Mais n'oubliez pas la contrainte qui vous est imposée par Loïc Solaris : " le port d'un masque est obligatoire" !
Vous avez jusqu'au dimanche 31/01 inclus pour poster votre plus beau texte de 150 mots (avec une tolérance de 25 mots en-dessous ou au-dessus de ce seuil), sous balise spoiler.
A vos claviers !
Edit : Les Challengers !
Jenos Idanian
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Conversation entre deux jeunes contrebandiers, entendue par hasard aux confins d'une lointaine galaxie, dans une cantina qu'il serait bien audacieux de nommer...
- Écoute, dans l'urgence j'avais guère le choix ! T'aurais fait quoi à ma place, devant ce croiseur stellaire ?
- Ouais... Mais tout de même: t'as osé balancer ta cargaison comme ça dans l'espace sans réfléchir. Moi c'est peut-être ce que j'aurais un peu plus fait: réfléchir... Tu sais ce que tu vas lui servir comme excuse au patron au moins ?
- Hé, c'est moi ! Te fais pas de bile, j'vais trouver. Comme toujours...
- Même pour toi ça confine à l'insolence. Et sans sourciller en plus ! Quitte à y aller comme ça sans gants, j'serais toi je mettrais quand-même au moins un masque, vu comme il va te tomber dessus... M'est avis que tu vas en prendre plein ta jolie trombine, là...
- 'Masque' ? Tu voulais pas dire 'casque' ?
- Non non, 'masque'. Quand il s'énerve il postillonne partout... Et loin...
- Écoute, dans l'urgence j'avais guère le choix ! T'aurais fait quoi à ma place, devant ce croiseur stellaire ?
- Ouais... Mais tout de même: t'as osé balancer ta cargaison comme ça dans l'espace sans réfléchir. Moi c'est peut-être ce que j'aurais un peu plus fait: réfléchir... Tu sais ce que tu vas lui servir comme excuse au patron au moins ?
- Hé, c'est moi ! Te fais pas de bile, j'vais trouver. Comme toujours...
- Même pour toi ça confine à l'insolence. Et sans sourciller en plus ! Quitte à y aller comme ça sans gants, j'serais toi je mettrais quand-même au moins un masque, vu comme il va te tomber dessus... M'est avis que tu vas en prendre plein ta jolie trombine, là...
- 'Masque' ? Tu voulais pas dire 'casque' ?
- Non non, 'masque'. Quand il s'énerve il postillonne partout... Et loin...
(170)
Nurélion
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Les Purrgil
Nous sommes des soldats nés pour protéger la République. Nous avons failli à notre devoir, c’est notre peine de périr loin du front. Notre mission pressait. Le raccourci de la nébuleuse comptait trop d’étoiles jeunes.
Nous avons fui avec les capsules. La frégate s’est désagrégée au coeur de l’évacuation et seuls trois groupes de clones ont pu s’éjecter. Nous regardons nos voisins s’éloigner lors d’un dernier signe de main.
L’appel de détresse ne quittera pas le nuage, nous le savons bien. Nous l’avons émis sur toutes les fréquences, même la zéro, mais le temps passe et notre énergie s’étiole. Gardons espoir de revoir nos frères.
L’air est rare, nos casques n’y peuvent rien.
La nébuleuse est si belle, elle qui féconde les étoiles, qui est l’origine et la fin.
Le bonheur de faire partie de ce monde.
L’équilibre, la vie, la Force.
Ma conscience vacille, mes sens privés de fondements, ces formes se jouant de moi. Je les sens sans les voir. J’entends la compassion sans la comprendre. La délicatesse du bleu…
Nous sommes sauvés.
(175)
Nous sommes des soldats nés pour protéger la République. Nous avons failli à notre devoir, c’est notre peine de périr loin du front. Notre mission pressait. Le raccourci de la nébuleuse comptait trop d’étoiles jeunes.
Nous avons fui avec les capsules. La frégate s’est désagrégée au coeur de l’évacuation et seuls trois groupes de clones ont pu s’éjecter. Nous regardons nos voisins s’éloigner lors d’un dernier signe de main.
L’appel de détresse ne quittera pas le nuage, nous le savons bien. Nous l’avons émis sur toutes les fréquences, même la zéro, mais le temps passe et notre énergie s’étiole. Gardons espoir de revoir nos frères.
