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CAPITALE FATALE T2 - Les Âmes Perdues [INTÉGRALE PDF]

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Messagepar GTZL1 » Sam 31 Juil 2021 - 10:17   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Des révélations et la promesse d'une bataille épique à venir... :love:
Et j'ai vraiment aimé la Jinta de ce passage, elle presque touchante par moments. Et cette transition reste bien menée pour autant.
"You're not fighting me. You're fighting yourself... and losing."

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Messagepar mat-vador » Sam 31 Juil 2021 - 21:32   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Lu !

jinta est donc libérée de sa carbonite et l'heure est venue de se débarrasser de l'Oracle ! Trouver de nouveaux alliés, donc... Quant à Drivian, sa véritable nature reste un peu mystérieuse même si nous avons droit à quelques éléments de réponse :sournois: :sournois: !

Vivement la suite :oui: !
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Messagepar Boldard » Dim 01 Aoû 2021 - 11:59   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

GTZL1 a écrit:Et j'ai vraiment aimé la Jinta de ce passage, elle presque touchante par moments. Et cette transition reste bien menée pour autant.

C'était là tout le défi pour moi, montrer une Jinta débarrassée de ses vices et ses travers, mais en gardant toutefois un brin de personnalité :sournois:

Il fallait pas qu'elle ait l'air trop "amnésique", car on risquerait alors de ne pas du tout la reconnaître. Elle est certes devenue innocente comme un nouveau-né, mais elle reste humaine et garde la confiance en soi, la ruse et la méfiance qui font d'elle qui elle est :wink: (elle est en revanche débarrassé de l'arrogance, de la fourberie et de la haine qui la caractérisaient avant, et dont l'Oracle a hérité)

Et plus important encore, elle se souvient maintenant de sa vie passée. Pas de façon parfaite ou infaillible, mais elle en a bien conscience, ce qui amène forcément des remises en question d'ordre moral :sournois:
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Messagepar L2-D2 » Dim 01 Aoû 2021 - 18:48   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Chapitre 9 lu!

Bon, voilà une Jinta désormais opérationnelle! C'est une belle évolution pour le personnage, et j'ai hâte de voir ce qu'elle va faire dans la suite!

Par contre, la véritable apparence de Drivian : :shock:

Vivement la suite! :oui:
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar Boldard » Dim 01 Aoû 2021 - 22:38   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

L2-D2 a écrit:Par contre, la véritable apparence de Drivian : :shock:

La légende raconte qu'il a fini réparateur sur Exégol :paf:

Blague à part, je trouvais que c'était une idée assez cool de faire de Drivian un être à l'apparence plus rustre, plus modeste, pour contraster avec son intelligence et sa personnalité raffinée. Et sachant qu'il pouvait masquer sa vraie apparence dès le début, j'ai opté pour quelque chose de surprenant et un peu glauque, et qui casse l'image du "type normal" qu'on avait de lui. Ça montre aussi que par peur sociale, par insécurité, Drivian se servait du côté obscur pour prétendre être quelqu'un qu'il n'était pas. Mais maintenant qu'il a vu la lumière et a tourné le dos aux mensonges et subterfuges, il assume pleinement qui il est sans peur d'être jugé :wink:

Et au cas où ça n'était pas assez clair, oui c'était bien Drivian qui était enchaîné et a récupéré le tube d'âmes dans le Chapitre 4. J'avais volontairement caché son identité pour garder un peu de mystère, et c'est par la suite que j'ai eu l'idée qu'il aurait totalement abandonné l'apparence qu'il avait dans la Partie 1 pour quelque chose de moins humain.

Quant au choix de l'espèce des Symeong, celle-ci m'avait assez intriguée quand j'ai vu SW9, notamment pour son côté bizarre et mystérieux. Sachant qu'il s'agit là aussi d'un serviteur d'une secte du côté obscur je trouvais que ça ferait une référence sympa à TROS, tout en montrant cette espèce sous un jour différent en faisant de lui un Jedi déchu :sournois:
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Messagepar Boldard » Sam 07 Aoû 2021 - 3:34   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

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Chapitre 10 – Relents de corruption


Avertissement : Le chapitre qui suit peut heurter les lecteurs sensibles.

Rappel : Les propos ou actions tenus par les personnages sont purement fictifs et ne reflètent pas les opinions ou actions de l'auteur, et ne devraient en aucun cas être reproduits ou encouragés dans la vie réelle.

Spoiler: Afficher
Niveau 5127, District Fédéral.
Département Général de la Sécurité de Coruscant.


Le directeur Kedevos Arminar observait un splendide coucher de soleil depuis son bureau personnel, situé au 203ème étage du bâtiment administratif qui surplombait la carapace de métal étincelante dont la surface ambrée s’étendait jusqu’à l’horizon. Cette vue, beaucoup de gens sur Coruscant rêvaient de l’avoir. Sur cette planète où la ville s’étendait autant en hauteur qu’en largeur, seules les classes sociales les plus haut placées et les sommités gouvernementales pouvaient prétendre à contempler le soleil plus de quelques minutes par jour. Cette vue, ce coucher de soleil, valait de l’or. Littéralement. Car chaque seconde passée à le contempler était une seconde d’occupation du précieux espace urbain que constituait la surface, et les loyers ici étaient parmi les plus élevés de la galaxie. Mais Arminar n’avait pas à se soucier de cela. En tant que fonctionnaire à la tête d’une branche entière de la sécurité de Coruscant, avoir un bureau permanent dans les hautes strates de la surface était l’un des nombreux privilèges auxquels il avait accès.
Pourtant, ce privilège, comme tous les autres, avait fini par le lasser. Il lui fallait plus. Mais arrivé à une position aussi élevée dans la hiérarchie, il ne pouvait pas espérer monter plus haut que ça pour le restant de sa vie. Il venait un stade où monter en grade n’était plus une affaire de compétence ni de persévérance, mais davantage d’argent et de relations. C’était une évidence, pour lui plus que pour n’importe qui : l’institution était corrompue jusqu’à l’os. Mais il participait lui aussi à cette corruption, à ce cercle vicieux qu’était le jeu du pouvoir. Il l’avait compris très tôt : dans l’Empire, le mensonge et la manipulation étaient les clés du succès.

Ce bref moment de contemplation fut interrompu par le bip sonore indiquant que quelqu’un souhaitait le voir.
— Entrez, murmura-t-il.
Le récepteur vocal sur son bureau clignota, et la porte s’ouvrit en deux pour révéler un homme mince en uniforme de police. Il s’agissait du lieutenant Vardès Art’Kintmann, son subordonné.
— Encore vous.
— Pardonnez ce dérangement, directeur. Mais c’est au sujet des bas-fonds.
— Les quoi ?
— Vous savez, les… les niveaux inférieurs.
Arhg. Pourquoi venir me parler d’une chose aussi insignifiante et déplorable que les niveaux inférieurs ? Vous n’avez donc rien de mieux à faire ? Cessez donc de m’importuner et revoyez vos priorités.
— Mais sauf votre respect, notre responsabilité est de veiller à la sécurité de cette planète. Et des relevés sismiques ont indiqué la présence de forages non autorisés dans la croûte terrestre. Si nous ne faisons rien...
— Je crois que vous vous méprenez. Nous nous occupons de la sécurité de nos concitoyens, de cette ville. Les niveaux désaffectés n’en font plus partie depuis des millénaires, et notre mission ne concerne en aucun cas le tas de... gravats qui se trouve en dessous. Ce qui est sous Coruscant reste sous Coruscant, et tout le monde s’en portera mieux.
— Pourtant vous y avez envoyé l’inspecteur Orvile il n’y a pas si longtemps. Et l’affaire est restée en suspens depuis sa disparition.
— Allons, vous pensiez sincèrement que j’avais pris cette affaire au sérieux ? Willem Orvile était un incompétent doublé d’un imbécile. Si je l’ai envoyé sur cette enquête, c’est justement parce que je voulais le voir disparaître. Et la même chose vous attend si vous me décevez ou mettez votre nez là où vous ne devez pas.
— Mais… Si on en croit l’équipe scientifique, ces forages pourraient fragiliser les infrastructures qui soutiennent la ville et causer un effondrement dont l’ampleur serait… imprévisible, au vu de l’usure avancée des structures laissés sans réparation depuis l’Ancienne République.
— Êtes-vous certain de cette menace ?
— Rien ne nous permet d'être catégoriques, toutefois...
— Alors c’est qu’il n’y a pas de menace, le coupa le directeur. Affaire classée.
— Mais s’il existe un risque potentiel, la loi exige...
— Et moi j’exige que vous clôturiez l’affaire. Passez à autre chose.
Vardès eut un mouvement de recul.
— Vous me demandez d’enfreindre la loi ?
— Pourquoi, ça vous dérange ? Ce ne serait pas la première fois que vous le faites. Vous pensez que je ne suis pas au courant pour votre addiction à l’épice ? Et que dire de vos relations… étroites avec le monde de la pègre ? Je sais tout sur vous, Vardès. Je pourrais vous faire arrêter pour sédition en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, alors ne jouez pas les innocents avec moi. Nagez avec les requins ou vous serez la proie. Est-ce assez clair pour vous ?
Vardès sembla réfléchir à toute vitesse, livide.
— Je… Très clair, directeur. Je ferai ce que vous demandez.
— Je ne l’entendais pas d’une autre oreille. Maintenant, hors de ma vue.

