Les Origines de Jedi corellien : OS inédits ! [FIN]

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous, je me suis dit que ce serait sympa de vous publier la suite !


Allez, il est temps de découvrir ce qui attend la Flotte de la République à la sortie d'hyperespace ! Y en a qui risquent d'avoir une mauvaise surprise !



Sur la passerelle de l’Invincible, Dallin observait le vortex spatio temporel de l’hyperespace qui les avait englouti. Il plissa les yeux, aveuglé par l’éclat des étoiles déformées. Il ne put se retenir de glisser un coup d’œil vers le général Tarkin, immobile devant lui.
Il n’était pas un Jedi mais il sentait son impatience difficilement contenue. Le sénateur du parti militariste lança par-dessus son épaule :
- Temps d’arrivée ?
- Huit minutes, général, répondit un enseigne.
Dallin l’entendit grogner, peu satisfait d’une aussi longue attente. Il surprit ensuite quelqu’un l’appeler timidement :
- Euh, mon capitaine ?
Jace fit face vers la recrue, qui semblait sortir tout juste de la puberté, installé devant les paramètres de navigation. Il se rangea peu après à sa hauteur.
- Oui, soldat ?
- J’ai quelque chose d’étrange qui vient de s’afficher sur l’ordinateur.
Dallin se pencha et fronça les sourcils, lorsqu’il examina les données en aurebesh qui illuminaient l’écran.
- Je ne vois rien d’anormal. Ce sont bien les coordonnées de notre point d’arrivée ?
- Oui, monsieur. Justement, ce ne sont pas celles que j’ai entrées dans le navi ordi.
- Comment ?
Le subalterne imprima des chiffres sur une feuille de flimsi.
- Voici les coordonnées de Troiken que j’ai verrouillées, monsieur.
Il ne fallut qu’une fraction de seconde à Dallin pour s’apercevoir que les données sur le flimsi ne correspondaient pas à celles qui s’affichaient devant eux.
- Blast ! Jura-t-il.
- Vous l’avez dit, mon capitaine.
- Vous n’avez touché à rien, vous êtes sûr ?
- Je suis prêt à me jeter dans la gueule d’un trou noir, capitaine.
- Activez les pare-feux, ordonna-t-il finalement.
Le bleu obtempéra puis l’écran afficha : Intrusion détectée, scan en cours.
- Monsieur, on dirait…
- … un piratage informatique, oui.
Dallin sentit les gouttes commencer à perler en haut de son front, sous le coup de l’angoisse. Si les coordonnées étaient faussées et que les pare-feux ne parvenaient pas à éliminer le virus introduit dans leur système à temps, ce voyage en hyperespace risquait bien d’être le dernier de tous les occupants de l’Invincible.
Et peut-être même de…
Bon sang ! Tous les autres vaisseaux ont-ils été touchés, eux aussi ? Pensa-t-il. Un fluide glacial coula alors dans ses veines.
- Temps d’arrivée ? Demanda encore Tarkin.
Cette voix arrogante lui semblait lointaine, tout comme la réponse qui parvint peu après.
- Quatre minutes.
Calme-toi, Jace, réfléchis, se força-t-il à penser. Il tenta de calmer les battements de son cœur, pour tenter de démêler ses idées. Un piratage informatique à distance de l’Invincible était impossible, à cause du black out des connections avec l’extérieur.
Ce qui signifiait qu’il fallait être présent sur l’Invincible même pour accéder au réseau interne. Et sans aucun doute être présent sur la passerelle, où il se trouvait. Instinctivement, Dallin tourna la tête et repéra le siège vide à coté du sas.
Où était passé celui qui l’occupait ?
- Monsieur, regardez, l’appela de nouveau la recrue.
Il regarda l’écran, qui affichait de nouvelles données. Les bonnes coordonnées du point d’arrivée étaient revenues.
- Les pare-feux ont fonctionné.
- On dirait bien, acquiesça Dallin, moins tendu. Tenez-moi au courant si vous remarquez quelque chose d’autre.
Le soulagement le prit, mais le doute ne l’avait pas quitté pour autant.
- Qu’est-ce qui vous agite, Dallin ?
La voix sèche de Tarkin le fit bondir et il s’empressa de répondre :
- Rien, général.
- Hum, toussa l’autre, sceptique. J’ai besoin que vous restiez concentré.
- Oui, monsieur.
- Appelez le contrôle du hangar et demandez si les troupes ont bien embarqué à bord des navettes.
- Je m’en occupe, monsieur.
Dallin ne put s’empêcher de penser, malgré son sens de la discipline, que le général aurait pu le faire à sa place.
Il obéit cependant et transféra la réponse du contrôle.
- Embarquement confirmé, général.
- Merci.
