Le Groupe

[MasterVega Jedi SWU]

Juste un petit message en passant Oiki. J'avais depuis longtemps décroché des FFs mais j'avoue que suis avraiment bluffé par tes progrès !! Tu as fait un vrai bond en avant et ton style semble bien maîtrisé à présent.

Bravo !!



PS : du coup je vais me botter le c... histoire de me remettre à la lecture de ton travail.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci!!

Tu vas me faire pleurer, surtout que connaissant ton style je prends cela comme un grand compliment...Je te dirais que c'est le fruit du travail et d'essayer de toujours progresser. Je dois t'avouer que lorsque j'ai commencé à écrire, comme je n'aime pas spécialement lire des récits à la 1ère personne, je m'étais dit que jamais je n'en écrirais...J'ai changé, c'était un nouveau défi à me lancer et j'avoue être un peu surpris par le résultat moi-même car j'ai écrit ces deux parties avec beaucoup de facilité.

Sinon, lorsque j'aurais un peu de temps (ce qui n'est pas gagné), je vais essayer de me plonger dans ton Busness Mortel!

A bientôt,

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Comme prévu, voici une nouvelle partie du Groupe 5 avec l'intervention de Mace Windu. Les relations ne se sont pas améliorées depuis l'épisode 1 (du Groupe !)

Bonne lecture:

« Le corps d’un defel a été retrouvé à bord d’un cargo qui venait de se poser sur Coruscant. » Annonça la voix ferme et grave du maître Jedi Mace Windu.
Alex Issko et les quatre autres membres du Groupe se trouvaient dans leur salle de conférence, disposés en arc de cercle face à l’holo grandeur nature de Windu. Ils l’écoutaient tous très attentivement. Le maître Jedi avait appelé quelques minutes plus tôt et leur avait demandé de cesser toutes leurs activités immédiates pour venir écouter ce qu’il avait à dire.
« Il est mort la tête tranchée par un sabrolaser. » Poursuivit Mace Windu presque nonchalamment.
Ils se saisirent tous, simultanément, sous l’effet de la surprise. Windu se mit à parcourir le Groupe d’un œil ardent.
« Maître Windu, je peux vous assurer que nous n’y sommes pour rien. Nous ne savions même pas s’il avait quitté la Station. » Les défendit Tevens d’une voix autoritaire. « Il a dû tomber sur un Jedi qu’il n’a pas réussi à déstabiliser. »
« Peut-être, mais aucun des Jedi actuellement présent sur Coruscant se souvient d’avoir croisé un defel et de l’avoir tué. »
« Anakin Skywalker… » Suggéra Loola Myrry d’une petite voix.
« J’y ai pensé…Maître Kenobi m’a certifié qu’il n’a pas quitté son padawan des yeux. Mais c’est un problème qui peut attendre. Il y a une affaire bien plus urgente qui réclame votre attention. » Déclara Windu en regardant Tevens. « Il y a eu une quasi-émeute au Sénat : une nouvelle loi du Chancelier Suprême qui est mal passée. De nombreux sénateurs ont décidé de se réunir quelques jours dans le Conglomérat d’Orwin pour discuter des suites à donner concernant cette loi. Comme c’est votre territoire, je veux que vous assuriez la sécurité de cette conférence. Vous prendrez contact avec deux Jedi qui voyagent en compagnie des sénateurs. Officiellement, ils sont là en tant qu’observateurs, officieusement ils doivent faire en sorte que tout se passe le mieux possible. »
« Une menace particulière qui nécessite des précautions ? » Demanda Tevens en prenant des notes sur son datapad.
« Hélas oui. » Tevens releva vivement la tête. « J’ai appris de source sûre qu’un attentat va avoir lieu pendant la conférence. Malheureusement, je ne sais pas qui est visé ni qui en est le commanditaire. »
« Ca doit être l’un des deux camps. Les pour ou les contre. » Observa Tevens en fixant Windu.
« Ou un troisième. » Emit ce dernier.
« Un troisième camp ? Là, je ne comprends plus rien. » Soupira Anne en fronçant les sourcils.
« Les choses seraient plus claires si vous aviez assisté plus souvent aux cours de politique galactique pendant votre formation, Jedi Fivre. » Lança sèchement Windu en pivotant vers celle-ci.
« J’y aurais songé si vous aviez fait un effort pour les rendre moins ennuyeux. » Répliqua la jeune femme en ne détournant pas son regard.
« Je pense que nous sommes tous un peu perdus. » S’interposa Tevens en faisant discrètement signe à Fivre de se taire jusqu’à la fin de la réunion. « Il serait utile que vous nous éclairiez un peu plus sur la situation. »
« Bien. Il existe donc une troisième faction que j’appellerais indépendantiste et qui se réjouirait bien de la destruction de la République. Ce sont surtout des consortiums industriels comme la Fédération du Commerce, le groupe Avatar et bien d’autres encore, qui ne rêvent que d’une seule chose : imposer à la galaxie leur dictature économique. Une rumeur circule que la Fédération du Commerce serait intéressée de se venger après l’échec d’il y a cinq ans. » Expliqua calmement Mace Windu.
Issko ne trouva pas ce bref exposé de la situation inintéressant.
« Parfait. Nous ouvrirons l’œil. Vous aurez des nouvelles à l’arrivée des observateurs. » Dit Tevens qui s’apprêtait à conclure.
« Une dernière chose maître Tevens, j’aimerais vous parler en privé avec le Jedi Issko. »
Myrry, Fivre et Leno se levèrent et se dirigèrent vers la porte de la salle. En chemin, Leno se rapprocha de Fivre.
« Ils ont dû bien s’amuser au Temple lorsque t’étais padawan ! »
« C’est sûr. C’est pour cela que maître Windu est tout lisse. » Dit la jeune femme en se passant une main sur le crâne.
Leno éclata de rire. Mace Windu le regarda quitter la salle en silence. Leno faisait partie de la génération juste avant celle de Windu et Tevens. Au Temple Jedi, lorsqu’on est jeune padawan, on se lie surtout avec les autres enfants car les maîtres se rapprochent trop des professeurs et les chevaliers parcourent la galaxie. On discute et se confie avec ceux de son âge, on aide les plus jeunes et on admire et respecte les plus vieux qui nous viennent en aide et dont le talent est bien supérieur au nôtre. Aucun chevalier ni maître ne peut oublier cela. Surtout pas un maître comme Mace Windu. Ce respect est une des bases de l’unité des Jedi.
« Il y a quelque temps, j’ai reçu un message d’un certain M. Jorad…Il n’était pas très content de la manière dont s’était comporté le Jedi Issko. » Annonça sans surprise Windu.
Tevens lui fit signe qu’il prenait les choses en main.
« C’est exact. Je ne sais pas si M. Jorad vous l’a dit, mais je suis intervenu avant que les choses deviennent trop graves. »
« Effectivement, maître Tevens, il me l’a dit. Cependant ça n’excuse en rien le comportement du Jedi Issko. Je vous rappelle que nous sommes des ambassadeurs neutres qui doivent le respect à nos interlocuteurs. »
« Lors d’une enquête pour meurtre, nous devons respect qu’à la victime, maître Windu. Surtout lorsqu’on nous ment. Ce que faisait M. Jorad. Mener une négociation est une chose, découvrir la vérité en est une autre. Soyez heureux que le Jedi Issko n’ait fait qu’élever la voix, il aurait pu faire bien pire. » Rétorqua froidement Tevens qui suivait la politique du Groupe : se serrer les coudes. « Le Jedi Issko était sous le choc : on venait d’essayer de m’assassiner moi et deux autres personnes dont un Jedi. »
« Peut-être…Cependant, la colère est un des chemins les plus directs pour rejoindre le Côté Obscur de la Force. Il serait sage que le Jedi Issko prenne un peu de recul vis-à-vis de vos activités et médite sur ce que devrait être ses liens avec la Force et ses compagnons. » Poursuivit calmement Windu en ne quittant pas Tevens des yeux.
« Méditer, vous ne savez donc faire que cela ! Et arrêtez de penser que tout ce qui nous éloigne de un tant soit peu de la Force nous mènera obligatoirement au Côté Obscur. Notre groupe fonctionne essentiellement sur l’amitié et le respect mutuel. Lorsqu’on vise l’un de nous, c’est l’ensemble qu’on vise. Cessez de vous mettre des œillères et laissez à vos Jedi un peu de liberté. Plus vous resserrez l’étau, plus vous aurez des rebelles qui trouveront un havre de liberté dans le Côté Obscur. Enfin, je vous rappelle que depuis la création du Groupe il y a plus d’un siècle, aucun de ses membres n’est passé du Côté Obscur. Notre amitié marche a double sens, elle nous aide aussi à faire face à une menace venue de l’intérieur. »
« Il y a une première fois à tout. » Tevens fit un geste de mécontentement mais resta silencieux. « Cependant, je dois vous avertir qu’un voile sombre s’abat sur la galaxie et je pense que c’est justement le moment pour méditer encore plus et pour comme vous le dites resserrer l’étau. Quant à M. Jorad… »
« Quant à M. Jorad, le Jedi Issko, ici présent, va se faire un plaisir d’aller lui présenter ses excuses sachant que M. Jorad ne s’excusera jamais pour le fait de nous avoir menti. » Coupa Tevens qui ne voulait pas plus que cela envenimer plus les choses.
« Nous avons de grandes responsabilités, nous devons assumer plus que les autres nos actes. »

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Oiki carbure cet été passé la grande canicule .

C'est toujours sympa cette utilisation de personnages phares de la période AR tel Windu qui fait partie d'un autre monde avec ses valeurs du passé Jedi...

Tevens incarne à l'opposé ce que sera le futur Luke Skywalker l'un des héros de Oiki...

C'est bien bien tt ça.

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Merci Lowie pour ce commentaire (sa place n'est pas réservée et d'autres peuvent en faire ), quoique je pense que Tevens n'est pas un précurseure de Luke car dans bien des domaines l'enseignement de Luke ressemble à celui de Yoda, Windu et Kenobi. Et puis j'ai essayé de montrer que Tevens et Windu ont chacun leur point de vue et qu'aucun des deux n'est le bon car le but ultime de cette fic (outre m'amuser!!) c'est de montrer Orwin basculer du côté des séparatistes ce qui prouve que la méthode Tevens n'est pas non plus la bonne. Je pense que les dernières phrases de Windu lui donnent raison mais hélas il est trop tard.

Pour la suite: on continue à suivre Issko et on retrouve Vyctor Neihau dont les ardeurs ont été refroidies...

Bonne lecture:

Tevens et Issko rejoignirent leurs camarades après avoir salué Mace Windu et lui avoir dit qu’ils feraient tout pour empêcher un attentat.
« Les choses sont simples. » Commença Tevens en se plaçant au centre de leurs cinq bureaux répartis en cercle. « La conférence se passe sur la planète agricole Leb. Sonders organise, donc les services de sécurité doivent déjà être en train d’isoler la planète du reste de la galaxie. Si une équipe d’assassins doit y pénétrer, le plus simple pour nous c’est qu’ils y aillent directement. Hélas, je ne les crois pas si stupides. Je pense qu’ils vont passer par la Station et se glisser discrètement dans le trafic qui va se développer entre Leb et ici. Je vais donc nous séparer en deux groupes. Myrry, le Négociant et moi-même nous accompagnerons les observateurs Jedi sur Leb. Issko, Fivre et Leno, vous resterez ici et ferez tout pour intercepter le commando. Sur Leb, nous serons la dernière ligne de défense, je ne veux pas qu’elle soit sollicitée. Compris ? »
Ils hochèrent tous la tête. Two, le droïde de protocole, profita de cette accalmie pour entrer dans la salle et donner une datacarte à Fivre. Des nouvelles peu réjouissantes car Alex sentit dans la Force l’humeur de son amie s’assombrir lorsqu’elle décrypta l’écriture sur le dessus de la datacarte. Il allait s’enquérir de ce qu’il se passait lorsque son comlink sonna.
« Issko. » Dit-il en portant l’appareil à ses lèvres.
« Alex, c’est moi. »
Le jeune homme reconnut la voix de son ex-femme. Il alla s’asseoir derrière son bureau, légèrement en retrait, pour avoir un peu d’intimité.
« Oui. Qu’est-ce que tu veux ? »
« Je voulais te prévenir qu’avec l’ouverture prochaine de l’hôtel, j’ai énormément de boulot et je ne pourrais pas venir. »
« Comment on s’arrange pour la petite, alors ? » Demanda Issko qui avait hâte de revoir sa fille.
« Elle ne pourra pas venir. Elle va devoir rester ici. »
« Quoi ! » S’écria Issko un peu trop fort puis continuant en baissant la voix. « Qu’est-ce que tu me racontes ? »
« Raiv et moi, on est débordé, et je tiens à ce que l’un d’entre nous soit présent durant son séjour à la Station. »
« Mais je peux m’en occuper seul ! » Protesta Alex qui n’en revenait pas. « Je suis son père quand même. »
« Tu ne la quasiment pas vue et elle est encore petite. En plus tu es un Jedi avant tout et pendant tout le temps qu’on était ensemble, tu n’as pas réussi à trouver le temps de prendre une semaine de recul. Que feras-tu d’elle si tu dois partir sauver une fois de plus Orwin et la galaxie ? »
« Je m’arrangerais. Je trouverais bien quelqu’un pour s’en occuper. Myrry par exemple, elle a deux enfants je te signale. »
« Peut-être…Et puis je te rappelle qu’on a fait sauter ton appartement. Je suis désolée de te le dire mais tu vis une vie dangereuse pour un bébé. » Dit son ex-femme qui n’avait pas tout à fait tort.
Cela le blessa encore plus.
« Soit, je trouverai quelques jours et je viendrai la voir chez toi. Tu me montreras ton hôtel par la même occasion. » Conclut Issko essayant de ne pas se montrer trop déçu.
« Je ne sais pas si c’est une bonne idée. J’en ai parlé avec Raiv…Il s’entend bien avec elle et dit que ça pourrait la perturber. Attends peut-être qu’elle grandisse et qu’elle soit en âge de comprendre. »
« Mais c’est ma fille. » Insista Issko choqué par ce qu’il venait d’entendre.
« Je sais… »
Le jeune homme coupa brusquement la communication : il ne voulait plus rien entendre. Il comprit qu’il devrait se battre s’il voulait toujours avoir une fille.
Une silhouette s’approcha de son bureau derrière lequel il était en quelque sorte prostré.
« Issko ! » L’appela une voix qu’il crut reconnaître comme étant celle de Siol-Ne Tevens.
Alex ne releva pas la tête tout de suite.
« Oui ? »
Tevens l’examina pendant de longues secondes avant de continuer.
« Je veux te parler un instant pour te donner tes instructions. C’est toi le capitaine, ici. Et rappelle moi qu’après la mission, on doit se parler sérieusement. »
Issko hocha la tête et décida d’oublier ses soucis pour se focaliser sur leur mission de protéger des sénateurs.

Vyktor Neihau entra en sifflotant dans son bureau, sa mallette dans une main et une tasse de café dans l’autre. Il était particulièrement de bonne humeur ce matin : il sentait qu’il allait passer une bonne journée. Il posa sa mallette au sol, s’assit derrière son bureau et alluma son ordinateur et son holocom. Il allait s’atteler à l’inoffensive tâche de régler les problèmes administratifs de la Station. Depuis qu’il s’était rendu compte une semaine plus tôt qu’il n’était pas indispensable, il avait réfléchi et décidé qu’il voulait encore garder un moment sa tête sur ses épaules. Il allait donc relâcher la pression car il savait qu’il mettrait infiniment plus de temps à regagner la confiance du comte Dooku qu’il ne l’avait mis pour la perdre.
Neihau allait reprendre sa tasse de café lorsqu’il vit une lumière clignoter sur son holocom. Il regarda la fréquence d’appel. Il se sentit soudainement pâlir : son nouvel interlocuteur voulait lui parler. Il avait tellement déçu le comte Dooku que ce dernier ne s’abaissait même plus à lui parler. En acceptant l’appel, il comprit que sa bonne journée était déjà terminée.
« Ici, Neihau. » Annonça-t-il alors que le visage jeune de son interlocuteur se matérialisait devant lui.
« J’ai une mission pour vous. » Annonça-t-il sans préambule.
« Je vous écoute. »
« Vous savez qu’une conférence de haut niveau doit se dérouler dans le conglomérat d’Orwin. » Neihau acquiesça la tête : Sonders lui en avait brièvement parlé la veille. « Une équipe vient de partir pour la Station. Vous devez la faire pénétrer sur Leb. »
Neihau s’étrangla avec le café qu’il venait de boire.
« Pardon ? Sonders m’a prévenu hier qu’elle s’occupait de tout personnellement. Je n’ai donc aucune autorité. Sans me mouiller, ça va être difficile et je n’ai pas trop envie d’être mouillé dans quoi que ce soit ces derniers temps. » Déclara-t-il en se mettant à transpirer.
Son interlocuteur eut un sourire ironique et supérieur.
« Il y a certainement moyen de contacter un pirate local et de lui proposer de convoyer mon équipe en échange d’une tranquillité certaine. Je parie qu’il existe quelqu’un chez vous capable de faire des fausses autorisations tout à fait réglementaires. » Expliqua son interlocuteur en gardant son air supérieur.
« Ouais, je pense qu’on peut trouver cela. Mais on risque de toujours remonter jusqu’à moi. »
« Si c’est le cas, appelez moi. »
Il coupa juste après la communication ne laissant guère le choix à Neihau. Celui-ci réfléchit un instant puis se tourna vers son ordinateur et se connecta, grâce à un petit programme pirate de son invention, anonymement sur le système de sécurité de Leb. Le plan était bon, mais il y avait moyen de l’améliorer et de regagner plus rapidement la confiance de son maître. Il sortit son comlink et entra la fréquence qui l’intéressait.
« Cykr, c’est Neihau. J’ai besoin que tu ailles discrètement sur Leb. Voici comment tu vas faire… »

Oiki Ran, le Ktâh qui espère avoir des avis!! (Lowie...)

[Lowie Jedi SWU]

Tiens pas de tir groupé d'avis . Le wooky blague mais sérieusement ce 5e opus alterne bien les plages de narration à la première personne et à la troisième mettant en lumière les persos d'Annie et de Tevens.

Le G5 reprend la formule du G4 : des casse-têtes moins casse-tête à suivre que les trois 1ers ep tout en plaçant sur le chemin des acteurs du Groupe bon nombre de chausse-trappes . Et il y a bcp de têtes connues conviées : Comte Dooku, Windu, Obi-Wan, Anakin peintes fidèlement par Oiki qui connaît tt comme Luceno parfaitement son UE, aussi détaillant à merveille les moments Historiques tel l'acte de naissance du mouvement séparatiste non couvert par les romans/comics officiels !!!! .

La suite, la suite, la suite ,

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Tu as demandé la suite, la voilà!! Voici l'opinion d'Annie Sanner (que j'apprécie de plus en plus manier) sur les Jedi...
Les commentaires sont toujours les bienvenus!

