Voici enfin venu pour moi le moment de partager ma Fic.
Sans plus tarder, je vous remets le synopsis/prologue déjà présent dans la présentation des récits :
Il y a bien longtemps, dans une galaxie lointaine, très lointaine....
L'Empire, la République et le Premier Ordre ne sont plus. Soixante ans après la légendaire bataille de Yavin, la galaxie à trouvé un nouvel équilibre sous la bannière de l'Alliance Galactique. Pourtant, en marge de cette coalition pacifique, de nombreux mondes ont préféré retrouver leur indépendance, inquiets de se voir embourber dans de nouveaux conflits.
Sur Umbara, jadis partisane impériale, une délégation de l'Alliance est attendue pour convenir ou non du retour de la planète dans le giron de la communauté galactique. Mais peu avant l'arrivé des ambassadeurs, la disparition d'un membre de la caste dirigeante Umbarienne jette une ombre sur les négociations à venir.
Au même moment sur Zeltros, les festivités se préparent pour célébrer le retour prochain du cadet des fils Nivaster, sept ans après son départ...
L'Empire, la République et le Premier Ordre ne sont plus. Soixante ans après la légendaire bataille de Yavin, la galaxie à trouvé un nouvel équilibre sous la bannière de l'Alliance Galactique. Pourtant, en marge de cette coalition pacifique, de nombreux mondes ont préféré retrouver leur indépendance, inquiets de se voir embourber dans de nouveaux conflits.
Sur Umbara, jadis partisane impériale, une délégation de l'Alliance est attendue pour convenir ou non du retour de la planète dans le giron de la communauté galactique. Mais peu avant l'arrivé des ambassadeurs, la disparition d'un membre de la caste dirigeante Umbarienne jette une ombre sur les négociations à venir.
Au même moment sur Zeltros, les festivités se préparent pour célébrer le retour prochain du cadet des fils Nivaster, sept ans après son départ...
Je bosse sur cette histoire depuis un petit moment maintenant, et avant de vous laisser avec le début du chapitre 1, il y a deux trois petites choses que j'aimerais vous partager.
Il s'agit d'un récit s'inscrivant donc dans le canon actuel de la saga (enfin après), il prend en compte les évènements des 7, 8 et 9ème volet, et tente de raconter quelque chose de nouveau quelques 25 ans plus tard. Je ne cache pas mon amour pour l'univers Legend, aussi j'ai été m'en inspirer voir même carrément m'y abreuver lorsque le canon n'était pas assez fourni, ce qui expliquera peut-être certaines choses aux connaisseurs. Le titre fait référence au titre de travail de l'épisode 7 révélé en 2014, quand tout était possible. Certains développement de l'intrigue me sont venu à l'époque en imaginant la postlogie.
Bref, j'espère que ça vous plaira, c'est parti pour le chapitre 1 !
1- L'Hospitalité Zeltronne (1ère partie)
Des profondeurs du noyau galactique jusqu'aux confins reculés de la bordure extérieure, aucune culture ne se hissa jamais à la hauteur des Zeltrons dans l'art du divertissement. Assoiffés de plaisirs et de nouvelles sensations, les natifs de Zeltros habitaient une planète paradisiaque, où même les plus grands bouleversements peinaient à mettre à mal leur bonne humeur et leur hospitalité.
Or si ni l'empire, ni le premier ordre n'avaient su en leur temps dompter l'exubérance Zeltronne, quelle mystérieux pressentiment pouvait bien ce soir être la source du désarroi de Fiael Nivaster ?
Jadis roi de Zeltros, le patriarche de soixante-cinq ans était un homme de haute stature, à la carrure imposante en dépit de son âge, et aux longs cheveux blancs soigneusement tressés. Sa peau rougeâtre, caractéristique des Zeltrons, tirait davantage sur le pourpre à chaque anné qui passait. Seul dans sa chambre, d'où lui parvenait déjà les éclats de rire et la musique du début de soirée, il ajustait son accoutrement sans parvenir à se défaire du malaise qui l'habitait.
Secouant la tête, comme pour chasser ces pensées, il se racla la gorge et se força à sourire à sa reflection dans le miroir. Vêtu d'une tunique bleu, richement ornée de dorures et pierres précieuses, il inspecta sa propre image d'un œil critique, se remémorrant les nombreuses fois où, plus jeune, il s'était ainsi apprété avant de longues nuits de réjouissances.
Comme la plupart des autres rois et reines de Zeltros, Fiael avait eu une vie avant de gouverner. Elus par le peuple après l'abdication du précédent couple dirigeant, la reine Dyalle et lui avaient chacun déjà plusieurs enfants, et au moins deux fois plus de conquètes à leur actif, lorsqu'ils acceptèrent le rôle de monarques. Et comme bien souvent, il ne fallu pas longtemps pour qu'ils tombent dans les bras l'un de l'autre.
