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Pius Dea : L'ère des Tyrans ( Tome 1 ) [FIN]

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Julius Contispex
2
40%
Linza Contispex
1
20%
Pers'lya
1
20%
Ri'ila Terka
0
Aucun vote
Bekan Kalad
1
20%
 
Nombre total de votes : 5

Messagepar mat-vador » Sam 29 Déc 2018 - 22:51   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Merci pour le retour Den :wink: !

Den a écrit:Et... Wahou! Tu as un vrai talent pour raconter ce genre de scène qui nous montre la folie humaine. Certes, tu sais écrire plein de choses, mais je trouve que ces scènes de folie meurtrière et de massacres te vont bien! :diable:


Ce doit être à force de prendre des vapodouches :whistle: !

Bref voilà la suite!

Dans cet extrait, vous allez retrouver de nouveau un certain bothan :sournois: !


Pers'lya ne parvenait pas à trouver le sommeil. Cette nuit n'était pas une nuit comme les autres, il veillait nerveusement dans son bureau chez lui, une résidence secondaire camouflé dans l'un des quartiers les plus huppés de la ville. Ses gardes du corps quadrillaient le jardin sans relâche, pour éviter que l'on attente à sa vie. Mais ce n'était pas cette sombre éventualité qui le tenait éveillé.
Non, il attendait seulement l'appel de Sœur Malen qui devait lui confirmer que Contispex avait été excommunié de sa confrérie.
Pour combler son impatience, il se leva de son siège et se mit à faire les cent pas. Malgré lui, il ne put se retenir de songer à cette séance houleuse du Sénat qui avait signé son arrêt de mort politique, et même manqué de signer son arrêt de mort, tout court.
Il n'avait pas oublié les harangues agressives de son adversaire politique implacable, le dépôt de la motion de censure à son encontre et le mutisme des sénateurs censés le soutenir mais qui ne s'étaient pas opposés à sa destitution.
Il n'oublierait jamais ces visages haineux dans la foule infiltrée par le Pius Dea, ces regards mortels qui l'avaient fusillé avant que l'émeute n'ait éclaté et que maître Terka et son padawan ne lui aient sauvé la vie.
Il n'oublierait pas qu'il était devenu moins que rien par la faute d'un seul homme et de son ambition. Julius Contispex. Cet homme avait porté le coup de grâce à sa carrière politique et à sa réputation, grâce à de savantes manigances.
Le bothan qui était encore Chancelier en fonction jusqu'aux prochaines élections, attarda son regard sur un buste à l'effigie de son oncle, ramené de Bothawui. Le buste trônait au sommet d'une armoire en bois wroshyyr. Bien que plongé dans la pénombre, le regard de la statue semblait le juger sévèrement.
Tu n'as pas fait tout ce qu'il fallait, semblait lui dire son oncle depuis l'au-delà.
- C'est vrai, mon oncle, murmura Pers'lya.
Il se souvint de ses années d'insouciance sur son monde natal, où la politique lui était un univers étranger. Il se souvint lorsqu'il y entra de plein pied, sur les encouragements de son oncle, un dignitaire parmi les plus respectés.
Il avait appris à sourire en serrant des poignées de mains, à noyer sous des formules plates et hypocrites les sujets les plus importants pour masquer ses véritables pensées, aussi insaisissables que le vent qui soufflait. Il avait appris à jauger ses interlocuteurs, à étudier la moindre crispation de leurs traits, le moindre hérissement de leur pelage.
Il avait appris à mentir, à tromper.
Son oncle l'avait formé à bonne école... il était devenu un politicien roublard. Et pour quel résultat, finalement ?
La République était sur le point de tomber sous la coupe d'une secte obscure, la démocratie était au bord du précipice. Il s'était empêtré si profondément dans la politique qu'il n'avait pas remarqué le mécontentement et la lassitude des peuples qui composaient le Sénat. Il avait ignoré l'hostilité et le mépris des citoyens ordinaires tant humains que non humains envers les institutions, le Sénat, ceux qui étaient censés les représenter et les servir.
Voilà comment le Pius Dea avait prospéré en quelques décennies, en surfant sur la corruption qui gangrenait le régime et sapait ses fondations. Voilà comment Julius Contispex avait été élu sénateur de Coruscant en faisant miroiter un programme de redistribution des richesses envers les plus humbles, sur fonds de populisme teinté d'un vague discours religieux.
C'est de ma faute, avait réalisé Pers'lya après son agression devant le Sénat. Ces adeptes du Pius Dea, à l'origine des individus standard embrigadés par un discours prosélyte contre le vice et prônant la vertu, n'éprouvaient plus à son égard qu'une envie de meurtre.
Il aurait pu inverser la tendance pendant ses deux mandats de Chancelier mais il n'en avait rien fait. C'était depuis peu qu'il avait ouvert les yeux.
Il se demandait comment il avait pu laisser les choses déraper à ce point. Lorsqu'il avait accédé au poste de chef d'Etat, la situation était critique, certes. Mais elle avait empiré depuis, jusqu'au point de non retour.
Tu n'as pas fait ce qu'il fallait, semblait l'accuser le buste de son oncle d'un nouveau regard lointain.
Pers'lya détourna les yeux de la statue de son mentor, de plus en plus agité. Etait-il trop tard pour sauver la République ?
Il espérait que non.
Un bip attira subitement son attention et il contourna de nouveau sa table pour ouvrir un canal sécurisé.
- Oui ?
- Excellence, lui répondit un autre bothan. Nous avons intercepté un signal codé, un message plus précisément.
- Pouvez-vous le décrypter puis me l'envoyer ?
- Veuillez patienter, cela prendra un peu de temps.
Le Chancelier déchu éprouva une impatience insoutenable, une seule personne pouvait lui envoyer un message à une heure si tardive. Les responsables avaient sans doute pris une décision cruciale à propos de Contispex.
Mes erreurs vont être rattrapées, finalement.
- Excellence ? L’appela de nouveau son congénère. Nous avons terminé le décryptage.
- Merci.
Des parasites emplirent la pièce d'un son monocorde avant qu'une voix cristalline enrouée ne commença :
- Pers'lya...
Il se figea en entendant la voix de Soeur Malen. Elle paraissait mal en point lorsqu'elle épela son nom et il comprit tout de suite que quelque chose ne s'était pas passé comme prévu. Ses griffes s'enfonçèrent dans sa paume lorsqu'il serra le poing, sous le poids de la tension qui le tenaillait.
- Si vous recevez ce... message... C'est que nous avons... échoué...
Elle s'exprimait comme une personne qui avait mis les deux pieds dans la tombe. Le sang du bothan se glaça en réalisant ce que cela impliquait.
Le Pius Dea n'avait pas réussi à neutraliser lui-même Contispex. Si le Conseil des Sages n'avait pas été capable de le faire, comment lui le pourrait-il ?
Il était sans doute trop tard pour sauver la République.
- À présent, continuait Malen,... c'est à vous qu'il appartient... d'en finir.
Il s'appuya sur sa table, déprimé par les paroles ultimes de son alliée.
- La vérité... cachée dans l'antre du démon... doit être révélée.
Les oreilles équines du bothan se levèrent immédiatement lorsqu'il perçut que ses mots masquaient un sens caché. Son instinct aiguisé de politicien lui hurlait qu'il s'agissait peut-être d'un code. Ce n'était pas un appel au secours mais un indice qu'elle lui délivrait.
Le moyen de contrer Contispex.
Il saisit son comlink personnel pour appeler le chef de sa sécurité.
- Capitaine Gre'lku, venez me voir dans mon bureau, immédiatement.
- Bien, Excellence.
Quelques instants plus tard, un officier bothan en uniforme mauve et au pelage sombre nuit, pénétra dans la pièce. Pers'lya lui expliqua succinctement de quoi il en retournait.
- Pouvez-vous retracer l'origine du signal ? Lui demanda le dignitaire.
- Oui, cela prendra quelques minutes.
- Tenez-moi informé.
Pers'lya le congédia et se tourna vers la fenêtre pour laisser son regard se perdre dans l'horizon étoilé. Il croisa les bras derrière le dos pour maîtriser l'impatience qui galopait en lui. Il espérait que Contispex aurait commis une erreur, quoiqu'il ait pu réussir cette nuit. Personne n'était infaillible, heureusement.
L'officier revint le trouver au bout de deux minutes.
- Le message que vous avez reçu a été émis depuis le parc Zohen.
Pers'lya se figea en entendant ce nom. Il s'agissait d'un endroit de détente, un espace de verdure prisé par de nombreuses familles... avant que le Pius Dea n'en fasse le lieu de ses rassemblements clandestins. Le parc Zohen était situé non loin du siège du Sénat.
- Nous partons tout de suite, là-bas. Rassemblez autant d'hommes que vous pourrez.
Il ouvrit un tiroir à la volée pour en extraire un blaster mais le capitaine de sa garde l'arrêta. Pers'lya croisa son regard et surprit ses poils faciaux se hérisser à cause de l'angoisse.
- Excellence, les rues ne sont peut-être pas sûres. Je dois d'abord m'assurer que la voie est libre.
- Très bien.
Encore une attente insoutenable. Le dignitaire bothan déchu fit de nouveau les cent pas après avoir posé son blaster sur la table. Chaque minute qu'il perdait ici, renforçait un peu plus l'emprise de Contispex.
Cependant il comprenait les inquiétudes du capitaine Gre'lku. Le Pius Dea, du moins les partisans de Contispex, l'avaient pris pour cible devant le siège du Sénat et ils pouvaient recommencer. L'officier bothan revint le trouver, la mine plus sombre que jamais.
- Que se passe-t-il? Une comète vient de s'écraser ? S'enquit le dignitaire alarmé, qui ne se put se retenir de laisser transparaître un brin d'ironie.
- On peut dire ça, monsieur, répondit l'intéressé avec un ton sérieux. Vous devriez consulter les médias locaux.
- À quoi bon ? Les médias de Coruscant ont tous été rachetés par les Guildes Marchandes.
Les deux non humains n'ignoraient pas que certains membres haut placés des Guildes Marchandes appartenaient à la secte Pius Dea.
- Pas tous les médias, insista le capitaine.


Voilà j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à me dire ce que vous en avez pensé :cute: !

à la prochaine :hello: !
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 11:44, modifié 1 fois.
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Messagepar Dark GaGa » Mer 02 Jan 2019 - 17:10   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

tu teases, mat, tu teases...

Bonne utilisation du suspense et de la tension. Le message a été délivré, est-ce que le bothan aura le temps d'en faire usage alors que Contispex semble gangrener les forces de la République.
La situation est sur un fil, chacun joue ses pions, mais on sent que le mat ( :D ) approche et que la victoire sera à quitte ou double...
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Messagepar L2-D2 » Mer 02 Jan 2019 - 17:12   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait (enfin) lu !

Et ça se termine à suivre en plus ! :sournois:

Belle analyse de Pers'lya, de son passé, ses motivations, son origine... avec même une forme de mea culpa presque touchante ! Mais très vite, l'intrigue reprend ses droits !

Vivement la suite pour savoir ce que les médias vont révéler... et si l'ex-Chancelier va pouvoir espérer contrer Contispex ! :oui:
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar mat-vador » Mer 02 Jan 2019 - 18:58   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Dark GaGa a écrit:Bonne utilisation du suspense et de la tension. Le message a été délivré, est-ce que le bothan aura le temps d'en faire usage alors que Contispex semble gangrener les forces de la République.


L2-D2 a écrit:Vivement la suite pour savoir ce que les médias vont révéler... et si l'ex-Chancelier va pouvoir espérer contrer Contispex ! :oui:


Vous le sentez la confrontation qui s'engage entre les deux :diable: ..

Dark GaGa a écrit:chacun joue ses pions, mais on sent que le mat ( :D ) approche


Oh non! Elle a osé :paf: :paf: ...

L2-D2 a écrit:Belle analyse de Pers'lya, de son passé, ses motivations, son origine... avec même une forme de mea culpa presque touchante ! Mais très vite, l'intrigue reprend ses droits !


Je tenais à toucher à approfondir ce personnage, un Valorum avant l'heure :D !

Merci pour vos retours en tous cas :cute: !
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Messagepar Den » Ven 04 Jan 2019 - 14:24   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

A y est! C'est lu! :paf:

Un moment plus calme mais toujours passionnant! J'ai retrouver, avec plaisir, un Pers'lya vraiment profond. C'est fou comme j'aime ce pauvre bothan! Tu nous permets de mieux connaître le personnage, d'en apprendre plus sur ses motivations, sur son passé, ses aspirations,... et puis, tu nous balances un "à suivre" des plus frustrants! :grrr: MAIS avec la promesse d'un prochain extrait tout aussi passionnant! :sournois:

Ton style est plus posé, ici, mais n'en demeure pas moins bon! C'est un plaisir de te lire semaine après semaine et de sentir l'évolution stylistique de ton récit.

Bref, je suis passionné par cette histoire et j'ai hâte d'en découvrir l'acte final qui arrivera dans quelques chapitres, je suppose? :transpire:

Allez! Courage pour la suite! Nous, nous serons au rendez-vous! :wink:
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
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Messagepar mat-vador » Ven 04 Jan 2019 - 22:00   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:J'ai retrouver, avec plaisir, un Pers'lya vraiment profond. C'est fou comme j'aime ce pauvre bothan! Tu nous permets de mieux connaître le personnage, d'en apprendre plus sur ses motivations, sur son passé, ses aspirations,...


y en a qui sont fous des bothans ici :paf: !

Den a écrit:et puis, tu nous balances un "à suivre" des plus frustrants! :grrr:


Après Sauvez Willy, voici le film Sauvez Mat de la fureur du Den :transpire: !

Den a écrit:MAIS avec la promesse d'un prochain extrait tout aussi passionnant! :sournois:

Ton style est plus posé, ici, mais n'en demeure pas moins bon! C'est un plaisir de te lire semaine après semaine et de sentir l'évolution stylistique de ton récit.


:jap: :jap:

Den a écrit:j'ai hâte d'en découvrir l'acte final qui arrivera dans quelques chapitres, je suppose? :transpire:


Je confirme qu'il faudra patienter encore un peu :sournois: !

Merci pour le retour et tes encouragements et à très bientôt pour la suite :hello: !
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Messagepar mat-vador » Sam 05 Jan 2019 - 21:42   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Bonsoir, voilà la suite de cette fan fic!

Dans cet extrait, un Chancelier bothan destitué découvre la nuit d'horreur perpétré par le Pius Dea! Et cela ne va pas le laisser sans réaction :sournois: ...

Bonne lecture !


Il se posta derrière le chef d'Etat encore en fonction qui s'était assis devant son ordinateur personnel. Il ne leur fallut que peu de temps pour se connecter sur la fréquence d'un holojournal modeste mais indépendant.
Sur l'écran, le visage d'une journaliste nautolan apparut, ses nombreux tentacules crâniens autour de sa tête d'amphibien. Par dessus son épaule, alors qu'elle se penchait sur son micro, les deux bothans distinguaient ce qui semblait être les prémices du chaos. Des citoyens anonymes sortant dans les rues, les gestes fébriles et les traits livides.
Les appendices crâniens de la journaliste paraissaient secoués d'une vive nervosité.
- Bonsoir, nous sommes en direct du quartier Zerek, commença-t-elle. Des habitants nous ont appelés pour nous avertir d'évènements graves qui viennent de se dérouler. Comme vous pouvez le constater avec moi...
L'holocam qui la filmait, se tourna vers une devaronnienne aux traits tirés et à la chevelure défaite, vêtue d'un peignoir. La journaliste entra de nouveau dans le champ de l'holoprojecteur, dans l'intention évidente de l'interroger.
- ..., plusieurs personnes sont sorties de leur habitations. Madame, pouvez-vous nous dire ce qui s'est passé ?
La devaronnienne tenait par la main une petite fille de la même espèce qu'elle, qui se blottit contre sa mère, apeurée.
- Eh bien, ma fille est venue me réveiller car elle entendait des cris dans la rue. Je me suis levée pour regarder par la fenêtre et j'ai vu...
La devaronnienne fut secouée d'un haut le cœur, comme prise d'une envie de vomir. Avant de sangloter, serrant plus fort la main de sa fille.
- Qu'avez-vous vu? Insista la nautolan après un silence gêné.
- J'ai vu un homme... un humain traîné dans la rue puis poignardé à mort sans pouvoir se défendre.
- Sous les yeux de votre fille ?
La mère de famille désemparée pleura de nouveau, sous l'effet du traumatisme. L'holocam pivota de nouveau vers une forme inerte recouverte d'un drap, cachant hâtivement le corps d'une victime au milieu de la chaussée.
- S'agissait-il de cet homme ? Demanda la journaliste en la montrant de l'index.
La devaronnienne glissa un regard hésitant par dessus son épaule et acquiesça d'une inclinaison du menton.
- Le connaissiez-vous ?
- Non, c'était plutôt quelqu'un de discret.
- Avez-vous reconnu le ou les assassins ?
- C'étaient des humains au crâne rasé et en toge rouge.
- Madame, ce que vous êtes en train de nous dire, est sans aucun doute très important pour nos holospectateurs. Pouvez-vous nous certifier avec exactitude que ces humains étaient des croyants de la secte Pius Dea ?
Les bothan surprirent un frémissement dans l'expression de la devaronnienne.
- Oui, je peux le certifier, finit-elle par répondre.
La nautolan s'écarta d'elle après l'avoir remercié puis fit face à l'holocaméra, toujours le micro aux lèvres.
- D'après cette témoin, le Pius Dea serait donc impliqué. Si les évènements sont aussi graves qu'on peut le craindre, l'absence des Forces de Sécurité ou de la moindre autorité peut laisser songeur. Nous allons tenter d'en savoir plus.
Sans hésiter, la non humaine contourna les deux devaronniennes pour aller à la rencontre d'un couple de chagriens.
- Bonsoir, leur fit-elle. Avez-vous assisté à la scène ?
- Pas du tout, nous avons seulement découvert ce qui s'est passé et ma femme est allée chercher un drap pour recouvrir le corps, expliqua le non humain. J'en ai profité pour appeler les Forces de Sécurité.
- Ils ne sont pas arrivés encore, fit remarquer la journaliste.
- En fait, ils ne viendront pas, martela le chagrien avec amertume. En tout cas, pas avant l'aube. Ils nous ont demandé de nous barricader chez nous et d'attendre que ça passe.
- Ils sont censés nous protéger, c'est incompréhensible ! S'écria sa femme, indignée.
La journaliste inclina le menton, l'expression assombrie. Elle se tourna vers l'holocaméra, cherchant de nouveau atteindre l'esprit et le cœur de ceux qui l'écoutaient à une heure aussi tardive. Les deux bothans échangèrent un regard empli de malaise.
Pers'lya se sentit encore plus abattu qu'il ne l'était.
Tout est de ma faute.
- Des gens sont tués en pleine rue et les Forces de Sécurité n'interviennent pas, déclara la nautolan d'un ton maîtrisé malgré la tragédie. Voilà qui en dit long sur l'état de notre société, de notre République. Les institutions continueront-elles à laisser ce genre de crimes se reproduire ?
Le dignitaire bothan ne put soutenir longtemps le regard de la journaliste qui semblait le fusiller à bout portant à travers l'holocam.
Il préféra fixer l'arrière plan, la rue bondée de résidents qui semblaient indécis sur la conduite à tenir.
La nautolan reprit :
- Nous allons tenter de discuter avec des habitants humains du quartier.
Avec résolution, elle se dirigea vers un jeune homme qui se tenait en retrait, deux mètres derrière elle.
- Bonsoir, monsieur. Ici le Quotidien Galactique, pouvons-nous vous poser quelques questions sur les récents évènements ?
L'homme eut tout à coup un mouvement de recul, la crainte se lisant dans ses yeux.
- Non ! Cria-t-il. Je ne peux pas parler aux journalistes !
- Pourquoi ? Insista la nautolan.
- Je ne veux pas d'ennuis !
À travers l'holocam, les bothans l'aperçurent en train de faire volte face, comme pour fuir la peste. Gre'lku marmonna à demi-voix.
- De quoi a-t-il peur ?
- Des représailles tout simplement, lui répondit Pers'lya. Certains humains pensent qu'ils se feront attaquer si le Pius Dea les surprend en train de nous parler.
Les oreilles équines de Gre'lku couchèrent sur le coup de la perplexité.
- Et la liberté d'expression ?
- Vous ne connaissez pas bien Coruscant, n'es-ce pas, capitaine ? Répondit son congénère avec un sourire mince.
- Je n'ai pas eu le loisir de la visiter.
Ils concentrèrent de nouveau leur attention sur la journaliste qui continuait d'arpenter la rue en ébullition. L'holocam qui la suivait continuait de retransmettre des visages exprimant de l'attente, de la curiosité et … de la peur.
La peur d'un avenir incertain les tenaillait tous.
Tout à coup, un cri lointain capté par le micro se mit à enfler en quelques secondes.
- Ils reviennent ! Ils reviennent !
La journaliste freina brusquement et l'holocam pivota avec frénésie, capturant une scène figée de citoyens surpris et immobiles. Un silence lourd succéda aux exclamations d'un humain âgé barbu qui traversa la foule en courant, tout en ne cessant de hurler: ils reviennent.
Ils reviennent.
Des cris de panique furent renvoyés en écho d'un bout à l'autre de la rue et les gens se bousculèrent, cherchant à s'échapper pour rentrer chez eux. L'holocam capta les images d'une ruche gagnée par une terreur digne d'un troupeau de Nerfs affolés par la présence pas encore visible de prédateurs impitoyables.
Derrière la nautolan, les bothan revirent pendant une fraction de seconde, la mère de famille devaronnienne portant sa fille sur ses épaules et battre en retraite précipitamment, comme tous les gens sensés et tenant à leur peau.
Bientôt la rue se vida en quelques instants, les portes et les fenêtres claquèrent lors de leur fermeture. Derrière la nautolan, quelqu'un lui lança:
- Ne restez pas là ! Ils vous tueront s'ils vous trouvent !
L'holocam filmait maintenant une rue déserte et la nautolan reprit avec une fièvre passionnée :
- Chers holospectateurs, si vous nous rejoignez seulement maintenant, sachez que la rue que vous découvrez en cet instant, vient de se vider suite à une rumeur annonçant l'arrivée de fanatiques du Pius Dea.
L'holocam s'attarda suite aux instructions de la nautolan, sur le corps abandonné au milieu de la rue, dans un silence sépulcral seulement rompu par ses déclarations.
- Si cette rumeur se confirme, quelles seront les intentions de ces adeptes ? Perpétuer de nouveaux crimes ou bien effacer les preuves ? Je ne doute pas que nous serons fixés d'un moment à l'autre.
Les bothan n'eurent pas longtemps à attendre. La nautolan vérifiait que ses écouteurs demeuraient en place sur ses appendices auditifs alors que l'holocam visionna tout à coup un groupe d'humains chauves ayant revêtu un long vêtement ample couleur sang sombre. Leurs traits impassibles trahissaient une inhumanité effrayante.
La haine brillait dans leurs regards.
- Les voilà, fit à mi voix la nautolan qui s'était derrière un nano réverbère. Ils ne m'ont pas vue, je vais essayer de m'approcher. Ils sont quatre... non attendez, cinq.
Si elle sut faire preuve de discrétion, ce ne fut pas le cas de l'holocaméra. Son objectif braqué sur les croyants finit par alerter l'un d'eux qui tendit un index hostile. Le son de sa voix fut capté clairement :
- Là-bas ! Une impure !
- Ferglutz ! Jura la nautolan.
Elle passa précipitamment devant l'instrument qui filma l'approche des fanatiques, dont l'un d'eux exhiba tout à coup un blaster.
- Chers holospectateurs, nous devons rendre l'antenne immédiatement! La diffusion de notre média reprendra le plus vite possible lorsque la situation se sera hum calmée.
L'holocam trembla lorsqu'elle l'attrapa, alors que des détonations claquèrent, brisant le silence de la nuit.
Un écran noir emplissait maintenant le champ de vision des bothans pétrifiés.
- C'est donc ce qu'est devenue la République, Excellence ? Demanda Gre'lku.
- Cela en prend le chemin, capitaine. Visiblement, les rues ne sont pas sûres comme vous le craigniez mais nous devons tout de même agir.
- Si le Pius Dea se répand dans les quartiers de la Cité Galactique, je ne pourrais pas assurer votre sécurité même en réquisitionnant tous les hommes.
- Je sais, capitaine.
Le Chancelier encore en exercice repoussa son siège et se remit à faire les cent pas. Il évita soigneusement le regard vide du buste de son oncle qui le dominait de son piédestal. Il sentait ce regard peser comme s'il était encore de ce monde.
Finalement Pers'lya leva la tête vers le buste.
Ne te jette pas dans la gueule du rancor de façon inconsidérée. Assure-toi que les risques s'avèreront utiles et proportionnés aux objectifs que tu t'es fixé.
Il revint alors vers le capitaine, en attente de ses instructions.
- Nous partirons au parc Zohen aux premières lueurs de l'aube.
Gre'lku marqua un soulagement discret.
- Bien, Excellence. Mais ce serait mieux encore si vous faisiez appel aux Jedi.
- Les Jedi ne feront rien, les Forces de Sécurité pas davantage. Personne d'autre ne s'élèvera contre le Pius Dea.
Les traits de Pers'lya étaient empreints d'une profonde amertume.
- Nous sommes seuls, capitaine Grel'ku.
Pers'lya fixa de nouveau le buste de son oncle défunt. Il était temps d'agir.
Je suis le seul qui puisse arrêter Contispex avant qu'il ne soit trop tard.