Bonne lecture:

Ma mère et moi, et tous les sénateurs participant à la conférence, sommes arrivés dans le Conglomérat d’Orwin quatre jours après les évènements de Coruscant, au bout d’un voyage de deux jours. Pour faciliter les choses, le sénateur Sonders avait réquisitionné un cuirassé pour acheminer tout le monde jusqu’à la modeste planète de Leb. Selon ma mère, c’était plutôt une question de faciliter la sécurité car durant la conférence personne d’autre que ceux présents à bord du cuirassé ne pouvait poser le pied sur la planète. Avant de partir, ma mère tenait à régler tous les rendez-vous et affaires qu’elle avait durant la semaine où nous serions absentes. Déjà que pour une semaine, le planning était chargé…J’avoue avoir vécu les deux jours les plus laborieux de ma courte existence. Mais en bref, nous avons réussi à tout faire et ma mère était plutôt satisfaite lorsque nous sommes montées à bord du cuirassé une demi-heure avant son départ.
Une fois à bord, ma mère m’a envoyé en reconnaissance pour voir qui se trouvait avec nous. Je fus surprise par le nombre de sénateurs que je croisai. Si mes comptes étaient bons, près de la moitié du Sénat se trouvait à bord. Certes tous n’étaient pas contre Palpatine, mais je réalisai enfin l’importance de la situation à laquelle nous allions prendre part. Je fus plus que contente que le comte Dooku ait réussi à convaincre ma mère, c’était un évènement trop important pour le manquer. Durant ma ronde, j’appris que même les Jedi étaient présents et qu’ils avaient dépêché deux observateurs pour contrôler que tout se passe bien pendant ces quelques jours. Ce fait me fit redescendre sur terre et m’inquiéta.
Je sais que je vais choquer en disant cela : je n’ai pas confiance en les Jedi. Je sais que je prends un risque à dire cela, mais je n’ai plus rien à perdre. D’ailleurs c’est un sentiment de plus en plus partagé dans le Sénat à l’heure actuelle. Je me demande comment Palpatine peut encore avoir recours à eux. Comment je ne peux pas apprécier les Jedi alors que le Comte Dooku est un ami que je respecte ? Ma mère m’a dit que Dooku était différent des autres Jedi, qu’il était encore un des rares gardiens des valeurs anciennes qui ont apporté prestige et pouvoir à l’Ordre Jedi. Pour ses positions, le comte a été mis à l’écart de l’Ordre par ses pairs, et ma mère craint qu’à sa mort les Jedi ne tentent quelque chose. Elle m’a révélé un jour que les Jedi étaient le deuxième pouvoir de la République derrière le Sénat et qu’il fallait redoubler de vigilance car ils n’hésiteraient pas à prendre la première place. Cette révélation n’a fait qu’accentuer mon manque de confiance en eux. Je n’ai plus confiance dans les Jedi depuis qu’ils sont venus fouiller le bureau de ma mère. Palpatine, juste après sa nomination au poste de Chancelier Suprême et la crise de Naboo, s’est lancé dans un vaste projet de chasse aux sorcières, c’est-à-dire qu’il voulait éradiquer la corruption du Sénat. Il a donc envoyé ses précieux chevaliers Jedi faire le ménage. Un jour, ils ont débarqué chez nous. Ils nous ont interrogé et ont fouillé dans tous nos dossiers. Ce fut leur arrogance, leur mépris pour ceux ne possédant pas leur magie et leurs manières rudes qui me dégoûtèrent. Ils nous voyaient déjà tous coupables et pensaient être les seuls à pouvoir rétablir la justice dans la galaxie. Ce jour-là, ma seule satisfaction fut de les voir repartir bredouilles, la queue entre les jambes. Toutefois, ils nous ont prévenu qu’ils nous gardaient à l’œil. J’aurais voulu…Je dois me calmer, ceux qui s’occupent de moi me répètent sans arrêt que pour mon bien je dois rester calme…Je vais rester calme. Les Jedi ne méritent pas que je m’énerve. Donc, durant le voyage, je me suis tenue le plus loin possible de ces deux observateurs Jedi. Observateurs…J’étais sûre qu’ils n’étaient pas là que pour observer.
Nous arrivâmes dans le Conglomérat d’Orwin après deux jours de voyage. Nous ne sommes pas allés directement à la planète Leb, mais nous nous sommes arrêtés à un endroit s’appelant la Station. C’est un endroit bizarre où je ne voudrais pas vivre. Une gigantesque station orbitale, n’orbitant autour d’aucunes planètes, au milieu de nulle part. De plus, sa non-architecture et son mépris des lois de bases de la construction en faisaient un endroit où il devait être dangereux vivre. Je fus soulagée de ne pas avoir due monter à bord. Par le hublot de notre cabine, je vis une navette décoller de la Station et pénétrer dans un des hangars du cuirassé. Dix minutes plus tard, le sénateur Sonders annonçait que pour des mesures de sécurité nos cabines seraient fouillées. Ma mère me laissa accueillir l’agent de la sécurité qui s’occuperait de notre cabine et alla rejoindre ses collègues dans une grande salle sur un des ponts supérieurs.
Par chance ou malchance, je ne saurais le dire aujourd’hui…Ou par cette mystérieuse entité qu’est la Force, je n’eus pas affaire à un agent de la sécurité normal. Le sabrolaser qu’il portait à la ceinture était plus que suffisant pour me signifier qu’il s’agissait d’un Jedi. Cependant, ce n’était pas un des deux observateurs et il avait des manières plutôt courtoises. Il était grand, pas aussi grand que le comte Dooku toutefois, il avait des cheveux grisonnants et ébouriffés, une barbe de quelques jours et l’air franc, ce que je n’avais plus vu depuis un certain temps. Instinctivement, il m’inspira confiance. Il semblait différent des Jedi que j’avais vu avant. J’éprouvai le besoin de le lui dire.
« Vous êtes différent. »
Il releva brusquement la tête. Il eut une expression de surprise amusante.
« Ah oui ? »
« Vous êtes différent des Jedi que j’ai rencontré sur Coruscant. » Expliquai-je en essayant de garder une expression neutre.
« Qu’est-ce qui vous fait dire cela ? » Me demanda-t-il en continuant de fouiller.
« Vous m’avez dit bonjour en entrant…Vous n’avez pas bondi sur mes valises. »
Il s’arrêta un instant et me lança un sourire qui me fit, j’en suis sûre, rougir.
« Je suis un peu en froid avec mes collègues de Coruscant. Je me contente de rester dans le Conglomérat et de régler le mieux possible ses problèmes. J’ai eu une éducation à l’ancienne, ce serait une insulte de ne pas saluer une si jolie jeune femme que vous. Pour votre valise, j’ai une fille de votre âge, ça ne m’exciterait qu’à moitié de fouiller sa valise. » Me répondit-il en gardant son air amusé.
« Vous avez une fille ? Je croyais que c’était interdit… »
« Comme vous l’avez dit plus tôt : dans Orwin, nous sommes différents. »
Il fit des yeux un dernier tour puis se dirigea vers la porte.
« Ravi d’avoir fait votre connaissance Mlle Sanner. On aura l’occasion de se revoir durant votre séjour sur Leb. Pour votre sécurité, je ne vous lâche pas d’une semelle. »
Il sortit de ma cabine pour passer à la suivante. Je restai sans voix et immobile pendant de longues minutes. Je ne savais pas ce que je ressentais, mais ce fut mon comlink, plus précisément sa sonnerie, qui me ramena à la réalité.
« Oui ? » Dis-je encore un peu rêveuse.
« Annie, c’est Regor. » Me répondit-on d’une voix douce.
Un sourire éclaira mon visage en entendant la voix de mon frère jumeau resté sur Sutarn-6.
« Annie, ça fait quatre jours que j’essaye de vous joindre Mère et toi. » Reprit-il sur un ton soulagé.
Oups ! Nous avions tellement été occupés que nous avions oublié de prévenir Regor.
« Désolée…Avec tout ce qui s’est passé ces derniers jours, nous avons oublié de te prévenir de notre changement de programme. » M’excusai-je un peu honteusement.
« Ce n’est pas grave. J’ai appris ce qui s’est passé sur Coruscant…C’est grave ? »
« Je ne sais pas. En tout cas, ça a pris des proportions que personne n’imaginait, même pas Palpatine. Nous allons assister à une réunion sur le sujet. Il y a un peu près la moitié du Sénat qui y sera. Je ne sais pas quelles décisions il en découlera, mais j’ai l’impression qu’on est en train de vivre un moment historique. »
« Vous avez bien fait d’y aller, je pense que c’était là que vous deviez être. J’aurais bien aimé être là moi aussi… Tu me tiens au courant. Bonjour à Mère, je t’embrasse Annie. »
« Moi aussi. »
Il coupa la communication juste après. Cette conversation avec mon frère me mit de bonne humeur…Comme d’habitude. Elle faillit presque me faire oublier ma rencontre avec cet énigmatique Jedi et la réaction qui s’en était suivie. Vraiment, pour une fois, je me disais que ma place était aux côtés de ma mère. Si j’avais su…

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici une petite partie pour le 15 août où l'on découvre qui sont les deux observateurs Jedi. Pour ceux qui me connaissent, il y a une jeune vieille connaissance...
Les critiques sont toujours les bienvenue!!

Bonne lecture:

Siol-Ne Tevens, une fois sa tournée d’inspection terminée, prit le chemin d’une salle d’observation située à l’avant du cuirassé à bord duquel il se trouvait. Il était toujours sous le charme de la rencontre qu’il avait faite quelques instants plus tôt. A tel point qu’il avait eu du mal à se concentrer pour fouiller ses dernières cabines. Il y avait un certain temps qu’une femme ne l’avait pas troublé, et habituellement c’était d’une bien autre manière. Annie Sanner était bien trop jeune pour lui, elle aurait pu être sa fille…Voilà d’où provenait la nature de son trouble : la future sénatrice lui rappelait sa fille. Elle avait la même expression que sa petite : un mélange d’innocence et d’idéalisme souligné par une détermination à toute épreuve et une certaine fragilité. Des qualités qu’il n’avait l’habitude de voir parmi la jeune génération. Cela l’avait frappé la dernière fois qu’il avait vu sa fille, ça l’avait encore plus frappé, aujourd’hui, qu’il n’avait plus vu sa fille depuis un certain temps. Il se rendait compte maintenant à quel point elle lui manquait. Il comprenait pourquoi sa fille le contactait si souvent : elle devait éprouver la même chose que lui en ce moment. Comme ça devait être la même chose pour la jeune Sanner. A elle aussi, il manquait une figure paternelle. S’il pouvait être d’une utilité…
Tevens s’arrêta devant la porte de la salle d’observation et se força à se ressaisir avant d’entrer. Lorsqu’il se sentit prêt, à nouveau focalisé sur sa mission, il entra dans la salle et alla à la rencontre des deux observateurs envoyés par le Conseil Jedi. Myrry était déjà là. Elle attendait dans un coin tandis que les deux observateurs patientaient dans le coin opposé. Tevens marqua une pause en reconnaissant un des deux Jedi de Coruscant.
« Dame Elaya ! » S’écria-t-il en reprenant sa marche et en affichant un grand sourire.
« Maître Tevens. » Répondit la vieille femme aux cheveux d’argent.
Ils se serrèrent chaleureusement les mains.
« Ca fait si longtemps. » Remarqua Tevens qui ne s’attendait à cette rencontre.
« Effectivement. Comment vas-tu ? »
« On fait aller. Je te présente la Jedi Loola Myrry. » Déclara-t-il en se tournant vers la jeune omwati qui s’était rapprochée. « Loola, je te présente Dame Elaya, la sœur de la chef du Groupe avant moi. »
Myrry salua respectueusement son aînée.
« Maître Tevens, Jedi Myrry, voici ma padawan Réko Zyal. » Annonça Dame Elaya en présentant la jeune femme à ses côtés.
« Je croyais que tu ne prenais plus d’apprenti. »
« C’est vrai, mais Réko a des dispositions intéressantes vis-à-vis de la Force. Si j’avais pu, j’aurais pris le jeune Skywalker mais Kenobi m’a devancé. » Expliqua la vieille Jedi dont les yeux brillaient toujours autant. « Mace Windu vous a briefé ? » Tevens inclina la tête. « Parfait. La menace grandit, je la sens. Hélas, elle est encore trop imprécise et ressemble toujours à une vague impression. Je ne sais d’où elle surgira, ni qui en fera les frais. Il s’agit d’ouvrir l’œil. »
« Nous l’ouvrirons. Orwin est mon territoire, je me dois de défendre quiconque est menacé à l’intérieur. » Déclara-t-il d’une voix ferme.
Ce fut au tour de Dame Elaya d’acquiescer.
« Nous y verrons sûrement plus clair ce soir lors du bal d’ouverture. Tout le monde sera présent. »

Oiki Ran, le Ktâh qui vous dit à bientôt!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la nouvelle partie du Groupe 5 où l'on suit à nouveau le journal d'Annie Sanner, personnage que j'apprécie tellement que je n'arrive pas à raccourcir les parties...
Les commentaires sont les bienvenus!!

Bonne lecture:

Le soir de notre arrivée sur Leb, c’était fête. Un des avantages du métier de sénateur, c’est de pouvoir faire la fête pour n’importe quel prétexte, presque tous les jours et presque gratuitement. Deux sénateurs peuvent se détester à tel point de vouloir se déclarer la guerre, mais, avant d’envoyer leurs peuples respectifs se trucider, ils prendront un bon repas arrosé d’un grand cru sous la fausse excuse de donner une dernière chance à l’autre d’empêcher le conflit imminent. J’exagère peut-être un peu, mais pas tellement…Surtout qu’une bonne partie des gens que nous représentons vivent à peine au-dessus du seuil de pauvreté. Des fois, je suis bien contente d’avoir quitté ce monde où l’hypocrisie est roi. J’aurais sans doute été comme tous les autres : avide de garder mon poste et ne sachant plus jamais dire la vérité. C’était inéluctable. Je l’ai vu avec mon frère. C’était le garçon le plus honnête que je connaisse, mais sa position l’a obligé à apprendre à mentir. Aujourd’hui, il se débrouille plutôt bien même s’il n’aime pas ça. Un jour, dans quelques années, il arrivera à ne plus être gêné par ses mensonges car c’est un monde où l’honnêteté est bannie. Regor…J’espère qu’il me pardonnera avant ce moment-là…
Je m’égare. Reprenons. Nous sommes arrivés en fin d’après-midi sur Leb. Ma mère me confia comme d’habitude le soin de régler les quelques formalités d’usage et de m’occuper des bagages. J’eus juste le temps de tout faire. Puis ce fut le moment de m’habiller pour le bal du soir. J’étais en train de donner une dernière touche à ma tenue à l’aide d’un droïde de circonstance, lorsque ma mère entra dans ma chambre d’une allure décidée.
« Tu es prête ? » Me demanda-t-elle en s’arrêtant à deux mètres de moi.
Elle me détailla de la tête aux pieds. Sa moue désapprobatrice me fit clairement comprendre qu’une fois de plus que je la décevais.
« Ta robe est affreuse, mais on fera avec car comme je te connais, tu n’as que ce vêtement de convenable. »
Une fois de plus elle avait raison.
« Mais c’est toi qui m’a acheté cette robe il y a quelques mois. » Protestai-je en jetant un coup d’œil dans le miroir devant moi et ne me trouvant pas si mal que cela.
« C’était à la mode à ce moment-là. Aujourd’hui, ça ne va plus du tout, surtout que ce n’est pas du tout de circonstance. » Je lui jetais un regard perplexe : notre tenue était similaire. « Allons, je te présenterai sur Coruscant quelqu’un qui t’aidera à t’habiller. Maintenant, descendons, il est l’heure idéale pour se montrer. »
Nous sortîmes de ma chambre sur ces mots et prîmes le chemin de la salle de bal.
« J’ai appris cet après-midi que le comte Dooku co-organisait cette réunion avec la sénatrice Sonders. Ce n’est pas un peu bizarre pour un Jedi ? » Demandai-je alors que nous nous apprêtions à descendre le grand escalier de pierre menant au rez-de-chaussée.
« Le comte Dooku m’a dit qu’il voulait s’éloigner des Jedi, il se sent de moins en moins en accord avec ceux-ci. Il a donc décidé de se lancer dans la politique, ce qui n’est pas plus mal. Cela fait des années que je lui conseille de faire cela, il a le potentiel pour changer les choses. » M’expliqua ma mère dans l’escalier. « A propos, ma chérie, c’est le bon moment. »
« Le bon moment pour quoi ? » Dis-je en feignant l’ignorance.
« Le bon moment pour trouver un mari. J’ai vu la liste des invités, il y a des jeunes gens très intéressants… »
Une des idées fixes de ma mère était de me trouver un mari, elle qui avait jeté le sien au bout de quelques mois à peine. Elle n’avait pas totalement confiance en moi et elle voulait être sûre que l’homme que je choisirais saurait m’épauler ou me remplacer si j’étais trop incompétente. Surtout, elle voulait avoir son mot à dire car une fois que je deviendrai sénateur, elle savait tout comme moi qu’elle n’aurait plus aucun poids. Ne voulant pas une dispute ce soir-là, je poussai simplement un petit soupir.
« Oui, ma petite, tu dois trouver quelqu’un. A ton âge, j’étais déjà mère. » Insista-t-elle alors que nous nous approchions de la salle de bal. « Tiens-toi bien. Nous reparlerons de cela plus tard. »
Nous entrâmes quelques secondes plus tard dans la salle où la fête battait déjà son plein avec le sourire faux du parfait sénateur. Ce sourire était une des rares choses que je maîtrisais parfaitement et qui rendait fière ma mère. J’avais suffisamment étudié le sourire de ma mère étant petite que je pouvais le reproduire à la perfection. Ce petit sourire poli derrière lequel les desseins les plus noirs peuvent se cacher…
N’étant pas d’humeur pour supporter ma mère toute la soirée, je profitais de la foule déjà importante pour m’éloigner et voir qui se trouvait dans la pièce. Je ne vis aucun homme qui m’intéressait, par contre j’assistai à l’arrivée des Jedi. J’en comptai quatre : trois humains et une omwati, trois femmes et un homme. Je reconnus immédiatement le Jedi avec qui j’avais échangé plus tôt quelques mots. Je me dirigeai vers lui lorsque les lumières s’abaissèrent. Sur une estrade en bout de salle que je n’avais pas remarqué, je vis monter la sénatrice Sonders suivie par le comte Dooku. Sonders s’avança jusqu'à un pupitre fortement éclairé, tandis que Dooku resta en retrait dans l’ombre.
« Sénateurs ! Bienvenue sur Leb dans le conglomérat d’Orwin. Je vais être brève. Je suis fière que vous soyez si nombreux à avoir répondu à mon invitation à laquelle s’est joint le comte Dooku. Je ne sais pas si vous vous rendez compte mais nous sommes en train de vivre un moment historique. Les discussions que nous aurons les prochains jours seront capitales et déterminantes pour les années à venir. Notre futur est en jeu ! Je vous laisse maintenant profiter de la fête. A demain pour les choses sérieuses. »
Sonders s’éloigna du pupitre sous les applaudissements des sénateurs, et les lumières de la salle reprirent leur intensité normale. Je me retournai pour reprendre mon chemin et me trouvai immédiatement face au Jedi, que je cherchais, me tendant un verre d’alcool mousseux. J’hésitais un instant à prendre le verre.
« Ne vous inquiétez pas Mlle Sanner, un wookie de la sécurité a personnellement goûté chacune des boissons. Conclusion : elles sont toutes parfaitement propres à la consommation. » Dit le Jedi avec un sourire incertain.
Je compris qu’il n’avait pas l’habitude de sourire. Finalement, je pris le verre qu’il me tendait.
« Merci. Je me demande dans quel état il doit être. » Plaisantai-je avant de boire une gorgée.
« Il est de très bonne humeur, ce qui est plutôt bien avec un wookie. »
Nous rîmes un bon coup tous les deux.
« Je m’appelle Siol-Ne Tevens. » Reprit-il plus sérieusement. « De quelle planète êtes-vous originaire ? »
Je lui fis signe que je voulais un peu m’éloigner de la masse des invités. On trouva une petite table un peu à l’écart dans un coin de l’immense salle de bal.
« Je viens de Sutarn-6. Et vous ? »
« Je ne vais pas être très original, je suis un pur fruit de Coruscant. Cela fait plus de dix générations que ma famille y vit. Sutarn-6, donc…Je ne connais pas. Comment c’est ? »
« C’est très beau, et très simple. Des vertes collines qui jaunissent en été juste avant la moisson. Des petits villages ancestraux de pierres situés au sommet des collines, et quelques grandes villes dans les vallées formées par les fleuves, et au bord de l’océan. Une population paisible proche de la terre, mais qui n’a pas peur de lever les yeux vers les étoiles. » Répondis-je en sentant la nostalgie me gagner.
« Un petit paradis, en bref. Pourquoi êtes-vous présente à cette réunion ? »
« Nous sommes les principaux producteurs de tremaies. J’accompagne ma mère, je vais bientôt lui succéder au poste de sénateur. Selon elle, nous ne risquions rien vis-à-vis de cette nouvelle loi, mais nous voulons quand même voir ce qui va se passer et être dit. » Expliquai-je sans aucune réserve.
« Les tremaies…Ce sont ces petits fruits au goût si fin ? »
« C’est exact, nous les cultivons sur Sutarn-7. C’est une planète un peu plus petite que Sutarn-6, et un peu plus éloignée de notre étoile. Il y a quelques siècles nous avons lancé le projet de coloniser cette planète et nous avons lancé un grand processus de terraformation de la planète. Nous avons vite vu que les cultures de tremaies détruisaient tous les autres végétaux et prenaient des tailles intéressantes. Nous avons commencé à vendre l’excédent et comme cela rapportait beaucoup d’argent, on a transformé Sutarn-7 en une immense culture. Aujourd’hui, seules des installations agricoles se trouvent sur la planète. »
« Intéressant. Je note l’adresse pour mes vieux jours. » Déclara Tevens en souriant à nouveau.
« Assez parlé de moi. Vous m’avez dit tout à l’heure que vous étiez différent des Jedi de Coruscant, pourtant je vous ai vu arriver avec les deux observateurs de Coruscant. Et puis sont-ils vraiment là pour observer ? »
Tevens jeta un coup d’œil à ses collègues avant de répondre.
« Les Jedi du Conglomérat d’Orwin vivent un peu à l’écart de ceux de Coruscant. Nous sommes un peu comme les Jedi corréliens, nous servons la Force mais prenons quelques libertés vis-à-vis du Code. » M’expliqua Tevens en redevenant un peu plus sérieux.
« Vous pouvez avoir des enfants… »
« C’est cela, et si l’on veut on peut se marier. Ce n’est pas facile à gérer mais ça nous ouvre de nouveaux horizons. Quant à Dame Elaya et sa padawan, je vous l’avoue, elles ne sont pas là que pour observer. C’est très mal connaître Dame Elaya. Mais je vais me taire, ces informations sont confidentielles et je n’ai pas envie de me faire gronder. »
« Vous avez peur de cette Dame Elaya ? » Demandai-je un peu surprise. « Je ne pensais pas que vous étiez une personne qui avait peur d’être grondée. »
« Je connais Dame Elaya, c’est la sœur d’une Jedi qui a vécu longtemps dans le Conglomérat. Elle a l’air gentille comme cela, mais il vaut cent fois mieux être de son côté. Elle a une très grande intelligence et ses coups de gueule sont devenus légendaires sur Coruscant. Tenez, connaissez-vous Maître C’Baoth ? » J’inclinai la tête, le Jedi rôdait souvent dans les couloirs du Sénat ces derniers temps et son arrogance m’avait fait encore plus détester les Jedi. « Eh bien, elle a réussi à le remettre à sa place il y a quelques années d’un simple regard. Il paraît que depuis ce temps, il fait tout pour ne jamais la croiser et ne pas être dans la même salle qu’elle. Croyez-moi, c’est une Jedi extraordinaire, et sa présence en ces lieux signifie que cette réunion vaut le coup. »
« C’est un sentiment partagé par beaucoup de gens ces temps-ci. Moi, je ne sais trop que penser…J’ai parfois l’impression qu’on fait beaucoup de bruit pour rien. C’est bizarre, j’ai l’impression qu’il suffit d’un rien pour pousser la situation dans une de ces deux directions. » Observai-je un peu inquiète.
Tevens me sourit en haussant les épaules : lui non plus ne savait que penser. Nous continuâmes à parler de choses tantôt graves, tantôt légères pendant de longues heures encore. J’avais l’impression d’avoir enfin trouvé un ami autre que mon frère avec lequel je pouvais presque tout dire. Il avait dû éprouver la même chose car je me souviens l’avoir vu pleuré après mon geste. C’était quelque chose qu’il devait faire encore moins que sourire. Il n’est jamais venu me voir…La trahison d’un ami est pire que tout.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Tiens les Feux de l'Amour par Oiki Cartland le neveu caché !!!

