Je viens de terminer. Du pur bonheur. C'est une histoire que je connais par coeur et pourtant je me suis laissé prendre par l'émotion que ce récit dégage, notamment ce passage très fort où Lucas découvre la musique composée par John Williams. J'en ai versé une larme
C'est vraiment une lecture rafraichissante et qui rappelle, une fois encore, pourquoi on aime tant ce film.
darkfunifuteur a écrit:La suite est préparation : faut juste que Renaud trouve le temps de s'y mettre, il est sur d'autres projets actuellement.
Indiana et l'Empire à priori pour le T2.
Et pour après le T2, ils n'y songeaient pas encore mais ils ne semblaient pas vouloir faire un livre par film
Dommage, y a tellement à dire sur Lucas et ses combats (pour faire ses films et pour changer l'industrie du cinéma, du jeux vidéo, du divertissement et l'éducation et le MOOOOONNNNNDE !
)
les traductions arrivent : elles ont été commandées avant même la sortie française
une quinzaine de langues.
Ils sont en dédicaces et en salons jusqu'à janvier au moins mais surement que d'autres rdv vont arriver vu le succès
une réédition aussi ! les 50000 exemplaires doivent bien se vendre
Je me suis procuré la bio de Dale Pollock (un lien avec Tom ?) qui a beaucoup servit pour la BD et c'est vraiment impressionnant pour un document de 1983 ! C'est très précis et complet sur la vie de Lucas, avec des infos sur sa vie privée et des itw de sa famille !
J'ai plus connu les ITW Lucasfilm du milieu des années 90 et les making-off d'apres ou Marcia était quasiment inexistante
J'essaye d’enquêter sur quelques points :
sur l'histoire des droits de Flash Gordon
déjà y a des versions différentes sur la date : soit c'était lors d'une visite à Coppola à New-york, soit c'est quand il va voir Picker le président d'United Artists avant d'aller à Cannes en 71
après y a une histoire d'option de Fellini ou quelqu'un de King Features qui lui dit qu'il veut Fellini à la réalisation : ce qui m'étonne car ça semble plus une idée de Dino De Laurentiis et je n'arrive pas à savoir quand il a eu les droits.
On m'a confirmé qu'Alains Renais n'a jamais eu d'option contrairement à ce que prétendent de nombreuses pages internets.
Existent-ils des traces du passage des Lucas à Cannes en 71 ? et de leur tour des circuits européens ?
sur l'histoire du vaisseau pirate "pork burger", là aussi les versions différent et on ne sait plus qui croire
Lucas prétend avoir dessiné un hamburger dans l'avion mais ce dessin existe-t'il vraiment ?
Johnston disait que l'histoire du burger était une légende urbaine et que son design viendrait d'assiettes sales (light & magic)
si vous avez des vielles itw ou des documents de fin 70, début 80 à me conseiller : je suis preneur.
Ce qu'il y a d'intéressant pour les prochains tomes, c'est qu'il existe vraiment un parallèle entre les épreuves que traverse Lucas et celles que traversent ses personnages, en particulier Luke.
Malgré le succès total du premier film, on sait que Lucas va traverser une grosse crise existentielle derrière, avec notamment son divorce douloureux.
Sinon pour revenir à ce tome-ci, l'alchimie presque miraculeuse qui a concouru au succès de Star Wars est vraiment bien restituée. On voit à la fois le côté visionnaire de Lucas, sa détermination, ses désirs, mais aussi ses difficultés d'écriture, ce processus laborieux de mise ne place de l'intrigue et son humilité aussi face à ses difficultés qui l'ont amené finalement à se tourner vers d'autres pour l'aider. Lucas, seul, n'aurait jamais réussi, mais sans Lucas, sans sa vision, sa ténacité, sa détermination à faire ce film, ça n'aurait pas non plus fonctionné.
C'est une alchimie très complexe finalement à reproduire parce qu'elle n'obéit à aucun cadre prédéfini, à aucun process rationnel.
C'est assez perturbant de constater que ce film ultra-populaire ait vu pu voir le jour "malgré" les vents contraires des studios, leurs certitudes, leur morgue et que ce sont aujourd'hui ces mêmes studios - ou tout du moins l'un d'entre eux - qui, en tentant de recréer cette magie, mais sans véritable boussole, sont peut-être en train d'enterrer progressivement cette "franchise".
Cette BD nous rappelle que Star Wars est à la base un film indépendant que son auteur et Alan Ladd sont parvenus à imposer aux studios. Et on peut légitimement se demander si Star Wars peut rester quelque chose de pérenne entre les mains d'un studio comme Disney, dans une logique purement industrielle et financière.
Cela dit un livre ou une BD sur les coulisses de Star Wars sous l'ère Disney, ça serait sans doute un récit très épique