Nous voilà déjà le 25 ! On commence tout doucement avec ce premier chapitre, plein de tendresse et d'amour
Il était une fois sur Tatooine
Na’rrac’sev éclata d’un rire diabolique.
– Tu ne peux plus t’opposer à mes plans !
Il agita la figurine en bois représentant un guerrier à quatre bras, comme si ce dernier était plongé dans un combat titanesque. Il avait reçu le jouet lors de son cinquième anniversaire, un mois plus tôt. C’était le cadeau dont il n’avait cessé de parler à sa mère après en avoir vu un exemplaire sur le marché. Il avait poussé des cris de joies en sautant partout lorsqu’elle l’avait sorti de sous sa couchette. Il avait rapidement inventé une histoire à la figurine : c’était un tsuken mutant diabolique qui tuait tout ceux qui croisaient sa route et riaient au-dessus de son cadavre. Un peu comme Uruk. Il avait construit une machine diabolique pour transformer tous les habitants de Tatooine en hommes des sables.
– C’est ce que tu crois, maudit homme des sables ! s’écria-t-il.
De l’autre main, il fit se relever le chiffon fait d’un amalgame de tissu qui était censé représenter un jawa. Il le fit en tremblant sa main pour donner l’impression que le héros se relevait péniblement après une lutte acharnée et il jugea l’effet époustouflant.
– Moi, Ek’irr’sev, je vais te vaincre !
La poupée fondit sur son opposant et un duel encore plus éprouvant débuta. Finalement, quand Narrac jugea que la joute avait assez durée - c’est que ça devenait ennuyeux à force ! - il lâcha simplement la figurine, soulevant la poussière au sol. Le vainqueur sautilla jusqu’à se trouver sur son ennemi vaincu.
– Tatooine est maintenant à l’abri de tes plans ma...Mak...
Le mot qu’il souhaitait utiliser lui resta sur le bout de la langue. Le jeune jawa resta bien une minute, sa poupée dans la main, à tenter de le retrouver. Sans succès. Il commençait déjà à s’agiter en serrant les poings, lorsqu’il tomba sur un autre adjectif.
– … diabolique ! Moi, le plus fort de tous les jawas, j’ai encore sauvé l’univers !
Il fit pivoter la poupée vers la droite, en direction de la fenêtre d’où filtrait un rayon de lumière mauve. Le héros devait admirer le coucher des deux soleils d’un œil mélancolique.
– Il reste encore beaucoup de méchants à combattre dans la galaxie. Mais un jour, je viendrai retrouver mon fils pour l’emmener avec moi, et ensemble nous combattrons le mal !
Puis, la poupée s’éloigna en sautillant du lieu de son combat. Dans son dos, le tsuken allait bientôt revenir à la vie.
– Je vois que tu t’amuses bien, lança une voix joyeuse derrière lui.
Le jawa se retourna sur les fesses. Une twi’lek à la peau blanche se tenait dans l’ouverture de l’alcôve, un sourire dessiné sur le visage. Elle portait un soutien-gorge métallique aux reflets d’or et un pagne en tissu. Au fond de lui, Narrac se demandait toujours pourquoi les non-jawas ne portait pas de robes à capuches comme eux. Mais il était depuis si longtemps habitué à voir ces tenues étranges qu’il n’y faisait presque plus attention.
– Tu veux jouer avec moi, Mala ? Tu peux faire le méchant ! proposa-t-il d’une voix enthousiaste en lui montrant sa figurine.
– Une autre fois, répondit-il en posant une main sur sa tête. C’est l’heure de ta leçon.
Narrac fit la grimace, mais ramassa quand même ses jouets pour la suivre hors de l’alcove. Il reprit alors conscience du bruit qui régnait. Les vitraux éclairaient d’une lumière colorée les femmes couchées sur des coussins, dans la même tenue que Mala. D’autres twi’leks étaient présentes, bien qu’aucune d’aussi pâle, mais aussi des togrutas et des zeltronnes. Narrac les trouvait toutes gentilles, mais Mala était celle qu’il aimait le plus. Moins que Maman, bien sûr. Des hommes que Narrac ne connaissait pas étaient allongés près d’elles et les embrassaient sur la bouche. Au fon de lui, le petit jawa trouvait ça dégouttant mais il ne disait rien.
