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4. Qi’ra
Quelque chose de plus attrayant, donc. Il faut que je me décide avant que nous n’atteignions le prochain village. Attrayant… les femmes sont attrayantes et le danger aussi… Pourquoi ne pas combiner les deux : une femme dangereuse ! Tu vois de qui je parle, Maggie ? Oui, une ancienne enfant des bas-fonds de Corellia, abandonnée, réduite à la botte – et pas seulement – d’un puissant seigneur du crime. Une personne dont seule son ambition égalait sa beauté ! Oh oui, il faudra définitivement que je mentionne celle qui est devenue l’un des visages les plus connus et craint de l’Aube Écarlate.
Joysstar a écrit:je pourrais vous mettre respectivement dans les tableurs
5. SableDécidément cette mission ne se présentait pas sous les meilleurs auspices. Comme s'ils en avaient besoin, avec le conflit déjà mal embarqué, au vu des derniers rapports parvenus depuis leur départ précipité...
Tarsesh descendit retrouver l'ingénieur-chef Tifryss en salle des machines:
- Comment cette fuite n'a-t-elle pas pu être repérée avant ? À quoi est-elle due ?, demanda-t-il sans préambule.
- Nous venons de détecter des poussières de sable au cœur du réacteur.
- Quel rapport avec la fuite ?
Tifryss expliqua que ce sable aura pu amener à une réaction de vitrification ayant entraîné l'incident...
Sable
Les épaves gigantesques s’alignaient à perte de vue, certaines encore fumantes. Le sol était constellé de débris. La seule vie était les charognards qui s’affairaient déjà sur les cadavres.
Depuis le cockpit du Faucon Millenium, Han et Leia parcouraient de leurs regards le champ de bataille de Jakku. La guerre était enfin terminée, mais à quel prix. Une planète ravagée et saignée à jamais – une de plus.
— Dire que je trouvais cette planète moche… dit Han. Je regarderai différemment Tatooine, maintenant.
Elle passa la main sur son ventre.
— Faisons en sorte qu’il ne voie jamais d’autre Jakku.
Han acquiesça et lui prit la main.
Cyveria ne put s’empêcher de sourire devant le spectacle explosif qui se déroulait sous ses yeux : le réacteur s’embrasa, emportant le chasseur du Clan Fluzhi dans une formidable déflagration.
- Iz, rentre les coordonnées de saut pour Tatooine.
A travers le système comm’, la réponse d'IZO31, droïde technicien embarqué à bord du Vagabond des Etoiles, ne se fit pas attendre. Sa plainte mécanique grésilla dans un effroyable crachotement sonore :
- Ce trou à rats ? Ce n’est pas de gaieté de cœur. Je n’aime pas le sable, il est grossier, agressif, irritant et s’insinue partout dans mes circuits…»
Toujours par deux ils allaient, le grand doré et le petit trapu.
Comme toujours, en cheminant, le bipède se distinguait par ses jérémiades :
- Par le grand créateur! J’ai du sable dans toutes mes jointures et mon revêtement est irrémédiablement rayé ! Moi qui sortais de révision…
L’autre émit un trille interrogatif
- Non, je n'aime pas le sable, il est grossier, agressif, irritant et s'insinue partout !
Une salve de bips le laissa sans voix:
- Le grand créateur ? Sa phrase favorite ? Comment le sais-tu ?
La réponse surprit le droïde de protocole :
- Oh? Je n'en ai aucun souvenir…
Ve'ssshhh a écrit:Je vois que je ne suis pas le seul a avoir utilisé une célèbre citation...
Jenos Idanian: Ve'ssshhh: ton Jour 5, tout comme ton Jour 2, c'est du grand art Big fan, si si !
Ve'ssshhh a écrit:le cœur à taquiner le Sith sadique
Il y avait plusieurs choses que Dark Vador, Seigneur Noir des Sith, avait en horreur. Mais s'il y en avait bien une en tête de liste, c'était la perspective de fouler à nouveau le sol d'une planète désertique. Il haïssait le sable.
