Je tiens à dire que je suis plutôt un scientifique dans l'âme et que le style dans lequel j'ai écris ça est celui d'un néophyte complet. Donc toutes les suggestions seront les bienvenues
Bon, je ne dis rien de plus, je vous laisse juger et j'attends vos commentaires...
Un certain point de vue
Prologue :
Voila quatre ans que la guerre des clones est terminée. Avec elle s’est également achevée la démocratie dans la galaxie. L’ancien Chancelier suprême Palpatine s’est proclamé Empereur et il s’efforce de faire disparaître tous les vestiges de la République. Pour cela, il est épaulé par le terrifiant Dark Vador, connu sous le titre de Seigneur Noir des Sith.
Depuis l’avènement de l’Empire, Vador sillonne la galaxie dans le but de traquer ceux qui s’opposent à ce nouvel ordre. C’est le cas des quelques Chevaliers Jedi qui ont réussi à survivre à la guerre des clones et aux massacres perpétrés par Dark Vador durant ces dernières années.
Parmi ces derniers défenseurs se trouve Cirdap, un ancien Chevalier Jedi humain qui a rejoint sa planète natale, Rablera, afin d’échapper à la purge de Vador.
1 - L’Histoire de Rablera.
Rablera s’était autrefois reliée au mouvement séparatiste du Comte Dooku, ce qui avait fortement divisé la population de cette petite planète de la bordure extérieure. Bien qu’il n’y ait jamais eu de combat sur la planète, l’alliance avec le mouvement séparatiste avait eu pour conséquence un chaos politique sans précédant sur la planète.
Depuis de nombreuses années, la fierté du peuple de Rablera était de compter parmi sa population un Chevalier Jedi. Même s’il ne venait que très rarement sur son monde natal, chacune de ses visites était un évènement planétaire. Beaucoup lui vouaient carrément un culte.
Mais comme dans beaucoup de cas, la voix du peuple n’était pas justement représentée au gouvernement, et c’était surtout les grosses organisations commerciales qui tiraient les rênes du pouvoir. La richesse principale de Rablera était l’industrie textile. De très nombreux peuples de ce secteur de la galaxie s’habillaient avec des vêtements qui sortaient des usines de tissages rableriennes. Cependant, cette économie dépendait beaucoup des fibres naturelles utilisées pour la création de ces tissus uniques. Depuis un siècle, la demande n’avait cessé de grimper et depuis 70 ans, Rablera ne parvenait plus à produire une quantité suffisante de fibre et dut donc avoir recours à l’importation d’une importante quantité de sa matière première.
Evidemment, la taxation des routes commerciales décrétée 17 ans auparavant par le sénat alors présidé par Valorum fut un gros problème pour l’économie planétaire et depuis cette mesure, le gouvernement de Rablera pris ces distances avec la République.
Alors, quand la confédération des systèmes indépendants devint importante, le gouvernement demanda officiellement à en faire parti. De nombreux mouvements sociaux contestant cette décision émergèrent alors, car cette situation faisait de Rablera un adversaire de la République, et surtout des Chevaliers Jedi. Beaucoup pensaient que si Rablera perdait le soutien de Cirdap, la planète courrait à sa perte.
Ainsi, quand l’Empire fut fondé, Cirdap rejoignit la planète pour s’y cacher ce qui eu le mérite de calmer la situation. Le gouvernement en place gardait de la méfiance vis-à-vis de Palpatine et Cirdap et ses partisans étaient évidemment de farouches opposants à Vador. D’une manière générale, tout le monde voyait d’un mauvais œil ce nouvel ordre galactique.
Bien qu’il souhaitait avant tout revenir sur sa planète pour s’y cacher, Cirdap fut naturellement poussé par le peuple pour devenir un personnage important. Afin que le Jedi ne se mêle pas trop de leurs affaires, les membres du gouvernement rablerien l’affectèrent à la défense spatiale en le nommant capitaine du vaisseau amiral de la mince flotte de la planète, le Gazterras.
2 – Justice impériale
L’alarme retentit sur tous les ponts du Gazterras. Cirdap, depuis le pont de commandement observait sur l’écran de contrôle la raison de cette alerte. Un destroyer impérial venait de surgir de l’hyperespace. Il prit un communicateur et s’adressa à l’équipage.
« - Tout le monde à son poste ! Un vaisseau de l’Empire vient d’arriver dans le secteur. Que les officiers de communication avertissent la surface. Nous ne connaissons pas encore leurs intentions, mais la défense planétaire doit se tenir prête à nous envoyer des renforts en cas de besoin. »
Cirdap coupa la communication. Un officier présent sur le pont prit la parole :
« - Capitaine ! Que croyez vous que nous veut l’Empire ? »
Le Jedi baissa la tête.
