Informations

IMPORTANT : pour que la participation de chacun aux discussions reste un plaisir : petit rappel sur les règles du forum

Bestiaire d'Herrion et d'ailleurs III: les SYD

Les Fan-Fictions avortées ou à l’abandon depuis plus de six mois sont disponibles à la lecture dans ce sous-forum.

Retourner vers Les Archives (textes inachevés)

Règles du forum
CHARTE & FAQ des forums SWU • Rappel : les spoilers et rumeurs sur les prochains films et sur les séries sont interdits dans ce forum.

Messagepar Ve'ssshhh » Sam 30 Mai 2020 - 23:47   Sujet: Bestiaire d'Herrion et d'ailleurs III: les SYD

Je suis en train de remettre à jour mon lexique de StarWars à la sauce à la mante.
Mondes, espèces, personnages, civilisations... Certains s'inspirent parfois d'autres univers Sience fictionnesques *ou en sont des clins d’œil appuyés (les planètes Tschaï et Vance, par exemple), d'autres sortent tout droit de mon imagination ( un peu tordue, je l'avoue)

J'ai pensé vous présenter une des espèces emblématiques de mon micro univers StarWars.
Pour le reste, voyez mon avatar.


M'luurr, M'rill et Changeurs



« Au fond d'un trou vivait un M’luurr. Non pas un trou immonde, sale et humide, rempli de bouts de vers et de moisissures, ni encore un trou  sec, dénudé, sablonneux, sans rien pour s'asseoir ni se nourrir: c'était un trou de M’luurr d'où un certain confort. »


Oui, cela vous rappelle quelque chose. Mais pas de conclusion hâtive, examinons les preuves :

Fait N°1 : Les M’luurr sont nettement plus grands que les habitants de la Comté.
Fait N°2 : Personne ne les a jamais vu fumer, que ce soit l’herbe à pipe ou une autre substance.
Fait N°3 : Araigne hésiterait avant de s’en prendre à un M’luurr.
Fait N°4 : Nul besoin d’Aigles, ils ont des ailes… Et savent piloter un speeder, voire un vaisseau spatial.
Fait N°5 : L a Force est avec eux.


Mais alors, qui sont ces M’luurs ?


Mettons-nous en situation…

Scénario N°1
Imaginez-vous explorant une planète inconnue. Vos collègues se sont dispersés pour recueillir des échantillons. Vous êtes seul et au détour d'un bosquet, vous trouvez devant vous une mante religieuse de deux mètres de haut, qui vous fixe de ses yeux à facettes en remuant ses énormes mandibules tranchantes comme des rasoirs. Ses longues pattes antérieures, lames affûtées munies de crochets ne sont guère plus avenantes. Qu’allez-vous imaginer ? Que la bête va vous inviter à déjeuner ? Peut-être, mais serez-vous le plat de résistance ?

Scénario N°2:
Au détour d'un bosquet, vous tombez sur une charmante scène : de petits herbivores poilus paissent paisiblement. Ils sont mollement surveillés par quelques grands lézards à six pattes paresseusement allongés autour d'une haute silhouette recouverte d'une large houppelande, la tête cachée sous une profonde capuche. L'être tient un long bâton à l'extrémité recourbée en crosse. Qu'allez vous penser ? Que ce gentil berger va vous inviter à partager son pain et son fromage ?

Dans les deux cas, vous avez tout faux : vous venez de rencontrer un M'luur, également appelé Berger d'Herrion. Si jamais il vous invite à déjeuner, vous aurez droit à du kaï ou de la viande séchée et à du miel aux cinq nectars accompagné de longues gorgées d'eau fraîche de la source voisine. Pas si mauvais, tout ça !
Si vous avez des intentions hostiles… Qui sait ? Le premier scénario était peut-être le bon ?


• Description :
Les Bergers sont donc de grands insectoïdes (hexapodes) à l'aspect effrayant, nommés d'après leur activité favorite (que très peu pratiquent, en réalité). Leurs longs manteaux cachant les aspects les plus impressionnants de ces prédateurs, les rendent plus abordables pour les étrangers. Les herrians y sont accoutumés depuis leur enfance : pour un tout jeune enfant, un Berger est un monstre, mais un monstre familier : (« copains ? » «  tu veux jouer ? » «  Tu as vu mon doudou ? ») plus rassurant qu'effrayant.
La tête triangulaire porte deux grands yeux à facettes qui leur assure un très large champ de vision et se prolonge par de larges et puissantes mandibules.Les antennes, longues chez les juvéniles, sont assez courtes et trapues chez les adultes. Leurs robustes pattes ravisseuses munies de « griffes » ou « épines », généralement repliées le long du corps se détendent à la vitesse de l'éclair pour saisir une proie ou un ennemi. Leurs «  bras » munis de «  mains » et de « doigts » sont en fait les pattes intermédiaires, capables de manipuler des objets complexes. Les pattes postérieures servent au déplacement. (1)
Les M'luurs possèdent aussi des ailes, mais les adultes sont trop lourds pour voler. Elles leur permettent cependant des bonds impressionnants.
Chez ceux qui fréquentent les humains, le port de la houppelande (qui limite, entre autres, leur champ de vision) doit constituer un handicap, probablement compensé par la vigilance de leurs vargs et par leur maîtrise de la Force.
Leurs poumons abdominaux, bien plus performants que les trachées des insectes classiques leur permettent d'atteindre près de 2 mètres, mais le Berger moyen dépasse rarement les 1,8 mètres.