Nan sans dec c'est le point fort de Oiki : il ménage de bons breaks dans ses histoires comme ici avec ce bal collet monté qui évite d'être banal quand Tevens pointe le bout de son nez . Dommage qu'il n'invite pas à danser la belle Annie rebelle...

Lowie.

[Lowie Jedi SWU]

Qui d'autre lit le Groupe , s'il n'y a personne je m'arrête peut-être que c'est une mauvaise histoire tt compte fait il faut bien le taquiner le Oiki qui vs réserve une saucée d'action bientôt, les sabrolasers vont être de sortie...enfin ,

Lowie.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Ah Ah Ah!!

Toute façon, tu peux me dire tout ce que tu veux car maintenant que je vais être diplomé (j'ai réussi mon examen hier), je suis sur un petit nuage et rien ne me touche.

Et puis je demande aux lecteurs un peu de patience car je suis sur un projet qui je pense va en ravir plus d'un !

Quant à la question de Lowie, elle est toutefois interessante: Qui lit les aventures du Groupe!!

Oiki Ran, le Ktâh!!

[MasterVega Jedi SWU]

Ben moi of course.

J'ai pas attaqué les derniers épisodes mais j'ai refait mon retard.

Moi je te répète ce que je t'ai déjà dis. Tu as fait des progrès énormes et tu n'as pas à rougir de ton travail. Après, les lecteurs doivent choisir entre une flopée de fics et la plupart préfèrent se concentrer sur deux ou trois maximum.

A part Kamo et Dark W. la plupart des auteurs en sont réduits à un ou deux lecteurs.

Il faut faire avec et espérer susciter l'intérêt des gens. Pas facile.

Courage !

[Lowie Jedi SWU]

Ah Ah Ah!!

Toute façon, tu peux me dire tout ce que tu veux car maintenant que je vais être diplomé (j'ai réussi mon examen hier), je suis sur un petit nuage et rien ne me touche.

Ah très bien j'arrête de critiquer si plus rien ne te touche ,

Lowie.

[Den Jedi SWU]

Voilà, j'ai lu le chapitre et que vois-je? Une histoire encore supérieure à la précédente! Que ce soit au niveau histoire ou style d'écriture, ce chapitre est vraiment agréable à lire et intéressant!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!

Merci, Den, pour tes compliments! Mon but n'étant pas de stagner mais de faire toujours mieux. Chaque fois, j'essaye de mettre la barre un peu plus haut!

Voici la suite, ça ne fait pas avabcer fondamentalement l'histoire mais c'est important pour la suite des épisodes du Groupe. Je promets de l'action dans la partie suivante (Enfin!!)

Bonne lecture:

Alex Issko s’arrêta sur le seuil de la taverne dans laquelle il venait d’entrer : il n’en croyait pas ses yeux. Il avait entendu parler souvent de l’établissement, le Nuit de Folie, mais il avait cru à des fables d’alcooliques. Il se croyait être revenu vingt ans en arrière au temps d’une mode fugace qui avait duré moins d’un an. Les murs et l’intégralité du mobilier étaient peints dans des couleurs fluorescentes n’allant pas ensemble, un jeu ininterrompu de lumières aveuglantes rendait la visibilité difficilement supportable, enfin une musique barbare et assourdissante sortait des dizaines d’enceintes dispersées dans toute la taverne. Il eut presque la nausée. Avec quelques difficultés, il repéra Leno accoudé au bar en forme de U qui coupait la taverne en deux. Il s’empressa de le rejoindre afin de savoir pourquoi il lui avait demandé de venir à cette heure déjà avancée de la nuit. Il s’assit à côté de son camarade et le regarda en silence durant quelques secondes jouer avec un petit verre rempli d’un liquide sombre.
« Alors ? » Demanda finalement Issko sentant qu’il allait bientôt avoir mal à la tête.
« Pour monsieur, ce sera quoi ? » S’enquit le barman, un devaronien avec une panse bien remplie.
« C’est bon ? » Interrogea Issko en montrant le verre que tenait entre ses mains Leno.
« C’est fort. » Répondit le barman.
« Je prends. »
Le devaronien lui servit son verre et s’éloigna en direction d’un client qui venait de l’appeler.
« Je t’attendais pour commencer. Ca se boit cul sec. Santé. » Dit Leno en levant son verre.
Issko l’imita, et ils trinquèrent tous les deux.
« Ah…Y a pas à dire, ça fait du bien. » Observa Issko en reposant son verre sur le comptoir.
Leno fit alors signe au barman de les resservir.
« C’est recommandé lorsqu’on n’a pas le moral. » Expliqua Leno avec un grand sourire.
« Merci, c’est vrai que j’en ai besoin ces temps-ci. »
« A ton avis, pourquoi elle ne veut plus que tu voies ta fille ? »
« Je ne sais pas trop, mais j’ai ma petite idée. C’est à cause de son nouveau compagnon, ce Raiv…C’est un petit chef d’entreprise qui a la mainmise sur un petit secteur. Il a fait une grande partie de sa fortune à l’aide de pots-de-vin à de nombreux sénateurs. Lorsque Palpatine est arrivé au pouvoir, il a envoyé les Jedi faire un peu le ménage…Raiv a donc perdu une partie de ses revenus, et comme je suis un Jedi, je parie qu’il se venge sur moi. »
« C’est moche, surtout que c’est ta fille qui va en pâtir. »
Issko haussa les épaules et avala son deuxième verre. Décidément, il se sentait déjà mieux.
« Changeons de sujet, je parie que tu ne m’as pas fait venir ici pour me parler de ma fille. Allez, jette le morceau ! » Déclara Issko sentant la bonne humeur l’envahir.
Il fit signe au barman de remplir à nouveau son verre et celui de Leno.
« Voilà, j’ai reçu l’appel d’un de mes contacts : il a des renseignements sur un commando qui vient d’arriver et qui veut aller sur Leb. » Révéla Leno en baissant un peu la voix.
« Intéressant. » Dit Issko en reposant son verre.
Et de trois !
« Exactement. Je dois le rencontrer ici cette nuit. Je pensais que tu voudrais en profiter. »
« Excellente idée…Tu as dit ici ? » Leno inclina la tête. « Eh bien, je me permets de te dire que ton contact à mauvais goût. »
Leno éclata de rire, lui tapa dans le dos et recommanda deux autres verres.

Le Jedi Issko trébucha dans le couloir : il avait cru voir une marche qui s’était avérée imaginaire. Il jura en reprenant son équilibre, sa tête lui tournait, il avait du mal à se concentrer, mais il se sentait bien. Cela faisait un certain temps qu’il ne s’était plus senti aussi bien. Le départ de sa femme et de son enfant nouveau-né l’avait beaucoup plus blessé qu’il le laissait voir habituellement. Il ne savait pas combien de temps il mettrait pour s’en remettre…Mais il n’avait pas envie de penser à cela, pour une fois qu’il se sentait bien. Il fit à nouveau un faux pas. Bon sang, que ce couloir était mal éclairé ! Voyant dans quel état il se trouvait, Leno lui avait fortement conseillé de rentrer chez lui et de le laisser attendre seul son contact. Issko avait accepté à reculons, mais il ne comptait retourner chez lui pour dormir : il avait envie de tout autre chose cette nuit. Enfin, il s’arrêta devant la porte qui était sa destination et sonna après avoir tâtonné un peu.
La porte mit du temps à s’ouvrir, et il dut insister un peu sur la sonnette.
« C’est toi. » Dit Anne Fivre qui l’accueillit en robe de chambre sur le pas de la porte.
« Oui, c’est moi. » Répondit-il avec un sourire qui se voulait charmeur. « Je peux entrer ? »
La jeune femme resta immobile et le détailla de la tête aux pieds.
« Tu as bu ? » L’interrogea-t-elle en fronçant les sourcils.
« Un peu. Tu me laisses passer. » Insista-t-il en faisant mine d’avancer.
« Un peu beaucoup. Trop pour moi. Rentre chez toi, dors bien, on se verra demain. »
« Tu es sûre ? Tu vas manquer quelque chose…Surtout qu’il paraît que tu aimes bien ça. »
Fivre leva la main pour fermer la porte lorsque Alex secoua la tête en poussant un soupir.
« Qu’est-ce que cela signifie ? » Demanda-t-elle en interrompant son geste.
« Tu me déçois, ce n’est pas ton genre de rater une telle occasion. »
« C’est comme cela que tu me vois ? Comme quelqu’un qui saute sur tout ce qui bouge ? »
« Tu n’en fais pas mystère. » Remarqua le jeune homme en haussant les épaules. « Tu as bien tenté avec Tevens sur Coruscant, et tu aurais bien essayé avec Leno mais tu n’aimes pas avec les non-humains. »
« C’est vrai, je suis libre…De le faire ou ne pas le faire. Maintenant, retourne chez toi. » Déclara fermement Anne Fivre.
« Je ne veux pas, je suis dans une mauvaise passe. J’ai besoin de toi. » Reprit Issko, qui n’avait vraiment pas envie de partir, en baissant les épaules.
Cela n’eut pas le résultat escompté : Fivre croisa ses bras sous sa poitrine et leva les yeux au plafond.
« Qu’est-ce cela signifie ? » S’enquit Alex en se redressant.
« On le saura que tu ne vas pas bien. Si tu ne le répètes pas 10 fois par jour, tu ne remplis pas ton quota ! »
« Et alors ? Tu crois que ça me fait plaisir ? »
« On dirait bien. Sache que ce n’est pas parce que tu le dis à tout le monde que tu es le seul à avoir des problèmes. Tout le monde à des problèmes ! J’ai des problèmes, pourtant je ne sature pas mes camarades avec ! »
« Ca c’est sûr, ‘Miss Secret Défense’ ! Il y aura des océans sur Tatooine quand tu parleras de toi. Mon problème, c’est ma fille et moi ! » S’exclama Issko qui n’avait plus du tout envie de franchir la porte.
« Parfait. Les miens ce sont ma vie et mon futur, et comme tu ne fais partie aucun des deux ça ne te concerne pas. Ciao le martyre, va cuver ton alcool ailleurs ! »
La porte se referma brusquement au nez d’Issko qui ne put s’empêcher de donner un coup de poing dedans.
« C’est ça, reste là à te regarder le nombril, tu pourrais aider quelqu’un ! » Lança Issko en se frottant la main : il avait tapé un peu fort.
Il pivota et reprit avec assurance le chemin de son logement. Il remarqua alors que cette dispute avait eu un effet positif : ça lui avait permis de désaoûler plus vite!

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la suite action du Groupe 5, certes un combat inégal, mais un combat tout de même!!

Bonne lecture:

Leno entra dans le QG du Groupe en sifflotant : il était de bonne humeur ce matin. Certes, il n’avait pas beaucoup dormi, mais pour une fois c’était pour une raison autre que l’alcool, pour une bonne raison. Son contact avait mis longtemps à arriver, le forçant à ne pas boire pour avoir un esprit clair pour leur conversation : il avait bien fait car les renseignements étaient très intéressants. Après le départ de son contact, il s’était rappelé l’état dans lequel il avait renvoyé Issko chez lui, il avait ri bêtement tout seul et n’avait pas eu envie qu’on fasse de même avec lui. Une nuit quasi sobre…Ca aussi c’était intéressant, il devrait peut-être réitérer l’expérience.
Leno fit un signe de la main à Two en passant devant le bureau derrière lequel le droïde de protocole se tenait debout comme à l’accoutumée pour accueillir les visiteurs. Two le regarda passer sans dire un mot pour une fois, il avait dû constater un changement dans l’allure de Leno et ne devait pas savoir comment l’exprimer. Le Jedi espéra que sous la surprise, le droïde ne grillerait pas ses circuits. Sur ce, il entra dans le bureau proprement dit et perdit immédiatement son sourire. L’ambiance était glaciale dans la Force. Issko et Fivre se tenaient aussi éloignés l’un de l’autre qu’il était possible et le silence était tel que le ronronnement des ordinateurs résonnait dans toute la pièce. Leno, ne voulant pas se mêler de ce qui ne le regardait pas, il avait déjà tant de soucis dans sa propre vie, décida de faire comme s’il n’avait rien remarqué. C’était à Tevens de régler le problème s’il le fallait. Leno espéra simplement qu’ils étaient suffisamment sensés pour ne pas laisser leur problème perturber leur travail car il avait besoin de tous les deux tout de suite.
« Alors ton contact, il a fini par arriver ? » S’enquit Issko en se rapprochant de lui.
« Oui, au petit matin. »
« Et alors ? » Demanda Fivre qui imita son camarade.
« Alors, il m’a dit qu’un commando de cinq personnes avait rendez-vous dans le hangar C-2400 avec une navette disposant de toutes les autorisations pour se poser sur Leb. » Indiqua Leno avec une certaine fierté.
« Tu es certain que ce sont nos hommes ? » Voulut savoir Issko afin de prendre la bonne décision.
« Mon contact est positif : ce commando n’est pas d’ici. De plus, selon lui, ça a l’air de gars plutôt doués. »
« Parfait. Nous allons voir comment ils réagissent face à trois chevaliers Jedi. » Décida Issko en se dirigeant vers la porte du bureau.
Fivre le suivit à un bon mètre de distance tandis que Leno poussa un soupir de soulagement en constatant qu’Issko ne la mettait pas à l’écart et qu’elle était d’accord pour travailler avec ce dernier. Puis, il sourit : enfin un peu d’action !

Le commando delta-3 entra dans le hangar A-2400 d’un pas rapide, son chef fort mécontent de la situation actuelle. Ses hommes et lui étaient arrivés la veille sur la Station en provenance de Coruscant après avoir voyagé quatre jours dans la moitié de la galaxie. Ensuite, ils avaient retrouvé leur contact dans un bar miteux. Rien d’anormal à ce moment là, ils avaient l’habitude de côtoyer la frange pour rester incognito. C’était lorsque le contact leur avait donné leurs instructions qu’il avait commencé à perdre son calme légendaire. Outre s’infiltrer discrètement sur Leb, ils devaient s’occuper de l’équipage de la navette de ravitaillement qu’ils allaient remplacer, la bande dont dépendait leur contact ne voulant pas attirer l’attention des autorités d’Orwin. Ainsi, ils devaient détruire la datacarte qu’il leur fournissait après la mission. Sans enthousiasme mais avec grand professionnalisme, ils s’étaient acquittés de la mission supplémentaire le lendemain matin. Ce fut lorsqu’il consulta le plan pour rejoindre leur navette qu’il devint vraiment en colère : il était très bien fait mais en bith. Il dut faire appel à tous ses souvenirs de son apprentissage pour le décrypter et le traduire en basic. Résultat : ils avaient failli se perdre et avaient perdu beaucoup de temps. Heureusement, ils n’étaient pas loin et avaient juste le temps de monter dans leur navette pour prendre part au convoi à destination de Leb qui partait chaque jour à midi de la Station.
Le chef poussa un soupir de soulagement en voyant que la navette était bien là où elle devait être. Il espéra seulement qu’elle était munie des systèmes qui leur permettraient de dissimuler leurs armes à la sécurité de Leb. Dès le début, il avait été décidé qu’ils n’utiliseraient pas le vaisseau de ceux qu’ils remplaçaient mais un semblable ayant subit quelques modifications. Il fit signe à ses hommes de monter : ils devaient avertir au plus vite les autorités du convoi du changement d’équipage. C’était risqué mais il était passé maître pour embobiner ses interlocuteurs, son acte de gloire étant d’avoir convaincu une bande de jawas qu’il était malsain de désosser un vaisseau abandonné en assez bon état. Ce dernier souvenir lui fit retrouver sa bonne humeur. Finalement, ce léger retard n’avait pas prêté à conséquence.
Il retira aussitôt ce qu’il venait de se dire en voyant trois silhouettes descendre de la navette.

