[Roman] The Living Force, par John Jackson Miller

[xximus Ancien staffeur]

C'est parti.

[Lain-Anksoo]

Fini lundi, y a de quoi de discuter

[Dago Ancien staffeur]

Fin d'une lecture assez chaotique qui m'a empêché de savourer (ou pas) le roman. Donc mon conseil de lecture sera de lire le roman d'une traite et de ne pas faire de pauses d'une semaine entre deux sessions de lecture.


Le Conseil Jedi est englué dans les plans de restructuration de l'Ordre, quel temple faut-il fermer? quel personnel faut-il virer? quel impact sur le public aura la fermeture de ce service? Au-delà de ce côté réforme d'une administration très sympa à lire, ce sont les liens avec l'époque de la Haute République (et je dis bien l'époque, pas la peine d'avoir lu les romans car il n'y a pas de référence directe) qui m'ont fait apprécier cette première partie du roman. L'atmosphère crépusculaire par rapport à la HR est très bien rendue.
Ensuite, le Conseil Jedi s'installe sur la planète Kwenn et c'est malheureusement là que j'ai décroché. Malheureusement ma lecture a été interrompue et je n'ai pas réussi à accrocher ni à la planète (pourtant le thème de "territoire abandonné" était intéressant à suivre après celui de la "restructuration") ni aux leçons de la Force que chaque maitres Jedi donnaient/recevaient. Seul le destin d'un Jedi m'a fait tenir... et iel ne se trouvait pas sur Kwenn Du coup je n'ai aucun avis sur l'objet principal du bouquin et je n'ai pas put apprécier le développement des différents Jedi. Peut être qu'un jour je relirai le roman si vos avis sont positifs.
Enfin, la troisième partie, purement de l'action, est bien sympa lire. Sauf que, dis-donc, ce que nous raconte ce roman ce ne serait pas la même chose que nous raconte les 15 romans, 10 comics et 5 audiobooks de la HR On a donc (gros spoil) une pirate qui veut s'approprier un territoire de la République comme Marchion Ro parce que comme la Mère elle a été traumatisée très jeune par des Jedi venus prendre des enfant.

J'ai bien aimé les plans de la méchante et les parallèles avec le sabacc est une bonne trouvaille de Miller. J'ai également apprécié les trois antagonistes de QuiGon/Obi (je pense qu'ils vont diviser ) et l'humour en général, même si c'est quelques fois asse pataud, tout comme les nombreux clins d’œil au reste des œuvres SW- même si pareil, parfois un peu trop appuyés.

[Lain-Anksoo]

J'en parlerai dans ma critique mais ce roman c'est littéralement 30% des comics Marvel :
Chaque chapitre un maître vit sa propre petite aventure sur la planète
Au début et à la fin y a un fil rouge
Et dans le dernier chapitre tout le monde se réunit pour conclure le fil rouge.

C'est littéralement les comics d'anthologie Marvel avec des mini histoires et un fil conducteur. Je comprends pas qu'ils se soient embêté à en faire un roman

[le dieu jedi Pigiste]

Et me*de moi qui l'attendais avec impatience

[Lain-Anksoo]

Vraiment une lecture étrange... Mais logique.
Si tu veux donner une place à chaque maître du conseil tu finis avec 12 petites histoires différentes plus ou moins reliées ensemble

[xximus Ancien staffeur]

Terminé à l'instant et je suis mitigé.

Vraiment une lecture étrange... Mais logique.
Si tu veux donner une place à chaque maître du conseil tu finis avec 12 petites histoires différentes plus ou moins reliées ensemble

Voilà. Ils sont tous bien caractérisés, beaucoup d'humour dans leurs rapports, mais passé le prologue et arrivé sur Kwen, c'est plutôt quelconque.

Le roman entier repose sur un postulat intéressant, que j'ai trouvé toutefois bancal dans sa réalisation : Qui-Gon exprime au conseil Jedi sa conception de la Force, le fait d'aider directement les autres plutôt que de rester dans une tour d'ivoire dans les deux sens du terme.

Assez surpris de voir que c'est Mace Windu qui initie concrètement le départ pour Kwen alors qu'il n'est pas un modèle de souplesse morale.

Les mini-intrigues sur la planète ont toutes un goût de trop peu. 12 personnages principaux ça fait effectivement beaucoup à traiter, sans doute trop. Encore une fois leur caractérisation est top et on découvre des facettes de la personnalité de nos Jedi que l'on ne pouvait que supputer parfois. Yarael Poof est excellent.

Passé ça, le livre n'a pas grand chose à dire, si ce n'est de prouver le mantra qui jalonne tout le roman : "Help one person." Chaque Jedi va s'appliquer à renouer avec le côté "j'aide mon prochain" mais comme c'est très terre à terre ça ne fait pas forcément rêver.

Pour étoffer ce principe moral qui se défend mais qui ne fait pas rêver en terme d'intrigue(s) plus ou moins intéressantes, jamais transcendantes, l'auteur instaure un aspect plus musclé avec Depa Billaba et une aventure liée à des pirates de l'espace. C'est basique mais ça permet de mettre un peu d'essence dans le moteur du bouquin.

Voilà, une lecture un peu longuette, sympathique mais pas si originale qu'on aurait pu l'espérer, surtout avec ce principe de casting all-stars pas assez utilisé de manière enthousiasmante à mon goût.

Et me*de moi qui l'attendais avec impatience

Pareil. Rien que la couv crée une forte impression et le différentiel avec la lecture est un peu frustrant.

En tout cas la partie remerciements m'a appris quelque chose sur les œuvres SW de J.J. Miller que je n'avais jamais réalisée, à savoir que ses romans/comics mettent toujours en scène un Jedi esseulé/traqué qui doit lutter pour s'en sortir.

[Jenos Idanian Jedi SWU]

Et me*de moi qui l'attendais avec impatience

La même

En tout cas merci pour le retour xxim'

[Lain-Anksoo]

voilà une critique plaisante à écrire !
finalement en y repensant après plusieurs semaines, je l'ai bien aimé ce livre car ce qu'il fait que de premier abord j'ai eu du mal avec la fin c'est pas que l'histoire soient mauvaise, c'est juste que comme le montre très bien JJM, c'est les Jedi de cette époque qui sont mauvais !


C'est par ici :
https://www.starwars-universe.com/actu- ... -jedi.html