• La parole : leur « voix » provient en réalité du frottement de leurs ailes sur des plaques dorsales de différentes tailles et textures, produisant un son crissant amplifié par la caisse de résonance des poumons. Ils « entendent » avec leurs antennes, mais aussi avec leurs pattes postérieures. Certains, dont Sasha Vega an-Herrion, pensent qu'ils se servent également de la Force pour "percevoir" les paroles (et les pensées) de leur interlocuteurs. En tout cas, ils n'ont pas besoin d'émettre des sons pour communiquer entre eux.


• Alimentation, mode de vie :
Ce sont des prédateurs (carnivores, occasionnellement frugivores) devenus éleveurs. On suppose que, sur leur monde natal, de grands insectes et arthropodes constituaient leur alimentation principale : les scientifiques ont trouvé des fossiles de telles créatures sur Hyborria, qu’ils auraient quitté il y a quinze à vingt millénaires plus tôt, fuyant une glaciation.
Sur Herrion, ils ont domestiqué les Woomps, herbivores laineux, élèvent des Vulgs (de gros batraciens) et d'autres espèces. Ce sont aussi des pécheurs très doués. Ils consomment également du kaï séché, très riche en protéines, du miel ou du pollen (ils seraient à l'origine de l'usage alimentaire des cinq nectars chez les herrians ).
Leur mode de reproduction reste un mystère : rien ne distingue extérieurement les mâles des femelles et c'est un sujet que leurs pudiques voisins herrians évitent d’aborder. Selon certains exobiologistes, les femelles produisent environ 400 œufs par ponte. Elles choisissent un endroit abrité dans des lieux riches en nourriture (Trompes à nectar, Kaï sauvage…) et abandonnent leur progéniture à une impitoyable sélection naturelle.
Que deviennent les nymphes ? Voir : Mr'ills.

Les Bergers vivent en solitaires dans de vastes et confortables terriers(2), mais généralement infestés d'autres insectes, des M'rills en particulier. Cela ne les dérange aucunement : «  ils me tiennent compagnie », a dit un jour Ve'ssshhh à son jeune disciple Sasha .
Sur le continent sud où se trouve la majeure partie de la population, certaines collines prennent l'aspect de véritables villes très bien gérées, bien qu'il n'y ait aucune administration ou hiérarchie visible. Les individus se définissent en effet comme « solitaires mais solidaires ». Ils possèdent un réseau de communication performant, mais de nature inconnue, peut-être lié à la Force.

• Les Vargs
Les Vargs sont «  la plus belle conquête du M'luur ». Ces lézards hexapodes « semi-intelligents (3) » et sensibles à la Force partagent un lien mental avec leur «  chef de meute », selon l'expression des Bergers. Paresseux en apparence, ils peuvent se montrer très rapides, rusés et incroyablement puissants : leur mâchoire figure parmi les plus puissantes du règne animal et on prétend que leurs crocs pourraient percer ou broyer du métal.

• La technologie :
La philosophie des M’luurrs est celle qu'ils ont transmise à leurs voisins humains : la technologie, oui, mais dans le respect de la nature et sans en dépendre. Ve'ssshhh, par exemple, possède un comlink et utilise un allume-feu à plasma, mais s'éclaire chez lui grâce à des vers luisants élevés dans des globes en verre ! Plusieurs Bergers ont montré leur aptitude à piloter des vaisseaux ou des speeders, mais ils n’en possèdent que très peu.
On sait que dans un lointain passé, ils en ont même construit, car ils ne sont pas originaires d'Herrion.

Origines, relations avec les humains
Ils vivent sur Herrion en bonne entente avec les humains (Herrians) qui les considèrent d'ailleurs comme les propriétaires légitimes de la planète. C'est inscrit en toutes lettres dans la Charte d'Herrion qui tient lieu à la fois de constitution et de traité de paix.
Pourtant, les M'luurs affirment n'être eux-mêmes que des locataires et ne s'y être installés qu'il y a environ 17 000 ans, fuyant Hyborria où débutait une ère glaciaire (toujours en cours).
Cette affirmation a été récemment confirmée par Jas H. Vega-Herrion lors de ses recherches dans les archives Xalan conservées à la Grande Bibliothèque d'Anaxes. Les Xalans d'avant le Fléau(4) avaient en effet exploré les mondes voisins et rencontré sur la future Hyborria des insectes géants qui construisaie.nt des vaisseaux subluminiques pour gagner le monde de « ceux qui brillent ».
Il a également découvert que les M'luur ont été « invités » par ceux-qui-brillent qui leur ont « confié les clés de la planète ». Selon son raisonnement naïf, les Bergers sont en fait… des concierges !
Un raisonnement contesté par les archéologues et archivistes « sérieux », mais qui a beaucoup amusé son grand ami et mentor W'aarr.