L’air est rare, nos casques n’y peuvent rien.
La nébuleuse est si belle, elle qui féconde les étoiles, qui est l’origine et la fin.
Le bonheur de faire partie de ce monde.
L’équilibre, la vie, la Force.
Ma conscience vacille, mes sens privés de fondements, ces formes se jouant de moi. Je les sens sans les voir. J’entends la compassion sans la comprendre. La délicatesse du bleu…
Nous sommes sauvés.
(175)
Cryx
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Delphi avança dans la ruelle sombre et crasseuse du cœur industriel de Pel-Toral. Vapeurs toxiques et ciel embrumé de pollution étaient la norme sur ce monde. Tout en progressant au milieu des détritus, elle réajusta son masque respiratoire, avisant au milieu des brumes au dessus de la cité le destroyer impérial en vol stationnaire, arrivé depuis peu. Dans un coin de rue, des stormtroopers placardaient sur les murs des affiches. Delphi attendit un instant qu’ils s’éloignent pour regarder. Il s’agissait des nouvelles consignes impériales maintenant qu’ils avaient prit possession de la planète. Il était indiqué que le temps de la transition nécessaire à la réinstauration de l’Ordre, chacun devait rester chez soi et ne sortir que pour venir s’enregistrer et obtenir des dérogations pour le travail et sorties de premières nécessités. L’ordre prenait lieu dès ce soir. Delphi soupira dans son masque, et se dirigea vers le centre faire quelques dernières emplettes en vue de la période difficile qui s’annonçait.
(169)
(169)
Ve’ssshhh
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Les jumeaux se tordaient de rire : papa chantait – faux - en mimant exagérément les gestes :
- Enfermééés, confinéééés, nous ne sortirons plus jamaaaaiiiiiis…
- Sortir, mon chéri ? Bonne idée : va prendre l’air ! Et passe au supermarché acheter de la litière pour le tooka !
- Et dire que nous pensions avoir trouvé la planète idéale pour élever tranquillement les enfants : primitive, encore plus paumée que Tatooine, à cent mille parsecs d’une route hyperspatiale ! Et vlan, épidémie et pas de bacta!
- Arrête de râler et n'oublie pas ton masque ! Non, pas celui-là : ça fait jaser les voisins quand tu le mets, ils croient voir un tueur psychopathe.
Papa marmonna:
- Z’ont pas tort !
- Pardon ?
- Oh, rien…
- Zut. Papa a oublié son attestation. Oh, pas grave !
La jeune maman la ramassa, sourit et la fit passer dans son dos…
- Pratique, cette dyade!
Dehors, le jeune homme qui ressemblait tant à un acteur célèbre fourra la main dans sa capuche:
- Bien sûr, monsieur l'agent! La voici!
(160)
- Enfermééés, confinéééés, nous ne sortirons plus jamaaaaiiiiiis…
- Sortir, mon chéri ? Bonne idée : va prendre l’air ! Et passe au supermarché acheter de la litière pour le tooka !
- Et dire que nous pensions avoir trouvé la planète idéale pour élever tranquillement les enfants : primitive, encore plus paumée que Tatooine, à cent mille parsecs d’une route hyperspatiale ! Et vlan, épidémie et pas de bacta!
- Arrête de râler et n'oublie pas ton masque ! Non, pas celui-là : ça fait jaser les voisins quand tu le mets, ils croient voir un tueur psychopathe.
Papa marmonna:
- Z’ont pas tort !
- Pardon ?
- Oh, rien…
**
- Zut. Papa a oublié son attestation. Oh, pas grave !
La jeune maman la ramassa, sourit et la fit passer dans son dos…
- Pratique, cette dyade!
**
Dehors, le jeune homme qui ressemblait tant à un acteur célèbre fourra la main dans sa capuche:
- Bien sûr, monsieur l'agent! La voici!
(160)
Dark Stannis
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Vol vers l'infini
Fuir loin des soleils, de la douleur et du déchirement. Non, ce n'était pas la première fois. Mais il ne se souvenait pas d'un espace aussi noir que celui-ci. Absolu. Glacial.
Au point que cette immensité lui parait au contraire très oppressante. Comme si le fond cosmique avait éclaté l’habitacle du vaisseau. Pour s’écraser contre son visage.
Il vole depuis une éternité.
Soudain, un changement.