Alors même qu'il était encore Anakin Skywalker, ce satané sable se faufilait partout : dans les rouages de la moindre pièce métallique, dans les chaussures, les cheveux, absolument partout ! Il ne parvenait jamais à s'en débarrasser, au point d'avoir l'impression que ses quartiers au Temple Jedi en contenait toujours quelques grains dissimulés ici et là, pernicieux !
Joysstar a écrit:Par contre, @Eluar et @Shamb, pourriez-vous juste ajouter le mot "coeur" dans vos productions ? Comme ça je pourrais vous mettre respectivement dans les tableurs "Apprenti de la plume" et "Sith sadique" afin d'assurer la continuité. ^^
Matière non organique répandue à travers l’univers, le sable est souvent le symbole d’un monde sans ressource, sans population, sans intérêt. Sauf de développer une organisation criminelle, les principales autorités de contrôle y étant peu présentes.
Une population minimaliste ne signifie cependant pas l’absence de vie : dragon krayt, happabore, dewback ou ver des sables arborent ces paysages arides. La plupart de ces espèces sont inoffensives ; attention cependant à celles vivant dans les profondeurs, car ce sont les plus dangereuses et sournoises : elles vous dévorent le cœur avant de vous rendre compte que vous n’étiez pas seuls dans le désert.
Livre un
Shamb Hall'o a écrit:Joysstar a écrit:Par contre, @Eluar et @Shamb, pourriez-vous juste ajouter le mot "coeur" dans vos productions ? Comme ça je pourrais vous mettre respectivement dans les tableurs "Apprenti de la plume" et "Sith sadique" afin d'assurer la continuité. ^^
Euh, comprends pas. Tu veux dire qu'il faut le préciser ailleurs que dans le texte, ou le mettre en valeur/relief ? Pour info le mot "coeur" est intégré à chaque texte.
Jour 5.Matière non organique répandue à travers l’univers, le sable est souvent le symbole d’un monde sans ressource, sans population, sans intérêt. Sauf de développer une organisation criminelle, les principales autorités de contrôle y étant peu présentes.
Une population minimaliste ne signifie cependant pas l’absence de vie : dragon krayt, happabore, dewback ou ver des sables arborent ces paysages arides. La plupart de ces espèces sont inoffensives ; attention cependant à celles vivant dans les profondeurs, car ce sont les plus dangereuses et sournoises : elles vous dévorent le cœur avant de vous rendre compte que vous n’étiez pas seuls dans le désert.
Livre un
105 mots + coeur
Jour 5 - Sable
Il y avait des jours où faire partie d’une boutique de réparations d’épaves n’était pas de tout repos. Bien au contraire. Le sable s’infiltrait partout à la plus grande joie du mécanicien qui s’échinait ainsi à évacuer la rugueuse poussière des moteurs qu’il tentait vainement ou avec succès de retaper. Ainsi, un petit esclave blond essayait pour la cinquième fois de nettoyer le cœur de l’engin de course de son maître. Hélas, ce qui semblait représenter une victoire se révélait un énième échec. Des étincelles crépitaient dangereusement sur le tableau de bord.
-Poodoo !
5. Sable
Je sais que tu t’y sens à l’aise mais, honnêtement, je hais le sable, Maggie. On aurait pu penser qu’une planète entière de ces irritantes particules s’insinuant partout suffirait, mais non ! Jakku, c’est Tatooine avec des vaisseaux écrasés. Du sable à perte de vue, des pillards, des repaires d’infâmes malandrins et la meilleure ? C’est aussi un monde depuis lequel un Skywalker entreprit son périple. Je veux bien que ce nom soit répandu mais, tout de même, un peu de variété n’a jamais fait de mal. Y en a dans ma botte maintenant !
Du sable. Du sable à perte de vue. Rien que du sable.
La pensée était désespérante.
Le vent jouait avec le sable, créant des sculptures éphémères, générant des tourbillons de poussière, déplaçant des dunes entières, grain après grain.