Le lieutenant baissa les yeux et quitta la pièce. Arminar était enfin seul à nouveau. Il constata que le coucher de soleil avait disparu pour laisser place à un ciel ombragé. Il aurait bien contemplé les étoiles, mais la pollution lumineuse ne lui en laissait rien en voir. Ici, sur cette planète qui ne dormait jamais, les étoiles n’étaient qu’un lointain souvenir. Arminar aurait aimé partir vivre sur une autre planète, aux plaines verdoyants et au ciel étoilé. Mais il avait dû faire une croix sur ce rêve pour s’assurer cette position de choix dans la hiérarchie. Dès lors, son échappatoire résidait ailleurs. Il se rendit à son bureau et ouvrit le tiroir contenant ses effets personnels. Plusieurs fioles colorées roulèrent dans sa direction.
Des bâtons de la mort.

En dépit de la loi et des règles qu’il s’était engagé à respecter, Arminar était devenu un véritable adepte de ces substances récréatives. Il savait parfaitement combien en prendre pour que les effets secondaires ne soient pas visibles de l’extérieur. Il en possédait de plusieurs variétés, aux effets variés et de provenances plus douteuses les unes que les autres. Sa préférée était surnommée la Fée Dorée, d’une jolie teinte ambrée aux reflets étincelants. Elle était réputée pour contenir de la lymphe de Diathim, connue pour ses vertus psychédéliques uniques dans tout l’univers. Combiné aux bâtons de la mort, les effets en étaient décuplés. Il était toutefois difficile de s’en procurer, surtout par les temps qui couraient, mais certains vendeurs en fournissaient toujours aux plus connaisseurs… et à ceux qui en avaient les moyens. Il prit le pistolet injecteur où il inséra la fiole, puis planta l’aiguille dans son poignet avant de presser la détente.

Les premiers effets furent instantanés. Une vague de plaisir intense se propageait dans tout son corps, tandis qu’il retrouvait cette sensation bénie de légèreté et de toute-puissance. Il avait de nouveau l’impression d’avoir les choses en main, de savoir parfaitement ce qu’il faisait. Et tout… Tout prenait une dimension merveilleuse et extraordinaire. Et, il l’avait remarqué, les mauvaises choses également. Surtout les mauvaises choses.
Arminar déverrouilla la porte à code de ses quartiers privés et y entra à la façon d’un comédien en train de mimer un spectacle comique. Car tout ceci était une pièce de théâtre, dont il était à la fois spectateur, acteur et metteur en scène. Arminar était la pièce, et la pièce son public. Il frappa le bouton d’un geste délicat pour refermer la porte, et contempla d’un œil avide le spectacle qui s’offrait à lui. Elle était toujours là, attachée au mur. Une Togruta dans la vingtaine, la peau bleue azur parsemée de cicatrices qui se mêlaient aux tâches blanches caractéristiques de son espèce. Le corps blessé et sale de l’humanoïde, et l’odeur pestilentielle qu’il dégageait, contrastaient profondément avec la propreté grisâtre et aseptisée de la chambre de fonction impériale. Les cicatrices étaient tellement nombreuses qu’il était difficile de distinguer les motifs naturels qui avaient autrefois orné sa peau fragile. Ses poignets et ses chevilles étaient maintenues par des anneaux en métal qui les transperçaient de part en part. Les plaies avaient cicatrisé depuis, mais se réouvraient à chaque fois qu’elle bougeait un peu trop. Afin d’éviter que les plaies ne s’infectent et qu’elle ne meure trop vite, un droïde médical remettait systématiquement du bacta pour que la chair se referme sur le métal. C’était un manège perpétuel, presque une routine à ce stade. Dire qu’elle était son jouet n’aurait pas été inexact, mais ce n’était pas ce à quoi il aspirait à terme. Non, elle était bien plus que ça… Elle était son chef d’œuvre. Une sculpture vivante, en perpétuelle transformation. Ses paupières avaient été découpées, montrant ses globes oculaires irrités et injectés de sang. La peau de son dos avait été décollée et clouée au mur de chaque côté pour former des ailes factices. Quand à ses montrals… Ce qu’il en avait fait était tout simplement indescriptible.
— Bonsoir, ma chère, lui adressa Arminar. Belle soirée, n’est-ce pas ?
La Togruta n’avait pas bougé depuis son arrivée. Elle regardait fixement le sol et respirait lentement.
— Je comprends que tu n’aies pas très envie de me parler, vu ton état. Mais ce n’est pas si dur, si ? Si tu n’avais pas la force de parler, tu ne serais pas aussi obstinée à vouloir m’ignorer.
Le directeur marcha dans sa direction pour la contempler de plus près.
— C’est amusant comme les non-humains ont tendance à avoir une plus longue espérance de vie, ou des facultés dont nous autres humains sommes dépourvus. Qu’est-ce que c’est sensé démontrer ? Que vous êtes meilleurs que nous ? Non, non… Vous trichez, voilà tout. Depuis toujours, vous contournez les lois naturelles auxquelles les humains sont soumis. Je te le dis, vos différences avec nous n'ont rien à voir avec l'évolution. Elles ne sont que l'expression de votre refus de vous conformer à la société. Ce n’est pas un hasard, si autant d’entre vous refusent de se soumettre à l’autorité de l’Empire. Vous êtes des roublards dans l’âme, sans foi ni loi. Vous pensez pouvoir déroger à votre condition biologique, à votre devoir moral de servitude. Je vais te dire ce que vous êtes, toi et tes semblables. Des démons, des erreurs de la nature. Vous méritez tous de disparaître.
La Togruta ne répondit pas. Elle se contentait de fixer le sol, comme elle le faisait depuis tout à l’heure. Elle était consciente, il le savait. De hautes doses de drogues et de stimulants lui étaient injectés régulièrement afin de la garder éveillée.
— C’est tout ce que ça te fait, quand je te dis ça ? Tu n’as donc aucune compassion pour ta propre race ? Ça ne m’étonne pas de toi. Tu n’as aucune valeur, Crogdi. Tu n’es plus rien. Et tu n’as jamais rien été.
La Togruta redressa la tête vers lui et lui lança un regard plein de haine.
— Oh, je t’ai vexée ? Tu m’en vois navré. Mais laisse-moi te rappeler pourquoi tu es ici.
Il plongea ses doigts dans l’amas de chair en lambeaux qui couvrait sa tête et l’agrippa fermement, lui arrachant un gémissement douloureux.
— La jeune Crogdi voulait entrer dans le monde de la politique, voyez-vous. C’est qu’elle avait de grandes ambitions, Crogdi. Mais elle avait oublié un détail important : sa mère était une anarchiste, une ennemie de l’Empire. Et Crogdi s’était bien gardé de le stipuler lorsqu’elle avait présenté sa candidature. Tu n’es pas sans savoir que dissimuler la vérité, ça revient à mentir. Et mentir à l’Empire, tu sais ce que c’est ? Évidemment que tu le sais : C’est de la haute trahison. Mademoiselle veut entreprendre une carrière politique, et elle trahit son Empire ? Ce n’est pas sérieux. Tu as perdu, Crogdi. Et moi, j’ai été là au bon moment pour le découvrir. Ainsi, la race humaine a une fois de plus prouvé sa supériorité en écrasant les insectes non-humains. La nature est peut-être de votre côté sur le plan physique, mais nous dominons assurément par notre intellect. Tu vois cette planète ? Ici, l’Homme a vaincu la nature. Il l’a soumise, puis l’a éliminée. Car ce qui ne nous sert pas n’a aucune raison d’être. Je voulais te faire disparaître, toi aussi. Mais avoir la vie d’un individu de ton espèce entre les mains, pouvoir faire ce qui me plaît de toi… C’était une idée trop tentante pour l’abandonner aussi vite. Après tout, ce n’est pas parce que tu n’es bonne à rien que tu ne peux pas me servir d’une autre façon.
Arminar saisit une vibrolame posée sur un meuble et l’approcha du corps dénudé de la jeune femme.
— Que dirais-tu si je te débarrassais de tes jambes ? Tu n’en as plus besoin, si ? Rassure-toi, ça ne va pas te tuer. J’ai tous les outils pour m’assurer que tu restes en vie. Je veux que tu sois consciente tout le long, que tu vives pleinement cette expérience. Car tu es en train d’assister à ta métamorphose, Crogdi. Si je m’applique suffisamment, tu finiras par ressembler au monstre que tu es vraiment. Et alors, je verrai ton vrai visage. Celui d’une créature délicieusement abjecte et insignifiante.
La bouche de la Togruta s’ouvrit et articula quelque chose.
— Quand l’Empire tombera, vous serez le premier à mourir.
— Que me racontes-tu là ?
— Ton destin, imbécile. Je vois exactement le genre de personne que tu es. Les gens comme toi se croient invincibles. Ils écrasent tout ce qu’ils considèrent inférieur ou gênant. Mais à la fin, ce sont ceux qui payent le plus cher. C’est ainsi que vont les choses. Mon corps est peut-être meurtri, mais quand je mourrai, je serai libre. Toi, ta meurtrissure est intérieure. Ta souffrance continuera même dans la mort.
— Foutaises. Ton insolence va te coûter cher, tu sais ? Apprêtes-toi à passer le pire quart d’heure de ta misérable existence. Et tu auras beau t’accrocher à je ne sais quelle croyance idiote, tu ne pourras pas échapper à l’horreur de ta propre réalité. Tu auras beau crier, te débattre, personne ne viendra te sauver. Je suis le seul maître de ton destin actuellement, alors si j’étais toi… Je commencerais à supplier.
— Va te faire foutre.