Vers le bas. D’abord doux, puis implacable : il tombe. Où sont les contrôles? Mais il n’arrive pas à voir. De partout une lueur chasse l’obscurité. Une blancheur ardente l'enveloppe, des millénaires de douleur refluent dans ses veines. Il les accueille, brûle tout entier et se désintègre.
Une forme est là, devant lui. Il parvient à ouvrir le canal com :
"Qui êtes vous?"
La forme change, pour une autre, plus douce. Un souvenir, auquel il commence à se raccrocher.
Et ces mots
« Quelqu’un qui vous aime »
(164)
ElLucosG
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Coruscant. Neuvième Année du vingt-troisième Calendrier Républicain.
Dans la rue, dont les portes demeuraient closes depuis maintenant six mois, les rares pestiférés encore vivants jonchaient le sol, attendant que les docteurs de la Force, comme ils les appelaient, les prennent en charge.
— Dégagez le passage, faites place au Corps Médical ! crièrent plusieurs Gardiens Jedi armés qui étaient suivis par des individus en combinaison grise et affublés de masques à xoorzi.
Les escouades du Corps Médical Jedi se faisaient de plus en plus rares ces temps-ci et surtout dans les bas-fonds où leur sécurité n’était pas assurée en raison des cartels qui ne cessaient de gagner du terrain, à l’image de la maladie qui sévissait. Depuis le confinement intersectoriel décrété par le Gouverneur Général des Provinces du Noyau, les forces de sécurité de Coruscant avaient notamment été dispersées pour protéger les sites stratégiques de la République, laissant les Jedi seuls pour gérer la maladie... et les criminels.
Dans la rue, dont les portes demeuraient closes depuis maintenant six mois, les rares pestiférés encore vivants jonchaient le sol, attendant que les docteurs de la Force, comme ils les appelaient, les prennent en charge.
— Dégagez le passage, faites place au Corps Médical ! crièrent plusieurs Gardiens Jedi armés qui étaient suivis par des individus en combinaison grise et affublés de masques à xoorzi.
Les escouades du Corps Médical Jedi se faisaient de plus en plus rares ces temps-ci et surtout dans les bas-fonds où leur sécurité n’était pas assurée en raison des cartels qui ne cessaient de gagner du terrain, à l’image de la maladie qui sévissait. Depuis le confinement intersectoriel décrété par le Gouverneur Général des Provinces du Noyau, les forces de sécurité de Coruscant avaient notamment été dispersées pour protéger les sites stratégiques de la République, laissant les Jedi seuls pour gérer la maladie... et les criminels.
(161)
Rav
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Zuckuss peu à peu perd conscience, sa vie est en jeu, sans masque, plus d’espoir.
Satané Reedkan, le laisser ici, sans son masque, sans l’ammoniac qui lui permet de vivre. Autant le tuer tout de suite.
Mais où est 4-LOM ? fulmine le Gand.
Les ténèbres prennent possession de son âme, le bout de la route, un bourdonnement, la fin de tout, clap.
Puis une sensation nouvelle, un composé chimique différent, NH3, la main froide d’un droïde, un masque posé sur son visage. Inspire, expire, inspire. Tout s’accélère, les molécules d’ammoniac s’insinuent dans son corps, il reprend ses esprits, il a mal partout, il voit trouble, la pah-tssak lui monte au nez.
Reedkan n’a pas pu aller loin, sa capture n’est qu’une question de patience. Une fois revenu à bord du vaisseau, avant de le confiner définitivement en cellule, peut-être que Zuckuss enlèvera le masque à oxygène du visage de son prisonnier, quelques secondes du moins, histoire de voir si Reedkan sait apprécier la douceur subtile de l’atmosphère ammoniaquée qui règne à bord du Mist Hunter ?
(175)
Satané Reedkan, le laisser ici, sans son masque, sans l’ammoniac qui lui permet de vivre. Autant le tuer tout de suite.
Mais où est 4-LOM ? fulmine le Gand.
Les ténèbres prennent possession de son âme, le bout de la route, un bourdonnement, la fin de tout, clap.
Puis une sensation nouvelle, un composé chimique différent, NH3, la main froide d’un droïde, un masque posé sur son visage. Inspire, expire, inspire. Tout s’accélère, les molécules d’ammoniac s’insinuent dans son corps, il reprend ses esprits, il a mal partout, il voit trouble, la pah-tssak lui monte au nez.