Le sable s’insinuait partout, dans les moindres interstices des replis de tissus, trouvant toujours un chemin vers la peau tendre.
Les minuscules billes, si douces lorsqu’on y plongeait les mains, se révélaient alors horriblement gênantes.
Il n’était là que depuis quelques minutes, et déjà, il regrettait le déplacement. Avec un soupir, il se hissa sur le dos du bantha. Le trésor n’attendrait pas.
Saletés.
Je comprendrais jamais ce que les faibles trouvent aux droïds. Trop faciles à dégommer. D’un autre côté, je suis trop furieux pour faire dans la fioriture. Trop de temps perdu à traquer et dénicher ces pillards mal programmés dépourvus d’empreinte dans la Force. Un peu comme ces machins, les Yuzz… trucs… Vong, une histoire idiote, dans un vieil holocron qui me foutait les jetons quand j’étais gosse. Je le garde toujours, planqué dans ma table de nuit, en souvenir et dans le projet, un jour, de terrifier mes propres rejetons. La peur est le meilleur chemin vers la puissance.
Saleté de mafieux. Je déteste avoir affaire avec la pègre. Il n’y a rien de moins fiable qu’un criminel. La seule façon de traiter avec eux, c’est d’en faire des outils jetables. Choisir, utiliser, tuer. Avant qu’ils trahissent.
Si jamais, je mets la main sur cette Qi’ra, elle regrettera d’être née. Elle regrettera toutes ses vies antérieures et sera terrifiée à l’idée même de renaître dans une nouvelle vie. Elle et tous ses proches, à commencer par tous les clients de cette cantina où elle m’a donné rendez-vous. Ça compensera pas la perte de mon coaxium, mais ça me détendra.
Saleté. Je déteste le sable. C’est grossier, ça rentre partout, dans mes narines, dans ma bouche, jusque dans mon intimité. Je ressemble à un clochard avec mes vêtements battus par le vent, et je n’imagine pas l’état de mon vaisseau. Mon armure me gratte et je meurs de chaud sous cette cape noire. J’avais pourtant prévu le coup et laissé les éléments dans mon casier pour ne garder que le plastron. Je suis plus à l’aise avec une capuche… quand elle s’envole pas. Je dessèche sur pied. L’eau est rare sur cette maudite planète. J’aurais pas dû brûler cette ferme.
6. ShmiAfin de ne pas être largué par le débriefing de son ingénieur, Tarsesh essayait, tout en l'écoutant, de se remémorer ses formations en thermodynamique et physique nucléaire:
- Donc, de satanés grains de sable, chauffés, ont donné une pâte de verre qui, une fois refroidie a constitué une obstruction au cœur des conduites, provoquant un perçage et la fuite ?
- Exactement, Capitaine.
Ainsi résumé par son supérieur, le problème en rappela alors à Tifryss un analogue, du temps où il avait été dépanner cette femme dans une ferme hydroponique sur Tatooine - Shmi quelque chose - en dégorgeant ses évaporateurs d'humidité encrassés...
Voilà qui est mieux. Une bonne douche, un bon repas, un bon lit et une bonne compagnie pour me réchauffer. J’ai passé une agréable nuit, à peine gâchée par les sanglots de la femme, mais j’étais trop fatigué pour la tuer après m’être débarrassé de toute sa famille. Et j’avais besoin d’être servi.
Saleté d’esclave.
Le lendemain, j’ai effacé son esprit et je l’ai vendue, avec sa ferme, au premier venu. Une bonne affaire, cette Shmi, travailleuse, plutôt docile… j’aurais pu la garder pour moi, mais je n’aime pas les chouineuses qui ont si peu de reconnaissance pour mon plaisir.
Ailleurs sûrement les humains étaient les maîtres, mais sur ce monde contrôlé par les hutt, leur sort était rarement enviable
Ici, elle n’était qu’une vulgaire bipède au service de Gardulla.