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(Les compléments musicaux sont optionnels. Libre à vous de les écouter avant, pendant ou après la lecture.)

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Messagepar L2-D2 » Sam 07 Aoû 2021 - 19:55   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Chapitre 10 lu !

La balise spoiler se justifie !

Je ne peux pas dire que je sois particulièrement friand de ce style de Chapitre, tant j'ai parfois l'impression que le but est de choquer... simplement pour choquer. Je ne pense pas que ce soit le cas ici, encore qu'il faudra voir le sort réservé au Directeur Arminar ! S'il revient et que cette scène a une utilité (par exemple, si le Directeur se retrouve avec un sort similaire à celui qu'il inflige à sa victime), c'est parfait, sinon, le passage aura pu paraître "gratuit".

(Et j'espère ne pas te vexer en disant cela, bien sûr ! :cute: )

Et puis bon, l'air de rien, on apprend que la situation dans les bas-fonds se dégrade. M'est avis que le Directeur va se mordre les doigts de ne pas avoir anticipé ce qu'il s'y trame... :chut:

Vivement la suite ! :oui:
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Messagepar mat-vador » Sam 07 Aoû 2021 - 21:39   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Lu !!!

Ah oué, quand même ! Moi qui croyais que mes Contispex Junior du Pius Dea étaient les champions des ordures :shock: :shock: :shock: ... cet Arminar rivaliserait sans peine avec eux :shock: !

Mon avis est qu'on le reverra tôt ou tard...

La suite :oui: !
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Messagepar Boldard » Sam 07 Aoû 2021 - 23:18   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

L2-D2 a écrit:Je ne peux pas dire que je sois particulièrement friand de ce style de Chapitre, tant j'ai parfois l'impression que le but est de choquer... simplement pour choquer. Je ne pense pas que ce soit le cas ici, encore qu'il faudra voir le sort réservé au Directeur Arminar ! S'il revient et que cette scène a une utilité (par exemple, si le Directeur se retrouve avec un sort similaire à celui qu'il inflige à sa victime), c'est parfait, sinon, le passage aura pu paraître "gratuit".

Et je comprends totalement ta position :oui:

En effet, la violence de cette scène semble gratuite car elle met en scène un sadique et un sociopathe. Mais mon but était surtout de montrer quel genre de pourriture abrite l'Empire, et de quoi sont capables certains lorsqu'ils se croient intouchables.

Mais si vous avez bien suivi la Partie I, les pourris payent tôt ou tard leurs abus :sournois:


mat-vador a écrit:Ah oué, quand même ! Moi qui croyais que mes Contispex Junior du Pius Dea étaient les champions des ordures :shock: :shock: :shock: ... cet Arminar rivaliserait sans peine avec eux :shock: !

Je mentirais si je disais que je ne me suis pas quelque peu inspiré du Pius Dea pour ce personnage, et les lecteurs avisés auront remarqué le parallèle entre les deux :sournois:

Il n'est pas impossible que l'Empire Galactique chérit des principes spécistes hérités d'un lointain et obscur passé :whistle: (Ou peut-être que cela a toujours fait partie de la nature de l'Homme, allez savoir)
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Messagepar mat-vador » Dim 08 Aoû 2021 - 18:31   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Death Star Bricks a écrit:Il n'est pas impossible que l'Empire Galactique chérit des principes spécistes hérités d'un lointain et obscur passé :whistle: (Ou peut-être que cela a toujours fait partie de la nature de l'Homme, allez savoir)


Si tu voyais l'histoire de la Famille Praji :whistle: ...
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Messagepar Boldard » Ven 13 Aoû 2021 - 22:14   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Salut salut :jap:

Petite annonce de dernière minute pour vous dire que le chapitre 11 sortira non pas demain mais aujourd'hui, c'est-à-dire le Vendredi 13 Août.

C'est pas grand chose, mais c'est pas tous les jours qu'on tombe sur un Vendredi 13 et je tenais à marquer le coup puisque cette Fan-fic a toujours été volontairement associée à l'horreur, à la superstition et au chiffre 13 :lol:

Porte-bonheur ou porte-malheur, à vous de me le dire :x (jusqu'ici ça m'a plutôt réussi, mais je ne garantis pas le sort des lecteurs qui liront ce chapitre ce jour-là :sournois:)

Sur ce, à très vite à ceux qui aimeraient réagir ou discuter du chapitre de ce soir (et à très vite également à tous les lecteurs silencieux, même si vous ne commentez pas je sais que vous êtes là et ça fait toujours plaisir de vous savoir au rendez-vous :wink:)
Modifié en dernier par Boldard le Dim 15 Aoû 2021 - 10:55, modifié 2 fois.
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Messagepar Boldard » Ven 13 Aoû 2021 - 22:46   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

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Chapitre 11 - La trace du Portemort


Niveau 1189.
Enclave de Karzgard.


Le spectacle qui se dessinait devant Iggvar était des plus désolants. Les habitations étaient en feu, criblées d’impacts laser, et les corps calcinés de gens qu’il avait autrefois connu gisaient sur la place centrale. À peine le massacre avait-il été commis, que des pillards en tout genre s’étaient précipités dans l’enclave pour y récupérer tout ce qui pouvait l’être. Aucun respect pour les défunts, aucun respect pour leurs demeures. Karzgard était tombée le jour même, et la dure loi des bas-fonds l’avait déjà rattrapée. La loi du moins scrupuleux, du plus opportuniste. Celle du premier arrivé, premier servi.