Reedkan n’a pas pu aller loin, sa capture n’est qu’une question de patience. Une fois revenu à bord du vaisseau, avant de le confiner définitivement en cellule, peut-être que Zuckuss enlèvera le masque à oxygène du visage de son prisonnier, quelques secondes du moins, histoire de voir si Reedkan sait apprécier la douceur subtile de l’atmosphère ammoniaquée qui règne à bord du Mist Hunter ?
(175)
Loïc Solaris
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Adieu
Natenson reprit douloureusement conscience. Ses yeux lui brûlaient. Sa respiration était difficile, de l'air recyclé passait par son masque.
Un masque…
Le pilote de TR-TT commençait à se souvenir de la bataille : Les autochtones décimés puis l'attaque biologique qui s'attaquait à tout le monde, très rapidement. C'était horrible.
Son copilote et compagnon avait réagit rapidement, entraînant leur véhicule de guerre vers une butte de terre afin d'être au-dessus du nuage de gaz dangereux, tandis que lui se saisissait des masques dans le sac de survie.
Il n'y avait en qu'un. Son compagnon n'avait pas hésité, avait sorti son blaster en mode paralysant et lui avait tiré dessus. Non pour s'en emparer, mais pour le lui laisser sans qu'il ne discute.
Le TR-TT ne bougeait plus. Natenson chercha la main de son compagnon. Il lui avait sauvé la vie, mais pour combien de temps ? Le survivant porta la main à son masque. Et s'il le retirait ? Ce serait tellement plus simple.
(175)
Natenson reprit douloureusement conscience. Ses yeux lui brûlaient. Sa respiration était difficile, de l'air recyclé passait par son masque.
Un masque…
Le pilote de TR-TT commençait à se souvenir de la bataille : Les autochtones décimés puis l'attaque biologique qui s'attaquait à tout le monde, très rapidement. C'était horrible.
Son copilote et compagnon avait réagit rapidement, entraînant leur véhicule de guerre vers une butte de terre afin d'être au-dessus du nuage de gaz dangereux, tandis que lui se saisissait des masques dans le sac de survie.
Il n'y avait en qu'un. Son compagnon n'avait pas hésité, avait sorti son blaster en mode paralysant et lui avait tiré dessus. Non pour s'en emparer, mais pour le lui laisser sans qu'il ne discute.
Le TR-TT ne bougeait plus. Natenson chercha la main de son compagnon. Il lui avait sauvé la vie, mais pour combien de temps ? Le survivant porta la main à son masque. Et s'il le retirait ? Ce serait tellement plus simple.
(175)
Dark GaGa
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– Quand est-ce qu’on sort de cette grotte ?
– On ne sort pas.
– On est coincés là depuis des semaines, on va pas y passer notre vie ?
– On sortira quand ça sera devenu respirable en haut. Il vaut mieux s’adapter et rendre ce trou confortable. Cette guerre est partie pour durer longtemps. Passe-moi la foreuse.
– Ils ont dit que ça finirait bientôt, que l’Empire serait très vite vainqueur.
– Arrête d’écouter cette propagande, Sicha. Cette planète est pourrie par la guerre, elle commençait à peine à récupérer, que déjà une autre recommence. On s’en relèvera pas. Il va falloir creuser plus profond.
– C’est la faute des partisans, s’ils avaient pas fait sauter cette usine…
– C’est la faute de personne, cette planète est maudite. Tu vois ce truc qui fournit de la lumière à nos plantations ? Ce sont les âmes des Sith et Jedi, confinées dans cette grotte depuis des millénaires, alors arrête de te plaindre
– Est-ce qu’ils sont conscients ?
– Va savoir. Et remets ton masque, tu risquerais d’attraper la Force.
(171)
– On ne sort pas.
– On est coincés là depuis des semaines, on va pas y passer notre vie ?
– On sortira quand ça sera devenu respirable en haut. Il vaut mieux s’adapter et rendre ce trou confortable. Cette guerre est partie pour durer longtemps. Passe-moi la foreuse.
– Ils ont dit que ça finirait bientôt, que l’Empire serait très vite vainqueur.
– Arrête d’écouter cette propagande, Sicha. Cette planète est pourrie par la guerre, elle commençait à peine à récupérer, que déjà une autre recommence. On s’en relèvera pas. Il va falloir creuser plus profond.