La culture Zeltronne ayant depuis longtemps désacralisé de toutes les façons possibles et imaginables les relations intimes et/ou amoureuses, leur union officielle fut célébrée en grande pompe au même titre que leur couronnement. Au grand dam de leurs admirateurs, ils n'eurent jamais d'enfants ensemble. L'un et l'autre ayant décidé d'un commun accord qu'ils étaient trop vieux pour se lancer dans cette nouvelle aventure tout en remplissant leur rôle.
– Tout le monde t'attend beau gosse, susurra une voix dans son dos.
Tiré de sa reverie en sursaut, Fiael fit volte-face pour découvrir Dyalle, accoudée dans l'embrasure de la porte, qui l'observait un sourire aux lèvres. L'ancienne reine était une vision. Sculpturale dans sa robe rose étincelante, sa crinière brune cascadant sur ses épaules nues, elle eut tôt fait de faire oublier ses soucis à son époux.
Fiael éclata d'un rire franc.
– On ne presse pas un vieillard ! S'excalama t il, faussement outré.
Dyalle se redressa, ricanant à son tour, et le rejoint en quelques pas.
– J'ai passé quinze ans à te presser, je sais quand c'est inutile. De plus...
Enroulant ses bras autour du cou de Fiael, elle déposa sur ses lèvres un court baiser et sourit malicieusement.
– De plus c'est inutile, parce que tu vas me suivre sans discuter. J'ai une surprise pour toi.
– Oh vraiment ? Demanda Fiael, rentrant dans son jeu.
– Vraiment, répondit Dyalle. Parce que je sais ce qui te préoccupe.
Le sourire de Fiael se rétrécit imperceptiblement, mais Dyalle n'y prêta pas attention.
– Baes est de retour. Il devrait atterrir d'une minute à l'autre et plutôt que de te réjouir de revoir ton fils, tu t'entête à voir des malheurs où il n'y pas lieu d'en avoir.
Le vieil homme soupira.
Deux jours plus tôt ils avaient reçu un message d'un transporteur de l'Alliance, signé Baes Nivaster. Presque sept ans après s'être envolé de Zeltros, le jeune homme annonçait à son père qu'il serait prochainement de retour, à l'occasion du passage d'une délégation de l'Alliance. Pourquoi et comment Baes s'était retrouver parmi les représentants du gouvernement galactique ? Fiael l'ignorait.
– Il y a quelque chose qu'il ne me dit pas, murmura Fiael.
– Parce que tu n'as jamais fais de cachotteries à tes parents ? Rétorqua Dyalle avec douceur.
Fiael plongea son regard droit dans les yeux pleins de tendresse de sa femme, et finit par sourire. Comme toujours, elle savait remettre de l'ordre dans ses pensées inquiètes.
– Tu as raison, finit il par déclarer.
– Evidemment ! Renchérit-elle. Maintenant suis moi !
Elle lui prit la main et le tira derrière elle d'un pas décidé.
***
La porte coulissa dans un sifflement discret. Une lumière blanche éclatante envahit la pièce plongée dans l'obscurité. Une silhouette se faufila à l'intérieur avant de refermer derrière elle. L'individu se rapprocha du piédestal au centre de la pièce et actionna quelques commandes. En une fraction de secondes, l'holocom s'activa et nimba les alentours d'une lueur bleuté, dévoilant le visage de Baes Nivaster.
Flottant au dessus de l'interface, un personnage encapuchonné fit son apparition, la piètre qualité de l'hologramme dissimulant ses traits.
– C'est moi, déclara Baes.
– Tout se déroule comme prévu ? Répondit le mystérieux interlocuteur.
– Sans accroc, on arrivera sur place dans moins d'une heure. Franchement c'est même un peu trop facile.
– Tant mieux. Vous avez de la famille sur Zeltros n'est-ce pas ?
– Ouais, mon paternel et toute une ribambelle de frangins et frangines. Grosse fiesta en perspective !
– Profitez-en autant que possible. Désolé que vous deviez vous occuper de...
– Hey, coupa Baes, ça va aller vous en faites pas. Je suis Zeltron, je devrai être capable de supporter quelques verres tout en gardant la tête froide.
– Bien. Recontactez-moi quand vous aurez plus d'informations, d'ici là silence radio.
– Ok boss.
– Et que la force soit avec vous.
– C'est ça, s'esclaffa Baes, et avec vous !