Capturée enfant, elle avait oublié le visage de ses parents, renoncé à ses rêves d’émancipation.
Pourtant l’espoir revenait, non pour elle, mais pour l’être qui grandissait en son sein.
Qui était le père ? Avait-il un père ?
Peu importait: encore un fardeau sur ses épaules d’esclave.
Jamais !
Quoi qu’il advienne, elle l’aimerait, l’élèverait de son mieux.
Un jour, il sera libre.
Et pourtant, voilà qu'il était obligé une nouvelle fois de fouler le sol de cette maudite Tatooine. Après la disparition de sa mère, il s'était pourtant juré de ne jamais y revenir.
Obi-Wan s'en était-il douté ? Avait-il volontairement choisi Tatooine comme lieu d'exil, sachant à quel point la disparition de Shmi avait brisé quelque chose en lui ? S'était-il imaginé ainsi à l'abri de sa fureur ?
Dark Vador chassa vite ses doutes et empoigna son sabre-laser. Un camp tusken allait bientôt subir son courroux dévastateur. La traque des droïdes pouvait bien attendre quelques minutes de plus...
Jour 6 - Shmi
Le cœur de Shmi se déchira en un millier de morceaux épars, qui se dispersèrent dans le vent, dans un désert aride, peu accueillant. Son fils unique, la chair de sa chair, le sang de son sang, une naissance miraculeuse, inexplicable venait de la quitter. Il lui fallut se draper dans le courage de la plus féroce des guerrières de légende afin d’affronter cette épreuve cruelle. Elle avait longtemps cru que ses larmes s’étaient évaporées sous le soleil torride, toutefois, ses yeux s’humidifièrent. Elle prit soin de ne pas les chasser. Elle était l’adulte, censément forte.
Joysstar a écrit:Alors Lulu et Shamb, vous avez toutes mes excuses, vous avez effectivement inclus tous les deux le mot "coeur" pour le jour 4 !
Pour certains historiens, Shmi Skywalker est la femme la plus importante de l’histoire contemporaine. Au-delà de son affiliation avec l’Elu, elle a été un exemple pour les esclaves des mondes extérieurs, elle a inculqué des préceptes auprès des tuteurs de son petit-fils, elle a porté la vie grâce à la Force. Les cultes les plus extrêmes en font une icône vénérée, au cœur pur, source de fécondité.
On sait que son corps repose aujourd’hui sur Tatooine, mais d’aucun n’a pu découvrir précisément où, comme si la Force la protégeait enfin de la folie extérieure, de l’amour de son fils.
Livre six
Au moment d'atterrir sur Tatooine, ce qui ressemblait à une vieille ferme hydroponique, avait attiré l’attention de Cyveria. Sans pouvoir se l’expliquer, elle avait été appelée par ces lieux. Et à présent qu’elle avançait vers la bâtisse, elle sentait son cœur se serrer. Mort. Souffrance. Solitude. Tristesse. Une aura oppressante se dégageait de ces ruines.
Essoufflée alors qu’elle n’avait fourni aucun effort, Cyveria s'appuya contre une pierre tombale, usée et érodée par le vent. Une vague de souvenirs amers, mélancoliques, manqua de submerger son esprit.
Ici avait jadis vécu une femme dénommée Shmi.
Shmi… Quatre lettres seulement.
Il se fichait qu’elle soit une esclave ; et après tout, n’était-elle pas la reine qui avait ravi son cœur ?
Elle en plaisantait encore, chaque fois qu’il évoquait le sujet. Alors il ne s’en privait pas, car il n’y avait rien de plus doux que son sourire. Elle avait souffert autrefois, c’était visible dans l’ombre de son regard hanté par la tristesse.
Mais elle ne souffrirait plus. Il le lui avait promis. Bientôt, il la rachèterait et la libèrerait de l’esclavage.
Et ensuite, si elle le voulait toujours, ils se marieraient.