Dotés d'une grande longévité (Ve'ssshhh a plus de 500 ans), ils sont souvent sensibles à la Force, bien que très peu soient devenus des Jedi.
Ils jugent en effet les Jedi trop '‘activistes’' à leur goût ! Leur version du côté lumineux, la Voie du Berger, privilégie la méditation, la compréhension de la Force (y compris du côté obscur), des rêves et intuitions qu'elle apporte. Quelques individus, peu nombreux, pratiquent une version plus active de la Voie ; chargés de protéger leur peuple, ils sont appelés Gardiens.
Pacifiques et pacifistes, les M'luur restent capables d'actions énergiques ou même violentes quand c'est nécessaire : depuis trois millénaires, c'est le plus souvent pour sortir leurs voisins humains du pétrin où ceux-ci se sont maladroitement fourrés. En ces moments critiques, ils révèlent leur véritable nature de prédateurs.
Peu de M'luur vivent auprès des colons, mais ceux-là ont une très grande influence sur les Herrians. Dans les milieux ruraux (regroupant 80% de la population), ils sont souvent les confidents, les conseillers, les sages et, par leur longévité, la mémoire vivante des communautés.
Ils sont aussi des conciliateurs, des arbitres, des juges de paix. Certains dans leur peuple les appellent les Bergers des Humains.

Remarque : certaines des coutumes et croyances herriannes sont à l’évidence inspirées de celles de leurs voisins insectoïdes. Les parrains et marraines herrians, par exemple, seraient inspirés des mentors M’luurs (voir « Changeurs »), Tout comme les Bergers, beaucoup de herrians croient à la réincarnation et épousent la philosophie de leurs voisins.


• M'rill : petit insecte farouche (15 à 20 cm, tout de même), très timide mais gourmand, grand amateur de kaï rance.
Les M'rill sont si doués pour se cacher qu'on entend leur chant agréable sans jamais les voir. Grâce à leur étonnante capacité de mimétisme, ils peuvent prendre la couleur et l’aspect de leur support, mais bénéficient d’un atout supplémentaire : la Force, qui leur permet d’échapper à l’attention de leurs éventuels prédateurs. On ne les voit que s’ils le veulent bien !
Attention, danger !! Quand un M'rill est découvert et se sent menacé, il utilise son ultime recours : un gaz à l'odeur pestilentielle (du concentré de kaï rance) pour couvrir sa fuite !

Les herrians apprécient leur chant nocturne qui coïncidé généralement avec la récolte du kaï.
S’il est agréable de les écouter, en voir un est considéré comme un bon présage. Qu'il ose venir chiper un morceau de kaï dans une main tendue et c'est comme une bénédiction : on appelle ça la « Confiance du M'rill » ! Rares sont les humains à en bénéficier.
Qu'il décide de s'installer sur une épaule ou sur une tête et on crie au miracle ! Les heureux bénéficiaires de cette marque de confiance sont sensibles à la Force et généralement adeptes de la Voie du Berger. Lors de sa visite en 34, Luke Skywalker a eu la surprise d’en voir un se poser sur sa main alors qu’il conversait avec Ve’ssshhh
D’ailleurs, les M’rill pullulent dans les terriers de Bergers qui les tolèrent avec bienveillance

Ce que très peu de gens savent, c'est qu'un M'rill est une larve de Berger. Il est vrai que moins d'un M'rill sur mille entamera sa métamorphose, qui échouera le plus souvent. Nés dans la Forêt, seuls les plus adroits, les plus malins, les plus chanceux ou les plus puissants dans la Force auront survécu assez longtemps pour gagner les zones habitées ou la sécurité d’un terrier de Berger. Un mode de sélection naturelle assez cruel, mais qui assure que les adultes reproducteurs maîtriseront la Force. La plupart de ces chanceux mourront cependant au bout d’un à deux ans lors d’une de leurs mues, mais quelques-uns entameront une croissance rapide, ponctuée d’une série de métamorphoses et deviendront des « Changeurs ».


Changeurs : Chez les Bergers c'est un juvénile, intermédiaire entre la larve (M'rill) et l'adulte. À ce stade de leur développement, les Changeurs peuvent voler et ne s'en privent pas !
Si les M’luurs ne s’occupent guère de leurs larves, il en va tout autrement avec les Changeurs, objets de toute leur attention. Ceux-ci resteront plusieurs décennies auprès du mentor qu’ils se sont choisis (ou que la Force a choisi pour eux), même s’ils bénéficient d’une grande autonomie dès qu’ils ont atteint leur taille adulte.
Menacés, ils punissent leur agresseur de la même façon que les M'rills ! À bon entendeur, salut !



J'espère que cette rencontre avec mon avatar et son peuple suscitera votre intérêt.
à plus!
Modifié en dernier par Ve'ssshhh le Dim 19 Déc 2021 - 14:18, modifié 2 fois.
Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?
Ve'ssshhh
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 956
Enregistré le: 02 Fév 2016
Localisation: Quelque part sur la voie Hydienne
 

Messagepar Den » Mar 02 Juin 2020 - 16:47   Sujet: Re: Bestiaire d'Herrion: M'luurr, M'rill et Changeurs

Très sympa, ce petit bestiaire!