– Où est maman ?
– Elle travaille.
Son regard parcourut la salle à sa recherche. Finalement, il l’aperçut un peu plus loin. Elle entraînait par la main un chadra-fan vers l’une des chambres du couloir.
– Allez dépêche ! le gronda gentillement Mala en le poussant devant elle.
Narrac se le fit pas dire deux fois : il venait d’apercevoir la silhouette d’Uruk près de l’entrée. Le devaronnien lui faisait une peur bleue. Il avait entendu les filles dire qu’il gardait le bâtiment pour Chompa le hutt : Narrac ne l’avait jamais vu, mais il savait que c’était pour lui que travaillait sa maman.
A ses yeux, Uruk n’était qu’une sale brute méchante. C’était lui qui avait écrasé
Lune, le rat womp qu’il avait recueilli : le jeune jawa en avait pleuré durant des jours. Il s’était promis que quand il serait plus grand, il lui ferait payer.
Il traversa la pièce jusqu’à une ouverture en arche où pendaient des cordes de perles. Cette porte de fortune donnait sur un escalier en pierre, qui débouchait sur le dortoir. La pièce souterraine ne disposait d’aucune fenêtre sur l’extérieur, pas de la moindre ouverture permettant de faire entrer le jour. Des lampes en forme de larmes éclairaient la vingtaine de lits disposés en deux rangés qui se faisaient face. Mala se mit à genoux et fouilla sous sa couchette tandis que Narrac se hissait sur le lit d’en face, avant de laisser tomber ses jouets dessus. La twi’lek se redressa finalement, un livre à la main. Son aspect trahissait son âge, avec sa couverture à demi-rongée et ses pages jaunies qui semblaient prêtes à s’effriter.
– Où en étions-nous la dernière fois ? demanda la twi’lek en ouvrant la première page.
– Je ne sais plus... Ah si ! s’écria-t-il soudainement. Les jedi étaient attaqués par des droides assassins.
La twi’lek feuilleta jusqu’à la page correspondante et tendit le livre au jeune jawa. Ce dernier le posa ouvert sur les genoux. Du boit du doigt, il se mit à suivre les lignes organisés des caractères à l’encre noire. Il parvenait à tous les déchiffrer, mais cela lui demandait de la concentration etl devait encore assembler tous les lettres dans son esprit pour parvenir à décrypter le mot. Finalement, il reconnut le passage où il s’était arrêté. Il poussa alors un soupir théâtral.
– Tu ne pourrais pas me lire l’histoire, Mala ? tenta-t-elle en jetant à la twi’lek un regard suppliant.
– Si je t’enseigne à lire, c’est justement pour que tu n’ai plus besoin de moi pour le faire, sourit-elle en s’asseyant en tailleur par terre.
Malgré cette posture, sa tête arrivait à la hauteur de celle de Narrac.
– Mais pourquoi ? insista-t-il en traînant volontairement les syllabes.
Les yeux perçants de la twi’lek se plantèrent dans les siens. Ils étaient d’un bleu brillant cernés de blanc, contrairement à ceux du jawa, rond et doré sous sa capuche.
– C’est par l’écriture que ce transmet le savoir, Narrac. Et dans cette Galaxie, le savoir c’est le pouvoir. N’oublie jamais ça. Maintenant, reprenons où nous en étions.
Il passa les deux heures suivantes à déchiffrer les phrases qui se succédaient, arrivant à un total respectable de cinq pages. Une togruta descendit timidement les marches pour dire à Mala qu’un client l’attendait, l’obligeant à remonter, non sans que la twi’lek ne lui ai fait promettre de lire deux pages de plus. Narrac se mit donc mis à la tâche. Lorsqu’il eut fini, il referma l’ouvrage et le remit à sa place, sous le lit de la twi’lek.