Cinq commandos contre trois Jedi. Anne Fivre trouva qu’ils se montraient cruels envers ces soldats : ils ne leur laissaient vraiment aucunes chances. A l’unisson, ils passèrent à l’attaque. Les commandos aussi. Bonne chose, le combat serait moins inégal. Son adversaire, celui le plus à gauche, leva son fusil-blaster et tira. Fivre para chaque tir avec aise en se rapprochant. Le soldat, comprenant la futilité de son geste, lui lança son arme dessus. Fivre la trancha en deux avec son sabrolaser. Le fusil explosa violemment désorientant quelque peu la Jedi. Le soldat dégaina un blaster et se mit à tirer en avançant. Tant bien que mal elle évita et para les tirs. Lorsqu’il fut suffisamment près, il bondit sur elle. Anne s’écarta au dernier moment. Malheureusement, le soldat avait anticipé son mouvement : le blaster était toujours braqué sur elle. Elle n’avait plus le choix. Elle plongea en avant. Il tira. Ils tombèrent tous deux au sol.
Seule Anne se releva. Elle grimaça de douleur : elle avait la tempe droite brûlée. Ce n’était vraiment pas passé loin cette fois-ci, il avait failli la faire rejoindre la Force plus tôt qu’elle ne le souhaitait. Par contre, elle ne l’avait pas loupé, un coup droit au cœur. Elle n’avait pas eu le choix…

Alex Issko choisit les deux soldats de droite. Il progressa dans leur direction son sabrolaser levé devant lui. Ils se mirent à faire feu de leurs blasters. Issko fit appel à la Force. Tous les tirs se mirent à ricocher et rebondir sur la lame bleue de son sabrolaser. Les deux commandos commencèrent à s’écarter dans des directions opposées. Issko ne les laissa pas faire. Il se concentra un peu plus. Il renvoya un tir dans l’épaule du soldat de gauche et fit exploser le blaster de l’autre d’un autre tir réfléchi.
« Messieurs, il est temps de se rendre. »
Les deux soldats, rapides comme l’éclair, se saisirent chacun d’une grenade et les lancèrent dans sa direction. Issko les arrêta à mi-parcours d’un geste de la main. Il se rendit compte alors que ses adversaires s’étaient mis à courir derrière leurs grenades. Ils avaient anticipé son geste. Issko voulut lancer les grenades au fond du hangar…Mais elles explosèrent avant, tuant les deux soldats qui se trouvaient à un mètre d’elles. Question d’avoir des prisonniers, c’était râpé. Il ne restait plus que Leno, Fivre ayant elle aussi subi un échec.

Leno bondit en direction des deux bandits du milieu. Le sourire aux lèvres, il évita les tirs de ses deux proies qui ne reculèrent pas. A un mètre, il passa à la vitesse supérieure, il plia ses jambes et bondit en l’air. Il envoya un puissant coup de pied dans le soldat de gauche et frappa sur la tête de l’autre avec le manche de son sabrolaser. Il retomba ensuite souplement au sol derrière ses deux adversaires. Il sentit un danger dans la Force. Il plaça son sabrolaser derrière lui. Le tir rebondit contre l’arme et finit sa course dans la poitrine du tireur. Leno fit une grimace : il n’avait pas frappé suffisamment fort. Il ne restait plus qu’un commando vivant. Leno se dirigea vers lui avec la volonté de le prendre vivant. Le soldat leva son blaster. Leno s’arrêta et se mit en garde. Le soldat lui sourit avant de retourner son arme contre lui. Leno le regarda impuissant se suicider.
« On a bien foiré. » Grogna-t-il en se tournant vers Fivre qui se massait la tempe. « Ca va ? »
« On les a surtout sous-estimés. » Déclara-t-elle en souriant. « J’ai eu chaud et perdu des cheveux. »
Leno décoléra : finalement, ils avaient empêché le commando d’aller sur Leb comme le leur avait ordonné Tevens. Certes, ils ne connaissaient pas l’identité du commanditaire, ce qui aurait été mieux, mais ils étaient tous vivants, ce qui était le principal. Leno sentit alors un choc émaner d’Issko.
« Tu as trouvé quelque chose ? » Lui demanda-t-il en le voyant consulter un datapad.
« Je ne sais pas, je ne suis pas sûr. Je vais faire mon rapport à Tevens. » Répondit-il en mettant le datapad dans sa poche. « Vous vous occupez de nettoyer tout ça et de voir si ces messieurs ne sont pas dans des fichiers. »
Issko quitta ensuite le hangar sans un regard ni un mot à l’attention de sa camarade blessée. C’était plus sérieux que ne le pensait Leno.
« Je m’occupe de tout. Va te soigner et te reposer. » Recommanda-t-il en sortant son comlink.
« Ca ira, je ne sens déjà plus rien. » Elle lança alors un regard vers la porte. « J’aurais fait pareil dans le cas contraire. »
Leno sentit qu’elle était on ne peut plus sérieuse. C’était vraiment plus grave qu’il ne le pensait, raison de plus pour ne vraiment pas s’en mêler.
Il contacta la sécurité pour qu’ils viennent récupérer les corps tandis que Fivre se mit à récupérer le patrimoine génétique de chaque soldat.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Tes Jedi se sont-ils inspirés des ballets à l'arme blanche des bons films chinois ?

C'est un combat qui ravira les amateurs d'action au sabrolaser,

en espérant que d'autres soient programmés dans la suite de l'histoire,

Low.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Oui, Lowie, il y aura une autre scène d'action: elle est en préparation!!

Dans cette partie, on retrouve Vyktor Neihau et son nouveau chef (qui est-ce que ça peut être?) ainsi que le don de Réko Zyal (un de mes persos fétiches) qui avait été seulement évoqué dans le Chemin vers l'Ombre. Don qui je pense est plutôt original...J'espère!!

Bonne lecture:

Vyktor Neihau, assis confortablement derrière son bureau, était en train de parcourir un rapport que venait de lui envoyer la sécurité de la Station. Cinq hommes inconnus des fichiers avaient voulu s’en prendre à trois Jedi. Erreur qui s’était avérée fatale…Pour les cinq inconnus. Neihau poussa un grognement en reposant son datapad sur son bureau. Il savait que ça finirait ainsi. Il s’en était douté dès qu’on l’avait prévenu de la mission. Les Jedi n’étaient pas stupides et la mission mal organisée. Il était vraiment dans le pétrin car connaissant ses supérieurs ils allaient trouver en lui un responsable idéal pour l’échec de la mission, enfin si les Jedi ne l’attrapaient pas avant. Bref, il avait eu un bon poste ; s’il le pouvait, il le regretterait…
La sonnerie de son holocom retentit : on l’appelait.
« Vyktor Neihau. » Annonça-t-il en se redressant dans son fauteuil.
« Directeur Neihau, je pense que vous êtes au courant de la nouvelle. » Déclara le jeune homme qui lui avait confié la mission avec un petit sourire.
Neihau lut de la cruauté dans ce sourire.
« Oui, je viens de consulter le rapport. C’est fort dommage, pourtant j’ai fait ce que vous m’avez ordonné. »
« Je n’en doute pas un seul instant. Vous avez fait ce que je voulais. » Neihau essaya de ne pas se réjouir trop vite à cette nouvelle. « Je vous appelle pour que vous activiez votre homme sur Leb. »
« Pardon ? » Sursauta Neihau de surprise.
« Oui, votre defel, Pta Cykr. Vous pensiez vraiment que nous ne saurions rien de sa présence sur Leb avant votre annonce triomphale devant vous soi-disant vous sauver la vie.
« Euh… »
« C’est fort nous sous-estimer. Si vous voulez regagner notre confiance, il ne faut rien nous cacher. Notre organisation triomphera seulement si tous ses membres ont confiance entre eux. » Le sermonna son interlocuteur d’une voix mielleuse.
« La confiance…Je dois avoir confiance en vous alors que vous servez ma tête sur un plateau aux Jedi, car je sais que quoi que vous disiez, ils viendront bientôt frapper à ma porte pour me demander des explications au sujet du commando que j’essayais d’infiltrer sur Leb. »
« Eh bien ce jour-là, vous me les passerez. Vous n’aurez qu’à confirmer mes dires et il ne vous sera rien fait. Je vous le promets. »
« Aussi simplement que cela ? »
« Vous doutez de ma parole. » Lui demanda-t-il en devenant sérieux.
« Non, monsieur… »
« Je sais que si. » L’interrompit fermement le jeune homme. « Je sais aussi que je ne vous convaincrais pas aujourd’hui. Vous verrez…Je vous envoie les instructions suivantes à transmettre directement à votre homme. L’action doit être menée dans les plus brefs délais. Compris ? »
« Oui, monsieur. » Répondit Neihau qui vit sur son ordinateur qu’il avait un nouveau message.
Son supérieur le salua avant de le laisser seul face à ses pensées. Le jeune homme l’avait intrigué avec sa promesse, et il se promit d’obéir aveuglément à ses maîtres si son interlocuteur tenait sa promesse. Cela signifierait qu’il avait bien choisi son camp : le camp des vainqueurs !

Siol-Ne Tevens, encadré par Loola Myrry et le Négociant, entra dans la salle du Palais de Leb, où logeaient tous les sénateurs, qu’il avait réquisitionné pour devenir le QG des Jedi. Dame Elaya et sa jeune padawan les attendaient déjà à l’intérieur de la pièce. Outre une imposante table au centre, se trouvait aussi dans la pièce, contre un mur latéral, une console reliée au système de sécurité de la planète.
« Négociant ! Je suis contente de vous revoir. » Déclara Dame Elaya en saluant sa vieille connaissance.
« Moi de même. Je suis arrivé ici ce matin, et lorsque Maître Tevens m’a annoncé votre présence en ces lieux, il m’a semblé avoir rajeuni de vingt ans. » Répondit le Négociant en serrant chaleureusement les mains de la vieille Jedi dans les siennes.
« Toujours aussi flatteur, je vois. En bref, rien n’a changé dans Orwin. »
« Enfin, presque…Il y a des nouveaux visages de temps en temps. Comment va votre sœur ? »
« Elle cultive son jardin. » Répondit Dame Elaya en se tournant vers Tevens. « Venons-en au fait, s’il vous plaît. Qu’avez vous à nous annoncer ? »
Tevens fit signe à ses camarades de prendre place autour de la table.
« Voilà, j’ai eu des nouvelles de la Station. » Annonça Tevens après s’être assis face à Elaya. « Mes hommes restés sur place viennent d’empêcher un commando de pénétrer illégalement sur Leb. Hélas, ce commando a préféré se donner la mort lorsqu’ils ont compris qu’ils n’échapperaient pas aux Jedi. En collaboration avec la sécurité de la Station, nous avons procédé à une analyse de leur sang. Résultat : nous avons affaire à cinq individus inconnus de nos fichiers. Nous ne savons donc pas qui est derrière cette mission, cependant un de mes hommes semble avoir trouvé une piste. J’espère en savoir plus dans les prochaines heures. Je conseille donc de rester sur le qui-vive même si je pense que la menace a été écartée. »
Dame Elaya resta silencieuse un moment. Tevens attendit patiemment une autre réaction de sa part. Elle arriva bientôt mais ce ne fut pas celle qu’il attendait : Elaya se tourna vers sa padawan qui secoua sa tête en signe de négation.
« Qu’est-ce que cela signifie ? » S’enquit Siol-Ne en fronçant les sourcils.
« Il y a quelques années, le Côté Obscur a à nouveau envahi la galaxie. » Déclara très sérieusement Dame Elaya. « Depuis lors il ne cesse d’augmenter. C’est un voile qui obsurcit chaque jour un peu plus notre vision. Si vous vous concentrez bien, vous pouvez le percevoir. »
« Je sais, je le sens même très bien. » Dit Tevens que ce phénomène commençait à inquiéter depuis quelque temps déjà.
« Bien. Avec l’aide de Réko, je recherche depuis quelques années la source du Côté Obscur. Nous avons localisé une source possible en ces lieux et en ce moment. » Continua lentement Elaya en fixant Tevens.
Le Jedi ferma les yeux et s’immergea un instant profondément dans la Force, puis rouvrit les yeux.
« Je ne sens rien de particulier, le Côté Obscur est tapis dans un coin comme il l’est aussi sur la Station et sur Coruscant la dernière fois que j’y ai été. » Observa Tevens en haussant les épaules.
Dame Elaya sourit à nouveau.
« C’est là qu’intervient Réko. Je ne l’ai pas choisie au hasard pour être mon apprentie, je l’aide à maîtriser son don, en échange elle m’offre une vision différente de la Force. » Tevens l’interrogea du regard. « Nous, Jedi normaux, nous percevons la Force comme un immense flux d’énergie dans lequel nous pouvons puiser et qui est quelque fois corrompu par le Côté Obscur. Réko, quant à elle, a une relation exceptionnelle avec la Force. Alors que nous percevons un flux homogène, elle perçoit un ensemble de pics, de vallées, de plateaux, de vides ou encore de nœuds d’énergie. Nous percevons la Force comme un tout, elle, elle perçoit la Force comme un assemblage d’une infinité d’unités. Pour être claire, nous voyons cette table tandis qu’elle voit les atomes qui forment la table. Mon rôle consiste à lui apprendre à attribuer à chaque entité spécifique une signification précise. Quand elle sera passée maître dans l’utilisation de son pouvoir, elle deviendra une Jedi très dangereuse. Pour votre question, elle vient de me confirmer que la menace est toujours présente et qu’elle va faire progresser fortement le Côté Obscur. C’est pour cette raison que nous pensons qu’une source possible est présente ici : nous participons à un évènement crucial pour le futur de notre ennemi. »
« Vous êtes sûres ? » Demanda Tevens qui avait un peu de mal à digérer les informations qui venaient de lui être présentées.
« Certaines. »
« Non ! » Cria soudainement Réko Zyal en bondissant de sa chaise. « Ca va se faire ! » Elle se dirigea vers la porte de la pièce, mais s’arrêta avant de la franchir. « C’est fait : quelqu’un est mort. »
Tevens et Elaya actionnèrent immédiatement leurs comlinks appelant les différentes équipes chargées de la sécurité des différents sénateurs. Ce fut Tevens qui reçut la terrible nouvelle à seulement son troisième appel.
« Le représentant de Palpatine à cette réunion vient d’être trouvé tué dans sa chambre d’un tir de blaster dans la tête. » Annonça-t-il gravement en serrant le poing.
Il regarda la jeune Zyal qui s’était laissée tomber au sol en pleurant : elle n’était pas encore suffisamment forte pour percevoir la mort à long terme. Le serait-elle un jour ? Tevens serra les dents. Malgré tous leurs efforts, il y avait un tueur qui venait de frapper sur Leb.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Après le portrait horrifiant de Dooku ds le CW4, Oiki en remet une couche étalant tte l'ignominie de ce Comte dévoué corps&âme à son maître. Le hic c'est que ce G5 est longuet, le gros plus : Oiki devient Luceno dans cette fics lorgnant du côté de Vent de Trahison pr ses intrigues politiques de haute volée . Tevens et ses amis ont du mal à sabrer dans ce nid de guêpes made by Palpy ...

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici une nouvelle partie du G5 avec un retour dans l'esprit d'Annie Sanner. Comme l'a dit Lowie, le G5 sera plus long que d'habitude mais je vous promets que ça vaut la peine!!

Bonne lecture:

Ce fut le lendemain de la soirée d’accueil que tout commença à s’accélérer. Ma mère et moi étions en train de déjeuner, essayant de récupérer d’une trop courte nuit, lorsque des agents de la sécurité firent irruption dans notre suite. Ma mère se leva immédiatement et leur demanda froidement ce qu’ils faisaient là. On lui répondit qu’ils vérifiaient que tout allait bien, puis ils quittèrent la pièce en laissant un des leurs pour soi-disant nous protéger. Je me demandais comment on avait besoin d’être protégé sur une planète qui était plus fermée qu’un coffre-fort. La même question traversa l’esprit de ma mère, mais elle ne se contenta pas seulement de se la poser intérieurement. Elle se déchaîna sur le pauvre soldat avec une virulence dont je ne la croyais pas capable. Il faut dire que ma mère déteste avant tout qu’on envahisse son espace personnel sans lui donner de raisons valables : ce que faisait sans le savoir le soldat. Il devait avoir ses ordres, il était jeune, je devinai dans ses yeux qu’il aurait préféré affronter un rancor plutôt qu’un sénateur furieux. Il resta immobile en tentant de feindre l’ignorance tout en nous empêchant de quitter la suite.
Ma mère, excédée, décida de passer à la vitesse supérieure et sortit son comlink : quelqu’un allait devoir lui donner une réponse. A ce moment, nous entendîmes un bruit de course et je vis passer en trombe des Jedi devant la porte de notre suite. Ma mère les vit aussi car elle rangea son comlink et alla s’asseoir face à la fenêtre du salon de la suite. La situation était bien plus grave que nous le pensions ! Quelques instants plus tard, le soldat était relevé de ses fonctions et je le vis rejoindre ses camarades avec un certain soulagement. Nous pûmes à nouveau communiquer. Ce fut à ce moment là que la rumeur se propagea : il y avait eu un mort. Je ne savais que penser, je pensais cela impossible, c’était une bien mauvaise rumeur. Pourtant ma mère semblait moins catégorique que moi. Pour couper court à la rumeur, comme ils avaient face à eux des sénateurs, les autorités ont décidé de nous réunir dans l’auditorium, situé non loin du palais, où devait avoir lieu la conférence.
La curiosité est une bien mauvaise conseillère car à peine une demi-heure plus tard tout le monde se trouvait dans la grande salle de l’auditorium, attendant avec impatience les nouvelles. Celles-ci devaient être bien mauvaises car sur la scène se trouvaient Sonders, le Comte Dooku, Maître Tevens, Dame Elaya et le chef de la sécurité de Leb. Du beau monde…Sonders s’avança derrière le pupitre avec un air grave. Comme si quelqu’un était mort…
« Chers collègues, je ne vais pas tourner autour du pot plus longtemps. J’ai le regret de vous annoncer que M. Bess Durgeon vient d’être retrouvé mort. » Un silence glacial s’abattit sur nous tous. « Il a été assassiné. »
Le silence se prolongea un instant avant d’être suivi par un murmure indigné.
« Il y a donc un assassin sur cette planète ? » Lança une voix plus fortement que les autres.
« J’en ai bien peur. » Admit la vieille sénatrice en baissant la tête.
Je me souviendrai toute ma vie de la clameur qui suivit cette affirmation. La colère et la peur succédèrent à l’indignation et à la surprise.
« Je vous en prie calmez-vous ! Le Comte Dooku et moi-même mettons tout en œuvre pour découvrir qui est l’assassin et où il se cache. Aidées par les Jedi, les forces de sécurité de Leb et d’Orwin vont tout faire pour l’arrêter rapidement. Quelqu’un veut apporter le chaos dans cette réunion, nous devons lui montrer qu’il a échoué et être plus unis que jamais. C’est pour cela que le Comte Dooku et moi-même avons décidé de maintenir cette conférence. Elle commencera dans quelques heures le temps de retrouver notre calme et de rendre un hommage au conseiller Durgeon. Merci ! »
Sonders se recula et alla rejoindre ses camarades qui étaient restés en retrait pour leur faire part de ses dernières instructions. Moi, j’étais trop choquée pour faire et penser quoi que ce soit. Comme tout le monde, je connaissais le conseiller Durgeon. Il avait eu une brillante carrière de sénateur et après le blocus de Naboo il avait accepté de faire partie du cabinet du Chancelier Suprême. C’était un homme réfléchi, droit et disposé à l’écoute, mais surtout c’était un homme d’influence. Sa longue expérience lui avait permis de nouer des liens avec toutes les tendances du Sénat. C’était un atout considérable s’il était dans votre camp, mais un adversaire très puissant s’il s’opposait à vous. Son meurtre était un acte atroce, mais cela ressemblait beaucoup à l’élimination d’un rival dangereux. Evidemment sur le coup, je n’ai rien compris de tout cela, je demeurais trop choquée par l’assassinat de quelqu’un que je connaissais…J’en ai parlé récemment à Dooku, il a longuement réfléchi et m’a dit que j’avais probablement raison. Il m’a aussi dit qu’il ferait tout pour arrêter le coupable. Ca m’a soulagé : je ne suis pas totalement folle. J’ai des fois des difficultés à me concentrer et me souvenir…Je suis contente d’avoir pu retranscrire ce fait aujourd’hui car j’ai l’impression que dans les prochains jours ça sera plus difficile. Ma raison s’en va petit à petit, c’est normal après ce que j’ai fait…Mère…
Je me suis tourné vers elle après les déclarations de Sonders. C’était la seule chose que je pouvais faire.
« Qu’en penses-tu ? » Lui glissai-je très doucement.
« C’est intéressant. » Me répondit-elle énigmatiquement.
« Quoi ! » Bondis-je faisant se retourner les sénateurs qui nous entouraient. « C’est tout ce que vous trouvez à dire ? Pas un regret, un hommage, seulement c’est intéressant ! Je me rappelle l’avoir vu plusieurs fois manger à la maison ! »
Ma mère me fusilla du regard, j’eus l’impression de redevenir petite fille à nouveau et je me tus. Peut-être ne serais-je jamais indépendante de ma Mère…
« Je ne devrais même pas te répondre, mais sache que tous ceux qui viennent manger à ma table ne sont pas spécialement tous des amis. Surtout des politiciens ! » Murmura-t-elle sur un ton qui n’admettait pas de répliques.
Elle leva la tête et je vis une curieuse étincelle traverser son regard.
« Comte Dooku, vous avez un instant ? » Lança-t-elle en se dirigeant vers le grand homme.
Il l’accueillit avec un sourire et l’emmena à l’écart. Je restais seule, perdue. Je comprenais encore moins que d’habitude ma mère. Peut-être, c’était la trop grande émotion qui me submergeait. Je décidais de suivre les conseils de Sonders et de remonter me calmer dans ma chambre. On dit souvent que seules des situations exceptionnelles permettent de révéler le vrai moi de quelqu’un. J’allais bientôt découvrir qui était ma mère, et surtout qui j’étais…On vient, je dois arrêter, cette histoire est mon dernier espace de liberté, ma dernière lumière…

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la suite du G5, Tevens and co mènent l'enquête après l'odieux assassinat de Bess Durgeon. Ils sont sur le point de retrouver une vieille connaissance...