Ca donne envie de découvrir ton histoire plus en profondeur! :)
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
Den
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 6133
Enregistré le: 05 Fév 2006
Localisation: Voyage à travers la galaxie...
 

Messagepar Ve'ssshhh » Mer 03 Juin 2020 - 17:43   Sujet: Re: Bestiaire d'Herrion: M'luurr, M'rill et Changeurs

Hello!
Ravi que ça t'aie plu!
Herrion offre tout un tas de petites bébêtes ou plantes amusantes - sur ce monde, il est parfois difficile de faire la différence - et si ça ne suffit pas, il reste les herrians, de drôles de spécimens.
Et après? Nippa, ses Nazguls, son Volgur, ses Blades ( encore des petites bébête affûtées)...
J'ai de quoi faire si l'envie me vient.

Si tu souhaites lire un truc court, puis- je te suggérer: "Whip" Keren, chasseur de primes, un OS qui se trouve en page 2 de la bibliothèque ?
( si tu ne l'as pas déjà lu, bien entendu)
Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?
Ve'ssshhh
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 956
Enregistré le: 02 Fév 2016
Localisation: Quelque part sur la voie Hydienne
 

Messagepar Den » Mer 03 Juin 2020 - 17:45   Sujet: Re: Bestiaire d'Herrion: M'luurr, M'rill et Changeurs

Ve'ssshhh a écrit:i tu souhaites lire un truc court, puis- je te suggérer: "Whip" Keren, chasseur de primes, un OS qui se trouve en page 2 de la bibliothèque ?
( si tu ne l'as pas déjà lu, bien entendu)


Ah? Non, je ne pense pas l'avoir déjà lu. Ce serait l'occasion, en effet! ;)

Avec de la chance, je pourrais lire ça, ce weekend!
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
Den
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 6133
Enregistré le: 05 Fév 2006
Localisation: Voyage à travers la galaxie...
 

Messagepar Ve'ssshhh » Jeu 23 Juil 2020 - 23:20   Sujet: Re: Bestiaire d'Herrion: M'luurr, M'rill et Changeurs

Voici un nouvel extrait de mon lexique Star Wars à moi que j’ai.
Avant de laisser la parole à l’éminent Jalen Sirius, j’aimerais apporter un démenti formel à certaines rumeurs concernant l’espèce dont il est question ci-dessous.
Voyez-vous, certains complotistes prétendent que, lors d’une des premières explorations stellaires, tout un groupe de vaisseaux de ces charmants canidés aurait été happé par une anomalie spatio-temporelle et serait réapparu plus tard, bien plus tard, dans une galaxie lointaine, très lointaine. Certains d’entre eux se seraient, toujours selon ces mêmes théoriciens délirants, installés sur un monde appelé Gor, également surnommé l’Anti-Terre.
Je m’inscris en faux contre ces rumeurs infondées propagées à l’origine, selon mes sources, par un universitaire raté nommé Tarl Cabot.
Tout le monde sait que la Terre (et donc sa réciproque Gor) n’existe pas, ce n’est que le fruit de l’imagination débordante d’un réalisateur nommé Saluc Egroeg.
Enfin je crois… :perplexe:
Et vous** ? :?


Les Kurii, par Jalen Sirius, docteur en xénologie de l’université de Gothica



L’auteur :
Lors de sa longue carrière comme représentant commercial au sein de la compagnie Amber Star, Jalen Sirius a souvent eu l’occasion d’exploiter ses compétences scientifiques. Convaincre des peuples primitifs qu’ils ont  ABSOLUMENT BESOIN d’acquérir des comlinks dotés de la holo en couleurs, qu’ils ne pourront se passer - une fois essayés - de ces meeerveilleux conservateurs à affichage digital capable de commander eux même les produits manquants ou périmés, nécessite en effet des compétences particulières.
Jalen Sirius fut l’un des premiers à approcher le dangereux peuple Kuri, volontiers anthropophage, après que celui-ci ait été reconfiné dans son amas local. Comme il le dit lui-même :
- savoir qu’un destroyer stellaire patrouille dans le système alors que vous vous posez, seul, sur un monde dont les habitants considèrent que les capes en peau humaine sont du dernier chic n’a, au bout de compte, rien de rassurant. Pourtant, grâce à mes talents de négociateur - et aussi grâce à l’aide de cinq tonnes de délicieux steaks de nerf frais – j’ai survécu à la rencontre et ai réussi à conclure un accord avantageux.
Un peuple fascinant, ces Kurii, finalement très courtois et plus civilisé que je ne le croyais…


introduction
Ce peuple originaire de l’ Espace Sauvage, bien au-delà de la route Perlémienne a défrayé la chronique dans les années 32 et 33 après Yavin lorsque ces redoutables prédateurs ont quitté leurs mondes de l’Amas du Croc pour s’en prendre aux citoyens de l’Imperium Andaman ou aux Hermians du secteur Berk.
ils avaient découvert le voyage interstellaire, construit de gigantesques mais lents vaisseaux-oeufs (cinq à huit fois la vitesse de la lumière, au maximum, grâce à un système de distorsion de l'espace-temps) et fondé des colonies.

