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Je décidai de me renseigner sur ces ysalamari. Une recherche approfondie sur l’holonet ne m’apporta aucun résultat. Mon réseau d’informateur allait-il finalement servir à quelque chose ? Première chose à faire, retrouver Jango. Quelle audace de se nommer comme Jango Fett, l’un des chasseurs de primes le plus célèbre de la galaxie, pour des raisons plus ou moins discutables. Il résidait habituellement au sommet de la tour “Eau Vive” l’une des nouvelles merveilles de Coruscant. Comment s’était il payé cet appartement ? En était il seulement le propriétaire ? Je ne le savais pas.
Et donc, avoir la Force en plus d'une armure stylé, c'est la grande classe. Dernièrement j'ai adoré Karre, car (et toc) c'est un Forceux puissant, il porte une belle armure noire, et voilà quoi. Juste dommage qu'on ne voit pas l'effet de l'eau sur son armure, bah oui on ne l'aperçoit que dans l'espace… j'aimerai bien une suite à cette histoire soit dit en passant. J'ai bien aimé la dualité présenté jusque dans le concept du vaisseau. Ah si seulement j'étais comme l'un de ces personnages… fort, courageux, libre…
4. Karre
Toutes proportions gardées, Albert aimait parfois - comme à cet instant - se comparer à cet individu d'une autre époque, Debin Karre, même s'ils n'avaient, chacun en son temps, alors pas pataugé dans la même eau.
Cet idéalisme, ce patriotisme, et ce désir de s'engager les faisaient se ressembler bien plus qu'escompté : enthousiasme, besoin irrépressible de poursuivre un but, volonté de contribuer au bien commun en suivant des valeurs bien ancrées dans ce qui semblait être un idyllique idéal...
Quand sa voisine de table le tira brusquement de sa rêverie :
— Alors, cette fois tu te débines car... ?
Lierin soupira. Chloan prenait ses pressentiments très à cœur, elle venait d’en avoir encore la démonstration. Quand il se mettait à triturer son pendentif, mâchoires serrées, il n’y avait plus rien à en tirer. Elle sortit son datapad, pianota un instant, avant de cliquer sur valider pour lui transférer un fichier.
—Tiens, ça risque de te plaire.
—Qu’est-ce que c’est ? demanda-t-il avec méfiance en ouvrant le dossier sur son propre datapad.
—Un conte. L’histoire d’Am et Karre.
Il leva les yeux au ciel.
—Le rapport avec Albert ?
—Aucun. Mais je déteste quand tu es grognon.
4. Karre
Le jeune homme aux cheveux blonds replaça son attention sur l’arène. Son partenaire iktotchi ne semblait pas avoir eu envie de le questionner plus avant sur ses inhabituelles connaissances. Cela l’arrangeait, il n’avait pas envie de lui expliquer qu’elles lui venaient de la proximité qu’il avait autrefois subi avec ces créatures. Ce jour-là, Karre s’était senti démuni et il ne désirait pas réitérer l’expérience. Une clameur s’éleva.
— Je crois qu’ils vont faire entrer une nouvelle victime, commenta son voisin cornu.
Une victime. Le terme était réaliste, il fallait le concéder.
Jour 4 - Karre
Albert se rappelait amèrement de ses anciennes connaissances, toutes clones, voilà plus de quatre décennies que la guerre s’était achevée, mais elle laissait le même arrière goût. Il avait été particulièrement proche d’un jeune de sa génération, nommé Karre auréolé de ténèbres. Ce dernier avait choisi une coloration étrange pour ses cheveux et ses yeux, blond au regard bleu. Il ressemblait aux antiques représentations des Anges, ces créatures qui peuplaient les lunes de Iego. Ses iris semblaient refléter la lumière de l’eau, et l’océan. Aussi, il donnait l’impression d’être plongé constamment en pleine réflexion.
Albert conduisit mon speeder jusqu’au toit terrasse de la tour. Mon regard fut immédiatement attiré par des éclats de transparcier au sol. La baie vitrée était explosée. Dans quel nid de Gundarks s'était-il encore fourré ? Laissant Albert dans le speeder, je saisis mon blaster et me précipitai dans l'appartement. Jango gisait sur le sol. Visiblement seulement assommé.
- De l’eau…Karre, apporte moi de l’eau…
Ouch le coup avait dû être fort pour qu’il demande de l’eau en place d’alcool. Et qui était Karre ?
- Jango ? Que s'est il passé ?
5. Omega
Albert accepta finalement de faire le mur... Une pause ne faisant pas de mal... Le truc, à terme : ne pas se retrouver le bec dans l'eau.