Dallin se sentit plus alerte, cette fois. L’adrénaline consécutive à la découverte de la tentative avortée de piratage, restait présente dans son organisme, le stimulant.
- Temps d’arrivée, une minute.
Jace remarqua le geste de Tarkin par-dessus son épaule, qui l’appelait impérieusement. Il se rangea à sa hauteur, répondant à son invitation.
- Depuis combien de temps, nous connaissons-nous, capitaine ?
- Sept ans, monsieur.
Ranulph Tarkin opina du chef.
- Nous avons accompli du chemin, ensemble, Dallin. Vous êtes encore jeune, n’est-ce pas ?
- Je n’ai pas encore atteint la trentaine, monsieur.
- Alors vous serez encore assez jeune, pour assister à notre heure de gloire.
Le sénateur militariste affichait cette fois une sérénité emplie de morgue. À cet instant, Jace Dallin retrouva toutes les certitudes qu’il avait éprouvées, le jour de son enrôlement dans la milice du dignitaire d’Eriadu.
Il avait en cet instant toute confiance en lui.
- Temps d’arrivée, trente secondes.
Il repensa ensuite à cette tentative de piratage du navi ordi qui aurait pu se révéler préjudiciable. Et de nouveau, le doute l’étreignit. Il serra les dents, il serait bientôt fixé sur la destination du trajet.
- Nous allons réintégrer l’espace normal, annonça le timonier, dans 10… 9… 8…
Égrenant le décompte mentalement, Jace croisa les bras pour réprimer un tic nerveux. Il remarqua que tout le monde avait retenu son souffle, comme lui.
- … 4… 3… 2… 1.
Le timonier tira brusquement vers lui, la manette de l’hyperpropulseur. Le vaisseau amiral décéléra et les étoiles reprirent leur position lointaine, alors qu’un disque brillant flottait devant eux à une centaine de kilomètres standard.
Troiken, le lieu de la conférence pour la paix entre la République, le Cartel de Stark et la Fédération du Commerce.
Dallin sentit un énorme poids quitter sa poitrine, l’Invincible était parvenu à destination.
- Statut de l’Invincible ? Demanda Tarkin.
- Tous les signaux sont verts, lui fut-il répondu. L’Invincible est opérationnel et attend vos ordres, général.
- Dallin, faites décoller les chasseurs. Quand la couverture aérienne sera suffisante, ce sera au tour des navettes de transports.
- Oui, général.
Dallin se détourna pour contacter le contrôle du hangar.
- Identifiez les vaisseaux du cartel de Stark, je veux un rapport complet, ordonna le sénateur militariste.
- Oui, monsieur, répondit le marin qui s’occupait des écrans tactiques.
Jace transmit les instructions.
- Passerelle de l’Invincible à contrôle du hangar principal. Donnez le feu vert aux pilotes, confirmez.
- Confirmé, répondit le contrôle. Nous déployons trois escadrons, deux autres escadrons restent en réserve.
- Merci, contrôle. Capitaine Dallin, terminé.
À cet instant, le rapport tactique alors qu’il rejoignait son supérieur.
- Nous avons face à nous, une vingtaine de bâtiments lourds, autant de vaisseaux de soutien et des barges de transports de troupes, déclina le marin à Tarkin. Ils couvrent l’orbite géostationnaire de Troiken et se déploient en éventail pour nous envelopper par les flancs.
- Statut de la Flotte ? Demanda le général d’un ton plus cassant.
- Sept vaisseaux ont réintégré l’espace normal, en plus de l’Invincible. Leurs commandants viennent de confirmer qu’ils sont opérationnels.
Seulement sept ? Se figea Dallin, lorsqu’il entendit ces mots fatidiques. Il s’aperçut d’après les regards convergeant vers Tarkin, que ce fait troublait beaucoup l’équipage. Le général eut un geste dédaigneux, ne se souciant pas le moins du monde d’être en flagrante infériorité numérique.
- Les autres vaisseaux nous rejoindront très bientôt. Lancez l’attaque, levez les boucliers déflecteurs et préparez les armes.
Dallin s’éclaircit, la gorge.
- Général, nous devrions peut-être rester en position défensive pour attendre l’arrivée du reste de…
- Absurde, coupa sèchement Tarkin qui le fusillait du regard. Je ne laisserai aucun répit à cette vermine pirate. Exécutez l’ordre, capitaine.
Le jeune officier déglutit.
- À vos ordres, général.
Jace Dallin eut le pressentiment que quelque chose allait mal se passer, très mal se passer. À contre cœur, il confirma l’ordre suicidaire de se jeter sur un ennemi qui les attendait de pied ferme, bien plus nombreux.
Beaucoup trop nombreux.