Quand des ''explorateurs '' des secteurs voisins les ont découverts, ni une ni deux, ils ont ajouté les humains à leur régime alimentaire, et les glorieux conquérants sont rentrés chez eux la queue basse, espérant ne jamais revoir ces dangereux mais très lents voisins .
Ils ont été très surpris de voir les Kurii, poussés par la faim, débouler à leur poursuite  quelques années plus tard: alliés à une organisation criminelle, les fauves disposaient enfin d'hyper propulseurs modernes et performants. Finalement vaincus par une puissante force militaire de l'Alliance Galactique et privés de leurs alliés, les Kurii sont rentrés chez eux et restent sages, au moins en apparence…

La guerre se solda par un traité fort contraignant, mais assorti d’une aide alimentaire : les fauves durent renoncer à installer des hyperpropulseurs performants sur les quelques vaisseaux qui leur restaient après la débâcle. Néanmoins, même les modestes systèmes de classe dix offerts par le gouvernement galactique sont infiniment plus rapides que leurs primitifs engins de distorsion et facilitent grandement les échanges entre les colonies et la planète mère.
Pour éviter que la famine ne les pousse à nouveau à l'exode, l'Alliance leur fournit de grosses quantités de bétail. La compagnie de transport Amber Star, appartenant à la famille Herrion, a décroché le marché . La famille ne désespère pas de leur apprendre les bonnes manières et de les intégrer un jour à la civilisation galactique. De timides contacts commerciaux ont eu lieu, initiés par leurs anciens adversaires. Des sources pas toujours bien informées prétendent même qu'un traité de protection mutuelle aurait été signé avec leurs anciens ennemis (ou proies, c’est selon).




• Description
Prédateurs nocturnes – mais à l’aise le jour- , exclusivement carnivores, ils sont généralement bipèdes mais utilisent parfois leurs membres antérieurs pour courir lors d’une charge. Si l’on peut les classer parmi les mammifères canidés, ils possèdent cependant certaines caractéristiques des félins, comme des griffes rétractiles et des yeux à pupille en fente leur offrant une excellente vision nocturne.
Fouisseurs, leurs pattes antérieures, plus longues que les postérieures, leur permettent de creuser des tanières, mais aussi d’utiliser armes et outils.
Les oreilles sont assez courtes et pointues, dressées chez les dominants, tombantes chez les dominés. Le museau massif, aux mâchoires puissantes, est plus proche de celle d’un dogue que d’un loup. La couleur du pelage est très variable, même au sein d’un clan : seule constante, elle n’est jamais uniforme et généralement plus claire sur le poitrail.
Les mâles dominants peuvent atteindre 250 à 300 kg tout en muscles, crocs et en griffes. Les femelles, un peu plus petites, jouent cependant un rôle prédominant dans cette société matriarcale.

Les Kurii primitifs .
Pendant des centaines de milliers d’années, le nomadisme fut la norme avec, pour unité de base la meute de chasse, composée de vingt à vingt-cinq individus, tous apparentés et menée par une femelle expérimentée, secondée par le mâle alpha. Une formation disciplinée, strictement hiérarchisé, avec des dominants et des dominés.
Lors des grandes migrations saisonnières des grands herbivores qu’ils chassaient, plusieurs meutes se réunissaient pour former une horde dissoute à l’arrivée sur les nouveaux territoires de chasse.
Ces Kuri primitifs utilisaient déjà des outils, essentiellement composés d’os, parfois de bois et de pierre, pour creuser et consolider leurs tanières. Ils maîtrisaient le feu, qu’ils n’utilisaient cependant que pour éloigner les plus gros prédateurs ou affoler les troupeaux et les conduire vers une embuscade. La peau de leur proie était également exploitée, non pour se venir, mais en guise de camouflage pour approcher les herbivores les plus farouches.
Les capes de prestige que portent encore les plus puissants guerriers sont une réminiscence de cette coutume. Il me faut malheureusement avouer que, pendant leur invasion, elles furent souvent en peau humaine.
Ce n’est que plus tard, quand certaines meutes durent s’installer près des zones polaires que les peaux devinrent des vêtements et le feu, un moyen de se réchauffer.

