Salut tout le monde, voilà le tant attendu (quoique
) chapitre 9. Bonne lecture!
Chapitre 9
- Jam-Kol! s'exclama Sarkel. C'est pas le moment de faire ce genre de blague. Où est-il?!
- Elle a raison, dit Vun, j'ai vérifié et il est nulle part.
- Impossible, répondit le Twi'lek, je vais aller vérifier les Wookies.
- Il n'y en a pas, répondit Jam-Kol à Sarkel.
Mais il ne l'écoutait pas, scrutant avec hâte chaque cellule, jusqu'à constater qu'elle avait raison.
- Non, commença Sarkel, c'est pas possible, non, non, non, non, non!
- On aurait peut-être pas dû tuer tous les gardes, dit Thonta, on aurait pu les interroger.
- C'est injuste, poursuivit Sarkel d'une voix colérique, ça ne devrait pas se passer comme ça.
Il alluma son sabre laser.
- Pourquoi doit-il toujours y avoir quelque chose pour nous mettre les bâtons dans les roues!
Plein de rage, il frappa sa lame bleue contre le mur à plusieurs reprises. Après qu'ils s'était calmé, Thonta s'approcha de lui pour le raisonner.
- Sarkel, je souhaite plus que tout le monde que Radorkatta soit de nouveau parmi nous. Après tout, c'est mon meilleur ami.
Sarkel se tourna vers lui d'un air désespéré.
- Donc calme toi et laisse ce pauvre mur qui n'a rien fait de mal à personne tranquille.
- Mais qu'est-ce que tu veux qu'on fasse Thonta? Hein? Tu vois bien qu'on est dans une impasse.
- Calme-toi, on va réfléchir à une solution.
- Les caméras de sécurité sont encore allumées, dit Abbékia, on doit faire vite.
- J'arrive pas à y croire, dit Sarkel en soupirant, comment faites-vous pour être aussi calme dans cette situation?!
Setho regarda autour de lui, à la recherche de quelque chose qui pourrait les aider. Par son tempérament introverti, il fit semblant d'être aussi détendu que les autres. Mais en réalité, il était aussi nerveux que Sarkel. Il se demanda alors si les autres ressentaient la même chose. C'est alors qu'un détail au sol attira son attention.
Au pied du mur de droite étaient peints de gros points rouges. Sur chacun d'entre eux était installée une chaise sur laquelle gisait le cadavre d'un garde tué. Sur toutes, sauf une. Celle de la sixième cellule. La cellule de Radorkatta.
- Eh, interpella Setho, venez voir!
- Quoi? demanda Sarkel en s'approchant.
- Vous voyez cette place? Il y avait un garde avant. Et il n'est pas là.
Sarkel réfléchit quelques secondes.
- De toute façon, dit Abbékia, il n'aurait pas pu nous échapper, on l'aurait vu sinon.
- Mais en quoi ça nous aide, Setho? demanda Sarkel.
- Regarde, c'est la cellule de Radorkatta. La cellule n°6.
- Ça nous aurait été utile... si seulement Radorkatta était à l'intérieur.
- Ce n'est pas un problème, dit Vun en se dirigeant vers la cellule de gauche, dans laquelle croupissait un Rodien à la peau vert émeraude en position fœtale, qui était vêtu d'une combinaison orange vif. Elle appuya sur l'intercom et demanda au prisonnier:
- Hé, toi!
Le Rodien se leva, et siffla à la vue de Vun.
- Eh bien, on dirait qu'ils savent recruter les bonnes personnes chez l'Empire.
- Ferme la! Dis nous où est passé le Wookie qui était à côté. Et pourquoi le garde qui le surveillait n'est plus là?!
- D'accord, d'accord, répondit-il d'un ton mélangeant inquiétude et stupéfaction, je dirais tout.
- Plus vite! On a pas toute la journée.
- D'accord. Alors en fait, le Wookie a réussi à ouvrir la cellule je ne sais comment.
- Tu veux dire qu'il s'est échappé? demanda Sarkel.
- Non, a peine avait-il réussi à dissiper le champ de force qu'il s'était rué sur son gardien. Et il a eu le temps de bien l'amocher avant que les autres gardes arrivent. C'était pas beau à voir.