Puis, profitant qu’il était seul dans la pièce, il s’amusa avec ses jouets sur le lit, courut entre les lits en s’imaginant entre poursuivi par quelque monstre imaginaire. Il riait comme un petit fou, se laissait parfois tomber sur le sol, essoufflé, les yeux fixés sur le plafond constellé de tâches. Plusieurs fois, il lança sa poupée au travers de la salle pour qu’elle atterrisse sur une autre couchette. Il veillait toutefois à ne pas le faire trop fort: il aurait été très triste si elle avait été abîmée.
Quelques filles commencèrent à arriver dans le dortoir, l’obligeant à aller se rasseoir gentiment sur sa couchette. Narrac les regarda manger leur ration, avant de s’allonger sur leur couchette d’un air fatigué. Certains restèrent éveiller. A quelques lits de lui, une togruta pleurait sur l’épaule d’une zeltronne, une main posée sur son ventre. Le jawa ne savait pas pourquoi elle pleurait, mais il se sentit à son tour envahit par la tristesse. D’un coup, il n’avait plus tellement envie de jouer avec sa poupée et sa figurine. D’en haut lui parvenaient toujours des cris étranges, qui le remplissait toujours d’un intense sentiment de malaise.
Un parfum familier lui fit redresser la tête au moment ou une petite silhouette descendit les marches. Elle était vêtue des mêmes robes noires que lui et sa capuche ne laissait voir d’elle que ses magnifiques yeux dorés. Narrac alla se jeter dans ses bras et pressa sa tête contre sa poitrine, appréciant la chaleur corporelle de sa mère. Celle-ci répondit à l’étreinte de son fils. Narrac sentit ses bras le soulever du sol et le porter tendrement avant de le déposer sur leur lit.
– Tu as passé une bonne journée Na’ ?
Elle demanda cela d’un ton doux dans sa propre langue, comme lui avait demandé Na’rrac. Il aimait beaucoup les autres filles, mais il n’avait pas envie qu’elle entende les confidences qu’il faisait à sa mère. Cela resterait entre eux.
– Mala m’a dit que tu avais été très attentif, continua sa mère avec un sourire taquin. Est-ce que c’est vrai ce mensonge ?
– C’est pas un mensonge ! protesta-t-il énergiquement. Pourquoi Mala te dirais un mensonge ?
– Elle t’aime beaucoup et à un peu trop tendance à te protéger, rit-elle.
– Elle m’a fait travailler pendant deux heures, et après j’ai lu un peu tout seul. Ça fait sept pages en tout !
La jawa caressa chaleureusement la tête de son fils en souriant.
– Je suis fière de toi, Na’. Si tu continues de travailler comme ça, tu pourras devenir comme quelqu’un d’important.
– Comme papa ?
– Oui, comme papa.
Sa mère baissa brièvement la tête, comme si elle regardait ses vêtements, mais Na’rrac pu lire un instant la tristesse dans ses grands yeux. Elle doit être triste que papa soit trop occupé pour nous rendre visite. Lorsqu’elle se redressa, elle affichait de nouveau une expression joyeuse. Elle fouilla un instant dans sa tunique pour en sortir une barre de ration.
– Tiens, mange !
Na’rrac sentit son ventre gargouiller et il se rendit alors compte qu’il n’avait pas mangé depuis la veille au soir. Il saisit la nourriture et s’apprêta à croquer dedans, avant de se figer. Il leva des yeux interrogateur vers sa maman.
– Tu as mangé ?
– Je n’ai pas très faim, répondit-elle avec un petit geste de la main.
– Il faut que tu manges, maman ! dit-il d’un ton décidé en coupant la ration en deux.
Elle hésita un instant, puis prit finalement la moitié que lui tendait son fils.
– J’ai de la chance d’avoir un petit garçon aussi gentil.