D'abord circonspect, Albert devint perplexe devant la possibilité de jouer aux jeux-vidéo dans les parages !
Un Aspirant ayant réussi à dénicher selon lui « la meilleure saga de tous les temps ».
Curieux, Albert observa la partie en cours, attendant son tour :
« ...
— Je SUIS Omega ! Je suis le boss, le PDG,... la Reine, si vous aimez le grand-guignolesque. Ici, il n'y a qu'une règle : on ne fait pas chier Aria ! »
Le compte à rebours égrena les secondes et enfin, ils sortirent de l’hyperespace, en orbite d’Onderon. Chloan se frotta les mains. Enfin ! De l’air et surtout, de l’espace. Lierin commençait à lui taper sur le système à ignorer ses mises en garde, comme si parce qu’elle n’avait rien ressenti en méditant prouvait qu’il avait tort !
Il attendait avec impatience de pouvoir lui sortir « je te l’avais bien dit » et en attendant, il prenait son mal en patience.
—Intrépide, ici Contrôle. Vous avez l’autorisation de vous poser sur la plateforme Omega.
—Bien reçu, merci Contrôle.
Ah, la liberté… je pourrais divaguer longtemps sur ce sujet. Un concept fort et particulier. C'est à la fois une idée simple, et quelque chose de difficile à appréhender réellement. Il y a un exemple qui me vient là car on a parlé de Jango et de la planète recouverte d'eau. Vous connaissez peut-être Oméga, la Clone du chasseur de prime. N'était elle pas prisonnière sur cette planète ? Mais est-elle libre une fois qu'elle en est partie ?
Elle reste prisonnière de par les limites qui s'imposent à elle, comme nous nous en avons aussi.
Jour 5 - Omega
Le vieux soldat se rappelait de la petite fille qui parcourait les couloirs, un air trop sérieux affiché sur son visage, et pourtant, dotée d’une personnalité très attachante. Elle paraissait vraiment jeune, et cependant, elle était davantage ancienne, faisant partie de la première génération. Aux yeux des visiteurs de la cité, elle évoquait un enfant. Omega avait pratiquement adopté le comportement de l’un d’entre eux, se lançant volontiers dans des batailles d’eau en compagnie des créatures marines apprivoisées, et de ses millions de frères répartis plus tardivement vers l’infinité de la galaxie. Un être unique.
Jenos Idanian a écrit:coucou aux gens qui auront la référence
Loucass824 a écrit:Mais j'ai une idée très précise de ce que c'est dans une autre saga que j'affectionne tout autant, et qui m'a donné mon idée...
Chadax a écrit:je vais finir mon quatre-quart
Jenos Idanian a écrit: en voyant ce que nos organisatrices avaient proposé ("4-Karre"), la vraie question étant : l'avaient-elles fait exprès de proposer ce thème tel quel pile pour le 4ème jour ?
Jour 6 - Xi Charren
Albert esquissa un de ses rares sourires, alors qu’il s’emparait d’une tasse de thé. Il se remémora les aventures des soldats pendant la guerre des clones, notamment une affaire liée à un fauteuil unique en son genre. Bien entendu, cette histoire n’était qu’une goutte d’eau parmi tant d’autres, cela dit, elle était toujours aussi passionnante. Rex, Anakin Skywalker et Obi-Wan Kenobi avaient été dépêchés pour enquêter sur l’objet. Et ensuite, les deux hommes avaient découvert un peuple similaire l’armée de la république. Les Xi Charren ressemblaient étrangement à une ruche.
Par contre là où notre liberté ne peut être ébranlé, c'est dans notre imagination. Et la galaxie lointaine très lointaine offre tellement mais tellement de liberté ! Par exemple, on a d'abord des droids vautour, plutôt sympa. Et par dessus on ajoute une race extraterrestre, les Xi Char, Xi Charrians.. Xi Charren ? Bref, une espèce intelligente qui ressemble aux droids ! Moi je trouve ça dingue ! Et s'il y a un gars un jour qui veut inventer une espèce qui ressemble à des TR-TT, bah il peut ! Zut je n'ai plus d'eau… je reviens très très vite !
xximus a écrit:Jenos Idanian a écrit: en voyant ce que nos organisatrices avaient proposé ("4-Karre"), la vraie question étant : l'avaient-elles fait exprès de proposer ce thème tel quel pile pour le 4ème jour ?
Mais c'est énorme j'avais pas fait gaffe.
xximus a écrit:Jour 5 et ça y est les textes partent déjà en sucette.
6. Xi Charren
— C'est quoi ton nom d'utilisateur ?, demanda à Albert sa camarade de partie.