Bonne lecture:

Accompagné par Loola Myrry, Siol-Ne Tevens s’arrêta devant la porte suivante. Il leva sa main, mais hésita un instant avant de frapper à la porte : il avait vite compris qu’interroger un sénateur au sujet d’un meurtre n’était pas chose aisée. Puis il se rappela qui devait occuper la suite, cela lui redonna confiance car cela devrait mieux se passer que précédemment. Il recommença son geste et l’interrompit à nouveau. Bizarrement, il avait beaucoup pensé à la jeune femme se trouvant derrière cette porte, ce qui lui arrivait très rarement ces temps-ci…Penser à une femme. Il se demanda ce qu’il éprouvait envers elle : de l’amitié, de l’amour paternel, autre chose ? Il la considérait comme sa fille, mais il avait l’impression qu’il n’aurait jamais ce type d’échange avec sa propre fille. Il devait avouer qu’il était un peu perdu…
« Ca va ? » Lui demanda Myrry en lui touchant délicatement le bras.
« Oui…Ca va. » Répondit Tevens avec espérait-il fermeté.
Il devait se ressaisir, il devait redevenir l’imperturbable Maître Jedi et oublier un moment ses sentiments. Il frappa avec conviction à la porte. On lui ouvrit assez rapidement. Annie Sanner marqua un temps d’arrêt en le voyant.
« Maître Tevens, que puis-je pour vous ? » Demanda-t-elle d’une voix si douce qu’elle fit vaciller sa résolution.
« Mlle Sanner, nous voudrions vous poser des questions au sujet de l’assassinat du conseiller Durgeon à votre mère et à vous. » La jeune femme écarquilla les yeux et il se pressa d’ajouter « Vous logez au même étage que le conseiller, nous voudrions savoir si vous n’avez rien remarqué de suspect. »
Après avoir failli recevoir sur la figure la porte de la chambre du premier sénateur qu’il allait interroger, il avait compris qu’il ne devait pas être trop direct. Les sénateurs étaient des gens de pouvoir pas comme les autres.
« Bien sûr, entrez. Ma mère n’est pas là…Il n’y a donc que moi pour répondre à vos questions, car je suppose que c’est mieux que j’y réponde… » Déclara un peu maladroitement Sanner en les faisant entrer dans la suite.
Tevens et Myrry s’assirent côte-à-côte sur le divan face à Annie qui avait choisi un fauteuil.
« Le conseiller Durgeon a été assassiné en fin de matinée, peu avant midi, n’avez-vous rien remarqué de suspect. » Commença Tevens en s’efforçant de rester professionnel.
« Ma mère et moi, nous venions de nous réveiller…La réception a duré tard dans la nuit…Euh, disons jusque tôt ce matin. Je n’ai rien vu, ni rien entendu de suspect. Vous savez, ces suites sont très bien isolées. Aussi, je ne suis pas sortie de la suite avant l’arrivée des forces de sécurité. Je suis désolée, je ne suis pas très utile. »
« Ce n’est pas grave, vous n’êtes pas la seule à n’avoir rien remarqué. Vos collègues nous ont dit la même chose. » La rassura-t-il malgré lui.
Myrry lui décocha un regard mi-surpris, mi-amusé.
« Ce doit être l’œuvre d’un fou. » Remarqua la jeune femme en secouant la tête.
« Hélas, je crains que non. Un fou n’aurait pas pu traverser le blocus de Leb dans les deux sens sans se faire remarquer. Non, c’est un professionnel qui a fait ça. »
« Cela voudrait dire que quelqu’un aurait payé pour tuer le conseiller. » Comprit Sanner après un instant de réflexion.
« Exactement, c’est aussi une réponse que nous cherchons. Vous n’auriez pas une idée ? »
« Je ne sais pas, la logique voudrait que ce soit un ennemi qui l’assassine. »
« Peut-être des sénateurs qui sont contre le projet du Chancelier Palpatine. » Suggéra Myrry en fixant la jeune femme.
« Ca serait ridicule, ils se sont déjà fait remarqués par leur franche opposition. Ca serait du suicide car Palpatine aurait tous les pouvoirs pour les démettre de leurs charges de sénateurs et en placer d’autres plus malléables à leurs places. Palpatine est quelqu’un de décidé qui va rendre la vie extrêmement difficile à ses opposants. Inutile de lui faciliter la tâche. »
« Alors, quelqu’un de son camp peut-être ? » Continua Myrry nullement intimidée.
« C’est encore plus ridicule…Et puis nous parlons du meurtre d’un proche de Palpatine. C’est extrêmement grave. J’ai déjà assisté à des manœuvres tordues, mais là c’est trop grave. Je me refuse à penser cela. » Déclara fermement Sanner en serrant instinctivement le poing.
« On parle d’une troisième faction. » Observa Tevens d’une voix posée.
« Les grands consortiums industriels…J’en ai entendu parlé mais je ne les connais pas très bien. Je ne sais trop que penser. Mais un meurtre tout de même ! »
« Vous seriez curieuse de savoir combien de chefs ont tué leurs prédécesseurs pour prendre leur place. Le pouvoir peut vous faire faire n’importe quoi. » Déclara Tevens qui nota mentalement que les industriels semblaient être les mieux placés pour semer le trouble dans les rangs de la République.
La porte de la suite s’ouvrit à ce moment là et la mère d’Annie entra.
« Tu es là, Annie. Je venais te chercher : l’hommage à Bess Durgeon va bientôt avoir lieu, puis nous devons assister à la conférence. » Puis se tournant vers Tevens et Myrry. « Jedi que puis-je pour vous ? »
Tevens ouvrit la bouche, mais il fut interrompu par la sonnerie de son comlink.
« Tevens. » Annonça-t-il tout en faisant signe aux Sanner de rester dans la suite.
« Ici, le Négociant. J’ai trouvé la cachette de l’assassin et de qui il s’agit. Tu vas être surpris. » Répondit le Négociant sur un ton triomphal.
« Parfait, on te rejoint. Préviens Dame Elaya. »
« C’est ce que je comptais faire. » Il raccrocha tout de suite après. « Sénateur Sanner, une information importante vient de m’arriver, il est inutile que je vous retienne. Mlle Sanner, merci d’avoir répondu à mes questions. »
Il les salua toutes les deux en s’attardant un peu plus sur Annie, puis quitta la suite suivi de Loola.
« Qu’est-ce qu’elle a cette petite ? » Lui glissa Myrry après s’être éloigné de la suite des Sanner.
« Elle me fait penser à ma fille. »
« Seulement ça ? »
« Je ne sais pas…Le Négociant a localisé l’assassin, nous devons l’arrêter. »
Cinq minutes plus tard, ils arrivèrent à leur QG en même temps qu’Elaya et sa padawan.
« Alors ? » Demandèrent simultanément Tevens et Dame Elaya en se plaçant face au Négociant qui les attendait assis à la table.
« J’ai fait des recherches, j’ai remarqué qu’une vieille moissonneuse a été réactivée et qu’elle ne participait pas à la moisson. J’ai aussi examiné les holos de surveillance : seule une ombre aurait pu passer inaperçue. » Expliqua calmement le Négociant.
« Comme un defel ? » Proposa Myrry en fronçant les sourcils.
Le Négociant inclina la tête.
« Le fou ? » Demanda Tevens alors qu’un frisson lui parcourait le dos.
« Non, je pense que c’est de l’autre qu’il s’agit : celui qui vous a tiré dessus sur Coruscant, celui qui a tué le précédant directeur de la Station. »
« Une vieille connaissance. » Résuma ironiquement Dame Elaya. « Qu’allons-nous faire ? Et que sont ces moissonneuses ? »
« Leb vit exclusivement de sa production agricole, de céréales récoltées une dizaine de fois par an. Les moissonneuses sont des gros vaisseaux de la taille de corvettes qui survolent en permanence la planète et récoltent automatiquement les céréales arrivées à maturation. » Dit le Négociant en se tournant vers la vieille Jedi.
« Nous allons essayer de le piéger dans les couloirs de la moissonneuse. Il doit être à l’heure actuelle aux aguets, c’est pourquoi je propose qu’on attende cette nuit. » Suggéra Tevens après un instant de réflexion. « Myrry peux-tu pénétrer dans le système de la moissonneuse ? »
« Je vais voir. » Répondit la jeune Jedi en s’asseyant derrière la console mise à leur disposition.
« C’est censé. Voyons voir ce qu’on peut faire avec cela. D’abord, il faudra tenir cette moissonneuse à l’œil et repérer notre proie si elle sort. » Approuva Elaya après un instant de réflexion.
« Evidemment. Myrry, qu’est-ce que ça donne ? »
« Le système informatique de Leb est digne d’un musée, mais j’y suis. » Dit Myrry alors que Tevens s’approchait d’elle. « Tiens, tiens…Le système holocam est déconnecté…Pas moyen de le remettre en service. Ca va être chaud pour l’observer. »
« Le malin, il prend ses précautions. » Remarqua Elaya en s’approchant à son tour. « Mais vous pouvez contrôler les portes ? »
« Hmm…Oui. »
« Parfait, je sais ce que l’on va faire. » Conclut Elaya avec un air de triomphe.
Si son talent était égal à celui de sa sœur, le defel serait fait : Tevens se frotta les mains de satisfaction.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici une petite partie avec Annie Sanner...Une plus grande partie sera postée rapidement!!

Bonne lecture:

L’hommage rendu à Bess Durgeon fut grave et solennel, mais bien trop bref : je sentais que beaucoup n’avaient pas la tête à cela. Ils étaient venus montrer leur désaccord face à la politique de Palpatine, non pour pleurer un des leurs passé à l’ennemi quelque temps auparavant. Surtout qu’il y aurait une cérémonie officielle à leur retour sur Coruscant. Ma mère, quant à elle, était ailleurs bien que je sois restée tout le temps à côté d’elle. Elle avait beau faire semblant de rien, je la connaissais suffisamment maintenant pour savoir qu’elle avait quelque chose derrière la tête. C’était ce qui m’intriguait car je savais qu’elle était venue à cette conférence par simple curiosité sur l’insistance de son vieil ami le Comte Dooku.
Je me demandais comment aborder le sujet en attendant le début de la conférence, lorsque je la vis parcourir la salle des yeux, à la recherche visiblement de quelqu’un. Je saisis immédiatement l’occasion.
« Tu cherches quelqu’un ? » Lui demandai-je en feignant l’innocence.
« Oui. » Me dit-elle après m’avoir jaugé un instant du regard. « Je cherche le Comte Dooku, j’ai encore quelques petits détails à régler. »
« Quels détails ? »
Ma mère poussa un grand soupir avant de me prendre par le bras et d’aller un peu à l’écart.
« Il est inutile de te le cacher plus longtemps. J’ai pris ma décision, je vais parler contre les mesures proposées par Palpatine. » Déclara-t-elle à voix basse et en me fixant droit dans les yeux.
« Mais je croyais que nos tremaies ne risquaient rien ! »
« Effectivement, mais crois-tu vraiment que tous ceux qui vont parler aujourd’hui et demain sont dans une situation délicate à cause de cette loi sur les quotas. Non, tout se monnaye, surtout dans notre monde. Ils vont parler en échange d’un service. »
« Et en échange de quel service tu vas parler ? »
Ma mère me sourit et me caressa délicatement la joue. Je crus y lire un geste de tendresse presque maternelle.
« Je t’ai promis de t’apprendre mes ficelles, pas mes secrets. » Me répondit-elle tout doucement.
Nous entendîmes des applaudissements derrière nous, je me retournai et vis le sénateur Sonders s’avancer vers le pupitre.
« Viens Annie, ayons au moins la politesse d’écouter ce que les premiers orateurs auront à dire. » Reprit ma mère plus fermement : l’instant de tendresse était passé.
« Quand est-ce que tu prendras la parole ? »
« Demain. On attend un invité de dernière minute. »
Cette dernière phrase me donna des frissons. Je fis ce que ma mère m’avait demandé de faire et je notai qu’elle n’était plus à mes côtés lorsque je la vis quitter la Grande Salle accompagnée par Dooku. Ces derniers jours, je ne comprenais plus ma mère ; elle me surprenait, mais surtout elle commençait à m’effrayer.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Avec ce G5, Oiki aime se mettre en danger alternant deux styles à la première et troisième personne. C'est bien dosé, avec une mention bien pr cette héroïne Annie Sanner dont le jrnal sur les événements entourant le congrès exceptionnel des sénateurs sur Leb planète agricole captive par la gravité des faits historiques racontés - premiers pas du Comte Dooku en politique,... -, des coups bas des sénateurs & par la fragilité d'un amour naissant pr un Jedi de haut rang qui tient la route...

Low.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Woaw!! Merci pour ton commentaire Lowie, il me touche beaucoup!!

Partie suivante où Alex Issko tente de remonter la piste du mystérieux commando.

Bonne lecture:

Alex Issko porta son verre de bière à ses lèvres, but une gorgée et reposa ensuite le verre sur la table crasseuse et collante qu’il occupait dans un coin de la taverne Le Village. Après la cuite de la veille, il s’étonnait de pouvoir reprendre de si tôt une goutte d’alcool. De toute façon, il n’avait pas le choix, car dans la taverne tous ceux qui ne buvaient pas paraissaient suspects, et le sort de toute personne suspecte était souvent la mort. Or, il tenait à parler au gros Goohan avant de mourir : il avait un marché à proposer. Certes, on pouvait le tuer après, mais au moins il aurait eu le mérite d’avoir tenté. Cependant, il ferait en sorte de convaincre Goohan de ne pas le tuer en lui disant qu’il avait laissé un mot à l’intention de Tevens au cas où il ne revenait, ce qui devrait marcher car le Maître Jedi était une des seules personnes dont le bandit avait peur.
Issko terminait son verre lorsque le twi’lek majordome de Goohan lui demanda de le suivre chez son maître, qui était prêt à le recevoir. Issko le suivit silencieusement à travers la porte de service, le long couloir, la grille et la porte blindée. Il retrouva, comme la dernière fois, Goohan, ruisselant de sueur, couché sur un robuste lit, entouré de ses quatre gardes gamorréens géants.
« Issko, tu es venu seul cette fois-ci, quel dommage…J’aimais bien ton amie. » L’accueillit Goohan qui finissait de déguster ce qui avait, vu la taille des os, dû être une cuisse de rancor.
« Tu peux toujours l’inviter. Cependant, je ne suis pas sûr qu’elle accepte l’invitation. » Répondit Alex qui se demanda comment avec toute cette graisse le cœur de Goohan n’avait pas encore déclaré forfait.
« Je vais y penser. Qu’est-ce que je peux faire pour toi Issko ? »
« D’abord, je voudrais ramener cette datacarte à ton informaticien bith. Je l’ai retrouvée entre des mains peu recommandables, j’ai tout de suite reconnu le style vu qu’on a jadis travaillé quelque temps ensemble. » Expliqua Issko en posant la datacarte sur la table située devant Goohan.
Ce dernier fit signe à un de ses gardes qui écrasa la datacarte d’une main.
« Voilà ce qui aurait dû être fait. Autre chose ? » S’enquit Goohan alors que deux gardes s’approchaient d’Issko.
« J’ai un marché à te proposer en échange du nom du commanditaire. »
« Je n’ai pas l’habitude de trahir mes partenaires. »
Les deux gamorréens empoignèrent fermement leurs haches.
« Le système de Vigoss, ça t’intéresse toujours ? » S’empressa de poursuivre Issko sentant que sa vie ne tenait qu’à un fil.
Goohan fit signe à ses gardes de s’arrêter.
« Vigoss est très riche, évidemment qu’il m’intéresse ! Mais je te rappelle qu’il est entre les mains d’un riche homme d’affaires qui hélas voyage dans un vaisseau qui effectue des sauts aléatoires et qu’il est impossible de trouver. Où veux-tu en venir ? »
« Où je veux en venir…Je pense que tout serait réglé si tu mettais la main sur ce riche homme d’affaires, n’est-ce pas ? »
« Exact, j’aurais une petite conversation et il me céderait Vigoss sans problème. Hélas, je me répète, il est introuvable. »
« Pour toi, peut-être, mais pas pour moi. Il s’agit d’un certain Raiv…Qui s’avère être le nouveau compagnon de ma femme. Ils m’ont donné un code pour les appeler sur le vaisseau en cas d’urgence au sujet de ma fille. Je t’échange ce code qui te permettra de trouver le vaisseau contre le nom du commanditaire de la datacarte. » Expliqua Issko en fixant Goohan avec un air neutre.
« C’est tentant…Et tu me dis que tu me donneras ce code ? »
« Oui, à condition que tu laisses ma fille et ma femme hors du coup et qu’il n’y ait pas de victimes. »
« C’est beaucoup demander. » Observa Goohan avec un sourire carnassier.
« C’est beaucoup d’argent. La question est préfères-tu gagner beaucoup d’argent ou tuer et te faire tuer par la suite. »
« La mort, c’est ce que tu me réserves si j’essaie de te rouler ? » Issko inclina la tête. « Ce n’est pas un peu trop Côté Obscur pour toi ? Que va dire Tevens de tout cela ? »
« D’abord, tu n’imagines vraiment pas ce qu’est le Côté Obscur et ensuite, Tevens me soutiendra. Je vais tout lui révéler, car c’est seulement en parfaite communion que les Jedi peuvent être efficaces. De plus, il a une intéressante théorie, ce n’est pas nous qui la jouons sale, c’est des gens comme vous qui ne pouvez vous empêcher de la jouer sale. Nous, nous arriverions très bien de vivre dans un monde propre, hélas ce n’est plus le cas grâce à vous. Nous devons donc nous mettre à votre niveau, mais sans jamais devoir vous surpasser car après tout c’est vous qui devez passer pour les mauvais. Tant que nous ne franchirons pas cette ligne, nous ne basculerons pas de votre côté. » Déclara froidement Issko qui savait qu’il avait partie gagnée.
« Le tout est de voir cette ligne. » Remarqua amèrement Goohan.
« C’est pour cela qu’il faut se mettre à plusieurs et non seul. Alors, le marché ? »
« Je rêve de Vigoss depuis trop longtemps pour le laisser partir, et puis ta petite histoire m’a convaincu : je suis méchant, je veux devenir gentil. » Goohan éclata bruyamment de rire. « J’ai passé un bon moment, Issko, je compte sur toi pour régler sérieusement cette affaire. C’est Vyktor Neihau. »

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Lowie Jedi SWU]

Où en es-tu de la fin Oiki qui traîne ? Tour de force en tt cas que ce 5e épisode mettant en scène avec un art consommé ds la duperie le Comte Dooku ds ts ses états pr faire naître le mouvement séparatiste imaginé par son Maître Sidious .