En parlant d’opportunistes, un groupe de pillards dansait autour d’un tas de corps et de mobilier en feu. Ce n’étaient certainement pas les responsables de ce massacre, ils n’auraient pas fait le poids face aux gardes endurcis et expérimentés de l’Enclave. Ce n’étaient que des voyous de bas étage, de vulgaires charognards. Iggvar aurait préféré ne pas les connaître, mais leurs visages lui étaient bien familiers.
— Hé, mais c’est Bigvache et sa copine Miro ! s’exclama une fille aux tresses vert clair vêtue d’un pantalon industriel et d’un haut noir bien trop moulant pour prétendre à une quelconque pudeur.
Cette fille, c’était Karüzel, une camarade d’enfance d’Iggvar à qui il avait toujours voué un profond mépris. Ça, ça n’avait pas changé. Mais la voir ici, maintenant, ne faisait que raviver la haine et la colère qu’il lui portait.
— Jamais sans ta babysitter, hein ? lança-t-elle d’un air désinvolte. T’arrives un peu tard pour la fête, on a tout raflé. Mais si t’as quelques crédits en poche, on peut toujours s’arranger...
— Non mais tu t’entends parler ? s’emporta Iggvar. Ces gens vous ont élevé, c’était votre famille, notre famille... et vous dansez sur leurs cadavres ? Vous êtes à gerber.
— Roh, sois pas si dramatique… Et puis t’es mal placé pour juger, d’abord. Tu sais ce qu’on a trouvé dans la réserve personnelle du préfet ? Un camtono d’épice, un ! Je me demande bien comment il est arrivé là… Peut-être, à tout hasard, par son livreur attitré ? Comment il s’appelle, déjà, ça commence par un "I"...
— Y’a une différence entre livrer un peu d’épice et se réjouir de la mort des siens. Mais j’imagine qu’il vous manque trop de cases pour comprendre ça.
— Hé ho, redescends un peu vieux tocard. Tu cherches à te faire buter, c'est ça que tu cherches ? Parce que pour ça aussi on peut s'arranger.
— Oh, mais essaye un peu qu’on rigole.
Iggvar porta la main à son blaster, mais Kiro posa sa paume par-dessus.
— C’est pas la peine, Iggs. Si elle tire, je tirerai avant. Et toi, la verdure, avise-toi encore de m’appeler Miro ou babysitter, et je t’imprime un troisième œil vitesse lumière. Et t’inquiète pas, je rate jamais ma cible.
Karüzel leva un sourcil et la dévisagea d’un air dédaigneux.
— Je préfère pas prendre le risque. T’es beaucoup trop amoureuse de ton bébé pour le laisser subir sa propre nullité. Tu serais même prête à te sacrifier pour lui, je parie ? Pas très professionnel, si tu veux mon avis…
C’est alors que Ghastas et Monok arrivèrent, ayant été distancés par Iggvar et Kiro qui avaient couru sans s’arrêter depuis le speeder.
— Et si au lieu de s’entre-tuer, on essayait d’en savoir plus sur ce qui s’est passé ici ? proposa Bo’Phat.
— Faisons ça, concéda Iggvar. Karüzel, oublions nos embrouilles deux minutes et dis-moi qui a fait ça. Et t’as pas intérêt à me mentir, pigé ?
— Vous cherchez le type qui a tué tout le monde ? Je préfère vous prévenir, vous avez aucune chance contre lui… C’est devenu une légende maintenant, vous savez ? On l’appelle le Portemort. Même moi, j’aimerais pas me frotter à ce monstre. Et personne n’a réussi à remonter sa trace... En tout cas, personne qui a survécu pour le dire.
— Mais tu l’as vu, pas vrai ? Il était ici ? Comment il était ?
— Je l’ai vu, ouais. Enfin, aperçu plutôt. Juste au moment où il partait. Un grand cyborg, deux-trois mètres de haut. Une tête de... polygone là, et un bras droit canon laser. Sûrement pas un humain, mais sûrement pas un droïde non plus.
— C’est bien lui, confirma Monok. C’est Abandon.
— Appelez-le comme vous voulez, mais c’est ce que j’ai vu.
— Merci, Karüzel, lui répondit Iggvar. T’es peut-être pas si irrécupérable que ça, après tout.
— Qu’est-ce que t’insinues ?
— Disons que je t’épargne pour l’instant, mais t’avise pas de remettre les pieds ici ou de recroiser ma route. Allez, tire-toi.
Karüzel plissa les yeux et le transperça du regard en grognant à la manière d’une louve. Elle savait qu’aucun des deux camps n’en sortirait indemne s’ils s’affrontaient. De plus, elle ignorait de quoi étaient capables ses nouveaux alliés. Pour sûr, elle avait autant envie de tuer Iggvar que lui de la tuer, si ce n’était plus. Mais si elle voulait avoir une chance contre lui, elle était bien forcée d’attendre une autre opportunité.
La jeune fille cracha par terre et siffla entre ses doigts à l’adresse de ses amis.
— On décampe, la meute ! On a plus rien à faire ici.
Tandis que les voyous ramassaient leur butin et partaient l’un après l’autre en leur lançant des regards méfiants, KC-K8 revint vers Ghastas après avoir longuement scanné la zone. Le droïde sonde semblait soucieux.
— T’as trouvé quelque chose, KC ? Des survivants ?
Blip.

*


Le bureau du préfet avait été saccagé, dépouillé du peu qui parvenait à rendre le lieu un tant soit peu vivable et accueillant. Certes, Karzgard s’en sortait mieux que la plupart des localités situées aussi bas dans la cité impériale. Avant le massacre, c’était l’un des rares lieux de ce niveau où ne reignaient pas la misère et l’anarchie. Mais dire que cette enclave était riche, ou même aisée, aurait été une grave erreur de jugement. Karzgard était déjà au bord du gouffre, et ce massacre n’avait fait que précipiter sa chute. La question demeurait alors : Pourquoi ? Pourquoi s’attaquer à eux ? Était-ce un avertissement ? Une punition ? Quel était le sens de tout ça ? Iggvar n’avait pas le temps de chercher des réponses. Il devait agir.
Le fait que le préfet Viggnur fut encore en vie relevait du miracle. Mais même lui n’avait pas été épargné, et s’il n’était pas encore mort de ses blessures, cela n’allait pas tarder. Ses jambes avaient été séparées de son torse, et il se vidait de son sang à une vitesse alarmante. Iggvar lui en voulait encore pour ce qui s’était passé plus tôt dans la journée, mais en aucun cas il n’aurait souhaité – ou du moins, réellement souhaité sa mort. Bien qu’il n’avait pas toujours été juste avec lui, c’était la seule figure paternelle qui lui restait depuis que son père l’avait quitté. Il s’agenouilla près de lui, impuissant.
— C’est vous, Kurkins ? fit le préfet agonisant dans un râle douloureux.
— Oui, c’est moi. Désolé pour ce qui est arrivé. Si j’avais su...
— Je ne vous ai jamais vraiment apprécié, Kurkins. Mais le fait que vous soyez là veut dire que vous n’êtes pas un lâche… Et que vous vous êtes souvenu des vôtres. Mais croyez-moi, vous n’auriez rien pu faire pour empêcher ce massacre. Aucun de nous n’a pu.
— Je sais qui a fait ça. Je refuse de baisser les bras tant que cet individu est en liberté.
— Alors retrouvez-le, et faites-lui payer. Vengez l’honneur des Pyrakki. C’est ce que votre père… aurait voulu.
Sur ces mots, pour lesquels il avait rassemblé ses dernières forces, Viggnur émit un lent soupir de relâchement et perdit connaissance. La vie venait de le quitter.
Iggvar lui ferma les paupières, et demeura silencieux quelques instants avant de se relever pour s’adresser à ses camarades.
— Je sais ce qu’il me reste à faire. Ce sera peut-être un voyage sans retour, mais ça m’est égal. Je dois réparer le mal qui a été fait. Si l’un d’entre vous veut abandonner maintenant, je ne le retiens pas. Et je comprendrais, vu le danger qui nous guette. Alors, si quelqu’un préfère laisser tomber, dites-le maintenant.
Ghastas le dévisagea d’un air grave.
— J’espère que tu rigoles, gamin. Pourquoi tu crois que je suis ici ? Y’a du pain sur la planche, et les choses vont pas se faire toutes seules. KC et moi, on est là jusqu’au bout.
KC-K8 émit des bips d’approbation.
Monok secoua la tête.
— Je pense que j’ai déjà signé mon arrêt de mort en désertant l’Ordre des Proscrits. Plusieurs de mes congénères sont encore emprisonnés là-bas, et beaucoup de gens vont encore souffrir si l’Oracle n’est pas arrêtée. Si je peux faire une quelconque différence, je viens avec vous.
Iggvar tourna ensuite son regard vers Kiro qui se tenait là, aussi stoïque et imperturbable qu’à son habitude.
— As-tu déjà eu à douter de moi ? déclara-t-elle comme si elle énonçait une évidence. Tu sais que rien ne me fait peur. Si je n’étais là que pour l’argent, ça ferait longtemps que j’aurais pris le large.
Le jeune homme soupira avant de hocher la tête d’un air résolu.
— On dirait bien que vous êtes tous aussi suicidaires que moi, alors. Comme vous voudrez. Ghastas, ton plan était de rassembler des preuves pour dénoncer les agissements de l’Ordre des Proscits. Où on en est avec ça ?
— Je risque peut-être de te décevoir, mais à ce niveau-là on n’est pas vraiment plus avancés que depuis le massacre à la cantina. Tout ce qu’on a en guise de preuves c’est un suicide collectif, un règlement de comptes anonyme, et quelques témoignages. On a été au bon endroit au bon moment pour faire le lien entre tout ça, mais personne nous croira sur ces bases-là.
— Alors trouvons plus de preuves. J’irai les chercher moi-même dans la Crypte s’il le faut.
— Ça servira à rien si tu n’en reviens pas vivant. On sait pas de quoi l’ennemi est capable, alors pas question de s’aventurer sur son territoire. Pas avant d’être sûr de ce qu’on fait. Si on doit y laisser notre peau, il faut s’assurer qu’eux non plus n’en sortent pas vivants.
— Alors quel est le plan ?
— Je ne connais qu’une personne qui puisse nous aider dans cette situation. J’aurais préféré ne pas avoir à demander son aide, mais je pense qu’on n’a pas vraiment le choix si on veut empêcher le prochain massacre.
— Et de qui il s’agit ?
— Je ne suis pas sûr que la réponse va vous plaire…


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Messagepar L2-D2 » Sam 14 Aoû 2021 - 16:25   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Chapitre 11 lu !

Oooooh le cliffhanger qui va bien ! :sournois:

Massacre à l'Enclave, donc. Un sort bien horrible, comme on a pu le voir au début de ce tome 2 ! :(

Vivement la suite ! :oui:
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Messagepar mat-vador » Sam 14 Aoû 2021 - 21:31   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Lu !