Ils mangèrent dans un silence relatif, uniquement troublé par le vacarme venu d’en haut et par le bruit de leur dents dévorant leur ration. Lorsqu’ils eurent fini de manger, ils burent une partie de leur maigre part d’eau avant de s’enfouir sous les draps. Na’rrac se pressa contre sa mère pour profiter de sa chaleur corporelle. Il la sentit trembler contre lui.
– Ça va maman ? demanda-t-il d’un ton inquiet.
– Oui Na’, ne t’inquiète pas.
Le jawa hocha la tête. Sa mère ne lui mentait jamais. Rassuré, il posa sa tête contre sa poitrine et ferma les yeux. Rapidement, le sommeil le prit et il se mit à rêver de désert, d’hommes des sables et d’un jawa courageux qui combattait des hordes de monstres.
***
Contrairement à ce qu’elle lui avait dit, l’état de sa mère ne s’améliora pas. Aux premiers tremblements s’étaient ajoutés des sueurs persistances. Malgré cela, elle avait tenu à continuer de travailler, jusqu’à un matin où elle s’était trouvée incapable de se lever du lit. Une forte fièvre la clouait à sa couche et ses yeux autrefois brillants étaient maintenant pâles, presque laiteux.
Au début, les filles se relayèrent pour venir lui fournir nourritures et eau. Mais, au fil des jours, elles se mirent à l’éviter. Seul Mala resta auprès d’elle, s’occupant de ses besoins. La twi’lek avait les yeux soulignés de cernes.
Na’rrac avait cessé de s’amuser avec ces figurines, les bannissant dans un obscur recoin de la pièce. Il demeurait auprès de sa mère couchée, sa petite main serrant désespérément la sienne
– Elle va aller mieux, se murmurait-il à lui-même. Elle me l’a promis...
Malgré son état, sa mère continuait de lui sourire et de lui caresser la tête en lui prodiguant des mots doux.
– Ton père serait fier de toi, lui avait-elle dit d’une voix enraillée.
Le jeune jawa espérait plus que jamais de le voir surgir, silhouette surgissant de nulle part, pour sauver sa mère et les emmener loin d’ici !
– Il faut boire Che’rra, lui intima Mala, assise sur le bord de la couchette.
Elle se pencha au-dessus de la jawa en tendant un bol rempli d’eau. La bouche désechée parut sous sa capuche et vint se presser pour boire quelques gorgées d’eau. La twi’lek lui maintint le récipient à bonne hauteur puis, lorsqu’elle eut fini, le posa sur ses genoux. Na’rrac entendit sa mère déglutir, avant que tout son corps ne soit parcouru d’un frisson.
– Merci Mala, murmura-t-elle d’une voix faible. Merci...
C’est alors que des bruits de bottes retentirent en haut de l’escalier. Mala se rua dans cette direction, ne manquant pas de renverser dans sa précipitation l’eau sur les draps. Na’rrac sentit son estomac se nouer et - pour la première fois depuis des jours - il lâcha la main de sa mère pour aller se cacher à l’autre bout du lit. Il aurait reconnu ses bruits de pas entre tous. Il tremblait de tout son corps en entendant les vaines protestations de Mala. Les bruits de pas, brusques et secs, se firent entendre de nouveau. Na’rrac leva la tête pour voir un gigantesque dévaronnien s’avancer près du lit. Son visage était marqué de nombreuses cicatrices, dont une qui lui avait coûté un œil. Celui encore valide détailla la jawa allongée sur le lit. Na’rrac vit sa mère lever les yeux vers le garde, une lueur d’appréhension dans le regard.
– Alors, elle l’a chopé aussi, cracha Uruk.
– La faute a l’un de ses clients, s’énerva Mala à côté de lui. Si au moins on avait de quoi se protéger...
Le poing du dévaronnien la frappa en plein visage. Narrac ferma les yeux en entendant la violence du coup, suivit du cri de la femme.
– Tu te prends pour qui, twi’lek ? Pour une putain de princesse ? T’as oublié ce que t’étais ? hurla-t-il. T’appartient à Chompa le hutt, et tu ferais bien de t’en rappeler si tu veux pas finir à la rue ou dans une fosse à rancor !