[Den Jedi SWU]

Oiki? Oiki est demandé au comptoire pour nous apporter la fin du chapitre!

En tout cas, je ne suis vraiment pas déçu par ton chapitre V! Tu manies toujours aussi bien tes personnages et ton intrigue est tellement incroyablement bien menée qu'on suit tout avec un intéret tout particulier!
Tu es un auteur exceptionnel mon cher Ktâh!

[Oiki Ran Jedi SWU]

La suite va bientôt arriver...J'ai eu quelques problèmes, d'abord je n'avais plus de conexion internet, puis j'ai eu une grande conversation avec Lowie au sujet de l'épisode. Ce qui m'a fait réfléchir car cela m'a permis de repérer des failles dans mon histoire.

Après, quelques temps de réflexion, j'ai décidé de poster la première version de l'épisode, quitte à peut-être poster parties modifiées de la seconde version de l'épisode par la suite (je verrais).

Je vais donc poster la suite du G5 dès demain!!

Oiki Ran, le Ktâh qui est de retour!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la première partie d'une petite poursuite entre un defel et des Jedis!

Bonne lecture:

Pta Cykr se réveilla brusquement : son instinct lui soufflait que quelque chose de pas normal s’était passé. Il se leva de son fauteuil et s’avança vers les baies de transparacier qui composaient trois des quatre murs de son abri. Il avait choisi comme refuge la salle de commande située à quelques mètres au-dessus de la salle des machines de la moissonneuse. Chaque moissonneuse était organisée autour de cette vaste salle qui était subdivisée en quatre unités à l’aide de deux passerelles se croisant en leur milieu et formant une croix. Chaque unité avait sa spécificité : la première récoltait, la deuxième séparait les grains des tiges, la troisième les traitait avec des agents conservateurs et la dernière emballait les différents produits. Le reste de la moissonneuse était constitué de couloirs menant à deux sorties possibles, de bureaux, de petites salles de stockage, de salles techniques et d’un système de répulseurs leur permettant de survoler les champs de Leb.
De son poste d’observation, Cykr ne vit personne tenter de se faufiler entre les machines. Il regarda son datapad : aucuns de ses systèmes de sécurité ne s’étaient déclenchés. De toute façon, il aurait entendu l’alarme si un intrus avait pénétré son repère. La stupide sécurité d’Orwin devait être loin de penser qu’il se cachait dans une vieille moissonneuse secrètement réactivée. En ce moment, ils devaient être occupé à passer les villes au peigne fin et à interroger tout individus louche ne sachant pas qu’ils avaient à faire à un defel. Bientôt, les sénateurs retourneraient à la maison et le blocus de la planète serait levé. Confiant, il alla se rasseoir dans son confortable fauteuil. Ce fut à ce moment là qu’il remarqua que la porte de la salle était fermée. Il se rappelait pourtant l’avoir laissée ouverte. Curieux, il alla l’ouvrir en dégainant son blaster.
« Coucou. » L’accueillit Siol-Ne Tevens avec un grand sourire.
Cykr réagit vite. Il lança un crochet de la main avec laquelle il tenait son blaster. Le Jedi recula et actionna son sabrolaser. Cykr profita de cette seconde pour se retourner et foncer vers le transparacier face à la porte. Il leva le bras et tira. La vitre se brisa. Il sauta ensuite dans le vide. Il retomba avec souplesse sur la passerelle traversant la salle sous le poste de contrôle, et roula en avant pour amortir encore un peu plus la chute de quelques mètres qu’il venait de faire. Il se releva et courut jusqu’à l’intersection des deux passerelles. Il entendit derrière lui un corps tomber encore plus légèrement que lui sur la passerelle, puis une voix s’éleva pour ordonner la fermeture des portes.
Cykr n’était pas stupide, il avait fait un repérage avant de s’installer là : il savait qu’une porte mettait plus de temps à se refermer. Il bifurqua sur la passerelle à gauche et piqua un sprint. Il vit la porte s’abaisser, mais pas aussi rapidement que de normal. Il plongea au sol et roula sous la porte qui se referma juste derrière lui.
« Ah, Ah ! » Ricana-t-il en se levant. « Le vieux Cykr n’est pas encore fait ! »
Il reprit sa course dans le couloir : il devait atteindre la sortie avant Tevens.

Tevens eut la mauvaise surprise de voir la porte s’abaisser entre sa proie et lui. Dans un geste de dépit, il frappa la porte close.
« Myrry, la porte est fermée et je suis du mauvais côté ! » Appela-t-il dans le comlink qu’il avait accroché au col de sa tunique.
« Je m’en occupe. » Répondit Loola Myrry qui était restée à leur QG, derrière la console.
« Bien. Zyal, est-ce que notre ami defel se dirige bien vers la sortie 1 ? » Demanda Tevens en attendant que sa camarade ouvre la porte.
« Je le pense. » Déclara la padawan de Dame Elaya qui était concentrée sur la faible présence du defel dans la Force et qui ne devait pas le lâcher.
« Ce n’est pas suffisant, je veux une certitude. Il va bientôt arriver au croisement numéro 3. On va fermer l’accès direct, il ne faut pas lui rendre les choses plus faciles, et on laisse ouvert deux passages : un qui mène toujours à la sortie et un autre qui mène nulle part. On va être fixé. » Ordonna le maître Jedi en se rappelant la cartographie de la moissonneuse qu’il avait soigneusement étudié avant de partir en mission.
« Il y arrive. Jedi Myrry, à vous de jouer. » Entendit-il en réponse à son ordre.
Puis ce fut le silence. Il imagina son adversaire arriver face à une lourde porte ne voulant pas s’ouvrir, se retourner pour voir où était le Jedi, hésiter un instant, se rappeler le plan de la moissonneuse et enfin prendre une nouvelle décision.
« Maître Tevens, c’est bon, il se dirige vers la sortie 1. » L’avertit finalement Réko Zyal.
« Parfait, il est pris au piège. Maintenant, Myrry, ouvre-moi cette stupide porte ! »
Enfin, la porte se releva, il n’attendit pas son ouverture complète et se glissa dessous dès qu’il le put. Tout en parcourant le couloir s’étendant derrière la maudite porte, il espéra qu’il ne s’était pas trompé et qu’ils avaient bien pris le defel au piège. Jusqu’à présent, il s’était montré être un redoutable adversaire, parvenant à s’échapper de leur premier piège à une vitesse ahurissante. Tevens serra les dents : il n’aimait pas lorsqu’un doute s’installait en lui. Pour lui, le doute était l’ennemi du Jedi car si on doutait trop on finissait par être inactif et laisser la galaxie être envahie par le Côté Obscur ; tandis que lorsqu’on ne doutait pas assez on finissait par être la source du Côté Obscur dans la galaxie.
Il remonta deux couloirs et arriva à l’intersection où sa proie avait dû faire son choix. Il y avait une porte blindée fermée face à lui et deux portes ouvertes, une à gauche et l’autre à droite.
« Tu veux que je déverrouille la porte principale ? » Lui demanda Myrry dans le comlink.
« Non…Je vais suivre le même chemin au cas où il voudrait faire marche arrière. » Répondit Tevens après un instant de réflexion.
« Dépêchez-vous donc, Maître Tevens ! Il y est bientôt. » L’avertit Réko Zyal avec de la tension dans la voix.
Tevens franchit la porte de gauche et se mit à courir à toute vitesse : il avait un retard à combler.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!

Voici la deuxième partie de la poursuite avec cette question: les Jedi coinçeront-ils Pta Cykr, le defel?
N'hésitez pas à poster votre avis!

Bonne lecture:

Pta Cykr regarda à nouveau derrière lui. Rien. Il sourit, il allait à nouveau échapper au stupide Jedi qu’était finalement Siol-Ne Tevens. Vraiment, la réputation des Jedi était surfaite. Il prit un dernier virage, là au fond du couloir se trouvait sa sortie. Il la voyait presque. Il ralentit sa course, il y avait une petite complication : quelqu’un se trouvait entre lui et la sortie. Une vieille humaine à ce qui lui semblait. Il reprit confiance, elle devait certainement être inoffensive. Elle activa alors un sabrolaser bleu aux reflets argentés. Cykr s’arrêta net : il avait comme leitmotiv de se tenir le plus loin possible d’un sabrolaser. Même tenu par une vieille Jedi, surtout lorsque celle-ci avait des gestes assurés. Il éprouva fugitivement de la fierté. Deux Maîtres Jedi contre lui : respect. La situation devenait chaude, il devait absolument la refroidir. Il leva son blaster et visa la vieille Jedi.
« Pas de ça avec moi. » Déclara la Jedi d’une voix autoritaire en arrachant son blaster des mains.
Sans armes, le pari devenait encore plus audacieux. Hélas pour eux, il n’était vraiment pas resté inactif depuis son arrivée sur Leb. Changement de plan : il bondit brusquement dans une pièce à sa droite en refermant la porte derrière lui. Il sauta sur la table qu’il avait placée contre un mur et enleva la grille qui bloquait la conduite de ventilation. Il se hissa dans l’étroit boyau en entendant les Jedi pénétrer dans la pièce.
Trop tard, il avait gagné.

Tevens bondit sur la table qui avait servi au defel et eut juste le temps de voir ce dernier derrière un coude de la conduite d’aération. Il jaugea la distance : une dizaine de mètres. Comment avait-il fait pour se déplacer si vite ?
« Maîtres, il y a un truc bizarre…Le defel est en train de traverser la moissonneuse à une vitesse anormale. » Déclara Zyal en confirmant son impression.
« Où est-il ? » S’enquit Elaya en quittant la salle.
« Euh…Difficile à dire, il s’éloigne de vous rapidement. » Répondit Zyal après une légère hésitation.
« Il est dans la conduite numéro 1. Elle traverse la Moissonneuse de part en part, il se dirige vers la sortie 2. » Intervint la voix posée de Myrry.
« Parfait, il n’y a pas une minute à perdre, il faut y aller. » Dit Tevens en rejoignant Dame Elaya.
« Comment fait-il cela ? » Demanda-t-elle en se mettant à courir à ses côtés.
« Il utilise un glisseur…Une planche montée sur des répulseurs. C’est un engin souvent utilisé pour parcourir des canalisations de plusieurs kilomètres. » Indiqua Tevens qui avait finalement compris le truc. « Négociant, il vient droit vers vous et vous avez un avantage : il n’est pas armé. »
« Bien, je l’attends de pied ferme. » Répondit le Négociant qui gardait la deuxième sortie.
« Elaya, ce gars est un coriace, nous n’avons plus le droit à l’erreur. »
La vieille Jedi acquiesça de la tête et ils se séparèrent à l’intersection suivante.

« Bien, je l’attends de pied ferme. »
Le Négociant avait voulu paraître confiant, pourtant il ne l’était pas, même avec une arme en main. Surtout avec une arme en main. Il détestait les armes et pensait avoir trouvé un métier où il pourrait les éviter. Hélas, étant un peu juste en main d’œuvre, ils avaient dû prendre leurs dispositions. Ils n’avaient pas voulu faire appel aux groupes de sécurité car le defel étant arrivé à pénétrer le blocus de Leb, il devait certainement avoir des relations bien placées. Ce n’était pas le moment d’effrayer le chef et de perdre l’employé. Il serra fermement son blaster en espérant qu’il serait dissuasif.
Un bruit proche fit bondir son cœur dans sa poitrine et serrer l’arme encore plus fort. Le defel émergea dans le couloir quelques mètres devant lui.
« On ne bouge plus ! » Cria le Négociant en levant son arme.
Le defel marqua un temps d’arrêt, la surprise sans doute, puis se remit à avancer.
« Je répète, arrêtez-vous immédiatement je suis armé. Je n’hésiterai pas à me servir de mon arme. » Insista-t-il en s’efforçant de ne pas trembler.
Le defel avança toujours. Le Négociant tira à quelques centimètres des pieds de celui-ci. Enfin, il s’arrêta.
« Nous vous voulons vivant… » Commença le Négociant en entendant une porte s’ouvrir un peu derrière lui.
Il se retourna et vit un droïde astromécanicien voler vers lui, un arc électrique pointé droit devant. Il voulut lui tirer dessus. Une main sombre se posa sur son arme tandis qu’une autre s’abattit avec force sur son visage. Il roula au sol et laissa échapper son blaster : des étoiles scintillaient devant ses yeux.

Pta Cykr enjamba le corps semi-conscient du Négociant et ramassa le blaster qui avait glissé au sol. Il aurait bien voulu tuer l’homme mais il n’avait pas le temps.
« Bien joué D1, je ne t’attendais plus. » Dit-il au droïde qui l’accompagnait depuis de nombreuses années. « Sortons d’ici. »
Il se précipita vers la porte de sortie, mais celle-ci refusa de s’ouvrir. Il appuya avec plus de force sur la commande d’ouverture : aucun résultat.
« Nous contrôlons la moissonneuse. Depuis le temps, vous auriez dû comprendre. » Déclara une voix légèrement moqueuse derrière lui.
Cykr se retourna. Face à lui le Négociant s’était redressé avec l’aide de Tevens, à sa droite, gardant l’unique autre couloir menant à la sortie, se trouvait la vieille Jedi.
« Rendez-vous, c’est fini et vous avez perdu. » Annonça triomphalement la vieille Jedi.
Cykr lâcha son arme et s’éloigna d’un mètre de la porte.
« Je me rends. Venez me chercher. » Répliqua-t-il en fixant D1 avec un pincement au cœur.
La vieille Jedi s’avança vers lui en prenant ses précautions, mais avec un certain soulagement dans sa démarche.
« Toute chose à une fin. » Ajouta-t-il en fixant toujours son droïde.
Il sentit les mini explosions sous ses pieds. Il serra ses bras contre son corps. La dalle sur laquelle il se trouva s’affaissa et il disparut dans les entrailles de la moissonneuse.

Tevens vit le defel disparaître dans le sol, puis il vit Elaya se précipiter vers le trou, enfin il vit le droïde qui accompagnait le defel se positionner au-dessus du trou. Il sentit un danger imminent dans la Force.
« Maître ! Non ! » Entendit-il crier dans son oreille.
Il se concentra. Le droïde explosa violemment.
Les flammes se propagèrent dans les couloirs autour de la sortie 2.

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la suite, à partir du moment où la polémique entre Lowie et moi à débuter. Lui n'étant pas convaincu, mais moi si...Le sujet étant difficile, à vous de juger!
Vos avis sont toujours souhaités.

Bonne lecture:

Le moment critique arrive. Rien qu’à y penser, j’ai mal, mais mes souvenirs semblent s’évaporer. Je n’ai pas le choix, si je veux respecter mon contrat et vous dire pourquoi j’ai tué ma mère. C’est difficile, très difficile…Je souffre mais je dois aller jusqu’au bout…Je sens que ma lucidité me quitte…Bientôt, je pense devenir réellement folle…Mon témoignage doit subsister.
J’ai assisté à toute la première partie de la conférence…Seule. Ce fait me préoccupa à tel point que j’en ai oublié ce qui s’est dit lors des différentes allocutions. Beaucoup critiquaient Palpatine, mais peu osaient y aller franchement, certains déroulaient leur prochain discours électoral, enfin d’autres défendaient le Chancelier Suprême. Alors que tout le monde disait qu’il s’agissait d’un moment historique, j’eus l’impression que finalement ça serait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Il aurait fallu un événement tragique pour tout changer…Certes Durgeon est mort, mais étant un proche de Palpatine, cela a exacerbé la prudence des sénateurs au lieu du contraire. Il ne fallait pas donner de raisons supplémentaires de vous destituer à Palpatine ! Je suis rentrée à ma suite après avoir écouté le dernier orateur de la nuit. Malgré toutes mes interrogations intérieures, la journée avait été éprouvante et je m’endormis très rapidement.
Le lendemain, le jour au cours duquel j’allais tuer ma mère, je m’étais levée de bonne humeur voulant discuter avec elle de son intervention et apprendre encore un peu plus du métier de sénateur. Mes doutes et mes interrogations s’étaient comme par magie envolés durant la nuit. Je prenais mon petit-déjeuner lorsque j’entendis la porte de la chambre de ma mère s’ouvrir. Quelle ne fut pas ma surprise en voyant le Comte Dooku en sortir : j’avalai de travers et faillis m’étouffer avec un morceau de brioche.
« Qu’est-ce que vous faisiez-là ? » Arrivai-je à articuler.
« Je pense que tu es suffisamment grande pour que j’évite de répondre à cette question. » Me répondit-il en attachant un dernier bouton de sa tunique.
« Je ne savais pas que vous étiez là. » Repris-je en rougissant.
« Ta mère et moi avons travaillé tard sur son allocution. Puis, elle m’a proposé d’aller boire un dernier verre ici…Tu permets que je m’assois, je dois accueillir quelqu’un et j’aimerais bien ne pas y aller le ventre creux. » M’expliqua-t-il en prenant place face à moi.
Nous mangeâmes un moment en silence, mes interrogations refirent surface, je décidai de prendre mon courage à deux mains et de me lancer.
« Qu’avez-vous promis à ma mère en échange de sa participation à la conférence ? »
Dooku arrêta de manger, releva la tête et me fixa pendant de longues secondes.
« Tu es directe, j’aime bien cela. Comme tu dois succéder à ta mère, je vais te révéler notre marché. J’ai des puissants associés, ta mère m’a demandé des armes et une armée en échange de sa participation. Son intervention est primordiale pour rendre cette conférence utile, c’est un choix que j’ai pris en mon âme et conscience. Bon je dois y aller, je dois accueillir le sénateur Gresjot. » Me révéla-t-il avant de se lever et de quitter la pièce.
Je n’eus même pas besoin de me demander pourquoi ma mère voulait une armée, la présence de Gresjot expliquait tout. Vous vous demandez sans doute qui est ce mystérieux sénateur…J’aurais dû sans doute vous en parler plus tôt, mais sa présence soudaine a été un choc pour moi…De plus ma mémoire est de plus en plus défaillante, j’ai du mal à rassembler mes idées et parfois j’oublie des choses…
Gresjot est le sénateur du système voisin au nôtre, mais c’est avant tout un rival. A égale distance de nos deux systèmes, se trouve un troisième système inhabité contenant des milliers d’astéroïdes de toutes tailles riches en métaux précieux. Ce système fut découvert paraît-il par mes ancêtres dont certains étaient des explorateurs. Toutefois, les ancêtres de Gresjot l’ont aussi découvert peu après. Ce système vint bientôt au centre des disputes entre nos deux familles. Certes nous l’avions découvert en premier mais les Gresjot avaient une armée bien plus puissante. Il fallut une ordonnance spéciale du sénat pour mettre un terme à ce conflit et pour diviser équitablement le système en deux. Bien que les tremaies nous rapportent de l’argent, c’est l’exploitation de ces astéroïdes qui remplit la plupart de nos caisses. Il est évident que ma mère avait décidé de reprendre ce qu’elle croyait le bien de notre famille.
Ma mère sortit alors de sa chambre avec un grand sourire sur les lèvres.
« Tu vas attaquer les bases de Gresjot dans le Système des Mines. » Déclarai-je directement.
Elle perdit immédiatement son sourire.
« Dooku n’a pas su tenir sa langue…Oui, c’est exact ma fille. » Me confirma-t-elle posément.
« Pourrais-je savoir pourquoi tu désires déclencher une guerre stupide ? »
Je reçus une gifle dont le claquement résonna dans tout le salon.
« Fais attention, ma fille, il se pourrait que je reste un peu plus longtemps à mon poste de sénateur. » Observa-t-elle en s’asseyant là où s’était assis Dooku quelques minutes plus tôt. « Tu es donc aveugle comme tout le monde ? La galaxie est en train de changer et les cartes vont être redistribuées. C’est le moment d’agir et de permettre à Sutarn-6 d’avoir la puissance qu’elle mérite. Pour cela, il nous faut écraser nos adversaires et récupérer nos richesses. Si nous voulons devenir un des systèmes privilégiés de demain, il faut agir maintenant. »
« Mais Gresjot va riposter ! » Remarquai-je choquée de ne plus reconnaître ma mère.
« Il n’y a pas de doute. Ses alliés aussi. Mais rassure-toi, j’ai moi aussi des alliés puissants et à terme nous triompherons. Je vais rester en poste jusqu’à la fin de la guerre, je te léguerai notre nouvelle richesse en héritage. »
« Mais… »
« Il n’y a pas de mais qui tienne ! Ma décision est irrévocable et je ne veux plus parler de cela avec toi. Cela fait trop longtemps que j’attends ce moment-là, la vengeance est vraiment un plat qui se mange froid. »
Je me rappelais alors que ma mère haïssait Gresjot et que j’aurais dû aussi le haïr. Après tout, j’avais peut-être aussi hérité un peu du caractère de mon père…Mon arrière-grand-mère avait mystérieusement disparu après une rencontre avec la famille Gresjot. Ma grand-mère qui avait succédé avait élevé sa fille, ma mère, dans une profonde haine des Gresjot. Cette haine qui maintenant allait détruire Sutarn-6 quoi qu’en dise et pense ma mère. Je n’avais pas de doute sur ça, et je n’en ai toujours pas aujourd’hui. Sutarn-6 a toujours été plus ou moins pacifique et n’a jamais eu d’héritage militaire, c’est ainsi qu’aucun grand stratège n’est jamais sorti de notre société. Connaissant ma mère, elle voudra prendre le contrôle de cette armée, or elle a beau être excellente politicienne cela ne fera pas d’elle forcément un bon général. Je vois déjà les villes en ruines et les champs en feu sur ma planète. Tout ce qu’a construit mon frère être détruit par cette soif de pouvoir et de haine.
Il est de mon devoir d’empêcher cela.
Oiki Ran, le Ktâh!!