Ailleurs, une activité frénétique régnait. Le cœur battant de trillions de vies rythmait chaque instant. Ici, sous les deux soleils, le temps semblait mort. Chaque grain semblait être là depuis une désolation antique, jusqu’à la mort des étoiles. Rien ne perturbait cette chape pesante d’éternité.
Le vent s’élevait souvent au milieu du silence, comme pour protester contre cet immobilisme, et sa voix résonnait à travers les étendues arides. Encore plus rarement, une forme de vie s’aventurait là où aucun prédateur n’osait se risquer. Mais le sable était impitoyable pour l’audacieux qui perturbait sa tranquillité.
Une ligne sur un livre de comptes. C’était tout ce qui restait de sa mère dans cette ville. La maison où il avait grandi, l’échoppe où il avait travaillé, rien. Ce maudit Toydarien continuait de faire sa vie comme si de rien n’était. Mais sa mère n’était plus là. Elle avait été vendue comme un simple sac de grains.
Le cœur bouillonnant de rage, le Jedi rejoignit son vaisseau. Il irait la libérer. Hors de question qu’il renonce au passé. Il retrouverait sa mère, puis il punirait tous ceux qui lui avaient fait du mal.
6. Shmi
Regarde, ma grande ! La bâtisse au loin. Cela signifie que nous sommes bientôt arrivés à destination. C’est intéressant. Nous avons beau être sur une autre planète, le mode de construction est parfois proche de celui de Tatooine. Je me rappelle de cette ferme hydroponique dans laquelle j’avais été accueilli lors de l’un de mes voyages. Il y avait cette femme, Shmi qu’elle s’appelait. D’une gentillesse à toute épreuve, elle renfermait clairement une rare force. Pourtant, j’avais très vite remarqué cette tristesse dans son regard. La tristesse de la perte d’un être cher.
Jour 7 - Han Solo
Han Solo connaissait l’ampleur des magouilles au cœur de la pègre. Toutefois, lorsqu’il avait retrouvé Lando Calrissian, il ne s’était pas attendu à une telle ruse de sa part. Cette porte avait été ouverte, et il avait vu l’objet de leurs cauchemars installé à la table de la salle à manger. Il avait dégainé son blaster, tenté une attaque, néanmoins, Dark Vador était un adversaire d’une autre trempe, impossible à défaire de la sorte. Aussi, quand il comprit son sort, il s’assit à la droite de celui qui serait ironiquement son futur beau-père.
7. Han SoloCette solution temporaire au problème lui redonna du cœur à l'ouvrage.
En exposant son idée, une interrogation demeurait pourtant: comment se mouvoir, en attendant, sans risque pour le bâtiment ?
Tarsesh fit alors lui aussi une suggestion: la "Fronde Solo", du nom de son "inventeur" Han Solo, impliquant de se diriger vers une étroite source de gravité et se laisser capturer par son champ d'attraction, permettant en quelques instants de réaliser un virage très serré, sans subir les graves effets d'une telle manœuvre en d'autres circonstances, en gagnant ainsi une vitesse proche de celle de la lumière.
Les soleils jumeaux achevaient leur lente descente dans les cieux lorsque Cyveria arriva en vue de Mos Anek.
D’un pas assuré, elle se dirigea vers l'est de la cité. Un léger bruissement dans son dos la poussa à se retourner. Trop tard.
En un instant, Cyveria fut projetée au sol. Le silence du crépuscule fut alors troublé par un coup de feu et son agresseur Weequay s’écroula, un trou fumant au niveau du cœur. Un humain au sourire charmeur et au regard vif s'approcha.
"Et bien, c'est votre jour de chance. Vous avez été sauvée par le Capitaine Han Solo".
Du contrebandier devenu héros, on ne compte plus les livres et récits du réseau Holonet qui ont décrit les multiples facettes d’Han Solo. Il reste cependant des zones grises dans son histoire, la plupart liée à une enfance sans repère, sans réelle éducation et sans modèle. Pourtant, ce corellien intelligent et fin stratège a dépassé sa condition sociale et un avenir certain fait de crimes, de vols et de prisons, pour s’élever au rang de héros au cœur de la Rébellion.