[… Je me souviens de cette nuit où je fus réveillé par une perturbation de la Force. Cette nuit, nous avons été nombreux à le sentir. Alors que j'arrive au crépuscule de ma vie, j'ai pris conscience de ce qui avait pu se passer.
Je me souviens cette nuit, d'avoir bondi de mon lit et de errer dans les couloirs du Temple de Coruscant, au milieu de d'autres condisciples dont mon amie Zeri. J'ai croisé son regard et celui de beaucoup d'autres, perdu au milieu des murmures et des questions que cet événement insolite avait soulevées.
J'ai lu l'incertitude dans leurs yeux, et dans ceux de mon maître Ri'ila Terka. Nous avons entendu résonner dans les flux de la Force, des cris. Des hurlements de gens précipités en enfer en une fraction de seconde, en un battement de cils imperceptible.
Ce fut tellement soudain que la Force elle-même perdit de sa substance. Certains d'entre nous parmi les plus réceptifs à son énergie, eurent des visions de ce qui s'était véritablement passé. Je fus de ceux-là.
La Force m'a montré des visages flous tordus par la terreur et l'agonie de victimes s'écroulant sur elles-mêmes. Tendant les bras vers moi comme pour tenter de s'accrocher désespérément à la vie. J'ai aperçu d'autres visages aux traits grimaçant de haine, dépourvus de compassion, de bourreaux les frappant à mort avec des armes blanches.
Quelque part dans Coruscant, il s'était produit un événement terrible. À ma grande honte, je reconnais que le Haut Conseil ne prit pas au sérieux mes visions, au contraire de maître Terka qui avait pris le risque de défier ses pairs. Elle m'avait cependant prié de ne pas faire davantage de vagues car mon adoubement devait avoir bientôt lieu.
Je lui ai obéi.
La seule décision que prit le Haut Conseil fut d'envoyer des groupes de Jedi expérimentés patrouiller aux alentours du Temple, dans les quartiers avoisinants. Des faits troublants furent alors rapportés, comme ces quelques cadavres retrouvés dans les rues. Des témoins qui refusèrent de s'exprimer pour la plupart, hormis quelques téméraires qui mentionnèrent l'implication du Pius Dea.
Les Forces de Sécurité brillèrent par leur absence, nul doute qu'un homme redoutable à l'influence tentaculaire les avait muselés. Le pouvoir central plongé dans la confusion suite à la destitution de Pers'lya et malmené par les pressions des alsakanis, se fit remarquer par sa discrétion. La plupart des médias ne mentionnèrent même pas ces évènements. Aucune enquête ne fut lancée.
Le silence était le maître de la République à cet instant. Jusqu'à ce qu'un autre maître, bien plus redoutable encore, n'émerge.
La Force nous avait envoyé un signe, mais nous n'avons pas su l'interpréter. Ou plutôt, nous n'avons pas voulu l'interpréter.
Combien d'innocents ont payé le prix de notre égarement, combien d'autres le paieront?
... ]

Extrait de l'holocron de Bekan Kalad, Maître Jedi et membre du Haut Conseil




Voilà, j'espère que cet extrait vous a plu et en particulier la confession d'un chevalier Jedi qui raconte sa vie dans un holocron!

Une course contre la montre va donc s'engager entre Pers'lya et Contispex!

à la prochaine pour la suite de cette première partie qui je l'espère continue de susciter votre intérêt :hello: !
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Messagepar L2-D2 » Dim 06 Jan 2019 - 18:47   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Très originale cette conclusion ! J'approuve ! :oui:

Je m'interroge tout de même : pourquoi les Jedi sont-ils demeurés à ce point inactifs ? Y-a-t-il une raison "historique"... à moins que le Pius Dea n'y ait aussi des adeptes, qui sait ?

Vivement la suite ! :oui:
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Messagepar mat-vador » Dim 06 Jan 2019 - 23:03   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

L2-D2 a écrit:Très originale cette conclusion ! J'approuve ! :oui:


:wink: merci! :jap:

L2-D2 a écrit:Je m'interroge tout de même : pourquoi les Jedi sont-ils demeurés à ce point inactifs ? Y-a-t-il une raison "historique"... à moins que le Pius Dea n'y ait aussi des adeptes, qui sait ?


A cette époque, la corruption est tellement prégnante dans la classe politique que les Jedi pensent que cela ne vaut pas la peine de s'y impliquer. Je crois qu'ils ont sous estimé le danger que représentait le Pius Dea ou plutôt leur influence. N'oublions pas qu'à cette époque, les citoyens sont lassés des politiques au point qu'ils sont prêt à laisser le diable s'installer.

Les Jedi hésitent à intervenir car ils estiment qu'à cause de la crise avec Alsakan, ils ont bien assez de problèmes à gérer. Ils se bornent donc à protéger les citoyens des menaces extérieures comme les alsakanis (qui je le rappelle, sont manipulés à leur insu par Contispex :sournois: ).

Donc en résumé, personne ou presque n'aura le courage de s'opposer au Pius Dea. Cela ne viendra que plus tard, que beaucoup plus tard :diable: ( à partir de la sixième guerre Alsakan).

Bref à la prochaine pour la suite!
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Messagepar Den » Jeu 10 Jan 2019 - 19:49   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Encore un magnifique extrait! Décidément, tu nous gâtes trop! :wink:

Pers'lya découvre les horreurs commises par les adeptes de Contispex. C'est étonnant qu'il n'en perde pas la raison. Au contraire, il sait rester digne!

Quant à l'extrait de l'holocron de Bekan, je l'ai adoré! C'est une conclusion qui amène bien des questions! Mais qui nous apprend aussi des choses!! :sournois:

En tout cas, j'ai très peur pour Pers'lya!! C'est que je me suis attaché à lui! Et puis, j'aime bien les bothans!^^

Peu de choses à dire mais c'est parce que c'était excellent! Vivement la suite!

Bonne continuation, l'ami!
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Messagepar mat-vador » Ven 11 Jan 2019 - 21:42   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:Encore un magnifique extrait! Décidément, tu nous gâtes trop! :wink:


On va dire que c'est la galette des rois :D !

Den a écrit:Pers'lya découvre les horreurs commises par les adeptes de Contispex. C'est étonnant qu'il n'en perde pas la raison. Au contraire, il sait rester digne!


Disons qu'il n'est pas vraiment surpris! :sournois:

Den a écrit:Quant à l'extrait de l'holocron de Bekan, je l'ai adoré! C'est une conclusion qui amène bien des questions! Mais qui nous apprend aussi des choses!! :sournois:


Il le fallait bien! Tout le monde l'adore ce petit Bekan :sournois: !

Den a écrit:En tout cas, j'ai très peur pour Pers'lya!! C'est que je me suis attaché à lui! Et puis, j'aime bien les bothans!^^


Vu comment Borsk Fel'lya a fini contre les Vong, je te plussoie :oui: :transpire: !

à très bientôt pour la suite :hello: !
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Messagepar mat-vador » Sam 12 Jan 2019 - 21:52   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Bonsoir, c'est l'heure de publier la suite de la première partie :sournois: !

Dans cet extrait, nous retrouvons un bothan que vous adorez!

Bonne lecture!


Le lendemain, au Parc Zohen, non loin du siège du Sénat


- Excellence, nous devons sécuriser la zone.
Pers'lya rabattit son capuchon sur son crâne, croisant le regard de Grel'ku, tandis que d'autres gardes bothans commençaient à se déployer autour de l'enceinte pour installer un périmètre de sécurité. Le dignitaire déchu et son second se tenaient devant l'entrée du parc Zohen, plongé dans un silence étonnant.
Certes, depuis l'émergence du Pius Dea, les badauds se faisaient rares mais tout de même... le non humain était intrigué. Pas d'âme qui vive.
Bon au moins, ils ne seraient pas dérangés.
Gre'lku brandissait un scanner et et ses yeux de félinoide méfiant fixaient l'allée déserte encadrée par des haies parfaitement entretenues.
- Le signal provient de l'intérieur du parc, souligna-t-il.
- Alors, allons-y.
Gre'lku aboya des instructions et aussitôt une trentaine de congénères armés de blasters et de vibro épées bien en évidence se répartirent en deux files indiennes. Leur commandant et Pers'lya s'intercalèrent et tout ce beau monde pénétra dans le sanctuaire du Pius Dea.
Gre'lku tourna la tête dans toutes les directions, tentant de repérer l'ombre d'une menace derrière le moindre tronc d'arbre, la moindre fougère. Le silence n'était troublé que par quelques cris d'oiseaux innocents.
L'absence de menace résonnait pourtant comme une menace potentielle et bientôt la nervosité gagna lentement les rangs des non humains. Plusieurs d'entre eux brandirent et activèrent des scanners thermiques portatifs, mais cela ne suffit pas à rétablir une certaine sérénité.
Les premiers d'entre eux avaient atteint une arche lorsqu'un cri parvint jusqu'aux oreilles équines de Pers'lya:
- Là, regardez !
Un nouvel ordre de Gre'lku fut lançé et bientôt les protecteurs de Pers'lya manoeuvrèrent pour former trois lignes curvilignes autour du dignitaire venu rejoindre son congénère qui avait arrêté l'escorte.
Ce dernier montrait de l'index un silon sombre qui défigurait le chemin. Gre'lku se pencha et en effleura la surface. Il sentit un contact poisseux.
- Qu'es que c'est ? S'enquit Pers'lya.
- Du sang séché, répondit l'autre.
Le capitaine bothan étudia l'épaisseur du silon et la direction dans laquelle il disparaissait. Sa trace se perdait visiblement au milieu de la végétation sur leur droite.
- Quelqu'un a été tué ici même, votre excellence.
- Et son corps a été traîné à l'abri des regards, déduisit Pers'lya.
Le dignitaire empoigna la poignée de son blaster sous son épais manteau à capuchon.
- Souhaitez-vous envoyer des hommes suivre cet indice, Excellence ? Cela nous permettrait d'en savoir plus sur ce qui s'est passé.
- Non, capitaine. Nous ne sommes pas là pour enquèter, évitons de nous disperser sur un territoire qui appartient au Pius Dea.
Le capitaine opina du chef, ravi de partager le même avis. En terrain hostile, il était judicieux de ne pas diviser ses forces. D'un geste de la main, il ordonna de continuer. Le reste du chemin se déroula sans incident majeur, mais personne ne pouvait se départir de ce sentiment de malaise qui les maintenait tous sur le qui vive.
Pers'lya se demanda s'il ne pouvait pas interrompre les recherches et demander l'envoi de renforts depuis son clan de Bothawui. Mais il se persuada qu'il ne pouvait pas renoncer maintenant, il devait aller jusqu'au bout. Il n'aurait pas d'autre occasion.
Il devait retrouver Soeur Malen, du moins ce qu'elle avait pu lui léguer. Il n'espérait pas la trouver vivante, Contispex était un homme impitoyable.
Vous l'avez sous estimé, Malen. Comment avez-vous pu commettre une telle erreur? Vous auriez du vous douter qu'une simple excommunication n'aurait pas suffi à le faire renoncer.
Ils parvinrent devant l'entrée d'une caverne et plusieurs gardes allumèrent des bâtons lumineux pour explorer les parois d'un tunnel qui semblait s'enfoncer sous terre. Ils ne progressèrent pas plus loin cependant, répugnant instinctivement à s'aventurer davantage. Pers'lya ne leur en tenait pas rigueur.
Il se rappela des dernières paroles de Malen.
La vérité cachée dans l'antre du démon doit être révélée.
Elle avait donc dissimulée des preuves compromettantes, en tentant de s'enfuir. Peut-être même juste avant de mourir. Dans ce cas, elle n'avait pas eu beaucoup de temps. Il était raisonnable de penser que ses preuves étaient cachées non loin d'elle. Enfin de son cadavre...
Il se tourna vers Gre'lku.
- L'origine du signal ?
- À l'Est de notre position actuelle, cinq cent mètres standard.
Pers'lya regarda l'écran et sentit la tension croître en lui. Il ne pouvait s'éterniser plus que nécessaire mais il devait tout faire pour empêcher Contispex d’accéder au pouvoir suprême. Le Parc Zohen devait être ratissé le plus rapidement et le plus efficacement possible.
Il n'avait plus vraiment le choix, il lui fallait prendre des risques.
Je dois sauver ce qui reste de la République, de la démocratie.
- Capitaine, des équipes doivent explorer ces souterrains.
Le pelage facial de Gre'lku se hérissa sous le coup d'une appréhension croissante. Mais il ne protesta pas.
- Bien, Excellence.
Bientôt il ne tarda pas à désigner une quinzaine de congénères pour cette tâche. Les autres resteraient affectés à la protection du Chef d'Etat déchu et au quadrillage des environs de la zone à fouiller à l'Est du parc. Gre'lku rappela certaines consignes qu'il jugeait essentielles.
- Gardez votre comlink ouvert et faites un rapport de situation toutes les cinq minutes. En cas de problème, repliez-vous et regroupez-vous autour de son Excellence. Inutile d'essuyer des pertes dans un combat que nous ne pourrons peut-être gagner.
Il laissa ensuite les quinze non humains disparaître dans les passages souterrains, la main posée sur la crosse de leur blaster.
Puis Pers'lya et ses compagnons se dirigèrent vers l'origine du signal. Une angoisse s'insinua peu à peu dans leurs tripes alors qu'ils progressaient lentement vers leur objectif. Aucun bothan n'osa respirer fort, de peur d'éveiller un prédateur tapi quelque part.
Même absent, le Pius Dea inspirait la crainte. Une preuve flagrante du pouvoir et de l'influence qu'ls avaient acquis et consolidé. Leur aura maléfique, celle de Contispex, imprégnait la moindre feuille, la moindre branche.
Le moindre talus, le moindre brin d'herbe semblait leur hurler qu'ils n'étaient pas les bienvenus, qu'ils n'étaient que de vils profanateurs.
Un bip fit sursauter tout le monde. Certains gardes bothans dégainèrent même leur blaster hors de leur holster, un symbole de la nervosité ambiante qui régnait dans le groupe. Gre'lku fit mine de ne s'apercevoir de rien avant de porter à ses lèvres le comlink responsable du bruit.
- J'écoute.
- Capitaine, nous avons passé les souterrains au peigne fin. Rien à signaler à part des...
L'officier insista devant l'hésitation de son congénère.
- Vous disiez ?
- Des traces de lutte, monsieur et beaucoup de sang.
- Continuez les fouilles, retournez chaque pierre s'il le faut.
- Bien, capitaine.
Pers'lya croisa son regard puis se pencha sur l'écran de Gre'lku qui lui affirma :
- Nous sommes à moins de cent mètres de l'objectif.
Il se tourna et appela ses subalternes à proximité.
- Déployez-vous par trinômes, intervalle de sécurité quinze mètres. Gardez vos comlink ouverts et faites un rapport toutes les cinq minutes. Tirez à vue sur tout ce qui vous paraît suspect, pas de sommations.
Les bothan s'étirèrent latéralement, les blasters et vibrolames prêtes à l'emploi. Leurs traits de félinoïdes trahissaient à la fois de la crainte mais aussi de la résolution. Dans les derniers mètres, ils abordèrent un terrain plus délicat. La végétation s'épaissit rapidement, les branches épineuses s'abaissèrent à leur niveau, griffant leur combinaison et leur pelage facial. Les mouvements de Pers'lya se trouvèrent gênés, son large manteau accroché tous les centimètres.
L'origine du signal émis par la balise de Malen se trouvait à la limite du parc. Et ils trouvèrent enfin son corps. Pers'lya, au mépris des règles de prudence, se précipita pour s'enquérir de son état. En pure perte.
Il n'était pas un spécialiste de l'anatomie humaine, mais il savait reconnaître un cadavre quand il en voyait un. Elle était étendue sur le dos, les yeux écarquillés, fixant les cieux illuminés par le soleil levant. Sa toge blanche était tachée de sang, une immense flaque sombre ayant coagulé à ses pieds. Ses iris vitreux n'exprimaient plus rien et ses traits lisses marquaient une résignation. Une coupure béante déformait sa gorge, sans doute causée par un coup fatal de vibrolame. Pers'lya ramassa la balise tombée dans l'herbe et la montra à son second.
Gre'lku secoua seulement la tête pour lui confirmer que le signal avait bien été émis de cet appareil.
- Que devons-nous chercher, Excellence ?
Le dignitaire rangea la balise de Malen sous son manteau alors que les autres gardes bothan s'étaient regroupés autour de lui, attendant ses instructions.
- C'est ici qu'elle est morte. Ce qu'elle a du laissé à notre intention ne doit pas être loin.
Des bothans sortirent de nouveau des scanners pour détecter des sources de chaleur émis par des objets mécaniques.
Certains se séparèrent pour suivre les traces de sang laissées dans le sillage de Malen. Les autres longèrent le mur d'enceinte, fouillant chaque brin d'herbe, chaque buisson, chaque souche. Retournant chaque pierre.
S'éloignant graduellement du cadavre, tout en ne trouvant rien. Cela agaça Pers'lya qui était persuadé que cela ne pouvait pas être si compliqué. Malen n'avait pas eu le temps de chercher une cachette durable, elle agonisait lorsqu'elle était parvenue jusqu'à l'enceinte.
Il se souvint de la dernière partie de son testament.
La vérité cachée dans l'antre du démon, doit être révélée.
Il étudia la distance qui séparait le mur du corps de Malen. À peine trente centimètres.
La vérité cachée dans l'antre du démon, doit être révélée.
Pris d'une inspiration subite, il promena subitement son regard sur les minuscules interstices entre les briques qui avaient subi la lente érosion du temps. Il identifia les plus proches de Malen et introduisit ses doigts à l'intérieur de celles-ci.
Au bout de quelques secondes, il sentit un objet en plastacier à travers l'humidité qui collait ses phalanges qu'il retira prestement.
Avec un rictus de triomphe, il exhiba devant ses yeux, la datapuce de Malen.
Ceci serait peut-être la clé pour le salut de la République. Il appela Gre'lku et celui-ci le rejoignit quelques instants après, scrutant la datapuce.
- C'est ce que vous cherchiez ?
- Oui, répondit Pers'lya. Inutile de s'attarder plus longtemps que nécessaire.
- Je rappelle tous nos hommes.
Gre'lku saisit son comlink et aboya à ses subalternes d'abandonner les fouilles et de se regrouper sous l'arche. Le soulagement se lisait dans son regard mais il demeurait tendu, s'attendant toujours à un imprévu désagréable.
Pers'lya ne lâchait pas la crosse de son blaster jusqu'à ce qu'ils aient atteint l'arche. Eux et les autres bothans attendirent sous son ombre, le retour de leurs camarades partis explorer les souterrains. Ceux-ci réapparurent, sans qu'aucun ne manque à l'appel.
Un sergent résuma à Gre'lku tout ce qu'ils avaient pu y dénicher. Tous devinèrent que quelque chose de terrible s'y était produit mais aucun cadavre, sans parler de celui de Malen, n'était là pour l'attester. Comme si les responsables avaient tenté d'effacer les traces de leurs crimes.
Gre'lku donna finalement le signal du départ et le dignitaire respira plus librement, sa tension évaporée lorsqu'ils rallièrent leurs congénères à l'entrée du parc.
- Rien à signaler ? S'enquit le capitaine.
Un bothan se contenta de lui montrer alors de l'index, un individu encapuchonné qui les observait à une vingtaine de mètres d'eux. Pers'lya frissonna lorsqu'il dévisagea le masque mortuaire intimidant qui recouvrait sa figure.
Le doute ne fut plus permis lorsqu'il reconnut sur son torse le cercle doré entourant un poignard oblique, peignant sa tunique sombre.
- Excellence ? Finit par demander son second lorsqu'il suivit son regard.
- Un Assassin Malkite, souffla le non humain d'une voix enrouée.
- Contispex l'a envoyé.
Le politicien reprit son sang froid, bien qu'il demeurait choqué par cette apparition de mauvais augure.
- Ce ne peut être que le hasard, Contispex ne pouvait pas savoir que nous allions venir, fit-il remarquer.
- Nous pouvons toujours le lui demander.
Des bothans dégainèrent leur blaster et Gre'lku donna l'ordre de régler leurs armes sur le mode paralysant. Mais avant même qu'ils puissent faire un pas dans sa direction, l'Assassin disparut tout à coup derrière l'angle du mur, s'éclipsant dans la ruelle.
- Par les étoiles ! Jura l'officier bothan. Rattrapez-le, vite !
Les gardes s’élancèrent vers leur cible pour l'appréhender. Pers'lya espérait qu'ils réussiraient sans dommage pour eux, même s'il craignait la réputation qui entourait le mystère opaque de cette confrérie redoutée dont Contispex se serait attaché les services. La moitié de sa garde rapprochée demeura avec lui tandis que Gre'lku gardait son comlink allumé dans l'attente des rapports.
Bientôt, il entendit :
- Nous l'avons perdu, capitaine. Il a réussi à nous semer.
- Tant pis, revenez.
Il fallut quelques minutes pour que tout le monde se regroupe à nouveau. Pers'lya entendit ses congénères grommeler sur l'échec de la poursuite.
- Contispex saura que nous sommes venus, regretta Gre'lku.
Le dignitaire déchu tourna une dernière fois son regard vers l'allée qui s'enfonçait au cœur du parc Zohen. Là où s'était produit un carnage dans le sanctuaire même du Pius Dea. Là où reposait désormais Sœur Malen.
Elle et lui avaient eu tellement peu en commun, mais les circonstances les avaient réunies pour unir leurs forces contre le pire fléau qu'ait engendré la République. Les volatiles gazouillèrent en chœur, baignés par le soleil qui les éclairait de sa chaleur.
Une paix illusoire en ces temps sombres.
- Il doit le savoir déjà, capitaine, soupira-t-il finalement. Mais ça n'a pas d'importance, nous avons ce qu'il nous faut.
Votre sacrifice ne sera pas oublié, Malen.
- Rentrons.