— Xi Charren, répondit-il simplement, concentré qu'il était à ne pas perdre de duel au moins en virtuel...
— Quoi ?, s'étonna l'autre.
— Pour aller avec mon avatar : le droïde, là...
— Ah ouais, "Légion". Et ?
— Ben... Xi Char : ceux qui croyaient en la réincarnation des organiques en droïdes après leur mort.
— Tu vas chercher loin là...
— Planquez-vous !, les interrompit brusquement un autre fugueur. Le Lieutenant Tarsesh se ramène ! Il a dû capter !
Aïe ! Il allait les faire suer sang et eau, c'était sûr...
Chloan et Lierin quittèrent l’astroport pour rejoindre les rues surpeuplées de la capitale, Iziz. De nombreuses espèces vaquaient à leurs occupations d’un pas pressé et par habitude, Chloan repéra des Twi’leks, un Jawa en train de marchander à l’entrée d’une boutique de pièces détachées, même des Xi Charren qui discutaient dans leur étrange langage de cliquetis.
—On commence par quoi ? Manger ou le récupérer ?
—Tu sais très bien quelle réponse je vais te faire. D’abord on mange, toujours. On ne sait jamais combien de temps la poursuite pourrait durer.
Lierin leva les yeux au ciel.
—Encore ton mauvais pressentiment ?
Loucass824 a écrit:Mandoad
Je n'avais pas remarqué, mais pour quelqu'un avec ton pseudo, avoir zappé le jour de Jango Fett... Lol
6. Xi Charren
Karre contemplait le centre de l’arène et son champion actuel. Celui-ci n’avait rien d’imposant, bien au contraire. De petite taille, enrobé d’une toge grise à capuche, seuls deux petits yeux rouges brillaient au sein du néant qui formait son visage de Jawa. En revanche, l’antique droïde qu’il contrôlait était une autre affaire. L’aspect insectoïde de ce dernier devenait encore plus impressionnant lorsqu’il se dressait sur ses deux pattes. L’humain connaissait très bien ce modèle élaboré par les mystérieux, mais fanatiques, Xi Charren et, franchement, il plaignait déjà son prochain adversaire.
Ils étaient attablés dans une cantina choisie par Lierin – et donc moins miteuse que celles dont il avait l’habitude – et Chloan pianotait avec impatience sur le rebord de la table. Dix minutes depuis leur commande, au moins !
—Patience, Chloan. Ton aura se gorge de frustration.
Il grogna.
—Je déteste attendre. Surtout quand j’ai faim.
—Et tu te transformes en rakata à minuit, aussi ?
—Ah ah ah. Très drôle. Je te jure, si jamais ils ne se bougent pas en cuisine, je vais…
—Les menacer de ton sabrelaser ? Allons, sois raisonnable. Regarde, ça arrive.
Deux assiettes plus tard, Chloan laissa échapper un soupir de contentement.
—Tu te sens mieux ? Alors, en chasse.
On veut inventer une race hyper intelligente, qui avait conquis la galaxie toute entière, qui utilisait la Force tout le temps, et qui était très en avance technologiquement parlant ? Bim voilà les Rakatas ! Et on les découvre en bord de plage, limite les pieds dans l'eau, au bord de l'extinction. Et en plus on va les zigouiller. En portant la dernière armure la plus puissante, une mandalorienne. Hey, vous avez vu que ce que je dis a du sens depuis le départ ? Est-ce le hasard ? La Force ? Un don ? Du travail ? Mon cerveau fume ! Faut le refroidir !
7. Rakata
La punition fut à la hauteur de la réputation de celui qui fit ramener manu militari nos larrons - n'en menant large - au bercail.
Une sanction aussi humiliante pour eux que n'avait été pour leur supérieur l'audace de leur virée.
— Quel sort réserve-t-on aux déserteurs ? Oui... Parfaitement ! Vous aimez les jeux avec des armes, hein ? J'vais vous en donner moi ! Ceci est un Blaster E-Web à répétition. Retenez bien ce son mes gaillards !
Ainsi rugit la mécanique : « Rakata-kata-kata... »
Albert soupira. De l'eau avait pourtant déjà coulé sous les ponts, selon lui.
7. Rakata
Albert trépignait d’avance à l’idée d’entrer dans l’arène. Le moment de faire ses preuves était venu. Il s’était toujours su spécial et pourvu d’un don exceptionnel. Taris était son épreuve.
— Voici donc le moment que vous attendiez ! scanda l’animateur aux lunettes noires. Veuillez accueillir Albrecht le Tueur de Rakata !