Et waouh, une bonne petite description de carnage bien sanglant aux petits oignons :transpire: ! Le cliffhanger nous laisse bien sur la faim tandis que la perspective de l'ultime affrontement avec le méchant approche :diable: ...

La suite :oui: !
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Messagepar Boldard » Sam 21 Aoû 2021 - 3:33   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

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Chapitre 12 - L'emprise des ténèbres


Les pensées se bousculaient dans la tête de Jinta alors qu’elle filait à toute vitesse dans les rues obscures du Niveau 0, enfourchant la moto swoop que Drivian lui avait donnée. Certaines questions refusaient de quitter son esprit, et continuaient de la tourmenter. Qui était-elle, après tout ? L’esprit d’une Dathomirienne, d’un Sith ? Les deux à la fois ? Ou seulement un fragment, un résidu de tout ça ? Le doute s’emparait à nouveau d’elle, de son cœur, celui d’une simple mortelle dépassée par des enjeux bien trop grands. À quel point était-elle responsable de ses actions passées ? De celles de l’Oracle ? Elle devait savoir. Était-elle responsable de millions de morts et d’âmes torturées ?

Alors que la rue devant elle semblait s’étendre à perpétuité, tout prit une tournure étrange et lugubre lorsqu’elle sentit que quelque chose n’allait pas dans son environnement. La lumière émise par le phare du véhicule semblait vaciller, et les murs des bâtiments… Les murs… Est-ce qu’ils fondaient ? Non, ce n’était pas ça… Quelque chose s’écoulait des murs, des fenêtres et des interstices. Quelque chose de sombre, d’épais et gluant. Et dedans… Des morceaux caoutchouteux, des os, des corps. Tous les bâtiments qu’elle voyait étaient remplis à raz-bord de corps en décomposition, dont les morceaux tombaient et roulaient sur la chaussée couverte de sang. Rien ne ressemblait plus à une rue normale, ni même à des bâtiments. Les murs semblaient eux-mêmes entièrement faits d’ossements et de cadavres, et la rue n’était plus qu’une rivière de sang qui s’étirait à l’infini.

Mais qui a pu faire ça ? se demanda Jinta. Jamais elle n’avait vu un tel carnage, ça dépassait ses pires cauchemars. Quand son regard revint sur le guidon qu’elle tenait, elle sursauta d’effroi. Ses mains… Elles étaient recouvertes de sang. Pas le reste de son corps, pas le véhicule. Juste ses mains. Elle lâcha le guidon pour contempler ses paumes ensanglantées, médusée. Qu’est-ce que ça voulait dire ?
— Je… J’ai… Oh, non.

C’est à ce moment que la lueur du phare révéla un monceau de détritus droit devant elle, sur lequel était juché un nargol solitaire. La lumière se refléta dans ses grands yeux vitreux, mais la créature ne bougea pas d’un centimètre. Trop tard. La moto swoop percuta de plein fouet le tas d’ordures, basculant en avant et envoyant Jinta plusieurs dizaines de mètres plus loin. Lorsque son corps toucha le sol, elle avait déjà perdu connaissance.


*


Quand Abandon vint retrouver l’Oracle pour lui annoncer le succès de sa mission, il ne fut guère surpris de constater que sa maîtresse n’était plus à au même endroit que la fois d’avant. En effet, la Crypte était grande ; elle s’étendait sur des kilomètres de diamètre et sur plusieurs niveaux, dont la majeure partie restait encore méconnue du fraîchement promu exécuteur de la Prêtresse Droïde. Chaque fois qu’il revenait les lieux semblaient légèrement différents, comme s’ils gagnaient en taille et en complexité. Et à chaque fois, l’Oracle se trouvait à un endroit différent du souterrain, qu’il devait se débrouiller pour trouver afin lui faire son rapport. Il pouvait d’ordinaire sentir la présence de tout être vivant ayant une connexion à la Force, un pouvoir mystique qui était inné chez lui. Mais avec l’Oracle, c’était différent. Par un moyen qui lui échappait, elle parvenait à se rendre invisible dans la Force, ce qui rendait impossible de remonter sa trace de cette manière. Peut-être était-ce dû à sa nature d’esprit incarné dans un droïde, qui la plaçait davantage parmi les morts que les vivants. En tout cas, il comprenait pourquoi l’Empereur n’avait jamais découvert son existence. L’Oracle préparait son plan depuis bien trop longtemps pour laisser quoi que ce soit au hasard, et nul ne pouvait la devancer sur son propre territoire. Nul ne pouvait la trouver à moins qu’elle ne le permette.

Il devait donc s’efforcer de la retrouver dans le vaste dédale souterrain, et ce sans vraiment plus d’indications. Sans doute était-ce là une manière pour l’Oracle de tester sa volonté. Sans doute aussi avait-elle plus important à faire que de l’attendre bien sagement au même endroit, mais le fait qu’elle lui laisse si peu d’indices montrait qu’elle voulait mettre à l’épreuve son intuition et son esprit d’initiative, ce qui n’était qu’une occasion de plus pour Abandon de lui prouver sa valeur. Plus il montait dans son estime, et plus l’Oracle daignait lui accorder de pouvoir, et lui révéler de secrets. Il était plus qu’un outil pour elle, plus qu’un vulgaire serviteur. Il était son élève.

En traversant les coursives et les galeries obscures, il sentit la présence de formes de vie qui le scrutaient, tapies dans l’ombre des recoins dépourvus d’éclairage. Certains étaient enchaînés, d’autres simplement au repos, certains filaient sans bruit entre les gravats pour accomplir quelque besogne pressante. C’étaient là les êtres qui se faisaient appeler Proscrits, les serviteurs et gardiens silencieux de la Crypte. La plupart étaient conscients, mais pas tous. Certains étaient amoindris, presque à l’état animal. Il pouvait sentir leurs énergies, leur force vitale, mais aussi leurs intentions. Et ils en étaient sûrement conscients, depuis qu’il avait puni l’un d’eux pour avoir eu de mauvaises pensées à son égard. Dès lors, ils se méfiaient de lui, mais étaient tenus en respect à cause de sa position privilégiée au sein de leur ordre. Toutefois il n’était pas le maître des lieux, et ils ne manquaient pas de le lui faire sentir lorsqu’il passait près d’eux. Car même lui devait répondre à l’Oracle, sans quoi sa position – et son existence même – serait compromise.

Cela ne l’affectait pas, car Abandon ne trouvait aucun intérêt à lui désobéir pour le moment. Et le jour où cela arriverait – si cela devait arriver – il partirait aussi facilement qu’il était venu, et s’assurerait que l’Oracle ne sache pas où il partirait. Il envisagerait peut-être de la renverser, mais pas sans être certain de pouvoir la vaincre. Et jusqu’à présent, l’Oracle ne lui avait montré aucun signe de faiblesse.

Il repéra finalement le lieu où se trouvait sa maîtresse, dans une salle accessible via un long couloir de pierre aux murs hérissés de pointes et auxquels pendaient divers outils archaïques et rouillés. Dès qu’il s’engagea dans ce couloir, l’atmosphère changea brutalement. Il sentait de la douleur, de la détresse, du désespoir. Il comprit pourquoi quand il sentit le sol bouger sous ses pieds. Tout le couloir était recouvert de personnes enchaînées au sol, serrées les unes contre les autres, et par-dessus lesquelles avaient été posées de larges dalles de pierre qui constituaient le présent plancher. Le poids les aurait sans doute déjà tué, mais quelque chose les empêchait de mourir, d’échapper à ce supplice, et des gémissements douloureux s’en échappaient à chaque pas qu’il faisait pour avancer. Abandon se demanda s’ils avaient offensé l’Oracle pour mériter tel châtiment, ou si elle prenait simplement plaisir à les faire souffrir. Probablement les deux à la fois.