[Den Jedi SWU]

Voilà, j'ai tout lu d'une traite

Concernant la polémique, personnellement, rien ne me gène dans ce chapitre...
Mais peut-être que Lowie peut nous faire par des failles qu'il a décelées dans l'hisoire Il est fort probable que quelque chose m'ait échappé

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci de ton soutien!

Moi aussi je pensais que c'était bon ainsi, mais toutefois j'utilise un procédé dont je ne suis pas très fier et que je serais le premier à critiquer dans une autre histoire. Faute d'étourderie, je fais intervenir Gresjot bien tard pour une pièce maitresse...Genre sortir un ennemi de derrière les fagots à la dernière minute. Même si je trouve que j'arrive à l'introduire assez bien, je travaille à une 2e version (conscience professionnelle) où j'insère des références à ce personnage dans des dialogues précédent.

Ce qui avait gêné Lowie, c'est que la raison que j'invoque n'est pas suffisante pour commettre un matricide...

Je suis convaincu par mon hypothèse, mais je me trompe peut-être.

Oiki Ran, le Ktâh qui postera la suite en milieu de semaine!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Chose promise, chose due, voici la suite...Une partie que j'apprécie particulièrement avec l'utilisation d'un personnage connu de l'UE. Je trouve que j'ai bien amené son apparition au cours de cette épisode.

Bonne lecture:

Alex Issko, avec Anne Fivre à ses côtés, entra dans le bureau du gouverneur Neihau malgré les vaines protestations de sa secrétaire. Fivre prit soin de verrouiller la porte une fois qu’ils furent à l’intérieur de la pièce où Neihau leur faisait face assis à son bureau.
« Que me vaut l’honneur de cette intrusion ? » Demanda le gouverneur de la Station, cynique.
Il posa une main sur un intercom qui devait le relier directement avec la Sécurité de la Station. A l’aide de la Force, Issko prit l’intercom et le déconnecta avant de le jeter négligemment au sol.
« C’est au sujet d’un mystérieux commando que vous avez mis en contact avec un bandit notoire pour qu’il le fasse pénétrer secrètement sur Leb en vue d’assassiner Bess Durgeon. » Expliqua froidement le jeune homme. « J’aimerais entendre ce que vous avez à dire. Je vous conseille de ne pas mentir car nous sommes deux et nous sommes très sensibles à ce genre de chose. Si toutefois vous insistez, nous nous ferons un plaisir de vous interroger moins poliment dans nos quartiers avant de vous livrer aux sénateurs Sonders et Em’Irr. Vous avez une minute pour réfléchir ! »
Pendant cette longue minute, les deux Jedi fixèrent intensément Neihau. Issko eut l’impression de voir quelque chose dans ces yeux, il n’arriva pas à identifier ce sentiment fugitif, cependant il était persuadé que sa camarade, elle, était arrivée à le décrypter.
« Alors ? » S’enquit Issko une fois la minute dépassée.
« Je vais vous mettre en contact avec l’organisateur de cette mission. » Déclara-t-il en actionnant son holocom.
Bientôt, un visage jeune apparut au centre du bureau de Neihau.
« Jedi Fivre, Jedi Issko, bonjour. Je m’appelle Kinman Dorianna et je suis conseilller du Chancelier Suprême Palpatine, je vais tout vous expliquer. » Annonça le jeune homme sur un ton posé.
« Bien, nous vous écoutons. » Répliqua fermement Anne Fivre en croisant les bras sous sa poitrine.
Autant le titre de leur interlocuteur avait un peu refroidi Issko, autant cela ne semblait nullement intimider la jeune femme.
« Voilà, nous avons appris récemment qu’une organisation terroriste cherchait à déstabiliser le Sénat de la République et qu’il y aurait un drame lors de la conférence de Leb. Nous avons donc décidé d’envoyer en secret un commando d’élite pour empêcher ces terroristes d’agir, ce qui grâce à vous n’a pas été possible et a entraîné la mort de Bess Durgeon, un proche du Chancelier Suprême. » Dit froidement le jeune homme.
« Si c’est le cas, pourquoi ont-ils attaqué des Jedi ? » Insista Fivre en fixant le visage de Dorianna.
« Nous avons appris que des Jedi faisaient partie de ce mouvement terroriste. Un defel a été retrouvé sur Coruscant la tête tranchée par un sabrolaser, Maître Windu ne s’est pas avéré capable de nous révéler l’identité de celui qui avait fait cela, ainsi il devient évident que certains Jedi ne travaillent plus pour l’Ordre. Le commando n’avait donc aucun moyen de savoir dans quel camp vous étiez, et comme vous aviez une attitude hostile, il a ouvert le feu. » Contra efficacement le conseiller de Palpatine.
« Pourquoi se sont-ils donnés la mort ? » Poursuivit Fivre méthodiquement.
« Un commando de ce type a pour ordre de ne jamais se faire prendre. Il est inutile de rendre les situations plus embarrassantes qu’elles ne le sont déjà. »
« Pourquoi avoir demandé l’aide du bandit Goohan ? » Intervint Issko que cette question taraudait depuis qu’il avait découvert la datacarte bith.
« Il est vraisemblable que la sécurité d’Orwin ait été infiltrée, c’était le seul moyen pour pénétrer en toute discrétion sur Leb. Il nous semblait que l’organisation de Goohan était celle qui nous offrait le plus de chances de succès. En plus, il était peu probable que l’organisation terroriste ait infiltré une organisation illégale alors qu’ils sont eux aussi illégaux, ils peuvent très facilement travailler ensemble. Enfin, nous avions confiance en la discrétion de Goohan. Autre chose ? »
« Une dernière question : qui se cache derrière ces terroristes ? »
« Ca, c’est la question à un milliard de crédits ! Nous l’ignorons complètement. » Répondit Dorianna avec un sourire énigmatique.
« Bien je crois que nous nous sommes tout dit…Qu’est-ce qui va nous arriver ? » Conclut Issko pas très satisfait.
« Cette mission n’était pas censée exister, on ne peut donc vous punir. Cependant vous devez vivre avec le fait que c’est à cause de vous que Bess Durgeon est mort. »
« Je n’en suis pas si sûre. » Observa Fivre qui se dirigea vers la porte du bureau mettant ainsi fin à la conversation.
Issko la rattrapa après un dernier salut en direction de Dorianna et de Neihau.
« Qu’en penses-tu ? » Demanda-t-il lorsqu’ils se furent suffisamment éloignés du bureau de Neihau.
« C’est un habile orateur, il serait capable de convaincre un wookie de se raser complètement. » Commenta Fivre un peu amèrement. « Ca n’empêche pas la lueur de peur dans les yeux de Neihau…La peur du coupable, non celle de l’innocent. De plus, ils n’ont rien dit au sujet de l’équipage manquant…Ils doivent être soulagés de ne pas avoir dû inventer un mensonge à ce sujet. J’ai préféré garder ce sujet pour plus tard : il était inutile de révéler tout notre jeu. »
« En tout cas, tu n’es pas allé de main morte. »
« Dans une autre vie, j’aurais écrasé ce Dorianna comme un insecte. »
« Tu as raison, il se passe quelque chose de louche. Nous n’avons pas de preuves, mais nous devons ouvrir grand nos yeux pour en découvrir. »

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Den Jedi SWU]

Que du bon que du bon! cette partie du chapitre est toujours aussi bien écrite et intéressante!
L'utilisation de Dorianna est une très bonne initiative que j'applaudis
Je n'ai qu'une chose à dire: vivement la suiiiiiite!

je travaille à une 2e version (conscience professionnelle)

la remise en question c'est ce qui fait les grands auteurs! Félicitation, tu en fais partie!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci!

C'est grâce au dialogue avec les lecteurs que je repère les petites erreurs qui jalonnent mes histoire.

J'espère que tu continueras à lire cette histoire et à me donner ton avis, ça me motive vraiment!

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Den Jedi SWU]

J'espère que tu continueras à lire cette histoire et à me donner ton avis, ça me motive vraiment!
!

aucune inquiétude à ce sujet! Tes histoires sont d'une telle qualité que je ne pourrais décemment pas ne pas les lire! Je suis fan du groupe!!!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Ca me fait déjà 1! Allez, disons 2 en comptant Lowie qui m'a soutenu depuis le début même s'il a trouvé cet épisode un peu trop dur à son goût...

C'est vrai le sujet est difficile mais j'ai esseyé de l'aborder du mieux que j'ai pu. On retrouve Annie Sanner et les choses se précipitent. Annie, Anne, je peux assurer que ce n'est pas mon prénom préféré, je me suis rendu compte que plus tard qu'il y avait 2 prénoms qui se ressemblaient. Ce n'était vraiment pas calculé car j'essaye de toujours trouver des nom de persos différents des autres déjà présents, mais je trouvais qu'annie Sanner sonnait bien.
Partie bien soignée avec un Dooku de grande classe! Pour ma 1ère grande utilisation de ce perso dans un épisode, je pense ne m'en être pas mal sorti...

Bonne lecture:

Ma mère ne veut plus me parler, elle a quitté notre suite mais ne répond pas à son comlink, pourtant je dois l’empêcher d’acquérir cette armée. La vision des collines en feu de Sutarn-6 ne me quitte plus. Je dois faire quelque chose !
« Ici le comte Dooku. » Annonça la voix grave dans mon comlink.
« Ici Annie Sanner, je voudrais vous parler de ma mère. » Déclarai-je pensant que seul un ami de ma mère pourrait l’arrêter.
« Qu’est-ce qu’il y a ma petite, je n’ai pas beaucoup de temps. »
« Il faut que vous empêchiez ma mère de faire son discours, il ne faut pas qu’elle obtienne cette armée. » Expliquai-je le plus calmement possible.
Dooku soupira profondément mais resta silencieux.
« Elle veut faire la guerre, et Sutarn-6 va être détruite ! » Insistai-je beaucoup moins calmement.
« Je sais, mais il est impératif qu’elle fasse son discours. C’est très important Annie, trop important. Tu ne te rends peut-être pas compte mais nous sommes à un moment pivot, la galaxie peut basculer d’un côté ou d’un autre. Je suis en train de m’assurer qu’elle bascule du bon côté. Je suis désolé, ta mère doit faire son discours. »
« Mais des gens vont mourir, Sutarn-6 va être détruite. Vous ne pouvez pas laisser faire cela, vous êtes un Jedi ! » Protestai-je encore plus vivement.
« Exactement, je suis un Jedi, je sais ce qui est juste à faire ! » S’exclama Dooku d’une voix nettement moins amicale. « C’est ma décision. Je sais que c’est dur pour vous, qu’il y aura des tués, mais dans le contexte actuel c’est la meilleure solution. De plus, il y a de grandes chances que votre système en ressorte plus puissant. »
« Je ne veux pas d’un système plus puissant, je veux d’un système en paix. Je vais appeler quelqu’un d’autre. » Décidai-je en suivant une autre piste.
« Qui ? »
« Gresjot. Je vais l’avertir de la menace. »
« Et tu crois qu’il va t’écouter sans rien faire ? Ces dernières années, il a plusieurs fois tendu la main à ta mère qui l’a toujours refusée ! Il va se sentir trahi, il va liguer tout le monde dans le secteur contre vous et va lancer une opération préventive. Ce n’est pas un gentil, il y a de bonnes chances qu’il ne s’arrête pas à cette attaque, surtout qu’il aura du soutien. Si tu le préviens, les conséquences seront encore plus terribles. » Observa pertinemment Dooku.
« Alors Palpatine ? »
« Gresjot est un ami de Palpatine…Et puis n’oublie pas que Bess Durgeon est mort ici. Palpatine doit déjà penser que c’est un opposant qui l’a tué, et ta mère se place du côté de l’opposition. Je la connais, la seule chose qui pourrait l’empêcher de parler, ça serait qu’elle soit…Je dois y aller Annie, à plus tard. »
Il raccrocha me laissant seule face à mes responsabilités, mais je n’avais pas encore épuisé toutes mes possibilités. Je tentais de joindre le maître Jedi Siol-Ne Tevens. Il ne répondit pas. Je réitérais mon appel sur la fréquence qu’il m’avait communiqué, toujours le même résultat. La tête dans les mains, je cherchais une autre option lorsque mon comlink sonna. Je bondis dessus.
« C’est Annie Sanner… »
« Comment va ma sœur préférée. » Me coupa la voix joyeuse de mon frère. « Je t’appelais pour savoir comment ça se passait sur Leb. »
« Pas très bien, Bess Durgeon a été assassiné. » Répondis-je avec une petite voix.
« Je sais, j’ai reçu la nouvelle. J’espère qu’on va retrouver vite son assassin. Sinon, rien d’autre ? »
J’hésitais un moment, devais-je lui révéler les plans de notre mère ? Je remarquais alors le ton inhabituel de la voix de mon frère…
« Non, rien de spécial…Et de ton côté, qu’est-ce qui te rend si heureux ? »
« De bonnes nouvelles. Les récoltes de tremaies n’ont jamais été aussi bonnes, le chômage n’a jamais été aussi bas, et la satisfaction des habitants aussi haute. En résumé, nous sommes en plein boom économique ! » Raconta Regor d’un voix enthousiaste.
« Bravo ! Tout cela grâce à toi ! »
« Je n’ai pas l’habitude de me vanter, mais c’est vrai que j’y suis pour beaucoup. Tu passeras le message à maman. Je suis trop content et j’avais envie de partager ma joie avec toi. La réunion reprend, je te tiens au courant. A bientôt ! »
« A bientôt, Regor ! » Répondis-je mécaniquement.
Je reposai mon comlink devant moi. A nouveau, je vis les collines en feu de Sutarn-6 et des milliers de morts parsemant la campagne noircie. Je vis mon frère implorant sans succès ma mère d’arrêter le massacre. Je vis mon frère mourir alors que tout ce qu’il avait patiemment construit était réduit en poussière. Je vis l’anéantissement de ma planète et un renouveau inconnu bâti sur le sang des victimes de la guerre…Je vis un futur que je ne voulais pas cautionner en temps que sénateur de Sutarn-6. Il était temps de prendre mes responsabilités et d’agir pour le bien de mon peuple, car quoiqu’en dise Dooku ma planète est plus importante que sa galaxie.
Rapidement sur mon datapad, je rédigeai une loi abolissant le système matriarcal de Sutarn-6 et instaurant mon frère comme successeur officiel de ma mère et moi. J’envoyais le tout au parlement de Sutarn-6 avec le sceau officiel que m’avait donné ma mère au commencement de ma formation. Puis, je me levai et me dirigeai dans la chambre de ma mère. Dans sa table de nuit, je trouvai le petit blaster qu’elle emportait lorsqu’elle voyageait. Je pris précautionneusement l’arme en main avant de la caresser délicatement. Elle était froide et lourde. C’était la première fois que je touchais une arme. Je la contemplai de longues minutes, comme hypnotisée, puis l’agrippai fermement : ma mère allait devoir m’écouter.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos avis!

[Den Jedi SWU]

Ca me fait déjà 1! Allez, disons 2 en comptant Lowie qui m'a soutenu depuis le début même s'il a trouvé cet épisode un peu trop dur à son goût...
C'est vrai le sujet est difficile mais j'ai esseyé de l'aborder du mieux que j'ai pu. On retrouve Annie Sanner et les choses se précipitent. Annie, Anne, je peux assurer que ce n'est pas mon prénom préféré, je me suis rendu compte que plus tard qu'il y avait 2 prénoms qui se ressemblaient. Ce n'était vraiment pas calculé car j'essaye de toujours trouver des nom de persos différents des autres déjà présents, mais je trouvais qu'annie Sanner sonnait bien.
Partie bien soignée avec un Dooku de grande classe! Pour ma 1ère grande utilisation de ce perso dans un épisode, je pense ne m'en être pas mal sorti...

Lowie et moi resterons toujours fidèles au poste!
Anne, Annie, hum c'est vrai que ça m'a fait un peu bizarre au début, mais ça ne gêne pas à la lecture

Pour la suite de ton histoire, je la trouve toujours aussi intéressante et bien écrite! Tu as une grande maîtrise de ton histoire, ça se sent et c'est ce qui donne aux aventures du Groupe une identité! Du grand art, comme toujours, j'attends la suite avec impatience!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici une petite partie pour terminer le week-end, avant la fin de l'épisode en milieu de semaine prochaine et l'épilogue le week-end prochain.

