Lorsque dans les années 70 Georges LUCAS donna naissance à son projet Star Wars, il s'inspira pleinement des philosophies extrême-orientales, des théories universalistes de Joseph Campbell, du personnage du Samouraï, du mythe arturien et de ses connaissances sur la mythologie greco-latine et indoue pour élaborer sa création la plus marquante : le Jedï.
L'enseignement suivi par les Jedï dans les films de Lucas, propose un cheminement spirituel global propice au développement personnel qui présente un langage universel, dans le sens le plus littéral du terme, c'est à dire qui embrasse la totalité des êtres et des choses, sans discrimination, et dont le syncrétisme préserve, sans les altérer, les savoirs issus des cultures anciennes.
Si vous avez des informations ou des idées directrices sur les éléments qui sont à l'origine du concept développé par G.Lucas, je suis preneur.
Tout comme je suis preneur si vous voulez bien échanger avec moi sur vos pratiques personnelles qui vous permettent de vous relier, de vous connecter, d'optimiser votre relation à La Force.Pour ma part, je nourris ma pratique personnelle quotidienne avec ces savoirs et ces savoirs-faire des traditions anciennes d'Asie, et j'ai retenu certains éléments.
Je précise tout de suite que ma démarche est non religieuse, laïque et profondément motivée par l'idée de rester justement le plus universel et le plus syncrétique possible, afin de respecter justement la lecture spirituelle proposée par la philosophie Jedï.
Voici les éléments qui ont retenu mon attention et qui selon moi "crée du lien" avec la philosophie de La Force :
Dans les traditions issues du taoïsme, on retient la notion d'Unité.
Lie Tseu, dès le VIIe siècle av. J.C. note :
" Les Sages voient dans lumière et ténèbres les principes régulateurs du monde. Or, tout ce qui a un corps naît de l’incorporel : ainsi d’où serait né le monde ? C’est pourquoi je vous dis : il y eut une grande Unité (Tai Yi), un Grand Commencement (Tai Chou), une Grande Genèse (Tai Che), une grande création originelle (Tai Chi)."
Cette Unité apparaît de l'Infini Originel, Wu Ji, le Sans Forme, le Non Manifesté.
De cette Grande Unité vont se positionner deux principes...
Lie Tseu continue son explication :
« le pur et le léger (Lao Yang, le vieux Yang) monta et devint le Ciel (Tai Yang, le Grand Yang). Le trouble et le lourd (Lao Yin, le vieux Yin) descendit et devint la Terre (Tai Yin, le Grand Yin).
Les souffles intermédiaires en se mélangeant produisirent l’Homme (Ren, l’être humain, homme et femme indifférenciés, égaux puisque de même nature, conçu tous deux pour les souffles intermédiaires du ciel et de la terre).
Ainsi, Ciel et Terre, contenant les germes, les dix milles êtres naquirent par mutations. »
Le caractère Yang désigne le versant éclairé d'une montagne (l'adret), tandis que le caractère Yin évoque le versant ombragé de cette même montagne (l'ubac).
Il s'agit de deux aspects d'un même réalité.
On retrouve ces deux aspects liés au sein d'une même réalité dans l'indouisme, à travers la notion de Prâna, qui est l’énergie vitale cosmique, l’origine du dynamisme de tout le cosmos, le principe énergétique oscillant entre les deux pôles d’obscurité et de lumière, de positivité et de négativité ou du matriciel et du conceptuel.
Il n'y a pas de notion de Bien ou de Mal, mais juste de Lumière ou d'Obscurité, et d’équilibre.
Ma pratique personnelle de connexion à la Force :
- Le matin, au réveil : exercices respiratoires combinés avec des techniques gymniques d'étirement du corps et des méridiens d'acupuncture.
- Pendant la journée : j'essaie de temps en temps de me reconcentrer sur une respiration profonde, ample, pour bien oxygéner mon corps.
- Le soir, quand je rentre du boulot (et après toute la routine obligatoire et essentielle du bon père de famille que je suis), au moins une demie heure d'entrainement aux arts martiaux où je me réserve sur le travail de formes codifiées traditionnelles (kata, pour faire simple).
- Avant le dodo, j'essaie au moins trois fois dans la semaine de pratiquer au minimum une demie-heure d'une méditation que j'ai construite à partir de formes méditatives issues du bouddhisme, du Shintoïsme ou du taoïsme mais qui ne me conviennent plus aujourd'hui du fait des notions religieuses qui y sont rattachées. J'ai donc développé "ma" méditation, qui reprend des exercices traditionnelles, mais qui demeure a-religieuse.
Bon, et pour vous ????