Il est l’exemple même du rat womp qui se sublime en purrgil, maître du temps et de l’espace.
Livre sept
Han Solo ? Le capitaine du vaisseau qui a fait le raid de Kessel en douze parsecs ! Contrebande de Coaxium…
Ou bien d’Épice ?
Heu… Un sacré pilote, pour sûr !
Ouais, il a été général et a même épousé une princesse ! Pas mal pour un petit gars qui a grandi dans un gang, non ?
Bonne Fortune ou Vers Blancs, un truc comme ça …
Et comme dans un conte de fées, ils eurent beaucoup d’enfants, trois, je crois…
Ou bien un seul ?
Heu… Y en a un qui a mal fini, c’est sûr !
Jacen, qu'il s'appelait …
Ou bien Ben ?
J'sais plus, moi !
Dark Stratis 23 a écrit:Rhaaaaa c'est tellement frustrant, n'empêche, comme challenge. Moi qui adore les descriptions, j'suis obligé de tailler... Enormément
Dark Stratis 23 a écrit:J'essaie toujours de maintenir un fil rouge et de faire avancer l'histoire mais je ne sais pas où je vais de jour en jour
Les couloirs du vaisseau sonnaient affreusement creux et vides. L’appareil lui-même semblait pleurer. Son propriétaire n’était plus. Pourtant, il en avait connus. Il était passé de main en main pendant des années, vivant de nombreuses aventures exaltantes. Mais celui-ci était spécial. Il l’avait aimé, chéri de tout son cœur. Pourtant, le vaisseau était capricieux, l’abandonnant souvent dans les pires moments. Mais l’occupant avait été patient, et s’était attaché à lui. A présent, il n’était plus. Et le Wookie éploré, seul sur une couchette, aimait penser que le Faucon partageait sa douleur.
Un bouleversement.
Un bouleversement suivi d’un grand vide.
Un vide qui avait menacé de l’engloutir.
La Force avait ses avantages, et ses inconvénients.
Han Solo s’était gentiment moqué plus d’une fois de ses perceptions. Les intuitions, difficiles à croire lorsqu’on préférait se baser sur des faits.
Il avait essayé, pourtant. Elle était persuadée qu’il avait su qu’il ne reviendrait pas de ce voyage.
Mais il avait perçu combien il était important pour elle qu’il essaie. Même si les années les avaient séparés, c’était comme s’ils avaient toujours su qu’ils se retrouveraient un jour.
Bientôt, songea-t-elle.
Au-dessus de l'abîme, Han Solo contemplait le visage de son fils.
Leia lui avait demandé de ramener Ben auprès d'eux... Mais comment ? Han n'avait jamais été un bon père. Trop occupé à partir à l'aventure au moindre prétexte, trop préoccupé par la disparition de son si précieux Faucon Millenium, refusant de voir l'échec de sa relation avec Leia et de constater à quel point leur fils s'était éloigné d'eux. Comment pouvait-elle espérer qu'il puisse l'atteindre aujourd'hui, lui, son père absent ?
Parce qu'elle était Leia, voilà pourquoi. Ce sentiment le réconforta.
- Ben ! cria-t-il.
7. Han Solo
Oui, mes amis ! C’est effectivement une histoire qui a traversé les âges. Celle d’une femme partie de rien pour accéder au pouvoir, mais là n’est pas la leçon. Non car, pour y accéder, elle dut perdre ce qu’elle avait de plus précieux ! Qu’était-ce ? Excellente question ! Je vais vous le dire. Cheveux bruns, taille moyenne, cicatrice au menton, sourire ravageur. Un homme toujours vêtu d’un veston et d’un pantalon au lignes de sangs. Son nom est même encore plus fameux que celui de Qi’ra et, aujourd’hui encore, on chante sa légende.