– C’est la faute des partisans, s’ils avaient pas fait sauter cette usine…
– C’est la faute de personne, cette planète est maudite. Tu vois ce truc qui fournit de la lumière à nos plantations ? Ce sont les âmes des Sith et Jedi, confinées dans cette grotte depuis des millénaires, alors arrête de te plaindre
– Est-ce qu’ils sont conscients ?
– Va savoir. Et remets ton masque, tu risquerais d’attraper la Force.
(171)
Alionouchka
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C’est le spectre terrifiant qu’on leur agite devant les yeux depuis qu’ils sont petits.
Barriss ne pensait pas que cela pouvait lui arriver. Elle se croyait à l’abri, baignée par la douce et tendre froideur de son maître.
Elle n’aurait jamais cru que cela pouvait surgir aussi brusquement, que c’était d’autant plus violent que cela a été réprimé si longtemps.
Elle n’aurait jamais cru que ce serait pour quelqu’un d’aussi diamétralement opposé à elle, plein de la franchise, l’impétuosité et les certitudes des enfants turbulents.
Elle ne pensait pas que ce serait aussi douloureux, plein d’une sombre et malsaine possessivité qu'elle doit sans cesse masquer.
Elle ne pensait pas que ce serait aussi bref. A peine la rotation d’une lune sur Mirial.
Et maintenant qu’ensevelies sous les ruines, condamnées à attendre la mort ensemble, elle tient la main d’Ahsoka dans la sienne, elle ne peut réprimer une sensation de victoire.
Ainsi, Ahsoka sera au moins un peu à elle.
(175)
Barriss ne pensait pas que cela pouvait lui arriver. Elle se croyait à l’abri, baignée par la douce et tendre froideur de son maître.
Elle n’aurait jamais cru que cela pouvait surgir aussi brusquement, que c’était d’autant plus violent que cela a été réprimé si longtemps.
Elle n’aurait jamais cru que ce serait pour quelqu’un d’aussi diamétralement opposé à elle, plein de la franchise, l’impétuosité et les certitudes des enfants turbulents.
Elle ne pensait pas que ce serait aussi douloureux, plein d’une sombre et malsaine possessivité qu'elle doit sans cesse masquer.
Elle ne pensait pas que ce serait aussi bref. A peine la rotation d’une lune sur Mirial.
Et maintenant qu’ensevelies sous les ruines, condamnées à attendre la mort ensemble, elle tient la main d’Ahsoka dans la sienne, elle ne peut réprimer une sensation de victoire.
Ainsi, Ahsoka sera au moins un peu à elle.
(175)
Mandoad
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Confinés
La lame bleutée émergea et il l’observa un instant, songeur. L’éclat qu’elle émettait n’était plus le même que dans ses souvenirs, terni par les lentilles polarisées qui transformaient son monde en un enfer rouge. Les aspérités du cylindre, qu’il avait lui-même amélioré lors d’une époque qu’il oubliait lentement, lui échappaient sous son pouce mécanisé privé de sensation. Une volute enneigée le frôla sans qu’il ne la perçoive ou ne sente l’odeur de la neige. Le bruit même des soldats parcourant les débris sonnait faux à ses oreilles. Ses sensations s’étaient retrouvées confinées au sein de cette armure noire, l’isolant du monde. Le masque qu’il arborait et qui le maintenait en vie n’avait pour seul autre but que de distordre son environnement. Son existence entière était devenue un mensonge. Il éteignit le sabre-laser, mais ne le lâcha pas.
(152)
La lame bleutée émergea et il l’observa un instant, songeur. L’éclat qu’elle émettait n’était plus le même que dans ses souvenirs, terni par les lentilles polarisées qui transformaient son monde en un enfer rouge. Les aspérités du cylindre, qu’il avait lui-même amélioré lors d’une époque qu’il oubliait lentement, lui échappaient sous son pouce mécanisé privé de sensation. Une volute enneigée le frôla sans qu’il ne la perçoive ou ne sente l’odeur de la neige. Le bruit même des soldats parcourant les débris sonnait faux à ses oreilles. Ses sensations s’étaient retrouvées confinées au sein de cette armure noire, l’isolant du monde. Le masque qu’il arborait et qui le maintenait en vie n’avait pour seul autre but que de distordre son environnement. Son existence entière était devenue un mensonge. Il éteignit le sabre-laser, mais ne le lâcha pas.
(152)