Au centre de la pièce où il déboucha, l’Oracle était assise dans un bassin hexagonal rempli d’eau croupie, de sang et de morceaux de chair découpés. Des éclairs d’énergie parcouraient la surface de l’eau, et les morceaux de chair venaient lentement se greffer au squelette dénudé de la matriarche robotique. L’odeur devait être épouvantable, mais Abandon n’avait plus d’odorat pour la sentir.
— J’ai fait comme vous m’avez demandé, maîtresse. L’enclave de Karzgard n’est plus.
L’Oracle ne réagit pas immédiatement, comme si ce qu’il venait de dire n’était pas pertinent.
— Ce n’est pas assez, murmura-t-elle. Regarde-moi. Je suis peut-être immortelle, mais ce corps demande toujours plus pour rester animé. Tous ces sacrifices… Tu comprends pourquoi je fais ça, n’est-ce pas ?
— Pour gagner plus de pouvoir ?
— Oui. Mais dans quel but ?
— Pour être crainte et vénérée dans toute la galaxie ?
L’Oracle tendit sa main rachitique vers lui et l’attira à elle grâce à la Force, saisissant fermement son cou tandis que le canon attaché à son bras vint percuter lourdement le rebord du bassin de pierre.
— Je veux les voir souffrir, lui intima-t-elle d’une voix féroce. Je veux les voir ramper, réduits à néant, je veux leur faire accepter leur sort avant de mettre fin à tout ce qu’ils sont, ont été et seront jamais.
— Qui ?
— Tous. Sans exception. Et je n’aurai de repos tant que cela ne sera pas accompli. Alors, réponds à ma question. Penses-tu vraiment que ce que tu viens de faire est suffisant ?
— Non, maîtresse.
— Et es-tu prêt à mener cette croisade à son terme ?
— Je le suis.
— Je ne veux pas de paroles, limace. Je veux des actes.
Elle le repoussa violemment, et il s’écrasa dans la poussière avant de se relever. Ces accès de violence n’étaient pas rares chez l’Oracle, et elle ne se gênait pas pour malmener ses sujets lorsque quelque chose la contrariait. Il ne fallait pas y voir une attaque personnelle, mais davantage une réaffirmation de son autorité. Abandon l’avait bien compris, et lui pardonnait volontiers de s’en prendre à lui si cela pouvait l’apaiser. Cela faisait longtemps que l’humanoïde avait fait une croix sur son amour-propre, et il prenait toujours soin de prendre du recul avant de se fier à son ressenti personnel.
— L’un de mes serviteurs m’a trahi… reprit-elle avec dégoût. Encore.
— Qui est-ce ?
— Tu le connais déjà… Le forgeron à qui tu t’en es pris. Il s’est enfui.
— Est-ce de ma faute ?
— Non. Mais il n’aurait pas pu s’enfuir seul. Ce qui signifie...
— Que l’un des nôtres l’a aidé.
— Exact.
— Je traquerai et tuerai ce traître pour vous, si c’est ce que vous me demandez. Et je trouverai qui est son complice.
— Contente-toi du traître pour le moment. Quant à son complice, je saurai bien assez tôt de qui il s’agit. Nul ne se cache de moi éternellement.
Elle sortit un appareil dégoulinant du bassin poisseux et le tendit à son vassal.
— Le fugitif n'a pas encore quitté la planète. Cette boussole t’indiquera sa position en temps réel dans tout Coruscant. Plus vite tu l’auras tué, et plus vite nous pourrons mettre à exécution notre plan de destruction. Tu n’as aucune raison d’échouer. Alors ne me déçois pas.


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Messagepar mat-vador » Sam 21 Aoû 2021 - 22:52   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Lu !

Bien perturbée la pauvre jinta :shock: ! Et je pense qu'elle vient de se mettre dans de beaux draps...

Abandon retrouve Oracle pour faire son rapport et on a droit à une description bien horrifique de son antre ! Et le voilà chargé de traquer un traître :sournois: !

Ca promet !
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Messagepar Boldard » Lun 23 Aoû 2021 - 5:37   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

mat-vador a écrit:Bien perturbée la pauvre jinta :shock: !

Après ce qu'elle a vécu, en même temps... :transpire:


mat-vador a écrit:Et je pense qu'elle vient de se mettre dans de beaux draps...

Croisons les doigts pour qu'elle s'en sorte vivante :siffle:
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Messagepar L2-D2 » Mar 24 Aoû 2021 - 22:28   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Chapitre 12 lu!

J'allais donner mon avis... mais mat a écrit exactement ce que j'allais dire! :transpire: Je me contenterais donc de mon traditionnel "Vivement la suite! :oui: "
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar Boldard » Sam 28 Aoû 2021 - 1:07   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

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Chapitre 13 - Un vieil ami


Le chemin depuis Karzgard ne prit qu’une demi-journée, mais n’en avait pas moins été riche en imprévus et en détours compliqués. Et, du point de vue d’Iggvar qui ne s’était jamais aventuré aussi bas dans les entrailles de la ville-planète, le voyage s’apparentait de plus en plus à une lente descente aux enfers. Aussi bien littéralement de par le décor sombre et sordide dans lequel ils s’enfonçaient, que figurativelent depuis qu’il avait été témoin du massacre à la cantina puis de celui de son propre peuple. La situation n’allait-elle donc jamais cesser d’empirer ?
Ayant garé le speeder non loin de là, le groupe déambulait dans les allées lugubres du Niveau 0, à grand renfort d’armes laser et de masques respiratoires. Là où certaines parties de la planète étaient encore relativement respirables à cette profondeur, la région où ils se trouvaient était particulièrement dense en gaz toxique, à tel point que la majeure partie de la faune souterraine de Coruscant y était inexistante. Pourtant, au milieu de ces ruines informes, délaissées de tous, un semblant de civilisation semblait avoir subsisté depuis la nuit des temps. Quoique pas si ancienne car elle s’était construite sur les ruines d’une ville autrefois habitée, mais pas si civilisée au vu des constructions spartiates faites d’épaves et de débris, et des peintures tribales qui les ornaient. Une chose était sûre : Ces constructions n’étaient ni le fait d’animaux sauvages, ni de droïdes de chantier. C’était là le signe qu’une espèce intelligente y avait élu domicile.

— Où vous nous emmenez, au juste ? demanda Kiro à l’arpenteur dévaronien qui guidait la marche, son fusil en main et épaulé de son éternel droïde sonde au regard rougeoyant. Ne me dites pas qu’on se dirige vers un repère de rôdeurs ? S’ils nous tombent dessus, on risque bien de leur servir de dîner.
— Aucun risque, ceux-là sont des amis à moi. Et ne les appelez pas comme ça, ça les énerve.
— Comment on devrait les appeler, alors ? interrogea Iggvar, qui n’était pas plus rassuré que son amie par la tournure que prenait leur périple.
— Pour autant que je sache, il existe trois grandes tribus mutantes dans cette région de la planète. Les Karabbatchi, les Affiskoten, et les Miligosk. Ceux que nous allons voir, ce sont les Karabbatchi. Quant aux autres… Priez pour ne jamais avoir à les rencontrer.
— Très rassurant, ironisa Iggs.
— Encore une chose, reprit Ghastas en regardant d’un air méfiant ce qu’il croyait être un rongeur mutant filant entre les déchets. Ces gens causent pas notre langue. Enfin, la plupart. Laissez-moi leur parler, d’accord ? Ils ont tendance à… mal interpréter ce qu’ils comprennent pas bien.
KC-K8 acquiesça d’une série de bips anxieux.

Au bout du large canyon de béton craquelé et poussiéreux qui avait autrefois dû être une avenue, ils apperçurent enfin ce qui ressemblait à une énorme barricade artisanale qui bouchait la rue sur toute sa largeur et toute sa hauteur. Parmi les plaques de métal hétéroclytes, rouillées et calcinées, qui avaient été agglomérées pour former le barrage, seul un renfoncement au centre trahissait la présence d’une porte, mais aucun moyen de l’ouvrir n’était apparent. Tout le chemin était hérissé de longues poutres de construction taillées en pointe, solidement plantées dans le sol et sur certaines desquelles étaient empalés les squelettes desséchés de créatures mortes depuis longtemps. Parmi les ossements l’on pouvait aussi remarquer des casques et des pièces d’armure de provenances et d’époques variées, mais dont la plupart n’avait sans doute aucune valeur de par la banalité et la mauvaise qualité de ce genre d’équipement dans les bas-fonds. De vagues silhouettes et des regards furtifs entre les minces meurtrières indiquaient la présence d’êtres vivants derrière les barricades, mais leur immobilité quasi parfaite laissait à penser qu’il pouvait aussi bien s’agir de mannequins. Toutefois, Iggvar ne se serait pas risqué à tester cette dernière hippothèse.
Sans crier gare, un tir de plasma jaillit d’une des ouvertures en hauteur pour venir s’écraser juste aux pieds de Ghastas, l’obligeant à s’arrêter net ainsi que le reste de la troupe.
Wikidaïka, mo’undini ! S’écria une voix du haut des remparts.
Vreimonokin marakonous ! répondit le Dévaronien haut et fort avant de détacher son collier d’os pour le tendre à bout de bras.
S’ensuivit un silence qui sembla durer une éternité, où personne n’osa bouger ni prononcer le moindre mot. Seul un puissant cliquetis mécanique finit par rompre la torpeur, et l’épaisse porte en métal se mit en branle pour s’ouvrir dans un long grincement plaintif.
Aussitôt la porte fut ouverte, une figure vaguement humanoïde en sortit pour venir à leur rencontre. Il avait grossièrement les caractéristiques d’un humain, mais était doté de multiples bras et jambes aux formes et tailles variées, qui s’entremêlaient sous les pans d’une robe en toile usée agrémentée de divers colliers, amulettes, et d’autres accessoires de nature imprécise. Son visage était dissimulé sous un masque artisanal terminé par d’épaisse tuyasses reliant sa bouche à un réservoir sur son dos, et il tenait dans sa main forte un long harpon duquel pendaient queues de nargol, pièces mécaniques et ossements qui s’entrechoquaient.
À la surprise d’Iggvar, ce furent des mots en Basic qui sortirent de la bouche du mutant – si toutefois il en possédait une.
— Voici donc ceux dont les visions m’ont annoncé la venue. Et Ghastas, mon vieil ami. Tu en as mis du temps pour revenir nous voir.
— J’avais à faire. Content de te voir aussi, Baff.
— Oh, je n’en doute pas. Mais j’imagine que ce n’est pas pour une visite de courtoisie que tu es là aujourd’hui. Allons, entrez. C’est dangereux, là-dehors. Soyez mes invités d’honneur.