Albert se stoppa et observa le technicien derrière lui.
— Il s’est trompé, non ?
— Avance, l’amateur, grogna l’autre.
— Non, non, il s’est trompé. C’est Albert, il faut le lui dire.
Une main le poussa dans le dos. La foule hurla.
Jour 7 - Rakata
Alors qu’il épluchait les documents délaissés dans la cité engloutie sous l’eau, Albert se pencha sur le sort d’une espèce particulière. Détentrice d’un immense empire, l’inverse d’une république, elle avait inspiré la crainte, pour ne pas dire la méfiance, parmi l’ensemble des aspirants clones. Plus précisément celle de ses camarades Rex et Cody, qui avait presque froncé le nez. En clair, il valait mieux éviter de fréquenter les Rakata, et de se frotter à eux dans l’avenir. Ils étaient synonymes d’asservissement, d’esclavage et de mégalomanie. Le contraire de leurs valeurs.
xximus a écrit:Notsil ton fil rouge est super fluide. Tu as déjà la structure dans ta tête ou tu brodes au fur et à mesure ?
Joysstar a écrit:Continuez vos efforts ! ^^
La porte se referma derrière eux et Chloan soupira avant de barrer la dernière entrée sur son datapad.
—Encore une fausse piste. Nos options se réduisent. Tu n’aurais pas un contact dans le coin, à tout hasard ?
Elle secoua la tête.
—Cet Albert est plus futé que je ne le pensais. C’est quand même étrange, que personne ne se souvienne de son passage.
—Tu crois que ça pourrait être… Un ancien Jedi ?
Lierin arqua un sourcil.
—Je dirai Sith, s’il manipule les esprits ainsi.
—Jedi Obscur, s’il te plait.
—Si tu préfères. Tu te souviens de notre dernière mission sur Hoth ?
Le froid me fait toujours penser à Hoth la planète de glace. Bon, j'y pense aussi quand il fait chaud et que je bois de l'eau. Et quand quelqu'un me dit qu'une femme est "hoth"... Du coup, je porte une armure mandalorienne, je possède la Force, et je voyage dans la galaxie en explorant des tas de planètes différentes : voilà une vie magistrale ! Un rêve ! Et pourtant si là tout de suite on me proposait cette vie, je ne suis même pas sûr de la vouloir ! Déjà faudrait savoir parler plein de langues différentes et tout !
8. Hoth
— Interrogation surpriiise !, lança sans aucune forme de ménagement une voix stridente. Sujet du jour : Géologie structurelle de la planète Hoth ! Vous avez deux heures !
Albert sortit son stylet sans grand entrain et tenta tant bien que mal une maladroite ébauche afin de ne pas rendre totalement copie blanche - ce qui serait franchement un comble, vu le sujet...
« Les plaques de glace constituant l'hémisphère sud de la planète dissimulent un vaste océan souterrain. L'attraction de ses lunes ayant parfois pour effet de provoquer des failles dans cette glace, projetant ainsi dans les airs d'immenses geysers d'eau salée... »
8. Hoth
Le cri de la foule et l’euphorie initiale furent très vite balayés par l’intense blizzard qui parcourut Albert. En un instant, il crut avoir été transporté sur Hoth, ses plaines glacées et autres tempêtes enneigées se battant pour se faire une place dans son système sanguin. L’homme était venu pour mettre ses compétences à l’épreuve dans une arène. Toutefois, la monstruosité mécanique qui l’attendait ne faisait pas du tout partie de ce qu’il avait eu en tête. Plus en arrière, il aurait pu jurer avoir vu le Jawa sourire diaboliquement sous sa capuche grise.
Chloan leva les yeux au ciel. Cette mission sur Hoth, il aurait préféré l’oublier. Ils y avaient suivi un contrebandier, accusé de vol et avaient fortuitement découvert une immense cache, remplie d’œuvres d’artistes de la galaxie entière. Il se souvenait très bien de la tête de Lierin quand il avait dû lui épeler le nom « T’laalak-s’lalak-t’th’ak » gravé sur l’une des œuvres. Trois fois, parce qu’elle avait cru qu’il se moquait d’elle – il devait avouer qu’il aurait eu la même réaction.
Évidemment, entretemps, le contrebandier s’était échappé. Un fiasco total.
Il allait falloir changer de méthode.
9-T’laalak-s’lalak-t’th’ak. Oups, pardon mon chat est venu s'endormir sur mon clavier. (j'espère en avoir fait rire deux ou trois sur ce coup là.) il a soif je vais lui donner de l'eau. Je disais que d'un côté j'aimerai vivre une aventure comme ça, et d'un autre je sais que j'en ai pas le tempérament. J'aime pas trop être devant les gens… Sur le devant de la scène… Me faire remarquer. Alors être un héros… un explorateur de système solaire… on fait comment, en vrai, pour être ce genre de personnages ?