Voilà, j'espère que cela vous a plu!

Pers'lya a donc trouvé des preuves laissées par Malen! Comment va réagir notre cher Contispex?

Vous le saurez plus tard!

à la prochaine pour la suite :hello:
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 11:59, modifié 1 fois.
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Messagepar L2-D2 » Lun 14 Jan 2019 - 9:24   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

La tension monte tout au long de cet extrait riche en découvertes pour l'ex-Chancelier et sa petite armée privée qui l'accompagne ! L'ensemble est vraiment très bien écrit, j'ai moi-même senti la tension qui montait au fur et à mesure que le bothan se rapproche du cadavre de Sœur Malen... Bien joué !

Et l'assassin qui contemple le groupe au loin, c'est une très bonne trouvaille bien mise en scène. J'ai eu l'impression d'être comme dans un thriller, à voir un mec au loin qui disparaît très vite ! Tout cela n'augure pas que du bon pour Pers'lya ! :(

Vivement la suite !
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Messagepar Dark GaGa » Lun 14 Jan 2019 - 16:14   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Attaque, contre-attaque, attaque...

Le bothan se bat bien, mais nous savons depuis le pitch qu'il ne pourra empêcher l'ineluctable. Et pourtant, on y croit...
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Messagepar mat-vador » Lun 14 Jan 2019 - 18:06   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Salute et merci pour vos retours :wink: !

L2-D2 a écrit:La tension monte tout au long de cet extrait riche en découvertes pour l'ex-Chancelier et sa petite armée privée qui l'accompagne ! L'ensemble est vraiment très bien écrit, j'ai moi-même senti la tension qui montait au fur et à mesure que le bothan se rapproche du cadavre de Sœur Malen... Bien joué !


Oui, c'est quelque chose que je tenais vraiment à soigner :oui: ! à en juger par ton appréciation, je pense que je m'en suis bien sorti :transpire: !

L2-D2 a écrit:Et l'assassin qui contemple le groupe au loin, c'est une très bonne trouvaille bien mise en scène. J'ai eu l'impression d'être comme dans un thriller, à voir un mec au loin qui disparaît très vite !


Je voulais installer une petite atmosphère Game of Thrones à l'italienne (Je pense notamment aux Borgia à la sulfureuse réputation :diable: ) faite de secrets, de complots et d'espionnage... au coeur même de la République Galactique :sournois: . Je tiens par moments à rendre cette atmosphère vraiment pesante.

Une chape de plomb pèse donc sur la République, en tout cas c'est l'impression que vous en avez, j'espère :siffle: ..

L2-D2 a écrit:Tout cela n'augure pas que du bon pour Pers'lya ! :(


Dark GaGa a écrit:Le bothan se bat bien, mais nous savons depuis le pitch qu'il ne pourra empêcher l'ineluctable.


Malheureusement, notre bothan semble être tombé sur plus roublard que lui. Un comble, alors qu'il est issu d'un peuple réputé pour ses manigances politiques :sournois: !

à la prochaine pour la suite :hello: !
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Messagepar Dark GaGa » Mer 16 Jan 2019 - 13:38   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Spoiler: Afficher
(12:58:07) mat-vador: faut que je laisse de coté le Pius Dea deux sec:cry::cry:!


Heu... non... Pius Dea d'abord!
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Messagepar mat-vador » Mer 16 Jan 2019 - 18:34   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Mat se penche sur son clavier:

Euh oui, maîtresse! C'était ce que j'étais en train de faire :transpire: !
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Messagepar Den » Ven 18 Jan 2019 - 22:33   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Ah! Je dois avouer que c'est encore vachement bien! :)

Pers'lya découvre petit à petit ce qui s'est passé et en tire ses propres conclusions. Heureusement qu'il découvre les preuves laissées par Sœur Malen, mais je doute que ça lui serve à grand'chose, hélas... :sournois:

Une fois de plus, tu prouves que tu es un auteur avec lequel il faut compter! Le texte est précis, clair, et - comme l'a souligné L2 - on sent la montée en tension à mesure qu'on avance avec Pers'lya! Un régale!

mat-vador a écrit:On va dire que c'est la galette des rois !


Et c'est Contispex qui est devenu le Roi? :lol:

mat-vador a écrit:Il le fallait bien! Tout le monde l'adore ce petit Bekan !


Eh! C'est qu'on a assisté en direct à son entrée dans le cercle très fermé des Chevaliers Jedi! Ca tisse des liens! :)

mat-vador a écrit:Vu comment Borsk Fel'lya a fini contre les Vong, je te plussoie !


Une scène d'anthologie! :)

Bonne continuation! ;)
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Messagepar mat-vador » Sam 19 Jan 2019 - 21:48   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Salute, merci pour le retour Den :wink: !

Den a écrit:Heureusement qu'il découvre les preuves laissées par Sœur Malen, mais je doute que ça lui serve à grand'chose, hélas... :sournois:


:transpire: il va s'en servir mais reste à savoir s'il va en tirer un quelconque profit!

Den a écrit:Et c'est Contispex qui est devenu le Roi? :lol:


Pas encore mais bientôt :P !

Allez il est temps de vous publier la suite!

Et ca tombe bien à propos de Bekan car vous allez le revoir :sournois: !



Temple Jedi, Coruscant, quatre jours après la purge du Pius Dea


Bekan Kalad ignorait combien de temps il était resté assis en tailleur dans l'une des salles de méditation qui lui avait été affecté alors que le moment de son adoubement approchait. Il s'était tellement immergé dans les flux de la Force qu'il en avait égaré la notion du temps.
Le jeune alsakani reprit lentement conscience de l'environnement qui l'entourait, soucieux de conserver la sérénité dont il aurait besoin face à l'ensemble du Haut Conseil. Autant essayer de bloquer la rotation de Coruscant autour de son soleil.
Une menace guettait une République défaillante et il ne parvenait pas à se débarrasser de cette sensation oppressante qui lui tenait les boyaux. Il demeurait perturbé par ces visions qui avaient traversé ses rêves.
Les cris de gens qui mourraient, leur présence disparaissant dans leur force, leur peur et leur surprise mêlées aux flux de la Force, engloutis à jamais. Cela l'avait réveillé en pleine nuit, tout comme la majorité de ses condisciples et des maîtres, dont Ri'ila Terka. Il avait perçu leur angoisse de l'incertitude.
Lui et quelques uns savaient plus précisément ce qui s'était produit. Des adeptes du Pius Dea avaient assassiné des innocents, sans qu'il ne soit certain de l'ampleur et du lieu exact, encore moins de l'identité des victimes. Il avait insisté auprès de la Jedi twi lek pour être reçu au Haut Conseil et leur raconter sa vision.
Ils l'avaient écouté sans manifester de réaction visible et il comprit qu'ils ne le prenaient pas au sérieux. Devant ce qu'il considérait comme une négligence, Bekan avait protesté mais maître Terka présente à ses cotés l'avait calmé, en lui rappelant ses priorités.
Se préparer à sa nouvelle vie de Chevalier.
Une chose après l'autre, il devait se consacrer pleinement à ses devoirs présents de padawan et bientôt à de nouvelles responsabilités plus pesantes encore. Il laissa la Force le traverser sans effort et il perçut la présence familière de son maître.
Il croisa le regard de la twi lek qui détenait à la main le sabre laser de son padawan, détaché de sa batterie.
- Bekan, c'est l'heure. Les Maîtres t'attendent dans le Hall de la Chevalerie.
Il inspira un grand coup puis se mit debout.
Sur cette partie de la Cité Galactique, l'après midi était bien avancé et le jeune homme n'avait rien avalé de toute la journée. Un jeune qu'il s'était lui-même imposé, comme pour se purifier l'esprit et le corps.
La sensation de nausée mit quelques instants à passer.
- Je suis prêt, affirma-t-il.
Ils sortirent tous deux de la salle de méditation et empruntèrent le grand corridor qui menait au hall principal. De là, ils s’enfoncèrent dans le couloir qui menait dans le hall de la Chevalerie. Ils ralentirent devant les grandes portes de duracier qui barraient l'entrée.
- Ne sois pas si tendu, le rassura son instructrice.
- Je ne le suis pas, contra l'alsakani.
- Tu transpires.
Il soupira avant de reconnaître :
- C'est le moment le plus important de ma vie.
- Tu as déjà accompli le plus difficile, déclara-t-elle.
- J'espère seulement que les Maîtres ne vont pas me tenir rigueur de mon dernier emportement.
- Bekan, déclara Ri'ila avec patience, celle-ci comprenant qu'il faisait allusion à la dernière séance houleuse du Haut Conseil, durant lequel il s'était montré vindicatif. Les Maîtres t'ont déjà jugé sur l'ensemble de ton parcours et de tes actes et ils ne reviendront pas sur leur décision, à moins d'un cas de force majeure.
Elle lui sourit et cela lui permit de se détendre.
- Laisse la Force couler en toi et respire profondément.
Il suivit ses conseils et la sérénité apaisa les battements de son coeur. Peu après, la twi lek agita les doigts, invoquant la Force.
Dans un claquement, les portes s'écartèrent l'une de l'autre. Bekan hésita quelques instants avant de franchir le seuil. Le Hall de la Chevalerie était plongé dans une totale obscurité mais il pouvait percevoir des présences irradiant dans la Force.
Il se retint de sursauter lorsqu'une dizaine de sabres lasers prirent vie, dans un chœur de bourdonnements bas crépitants. Leur halo éclaira la silhouette de leurs détenteurs encapuchonnés, immobiles comme des statues.
Ils se tenaient en demi-cercle et un Maître rompit les rangs pour s'approcher du jeune alsakani encore indécis. Qui se souvint tout de même qu'il devait manifester sa déférence. Il se laissa tomber sur les genoux tout en gardant le dos raide, regardant droit devant lui.
- Padawan Bekan Kalad, lança la voix rauque d'un houk, celle de Maître Treski. La Force est l'énergie de la vie, qui relie toute chose et tout être doué de conscience. La Force parle à travers nous, nos actes et nos pensées.
Derrière l'alsakani, la twi lek se tenait immobile goûtant les paroles du non humain.
- Aujourd'hui, au nom de la Force, nous célébrons cet instant où nous t'estimons digne d’accéder à un statut te conférant de bien plus grandes responsabilités. Tu as passé avec succès les Épreuves permettant d’accéder au grade de Chevalier.
Alors Bekan put apaiser la tension qui l'habitait.
- Tu as démontré toutes les qualités d'un véritable Jedi. Le courage face à un danger mortel, la sérénité, le respect envers les créations de la Force et envers tes pairs et aussi la patience. Même si sur ce dernier point, il te reste encore du chemin à faire.
Les derniers mots avaient été prononcés avec légèreté et Bekan devina le sourire de sa propre instructrice. Malgré son tempérament fougueux, les maîtres lui témoignaient de la bienveillance. Il inclina la tête avec humilité avant de croiser le regard du houk.
- Par la décision du Haut Conseil, par la Volonté de la Force, nous te nommons Chevalier de la République.
La lame ardente couleur verte émeraude s'abaissa vers la clavicule de Bekan qui tressaillit à peine lorsque la lame ardente réchauffa son épiderme. D'un mouvement vif, précis et gracieux, le houk releva son arme vers le haut.
Tranchant au passage la tresse de padawan du jeune homme. Celui-ci la vit tomber, sans manifester son soulagement.
- Tu es entré ici en tant que padawan, maintenant relèves-toi en tant que Chevalier Jedi. Que la Force soit avec toi, Bekan Kalad.
Il comprit qu'il était autorisé à se relever. Sa voix prendrait plus de poids désormais devant un membre du Haut Conseil. Entre autres changements. Il accomplit une révérence devant le houk qui le salua en retour avec son arme.
Maître Treski reprit de sa voix rocailleuse :
- Jedi Terka, veuillez approcher.
La twi lek se rangea à hauteur de son ancien élève.
- Maître Yulko nous a annoncé vouloir prendre sa retraite et se retirer au sanctuaire d'Ossus. Un siège au Haut Conseil est donc à pourvoir. Mes pairs et moi souhaitions que vous le preniez, Maître Terka.
Le titre conféré à son instructrice n'avait pas échappé à l'alsakani. Il perçut la surprise de la non humaine.
- Maître Treski ? Fit-elle avec étonnement.
- La réussite de votre apprenti est aussi la vôtre, Ri'ila. Vous n'avez pas à en rougir.
- Alors j'accepte cette charge avec humilité et je prie que la Force me guide dans les jugements auxquels je participerai.
- Bienvenue au Haut Conseil, Maître Terka.
Le houk recula et rejoignit ses collègues, le sabre laser toujours activé. La twi lek se plaça devant son ancien élève. Leurs regards se croisèrent et aucun ne prononça la moindre parole pendant des instants aussi longs que l'éternité.
- La Force nous a permis de nous trouver l'un et l'autre sur Alsakan. J'ai senti ton potentiel et tu as choisi de m'accompagner jusqu'au Temple de Coruscant, malgré l'amour qu tu portais à ta famille et à tes amis, déclara-t-elle. Notre rencontre n'est pas le fruit du hasard, c'est la Force qui nous a permis de nous choisir l'un l'autre.
Elle lui tendit le sabre laser qu'elle avait gardé pour lui rendre. Un symbole de la reconnaissance qu'elle lui portait.
- Ce fut tout naturellement que je te pris comme padawan. Tu as accompli les Épreuves et cette arme que tu as forgé de tes propres mains en est la preuve, Bekan. Fais bon usage de cette lame au service de la paix et de la justice.
Le jeune alsakani récupéra alors son sabre laser, rebrancha le fil qui pendait de la crosse à la batterie harnachée à ses hanches avant de l'accrocher à la ceinture.
- N'oublies pas ceci, Bekan, insista-t-elle alors. Je suis ton professeure, ce que tu es reflète ce que je suis. Tes erreurs deviendront mes erreurs. Je te prie d'honorer ce que je t'ai enseigné.
- Je le ferai, maître.
Son regard ne cilla pas lorsqu'il ajouta avec une nette émotion.
- Que la Force me vienne en aide si je faillis à ce serment.
Elle hocha la tête et tous les sabres lasers s'éteignirent à l'unisson, plongeant de nouveau la salle dans l'obscurité. Les maîtres quittèrent le hall, un à un, suivis par Bekan et Ri'ila. La twi lek et son ancien protégé demeurèrent devant le seuil.
Le jeune homme surmonta peu à peu la joie qui l'avait submergé.
- Bon, c'était moins terrible que ce que je pensais.
Elle lui accorda un sourire.
- Espérons que la mission que le Haut Conseil t'a confiée le sera encore moins.
L'expression de Bekan recouvrit son sérieux.
- Maître Wadu s'est entretenu avec le Quartier Général de la Flotte, il y a trois heures, expliqua-t-elle. Alsakan a intensifié les mouvements de ses troupes ces deux derniers jours.
- Ils préparent quelque chose ?
- Oui, mais les services de renseignements ne savent quoi penser de ces manœuvres le long de la Route Commerciale Perlemienne. Ils ne sont pas certains qu'une attaque sera lancée contre plusieurs de nos secteurs.
- À moins qu'il ne s'agisse que d'une diversion pour cacher une attaque plus importante. Ce ne serait pas un hasard alors que les élections pour élire le nouveau Chancelier auront lieu prochainement.
- Ta mission sera précisément de t'en assurer. De t'assurer que les alsakani ne font que bluffer ou s'ils ont l'intention de faire aboutir leurs revendications de façon moins diplomatique.
La nervosité du tout nouveau Chevalier devint palpable.
- J'espère que mes origines...
- Cela ne posera pas de problèmes, lui assura la non humaine. L'amirale Ekia Helder qui commande la Flotte du Noyau dans le système même de Coruscant, a la réputation d'être flexible. Nous lui avons garanti ta loyauté.
- Je suis prêt à partir sur le champ, maître Terka. Mais avant, j'aimerais vous offrir ceci.
Il tendit vers elle sa paume ouverte, contenant sa tresse de padawan. Il tenait à honorer une vieille coutume comme tout bon Chevalier Jedi. À sa surprise, la twi lek refusa avec un sourire radieux.
- Je te propose de l'offrir à la personne qui t'est le plus cher.
- Maître Terka, vous êtes sûre de...
- Oui, je suis sûre. Parce que c'est ce que tu veux au fonds de toi.
Il ressentit alors une présence familière et il vit par dessus son épaule une jeune apprentie lorrdienne qu'il connaissait très bien.
- Merci, maître.
Elle lui accorda une accolade avant de saluer Zeri.
- Bien, mes nouveaux devoirs m'appellent. Padawan Zeri, nous parlerons tout à l'heure.
La jeune femme s'inclina avec respect et attendit le départ de la twi lek pour sauter au cou de Bekan, pris au dépourvu.
- Alors, ça y est, c'est fait ! S'écria-t-elle. Je suis si heureuse pour toi.
- Euh, merci.
Zeri étudia les traits crispés de son ami.
- Eh, ça va ?
- Tu l'as sans doute entendu, je dois partir rejoindre la Flotte de l'amirale Helder le plus vite possible.
- Tu es inquiet à l'idée d'affronter tes compatriotes ?
Il secoua la tête de dénégation alors qu'ils se tenaient toujours dans les bras l'un de l'autre.
- Ce n'est pas vraiment ça. J'ai seulement le pressentiment que les alsakani ne sont pas la menace principale malgré la pression qu'ils exercent.
- Tu veux parler de tes visions ?
- Quelque chose se prépare contre la République et j'ai peur de deviner quoi.
Elle ne répondit pas mais son regard anxieux parlait pour elle.
- Je vais peut-être avoir une mission sur Coruscant, je penserai à toi.
- C'est moi qui penserai le plus à toi, tu seras sans doute plus en danger que moi, affirma-t-il. C'est pourquoi je veux te laisser un porte bonheur. Avant la cérémonie, maître Terka m'a dit que tes Épreuves auront lieu le jour des élections même.
Il lui montra sa tresse de padawan et elle accepta l'offrande. Ses yeux brillaient d'une étincelle de malice lorsqu'elle se pencha vers lui.
- Moi aussi, j'ai un porte bonheur à t'offrir.
Elle l'embrassa tendrement sur les lèvres avant de s'écarter.
- Que la Force soit avec toi, et ne t'écrase pas sur une comète.
- Ah, très drôle, grinça-t-il.