Passés de l’autre côté du mur, le décor avait radicalement changé. Ce n’était certainement pas le summum du rafinement ou de la modernité, mais le lieu semblait relativement propre, rangé et convivial en opposition aux ruines chaotiques qui environnaient la colonie. Et au vu des rumeurs qui circulaient au sujet des rôdeurs, il était frappant de constater que ceux-ci n’étaient ni des sauvages, ni des vagabonds. Mais toutes les tribus de mutants des bas-fonds n’étaient sans doute pas aussi civilisées que celle-ci, et c’était sans parler du reste des créatures conscientes, semi-conscientes ou non conscientes qui rentraient généralement dans l’appelation de "rôdeurs". Iggvar constata par ailleurs que la plupart des habitants ne portaient pas de masque à l’intérieur du village. Les visages qu’ils arboraient étaient difformes, méconnaissables, mais définitivement empreints de lucidité et d’intelligence.
Le mutant qui les avait accueilli les conduisit à une hutte faite de plaques de plastoïde peintes de divers glyphes et symboles mystiques, et les invita à s’asseoir sur des réacteurs reconvertis en tabourets autour d’une table taillée dans un antique panneau publicitaire.
— Vous avez dû faire un long voyage pour arriver jusqu’ici, dit-il en retirant son masque, révélant un visage âgé, ciselé de rides, et couvert d’excroissances disgracieuses et de croûtes suintantes.
— Pas plus que d’habitude, répondit Ghastas, mais c’est vrai que c’est pas la porte à côté.
— Je vous aurais bien proposé une tasse de notre boisson traditionnelle locale, reprit nonchalament le vieillard, mais je crains que vos poumons ne supporteraient pas l’air que nous respirons... Tout le monde n’a pas eu la chance de naître dans la crasse et les vapeurs toxiques du Grand Zéro.
Il marqua une pause, mais personne ne sut vraiment s’ils étaient sensés rire ou non à ce qu’il venait de dire. Par prudence et par respect, Iggvar se retint de rire, même s’il appréciait l’ironie. Le mutant sembla dubitatif, ou plutôt figé, comme s’il ne savait plus de quoi retournait la conversation, avant de reprendre brusquement.
— Oh, mais j’en oublie mes manières. Soyez les bienvenus à Quabaltatch. Pour ceux qui ne me connaissent pas encore je suis Baff’ud Ondramada, chef et guide spirituel des Karabbatchi. Mon peuple habite ces ruines depuis des millénaires. Mais peu de gens connaissent notre existence aujourd’hui, ce qui n’est pas plus mal pour la sécurité de notre communauté. Nous nous sommes toujours tenus à l’écart du monde d’en haut, qui n’a jamais été que synonyme de malheur pour nos semblables.
Iggvar ne put s’empêcher de remarquer :
— C’est la première fois que je vois un rôd… euh, un Car-à-bachti de mes propres yeux. C’est vrai ce qu’on raconte ? Que vous êtes les descendants des premiers Coruscantis ?
— Ah non, nous ne sommes pas les habitants originels de cette planète... Ceux-ci ont disparu depuis longtemps. Nous sommes les descendants de ceux qui ont construit cette ville, avant la Crise de Mille Ans… À cette époque, la main d’œuvre vivante était beaucoup moins chère que les droïdes de construction. Nous étions des milliards à creuser, à bâtir sans relâche, avec en tête la promesse d’un avenir meilleur. Mais nos conditions de travail se sont révélées pire que tout ce que nous pouvions craindre quand nos corps ont commencé à muter. Les produits que nous utilisions, l’énergie qui alimentait nos machines, tout était radioactif et nous empoisonnait à petit feu, une génération d’ouvriers après l’autre. Pour une raison que nous n’avons jamais su, personne ne s’était donné la peine de nous avertir de ça avant que les conséquences ne soient devenues irréversibles. Dès lors que nous avons su cela, nous nous sommes rebellés et avons décidé de nous couper définitivement de la civilisation que nous jugions dorénavant impure et malfaisante. Certains d’entre nous ont formé des tribus comme celle-ci, d’autres sont devenus des vagabonds. Certains encore sont retournés à l’état primitif. Mais aucun de nous n’a oublié ce qui nous a condamnés. Ce sont ces mutations, ces vapeurs toxiques qui nous ont rendus faibles. Mais nous avons accepté cette faiblesse, nous avons grandi avec. Et aujourd’hui, c’est notre plus grande force. N’importe qui pourrait survivre dans la ville d’en haut. Mais nous, nous avons su dompter la ville d’en bas. La vieille ville, la sauvage. En dehors de notre espèce, peu sont ceux à pouvoir en dire autant.
— Ton histoire est passionnante, Baff, fit Ghastas en feignant un baîllement, mais tu me l’as déjà racontée mille fois. Et tu auras tout le temps de la raconter à mes amis une fois qu’on en aura fini avec ce qui nous amène ici.
— Ah, oui, dit Ondramada dont le visage devint soudain grave. Ce qui vous amène ici. Je l’avais senti, depuis des mois maintenant. Le gouffre, l’abîme sans fond. Le mal le plus ancien et profond de cette planète. Il s’est réveillé. On peut le sentir dans le sol, dans l’air, son aura maudite. Il prend racine.
— Qu’est-ce que c’est au juste ? s’enquit le Dévaronien. Est-ce une simple malédiction, ou autre chose ?
— Il n’y a pas de mots pour décrire ça. Mais je crois que vous connaissez le nom de celle qui en est responsable. Celle qui se nourrit des âmes perdues.
— L’Oracle, murmura Monok. La grande Prêtresse Droïde, maîtresse de la Crypte.
Sorcière, rétorqua Ghastas avec mépris. C’est le seul nom qu’elle mérite.
— Et si j’ai bien compris, vous cherchez à l’éliminer ?
— Pourquoi on serait là sinon ? répliqua Iggvar plus agressivement qu’il n’aurait voulu, et dont la voix trahissait qu’il commençait à perdre patience.
Ghastas lui jeta un regard assassin, comme s’il venait d’insulter Ondramada. Ce dernier dévisagea le garçon, mais il n’y avait pas de colère sur son visage. Il semblait pensif.
— Pardonnez l’impulsivité de mon ami, intervint Kiro, mais il vient de voir tout son peuple assassiné par les sbires mêmes de cette sorcière. Et Bo’phat nous a dit que vous pourriez nous aider à mettre fin à son règne de terreur. Dites-nous simplement qu’on n’est pas venus pour rien.
— Je sens en effet une grande peine en toi, répondit le chef Karabbatchi à l’adresse d’Iggvar. Et vous avez raison, l’Oracle doit être détruite. Mais vous n’y arriverez pas sans elle.
Il leva une de ses nombreuses mains pour montrer du doigt une femme qui dormait paisiblement, là, étendue sur une couchette, et qu’aucun d’eux n’avait remarquée jusqu’à présent.


FIN DE LA PARTIE II



Image



:hello: Cette seconde partie t'a plu ? :hello:

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Modifié en dernier par Boldard le Ven 17 Déc 2021 - 20:18, modifié 7 fois.
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Messagepar Boldard » Sam 28 Aoû 2021 - 6:57   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

:ange: ÉDITO :ange:


Nous voilà déjà arrivés au terme de cette Partie 2, qui fut je pense assez riche en rebondissements, même si je l'avoue, la fin arrive plus brutalement qu'on pourrait s'y attendre.

Mais comme je vous l'ai dit il ne s'agit pas là d'une "fin" à proprement parler, mais plutôt d'une segmentation du récit en plusieurs arcs narratifs histoire de souffler un peu. (Selon moi cette fan-fic se rapproche plus d'une série TV qu'un film de cinéma, et c'est un format qui me convient assez bien et me permet de faire ce que je n'aurais peut-être pas eu le courage de faire avec un roman long (à vrai dire, je n'ai jamais réussi à écrire un roman complet :siffle:))


Pas d'inquiétude donc, car je serai de retour pour la Partie 3, qui viendra en temps et en heure :sournois:

Comme dit précédemment, ce second tome a été écrit bien plus vite que le premier, mais je ne peux pas encore vous dire combien de temps je prendrai à écrire le prochain. Ne soyez pas trop impatients de lire la suite, mais soyez sûrs qu'elle arrivera.