Dans le hangar principal du vaisseau amiral de la flotte, les navettes de transports de troupe restaient sagement à terre alors que les Intercepteurs A6 avaient décollé, laissant cependant deux escadrons en réserve.
À bord d’une des navettes, Gelfran Delen et Mirol Shogun piaffaient d’impatience en compagnie de quelques dizaines de camarades, assis dans la soute près de l’écoutille. Quelques blagues étaient lancées à la volée, histoire d’entretenir un moral élevé. Tous semblaient en tout cas persuadés que l’opération contre le Cartel de Stark se déroulerait sans problème, qu’une victoire facile leur tendait les bras.
Les deux commenoriens se laissèrent emballer par la bonne humeur ambiante. Quelqu’un s’écria depuis l’autre extrémité :
- Qu’est-ce qu’on va leur mettre !
L’éclat fut salué par des exclamations enthousiastes. Des accolades furent vigoureusement échangées, les sourires étirant les lèvres.
Bien que n’étant pas officiellement reconnus par le Sénat, ils avaient tous le sentiment d’œuvrer pour le bien de la République.
Le sergent Gassen, celui-là même qui avait rappelé à l’ordre les deux commenoriens tout à l’heure, haussa le ton en passant entre les rangs.
- Ça suffit, restez à vos places ! Nous ne tarderons pas à recevoir l’ordre de décoller ! Reprenez-vous, bande de bleus !
Ses mots tempérèrent leur joie prématurée.
- L’opération ne fait que commencer ! Le général Tarkin compte sur nous tous ! Pour la République !
- Pour la République ! Scandèrent les soldats.
Une dernière fois, chacun vérifia son équipement et ses armes avec une frénésie qui trahissait leur impatience.
Oui, ils avaient hâte d’en découdre contre le cartel pirate.


Voilà, j'espère que cela vous a plu! J'espère que c'est un plaisir pour vous de redécouvrir cette Guerre Hyperspatiale de Stark!

Allez, je vous dis à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu!

La bataille approche! Tu nous fais bien ressentir la tension, peut être même la méfiance, que ressent Dallin à l'encontre de Tarkin! C'est dingue de voir à quel point tu maîtrises l'UE Légendes, quelle que soit la période!

Vivement la suite!

[mat-vador Jedi SWU]

C'est dingue de voir à quel point tu maîtrises l'UE Légendes, quelle que soit la période!

Merci !

La bataille approche! Tu nous fais bien ressentir la tension, peut être même la méfiance, que ressent Dallin à l'encontre de Tarkin!

J'écris cette chronique en gardant la BD ouverte juste à coté de mon clavier, c'est dire !

[Mandoad Jedi SWU]

C'est lu!

Des petites tensions sur le vaisseau amiral, il semblerait, entre les deux officiers supérieurs. Ils l'ont d'ailleurs échappé bel, mais il faudra sans doute découvrir d'où est venu ce problème avant qu'il ne soit trop tard.

On finit avec un Tarkin un poil sûr de lui qui va se lancer dans la bataille sans se demander où sont passés les autres vaisseaux. Espérons que cela ne lui soit préjudiciable.

La suite !

[mat-vador Jedi SWU]

mais il faudra sans doute découvrir d'où est venu ce problème avant qu'il ne soit trop tard.