Voilà j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez!

Visiblement, d'après la nouvelle mission de Bekan, il semblerait que le Pius Dea ne soit pas le seul péril que la République devra affronter :sournois: !

à moins que les asalkani/ Pius Dea ne soient les deux faces d'une même pièce :sournois: !

Vous le saurez plus tard!

à la prochaine pour la suite :hello: !

Je vous promets que l'on reverra Bekan Kalad en action :sournois: !
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 12:11, modifié 1 fois.
Mat: Bonjour, je suis vapodoucheur et masseur de talons! / Dark Krayt: Vous êtes embauché!

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Messagepar L2-D2 » Lun 21 Jan 2019 - 20:59   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Hey, j'en avais presque oublié l'adoubement de Bekan avec tous ces massacres du Pius Dea ! :transpire:

Tout cela est une nouvelle fois très bien écrit, et on sent l'émotion, la légèreté presque de cet instant de paix pour Bekan qui, je le crains, ne va pas durer... La République vit des heures sombres, entre la crise avec le monde natal du jeune homme et l’avènement du Pius Dea sur Coruscant ! :(

Vivement la suite ! :oui:
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar mat-vador » Mar 22 Jan 2019 - 7:33   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

L2-D2 a écrit:Hey, j'en avais presque oublié l'adoubement de Bekan avec tous ces massacres du Pius Dea ! :transpire:


Allons :o c'est quand même un évènement important enfin :paf: !

L2-D2 a écrit:La République vit des heures sombres, entre la crise avec le monde natal du jeune homme et l’avènement du Pius Dea sur Coruscant ! :(


Oh oui :diable: ! Et dis toi que le pire n'est pas encore venu :sournois: !

à la prochaine pour la suite!
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Messagepar Den » Sam 26 Jan 2019 - 11:32   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Ah! Le retour du Chevalier Jedi Bekan Kalad! C'est un plaisir de le retrouver dans un extrait très "Jedi". Le calme avant la tempête, dit-on? C'est exactement ce que j'ai ressenti à la lecture de ce chapitre.

Comme l'a dit L2, la République vit des heures sombres... très sombres. Et je ne doute pas que Bekan aura un rôle majeur à jouer dans toute cette histoire! :sournois:

Edit: J'en oublie de dire que, évidemment, ce chapitre m'a beaucoup plu! :lol:
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Messagepar mat-vador » Sam 26 Jan 2019 - 21:28   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Heureux de ton retour, mon cher Den :cute: !

Den a écrit: je ne doute pas que Bekan aura un rôle majeur à jouer dans toute cette histoire! :sournois:


C'est fort possible ma foi :P !

Allez zou, c'est l'heure de publier la suite! Dans cet extrait, une rencontre décisive entre deux politiciens ennemis est en train de se préparer :sournois: !


Le lendemain


Julius Contispex repassa une énième fois devant la baie de transparacier, profitant à peine des rayons de soleil qui inondaient son bureau. Il ne savoura même pas la vue splendide qui lui permettait de dominer la Cité Galactique qui s'étalait sous ses pieds. À cet instant, le doute le tourmentait.
Il était le maître incontesté du Pius Dea, débarrassé de ses frères ennemis qui rechignaient à le suivre aveuglément. Une épine demeurait néanmoins plantée dans son pied, un individu qu'il ne pensait pas qu'il pourrait constituer un obstacle sérieux.
Pers'lya.
Linza avait raison sur un point. Lorsqu'un bothan goutait au pouvoir, il n'y renonçait pas facilement. Un des Assassins Malkites avait surpris son adversaire politique et ses gardes du corps en train de roder dans le parc Zohen, certainement à la recherche de Sœur Malen qui avait du envoyer un appel au secours avant de succomber.
Depuis, le Chancelier en disgrâce s'était enfermé dans sa forteresse inexpugnable dans un des quartiers huppés de la capitale. Le sénateur coruscanti ambitieux avait projeté un temps d'ordonner un assaut massif.
Mais il ne pouvait pas réaliser ce projet impunément. D'abord, cela lui couterait beaucoup d'adeptes, les bothans vendraient chèrement leur peau, Pers'lya le premier. Ensuite les Assassins Malkites avaient signalé la présence d'un Jedi qui épiait les faits et gestes des bothans. Contispex ne pouvait pas risquer de se mettre les Jedi à dos.
Linza entra dans son bureau et ses traits lui montraient qu'elle partageait les mêmes inquiétudes que lui.
- Alors ? Lui fit-il en se retournant vers elle.
- J'ai ramené Ethan à l'école.
- Je ne parlais pas de ça.
Elle se permit un sourire décontracté.
- Je sais.
Elle se rangea aux cotés de son époux pour laisser son regard se perdre au loin à travers le transparacier.
- J'ai fouillé le parc et le cadavre de Malen, je n'ai rien trouvé de compromettant, commença-t-elle.
- Pourtant Pers'lya n'y est pas allé pour le simple plaisir de se promener, insista-t-il.
- Il n'a peut-être pas trouvé ce qu'il cherchait.
Il croisa son regard.
- J'ai le sentiment que si. Et ça m'inquiète.
- Admettons, accepta-t-elle. Qu'attend-t-il pour sortir de son terrier ?
Julius se détacha de la baie et passa la main sur son visage, pour contenir ce doute qui le tenaillait.
- Il attend le bon moment pour se manifester.
- Les élections au Sénat se rapprochent, lui rappela-t-elle.
- Nous commençons à manquer de temps. Pour éliminer Pers'lya, il faudrait...
Une sonnerie impromptue retentit dans la pièce, et ils échangèrent un regard perplexe. Le bruit provenait du pupitre de travail même du sénateur qui s'installa à sa place et pressa un bouton discret.
- Contispex, j'écoute.
- Bonjour, Julius, fit la voix chatoyante d'un bothan.
- Pers'lya, comment avez-vous obtenu cette fréquence ?
- Un cadeau de Sœur Malen.
Julius ne cacha pas tout le mépris qu'il ressentait.
- Ne prononcez plus jamais le nom de cette traîtresse devant moi.
- Serait-ce une insulte à votre honneur ? Ironisa le non humain. Étonnant que vous en ayez, qui l'eut cru ?
- Vous n'êtes plus rien, Pers'lya. Et vous n'avez plus rien.
- Grâce à vos savantes manœuvres, Julius, je ne le sais que trop bien.
La froideur avait empreint le ton du bothan.
- Et je n'aurais aucun scrupule à vous infliger la même chose.
- Pourquoi avons-nous cette conversation ? Que voulez-vous ?
Le sénateur surprit le regard de sa femme apparemment impavide mais qui trépignait d'une irritation croissante.
- Discuter, répondit Pers'lya.
- C'est ce que nous sommes en train de faire.
- Je préfèrerais continuer cette conversation en tête à tête dans un endroit discret où nous ne serons dérangés par personne. Le Parc Zohen, un endroit qui vous est familier.
- J'admire votre audace, Pers'lya. Je vous ai sous estimé.
- Nous faisons tous des erreurs. Je suis prêt à vous offrir une porte de sortie honorable, sans scandale.
- Quelle générosité.
- Acceptez-vous de me rencontrer ? Insista le bothan.
- Très bien. Quand ?
- Dans deux heures standard, j'ai quelques affaires à régler d'abord. Pers'lya, terminé.
Le silence revint lorsque la transmission fut interrompue. Un silence qui ne dura qu'une poignée de secondes le temps que Contispex concentre sa colère en une bombe qui ne tarda pas à exploser. Il frappa du poing sur la table avant de repousser sa chaise en arrière.
- Cet escroc de bothan, cet impur infâme s'imagine qu'il peut me faire danser comme une marionnette ! Qu'il peut me voler mon rêve d'une galaxie où Ethan peut grandir heureux ! Je vais le détruire !
- Oui, tu vas le tuer.
Linza avait conservé son calme mais la haine brûlait aussi dans son regard. Elle étreignit le coude de son mari.
- Deux heures, c'est plus qu'il nous n'en faut. Nous pouvons réunir bien plus de forces que lui, il a commis une erreur.
- Il a échappé au châtiment de la Déesse une fois, reconnut Julius. Je vais rassembler autant d'Assassins Malkites que possible.
- Cela coutera cher.
- Ce n'est pas un problème. C'est un avantage d'être le trésorier des Guildes Marchandes.
Elle acquiesça, satisfaite.
- Je vais réunir tous nos fidèles, proposa-t-elle. Nous allons en finir avec cet impur.


Pers'lya se rejeta en arrière dans son siège, passant la main sur son pelage facial. Il accrocha le regard de Gre'lku qui ne cacha pas sa perplexité.
- Vous êtes certain de vouloir faire ça ? Demanda le chef de la sécurité.
- Combien d'hommes avons-nous pu réunir ?
L'autre soupira.
- Environ cent soixante.
- J'espère que ce sera suffisant.
Gre'lku hocha la tête.
- Je le souhaite aussi, votre excellence.
- J'ai besoin de parler à ma nièce sur Bothawui, déclara-t-il. Pouvez-vous m'établir une connexion sécurisée le plus vite possible ?
Le capitaine bothan s'inclina.
- Je m'en occupe, votre excellence.
Laissé seul dans son bureau, le dignitaire fixa alors le buste de son défunt oncle, s'interrogeant sur les motivations de cette rencontre avec un ennemi juré. Il se demandait s'il n'allait pas tomber dans un piège.
Il avait dirigé la République durant deux mandats, sur Coruscant même. Il s'était senti chez lui, loin, si loin de sa planète natale, de son clan, de sa famille proche. Mais il avait fermé les yeux sur bon nombre de problèmes.
Il n'avait pas deviné l'hostilité qui se dégageait de la foule lors de ses sorties publiques, la célébrations d'évènements, l'inauguration de nouveaux bâtiments. Il avait joué au politicien, sans daigner prendre du recul.
Lorsque ces fanatiques du Pius Dea avaient tenté d'attenter à sa vie, il avait compris que Coruscant ne pouvait plus être son foyer alors qu'il avait sacrifié ses propres principes pour conquérir le pouvoir. Il n'était plus le bienvenu, il récoltait ce qu'il avait semé.
- Connexion établie et sécurisée, votre excellence.
- Merci, capitaine.
Pers'lya se pencha sur l'hologramme d'une jeune bothan de son clan qui venait de se matérialiser devant son visage.
- Mon oncle ?
- Bonjour, Naite. Navré de te déranger à une heure aussi inhabituelle, mais cela ne pouvait pas attendre.
- Il s'est encore passé quelque chose de grave?
Le dignitaire déduisait aisément qu'à cause de la lenteur du réseau interplanétaire si peu performant, elle ne devait pas être au fait des derniers évènements tragiques. Même si elle avait bien entendu parler de sa destitution et de la tentative d'assassinat dont il avait été victime.
- Peut-être bien, éluda-t-il.
- As-tu besoin d'aide ?
- J'ai tout ce qu'il me faut. Si je t'appelle, c'est pour seulement m'assurer que tu seras prête à prendre la relève s'il m'arrivait quelque chose.
L'expression de sa nièce Naite'fya demeura impavide mais ses oreilles équines se couchèrent sous le coup de l'incrédulité.
- Mon oncle ?
- Tu prendras en main les affaires de notre clan, si ça se passe mal.
Elle s'apprêtait à protester mais la détermination de son aîné la retint.
- Très bien, mon oncle. Je te le promets.
- Merci Naite. Porte-toi bien.
Pers'lya respira beaucoup mieux lorsqu'il mit fin à la connexion. Il lui restait encore à organiser d'autres affaires avant la rencontre fatidique. Il appela son secrétaire et lui ordonna seulement ceci :
- Si je ne suis pas revenu avant la fin de la journée, allez au statioport le plus proche et quittez Coruscant.
- Excellence ?
- Faites-le si vous tenez à la vie, Soth. Dans le pire des cas, votre sécurité ne sera pas garantie dans cet endroit.
Le duro qui s'était dévoué tant d'années à son service, ne laissait rien paraître de ses émotions sur son visage sans relief. Le bothan était assez perplexe pour deviner qu'il était bouleversé.
- Monsieur, je voulais dire...
- Je sais, Soth. Ce fut un plaisir partagé. Prenez ceci avec vous, fit-il en lui tendant une datapuce, une copie de ce que contenait celle de Malen. Vous saurez quoi en faire le moment venu.
Ils se serrèrent la main avec émotion et le Chancelier déchu fixa son aide qui s'en allait en traînant le pas, la tête baissée. Pers'lya observa de nouveau le buste de son oncle, pour trouver la force de continuer.
Je n'ai pas eu le temps de te dire adieu.
Je sais, mon neveu.
Peut-être que c'est le bon moment, alors.
Peut-être, oui.

Gre'lku entra de nouveau dans son bureau, l'air grave.
- Nous sommes prêts à y aller quand vous le souhaitez.
Le dignitaire tira alors un tiroir vers lui et agrippa la crosse de son blaster qui y était rangé. Il se vêtit de son manteau ample à capuchon et considéra une dernière fois la datapuce qu'il emmènerait avec lui.
- Ne faisons pas attendre le diable, capitaine. Il frappera bien assez tôt à notre porte.
- Il nous reste tout de même un problème à résoudre, excellence.
- Lequel ?
- La Jedi qui surveille nos entrées et nos sorties.
Pers'lya grogna entre ses dents.
- Vous pensez pouvoir la neutraliser ?
- En nous y mettant à plusieurs, oui.
- Alors, faites-le. Sans la blesser ni la tuer, nous avons déjà fort à faire avec un seul ennemi. Nous n'avons pas besoin de nous mettre à dos l'Ordre Jedi.
- Je comprends, je vais faire le nécessaire.
- Merci capitaine.