Je tiens une fois de plus à saluer et remercier toutes les personnes qui ont lu, réagi, m'ont aidé ou soutenu dans ce projet de quelque manière que ce soit. Je ne saurais citer tout le monde mais ces gens-là se reconnaîtront, et je ne vous oublie pas :wink:


Concernant l'avancement de la Partie 3, j'en suis approximativement à 4 chapitres écrits, même si le découpage actuel est assez chaotique et doit être remanié. Même l'intrigue en elle-même n'est pas gravée dans le marbre, mais j'ai déjà pas mal d'idées solides et je suis sûr que je trouverai le meilleur moyen de mener (à ma façon) cette intrigue à son terme.

En effet, l'intrigue n'est plus tout à fait la même depuis la Partie 1, il arrive même que j'en sois moi-même étonné, mais tant que l'histoire colle à ce que je veux raconter, tout devrait aboutir à quelque chose de satisfaisant pour moi, et je l'espère, pour vous aussi.
Si vous trouvez que j'ai emprunté des directions contestables dans cette histoires, ou si certains éléments de celle-ci vous on déplu ou déçu, j'aimerais entendre votre avis car je suis conscient que mon travail n'est pas exempt de défauts :oui:


Au cas où vous vous poseriez la question, j'ai déjà soumis (vers fin Février) la Partie 1 à la relecture pour une publication PDF sur SWU. On m'a prévenu que ce sera long, alors il va sûrement falloir attendre encore un moment. Je vous tiens au courant s'il y a du nouveau :lol:

Bien entendu je reste là pour répondre à vos questions, entendre vos critiques et vous remercier pour votre intérêt dans ce projet qui me tient tant à cœur, et j'espère vous retrouver très bientôt pour la Partie 3 ! :jap:
Modifié en dernier par Boldard le Mar 07 Sep 2021 - 7:11, modifié 2 fois.
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Messagepar mat-vador » Sam 28 Aoû 2021 - 8:30   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

Chapitre final lu !! :wink: ! :D

Et voilà la rencontre avec les alliés que l'on attendait! Je crois que la femme étendue en train de pioncer est jinta n'est ce pas ? :sournois:

Le format fait en effet penser à une série TV mais c'est tant mieux !!!! Du coup j'espère te retrouver vite vite pour la partie 3 car la fin de la partie 2 nous donne vie de connaître la suite !!!

Et si t'es publié officiellement c'est le must !!!!! :x

Du coup, à bientôt j'espère !!!! :hello:
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Messagepar GTZL1 » Sam 28 Aoû 2021 - 9:47   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

J'ai beaucoup aimé cette partie 2 aussi. Mis à part le bout avec le haut gradé impérial, dont je vois pas trop la finalité, j'ai peut-être même préféré cette partie-là à la première.

Plus qu'à attendre la suite !
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Messagepar Boldard » Sam 28 Aoû 2021 - 12:56   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues

mat-vador a écrit:Je crois que la femme étendue en train de pioncer est jinta n'est ce pas ? :sournois:

Ça se pourrait bien :whistle:


GTZL1 a écrit:Mis à part le bout avec le haut gradé impérial, dont je vois pas trop la finalité

La finalité, je l'ai gardée pour la Partie 3. C'est une sous-intrigue secondaire que j'ai plantée ici, mais qui portera ses fruits plus tard.

Une chose est sûre, l'impunité ne dure jamais éternellement :sournois: (pas dans mon histoire, en tout cas)
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Messagepar Boldard » Jeu 16 Déc 2021 - 0:23   Sujet: Re: Capitale Fatale T2 - Les Âmes Perdues [Achevé]

// UPDATE //
Salut, j'espère que vous allez bien ! :hello:


Parmi les illustrations que j'avais faites à l'époque, certaines laissaient clairement à désirer et étant limité en temps et en moyens, je n'ai pas toujours pu montrer ce que je voulais à travers elles (et puis, une illustration par chapitre, c'est pas toujours évident à faire :transpire: )

Sur cette Partie 2 par exemple, je n'avais pas trouvé d'illustration vraiment satisfaisante pour montrer ce cher Baff'ud Ondramada au chapitre 13. J'ai donc mis une illustration par défaut, me disant que je me rattraperais sur la Partie 3, mais je me suis rendu compte que je n'aurai toujours pas l'occasion de le faire :think:

Encore un petit retcon donc, mais ça reste du superflu et c'est pour la bonne cause :lol:
Eh oui, comme notre papy Lucas, je reviens sur mon œuvre pour changer des trucs :paf:

En attendant le premier chapitre de la Partie 3 ce 25 décembre, voici la première image inédite de notre Ondramada national :jap:

Image
Baff'ud Ondramada, chef de la tribu des Karabbatchi


L'ancienne illustration est toujours là si vous êtes curieux :
Spoiler: Afficher
Image
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Messagepar Den » Lun 27 Nov 2023 - 8:08   Sujet: Re: CAPITALE FATALE T2 - Les Âmes Perdues [INTÉGRALE PDF]

Quel plaisir de revenir sur « Capitale Fatale » avec cette seconde partie qui commence sur des chapeaux de roues ! Je peux dire que ça m’avait manqué ! Après de longs mois d’attente, je peux enfin me relancer avec ce premier chapitre qui… aura su me surprendre.

Déjà, on retrouve Ribajo ! Je t’ai déjà dit à quel point j’appréciais ce personnage ? ^^

Au travers de ses yeux, nous découvrons l’état des lieux et du niveau 616. On peut dire que les choses n’ont pas été en s’améliorant avec la disparition de l’Inspecteur Willem Orvile. J’étais loin de m’imaginer que les habitants des bas-fonds s’adonnaient au cannibalisme. Du moins, pas avec cette ferveur ! Je ne sais pas si c’est un point que tu as inventé ou pas. Mais si c’est le cas, je trouve que c’est une idée vachement bonne. Glauque. Mais bonne.

Vient alors l’arrivée de ces stormtroopers noirs. Je me demande s’ils travaillent vraiment pour l’Empire. Il me semblait que l’Oracle travaillait plutôt pour son propre compte. Mais tu as réussi à semer le doute dans mon esprit. En tout cas, le fameux canon que tu as inventé – celui qui aspire les âmes – est vraiment incroyable. Dérangeant. Mais incroyable.

Et puis, il y a ce fameux jour de la « Grande Désintégration ». Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Je me le demande… Et que veut réellement l’Oracle ? Ah ! C’est un réel plaisir de retrouver cet univers dont je me suis éloigné trop longtemps !

Tu as réussi à me captiver de nouveau avec ce premier chapitre qui augure le meilleur pour la suite !

Je te dis donc à bientôt pour le chapitre 2^^
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
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Messagepar Boldard » Lun 01 Jan 2024 - 21:35   Sujet: Re: CAPITALE FATALE T2 - Les Âmes Perdues [INTÉGRALE PDF]

Salut, Den !

Content que mon histoire arrive encore à t'intéresser. Prends ton temps pour la lecture :jap:

Den a écrit:Déjà, on retrouve Ribajo ! Je t’ai déjà dit à quel point j’appréciais ce personnage ? ^^

Moi aussi, c'est mon préféré :wink: (enfin, à égalité avec Jinta je dirais)

Den a écrit:On peut dire que les choses n’ont pas été en s’améliorant avec la disparition de l’Inspecteur Willem Orvile.

Oui, l'Empire est du genre très rancunier :diable:

Den a écrit:J’étais loin de m’imaginer que les habitants des bas-fonds s’adonnaient au cannibalisme. Du moins, pas avec cette ferveur ! Je ne sais pas si c’est un point que tu as inventé ou pas. Mais si c’est le cas, je trouve que c’est une idée vachement bonne. Glauque. Mais bonne.

C'est une idée que j'ai piqué aux univers de Fallout et Mad Max... Il n'en est jamais fait mention dans l'univers Canon (l'univers Legends non plus il me semble, mais à vérifier), mais on peut bien imaginer que dans un milieu aussi anarchique, sans foi ni loi, quand les gens sont poussés à bout et n'ont plus rien à perdre, ils peuvent retourner à l'état sauvage... En tout cas, l'idée était trop bonne pour ne pas s'en servir dans un cadre horrifique :lol:

Den a écrit:Vient alors l’arrivée de ces stormtroopers noirs. Je me demande s’ils travaillent vraiment pour l’Empire. Il me semblait que l’Oracle travaillait plutôt pour son propre compte. Mais tu as réussi à semer le doute dans mon esprit.

Den a écrit:Et puis, il y a ce fameux jour de la « Grande Désintégration ». Qu’est-ce que tout cela veut dire ? Je me le demande… Et que veut réellement l’Oracle ?

:sournois: :sournois: :sournois:
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