Saleté de contrebandier. Finalement, Qi’ra a dû avoir des regrets. Elle m’a envoyé ce… Solo ? Pour me livrer. Parfait. J’ai rien payé, j’ai collé une raclée mémorable à ce minable et à sa descente de lit mitée, arraché leur hyperdrive en compensation et je les ai regardés se carapater avec leur poubelle volante. J’ai cru comprendre qu’ils devaient une fortune à un Hutt, c’est pour ça que je ne les ai pas tués. J’espère que Qi’ra comprendra le message : on ne joue pas avec mes nerfs. Maintenant, j’ai plus qu’à me trouver un réparateur et désensabler mon vaisseau.
Jour 8 - Kylo Ren
Kylo Ren avisa la jeune femme allongée dans la salle d’interrogatoire de son vaisseau personnel. Elle était magnifique, dotée d’un visage digne des plus belles créatures de la Galaxie. Un instant, il fixa ses lèvres fines, et se demanda quel effet cela aurait-il de l’embrasser. Il se secoua la tête, chassant cette pensée, et pourtant, elle était dorénavant ancrée dans son crâne. Il ne l’avouerait à personne, et surtout pas à son meneur maudit, mais son cœur venait de se réchauffer. Cette personne était devenue le centre de son univers, pour qui il se battrait.
Notsil a écrit:Je ne sais jamais trop où je vais, mais j'y vais :p
Notsil a écrit:ceux qui persévèrent
8. Kylo RenD'accord sur la marche à suivre pour les deux prochains jours, le Capitaine et l'ingénieur retournèrent à leurs tâches respectives.
Tarsesh regagnait ainsi le cœur de la passerelle pour rejoindre son Officier-Navigateur quand le Quartier-maître Gohlan le héla:
- Capitaine, message marqué "Urgent" en entrance !
- Basculez-le sur mon terminal privé. Qui est l'expéditeur ?
- Un certain "K. Ren".
"K. Ren" ? Si cela n'était pas lié au cryptage sécurisé, alors seuls deux noms pouvant correspondre vinrent à l'esprit de Tarsesh: Kybo Ren ou bien Kylo Ren. Dans les deux cas, ça ne sentait pas bon...
Saleté de ploucs !
Cette planète est peuplée de dégénérés. Certainement, l’effet délétère du sable qui danse dans leurs oreilles, couplé au feu des soleils qui fond leurs cervelles. Un vieux fou, imbibé de spotzka, dans une cantina m’a annoncé que je serais tué par une reine. La reine Kylo et sa raie… N’importe quoi. Comme si je pouvais être tué par quoi que ce soit.
J’ai fini mon verre, avec l’intention de m’offrir le vieux en digestif, mais il avait disparu. Néanmoins, je resterais vigilant à me débarrasser de toute reine ayant des prédispositions à manier le sabre laser.
On peut voir en Kylo Ren la contre-évolution de son père : d’une naissance dans un environnement favorable et attentionné, avec des prédispositions dans la Force, son destin a doucement mais inexorablement glissé vers le Côté Obscur, la quête du pouvoir, de la puissance personnelle. Envieux, colérique, égocentrique, il évolue dès lors dans un ordre où règnent le crime et l’intolérance. N’est-ce pas ce que Han Solo fuyait ? Cette quête de soi ne pouvait se terminer que fatalement, dans le repère du Mal et l’obscurité de son cœur refermé.
Livre quatorze
Fuir !
Fuir sans se retourner, sa fille dans les bras, la main serrée sur celle de son fils. Les gars en armure blanche, déjà envahissants, étaient entrés dans les maisons, volant les enfants, tuant ceux qui résistaient.
Plus rien n’allait depuis que ces fichus résistants avaient attiré ici le sorcier vêtu de noir, son épée de feu au poing, Kylo machin truc.
Padbol Khi’dam stoppa sa course. Ils étaient en pleine cambrousse et personne ne les poursuivait : sauvés !
Et dire qu’il pensait être tranquille en émigrant sur Kijimi, ce monde perdu !
On ne devrait jamais quitter Coruscant!
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