Le début de la civilisation ( et des ennuis)
C’est un changement climatique qui poussa ces chasseurs à se « civiliser », en remplaçant la chasse, devenue peu fructueuse, par l’élevage.
Le bouleversement fut profond : les hordes, devenues permanentes furent à l’origine des Clans, menée par une « Mère » secondée par ses « Filles » ( entre guillemets, car le lien de parenté est parfois assez ténu).
À la recherche de pâturages, les clans les plus puissants en assujettirent d’autres, reproduisant à grande échelle le système des Dominants et des Dominés. Certains de ces asservis furent même contraints de se lancer dans l’agriculture – un comble pour des prédateurs! - afin d’enrichir la nourriture du bétail de leurs maîtres.
C’est peu de temps après qu’apparut le travail des métaux, l’os et le bois ne suffisant pas à creuser des galeries et tanières assez grandes pour des communautés dépassant alors les trois cents individus – et ce n’était qu’un début- .
Ces nouvelles technologies nécessitaient des spécialistes et une nouvelle caste apparut alors : celle des artisans et plus tard des ingénieurs.
NB. Bien que considérés comme inférieurs, ils ne sont jamais maltraités , contrairement aux dominés, et sont toujours prioritaires lors de la répartition traditionnelle de la nourriture.
En fait, les guerriers les traitent avec un respect mêlé de crainte, comme ils traitaient jadis les sorciers et shamanes du clan. Ces indispensables ingénieurs, devenus capitaines d’industrie, ont eu une influence sans cesse croissante sur la société. Certains estiment même qu’ils tirent les ficelles en coulisses et sont les véritables maîtres de l’Union des Clans.

Très vite, des conflits territoriaux apparurent, et les outils devinrent des armes, de plus en plus sophistiquées.
Le Peuple connut alors la période la plus noire de son histoire. C’est peut-être le fait qu’il soit dirigé par des femelles, plus soucieuses de l’avenir et enclines aux alliances matrimoniales, qui le sauva de la destruction quand apparurent les armes nucléaires.
Depuis, le Peuple, dirigé par le Grand Rassemblement des Matriarches, vit dans une paix relative : les conflits existent toujours, mais sont strictement encadrés par un code d’honneur. Les guerriers préfèrent d’ailleurs s’affronter à armes égales et, parfois même, avec crocs et griffes comme dans un passé lointain et forcément glorieux.
Cette société, où les dominés – pour ne pas parler de serfs - sont très majoritaires, pourrait paraître figée, inégale et injuste. Inégale et injuste, certes, mais pas figée : il ne faut pas oublier que le plus humble Kuri peut s’élever dans la société, soit en impressionnant son supérieur lors d’ une bataille, soit en le défiant purement et simplement. À condition, bien entendu, de le vaincre.

À titre d’exemple, je citerai le cas du Kuri surnommé Wolfie et de ses congénères capturés sur le monde surnommé Crépuscule. Le commodore Markus Vega an-Herrion, que certains surnomment Venom, les traita fort bien, leur fit donner une éducation galactique et prit même le soin de les former personnellement au combat rapproché. Ils furent libérés après la signature du traité du Croc.
Bien nourris et devenus de redoutables combattants, ils s’élevèrent rapidement dans la hiérarchie de leurs clans respectifs et…
- Grouaouarrrg !!
- Oui, Oui, j’allais en parler, Wolfie ! Mon ami ici présent, chef de Horde, vient d’être promu conseiller au Rassemblement Des Matriarches. Il est devenu… Comment dire… Ministre des affaires étrangères ?
- Grooow ?
- Oui, c’est de la diplomatie musclée, mon cher, mais de la diplomatie tout de même

NB : S'il y a certains de ces « diplomates » dans votre voisinage, je vous recommande d'avoir du bétail pas loin quand ils ont un petit creux. Ceci dit, ils adorent les steaks de nerf crus. Prévoyez cependant 50 kg par jour et par kuri adulte.
Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?
Ve'ssshhh
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 956
Enregistré le: 02 Fév 2016
Localisation: Quelque part sur la voie Hydienne
 

Messagepar Ve'ssshhh » Dim 19 Déc 2021 - 14:45   Sujet: Re: Bestiaire d'Herrion et d'ailleurs III: les SYD

Voila bien longtemps que je n'avais réactualisé ce "bestiaire" . Mais peut-on parler de bestiaire dans ce cas? :perplexe:


Les SyD-17

Ce sont des droïdes de combat, des armures intégrales… Et quelque chose d'autre.
Concernant leur création, il est difficile de démêler réalité et légende.
Concernant leurs capacités, on peut dire que la réalité dépasse la légende.

«  Parfois je me demande si SyDney est mon droïde ou si je suis l'humain de SyDney »
Sasha Vega an-Herrion

Scoop: aux origines des SYD

La rivalité entre les escadrons Rouge et Vert de Venom à l'origine des SyD ?

Commençons par quelques bases historiques 1 : à l'origine, les pilotes des deux escadrons préférés du pirate avaient la même monture, une version réduite et très dépouillée du chasseur TIE, les bien-nommés mini-TIE. Très compacts et faciles à stocker, vendus pour un prix ridicule, mais très rapides et agiles, ils étaient une aubaine pour des pirates fauchés et leurs vaisseaux à l'espace limité . Ils avaient deux inconvénients : ils étaient conçus pour des êtres de petite taille – un problème résolu par les pirates de Belvan en embrigadant des enfants- et la vulnérabilité extrême du pilote.
Contrairement à ses collègues, Venom tenait à préserver ses pilotes d'élite qu'il avait lui-même sélectionnés et entraînés. Il imagina donc de les doter d'une armure spatiale autonome mais compatible avec les chasseurs.
Cette volonté aboutit à la création d’une version réduite de celle des Spacetroopers. Blindée, munie de réserves d'oxygène, de micro-propulseurs et dotée d'un bouclier individuel, elle remplit parfaitement son office : lors des batailles suivantes, les deux escadrons (vert et jaune) qui en furent équipés perdirent plusieurs chasseurs mais seulement un pilote.