- Et ensuite?
- Ensuite, le pauvre gardien à été emmené à l'infirmerie.
- Et le Wookie? Où qu'est-ce qu'il est devenu?
- Mais qu'est-ce que j'en sais moi? Ils ont dû l'emmener quelque part mais je saurais pas vous dire où.
- Et tu sais où est l'infirmerie?
- Ben non, pourquoi vous voudrez que je le sache?
- Attendez, s'interposa Setho, je me souviens de l'emplacement de l'infirmerie sur la carte. C'est au dernier étage du bloc d'en face. Il faut prendre la passerelle qui relie les deux.
- T'en es sûr? demanda Vun.
- Oui, je te jure. Je m'en souviens très bien.
- Bon ben, merci quand même, dit-elle en s'adressant au Rodien.
- Et si vous ne trouvez pas ce que vous cherchez, prononça le prisonnier d'un ton dérangeant, n'hésitez pas à revenir.
- Ouais, c'est ça. Tais-toi.
La padawan éteignit l'intercom.
- Je n'ose même pas imaginer pourquoi il est arrivé ici.
Par chance, les Jedi n'avaient rencontré aucun autre garde où autre quelconque soldat impérial. Du moins, jusqu'à leur passage au dessus de la passerelle les reliant avec le bloc n°5. Cette passerelle n’excédait pas les 50 mètres et était entièrement fermée. Seules des fenêtres rectangulaires disposées horizontalement sur le côté permettaient d’apercevoir l’extérieur.
Les padawans furent alertés par des bruits, qui ressemblaient fortement à des ordres militaires aboyés. En regardant à travers les fenêtres, leur théorie se confirma. Ils pouvaient voir une unité de snowtroopers courir en dessous. Puis elle s'arrêta, et le soldat à leur tête cria un ordre. L'unité se divisa et chaque groupuscule formé s'éloigna vers un des bocs.
- Eh bien, dit Thonta, ils en auront mis du temps.
- Voyons le bon côté des choses, répondit Jam-Kol, on a mis plus de temps à se faire repérer que la dernière fois.
- Alors faisons en sorte qu'il n'y ait pas de "prochaine fois", ajouta Sarkel.
Les padawans se dirigèrent alors avec hâte vers l'infirmerie du bloc n°5. La porte de celle-ci n'était pas gardée. Avant d'entrer, ils dégainèrent tous leur blaster incorporés à leur armure respective.
- N'oubliez pas de viser les caméras de surveillance, dit Sarkel.
- Ça ne sert plus à rien, répondit Vun, on s'est déjà fait repérer avant. Ils connaissent déjà nos visages.
- Bon, dit Thonta, rappelez-vous qu'on cherche à les interroger. Il faudra donc se contenter de les désarmer, pas de les tuer.
Tous hochèrent de la tête. Puis Sarkel ouvrit la porte et le groupe entra lentement dans la pièce, marchant sur un lisse carrelage blanc. Aucune caméra de surveillance en vue. Devant eux se tenait un rideau bleu clair terni. Ils pouvaient entendre une conversation entre deux personnes juste derrière.
- Saleté de Wookie, il n'y est pas allé de main morte. Et tout ça parce qu'ils n'ont pas pris la peine de vérifier si c'était un "forceux".
- À quoi t'attendait-tu, répondait l'autre personne, qui avait un accent qui allongeait les "S". Tu ne pensais quand même pas que ça allait être la belle vie ici.
- Non, je ne m'attendais pas à ce qu'un Wookie mal incarcéré me saute dessus!
- Les Coruscantis... toujours à se plaindre...
Sarkel poussa alors brusquement le rideau vers le côté et hurla en visant dans la direction:
- Les mains sur la tête! Posez vos armes par terre!
Il révéla ainsi la scène tandis que Thonta referma la porte. Un soldat impérial non cloné au visage recouvert de cicatrices récentes était assis sur une table d'opérations, sur laquelle était posée son casque. À côté de lui se tenait un Sluis Van, d'où cet accent, qui tenait dans sa main un flacon de liquide bleu.