9. T’laalak-s’lalak-t’th’ak
Albert se réveilla subitement sans d'abord comprendre ce qui l'avait tiré de sa torpeur.
Une semaine standard à peine s'était seulement écoulée depuis son arrivée à l'Académie, mais il se sentait déjà d'humeur mélancolique. Le temps maussade en cette nuit pluvieuse ne faisant rien pour lui redonner du baume au cœur.
Les sens cette fois un peu plus alertes, il tendit l'oreille à nouveau, pour percevoir... quoi ? Un claquement ? Un grattement ?
« T'laalak-s'lalak-t'th'ak »
Comme si quelqu'un avait fait tomber quelque chose en glissant dans une flaque d'eau.
xximus a écrit:Très pratique pour placer ce mot dans un vers de 12 syllabes !
Chadax a écrit:C'est quel degré de cruauté de coller un mot qui compte en fait déjà lui-même pour... 7 mots... ?
Jour 8 - Hoth
Albert était coincé dans cette ville sous-marine, impossible de se rendre sur une planète quelconque. Son seul paysage se résumait à des étendues d’eau gigantesques et sombres, avec de temps à autre, des passages de créatures aquatiques qu’il valait mieux ne pas approcher. Aussi, il se cultivait en regardant des holofilms, en lisant, et en essayant de se remémorer certaines de ses leçons. Ses visites virtuelles l’avaient conduit à s’intéresser à un monde blanc, dont la couleur contrastait franchement de son quotidien. Hoth, un astre recouvert de neige, incluant des températures avoisinaient le fond océanique.
Jour 9 - T’laalak-s’lalak-t’th’ak
Le clone n’était pas dyslexique, il avait appris une infinité de façons de dire le mot « eau » dans des centaines de langages, dialectes, autant morts que vivants. Or, quand il repensait aux messages de ses frères, il n’en revenait pas vraiment. T’laalak… C’était le début, jusque-là, tout allait bien, ensuite, venait la partie centrale, s’lalak, à partir de ce moment, sa langue fourchait souvent. Quant à la fin, elle était imprononçable, t’th’ak, quasiment un cri de guerre en soi. Au prix de nombreux efforts, cependant, il réussit à le clamer d’un bloc.
10. Hera Syndulla
Albert, intrigué - et de toute manière maintenant pleinement éveillé - se leva subrepticement pour aller passer - tout aussi discrètement - sa tête par l'entrebâillement de la porte de sa chambre...
Pour tomber subitement nez à nez avec une jeune femme Twi'lek à la peau verte.
— Z'êtes qui ?, lui demanda nonchalamment Albert.
— Je m'appelle Hera Syndulla. Je vous ai réveillé ?
— Pas bien grave, ne vous en faites pas.
— Pardon quand-même pour le bruit ! Je dois partir en mission et cet hydrocompresseur m'a échappé.
— Hydrocompresseur ? Vous voulez dire que ça marche vraiment à l'eau ces machins-là ?
Lierin suivait Chloan dans les rues d’Iziz. Il marchait vite, le visage fermé, comme souvent lorsqu’il réfléchissait à un problème. Elle restait en alerte, attentive aux passants. Albert se révélait bien plus malin qu’ils ne l’avaient prévu, bénéficiait-il de complices, sur Iziz ? Peut-être s’était-il inspiré d’Hera Syndulla et s’était créé un réseau de sympathisants qui le renseignaient à mesure qu’ils s’approchaient de lui ?
Peut-être que Chloan avait raison et qu’il était temps de recourir à des méthodes plus musclées. Elle se racla la gorge et il stoppa net avant de sourire.
—Ah. Tu as changé d’avis ?
10. Hera Syndulla
— On dirait que notre challenger est déconcerté par son adversaire, s’amusa le commentateur abednedo à l’attention de son collègue keteerien.
— En effet, je ne pense pas qu’il s’attendait à… Ouh, ça n’a pas dû être agréable. Saviez-vous cependant que la légendaire générale Hera Syndulla avait déjà combattu dans cette arène.
— Eh bien, vous m’apprenez quelque chose, mon cher. Aïe, quel coup terrible !
— Oui, oui. C’était il y a longtemps, mais Taris s’en souvient encore. Une journée mémorable !
— Eh bien, espérons que notre challenger devienne une telle légende !
— Ce n’est pas gagné.
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