J'ai bien peur qu'ils manquent de temps !

On finit avec un Tarkin un poil sûr de lui qui va se lancer dans la bataille sans se demander où sont passés les autres vaisseaux. Espérons que cela ne lui soit préjudiciable.

En tout cas, merci pour le retour et à demain pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir, comment ça va ?

Allez c'est l'heure de la suite de la Bataille de Troiken... elle va prendre cher la République !


Tarkin parut enfin se rendre compte de la précarité de leur situation, alors qu’ils s’approchaient à portée de tir des vaisseaux du Cartel de Stark, positionnés en orbite. Le militariste originaire d’Eriadu marcha sur son subordonné.
- Qu’est-ce que ça veut dire ? Pourquoi le reste de la Flotte n’est-il pas encore arrivé ? Cracha-t-il en direction de Dallin.
- Je l’ignore, monsieur.
- Eh bien, contactez-les, capitaine !
- Oui, monsieur. Nous devrions stopper nos vaisseaux et rester en position défensive…
Les yeux de Tarkin exprimaient toute la hargne d’une ambition qui n’admettait pas d’être contrariée.
- Ne me dites pas ce que j’ai à faire, capitaine !
- Certainement général.
Jace Dallin s’éloigna vers l’autre côté de la passerelle vers le pupitre des communications alors que Tarkin s’écriait :
- Stoppez les moteurs ! Formation défensive !
Le jeune officier se pencha vers l’épaule de la femme.
- Contactez les autres navires qui ne sont pas encore arrivés sur place. Ordre du général. S’ils ne répondent pas, localisez-les.
Tarkin demandait de son côté :
- Quelle est la position des trois escadrons d’intercepteurs A6 ?
- À l’avant de l’Invincible, au vecteur d’interception A 3-7-0, général.
- Rappelez-les, qu’ils couvrent l’Invincible à tout prix !
Dallin percevait de plus en plus sa fébrilité et le doute s’insinua en lui. Il se demandait s’il était prêt à affronter ce qui allait leur tomber dessus.
- Général, les croiseurs ennemis seront à portée de tir dans deux minutes.
Jace se pencha de nouveau vers la soldate.
- Eh bien ?
- Ça ne va pas vous plaire, capitaine, répondit-elle le visage crispé.
- Expliquez-moi.
De l’index, elle lui montra une carte simplifiée de la galaxie cartographiée. Un point rouge signalait en haut de la carte, la position actuelle du tiers de la flotte à Troiken. D’autres éclats blafards étaient répartis dans des systèmes éloignés, voire très éloignés.
Dallin en compta une dizaine.
- Le reste de la flotte est donc dispersé.
- Oui, monsieur. Je ne comprends pas ce qui s’est passé, nous avons aussi perdu le contact avec le derniers tiers de nos vaisseaux.
- Leurs transpondeurs n’émettent plus, ni leurs balises de détresse.
- Ce qui veut dire qu’ils ont été détruits, capitaine.
Jace ne put retenir l’accablement qui l’avait gagné. La bataille n’avait même pas commencé, qu’ils étaient déjà sur le point de subir une déroute complète.
Il devait faire son rapport au général, se demandant s’il devait lui épargner les détails et se contenter du strict minimum.
Il se rangea à hauteur de son supérieur qui lui demanda :
- Alors, capitaine ?
Dallin prit la peine de lui dévoiler ce qu’il avait découvert.
- Mais comment cela a-t-il pu arriver, Dallin ?
Le jeune officier songea à la tentative de piratage informatique. Il fut convaincu que tous les autres vaisseaux de la Flotte en avaient été victimes. Mais il n’avait pas assez d’éléments pour étayer cette hypothèse et le moment était mal choisi pour plonger le général et l’équipage de la passerelle dans la confusion.
Une bataille était en cours.
- Je l’ignore, monsieur. Nous devrions battre en retraite, l’opération est compromise.
Il s’attendait à être approuvé mais il n’eut droit qu’au silence. Tarkin restait figé, le regard perdu dans le loin, au-delà des vaisseaux du Cartel de Stark qui se rapprochaient pour resserrer l’étau sur leurs proies.
Les premiers flash éclairèrent la nuit stellaire lorsque les croiseurs adverses les plus proches ouvrirent le feu sur l’un des navires qui flanquaient l’Invincible à tribord.
- Général ?