Le soldat se leva, puis recula lentement en posant son arme sur le sol et en mettant les mains sur la tête, tandis que le Sluis Van lâcha son flacon au sol puis se dirigeait droit vers un boîtier d'alarme sur le mur. Setho ne perdit alors pas de temps à détruire le boîtier à distance grâce à la force, juste au nez du Sluis Van.
Les padawans enlevèrent leur casque.
- Je ne savais pas qu'ils recrutaient des non-humains chez l'Empire, dit Sarkel.
- Ne me faites pas de mal, répondit le Sluis Van avec un air apitoyant, je ne suis qu'un infirmier.
- ...Thonta?
C'était le soldat qui avait parlé. Thonta s'approcha alors du soldat et répondit:
- Kai? C'est toi?
- Oui, Thonta, c'est moi!
- Mais qu'est-ce que tu fais ici?
- C'est plutôt moi qui devrait te poser cette question. Je croyais que vous étiez tous morts!
- Euh... Thonta, demanda Setho, tu veux bien nous présenter ta... vielle connaissance?
- Mais vous ne le reconnaissez pas? Demanda-t-il au reste du groupe. C'est Kai, c'était le FSC avec lequel je parlais à chaque fois en sortant du temple. Vous ne vous souvenez plus?
- Ah oui, répondit Jam-Kol, ça me revient.
- C'est dingue, poursuivit Kai, je ne m'attendait jamais à voir autant de Jedi encore en vie et réunis au même endroit.
- Eh bien voilà, répondit Thonta, on est encore en vie. L'Empire t'a raconté des mensonges on dirait.
- Oh, tu sais, certains ont été emprisonnés ici pour avoir dit ça.
Il se tourna vers le Sluis Van.
- Ah, et lui c'est Alessi Quon. Il est médecin ici. C'est une chance pour lui de pouvoir soigner ici.
Quon était toujours encore debout à côté d'eux, immobile et faisant une mine traduisant une certaine mauvaise humeur.
- Par contre, poursuivit Kai, vous avez été sacrément discrets en venant ici. Vous savez que vous n'arriverez pas à ressortir.
- Comment ça? demanda Sarkel.
- Mais dites moi d'abord ce que vous êtes venu faire ici.
- Eh bien, tu vois le Wookie qui t'as fait ça? On est venus pour le chercher. C'est un des nôtres.
- Ah... Ceci explique cela. Eh bien... disons que j'ai donné l'ordre de le punir.
- Quoi? Qu'est-ce que t'as fait?! Ils vont le torturer?
- On peut dire ça oui, il a été envoyé à "l'arène de l'agonie".
- Quel nom charmant, commenta Thonta.
- Vous feriez moins les fiers si vous saviez ce qui vous saviez ce que c'est.
- Alors explique nous, répondit Sarkel.
- C'est l'une des pires méthodes de tortures inventées par l'Empire. Elle mélange torture physique et psychologique. Le concept est de transformer leur torturé en tortionnaire.
- Comment ça?
- Pour résumer, chaque détenu qui a tenté de s'évader est lâché dans une arène dont il ne ressort pas. Il se fait torturer par ceux qui sont déjà là avant lui jusqu'au prochain arrivant. Le prisonnier sera alors tellement brisé psychologiquement qu'il ne pourra s'empêcher de torturer le prochain arrivant, qui à son tour torturera son successeur. Chaque détenu est censé en être extrait au bout de 168 heures, mais la plupart succombent de leur blessures bien avant la date limite.
Sarkel le fusilla du regard, puis s'avança vers lui et l'attrapa par le col.
- Espèce de salaud! Tout est de ta faute! Tu vas...
- Sarkel! s'écria Vun. Arrête!
Sarkel le lâcha.
- Attendez, dit Kai, il n'y a été envoyé il n'y a pas si longtemps, il est sûrement encore en vie. En plus, les Wookies sont une espèce très résistante.
- Dis nous où il est, ce lieu de malheur.
- Il en est pas très éloigné, il suffit de prendre l'ascenseur juste à droite jusqu'au sous-sol.
- Si jamais il est mort, je reviendrais te tuer en personne.
Sarkel fit demi-tour et s'apprêta à partir.
- Attendez, dit Kai, toute la garnison de Froid Mordant est à la recherche de six icetroopers. Si vous continuez à porter ces uniformes, vous vous ferez repérer.