Le jawa avait envie de disparaître dans un trou, de se boucher les oreilles. Il risqua toutefois un coup d’oeil. Mala se relevait à genoux, une main pressée contre son visage, du sang coulant entre ses doigts. Le garde la fixa un instant d’un œil rageur, et Narrac cru qu’il allait lui donner un coup de pieds. Mais le dévaronnien se détourna d’elle pour dévisager la malade. Sa maman tentait de se relever à bout de bras, pour au moins s’asseoir. Ses bras tremblaient sous l’effort. Finalement, ils cédèrent et elle retomba sur sa couchette. Urul eut une grimace de dégout.
– On peut pas la laisser travailler. Si elle contamine des clients, on aura une mauvaise réputation.
– Pitié... murmura sa mère. Sans ça, je n’ai rien pour survivre...
– La ferme !
Il brandit sa main en guise de menace. Sous les yeux de Narrac, sa maman se tut.
– S’il vous plaît, donnez-lui au moins des médicaments, supplia Mala en découvrant un instant son visage pour révéler un nez en sang.
– Tu crois qu’on a des médocs à acheter pour vous ? Non. Elle est foutue de toute façon.
Narrac le vit porter la main à sa ceinture, sans comprendre. Puis, une détonation retentit, suivit d’un éclair rouge. Le jeune jawa écarquilla des yeux, observant Uruk ranger son blaster et le corps de sa mère, transpercé au-niveau de la poitrine. Des larmes perlèrent au coin de ses yeux et se mirent à couler en torrent. Puis, il se mit à hurler.
Il fonça sur le dévaronnien et se mit à lui frapper la jambe à coup de poing. Le garde le saisit par le vêtement pour le repousser. Narrac vit son énorme main le saisir, et sans refléchir, il planta ses dents dans sa chair. Uruk poussa un hurlement et retira vivement ses doigts. Narrac sentit le goût des larmes dans sa bouche, et aussi celui du sang. Un sang qui n’était pas le sien. On le souleva du sol. Par ses yeux brouillés, il vit le visage du dévaronnien, dévoré par la haine. Puis, le poing qu’il brandit. Une vive douleur le percuta au niveau du ventre. Le jawa hurla à son hauteur et ses larmes roulèrent d’autant plus le long de ses joues. Il entendit vaguement les hurlements de Mala, mais sa voix semblait tellement lointaine. Puis, l’obscurité s’abattit sur son esprit.
Il était vaguement conscient qu’on le portait à travers une pièce, d’entendre de nombreuses voix autour de lui, qu’une lumière plus vive lui frappait les yeux. Puis, soudain, ses yeux se plissèrent devant l’éclat des deux soleils et il sentit l’air frais de l’extérieur venir caresser ses vêtements.
Il se sentit jeter dans les airs et atterrit douloureusement sur le sol. Du sable se souleva, venant lui piquer les yeux, s’infiltrant dans ses narines. Derrière lui, la voix d’Uruk retentit :
– Rends-toi service gamin, et crève rondement.
La porte claqua brutalement.
Narrac resta là, étendu à terre. Des larmes continuaient à lui piquer les yeux et son petit corps était secoué de sanglots. La douleur lui remuait les entrailles et il ne voyait du monde qu’un vague amalgame de tâches de couleurs. Il distinguait des tâches plus sombres passer devant lui à intervalles régulières, des passants vaquant à leur occupations sans lui prêter un regard.
Maman... Pourquoi tuer sa mère ? Pourquoi son univers s’était-il effondré en quelques instants ?
Il eut envie de rester allongé là, dans la sable, à attendre. Pourtant, poussé par un instinct plus fort encore, il tendit le bras. Sa main s’accrocha au sable dans une étreinte désespérée, creusant de profonds sillons.
Lentement, il entreprit de ramper jusqu’à un coin d’ombre.
J'espère que ce premier chapitre vous aura donné envie d'en lire plus ! On se retrouve pour la suite le... 25 décembre ?!
Exceptionnellement, on va décaler au 27