Aucune réponse. Pas même le moindre frémissement ou battement de cils, qui aurait montré à Dallin que son supérieur l’écoutait.
- Le Paladin réclame du soutien ! Cria quelqu’un sur la passerelle.
- Ils nous ont encerclés, ils nous coupent la retraite ! Glapit un autre.
Bientôt les regards convergeaient vers Tarkin, qui semblait avoir l’esprit ailleurs. Dallin l’entendit murmurer :
- Le plan était parfait… comment est-ce possible ? Comment est-ce possible ?
Puis il sentit les mêmes regards peser sur ses épaules, guettant sa réaction, à lui. Dallin comprit qu’il était leur seul espoir, Tarkin étant hors-jeu pour le moment.
Il ne pouvait plus tergiverser, ils étaient isolés du reste de la galaxie, encerclé par un ennemi largement supérieur en nombre. Il leur fallait se battre, en gardant un infime espoir d’en réchapper.
- Que tout le monde reste à son poste de combat ! Ordonna-t-il subitement. Rapport de situation.
- L’ennemi dispose d’une puissance de feu trois supérieure à la nôtre. Nos communications sont brouillées, nous ne pouvons pas contacter la République.
Dallin se souvint alors à propos de la conférence de la paix qui devait avoir lieu. Devait-il informer les représentants de la République et les Jedi de ce qui se passait ? Non… si les communications étaient bel et bien brouillées, il ne pouvait même pas les contacter.
- Quel est le statut du Paladin ? Demanda-t-il.
Dallin revint sur ses pas pour observer l’horizon sidéral tourmenté par les puissantes décharges envoyées par de part et d’autre. Il ferma les poings jusqu’à ce que ses ongles s’enfoncèrent dans ses paumes.
La maigre flottille qui avait réchappé aux méandres de l’hyperespace, avait à peine eu le temps de se réorganiser. Le Paladin était isolé, trop éloigné de l’Invincible et des autres croiseurs pour bénéficier d’un soutien immédiat.
Des flammes commençaient à courir le long de sa coque, ses boucliers ne tarderaient pas à céder.
- Ils demandent l’évacuation, ils ne peuvent pas tenir leur position, capitaine !
- Donnez-leur l’autorisation ! Pressa Dallin.
Trop tard.
Ses écrans déflecteurs hors service, le Paladin se fractura et le croiseur Consulaire s’abîma dans les profondeurs, brisés par les salves nourries. Dallin sentit le froid de l’incertitude et de la mort, couler dans ses veines.
Leurs forces étaient déjà bien trop maigres et l’issue devenait encore plus certaine.
- Monsieur, deux croiseurs nous prennent pour cible !
- Que tous les vaisseaux encore opérationnels se groupent autour de l’Invincible et que les chasseurs stellaires les couvrent ! Dérivez l’énergie non essentielle vers les boucliers !
- À vos ordres !
Les ordres furent transmis et les autres croiseurs se retirèrent pour protéger l’Invincible. Dallin était conscient que cela ne ferait que retarder l’échéance mais la noix se révélera être plus dure à broyer.
- Leurs turbolasers sont verrouillés !
- Préparez-vous à l’impact ! Lança Dallin.
Depuis le pont principal, le jeune officier surprit les traits ardents fuser vers eux. Il ferma les yeux instinctivement et tituba lorsque les salves se fracassèrent contre la coque.
- Rapport !
- Les boucliers ont tenu, capitaine.
- Que les batteries principales verrouillent leurs coordonnées, feu à volonté !
- Oui, mon capitaine !
L’Invincible trembla sous leurs pieds lorsque l’artillerie aboya à son tour. Dallin eut la satisfaction de voir l’horizon s’illuminer. Une frégate du Cartel avait été touchée dans ses œuvres vives et avait été forcée de se retirer. Puis une alarme de proximité retentit tout à coup.
- L’ennemi a largué des escadrons de chasseurs, ils se dirigent droit sur nous, capitaine !
- Alertez les chefs d’escadrons, qu’ils les interceptent.
Dallin surprit l’ombre des intercepteurs A6 qui protégeaient l’Invincible, alors que ceux-ci filaient droit sur leurs antagonistes pour les confronter. Quelques appareils parvinrent cependant à traverser leurs défenses…
- Ils ciblent le hangar principal, capitaine !
- Donnez l’ordre au contrôle de l’évacuer sur le champ !