La padawan Zeri Baltwo commençait à trouver le temps long, elle découvrait seulement que l'espionnage était décidément une activité très frustrante. Calée contre le mur qui faisait face à la résidence de Pers'lya, elle résistait à la tentation de laisser divaguer son esprit vers le trafic qui encombrait l'avenue.
Le quartier regroupait une partie de la haute société coruscantie et elle attirait évidemment l'attention avec sa tenue de Jedi. En tout cas, au début. Le capuchon rabattu sur sa tête permettant de l'identifier avec peine, assurait maintenant sa discrétion.
Telle que les sentinelles bothan l'ignoraient complètement à cet instant. Elle percevait tout de même leur nervosité et ce n'était pas de son fait. Elle remarqua qu'ils scrutaient surtout les humains, qui les contournaient comme la plupart des non humains d'ailleurs.
Craignaient-ils une attaque ou un attentat du Pius Dea ?
La jeune lorrdienne comprenait pourquoi le Haut Conseil lui avait assigné cette mission par le biais de maître Terka. Peut-être qu'il s'agissait bien plus que d'une simple mission de surveillance.
Ses perceptions lui permirent de détecter l'irruption d'un officier de sécurité bothan, qui s'avança droit sur elle d'un pas résolu.
Instinctivement, la padawan de maître Wadu posa la main sur la crosse de son sabre laser, la Force lui murmurant un vague danger peu précis.
- Madame, je suis le capitaine Gre'lku. Son Excellence souhaite s'entretenir avec vous.
- À quel sujet ?
- Il vous le dira lui-même. Suivez-moi, je vous prie.
Elle lui emboîta le pas, sur ses gardes. Elle ne percevait pas de malveillance particulière mais elle doutait de la sincérité de son hôte. Les bothans étaient réputés dans toute la galaxie comme d'habiles politiciens à la roublardise légendaire.
Elle les pensait suffisamment intelligents cependant pour ne pas tenter de lui nuire. Son guide et elle traversèrent un vestibule puis arrivèrent dans un hall luxueux où s'affairaient d'autres bothans en train de vérifier leurs armes.
Une expédition était en préparation. Elle ne détectait plus du tout cette sensation de danger imminent. Elle se détendit légèrement, étudiant un peu les murs aux ornements somptueux, les bacs de fleurs élégantes et les fontaines qui occupaient les quatre coins de la pièce.
- Son Excellence souhaite que vous l'attendiez ici.
Quelque chose sonnait faux dans ses mots même si elle ne sentait aucune menace contre elle. Mais le raidissement des autres bothans ne lui échappa pas.
- Très bien, j'espère que Son Excellence ne tardera pas, répondit la padawan.
Tout à coup, des claquements secs de crans de sûreté que l'on ôtait la firent sursauter et la forcèrent à faire volte face, sabre laser allumé. La dizaine de bothans l'entourait, blasters braqués droit sur elle.
- Je suppose que le Chancelier n'a pas l'intention de me recevoir, glissa-t-elle vers Gre'lku.
- Baissez votre arme, nous ne vous voulons aucun mal.
- Ça me paraît difficile à croire.
Elle sentait cette fois sa sincérité alors qu'elle lui tournait le dos. Voilà pourquoi elle ne se méfia pas de lui alors qu'il avait exhibé en silence son arme de poing. Le rayon paralysant la frappa en plein milieu de la moelle épinière.
Elle tenta vainement de résister à l'absence de réponse de son système nerveux, alors qu'elle s'écroulait d'une pièce. Gre'lku guetta le corps inerte de la padawan avant que Pers'lya ne le rejoignit. Le regard de celui-ci s'attarda empli de regrets sur la jeune femme inconsciente.
- Souhaitez-vous que nous la gardions ici ? Demanda le capitaine.
- Non, désignez quelqu'un pour la ramener au Temple. Avec un message pour Maître Ri'ila Terka.
- Lequel ?
- Toutes mes excuses. Elle comprendra.
Gre'lku scruta la tenue de son employeur, qui camouflait une armure de duracier sous ses longs vêtements élégants ainsi qu'une vibrolame accrochée à sa ceinture en compagnie de son blaster. Deux de leurs congénères saisirent doucement la Jedi évanouie par les aisselles pour la traîner à l'écart.
- Allons y maintenant. Si la providence est avec nous, nous devancerons Contispex... pour une fois, lâcha Pers'lya.
Espérons que cela me confèrera un avantage décisif.


Voilà, j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à pas me dire ce que vous en pensez!

Comment cela va-t-il se passer?

Vous le saurez plus tard!

à la prochaine pour la suite :hello: !
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Messagepar Dark GaGa » Dim 27 Jan 2019 - 13:54   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Je crains que ce soit la fin pour le bothan...
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Messagepar mat-vador » Dim 27 Jan 2019 - 16:47   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Dark GaGa a écrit:Je crains que ce soit la fin pour le bothan...


Mais qu'es-ce donc que ce pessimisme :paf: ?
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Messagepar L2-D2 » Lun 28 Jan 2019 - 9:55   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Voilà un extrait qui fait très "veille de combat" ! Les deux belligérants se contactent, se donnent rendez-vous mais se méfient l'un de l'autre, chacun comptant bien profiter de l'occasion pour éliminer l'autre au passage... et étant donné ce que l'on sait de la chronologie républicaine, on se doute déjà que Contispex survivra. Mais Pers'lya ? Tout l'extrait semble nous préparer à sa mort prochaine... mais je n'imagine pas que cela se passe ainsi, du moins pas tel que nous, lecteurs, allons nous l'imaginer, ce serait trop facile ! :sournois:

Vivement la suite pour savoir de quoi il retourne ! :oui:
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Messagepar mat-vador » Mar 29 Jan 2019 - 19:23   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Merci pour le retour, L2 :hello: !

L2-D2 a écrit:Les deux belligérants se contactent, se donnent rendez-vous mais se méfient l'un de l'autre, chacun comptant bien profiter de l'occasion pour éliminer l'autre au passage..:


ça sent le règlement de compte, cette histoire :sournois: !

L2-D2 a écrit: étant donné ce que l'on sait de la chronologie républicaine, on se doute déjà que Contispex survivra. Mais Pers'lya ? Tout l'extrait semble nous préparer à sa mort prochaine... mais je n'imagine pas que cela se passe ainsi, du moins pas tel que nous, lecteurs, allons nous l'imaginer, ce serait trop facile ! :sournois:


Rien ne peut empêcher l'inéluctable :sournois: !

à la prochaine pour la suite :hello: !
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Messagepar Den » Ven 01 Fév 2019 - 16:08   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Personnellement, je trouve que ce chapitre donne une impression de "calme avant la tempête". Ca sent le sapin pour mon pote Bothan! :cry:

En tout cas, je trouve cet extrait particulièrement savoureux! Zeri Baltwo joue, quant à elle, son rôle en espionnant. Je comprends mieux ton choix d'en faire une Lorrdienne. C'est pratique de pouvoir décoder le langage corporel quand on espionne! :o

Au passage, jolie remarque sur le fait qu'elle ne passe pas inaperçue dans sa tenue de Jedi. ;)

Bref! J'ai hâte de lire la suite!

Bonne continuation! ;)
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Messagepar mat-vador » Ven 01 Fév 2019 - 22:13   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:Zeri Baltwo joue, quant à elle, son rôle en espionnant. Je comprends mieux ton choix d'en faire une Lorrdienne. C'est pratique de pouvoir décoder le langage corporel quand on espionne! :o

Au passage, jolie remarque sur le fait qu'elle ne passe pas inaperçue dans sa tenue de Jedi. ;


Un point commun avec Bekan; elle aussi se fait gauler :lol: !

Merci pour le retour en tout cas et à très bientôt pour la suite!

PS: J'ai pas réussi à lire le MP que tu m'as envoyé par contre :paf: ..
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Messagepar Den » Sam 02 Fév 2019 - 12:21   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

mat-vador a écrit:Un point commun avec Bekan; elle aussi se fait gauler !


Ca veut dire qu'elle va devenir une Grande Jedi? :paf:

mat-vador a écrit:PS: J'ai pas réussi à lire le MP que tu m'as envoyé par contre ..


Normal, je l'ai effacé! Je m'étais trompé de destinataire! :paf:

Passe une bonne journée l'ami! ;)
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Messagepar mat-vador » Sam 02 Fév 2019 - 22:11   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:Normal, je l'ai effacé! Je m'étais trompé de destinataire! :paf:


Je parie que c'est mon avatar de Talon qui t'a troublé!

Et sinon, j'en profite pour publier la suite!

Contispex et Pers'lya sont maintenant face à face :diable: !


Lorsqu'ils parvinrent au Parc Zohen, rien ne trahissait la présence d'un quelconque adepte du Pius Dea ou d'un séide travaillant pour le sénateur coruscanti. Tout semblait paisible, aussi paisible que lors de leur dernière visite, alors que la mort avait marqué son passage d'un sceau indélébile.
Des dizaines de bothan étaient rassemblées devant l'entrée et Gre'lku leur ordonna sèchement de se déployer dans l'allée principale, pour ne pas attirer l'attention plus que nécessaire. Le capitaine exhiba un hologramme détaillant la configuration des lieux sous les yeux de Pers'lya.
-Nous posterons des gardes à l'entrée du parc, pour qu'ils nous préviennent de la moindre intrusion. Puis d'autres seront alignés en trois rangs dans l'allée principale. Les derniers garderont l'entrée du sanctuaire, des cavernes juste ici sous l'arche.
De son index, Gre'lku montra successivement les positions occupées. Le dignitaire masqua un certain scepticisme.
- Ce dispositif suffira-t-il ?
- J'aurais pu me procurer des armes lourdes comme des canons blasters, mais cela aurait trop attiré l'attention des autorités et des Jedi. Mais je peux avancer que cette démonstration de force dissuadera Contispex d'entreprendre quoi que ce soit de fâcheux.
Pers'lya inclina le menton d'approbation, l'esprit toujours travaillé par l'angoisse. Julius Contispex avait prouvé qu'il pouvait renverser n'importe quelle situation en sa faveur et que cela ne le dérangeait guère de semer quelques morts dans son sillage.
Il espérait l'avoir pris au dépourvu pour l'empêcher de lui nuire. Mais pouvait-on museler un démon?
Il le saurait assez vite.
Il traversa les rangs de ses congénères et désigna trois volontaires pour l'accompagner dans les souterrains. Il laissa l'un d'entre eux le précéder avec un bâton lumineux et ils parvinrent alors dans le Hall de l'Illumination. Les trois gardes bothans posèrent leurs doigts griffus sur leur holster, dévisageant le sol et les murs avec une suspicion accrue. Des frissons désagréables secouèrent Pers'lya lorsqu'il remarqua les tâches sombres qui souillaient le sol et les murs.
Après un silence lourd, l'un des gardes se tourna vers lui.
- Excellence, nous devrions retourner à l'air libre...
- Non. Continuons.
Le dignitaire reprit ses esprits et leur ordonna d'emprunter un passage qui conduisait droit à la salle du Conseil des Sages. Là aussi, des sillons sinistres parsemaient les dalles.
- Cet endroit conviendra, décida-t-il.
Les gardes du corps échangèrent des regards désarçonnés, mal à l'aise dans un endroit qui suintait le carnage frais.
Nous finissons par reposer tous dans un lieu sombre, seul. Les plus méritants d'entre nous ont peut-être une chance d'accéder dans une prairie illuminée. Nous connaissons la paix lorsque nous estimons que nous avons accompli tout ce qu'on a pu pour ce qui compte le plus pour nous, lui avait dit son oncle dans ses derniers instants.
Quelqu'un posa un siège déplié pour lui.
- Votre Excellence.
- Merci.
Il s'assit pour attendre son invité. Allait-il finir dans un lieu sombre, loin de ce qu'il aimait? Il avait invité le démon dans l'antre des démons, là où le démon avait perpétré ses crimes contre d'autres démons.
Il était temps de révéler au démon lui-même, sa véritable nature qui se terrait sous ses airs de bon père de famille. Si le démon refusait d'entendre raison, il clamerait la vérité à la face de la République toute entière, de la galaxie. Ou alors il le tuerait.
Soeur Malen l'avait dit.
La vérité cachée dans l'antre du démon doit être révélée.
Pers'lya eut le sentiment que c'était la chose à faire. Pour la première fois, il éprouva la fierté de se battre pour une cause juste.
Pour la première fois, il se sentait en paix.
- Rallumez les torches, nous aurons besoin d'un peu de lumière, ordonna-t-il.


Au bras de son épouse Linza, Julius Contispex arriva à son tour au parc Zohen, accompagné d'une vingtaine d'adeptes. Ils furent arrêtés par les dix gardes bothan, dont l'un d'eux prévint le capitaine Gre'lku par comlink.
Celui-ci autorisa leur passage, hormis leurs partisans.
Les Contispex s'engagèrent dans l'allée principale, maîtrisant leur répulsion instinctive envers les gardes bothan qui patrouillaient.
- Il y a beaucoup de vermines, glissa Linza à l'oreille de son mari.
- Nous purifierons cet endroit de ces impurs.
- Nous sommes tous prêts.
Un officier les arrêta sous l'arche.
- Son Excellence vous attend, veuillez me suivre, leur fit Gre'lku.
- Je pense qu'il aurait du nous accueillir lui-même, au lieu de rester terré comme un rat womp, grinça le sénateur.
Le non humain grogna, peu impressionné par sa verve.
- Son Excellence pourra vous l'expliquer en personne.
Le couple ne montra aucune réaction lorsqu'ils s’enfoncèrent sous terre, traversant le Hall de l'Illumination pour rejoindre le Chancelier encore en poste. Celui-ci remercia le capitaine qui retourna auprès de ses hommes à la surface.
Les Contispex observèrent les quatre bothan présents dans la salle du Conseil des Sages. Pers'lya les défiait assis du regard et désignait deux sièges dépliés face à lui. Les trois congénères se déployèrent autour de leur employeur et chef de clan.
- C'est aimable à vous, Pers'lya.
- Il n'y a aucune raison de ne pas se montrer civilisé l'un envers l'autre, sénateur. Et je vous remercie d'avance de ne pas oublier que jusqu'à la tenue des nouvelles élections qui se tiendront dans deux jours, je reste le Chancelier Suprême de la République.
- Cessons ce petit jeu, nous ne sommes ni au Sénat ni devant les holocams.
- Comme vous voudrez, Julius.
Pers'lya exhiba de sous sa manche la datapuce qu'il avait récupéré sur le corps de Malen. Cela n'échappa pas au nouveau chef du Pius Dea.
- Même morte, cette traîtresse a continué de vous servir.
- Malen était une personne très dévouée et loyale, reconnut le bothan. Elle m'a offert un cadeau inestimable.
- Dites-moi ce que vous voulez, Pers'lya.
À l'insu des bothans, il effleura le collier attaché à son poignet, sous la manche de sa tunique. Sa femme se leva ensuite et s'éloigna de quelques pas, prétextant vouloir prendre de l'air. Aucun des bothan ne fit attention à elle, y compris lorsqu'elle se plaça dans leur dos.
- Pas si vite, je pense qu'il est important que vous sachiez quelles sont les preuves que Malen a rassemblées contre vous.
- Pas si important, si je récupère ces preuves. Après que nous ayons trouvé un accord, bien entendu.
Contispex ne semblait pas en colère. Comme s'il se moquait que son ennemi détienne des preuves ou comme s'il l'avait prévu. Le doute étreignait plus fermement Pers'lya mais il ne pouvait plus reculer.
- Laissez-moi ce plaisir. Une juste revanche pour avoir savouré ma destitution en public, ponctua le bothan d'un sourire qui découvrit ses crocs.
- Très bien, si vous y tenez tant.
Le démon cachait bien son jeu. La nervosité gagnait du terrain sur la sérénité de Pers'lya.
- Revenons à des évènements plus récents. Je voudrais d'abord vous féliciter de votre promotion à la tête de votre confrérie, malgré vos méthodes radicales. Je me demande néanmoins si c'était nécessaire d'aller répandre la terreur jusque dans les rues.
Le sénateur demeura silencieux.
- Ensuite la crise avec Alsakan. Grâce à votre position de trésorier des Guildes Marchandes, vous avez acheté des politiciens et des militaires haut placés pour les encourager à exercer des pressions sur la République. Comme provoquer le blocus de la Route Commerciale Perlemienne, par exemple. Dans le but de me mettre en difficulté et d'éclairer au Sénat mes supposées faiblesses de dirigeant. Je ne parlerais pas évidemment de ces accusations de corruption que vous avez savamment relayées et colportées sur mon compte.
Le bothan ne cacha pas son hostilité envers son interlocuteur qui demeurait d'un calme surprenant.
- Maintenant, passons à ce que j'ai découvert. Mon frère avait des participations dans certaines sociétés détenues actuellement par les Guildes Marchandes et refusait de les céder. J'ai ici la preuve, fit-il en brandissant la datapuce, que vous avez commandité son assassinat, déguisé par la suite en accident de landspeeder.
- C'est donc personnel, j'ignorais qu'un bothan pouvait donc être rancunier.
- Si je voulais venger la mort de mon frère, je vous aurais tué sur le champ.
- Pourquoi vous êtes-vous retenu ?
- Je ne tiens pas à vous ressembler.
- Voilà une attitude honorable.
Pers'lya ne parvint pas à déceler la moindre once d'ironie dans les mots de son hôte. Il préféra ne pas relever et continua sur sa lancée.
- J'ai enfin découvert que vous avez fait empoisonner votre propre père. Vous avez déguisé sa disparition en mort naturelle causée par arrêt cardiaque, si j'en crois les rapports officiels. Vous avez ainsi hérité de ses titres de trésorier des Guildes Marchandes et de Grand Sage. Une chance qu'il existe des transmissions héréditaires. À moins que vous n'ayez suggéré cette idée quand vous étiez en âge de penser et de comploter ?
Contispex se permit un léger sourire entendu.
- Vous êtes très bien informé.
- Soeur Malen avait découvert votre secret le plus intime, malgré toutes vos précautions, Julius.
Sans aucun émotion, le sénateur reconnut :
- J'ai commis une erreur en lui faisant confiance. Nous en commettons tous. Reste à savoir où tout cela nous amène, Pers'lya. C'est la bien raison principale de cette rencontre, n'est-ce pas ?
Le bothan était de moins en moins rassuré au fil des minutes. Ce démon manigançait quelque chose, ses entrailles le lui criaient.
Mais il devait continuer, ne rien laisser paraître de ses pensées.
- Oui, il est temps d'y venir, Julius, fit le bothan en se penchant en avant et en crispant ses doigts sur la crosse de son blaster.


Voilà, j'espère que cela vous a plu! N'hésitez pas à me faire part de vos remarques :cute: !

à la prochaine pour la suite! Il faudra patienter :P ... enfin vous avez l'habitude :wink: !
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 12:19, modifié 1 fois.
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Messagepar L2-D2 » Lun 04 Fév 2019 - 7:29   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Mais quelle idée saugrenue Pers'lya a-t-il eu d'aller s'enfermer dans la chambre du Conseil des Sages du Pius Dea pour rencontrer Contspex ? :shock: Pourquoi ne pas l'avoir rencontré dans le parc, à l'air libre, là où il aurait pu fuir plus facilement au cas où ? Est-ce juste à cause des propos de Soeur Malen... ou cela cache-t-il autre chose ?

J'ai beaucoup aimé la première partie de cet extrait, notamment tout ce passage, extrêmement réussi :

mat-vador a écrit:Nous finissons par reposer tous dans un lieu sombre, seul. Les plus méritants d'entre nous ont peut-être une chance d'accéder dans une prairie illuminée. Nous connaissons la paix lorsque nous estimons que nous avons accompli tout ce qu'on a pu pour ce qui compte le plus pour nous, lui avait dit son oncle dans ses derniers instants.
Quelqu'un posa un siège déplié pour lui.
-Votre Excellence.
-Merci.
Il s'assit pour attendre son invité. Allait-il finir dans un lieu sombre, loin de ce qu'il aimait? Il avait invité le démon dans l'antre des démons, là où le démon avait perpétré ses crimes contre d'autres démons.
Il était temps de révéler au démon lui-même, sa véritable nature qui se terrait sous ses airs de bon père de famille. Si le démon refusait d'entendre raison, il clamerait la vérité à la face de la République toute entière, de la galaxie. Ou alors il le tuerait.
Soeur Malen l'avait dit.
La vérité cachée dans l'antre du démon doit être révélée.
Pers'lya eut le sentiment que c'était la chose à faire. Pour la première fois, il éprouva la fierté de se battre pour une cause juste.
Pour la première fois, il se sentait en paix.
-Rallumez les torches, nous aurons besoin d'un peu de lumière, ordonna-t-il.


Pour le reste, je crains le pire. Contispex ne semble pas être affecté par les propos de son adversaire... tout cela sent de plus en plus mauvais pour le bothan ! :(

Vivement la suite ! :oui:
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Messagepar Dark GaGa » Lun 04 Fév 2019 - 17:54   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

D'accord avec précédemment... Le bothan est limite suicidaire...

Et belle maîtrise du cliffhanger.
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Messagepar mat-vador » Lun 04 Fév 2019 - 18:38   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Merci pour vos retours :jap: !