Le jeune homme mit fin à la communication et la pièce fut à nouveau plongée dans l'obscurité. Une fois dehors il lui fallu une seconde pour ne plus être aveuglé par la blancheur éclatante des couloirs du vaisseau.
Comme tous les Zeltrons, Baes Nivaster avait une apparence tout à fait humaine, si ce n'était le teint de sa peau, d'un rose foncé quasi rouge. Sa chevelure noire coiffée en catogan, il ne portait en plus des bibelots qui pendaient à son cou qu'un chemise ouverte, un pantalon de pilote et une paire de bottes de marche.
Regardant autour de lui pour se répérer, il n'eu toutefois pas le loisir de chercher bien longtemps car soudain, dans son dos, se fit entendre l'arrivée tonitruante d'un messager pressé.
– Hé je suis là ! Appela Baes.
Gazouillant tout un tas de signaux sonores aigus, caractéristiques des astromécanos, R2-D2 déboula d'un corridor et vint se planter devant le Zeltron, sa petite tête en forme de dôme roulant d'excitation.
– Pourquoi il t'envoi toi pour me le dire ? Lui répondit Baes, interloqué.
Le vocabulateur du petit droïde grésilla aussitôt une réponse indignée, qui fit sourire son interlocuteur.
– Toutes mes excuses, ricana t il. J'ignorais que j'avais affaire à un héros.
Le droïde bleu et argent émit toute une série de bips stridents avant de tourner sur lui même et de filer dans la direction opposée. Sans se retourner, l'astromécano siffla une nouvelle volée de plaintes et poursuivit son chemin à travers une coursive adjacente.
– Oh ça va, R2 reviens ! Appela Baes, incapable de retenir son fou rire.
Suivant le robot à travers le dédale de couloirs menant à la passerelle, Baes le rattrapa sans mal et l'accompagna.
– Tu sais que je plaisantais hein ? Le taquina t il.
Le petit droïde émit un vrombissement contrarié.
– Non mais vraiment. Je sais que le conseiller est occupé, et ça me touche qu'il ai jugé que venir me chercher était une mission digne de toi, tout simplement.
Cette fois, les bips sonores de R2 tintèrent comme un éclat de rire. Baes ouvrit de grands yeux, faussement choqués.
– Comment ça ? Qui ne me fait pas confiance ? Tu verras, quand ils seront tous raides après deux shots de gnôle de Malastar, qui sera le plus fiable !
Ils continuèrent à se chamailler le temps de rejoindre la passerelle. Là, un homme d'une trentaine d'année, à l'allure bienveillante et vêtu d'un simple bure tannée les attendait. Un sourire bienveillant se dessina sur son visage, à la barbe et aux cheveux roux mi-longs, quand il vit approcher Baes.
– Ah, fit il, je vois que R2 t'as finalement déniché.
Ignorant les sarcasmes intempestifs du droïde, Baes étreignit avec un rire enjoué l'homme de peu son aîné.
– Jiuk Vas Peer ! Par pitié dis-moi que ça signifie que tu nous accompagnes sur Zeltros ?
– En effet, confirma celui-ci dès qu'il pu à nouveau respirer.
– Excellent ! S'exclama bruyament Baes. Tu verras, après ça plus aucune fête ne sera jamais à la hauteur !
Jiuk, bien que visiblement heureux de retrouver son ami Zeltron, ne partageait pas l'exubérante bonne humeur de son interlocuteur. Plus qu'un humain, son accoutrement et sa maîtrise de ses émotions trahissait son appartenance à l'ordre des chevaliers jedi, au moins autant que le sabre laser à sa ceinture.
– Tu te doutes que je ne viens pas pour faire la fête Baes, dit il non sans amusement.
– Mais prendre un verre n'est pas proscrit par ton code il me semble, rétorqua le Zeltron, têtu.
Jiuk secoua la tête, mais concéda :
– J'imagine que non, en effet.
Non sans célébrer cette petite victoire d'un geste triomphant, Baes redevint (presque) sérieux.
– Il paraît que le conseiller veut me voir ?
– Oui exact, confirma Jiuk, suis moi.
Emboitant le pas à son vieil ami, Baes ajouta :
– Il pouvait pas trouver plus pompeux comme nom au fait, « le conseiller » ?
– Tu n'as qu'a l'appeler autrement, répondit Jiuk. Moi, je l'ai toujours appelé Finn...
PS : Petite précision, bien que je sois motivé et un minimum consciencieux, je risque d'être à la bourre dans mes délais, autant jouer cartes sur table
, j'ai trouvé le synopsis alléchant qui m'a donné envie d'en découvrir plus 
.
!
!
!