- Des "icetroopers", demanda Abbékia, qu'est-ce que c'est?
- Les soldats que vous avez trucidé pour obtenir ces uniformes. Enfin bref, venez voir.
Kai s'approcha d'une armoire, l'ouvrit et en sortit un gros paquet de vêtements noirs.
- Qu'est-ce que c'est, demanda Sarkel?
- Des uniformes de mon unité. Avec ça, il y a peu de chances qu'ils vous retrouvent.
Sarkel saisit les uniformes et les distribua au reste du groupe.
- Attendez, dit Abbékia en constatant qu'elle n'en reçut pas, il n'y en a que cinq.
Les padawans se regardèrent mutuellement, puis Thonta lui répondit:
- Tiens, tu n'as qu'à prendre le mien.
- Oh merci c'est gentil, répondit la Nautolan, mais non, c'est pas grave. Je garderais l'armure d'icetrooper.
- Si, j'insiste. Ne t'inquiète pas, j'ai tout prévu.
Ils échangèrent les uniformes.
- J'espère que t'es conscient du risque que tu prends, ajouta Sarkel.
- Au fait, demanda Kai, vous savez déjà comment repartir? Parce qu'on nous a donné l'ordre de bloquer tous les astroports.
- Comment?! s'exclama Vun. Mais on avait prévu de voler un vaisseau pour repartir. Il n'y a vraiment aucun autre moyen...?
Kai réfléchit quelques secondes.
- Quoique... J'ai peut-être une idée, mais je sais pas si ça vous arrange.
- Dis toujours.
- Il y a quatre routes qui mènent en dehors de Froid Mordant. Ils relient le site FM-0 aux autres sites d'extraction minière. Et ceux-là, ils sont gérés indépendamment de la prison. Les astroports devraient encore être ouverts là-bas. Par contre...
- Par contre quoi?
- On ne peut y accéder que par char ou par speeder, ou vous risquez d'en avoir pour plusieurs jours de marche.
- Ah... Mais il n'y a pas des speeders là-bas?
- Si, mais je vous le garantis pas.
Les apprentis terminèrent d'enfiler leurs uniformes. Étant constitués en grande partie de tissu, il était plus facile aux non-humains du groupe de s'y adapter. Tous les padawans fermèrent également leurs visières pour plus de discrétion.
- Au fait, demanda Kai, les gens comme vous qui maîtrisez la force, vous arrivez à sentir la présence d'une autre personne sensible à la force?
- En général oui, répondit Setho, mais ça dépend des personnes et de leur maîtrise du pouvoir. Mais pourquoi cette question?
- Dans ce cas c'est bizarre.
- Pourquoi?
- Parce que le temps que vous veniez ici, l'inquisiteur Varsmath aurait déjà dû vous trouver.
- Qui ça? L'inqui...
- Attendez, interrompit Thonta, je sens quelque chose. Ça doit être des soldats.
- Alors dépêchez-vous! répondit Kai d'un ton nerveux. Il faut faire en sorte que notre rencontre n'ai jamais eu lieu.
Les padawans saisissèrent tous leur blaster et s'apprêtaient à sortir, quand Alessi Quon reprit la parole:
- Vous ne vous en sortirez jamais comme ça. Aucun intrus n'a jamais quitté Froid Mordant.
- Ah oui, dit Setho, il faut encore arranger ça.
Il se dirigea donc vers le Sluis Van et agita sa main devant son visage en disant:
- À part le soldat impérial, personne n'est entré ici après lui.
Tandis que le médecin répéta cette phrase mot pour mot, le groupe se hâta de sortir le plus vite possible. La dernière chose qu'ils entendirent était Alessi Quon en train de s'exclamer avec son accent Sluis Van bien marqué:
- Oh non! J'ai renversé le flacon! Attends, je vais en chercher un autre...
La porte automatique se referma et les apprentis en profitèrent pour souffler.
- Bon, commença Abbékia, il reste plus qu'à trouver cet ascenseur.
- Vous là bas! Arrêtez-vous!