L2-D2 a écrit:Mais quelle idée saugrenue Pers'lya a-t-il eu d'aller s'enfermer dans la chambre du Conseil des Sages du Pius Dea pour rencontrer Contspex ? :shock: Pourquoi ne pas l'avoir rencontré dans le parc, à l'air libre, là où il aurait pu fuir plus facilement au cas où ? Est-ce juste à cause des propos de Soeur Malen... ou cela cache-t-il autre chose ?


Dark GaGa a écrit:D'accord avec précédemment... Le bothan est limite suicidaire...


Eh bien il espérait peut-être déstabiliser notre cher Julius pour prendre un avantage sur lui, espérant le perturber en le forçant à revenir sur les lieux du crime. Mais il semble l'avoir un ptit peu mal jugé :transpire: ...

Après il a quand même une petite armée de bothan pour investir le parc et montrer que c'est lui le boss pour le moment. S'il savait seulement ce qui va lui tomber dessus :roll: .

L2-D2 a écrit:J'ai beaucoup aimé la première partie de cet extrait, notamment tout ce passage, extrêmement réussi :

mat-vador a écrit:Nous finissons par reposer tous dans un lieu sombre, seul. Les plus méritants d'entre nous ont peut-être une chance d'accéder dans une prairie illuminée. Nous connaissons la paix lorsque nous estimons que nous avons accompli tout ce qu'on a pu pour ce qui compte le plus pour nous, lui avait dit son oncle dans ses derniers instants.
Quelqu'un posa un siège déplié pour lui.
-Votre Excellence.
-Merci.
Il s'assit pour attendre son invité. Allait-il finir dans un lieu sombre, loin de ce qu'il aimait? Il avait invité le démon dans l'antre des démons, là où le démon avait perpétré ses crimes contre d'autres démons.
Il était temps de révéler au démon lui-même, sa véritable nature qui se terrait sous ses airs de bon père de famille. Si le démon refusait d'entendre raison, il clamerait la vérité à la face de la République toute entière, de la galaxie. Ou alors il le tuerait.
Soeur Malen l'avait dit.
La vérité cachée dans l'antre du démon doit être révélée.
Pers'lya eut le sentiment que c'était la chose à faire. Pour la première fois, il éprouva la fierté de se battre pour une cause juste.
Pour la première fois, il se sentait en paix.
-Rallumez les torches, nous aurons besoin d'un peu de lumière, ordonna-t-il.



Content que ce passage t'ait plu :wink: ! J'ai essayé de m'appliquer pour retranscrire les pensées de Pers'lya alors qu'il s'apprête à affronter l'homme le plus dangereux à cette époque lointaine de l'Ancienne République.

Bientôt je pense que j'instaurerai un sondage pour me dire quel est votre perso préféré (principal ou secondaire) de cette première partie. Ca vous tente :sournois: ?

à la prochaine pour la suite en tout cas :hello: !
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Messagepar Den » Ven 08 Fév 2019 - 22:22   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Chapitre lu!

Aaaah! Pers'Lya! Mais pourquoi a-t-il fait ça??? Pourquoi s'enfermer avec l'un des pires fléaux de la Galaxie SW?? :cry: Bon, je ne suis pas né de la dernière pluie non plus, je sais que mon pote Bothan va passer l'arme à gauche... Mais dans ces conditions, ça, je ne m'y attendais pas! Ce qui, je l'avoue, est finement joué de ta part, Mat! :sournois: Oui, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, Pers'lya n'a pas encore abattu toutes ses cartes, j'en suis sûr! :paf:

Sinon, je suis entièrement d'accord avec mes camarades pour dire que c'est fichtrement bien écrit! Il y a des réflexions profondes, je trouve. Et cette ambiance, que tu installes! Wahou!

Et je maintiens également que cette période est vraiment bien choisie! Je suis étonné que personne ne s'y soit attaqué avant! Peut-être parce que c'est une période difficile et qu'il faut de réelles connaissances de l'UEL et avoir une bonne dose d'imagination pour écrire une telle histoire! Et ces deux qualités, tu les as! ;)

Donc, je serais toujours fidèle au poste pour le prochain extrait! :D

Bonne continuation l'ami!

Bientôt je pense que j'instaurerai un sondage pour me dire quel est votre perso préféré (principal ou secondaire) de cette première partie. Ca vous tente :sournois: ?


Ah! Je suis pour!^^ Je suis également curieux de voir quels seront les personnages les plus plébiscités! Moi-même, je ne sais pas encore pour qui je voterais!
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Messagepar mat-vador » Sam 09 Fév 2019 - 21:46   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:Aaaah! Pers'Lya! Mais pourquoi a-t-il fait ça??? Pourquoi s'enfermer avec l'un des pires fléaux de la Galaxie SW?? :cry: Bon, je ne suis pas né de la dernière pluie non plus, je sais que mon pote Bothan va passer l'arme à gauche... Mais dans ces conditions, ça, je ne m'y attendais pas! Ce qui, je l'avoue, est finement joué de ta part, Mat! :sournois: Oui, il ne faut pas mettre la charrue avant les bœufs, Pers'lya n'a pas encore abattu toutes ses cartes, j'en suis sûr! :paf:


Il va jouer son va-t-ou! Cela suffira-t-il :sournois: ?

Den a écrit:Sinon, je suis entièrement d'accord avec mes camarades pour dire que c'est fichtrement bien écrit! Il y a des réflexions profondes, je trouve. Et cette ambiance, que tu installes! Wahou!

Et je maintiens également que cette période est vraiment bien choisie! Je suis étonné que personne ne s'y soit attaqué avant! Peut-être parce que c'est une période difficile et qu'il faut de réelles connaissances de l'UEL et avoir une bonne dose d'imagination pour écrire une telle histoire! Et ces deux qualités, tu les as! ;)

Donc, je serais toujours fidèle au poste pour le prochain extrait! :D


Cela me fait vraiment plaisir que cela te fasse plaisir :jap:

Je vais bientôt instaurer le sondage :sournois: !

Allez déjà je vous publie la suite!

Dans cet extrait, les choses se précipitent :diable: ! Comment tout cela va-t-il finir?

Découvrez-le maintenant :diable: !


Le petit mendiant humain boitait, traînant sa jambe gauche raide derrière lui, tel un morceau de granit pétrifié. Sous ses haillons difformes qui dissimulaient son corps malingre, marqué par la famine, il plaquait contre son flanc un petit coffret élégant.
Il longea l'enceinte du parc Zohen avant d'apparaître dans le champ de vision des dix gardes bothan qui barraient l'entrée.
Une dame très gentille et très belle lui avait promis que la Déesse prendrait soin de lui s'il livrait ce paquet à ces messieurs très poilus. Le petit garçon s'était senti revivre lorsqu'elle lui avait promis que ses souffrances prendraient fin.
Elle lui avait déclaré: la Déesse est miséricordieuse et te baignera de sa lumière.
Il lui avait demandé s'il continuerait à souffrir de son affliction. Elle lui avait répondu que la Déesse mettrait fin à sa souffrance, qu'il n'aurait plus à supporter les regards chargés de mépris ou embués de pitié pour une créature brisée telle que lui.
Elle lui avait répondu qu'il serait libéré.
Libéré de ses tourments, libéré de son fardeau d'individu fragile dans ce monde cruel d'inégalités sociales. Libéré de sa solitude, depuis la mort de ses parents qui avaient succombé à cause de la misère.
Pour être libre, il devait leur livrer ce colis.
La Déesse le récompenserait. C'est ce que la dame très gentille et très belle lui avait assuré.
- Eh toi là ! L'apostropha l'un des félinoïdes. Que veux-tu ?
L'estropié freina devant lui. Le bothan le considérait avec une défiance mêlée à de la pitié.
- On m'a dit de vous donner ceci.
- Qui ça, on ? Insista le garde qui saisit néanmoins le coffret alors que ses congénères approchaient intrigués.
- Une dame très gentille qui veut vous offrir des sucreries.
Les non humains échangèrent des regards dubitatifs puis certains d'entre eux haussèrent les épaules d'indifférence. Un caporal fendit les rangs.
- Qu'est-ce que c'est?
- Un coffret, monsieur, répondit le garde.
- Avec des sucreries, dedans ! Renchérit le petit garçon estropié.
Ses yeux brillaient d'une grande attente.
- Des sucreries ? De la part de qui ? Demanda le caporal.
- Une dame très gentille !
- Elle ne t'a pas dit un nom ?
- Non mais elle est très gentille !
Le caporal dévisagea le mendiant avec méfiance avant de se détendre. Le petit enfant humain difforme attendait une récompense et lui paraissait inoffensif...
Le bothan fouilla dans sa poche pour en retirer quelques crédits.
- Voilà pour toi, petit.
- Merci, monsieur.
À la surprise des bothan, le garçon ne partait pas. Il ne cessait de fixer fiévreusement le coffret. Le caporal se demandait s'il souhaitait d'autres crédits mais il jugea bon d'ouvrir d'abord le coffret avant d'augmenter éventuellement la récompense.
Au fonds de la boîte, brillait des objets sphériques métalliques entassés les uns sur les autres et émettant une sinistre lueur écarlate. Le caporal entendit un clic surprenant avant de réaliser la nature du cadeau.
Il tenta de beugler, les yeux écarquillés de terreur.
- Reculez !
Le petit garçon se rappela ce que la dame très gentille lui avait raconté.
Ne t'inquiète pas si les messieurs poilus commencent à paniquer, c'est normal.
Alors il ne s’inquiéta pas lorsqu'une boule de feu aveuglante les enveloppa, lui et les bothan, avant de les consumer, de calciner le moindre pore de leur peau, la moindre parcelle de pelage. La moindre conscience de leur existence.
La Déesse les baignait tous en cet instant de sa lumière.
La Dame très gentille avait eu raison, ses souffrances prirent fin instantanément. Il était délivré de sa condition misérable.


L'écho de l'explosion se répandit dans les quartiers alentours et troubla la quiétude du Parc Zohen. Si aucun résident n'osa appeler les Forces de Sécurité du fait de la présence de dizaines d'adeptes du Pius Dea qui grouillaient dans leurs rues, les gardes bothans dégainèrent leur blaster et se raidirent en attente des ordres.
La fumée et les cendres brouillaient la vision des félinoïdes les plus proches positionnés au milieu de l'allée principale mais leur sang se glaça lorsqu'ils entendirent moins d'une minute après des clameurs gronder telle une vague déchaînée.
- Pour la Déesse !
Des Assassins Malkites groupés avec des humains chauves en toge pourpre, surgirent de la brume en un cauchemar irréel et foncèrent vers eux armés d'armes de poing et d'armes blanches. Les bothans ouvrirent le feu, fauchant une partie de leurs assaillants, pour la plupart des fanatiques du Pius Dea.
Mais la surprise jouait en faveur de ces derniers. En quelques instants, ils parvinrent au corps à corps et submergèrent la vingtaine de bothans pris de court. Ceux-ci furent renversés, piétinés et poignardés avec une rage frénétique par les croyants extrémistes qui hurlaient.
- Mort aux profanateurs ! Mort aux impurs !
L'une des bothans dans la mêlée avait eu cependant le temps d'attraper son comlink et de répondre aux appels du capitaine Gre'lku.
- Que se passe-t-il? Rapport de situation !
- Nous sommes attaqués, capitaine !
Ce furent ses dernières paroles car un adepte se jeta sur elle pour la transpercer de sa vibrolame à plusieurs reprises. Dans un dernier spasme, son index pressa la détente du blaster lorsqu'elle fut renversée à terre.
Laissant une plaie béante noircie sur l'abdomen du croyant qui s'écroula sur son cadavre et rendit son dernier soupir juste après elle. Autour d'eux, tout n'était que cris et chaos alors que des corps majoritairement bothan jonchèrent le sol.
Trois de leurs congénères eurent la chance de s'en extirper tout en déchargeant leur arme énergétique. Ils gagnèrent au plus vite, trente mètres derrière eux, la seconde ligne de défense parfaitement alignée et plus compacte, commandée par Gre'lku en personne.
L'officier avait accouru aussitôt qu'il avait entendu l'explosion, pressentant le pire.
- Feu ! Ordonna-t-il.
Les salves de blaster coordonnées firent tomber les adeptes les plus exposés mais les Malkites se dérobèrent, beaucoup plus réactifs, se réfugiant dans les fourrés. Depuis leurs abris improvisés, ils lancèrent promptement des projectiles cylindriques qui roulèrent jusqu'aux pieds des non humains pétrifiés.
Ils s'arrêtèrent de respirer jusqu'au moment où de la fumée compacte s'échappa en sifflant et en se densifiant devant leurs visages.
- Des fumigènes ! Avertit une bothane à la fourrure dorée à la droite de Gre'lku.
- Tenez vos positions! Réagit celui-ci.
Ils obéirent mais la végétation continuait de leur masquer les faits et gestes des Assassins recrutés par Contispex. Les tueurs professionnels qui couvraient les flancs des partisans du sénateur, attrapèrent des fusils blaster de précision de sous leur manteau sombre et les chargèrent en un battement de cils.
Leurs viseurs thermiques intégrés dans leur masque mortuaire leur offraient un avantage clé sur leurs ennemis bothan qui ne possédaient que des armes basiques de gardes du corps.
Quant aux adeptes du Pius Dea, la plupart ramassèrent les blasters des bothans morts et tirèrent au jugé à travers les fumigènes. Leurs tirs imprécis touchèrent néanmoins plusieurs félinoides, qui gardaient dans l'ensemble une cohésion remarquable malgré la précarité de leur situation. Cela s'expliquait par le fait que la majorité d'entre eux étaient d'anciens membres des forces de sécurité bothanes ayant servi dans les mêmes unités.
Cependant, les fumigènes diminuaient l'efficacité de leurs tirs autant qu'ils altéraient celle des fanatiques de la secte.
Bientôt des salves lumineuses mortelles frappèrent un à un les congénères de Gre'lku groupés autour de lui. L'officier de la sécurité remarqua rapidement l'efficacité de ces tirs croisés qui les mettait tous en danger.
Cette fois, leur position devenait intenable.
- Repliez-vous vers l'arche !
Il dut répéter cette instruction par dessus les détonations, perdant ainsi de précieuses secondes ainsi que de nombreux hommes.
Des cinquante bothan qui constituaient cette ligne de défense, trente y étaient restés au moment où ils décrochèrent enfin.
- Gardez les rangs, gardez les rangs !
Tout en courant à reculons, les bothans continuaient leurs tirs de barrage tandis que leurs rangs devenaient plus clairsemés. Et des clameurs retentirent de nouveau depuis ceux de leurs ennemis.
- Pour la Déesse et la Vertu ! À mort les impurs, à mort !
Ce chœur poussé par des centaines de poitrines terrifia les bothan et même Gre'lku qui en avait pourtant vu d'autre. Les fumigènes se dissipèrent et montrèrent aux rescapés l'étendue du péril qui se dressait vers eux.
Une marée de toges pourpres et de crânes chauves d'humains, aux regards intenses de haine presque démente. Une horde incontrôlée brandissant des blasters et des vibrolames et qui continuait de grossir, comme alimenté par une source intarissable.
Nous sommes tombés dans un traquenard! Pensa-t-il.
- Capitaine, il faut fuir !
La panique se lisait dans les yeux de la bothane à la fourrure dorée et dans ceux de ses congénères. Furieux, Gre'lku l'attrapa par le col de son uniforme.
- Repliez-vous vers l'arche ! C'est un ordre ! Nous n'abandonnerons pas son Excellence !
L'expression de la subalterne se figea, les paupières agrandies sous le coup de la douleur et de la mort au moment où un tir précis de fusil blaster lui perfora la boîte crânienne. Le capitaine lâcha son cadavre avant de répliquer contre trois croyants du Pius Dea qui fonçaient vers lui pour tenter de le surprendre.
Empli d'une rage teintée de désespoir, il les abattit avant de rallier ses congénères postés sous la grande arche. Il remarqua que certains d'entre eux avaient descellé et bougé en hâte quelques rochers pour ériger une fortification éphémère.
Les rescapés de la première ligne se réfugièrent derrière les grands piliers qui soutenaient la structure antique. Leurs camarades frissonnèrent lorsque les hurlements des fanatiques leur parvinrent.
- Mort aux impurs !
Les partisans de Contispex s'élançaient à découvert frontalement et les salves nourries des non humains stoppèrent pendant un instant leur progression.
- Alertez Son Excellence et dites-lui que c'est un piège ! S'exclama Gre'lku.
Quelques instants plus tard, l'un de ses congénères lui lança :
- Capitaine, son comlink ne répond pas !


Voilà j'espère que cela vous a plu! Désolé de vous laisser en plein suspens :transpire: mais j'aime tellement vous torturer, j'espère que vous me comprenez!

Bref à la prochaine pour la suite :hello: !
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Messagepar L2-D2 » Lun 11 Fév 2019 - 7:13   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Mais qu'il est vicieux ce mat-vador ! On s'attend à la suite de la confrontation entre Contispex et Pers'lya, et tu nous proposes de découvrir ce qu'il se passe pendant leur petit entretien ! :grrr:

Plus sérieusement, c'est une fois de plus parfaitement maîtrisé, notamment tout ce qui a trait dans la première partie avec le petit garçon et ses mentions de la "Gentille Dame", c'est plutôt bien vu. :wink:

Vivement la suite pour savoir comment tout cela va se terminer ! :oui:
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar mat-vador » Lun 11 Fév 2019 - 13:14   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

L2-D2 a écrit:Mais qu'il est vicieux ce mat-vador !


Oh ouiiiii :diable: !

L2-D2 a écrit:ses mentions de la "Gentille Dame", c'est plutôt bien vu. :wink:


Oh oui, elle est très gentille de l'envoyer se faire kamikazer, le ptit bout de chou :transpire: :paf: !


Au fait, ca y est j'ai crée le sondage :cute: !

Vous avez droit à un seul vote pour cinq perso, pour le moment :P ! On verra si je peux élargir :sournois: !

N'hésitez donc pas à voter et à me dire la raison de votre choix :sournois: !

à la prochaine pour la suite!
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Messagepar Den » Sam 16 Fév 2019 - 11:59   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu également! :o

Et je plussoie! Tu es un vicieux personnage, Mat :evil: ( :lol: ) Mais tu es tellement efficace, que je te pardonne. Je t'encourage même à continuer comme ça! :lol: Tu nous plonges dans la tête d'un petit gars bien naïf, mais tellement réaliste! "La Gentille Dame" est une vraie :evil: :diable: :grrr: mais ça correspond parfaitement à son caractère très... fanatique! Pauvre gamin... Snif...

Une fois de plus, tu maîtrises parfaitement ton récit, avançant tes pions tels un G. R. R. Martin en herbe! C'est un véritable plaisir que de lire tes fics! :)

Toujours très bien écrites, tes histoires nous plongent dans un univers impitoyable et sombre mais tellement jouissif!
Une vraie réussite!

Sinon, j'ai voté! :D Je suis d'ailleurs le seul apparemment... :grrr:

Bonne continuation l'ami et à bientôt pour la suite! :D
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Messagepar mat-vador » Sam 16 Fév 2019 - 22:33   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Den a écrit:Et je plussoie! Tu es un vicieux personnage, Mat :evil: ( :lol: )


c'est pour ça que vous m'adorez :P !

Den a écrit:Une fois de plus, tu maîtrises parfaitement ton récit, avançant tes pions tels un G. R. R. Martin en herbe!


ce gars est une référence pour moi, concernant les morts hum particulières :sournois: !

Merci de ton retour en tout cas!

Allez, c'est l'heure de la suite et de la confrontation Contispex/Pers'lya!!

Qui va l'emporter? Et de quelle manière? :diable:

Découvrez-le maintenant!