Bonne lecture:

Il ouvrit péniblement les yeux. Il les referma presque aussitôt avant de les rouvrir avec plus de fermeté une seconde fois. Un fin visage bleuté entra alors dans son champ de vision.
« Tevens, reste avec moi. Tu dois te ressaisir. » Lui dit une voix douce légèrement autoritaire qu’il connaissait si bien.
« Ca va, Myrry. » Croassa-t-il en se redressant dans le lit dans lequel il se trouvait. « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? »
« A toi de me le dire. » Répondit la belle omwati en lui décochant un sourire.
Le maître Jedi fronça les sourcils et se mit à réfléchir.
« Je me souviens d’une explosion…Le Négociant était avec moi…J’ai fait appel à la Force pour nous protéger, mais surtout pour le protéger. Je me suis plongé dans une transe régénératrice après m’être rendu compte que j’ai été pas mal brûlé. » Se souvint Tevens en faisant un effort de mémoire.
« Parfait. Nous t’avons récupéré et porté ici peu de temps après l’explosion de ce droïde. » Confirma Myrry en lui posant une main sur l’épaule. « Je suis contente que tu sois à nouveau d’attaque. »
Sur ce, la porte de sa chambre s’ouvrit et le Négociant entra portant une pile de vêtements.
« C’est pour m’avoir sauvé la vie. » Déclara-t-il en posant les affaires sur le lit. « C’est tout ce que j’ai pu trouver comme habits à ta taille. »
« Mes nouveaux vêtements ? » Demanda Tevens un peu perdu.
« Les tiens ont brûlé dans l’explosion ainsi que ton comlink. Heureusement que nous Jedi construisons les choses pour durer. Voici ton sabrolaser. » Expliqua Loola Myrry en lui tendant son arme.
« Alors, vous avez coincé le defel ? » S’enquit Tevens qui avait hâte de l’interroger.
Myrry et le Négociant échangèrent un bref regard.
« Quoi, j’ai dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? »
« Non…Réko Zyal a perdu le contact lors de l’explosion. » Soupira Myrry en redevenant sérieuse.
« Pourquoi ? »
« Dame Elaya a été grièvement blessée durant l’explosion. Tu connais la force des liens maître/apprenti… »
« Non, je ne la connais pas trop, je suis plutôt resté indifférent quand mon Maître est mort. »
« Certes, mais il y en a pour qui ça compte et Zyal en est. Elle n’a pas supporté sentir son Maître être touchée par l’explosion et elle a donc laissé le defel partir. » Conclut Myrry avec fermeté.
Tevens se souvint alors qu’il avait senti une autre présence lorsqu’il s’était retrouvé submerger par les flammes.
« Où est Elaya ? Je dois la voir. »
« Dans une chambre au bout du couloir. »
Le Jedi se leva et s’habilla en vitesse. Une fois dans le couloir, un infirmier faillit avoir une attaque et lui ordonna de regagner immédiatement son lit. Visiblement, il ne devait pas trop être au courant du pouvoir d’un Jedi. Tevens l’ignora et se dirigea vers la chambre où était Dame Elaya. En chemin, Myrry lui expliqua que la vieille Jedi était plongée dans un profond coma et que ses chances de survie restaient limitées.
« Je suis désolé pour ton Maître. » Déclara Tevens en s’agenouillant devant Réko Zyal.
« Je m’excuse de ne pas avoir… » Commença tout doucement la jeune femme.
« Chut…Ce n’est pas grave, c’est tout à ton honneur de te préoccuper de ton Maître. » L’interrompit Tevens en lui prenant doucement les mains. « Ecoute, Dame Elaya s’est sacrifiée pour que le Négociant et moi survivions. J’ai besoin de toi, je me dois d’arrêter le defel. »
Zyal inclina la tête, Tevens lui sourit gentiment, elle ferma les yeux et se concentra…Elle rouvrit presque immédiatement ses yeux et son visage afficha une expression effrayée.
« Le Côté Obscur est en action, il va bientôt franchir un pas capital. » Annonça-t-elle d’une voix tremblante.
« Peux-tu localiser où cela doit se passer ? » Demanda Tevens qui espérait trouver le defel à cet endroit.
« La Grande Salle de l’auditorium. »

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici l'avant-dernière partie du G5, c'est le final et l'inévitable se produit.
Vos avis sont toujours souhaités et souhaitables...

Bonne lecture:

Les gardes me saluèrent respectueusement lorsque je pénétrai dans la Grande Salle de l’auditorium du palais de Leb. Le discours de ma mère avait déjà commencé. Elle haranguait ses spectateurs avec son habileté habituelle. J’ai compris pourquoi Dooku tenait tant à son intervention, car ma mère, lorsqu’elle rédigeait son discours, ne laissait personne indifférent et souvent on adhérait à son point de vue même s’il s’avérait douteux.
Hélas, j’étais arrivée trop tard, j’avais trop hésité, ma mère allait recevoir son armée…A moins qu’elle refuse d’être ‘payée’ pour sa prestation. Je devais trouver un moyen pour la forcer à faire ce choix. Cependant, je savais que ma seule parole n’était pas suffisante et que je devrais trouver d’autres arguments beaucoup plus convaincants. J’agrippai fermement le blaster dissimulé dans ma poche et me mis à progresser vers le pupitre derrière lequel se trouvait ma mère. J’espérais que la peur lui ferait changer d’avis. Je bousculai quelqu’un sur mon passage, je crus reconnaître le Jedi Tevens, mais focalisée comme j’étais sur ma mère je n’eus aucunes certitudes.
Je continuai à avancer, me faufilant entre mes collègues sénateurs qui applaudissaient à intervalles réguliers les paroles toujours plus intenses de ma mère. A chaque mètre que je parcourais, mon cœur se mettait à battre plus vite et plus fort. Je m’efforçais de ne pas trembler. Je franchis la première ligne des spectateurs dans un état second : je savais que j’allais accomplir quelque chose d’horrible…
Ma mère s’arrêta de parler en me voyant.
Sans hésiter, je sortis le blaster de ma poche et le pointai en direction de ma mère.
Je ne lus pas la peur dans ses yeux, mais le défi : elle était aussi décidée que moi.
Un voile rouge sang s’abattit devant mes yeux.
Le sang des innocents.
Je devais aller jusqu’au bout.
Je tirai.
Des cris, une bousculade, des mains qui se posèrent sur mes épaules, des voix, des pleurs. Je ne me rappelle plus de ce qui s’est passé après car dans ma tête résonnait une seule pensée…J’ai tué la seule personne que j’aimais réellement…
Maman !

Sous-sol du palais de Leb, cellule de détention numéro 1, Siol-Ne Tevens regardait à travers une glace sans teint la forme brisée qu’était devenue Annie Sanner après l’assassinat de sa mère. Pour la énième fois, il se demanda quelles étaient les raisons qui l’avaient poussée à commettre cet acte atroce. Est-ce que sa mère la battait ? La martyrisait depuis sa plus tendre enfance ? La dominait mentalement ? La vendait à des hommes peu scrupuleux ? Toutes ses questions rebondissaient dans sa tête, il avait besoin d’une réponse. Le cœur serré, il entra dans la pièce pour ce qui serait sans doute son ultime entretien avec la jeune femme.
« Annie…C’est moi, c’est Siol-Ne… » Glissa-t-il doucement en s’approchant de la prisonnière.
La jeune femme resta immobile le regard fixé sur le sol. Tevens s’accroupit et tenta de se placer dans son champ de vision. Il ne vit rien dans le regard d’Annie qui montrait qu’elle s’était rendue compte de sa présence.
« Annie, je sais que tu passes un mauvais moment…Tu te souviens qu’on avait commencé à construire quelque chose…Une relation particulière. » Reprit Tevens qui pour une fois cherchait ses mots. « Je t’aimais bien…C’est toujours le cas maintenant, mais je dois savoir pourquoi…Pourquoi tu as tué ta mère. »
Annie resta muette, plongée dans ce qui semblait être une autre dimension. Le Jedi s’avança pour lui prendre les mains.
« Je t’en supplie Annie, parle-moi ! J’ai besoin de savoir…Je te considérais comme la fille modèle : intelligente, gentille, respectable, sensée. Dis-moi que je ne me suis pas trompé et que tu n’es pas le monstre qui a commis un matricide… » Continua Tevens en perdant peu à peu son calme. « S’il te plaît…Tu n’as qu’un mot à dire et je t’aiderais…Réponds-moi. »
« Elle en est incapable. » Dit une voix derrière lui qui le fit sursauter.
« Comment ? » Demanda-t-il au Comte Dooku en se relevant.
« Annie était une fille fragile, et, quoi qu’elle en pense, sa mère était son phare dans sa vie. » Expliqua Dooku en s’approchant à son tour de la jeune femme. « Si sa mère était morte de mort naturelle, ça aurait déjà été très dur pour elle, mais dans ce cas-ci…Elle est en état de choc, proche de perdre la raison. »
« Est-ce qu’elle guérira un jour ? »
« Peut-être…Ca prendra beaucoup de temps et une volonté tenace de sa part. Qu’est-ce qu’il va lui arriver ? »
« Vu la centaine de témoins se trouvant dans la salle, elle va être accusée du meurtre d’un sénateur de la République et certainement être condamnée à un très long temps de prison. » Répondit Tevens n’osant pas regarder Annie.
« J’étais un proche ami de sa mère, je l’ai vue grandir. Je ferais tout pour lui éviter la prison et être internée dans le meilleur hôpital. »
« Elle va être internée à vie, je ne sais pas si c’est mieux. »
« Tout est mieux à la prison. On la soignera et puis vous pourrez lui rendre visite autant de fois que vous le voulez. »
Tevens marqua une longue pause avant de poursuivre.
« Je ne sais pas si je pourrais la revoir un jour… »
« C’est à vous de voir. » Conclut Dooku en caressant affectueusement les cheveux d’Annie.
Tevens lança un dernier regard à la jeune femme, espérant voir une réaction qui ne vint jamais, puis sortit la tête et les épaules basses de la cellule.
A nouveau, il avait le cœur en mille morceaux.

Voilà, j’ai terminé…J’ai réussi à tenir mon objectif…Je n’attends pas de vous que vous disiez que j’ai bien ou mal fait. J’ai commis cette atrocité et rien ne pourra y changer. Je ne vous dirais pas que je ne regrette pas ce geste, ce serait me voiler la face…Chaque jour depuis, maman me manque et je sais qu’il en sera de même chaque jour de ma vie. C’est mon unique fardeau jusqu’à ma mort.
J’ai fait la seule chose que je pouvais faire à un moment donné. Peut-être avez-vous trouvé une solution que je n’avais pas vu…Très bien…Je vous invite à venir me voir, et si j’ai encore un rien de lucidité, je vous écouterais attentivement, mais sachez tous que RIEN ne changera mon histoire…
Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire : FIN.

Oiki Ran, le Ktâh qui postera l'épilogue ce week-end!!

[Den Jedi SWU]

Toujours aussi bien écrit, cette fanfic me donne toujours autant de plaisir!

J'apprécie tout particulièrement la toute fin:

Voilà, j’ai terminé…J’ai réussi à tenir mon objectif…Je n’attends pas de vous que vous disiez que j’ai bien ou mal fait. J’ai commis cette atrocité et rien ne pourra y changer. Je ne vous dirais pas que je ne regrette pas ce geste, ce serait me voiler la face…Chaque jour depuis, maman me manque et je sais qu’il en sera de même chaque jour de ma vie. C’est mon unique fardeau jusqu’à ma mort.
J’ai fait la seule chose que je pouvais faire à un moment donné. Peut-être avez-vous trouvé une solution que je n’avais pas vu…Très bien…Je vous invite à venir me voir, et si j’ai encore un rien de lucidité, je vous écouterais attentivement, mais sachez tous que RIEN ne changera mon histoire…
Il ne me reste plus qu’une chose à vous dire : FIN.

c'est grandiose! Bravo

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!

Merci Den pour ton avis, j'ai terminé cet épisode par ce paragraphe pour montrer que c'était ma solution à ce dilemne, mais qu'il peut en exister d'autres...

Voici l'épilogue que j'apprécie assez avec un entretien entre Dooku et son maître, mais surtout avec la première rencontre entre deux de mes personnages (mentionés dans Sauvetage du receuil sur l'ordre 66, 20 ans de Purge du recueil la mort de l'empereur, et le Chemin vers l'Ombre) créés favoris qui sont Jhac Kyfer et Réko Zyal...

Bonne lecture:

Epilogue :

« Sénateurs ! Je vous le répète une fois de plus, nous sommes en train de vivre un moment historique ! » Tonna le Comte Dooku d’une voix vibrante. « A la fin de cette conférence, nous avons décidé de former une union forte afin d’empêcher le Chancelier Suprême Palpatine de modeler la galaxie à sa guise. Nous allons dire NON ensemble à sa loi des quotas agricoles, et j’ose espérer que notre union ne s’arrêtera pas là, car je pressens que cette lute n’est qu’un début. Enfin, je voudrais que nous ayons tous une pensée pour une amie très chère qui hélas ne verra jamais l’aboutissement de l’œuvre qu’elle a participé à fonder. Ma très chère amie, j’espère que là où tu es, tu vas nous aider à achever ce que nous avons commencé aujourd’hui. Tu n’es pas morte pour rien ! »
Darth Sidious coupa son holoprojecteur en poussant un ricanement triomphal : tout s’était passé comme il l’avait prévu. Il se frotta les mains, son apprenti Dooku ne s’en était pas mal tiré, mais tout n’était pas encore terminé. La sonnerie de son holocom retentit, il prit tout son temps pour répondre.
« Oui ? » Demanda Sidious alors qu’il savait pertinemment qui l’appelait.
« Maître, je me suis isolé comme vous le souhaitiez après mon discours. » Répondit servilement le grand Comte Dooku.
« Bien…J’ai assisté au discours, il était parfait. »
« Merci, mon Maître… » Dit Dooku en baissant la tête.
« Que se passe-t-il, mon serviteur ? » S’enquit Sidious qui avait senti un trouble dans l’esprit de son disciple.
« La mort de Sanner…Je sais qu’elle était essentielle au bon fonctionnement de votre plan. Cependant, jadis, elle avait été une amie. »
« Je sais, c’est dur, mais notre mission nécessite parfois de tuer les personnes les plus proches. Ce sacrifice était indispensable pour ramener l’ordre dans la galaxie. »
« Elle aurait pu être une alliée… »
« Vraiment ? C’était une corrompue comme tous ceux que nous avons juré d’éliminer. Tôt ou tard, elle n’aurait pas hésité à nous planter une vibrolame dans le dos. » Expliqua fermement Darth Sidious.
« Vous avez raison, Maître…Je m’occupe de la petite Sanner, je vais la faire interner et je passerais souvent la voir pour lui effacer peu à peu ses souvenirs et pour la faire sombrer réellement dans la folie. » Indiqua Dooku en se reprenant.
« Bien, il vous reste une dernière chose à faire… » Sidious prit une pause de circonstance. « Dame Elaya…Elle tente de trouver la source du Côté Obscur. Elle est puissante et si on la laisse faire elle nous démasquera plus tôt que prévu. J’ai senti un danger de ce côté-là, je veux que vous vous en occupiez. »
« Il sera fait selon vos désirs…Et son apprentie ? Que dois-je en faire ? »
« Je vous laisse le choix de décider. Je vous appellerai une fois cette mission achevée. »
Darth Sidious coupa la communication : tout allait vraiment pour le mieux. Bientôt, les Jedi ne seraient qu’un mauvais souvenir…

« Maître…C’est moi Réko, je sais que vous m’entendez. J’ai senti dans la Force que vous alliez mieux et que bientôt vous allez pouvoir reprendre mon entraînement. Une faible lueur dans la noirceur qui nous entoure. Nous n’avons pas attrapé le defel et un autre sénateur est mort…Cette fois-ci, ce n’est pas une œuvre du defel, je vous expliquerai lorsque vous serez rétablie. La conférence est terminée, les sénateurs rentrent sur Coruscant, notre mission ici est donc achevée et nous aussi nous devons rentrer. Le Conseil nous a rappelé et Maître Tevens leur a assuré que nous rentrions bientôt…Il m’a aussi promis qu’il ferait tout pour mettre la main sur ce defel…En accord avec le Conseil, il nous fournit une escorte qui nous accompagnera jusqu’à Coruscant. D’ailleurs, elle devrait être ici d’une minute à l’autre. » Expliqua la jeune Réko Zyal d’une voix douce en tenant la main de Dame Elaya toujours inconsciente.
Le Comte Dooku prit une profonde inspiration puis entra dans la chambre claire où était soignée Dame Elaya.
« Je ne pouvais pas partir sans venir la voir. » Annonça-t-il à Zyal qui s’était retournée en l’entendant entrer. « Comment va-t-elle ? »
« Son état s’améliore, elle n’est plus en danger. »
Dooku sourit, regarda la vieille femme qui semblait dormir puis se retourna vers Réko Zyal qui laissa échapper un bâillement.
« Vous êtes fatiguée ? » Lui demanda-t-il en s’avançant vers elle.
« Je suis à son chevet depuis la nuit dernière, et je n’ai pas fermé l’œil. »
« C’est digne de la meilleure des padawans surtout qu’il commence à se faire tard. » Commenta-t-il en lui déposant une main sur l’épaule.
Zyal bâilla à nouveau.
« Je ne sais pas ce que j’ai, mais je me sens soudainement très fatiguée… »
« Ce sont les émotions. Asseyez-vous donc. Je vais rester un peu pour lui tenir compagnie, j’ai un peu de temps. »
Réko Zyal s’assit sur une chaise, moins d’une minute plus tard elle était profondément endormie. Parfait, de ce côté-là, il allait être tranquille, cette jeune padawan avait encore beaucoup à apprendre sur la vie. Il s’approcha d’Elaya et s’immergea dans la Force. Il se concentra sur le cœur avant de faire ralentir progressivement son battement. Incapable de se défendre, Dame Elaya s’éteignit moins de cinq minutes plus tard. Avec un sourire de satisfaction, il se redressa et pivota en direction de la jeune femme toujours assoupie. Elle était jeune et belle mais elle avait paraît-il un grand potentiel. Dans le futur, elle pourrait peut-être leur poser quelques problèmes. Certes des problèmes minimes, mais des problèmes tout de même…Dooku tout comme son maître n’était pas du genre à attendre que la nuisance se transforme en problème, surtout si l’opportunité se présentait d’éliminer la nuisance. A nouveau, il s’immergea dans la Force…
La porte de la chambre s’ouvrit, un jeune homme blond aux yeux bleus et méfiant entra dans la pièce, tirant Réko Zyal de son sommeil.
« Je m’appelle Jhac Kyfer, je suis ici pour escorter Dame Elaya sur Coruscant. »
Derrière lui, Dooku entendit un cri suivi immédiatement par des pleurs.
« Je crains que vous n’arriviez trop tard : Dame Elaya vient de décéder. » Déclara froidement le Sith.
Dooku sortit ensuite de la chambre d’un pas ferme, sa cape noire volant et claquant derrière lui à mesure qu’il s’éloignait du chagrin de Réko Zyal.

Oiki Ran, le Ktâh qui vous dit à bientôt pour l'épisode 6!!

[Django Jedi SWU]

Voila, je viens de lire l'épisode 5 en entier. Comme d'habitude Oiki nous gratifie là d'un récit alambiqué, ce qui n'est pas pour me déplaire. Les personnages sont toujours aussi bien décrits ainsi que les lieux et les actions. Oiki fait de plus en plus de progrès dans l'écriture. J'attends donc l'épisode 6 avec impatience; j'ouvre une parenthèse pour savoir si nous allons avoir bientôt la suite de "Le Chemin vers l'Ombre" je ferme la parenthèse.

@ plus

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci Django pour ton petit avis, ça fait bien plaisir. Mon but est d'essayer de faire toujours mieux la fois suivante. Vu qu'on parle beacoup de l'évolution de mon écriture, je suppose qur je devais bien mal écrire avant!

Quant au Chemin vers l'Ombre, je ne savais pas que ça intéressait quelqu'un, je veux bien le continuer si tu acceptes de me donner un petit coup de pouce car mine de rien ça représente un certain travail...Qu'en dis-tu?

Oiki Ran, le Ktâh!!

[Django Jedi SWU]

Salut Oiki,

Non tu n'écrivais pas mal mais ton style c'est amélioré au fil de tes histoires.

Pour ce qui est de te donner un coup de main pour la suite de "Le Chemin vers l'Ombre" je veux bien essayer de corriger le texte mais pour ce qui est de l'écriture je ne m'en sent pas capable.

@ plus

[Oiki Ran Jedi SWU]

Merci!

Je m'en souviendrais lorsque je me lancerais dans la deuxième partie.

Oiki Ran, le Ktâh!!