Mais les rouges, passés entre-temps sur Intercepteurs A-wing (au grand dam des Verts) en furent privés ! Motif : incompatibilité avec les cockpits de leurs chasseurs !
Jalousie, jalousie ! Un vent de révolte souffla dans les quartiers de l’escadron rouge.
Dépassée par une rivalité qui menaçait de tourner au conflit armé, Thalia (devenue maître d'équipage du Viper mais toujours leader des Rouges), fit appel à un médiateur de choc : son jeune cousin Sasha réussit à apaiser provisoirement les tensions (principalement en organisant des tournois de Corr-ball entre équipes mixtes), mais suggéra à son Commandeur un moyen de calmer les esprits.
C'est ainsi que Venom promit aux Rouges «  une armure meilleure pour d'éventuels combats au sol et compatible avec les A-Wings ».
Il n’aurait pas dû dire « meilleure », Ce furent cette fois les Verts qui se mirent à bouder.
Jalousie, jalousie !
- bon d’accord, y’en aura pour tout le monde, trancha le commandeur, un brin exaspéré et pour tout dire dépassé par les évènements. Il faut dire qu’à ce moment, il avait d’autres soucis…
Les Rouges reçurent leurs SyD sur Herrion ; les Verts – qui les avaient pourtant réclamés à cor et à cri, au nom de la sacro-sainte égalité entre pilotes d’élite - finirent par les adopter aussi, mais après maintes réticences et tergiversations.
Que des gamins capricieux, ces pilotes !


Revenons à nos moutons (électriques)

Fonctions : Les SyDs sont des droïdes armures capables d'opérer de manière autonome, comme gardes du corps ou unités combattantes. Mais, confiés pour la plupart à des enfants, ils ont rapidement dévoilé d'autres capacités : nounous, confidents, conseillers, précepteurs ; totalement dévoués, toujours disponibles, ils sont l'ami dont rêve tout gamin (tout gamin avec une culture guerrière et/ou pilote de chasse). Des amis parfois autoritaires qui n 'hésitent pas à réprimander leur partenaire quand ils le jugent nécessaire.
L'interface humain/ machine - Il y a aussi des non-humains - passe par des connexions neurales et il en résulte une relation quasi fusionnelle entre les partenaires.
Il a été récemment prouvé que cette connexion perdure même quand les « partenaires » sont physiquement éloignés : ce serait une conséquence de la mystérieuse « liaison SYD » qui permet aux droïdes de communiquer entre eux, même à très grande distance.
Autre constatation : au fil du temps, beaucoup de SYDs ont adopté les manies et les tics de langage de leur partenaire organiques, au point qu’il est difficile de savoir si le droïde est seul ou avec son partenaire.
D'ailleurs, au bout de quelques années, il devient même difficile de savoir qui, du SyD ou de l'organique ‘conduit’ la fusion.
Et pourtant, des années plus tard, même leurs partenaires découvrent encore de nouvelles capacités de leurs droïdes : communiquer entre eux d'un bout à l'autre de la galaxie ? Ils peuvent !
Se connecter à un ordinateur distant de plusieurs parsecs ? Ils peuvent !
Pour tout le reste… seuls les SyD le savent !
Enfin, eux et Venom !


Les données officielles :


conception/construction
 :
Les SyD ont été construits en nombre limité (pas plus de 200 selon les meilleures sources) par Tendrando Arms, une société appartenant à Lando Calrissian et à son épouse Tendra, probablement en l'an 32 ABY. Le commanditaire et unique client est Markus Vega an-Herrion, alias Venom. Pour les concevoir, une équipe spéciale appelée 'Mrills Works' a été secrètement constituée avec les meilleurs ingénieurs de la société et des ‘consultants’ non identifiés.

Technologie :
Conçus au départ pour protéger leurs partenaires, y compris du vide spatial, ils bénéficient pour cela de systèmes de survie performants, des meilleurs blindages disponibles, avec notamment une enveloppe en laminarium capable de s'auto-réparer, des boucliers autonomes…
Leur générateur énergétique, d'une technologie inconnue, est une unité miniature mais très puissante. On n'a jamais vu un SyD en train de recharger ses batteries.
Leur armement interne comprend mini-missiles d'épaules, blasters de poignets, vibro-lames dissimulées dans l'avant-bras. Ils peuvent utiliser tout armement externe, du simple blaster au missile à longue portée.
La conception des senseurs s'est officiellement inspirée de deux modèles :
Celle des Chasseurs de Yuuzan Vongs de la même société , ces droïdes spécialement conçus pour repérer les espions Vongs infiltrés dans la société galactique se sont révélés d'excellents combattants, capables d'initiatives et de ruse.
Les Droïdes Militaires SD-10 conçus sur Balmorra représentent encore, trente ans après leur conception, le summum de la technologie du droïde de guerre.
Il est probable que les plans des Darktroopers dont les derniers prototypes étaient des droïdes-armures, soient tombés entre les mains de Venom.