Linza Contispex attendait le bon moment pour agir. Elle suivait distraitement la conversation entre son mari et cet impur bothan encore officiellement Chancelier de la République. Aucun des gardes bothan ne faisait attention à elle alors qu'elle rodait dans leur dos.
Elle attendait la volonté de la Déesse et espérait que Hapos, le Prophète de la Violence, lui donnerait la force nécessaire d'accomplir son devoir.
Elle vit Pers'lya se pencher en avant vers son mari, et les plis de son manteau remuer contre son flanc gauche. Le bothan devait cacher un blaster...
Que la Déesse soit avec nous, souhaita-t-elle intérieurement.
- Oui, il est temps d'y venir, Julius.
Le non humain se comportait comme s'il avait l'avantage. Si seulement il savait ce qui s'apprêtait à lui tomber dessus.
- Comme je vous l'ai dit lors de notre précédente conversation, je suis disposé à votre offrir une porte de sortie honorable qui ménagera votre dignité.
- C'est beaucoup d'honneur que vous m'accordez.
Excédé cette fois par son ironie explicite, le bothan martela plus sèchement.
- Sachez que rien ne m'oblige à le faire, hormis le fait que je tiens à rester différent de vous, Julius.
- Si nous sommes ici, c'est que vous souhaitez passer un marché avec moi.
- C'est exact.
Un des gardes de Pers'lya lui tendit une feuille de flimsi vierge, qu'il accepta finalement de prendre.
- Que signifie ceci, Pers'lya ?
- Voici le marché.
Il est temps de montrer ton vrai visage, démon, pensa le bothan.
- Vous allez rédiger une confession où vous reconnaissez certains de vos crimes, confession que vous me remettrez ensuite en mains propres, ici même. Je considérerais cela comme une garantie, au cas où vous seriez tenté de m'éliminer et de récupérer les preuves de Malen sur mon cadavre. Après, je vous laisserai rentrer chez vous et vous ferez une annonce à la presse où vous déclarerez renoncer non seulement à vous présenter au poste de Chancelier Suprême mais aussi démissionner de vos fonctions actuelles de Sénateur, de trésorier des Guildes Marchandes et de Sage Suprême de votre confrérie.
- Vous ne manquez pas de toupet.
Pers'lya rentra de nouveau la main sous son manteau et exhiba un stylu et... un blaster qu'il s'empressa de pointer sur son interlocuteur.
- Vous avez mis fin à ma carrière politique et je mettrai fin à la votre, d'une manière ou d'une autre. À vous de choisir comment tout cela doit se terminer, Julius.
- Vous n'êtes pas un tueur.
Un claquement sec indiqua que le bothan avait retiré le cran de sûreté.
- Je préfèrerais éviter d'en arriver là mais ne croyez pas que j'hésiterais un seul instant.
Il posa le stylu sur la feuille de flimsi que tenait le sénateur.
- Si je dois tout confesser, cela risque de prendre du temps.
- Contentez-vous d'avouer alors le parricide et votre implication fort généreuse dans la crise avec Alsakan. Cela sera amplement suffisant.
À peine eut-il prononcé ces mots que le sénateur se mit à ricaner. Le bothan plissa les yeux, empreins de méfiance et d'irritation.
- Pardon, qu'y a-t-il de si drôle ?
- Votre naïveté, Pers'lya. Vous pensez avoir préparé cette entrevue dans les moindres détails, vous pensez me connaître assez bien pour déceler mes faiblesses mais vous vous trompez sur toute la ligne.
- Je peux vous éliminer tout de suite et dévoiler toutes les preuves de votre fourberie au grand public. Qui sait, je deviendrais peut-être un héros en débarrassant la République d'un être aussi nuisible que vous.
- Un héros ? N'y pensez même pas. Vous vous êtes tellement empêtré dans la politique politicarde que vous ignorez à quel point la corruption a souillé la République. À quel point les citoyens ont perdu confiance en elle et en vous, les politiciens et corrompus qui passez votre temps à caqueter pour une loi, un décret ou un simple alinéa. Les Jedi eux-mêmes se posent la question, ces protecteurs en qui vous n'avez pas assez confiance pour leur demander de veiller sur vous. Si même l'Ordre Jedi refuse de se mobiliser pour une République qui n'en vaut plus la peine, que croyez-vous que cela signifie ?
Le sénateur laissa alors la feuille de flimsi et le stylu au sol.
- Les Jedi ont prêté serment de protéger la République et ils tiendront parole.
- Ils ne le feront pas pour vous, bothan.
Une lueur d'hésitation passa dans le regard du félinoïde, avant qu'il ne crispa ses griffes sur la poignée de votre blaster.
- Alors je vais en finir tout de suite, et je laisserai votre cadavre pourrir là où vous avez perpétré vos crimes contre les vôtres.
- Vous êtes tellement aveugle que vous n'avez pas envisagé une dernière option.
- Laquelle ?
Cette fois, Contispex laissa transparaître un large sourire de mauvais augure. Sourire repris par sa femme, caché derrière les gardes bothans.
- Celle de votre mort imminente, bien sûr.
À cet instant, une partie du mur sur la gauche de Contispex s'évapora laissant vomir dans la salle du Conseil des Sages, une dizaine d'intrus portant de sinistres masques mortuaires et encapuchonnés. Leur apparition figea les quatre bothans pendant quelques instants de trop. L'un des gardes laissa échapper un faible gémissement lorsque la vibrolame de Linza s'enfonça entre ses omoplates.
Les deux autres dégrafèrent leur holster pour saisir leur arme mais deux Assassins Malkites les abattirent rapidement.
Quant à Pers'lya, il tenta d'éliminer à bout portant son féroce rival mais celui-ci avait profité de sa confusion pour dégainer un stylet qu'il planta dans son avant bras droit. Sous le coup de la douleur, le dignitaire laissa tomber son blaster que Julius ramassa ensuite.
Pers'lya, les traits livides, devant l'apparition funeste des tueurs recrutés, considéra les cadavres de ses gardes du corps puis soutint dignement le regard triomphant de son ennemi juré.
- Tuez-moi donc, mais la République ne vous appartiendra pas !
- Encore une fois, vous vous trompez.
Le sénateur lui montra le stylet.
- Je vous ai déjà tué, la lame était induite de poison.
Le chef incontesté du Pius Dea se tourna vers l'un des Assassins Malkites juste derrière son épaule.
- En comment de temps cela agit-il ?
- Sur les humains, moins de deux minutes. Sur les non humains, tout dépend de la constitution de la victime. Mais la mort est certaine.
- Merci, c'est ce que j'avais besoin de savoir.
Linza rejoignit son compagnon et ils s'agrippèrent par la taille, fixant tous deux le bothan condamné. Celui-ci affichait l'attitude de quelqu'un qui avait accepté son sort avec une relative sérénité.
Cela ne satisfaisait pas évidemment les Contispex qui allaient prendre plaisir à troubler ses derniers instants.
- Vous pensez avoir prévu le pire, Pers'lya? Lança l'épouse d'un ton mielleux. Nous avons prévu que vous prendriez des dispositions.
- Je suis prêt à parier en effet que vous avez certainement confié à une personne de confiance une copie des preuves me compromettant. Votre secrétaire, je présume? Ajouta Julius avec un sourire cruel.
L’inquiétude assombrit les traits félins de la victime.
- Votre secrétaire ne repartira jamais vivant de Coruscant, lui assura Linza. Et tous ceux qui vous ont accompagné ne quitteront jamais le parc.
- Vous allez me payer ça !
Le bothan s'élança pour étrangler de ses mains griffues le sénateur, mais ses genoux se dérobèrent tout à coup, signe que le poison commençait à agir sur son organisme. Il s'effondra malgré lui aux pieds du sénateur narquois.
Des Assassins Malkites le forcèrent à se relever en le soulevant par les épaules.
- Maintenant, je suis prêt à me confesser devant vous, Pers'lya, annonça le sénateur goguenard. Oui, j'ai éliminé mon père et votre frère et j'avoue y avoir pris un certain plaisir. Quant aux alsakani, je les ai poussés contre la République et je continuerai de le faire jusqu'à ce que j'obtienne ce qui nous revient de droit.
Il attrapa le bothan par le col.
- La République nous appartiendra et nous la rendrons parfaite, harmonieuse.
- Vous... êtes pire qu'une... calamité.
- Peut-être, concéda Julius étrangement songeur. Ou peut-être ne suis-je que le fruit de la perte de considération, d'estime des citoyens pour des incapables tels que vous. Le rejeton d'une décadence dans laquelle nous sommes enlisés.
Il relâcha Pers'lya et le laissa de nouveau s'affaisser sans ménagement.
- Vous avez provoqué cette calamité, vous et vos prédécesseurs. Et vous m'avez fait naître, je vous remercie pour cela.
Il sentit Linza serrer plus fermement sa main.
- Nous ne pouvons pas le faire disparaître, suggéra-t-elle.
- Et pourquoi pas ?
- Son corps doit être retrouvé, sinon cela suscitera l'intérêt de beaucoup trop de gens. Les Jedi pourraient cette fois s'en mêler.
Il hocha la tête.
- Très bien, que doit-on faire de lui ?
- L'abandonner dans une rue, n'importe laquelle. En laissant le poison faire son œuvre et en nous arrangeant pour que des agents des Forces de Sécurité le trouvent les premiers.
- Et nous offrirons à qui voudra l'entendre la version officielle qui nous conviendra. Tu es géniale, ma chérie. Comme lorsque tu as proposé d'envoyer un petit vagabond offrir un cadeau surprise.
Il l'embrassa avec chaleur.
- Tu ne veux pas rester pour t'assurer de la fin de ces impurs ?
- Ce n'est pas nécessaire, mon chéri. Je suis sûr que tes Assassins Malkites sauront terminer le travail sans nous. Tu dois préparer ta présentation officielle de candidature.
Il sourit. Les mercenaires obéirent en silence et les contournèrent pour traverser le Hall de l'Illumination et prendre à revers les bothan qui subissaient l'assaut là haut, en surface tandis que d'autres traînèrent un Pers'lya moribond par le tunnel secret. Lorsque tous deux reprirent main dans la main ce passage dérobé menant à une sortie discrète des souterrains puis du parc, ils ne purent s'empêcher de se réjouir de la surprise qui allait frapper ces profanateurs de leur sanctuaire.
À travers Hapos, la Déesse allait faire s'abattre sa fureur sur ces impurs, cette vermine non humaine.
Si ce n'était déjà fait...


Voilà, j'espère que vous avez pensé à sortir vos mouchoirs pour essuyer vos larmes! Pauvre Pers'lya :cry: !

à la prochaine pour la suite :hello: !
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 18:12, modifié 1 fois.
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Messagepar L2-D2 » Lun 18 Fév 2019 - 10:27   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

C'en est fini de ce pauvre Perrs'lya ! :cry:

Le pauvre ! Jusqu'au bout j'ai cru qu'il allait s'en sortir... quelle idée aussi de laisser la femme de Constipex circuler nonchalamment dans le dos de la délégation bothane ! C'était forcément un piège ! :grrr: En tout cas, le plan des Contispex se referme sur une République corrompue à un point tel que le meurtre du Chancelier actuel risque fort de ne faire aucun effet sur ses instances. Mais peut-être que l'Ordre Jedi va recevoir un électrochoc à cette occasion !

Vivement la suite !
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Messagepar Dark GaGa » Lun 18 Fév 2019 - 13:26   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Il est surtout pas malin de se rendre sur le territoire ennemi. :o
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Messagepar mat-vador » Lun 18 Fév 2019 - 21:02   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

L2-D2 a écrit:C'en est fini de ce pauvre Perrs'lya ! :cry:

Le pauvre ! Jusqu'au bout j'ai cru qu'il allait s'en sortir... !


Tiens un kleenex :transpire: :paf: !

L2-D2 a écrit:C'était forcément un piège ! :grrr:


Dark GaGa a écrit:Il est surtout pas malin de se rendre sur le territoire ennemi. :o


Ben en fait, il ne voulait pas que les Jedi s'en mêlent, donc du coup l'endroit lui paraissait adéquat... grosse erreur de jugement de sa part, on est d'accord :paf: !

L2-D2 a écrit:En tout cas, le plan des Contispex se referme sur une République corrompue à un point tel que le meurtre du Chancelier actuel risque fort de ne faire aucun effet sur ses instances.


Pauvre République... dans quelles mains va-t-elle tomber :diable: ?

L2-D2 a écrit:Mais peut-être que l'Ordre Jedi va recevoir un électrochoc à cette occasion !


Tu te fais des illusions :siffle: ... évidemment qu'ils ne seront pas dupes mais de là à réagir... Les Jedi sont bien plus préoccupés par la menace d'Alsakan hélas :sournois: !

Merci pour vos retours et à la prochaine pour la suite :hello: !
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Messagepar Den » Jeu 21 Fév 2019 - 21:00   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Salut!^^

mat-vador a écrit:c'est pour ça que vous m'adorez !


Les Gros défauts font les meilleurs camarades! ;p

mat-vador a écrit:ce gars est une référence pour moi, concernant les morts hum particulières !


Je vois donc d'où tu tires cette cruauté envers tes pauvres petits personnages! :sournois:

Sinon, extrait lu! :wink:

Et j'ai une chose à dire, que dis-je "à hurler": Pers'lya!! :cry: Rah! Tu m'as eu jusqu'au bout! :grrr: Je me suis accroché au mince espoir de sa survie jusqu'à la fin! Et c'est pas peu dire!! :cry: :cry: Mais, c'était un très chouette chapitre! :D Comme tu me l'as dit un peu plus haut, tu es fan de la façon dont GRR Martin tue ses personnages principaux. Et bien, je peux t'avouer que j'ai ressenti la même chose en voyant la mort de mon pote Bothan que lors de la scène gore concernant Oberyn. Et pourtant, dans le premier cas, je me doutais que ça allait mal finir pour Pers'lya! :transpire:

En tout cas, tu as su faire monter la tension! Tu as réussi à maintenir le suspense et tu as réussi à rendre le tout crédible! C'est finement joué! Maintenant, il ne reste plus qu'à voir ce que va faire l'Ordre Jedi en apprenant la nouvelle. Peut-être qu'ils se décideront enfin à agir! Il serait temps! :o

Bon, cette fois, c'est décidé: tu vas passer la journée de demain dans l’Étreinte de la Douleur! Tu l'as mérité! Na! :grrr:

Une fois de plus, je te félicite pour cette merveilleuse histoire! C'est encore mieux que ce que j'espérais quand j'ai appris que tu t'apprêtais à écrire à cette époque!

Sur ce, bonne soirée l'ami!

Et à bientôt pour la suite!
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Messagepar mat-vador » Ven 22 Fév 2019 - 22:15   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Merci pour le retour Den :D !

Den a écrit:Pers'lya!! :cry: Rah! Tu m'as eu jusqu'au bout! :grrr: Je me suis accroché au mince espoir de sa survie jusqu'à la fin! Et c'est pas peu dire!! :cry: :cry:


Tiens un kleenex :P !

Den a écrit:Bon, cette fois, c'est décidé: tu vas passer la journée de demain dans l’Étreinte de la Douleur! Tu l'as mérité! Na! :grrr:


C'est vrai :love: :love: ? Si c'est Talon qui supervise la séance, cela me rendra plus enthousiaste encore :transpire: !

Den a écrit:Maintenant, il ne reste plus qu'à voir ce que va faire l'Ordre Jedi en apprenant la nouvelle. Peut-être qu'ils se décideront enfin à agir! Il serait temps! :o


Mais pourquoi tout le monde espère voir les jedi réagir :whistle: ? Arrêtez de vous faire des illusions :paf: , vous vous ferez plus de mal que de bien!

Den a écrit:Une fois de plus, je te félicite pour cette merveilleuse histoire! C'est encore mieux que ce que j'espérais quand j'ai appris que tu t'apprêtais à écrire à cette époque!


Merci :jap: !

à très bientôt pour la suite :hello: !
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Messagepar Den » Ven 22 Fév 2019 - 22:46   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Bonsoir l'ami! :jap:

mat-vador a écrit:Tiens un kleenex !


Merci :cry: :cry:

mat-vador a écrit:C'est vrai ? Si c'est Talon qui supervise la séance, cela me rendra plus enthousiaste encore !


Allez! Soyons fou! C'est d'accord! :x

mat-vador a écrit:Mais pourquoi tout le monde espère voir les jedi réagir ? Arrêtez de vous faire des illusions , vous vous ferez plus de mal que de bien!


Ah là là! Ces Jedi! A se demander s'ils sont réellement utiles à la République! :grrr: :paf:

Passe une bonne soirée!!
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Messagepar mat-vador » Sam 23 Fév 2019 - 23:23   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Bonsoir à tous, il est l'heure de vous publier la suite!

Pers'lya étant neutralisé, sa petite armée bothane assaillie par les fanatiques du Pius Dea va-t-elle connaître un meilleur sort :sournois: ?

Découvrez-le dans cet extrait qui sera plus long que les autres!