« - J’ai bien une vague idée… »
« - S’ils nous attaquent, nous n’avons pas la moindre chance ! »
La panique se ressentait facilement dans la voix de l’officier.
« - Je le sais bien Commandant ! Mais mon instinct me dit qu’ils n’ont pas l’intention d’envahir la planète. »
« - Je vous souhaite d’avoir raison Capitaine. »
« - Nous allons bientôt le savoir. »
Cirdap se dirigea vers une console de communication et ouvrit une fréquence en direction du destroyer.
« - Ici le capitaine Cirdap du vaisseau Gazterras de la défense planétaire Rablerienne. Vous entrer dans l’espace de Rablera ! Veuillez s’il vous plait nous indiquer le but de votre visite. »
Le Capitaine se contentait pour l‘instant de suivre le protocole, mais il se doutait bien que L’Empire n’avait rien à faire de toutes ces formules de politesse.
« - Vaisseau Gazterras ! »
Ces deux seuls mots suffirent à glacer le sang de tout l’équipage du navire. Chaque membre avait immédiatement reconnu la voix terrifiante et caverneuse du Seigneur Dark Vador. Le Sith poursuivit :
« - Sachez que l’Empire ne reconnaît pas votre gouvernement. Les ressources de Rablera nous appartiennent et nous en disposerons comme bon nous semblera. Ce n’est cependant pas la raison de notre visite. Nous sommes ici pour appréhender la Capitaine Cirdap qui a été condamné à mort par la justice impériale pour trahison. Je vais personnellement monter à bord de votre navire pour exécuter la sentence. Si vous tenter de résister, votre vaisseau et votre peuple en subiront les conséquences. Préparez vous à mon arrivée. »
La transmission s’arrêta là. Cirdap resta pensif quelques secondes, puis repris la parole :
« - Ici le Capitaine. J’ordonne à tout l’équipage d’évacuer immédiatement le navire. Je répète : que tout le monde quitte la navire ! Je vais me rendre au Seigneur Vador. Il n’est pas question que la planète soit mise en danger à cause d’un seul homme. »
« - Capitaine, s’exclama l’officier visiblement choqué. L’équipage vous sera fidèle ! Nous n’allons quand même pas nous laisser dicter nos lois par l’Empire. »
« - Obéissez Commandant ! Si l’Empire avait voulu nous détruire, ce serait déjà fait. Nous ne devons pas prendre les menaces de Vador à la légère. Et puis, je n’ai pas l’intention de me laisser abattre sans me défendre. »
L’officier ne répondit rien. Son visage montrait qu’il était en désaccord avec son capitaine, mais il n’insista pas et suivi les ordres.
L’évacuation se passa sans encombres. En moins de dix minutes, Cirdap se retrouva seul sur le Gazterras. Depuis la passerelle du vaisseau, le Jedi observait la navette impériale escortée par un escadron de ces nouveaux chasseurs impériaux, appelés TIE. Cirdap tenait dans sa main droite son sabre laser qu’il gardait précieusement dans ses quartiers depuis son affectation sur le Gazterras. Son arme, symbole de la gloire de son ancien ordre serait le seul espoir de survie qu’il lui resterait quand Dark Vador arriverait.
Il vit d’ailleurs le Seigneur Noir arriver depuis l’un des écrans de contrôle du vaisseau. Vador était descendu seul de sa navette. Même si les senseurs impériaux avaient sans doute détecté qu’il n’y avait plus personne à bord à l’exception du Jedi, que le Sith descende sans escorte montrait bien à quel point il avait confiance en lui. Il n’était armé que d’un sabre laser à lame rouge, symbole des adeptes du coté obscur de la Force. Quand Cirdap entendit derrière la porte d’accès de la passerelle le vrombissement typique de l’arme de son ennemi, il activa la sienne. Il possédait son sabre depuis qu’il avait atteint le titre de Chevalier Jedi. Pendant la guerre des clones, beaucoup de Jedi avaient perdu ou détruit leur arme, mais Cirdap avait accordé une grande vigilance à ne jamais s’en séparer. Il faisait parti d’une génération de Jedi pour qui le sabre représentait beaucoup plus qu’un simple moyen de défense
Cirdap entendit derrière lui la porte d’accès s’ouvrir. Le Seigneur Sith avançait lentement en direction du Jedi. A la vue de la lame verte de son adversaire, Vador déclara de sa voix menaçante :
« - Que comptez-vous faire avec cette arme ? Ne vous avais-je pas dit que toute tentative de résistance entraînerait des sanctions envers votre peuple ? »
Cirdap se retourna et faisait maintenant face à l’impressionnant Sith.
