détruit le vaisseau de Dark X et elle avec….Et sans leader, la flotte adverse est en train de se replier, ajouta-t-elle en indiquant du doigt les données tactiques.
–Mais quand même….commença Chouetta.
–C’est pas juste ! finit Pika.
–On ne saura jamais la vérité sur cette histoire…
–Si tu ne m’avais pas empêché d’appuyer sur ce bouton…j’aurais gagné ! dit Pika.
–Quoi ?! Vous vous êtes disputés ?! fit Chouetta. Tu as osé lever la main sur ta femme ?! Dans son état ?! T’inquiètes pas Popo, j’arrive tout de suite !
Et l’on put voir une aile-X faire demi-tour et revenir à toute vitesse vers le
Chrisaor.
*****
Le lendemain…
Barunestaï était enfin libérée. La flotte qui en faisait le blocus avait été complètement détruite. Dark X et ses lieutenants étaient anéantis. Bref, l’heure était à la liesse.
Au grand désespoir de Chouetta, c’était Ben le héros de la fête. En effet, il avait tout abandonné pour aller détruire, seul, le vaisseau qui menaçait Barunestaï. Le peuple le vénérait comme un Dieu. Et ça, ça rendait Chouetta vraiment furieuse !
Le gouverneur de Barunestaï avait organisé une cérémonie en l’honneur des sauveurs de la planète.
Tous ceux qui avaient participé à l’éradication de la menace Vong / Dark X avaient eu droit à une médaille frappée pour l’occasion : le Soleil de Barunestaï.
Puis il s’adressa à Ben :
–Le peuple vous admire. Vous êtes son héros. Accepteriez-vous de devenir Notre Empereur ? demanda-t-il.
A peine eut-elle entendu ces paroles qu’Edwige manqua de s’étouffer avec son cocktail. Elle voulut hurler sa rage et son dégoût, le fait que c’était ELLE la Reine Suprême de cette planète, et elle en voulait à Ben de lui avoir fait un coup aussi bas.
Mais parmi les vivats de la foule en délire, nul ne l’entendit….
Ce fut en souriant que Ben accepta sa charge. Et il fut acclamé par la foule et par le personnel du
Chrisaor, ainsi que par certaine personne qui voyait dans cet acte le triomphe d’un homme sur une femme.
Ben chercha du regard Chouetta pour l’associer à son triomphe, mais elle n’était plus là…
*****
Deux mois plus tard…
Chouetta n’en revenait pas. En acceptant de devenir la marraine des enfants de Pika et Pauline, elle n’imaginait pas qu’elle devrait dépenser autant d’argent seulement pour la naissance.
Six bébés en une seule fois ! Du coup, cela créait un certain trou dans son budget ! Enfin, ce qui la ravissait au plus haut point, c’était que ces six bébés étaient des filles ! Il allait prendre cher Pika plus tard ! Elle demanderait à Pauline de se charger en personne de leur éducation, afin de leur inculquer les vraies valeurs morales de la vie.
*****
Une semaine plus tard…
Le général Skywalker était venu en personne les féliciter et leur accorder une promotion. En effet, il était convenu qu’à la fin de leur contrat, qui était de détruire Dark X, les membres de l’escadron Cygnus prendraient chacun le commandement d’un croiseur.
Ainsi, l’amiral Sarkin conserverait le
Chrisaor, tandis que le contre-amiral Notsil prenait le grade d’Amirale et recevait un croiseur nommé
Arion.
Les autres pilotes furent affectés à différents croiseurs. Quant à la Team Rocket, on n’avait pas encore osé leur confier un croiseur, mais ils passaient tous les trois capitaines et prenaient chacun le commandement d’un escadron de chasseur.
Bref, la dissolution de l’escadron Cygnus avait suivi la fin de Dark X.
Mais que devenait l’amirale Vellar ? Cette dernière avait fini par quitter l’armée, et tentait depuis par tous les moyens de redevenir Reine de Barunestaï.
Cela faisait deux mois qu’elle bataillait ferme lorsque le gouverneur lui proposa une solution à laquelle elle regretta de ne pas avoir pensé plus tôt :
–Pourquoi n’épouseriez-vous pas le Roi Ben Ier ?
Cependant, Edwige ne voulait pas que cela ressemble à un mariage arrangé. Aussi décida-t-elle d’attendre que Ben lui fasse sa déclaration.
Malheureusement pour elle, le petit Ben était très timide sur ses sentiments. Et elle dut attendre un an avant qu’il ne se décide, un soir, à tomber à genoux devant elle en lui demandant d’une voix suppliante :
–Edwige, veux-tu m’épouser ?
Comme la bague semblait avoir pas mal de rubis, qu’elle s’accordait bien à son teint de déesse, et qu’elle la trouvait jolie, elle décida d’accepter sa proposition.
Et le lendemain, partaient des invitations aux quatre coins de la galaxie.
*****
Ce fut dans le temple de Barunestaï que le mariage eut lieu. Cela avait été l’occasion de grandes réjouissances sur toute la planète. Edwige souhaitait un mariage royal, digne de sa personne.
Tout l’intérieur du temple était aux couleurs de Barunestaï : des tentures rouges avec des motifs dorés. Toutes les moulures et sculptures avaient été passées à la feuille d’or.
Pour l’occasion, deux statues, représentant Edwige et Ben, en marbre blanc, se tenaient sur le devant du temple.
Ben portait un costume qui, bien que superbe, passait pour totalement insignifiant au regard de la robe d’Edwige. D’un blanc éclatant, elle soulignait sa grâce, sa beauté et son charme. Sa traine, d’une longueur de cent cinquante mètres, faisait toute la longueur du temple.
Sur sa tête était posée une couronne de fleur, qui serait bientôt remplacée par une autre, beaucoup plus lourde, constituée d’or et de rubis étincelants.
Ce fut sur la fameuse Fugue et Toccata en Ré Mineur de J.S.Bach qu’Edwige fit son entrée.
Parmi la foule qui se massait pour assister au spectacle, on n’entendait que des murmures d’admiration. Le peuple retrouvait sa Déesse Bien-Aimée.
La cérémonie fut quelque peu perturbée par les hurlements des six filles de Popo, qui réclamaient à grands cris la présence de "Tata Wiwige". Pika, qui était son témoin, préféra faire comme s’il n’avait rien entendu.
Comme en plus, il s’agissait de six Jedi en puissance, lorsqu’elles virent que leur souhait n’était pas exaucé, quelques objets et tentures partirent voler dans la salle.
Tout l’ex-escadron Cygnus s’était cotisé pour leur faire un superbe cadeau de mariage : un superbe Destroyer Stellaire Impérial, pris à l’ennemi et rénové.
Sur les cent étages qu’il comprenait, un était réservé aux piscines, jacuzzi et aux équipements de thalasso.
Une équipe de masseuses professionnelles avait été recrutée pour Ben, mais Edwige ayant eu vent de l’affaire, elles durent quitter les lieux.
Pour leur voyage de noces, il y était prévu trois cents soixante-cinq chambres, aux couleurs et aux styles différents…une pour chaque nuit.
Le destroyer, baptisé
Rubis de Barunestaï à cause de sa couleur rouge, devint le vaisseau personnel du couple royal, qui régna (avec sagesse ?) durant de longues, très longues années, et qui eut beaucoup d’enfants pour essayer de rattraper Pika et Pauline qui avaient déjà une sacrée longueur d’avance…
FIN ^^