- Capitaine, nous n'avons pas de réponse !
Un tir de blaster s'écrasa près de l'oreille équine de Gre'lku qui avait néanmoins entendu son subalterne accroupi comme lui derrière l'un des piliers qui soutenaient l'arche. L'officier s'efforçait de rester calme malgré la précarité de leur situation.
- Essayez encore !
Il avait du répéter au moins cinq fois cette phrase. L'autre bothan lui lança un regard à moitié courroucé.
- Je viens de le faire !
Gre'lku résista à la tentation de le gifler. Il y avait plus urgent... il passa la tête pour surveiller la progression lente mais inexorable des fanatiques du Pius Dea bien plus nombreux qui avançaient en rangs compacts.
Il était horrifié de constater à quel point ils se moquaient de leurs pertes. Les plus proches armés seulement de vibrolames venaient se jeter sur les tirs de barrage tandis d'autres coreligionnaires derrière eux visaient les positions bothanes avec leur blaster. Bien que manquant d'expérience, ils commençaient à viser de plus en plus juste, d'autant plus qu'ils étaient soutenus par le feu continu des Assassins Malkites, invisibles mais efficaces.
Le non humain jeta un regard sur les siens, morts ou blessés. Le nombre de ceux-ci grandissait dangereusement de minute en minute.
Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils ne soient submergés.
Je dois sauver mes hommes, les tirer de ce guêpier ! Ou nous allons tous y passer !
Ce furent les cris en cascade qui le décidèrent.
- J'ai besoin d'une cellule énergétique ! Lança un sergent.
- Nous serons bientôt à court de munitions ! Hurla un autre bothan.
Gre'lku prit une profonde inspiration avant d'étudier son environnement. L'arche qui était leur seule ligne en contact direct avec l'ennemi, surplombait donc l'allée, un chemin sablonneux qui menait à l'entrée des souterrains.
Ce chemin large de plusieurs mètres était cerné jusqu'à l'entrée de la caverne, de plusieurs arbres grands mais fins qui évoquaient des brindilles géantes chevelues, avec à leurs pieds plusieurs arbustes serrées les uns contre les autres.
Ces arbustes masquaient l'approche de d'autres ennemis, Gre'lku en était certain. Il entendait à droite et à gauche, ces hurlement de fous furieux qui glaçaient le sang de ses congénères. Ceux encore en état de se battre se mirent à le fixer de plus en plus frénétiquement, attendant un ordre qui les aiderait.
Un ordre qui les sauverait de l'anéantissement.
- Qui a des détonateurs thermiques ? S'écria-t-il subitement.
Bientôt quelques bras se levèrent, quatorze au total. Il les répartit équitablement de chaque coté de l'allée et leur donna l'ordre d'attendre son signal. Au passage, Gr'elku se servit de deux engins explosifs qu'il conserva au cas où.
Peu de temps après, des clameurs retentirent de tous les cotés. Les adeptes de Contispex cherchaient à les envelopper pour les encercler puis les écraser sous le nombre.
Au milieu des cris, des interpellations et des détonations d'armes énergétiques, le capitaine tenta d'évaluer la distance à laquelle se tenaient leurs ennemis invisibles. Lorsqu'il les jugea assez proches à l'ouïe, il inspira un grand coup pour être certain que sa voix porterait malgré le vacarme.
- Lancez ! Ordonna-t-il.
Les bothans reculèrent de quelques pas pour prendre de l'élan. Leurs traits exprimaient de la résolution, preuve qu'ils gardaient confiance en leur chef. Ils mirent toute leur rage de vivre dans leurs bras et leur poignets.
Les détonateurs thermiques montèrent puis descendirent en courbe pour disparaître au beau milieu du feuillage.
Les non humains se recroquevillèrent et bientôt les explosions retentirent autour d'eux, suivie d'une onde de choc qui fouetta leur pelage et balaya les imprudents croyants fanatiques de la secte autant que les arbres fins. Ceux-ci se couchèrent dans un concert de gémissements qui évoquaient les lamentations d'oiseaux de proie en chute libre. De la fumée mêlée à cette odeur de chlorophylle brûlée s'éleva dans les cieux.
Les arbres s'intercalèrent les uns sur les autres, formant des remparts perpendiculaires à l'arche, des remparts presque parfaits. Les non humains se retrouvèrent dans un rectangle dont la longueur joignait l'arche à l'entrée de la caverne et dont la largeur dépassait celle de l'allée, jusqu'aux arbres déracinés et étendus en travers.
Sur une nouvelle instruction de Gre'lku, les bothans qui avaient projeté les détonateurs se hissèrent sur les troncs, brandissant leur blaster. La fumée se dissipa rapidement et les adeptes du Pius Dea relancèrent massivement leurs attaques de flanc, vociférant de plus belle.
- À mort, les impurs ! À mort !
Les tirs disciplinés des bothans plurent sur eux mais ils n'étaient hélas pas assez nombreux pour endiguer cette marée grouillante et nuisible qui allait les engloutir. Peu de temps après, Gre'lku vit impuissant un, deux puis trois congénères saisis et jetés du haut des remparts. De derrière les tronc, il entendit leurs hurlements d'agonie qui le firent frémir.
Est-ce le sort qui les attendait tous ?
- Reculez ! Regroupez-vous !
Tous quittèrent ces fortification dérisoires, laissant les premiers adeptes fanatiques de Contispex les enjamber en redoublant leurs clameurs. C'était une vision effrayante que de voir ces paires d'yeux emplis de haine meurtrière qui méprisait la vie à ce point au nom d'une foi orthodoxe et étriquée.
Mais les bothans gardaient malgré tout leur cohésion.
Ils resserrèrent les rangs en prévision du choc qui les percuterait de plein fouet, comme un roc perdu au milieu d'une mer déchaînée.
Les traits de lumière ionisée fusèrent, faisant mouche à chaque coup. Malheureusement, pour un qui s'effondrait, trois autres le remplaçaient.
Et les cellules énergétiques commençaient déjà à manquer...
- Vibro épées ! S'exclama Gre'lku.
À cet ordre, le soleil fit briller les reflets des armes blanches des félinoides, quelques secondes avant que leurs ennemis ne se portèrent à leur contact. Bientôt le chemin entre l'arche et l'entrée de la caverne devint le théâtre d'une mêlée sanglante et confuse où les bothans prirent d'abord le dessus grâce à leur puissance physique naturelle et à leur expérience acquise dans les forces de sécurité de leur monde natal.
Gre'lku lui-même montra l'exemple en se jetant sur l'adepte du Pius Dea le plus proche. Celui-ci tenta de se fendre en avant. Une manœuvre classique de débutant qui ne connaissait strictement rien au corps au corps...
Il le laissa passer devant lui, emporté par son élan avant de le saisir à la nuque et de lui porter deux coups fatals à la gorge. Il croisa son regard surpris et fut pris d'un sentiment de fatalisme en étudiant ses traits juvéniles et fins.
Il en était à se demander si cet humain avait vraiment atteint l'âge adulte. Il écarta ses scrupules et se replongea dans l'anarchie du combat. Il infligea le même sort à un deuxième adepte puis un troisième.
Toute sa concentration ne lui permit pas de voir le déroulement de la mêlée. Les bothans semblaient atteints d'une frénésie désespérée qui décuplait leur volonté. Ainsi une bothane à deux mètres de lui enfonça sa vibro épée dans la poitrine d'un fanatique avant d'asséner un coup de coude mortel dans la fosse nasale d'un de ceux qui tentait de l'abattre par le flanc. Elle fut finalement poignardée aux hanches puis jetée au sol par quatre ennemis chauves qui l'étripèrent sans retenue.
Un autre congénère sectionna de son arme l'artère fémorale d'un de ses antagonistes mais une vibrolame s'enfonça sous son aisselle et il succomba à son tour sous le nombre. Ces scènes se répétèrent.
Les bothans vendaient chèrement leur peau mais ils tombaient un à un, inexorablement.
Gre'lku prit conscience de ce grave péril lorsqu'il lui fut lui-même entaillé à l'avant bras par un coup d'estoc. Il repoussa violemment en arrière le fanatique qui l'avait atteint puis se figea en observant que les rangs des siens s'éclaircissaient de plus belle.
Nous étions cent soixante à accompagner Pers'lya et il ne reste plus que quarante d'entre nous !
Des silhouettes encapuchonnées portant un masque mortuaire enjambèrent à leur tour les troncs d'arbre renversés avant d'épauler leur fusil blaster pour viser les derniers non humains encore debout.
Les Assassins Malkites venaient participer à la curée.
Un blessé bothan qui boîtait, sa vibro épée pendant le long de son corps fut achevé d'un tir dans la colonne vertébrale après avoir résisté vaillamment à l'assaut conjugué de cinq adeptes du Pius Dea. Sous les yeux de son supérieur impuissant.
- Vers les souterrains ! Vers les souterrains ! S'écria-t-il.
Il laissa tomber sa vibro épée et dégaina de nouveau son blaster dont le voyant tirait sur le rouge désespérement.
Il abattit d'un tir précis un Assassin qui l'avait ciblé avant que son arme déchargée n'émit un clic ridicule. Il roula sur l'allée esquivant deux traits mortels ardents avant d'agripper le blaster d'un de ses hommes morts.
Dans son poing gauche brillaient deux détonateurs thermiques.
- Vers les souterrains !
Les bothans décrochèrent pour le rejoindre, sauf ceux que des adeptes du Pius Dea avaient attrapé à plusieurs par leur uniforme. Les malchanceux tentèrent de s'arracher de leur étreinte avant d'appeler.
- Capitaine ! Capitaine !
Gre'lku tendit le bras et décocha plusieurs salves assistés par quelques congénères. Tandis que ceux-ci retenaient à distance leurs assaillants les plus proches, il visait à la tête les partisans de Contispex qui les avaient piégé.
Ses efforts se révélaient aussi futiles que des piqures de moustiques sur la peau d'un reek.
- Tenez bon !
- À l'aide ! À...
Les poignards se levèrent et s’enfoncèrent dans la peau des natifs de Bothawui, dont les appels au secours de secours furent soudainement étouffés. Il ne pouvait plus rien faire pour eux car ils avaient disparu, engloutis par ces crânes chauves, ces toges pourpres qui faisaient penser à des sables mouvants couleur sang.
- En arrière tout le monde !
Tout le monde se rallia enfin à son appel, il obligea son cœur à s'endurcir devant la mort de d'autres camarades tués dans le dos par les tirs précis des Assassins. Maintenant ils n'étaient plus qu'une vingtaine...
De rage, Gre'lku arma un des deux détonateurs thermiques et le lança après avoir laissé ses congénères le dépasser. L'explosif roula aux pieds de ceux qui les talonnaient de près, tandis qu'il courut aussi vite qu'il put.
L'onde de choc oblitéra un amas entier de fanatiques en toge pourpre, leur permettant de bénéficier des miséricordes de cette Déesse en laquelle ils croyaient tant. Les autres furent jetés au sol par le souffle.
Cela procura enfin un répit inespéré aux bothan pourchassés. Ceux-ci se groupèrent derrière le chef qui se tenait sur le seuil. Il lâcha quelques salves en direction des adeptes désorientés et en profita pour armer le dernier détonateur en sa possession.
Ses subalternes en profitèrent pour vider leur cellule énergétique sur leurs ennemis, tout en reculant pied à pied.
Gre'lku leur cria :
- Mettez-vous à l'abri !
Par la force de son bras, il projeta le dernier détonateur thermique à un mètre de la sortie de la caverne et s'aplatit au sol à l'intérieur du corridor.
- À terre ! À terre !
Un souffle incandescent hérissa son pelage quand l'engin éclata, causant de nouvelles pertes chez les adeptes extrémistes et provoquant l'effondrement d'une partie du plafonds entre eux et leurs proies.
Les blocs de rochers s'agglutinèrent et étouffèrent les tumultes de l'extérieur et la lumière du jour. Tout ce qui avait incarné dehors le chaos, la bestialité, la haine et le mépris de la vie s'évapora pour laisser place à l'obscurité et à un silence de tombeau.
Un silence qui ne tarda pas à être rompu par les huées poussées depuis l'extérieur par les adeptes de Contispex bloqués par l'éboulis.
- Nous vous enterrerons tous, bande d'impurs ! Sale vermine d'alien ! Entendirent les rescapés.
Le mutisme des bothan plongés dans le noir total et insondable fut entrecoupé de quelques éternuements causés par la poussière, dégagée par la chute des blocs agglomérés les uns les autres. Ceux-ci formaient une muraille infranchissable qui les préservait mais qui leur avait bloqué cette issue vers l'air libre.
Gre'lku sentit l'accablement l'envahir et l'engourdir, menaçant de submerger ce qui lui restait de détermination. Avait-il fait tout ça pour les condamner tous alors qu'il tenait à en sauver le plus possible ?
Chaque fois qu'il avait trouvé une échappatoire depuis le début de l'assaut, ils se retrouvaient dans un traquenard bien pire encore que celui auquel ils avaient échappé peu avant.
Y aurait-il le moindre survivant ?
L'éclat d'un bâton lumineux qui déchira la nuit souterraine fut un baume au cœur des bothan qui purent se compter et se réconforter les uns les autres. Dans leurs yeux, se lisait néanmoins l'effroi d'une mort à laquelle ils avaient réchappé de justesse.
À travers l’éboulis, les vociférations des adeptes du Pius Dea continuaient de fuser et Gre'lku jugea bon de se manifester, pour maintenir le moral du groupe.
- Statut des armes et des munitions.
Ces mots eurent l'effet magique de mobiliser toutes les volontés défaillantes et les bothans se concertèrent en chuchotant sur ce qu'il restait de médicaments, des munitions et de l'état des blessés. Cela fait, une de ses congénères au poignet brûlé par un tir de blaster lui fit son rapport.
- Nous n'avons presque plus de munitions et nous avons à peine assez de médicaments pour soigner nos blessés les plus sérieux.
Elle parlait à voix basse, sans doute pour ne pas décourager davantage la majorité qui tentaient d'émerger de leur abattement, après la terrible épreuve qu'ils venaient de traverser. Elle resta devant son supérieur qui finit par lui demander:
- Vous vouliez ajouter quelque chose, caporal ?
- Oui, monsieur, répondit-elle d'un ton neutre. Cela ne vous a pas échappé que nous ne possédons ni eau ni nourriture à part des rations de combat.
Cette fois Gre'lku grogna sèchement :
- Non, cela ne m'a pas échappé caporal.
De nouveau le regard de ses hommes pesa sur le capitaine. Tous les rescapés comptaient sur leur commandant en chef. Et celui-ci n'avait pas l'intention de perdre du temps à les consoler.
- Écoutez-moi tous, lança-t-il. Nous allons retrouver son Excellence, trouver un moyen de sortir d'ici et de quitter Coruscant dans les plus bref délais.
Il avait été concis mais tous ses congénères encore en vie se redressèrent. Ils avaient de nouveau un objectif à accomplir, et pouvaient se concentrer dessus plutôt que de ruminer la perspective oppressante d'une mort qui rodait encore d'eux.
Certains d'entre eux brandirent leur blaster et les autres leurs vibro épées. La caporale resta à hauteur du capitaine.
- Monsieur, nous n'avons pas vu Contispex repasser devant nous. Il y a de fortes probabilités que nous tombions sur lui et sur une escorte plus conséquente que la nôtre.
- Que suggérez-vous, caporale ? Que nous restions terrés dans notre coin comme des rats womps effrayés et que nous nous laissions mourir de faim et de soif ?
- Non, monsieur, ce n'est pas ce que je voulais dire.
Elle n'avait pas baissé les yeux et Gre'lku comprit qu'il n'aurait pas du garder ce ton irrité.
- Je voulais seulement être certaine que vous avez bien mesuré l’éventualité d'une confrontation.
- Oui, caporale. Mais nos options sont limitées, je préfère que nous nous ouvrions le chemin nous-mêmes plutôt que d'attendre un miracle.
- Je suis d'accord avec vous, monsieur.
À la lueur d'un bâton lumineux, il la vit arracher un morceau de son propre uniforme pour le nouer autour de son poignet ensanglanté.
- Votre blessure, ça ira ? S'enquit-il.
Il crut deviner un sourire sur son visage.
- J'ai connu pire, monsieur. Je suis en vie, c'est ce qui importe le plus.
Elle avait dit cela avec une intonation banale, presque blasée. Mais ses derniers mots frappèrent l'esprit de Gre'lku qui remarqua à quel point leur situation demeurait fragile. Certains de ses congénères se traînaient plus qu'ils ne marchaient.
Soit parce qu'ils étaient blessés, soit parce qu'ils avaient été trop éprouvés par la dureté des combats, par la morts de leurs camarades les plus proches. Cette vision l'affligea plus qu'il ne le craignait.
Oui, ils étaient encore en vie mais avaient-ils conservé leur combativité ? Il l'espérait de tout cœur car il leur faudrait sans doute se battre à nouveau pour sortir d'ici, dans un lieu où l'ennemi était chez lui.
Au fur et à mesure qu'ils avançaient, Gre'lku redoutait de plus en plus de se précipiter dans un piège. De nouveau l'angoisse le gagna et il intima à ses hommes dans un murmure rauque.
- Attaquez tout ce qui vous paraître suspect.
Ils grognèrent une approbation discrète et continuèrent leur progression dans un mutisme complet. Ils marchaient courbés, prêts à faire usage de leurs armes sur tout ce qui surgirait devant eux depuis les ombres.
Gre'lku ouvrait la marche alors qu'ils étaient sur le point d'atteindre le Hall de l'Illumination. D'emblée, il observa un détail qui le mit sur ses gardes.
Les torches qui éclairaient l'intérieur du hall étaient éteintes, alors qu'il avait pris soin de les rallumer juste après avoir quitté Pers'lya. Il ne pouvait croire qu'un souffle de vent ait étouffé les flammes.
Il leva un poing en l'air et déplia les doigts pour ordonner à ceux qui le suivaient de près, de redoubler d'attention. Un bref regard par dessus sa corpulente épaule lui indiqua que les autres bothans s'étaient instinctivement raidis, leurs yeux fixant intensément ce qui se tenait droit devant eux.
Pas un seul ne prononça un mot, seules leurs bottes qui râpaient le sol irrégulier troublaient la quiétude terrifiante de ces lieux. Gre'lku eut subitement la désagréable impression d'être observé de près. Et même de trop près.
Il avança un pas après l'autre jusqu'au milieu du Hall de l'Illumination, laissant ses congénères se déployer en éventail derrière lui. Cette impression d'être épié s'intensifia brusquement et la fourrure de Gre'lku se hérissa de plus belle sous le coup d'une terreur qu'il ne parvenait qu'à grand peine à contrôler.
Il se pencha en avant tentant de distinguer les contours du corridor qui s'enfonçait jusqu'à la salle du Conseil des Sages là où se trouvait Pers'lya. Aucune lumière ne filtrait de là-bas, ce qui ne fit qu'accroître le sentiment d'alerte en lui.
Tout à coup, il crut discerner à l'entrée du corridor, une silhouette qui se détachait des ombres. L'adrénaline le poussa alors à lever son blaster et à crisper le doigt sur la détente.
Attaquer tout ce qui paraissait suspect.
Le bruit d'un disque minuscule de duracier aussi gros que sa paume qui glissait jusqu'à ses bottes, détourna son attention. Il se figea pétrifié lorsqu'il surprit une lueur rouge clignoter de plus en plus rapidement.
Il eut seulement le temps de beugler.
- À couvert !
Une détonation claqua comme la foudre mais ce n'était pas l'explosion d'un détonateur thermique quelconque. À la place d'une nova incandescente qui les aurait calcinés vifs sur place, un flash éclatant les éblouit, brouillant leur acuité visuelle.
Une grenade aveuglante.
Tous titubèrent sur leurs appuis comme des ivrognes avant que des salves compactes de fusil blaster ne les fauchèrent l'un après l'autre. Les détonations assourdissantes et renvoyées par l'écho couvraient leurs cris de douleur et leurs râles d'agonie.
Touché à la rotule, Gre'lku s'effondra, son genou gauche refusant de le soutenir. Pris de panique, il se mit à canarder en désordre le corridor et le plafonds en hurlant :
- Montrez-vous ! Montrez...
Un tir le toucha à la gorge, le faisant taire définitivement. La caporale bothan à ses cotés eut la poitrine criblée d'impacts incandescents, ce qui lui fit lâcher son blaster. Les Assassins Malkites à travers la vision nocturne intégrée à leur casque mortuaire furent surpris de la voir dégainer sa vibro épée alors que son corps était déchiqueté par les traits ardents.
Elle s'avança de deux pas puis s'écroula d'une pièce face contre terre, pour ne plus jamais se relever. Les tirs précis firent le ménage en une trentaine de secondes avant que les supplications des cinq derniers survivants ne furent aboyées.
- Ne tirez plus ! Nous nous rendons !
Les malheureux ignoraient à qui ils avaient affaire. On ne pouvait supplier des machines privées d'âmes, dénuées de pitié.
Dépourvues de la moindre compassion.
Ils furent achevés de manière chirurgicale, froidement. Bientôt le silence revint tandis que les tueurs s'assurèrent que le travail avait été accompli.
Nous finissons tous par reposer dans un lieu sombre, avait dit l'oncle de Pers'lya à son neveu.
Un lieu sombre dans lequel Gre'lku et ses derniers hommes reposaient maintenant et reposeraient à jamais.


Voilà j'espère que cela vous a plu! Et j'espère que cela aura définitivement brisé vos espoirs... :diable:

N'hésitez pas à me demander des kleenex, c'est gratuit :sournois: !

à la prochaine pour la suite :hello: !
Modifié en dernier par mat-vador le Mer 28 Juil 2021 - 18:16, modifié 1 fois.
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Messagepar L2-D2 » Dim 24 Fév 2019 - 16:55   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Extrait lu !

Oh punaise ! C'est violent ! :shock: Les Bothans ont été balayés, ensevelis par une marée humaine de fanatiques... et j'imagine que bien évidemment, personne ne réagira, personne ne s'inquiétera que des détonateurs thermiques aient été lancés en pleine Coruscant ! :pfff: J'imagine que Contispex est même capable de la jouer "je vengerai Pers'lya si vous m'élisez Chancelier" face au Sénat !

Vivement la suite ! :oui:
Que Monsieur m'excuse, mais cette unité D2 est en parfait état. Une affaire en or. C-3PO à Luke Skywalker

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Messagepar mat-vador » Lun 25 Fév 2019 - 13:15   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

Merci pour le retour L2 :wink: !

L2-D2 a écrit:Oh punaise ! C'est violent ! :shock: Les Bothans ont été balayés, ensevelis par une marée humaine de fanatiques...


Ouuiiii, rien n'arrêtera le Pius Dea :diable: ! Pour éviter les malentendus, je tiens à préciser que je suis quelqu'un de très pacifique (sisi, je vous assure :x :roll: !).

L2-D2 a écrit:et j'imagine que bien évidemment, personne ne réagira, personne ne s'inquiétera que des détonateurs thermiques aient été lancés en pleine Coruscant !


Euh les gens se poseront quand même des questions! Une bataille rangée en plein coeur de Coruscant dans un parc discret attire un peu l'attention! Mais ces bonnes gens sauront-ils l'interpréter correctement, surtout ceux qui n'ont pas été témoins de ces scènes atroces :diable: ?

That's the question :sournois: !

L2-D2 a écrit:J'imagine que Contispex est même capable de la jouer "je vengerai Pers'lya si vous m'élisez Chancelier" face au Sénat !


Ah ça, il serait capable de le faire! Le fera-t-il :sournois: ?

à la prochaine :hello:
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Messagepar Dark GaGa » Mer 27 Fév 2019 - 14:06   Sujet: Re: Pius Dea: les Chroniques des Tyrans (1ère partie)

hâte de lire la séance au Sénat...

Bah, de toutes façons, les gens, ils bougent pas... tant que ça tombe sur le voisin et pas sur eux...
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