Cette exclamation venait de loin. En tournant le regard vers la passerelle, les padawans aperçurent une unité de soldats impériaux aussi nombreuse qu'eux se diriger en courant dans leur direction. Les padawans s'arrêtèrent, et tentèrent le tout pour le tout pour ressembler à de véritables soldats. Parmi les impériaux, il y avait un officier, distinguable des autres. Celui-ci s'adressa au groupe une fois arrivé devant eux.
- On cherche une unité de six icetroopers. Est-ce que vous l'avez repérée?
- Oui, répondit Thonta, on les a vu s'enfuir vers le bloc n°8.
- Bien.
Il se tourna vers ses hommes.
- Vous avez entendu? Direction, le bloc n°8.
Les troupes s'apprêtaient à partir quand leur officier les interrompit.
- Attendez!
Il s'approcha des padawans.
- Je ne savais pas qu'il existe des unités mixtes.
- Euh... Je ne vois pas où vous voulez en venir, répondit Thonta.
- Enlevez votre casque.
Ça y est. La crainte de Setho allait devenir réalité. Il s'apprêta à dégainer son sabre laser. Cependant, contre toute attente, Thonta répondit d'un ton tout à fait naturel:
- D'accord.
Setho pouvait sentir le même effet de surprise chez ses compagnons. Thonta retira son casque. L'officier avait l'air plutôt surpris.
- Je vois, répondit-il après plusieurs secondes d'hésitation. Pensez quand même à vous couper les cheveux un de ces jours.
L'officier repartit avec les autres tandis que Thonta remit son casque.
- Comment t'as fait?! demanda Jam-Kol. Je croyais que tous les stormtroopers étaient des clones.
- T'as déjà vu un stormtrooper sans casque? Eh bien, il se trouve que j'ai exactement la même coupe et couleur de cheveux qu'eux! Et j'ai aussi utilisé le contrôle mental pour atténuer ses sens et faire en sorte qu'il ne prête pas beaucoup attention au visage.
- Eh ben, commenta Setho, jamais je m'attendais à un jour être sauvé grâce à une coupe de cheveux...
Arrivé devant la porte de l'ascenseur, Sarkel, qui était en tête du groupe appuya frénétiquement sur le bouton pour l'appeler. Tous pouvaient sentir sa tension monter lentement.
- Si ça se trouve, commença-t-il avec un ton qui respirait à plein nez le pessimisme, avec la malchance qu'on a, Radorkatta ne sera pas ici. À coup sûr, il aura été déplacé ailleurs.
La porte d’ascenseur s'ouvrit.
- Ne laisse pas tes émotions prendre le dessus, répondit Jam-Kol pendant qu'ils entrèrent dans l'ascenseur et qu'elle appuya sur le bouton du sous-sol.
- Ah oui? Et bien on en reparlera lorsqu'on l'aura retrouvé.
L'ascenseur descendit à une vitesse indéterminable. Personne ne parlait. Ce blanc dans la conversation créa une atmosphère pesante.
Puis la porte s'ouvrit. À peine sortis, un air frais et humide, mais pas forcément désagréable, se fit sentir par les apprentis. Cet air était caractéristique des lieux souterrains comme les caves ou les grottes.
L'espace auxquels ils faisaient face était immense. Son plafond était constitué d'une large coupole qui laissait à nu la roche. Seule une épaisse armature métallique servait de support. La salle était de forme circulaire, et la majeure partie était occupé par un grand creux de la même forme, entouré d'une barrière dont l’extrémité était orientée vers l'intérieur.
Les padawans se dirigèrent alors avec hâte vers le creux. Ils se penchèrent alors au dessus et constatèrent alors le triste spectacle.
Ce creux ressemblait réellement à une arène. C'était une fosse cylindrique de cinq mètres de profondeur dont les murs possédaient de grandes cavités au niveau du sol, semblables à des nids. Le sol de l'arène était constitué de la même roche que le plafond et était recouvert de flaques d'eau souillée et de taches de sang.
Mais surtout, des projecteurs illuminaient d'une lueur pâle trois silhouettes au milieu de l'arène, toutes vêtues de combinaisons oranges de prisonnier, semblables à celle que portait le Rodien. Deux d'entre elles, un humain et un Trandoshan, semblaient s'attaquer à un Wookie. Ce Wookie, c'était Radorkatta.