Intelligence Artificielle
Compte tenu des performances de l'IA des SyD, on peut supposer que Venom disposait également de données très complètes sur les répliques humaines Inga, Il-Sa et Guri2. Mais il peut s’agir d’une toute nouvelle technologie, gardée secrète par Palpatine (voir : « pourquoi sont-ils si malins ? »
De toutes façons, si leur puissance de feu est limitée, les SyD surclassent tous les autres droïdes connus sur le plan de l'intelligence ; elle est proche de – voire supérieure à - celle des meilleures répliques humaines connues. En fait, seuls des tests très pointus permettent de les distinguer d'un organique lors d'une conversation. Ces tests ayant été réalisés peu après leur construction, il n'est pas certain qu'ils soient encore valides après des années à acquérir de l' expérience.

Remarque : Les droïdes garde-du-corps SD-X de Tendrando Arms présentent quelques caractéristiques de la série SyD, mais ils ont été construits juste après. La compagnie a probablement bénéficié, pour leur conception, de transferts de technologies…
Markus Vega an-Herrion fut d’ailleurs l'un des tous premiers acquéreurs de ce nouveau modèle.

Prix, conditions de vente.
Très simple : ils ne sont pas à vendre ! En dehors de “ses” enfants, (principalement les pilotes et techniciens de l'Escadron Rouge, puis de l'escadron Vert) Venom n'a confié des SyDs qu' à quelques très rares êtres, le plus célèbre étant le Prince (ou Princesse, suivant le moment) Eiren du clan Berk'avala, secteur Berk.
Le coût à l'unité ? Inconnu, mais probablement astronomique. On sait par exemple que chaque ingénieur associé au projet a reçu une gratification d'un million de crédits et que Tendrando Arms a pu financer la conception, l'industrialisation et la construction des premiers exemplaires de SD-X .





Oui, mais…Pourquoi sont-ils si malins ??
Et d'abord : sont-ils vraiment des droïdes ??


Bonne question, je vous remercie de l'avoir posée.
Pour l'instant, on en reste aux conjectures.
Les hypothèses les plus délirantes circulent sur l'origine véritable des SyD. En voici quelques-unes, parmi les moins invraisemblables :
- la conscience des SyD serait celle de personnes ayant subi la technition, une technique Siss Ruuvi que l'empereur aurait utilisé à ses propres fins. Selon cette théorie, ces êtres auraient été stockés dans un énorme ordinateur qui simulerait des civilisations existantes ou nouvelles. Un outil qui aurait pu permettre à l'Empereur de simuler l'évolution de son empire et d'adapter ses stratégies en conséquence.
Un super ordinateur que Venom aurait retrouvé avant de pactiser avec ses hôtes involontaires.
Certaines de ces personnes auraient accepté de s'occuper des jeunes pilotes de Venom en échange d'un corps, fût-il mécanique. Quelques documents sur la technition, retrouvés dans le dépôt secret de Wayland rendent cette hypothèse plausible.
Mais alors comment justifier l'immaturité des SyDs au début de leur carrière ? Une immaturité vite compensée par leurs phénoménales capacités d’apprentissage et d'adaptation.
- autre hypothèse, cette même conscience serait issue d'êtres ou de machines venus d'un univers parallèle (oui, mais lequel? Pas des Transformers, tout de même ? Ni des T800, T1000 ou autres terminators ? )
- Dernière hypothèse, les SyD seraient en fait des droïdes du Silentium, venus étudier de près la civilisation galactique. C'est peu probable, la configuration d'un SyD ne correspondant pas aux canons de cette culture mécanique très attachée à certaines formes géométriques (sphère, pentagone, etc). Néanmoins, il faut rappeler que Lando Calrissian fut l'ami d'un jeune droïde de cette civilisation et qu'ils ont gardé le contact.

Du délire, tout ça ?
L'hypothèse d'une version très améliorée des Intelligences Artificielles développées par les labos impériaux pour les répliques humaines reste la plus vraisemblable.
Ouais, bof… :siffle:

Pas convaincant ? Oui, je sais !
Comment dire ?
La vérité est que : 
JE N'EN SAIS RIEN !!!!
J'offre son poids en aurodium, une pyramide en chocolat décorée de macarons
ou un flacon de Cognac Bleu de la réserve personnelle du vice-roi Markus Herrion
à tout être qui pourra me mettre sur une piste  sérieuse 3!




.
Il y a deux réponses à cette question, comme à toute les questions : celle du poète et celle du savant. Laquelle veux-tu en premier ?
Ve'ssshhh
Jedi SWU
Avatar de l’utilisateur
 
Messages: 956
Enregistré le: 02 Fév 2016
Localisation: Quelque part sur la voie Hydienne
 


Retourner vers Les Archives (textes inachevés)


  •    Informations