« - Allons Vador, j’ignorais qu’un simple Jedi comme moi serait un obstacle pour vous. Comme vous l’avez demandé, j’ai ordonné à mon équipage de se tenir en dehors de cette affaire, mais je ne pouvais pas concevoir de me laisser détruire sans défense et de laisser passer ma chance de débarrasser la galaxie de votre domination maléfique. »
« - Pauvre fou ! Que croyez vous donc pouvoir faire contre moi ? »
Et Vador attaqua le premier en abattant de rudes coups de sabre à son adversaire. Cirdap parvint à détourner les assauts du Sith. Le Jedi était dominé dans tous les domaines, mais il gardait assez de concentration, ce qui lui permettait parfois de tenter quelques attaques, tel un escrimeur. Le combat était beaucoup plus tactique que spectaculaire. Le duel durait depuis dix bonnes minutes et Cirdap parvenait toujours à contrer chaque attaque, ce qui avait pour conséquence de faire perdre patience à Vador. Mais je Jedi avait le visage en sueur et sentait qu’il commençait à faiblir tandis qu’il ne percevait aucun signe de fatigue dans le comportement de son adversaire. Cirdap décida alors que le temps était venu de tenter quelque chose. Grâce à de rapides pas chassés, il avança au contact du Sith en pointant sa lame vers l’avant, déviant avec beaucoup d’habilité les tentatives de Vador pour le contrer, qui fut contraint de reculer. Il ne fut cependant pas assez rapide et la lame verte vint transpercer le seigneur noir à la base de son cou. Vador resta immobile pendant quelques secondes. Cirdap recula, laissant sa lame plantée dans la gorge de son adversaire. La bruyante respiration qui caractérisait le seigneur Sith cessa quelques secondes avant que son imposant corps ne s’écroule sur le sol de la passerelle du Gazterras. Dark Vador, le maléfique Seigneur Noir des Sith, était mort.
Au moment où Cirdap récupérait son sabre laser, une porte s’ouvrit de l’autre coté de la passerelle du vaisseau par laquelle un androïde vêtu de son habituel uniforme jaune et noir apparut. Il se dirigea vers le capitaine en observant le corps sans vie de Vador.
- Excusez mon incursion, Capitaine, j’espère que je ne vous dérange pas.
- Non, Commandeur, dit Cirdap en se passant le bras sur le front afin d’essuyer les dernières gouttes de sueur, j’ai terminé… Ordinateur ! Arrête le programme !
3- Une autre galaxie.
A ces mots, un bip retentit, et la passerelle du Gazterras disparut, laissant la place aux parois quadrillées du holodeck 3 de l’USS Enterprise NCC-1701-D. Le capitaine reprit la parole :
- Alors, Monsieur Data, je doute que la raison de votre venue était de vous familiariser avec l’univers de George Lucas ?
- Non, en effet. Encore que je n’ai jamais compris cette fascination des humains pour s’inventer toutes sortes de mondes imaginaires. Je suppose que c’est là une des caractéristiques de l’imagination fertile propre à votre espèce. Dès les premières civilisations humaines, on retrouve…
- S’il vous plait Data, le coupa le capitaine, venez en au faits !
- Bien sur ! Le commandeur Riker tente depuis plusieurs minutes de vous contacter, sans résultat, l’ordinateur affirme que les communications avec le holodeck ont été coupées.
- Effectivement, je ne voulais pas être dérangé pendant mon « duel ». Que se passe-t-il, nous ne devions pas atteindre notre point de rendez-vous avant 6 heures.
- Nous avons reçu un message prioritaire de Starfleet, Monsieur, le commandeur m’a seulement demandé de venir vous avertir qu’il vous attendait sur la passerelle.
Le capitaine se dirigea vers le panneau de commande situé sur l’arche d’entrée du holodeck et ouvrit une communication :
- Picard à passerelle. Monsieur Data m’a fait part d’un appel de Starfleet. Que se passe-t-il numéro 1 ?
- L’amiral Ross a appelé, Capitaine, le Chancelier Gowron a demandé à ce qu’une délégation de la Fédération se rende sur QonoS au plus vite. Etant donné que vous avez été arbitre dans la nomination du Chancelier au Haut Conseil Klingon, l’Enterprise a été désigné pour accéder à sa demande.
- Très bien, numéro 1, mettez le cap sur QonoS. Réglez les moteurs sur distorsion 5. En avant toute !
Fin
[ 17. février 2005, 16:20: Message édité par : Bubu01 ]
:p 