Voilà, désolé pour le cliffhanger ! J'espère que ca vous a plu !

Allez à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu!

Sacré cliffhanger, en effet! D'autant plus que je ne me souviens guère des événements de cet arc dans le comics, je ne sais donc plus ce qui est de toi ou des auteurs d'origine... Et je m'en fiche tant c'est passionnant!

Vivement la suite!

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

je ne sais donc plus ce qui est de toi ou des auteurs d'origine... Et je m'en fiche tant c'est passionnant!

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous, comment ça va ?

Allez, il est temps de retrouver Gelfran !


Dans la soute de la navette de transport de troupes, l’impatience de rejoindre la bataille fit peu à peu place au doute et quelqu’un à cinq mètres de Mirol et Gelfran, finit par poser la question qui leur brûlait les lèvres.
- Qu’est-ce qu’on attend pour décoller ?
Le sergent Gassen joua des coudes pour l’apostropher.
- On se tait, soldat ! On attend les ordres !
- Sergent, ça fait vingt minutes qu’on est coincés dans ce fichu rafiot ! Pourquoi n’a-t-on pas encore quitté l’Invincible ?
Bientôt des murmures interrogateurs finirent par s’élever pour appuyer leur camarade. Leurs traits auparavant joyeux traduisaient maintenant leur indécision à laquelle le sergent Gassen tenta de mettre un terme.
- Si le contrôle n’a pas donné l’autorisation de décoller, c’est qu’il y a une bonne raison ! Maintenant fermez vos clapets et tenez-vous tranquilles !
Le sous-officier fusillait chacun d‘entre eux du regard alors que Mirol se pencha à l’oreille de Gelfran.
- T’en penses quoi, mon pote ?
- C’est sans doute rien du tout, un contretemps.
Mirol paraissait sceptique.
- Un contretemps… hum, bien sûr.
- Pourquoi tu es si impatient ? S’agaça Gelfran.
- Je suis… intrigué.
Le silence était revenu dans les rangs mais n’avait pas mis fin aux doutes qui parcouraient l’esprit des soldats. Le sergent Gassen au bout d’un laps de temps indéfini, finit par saisir son comlink, sentant la pression mutique de ses hommes.
- Contrôle du hangar, ici le sergent Gassen. Vous me recevez ? Nous attendons votre feu vert, terminé.
Il garda le comlink ouvert et les hommes les plus proches tentèrent de se rapprocher pour saisir la réponse du contrôle. Gelfran et Mirol se joignirent au mouvement.
- Eh, bousculez pas, derrière !
La réponse tardait à venir alors que Gelfran injuria le camarade qui l’avait apostrophé devant lui.
- Contrôle, vous me recevez ? À vous ! Cria Gassen.
Celui-ci changea finalement de fréquence et appela finalement le poste de pilotage. L’un des pilotes répondit à Gassen :
- Sergent ?
- Qu’est-ce qu’on attend pour décoller ?
- Le contrôle ne nous l’a pas autorisé, répondit le pilote.
Gassen devint furieux.
- Comme si je ne m’en doutais pas, bande de foutus murglaks ! Trouvez pourquoi !
- Oui, sergent.
Il ferma le comlink sous les yeux avides de ses hommes et l’attente continua. Le doute continuait de resserrer son étau et rongeait lentement les certitudes de tous ces pauvres diables qui s’étaient engagés pour un idéal et s’imaginaient une aventure féerique où ils s’imaginaient tous être les héros d’un conte.
Les minutes suivantes, aussi lentement qu’un sablier engorgé jusqu’à ce qu’une alarme brise leurs tympans d’un écho strident.
- À tout le personnel, évacuez le hangar immédiatement !
L’ordre du contrôle qui résonnait dans le haut parleur à travers l’écoutille, stupéfia tout le monde, les figeant sur place. Jusqu’à ce que Gassem rugit à plein poumons, en marchant jusqu’à l’écoutille pour l’ouvrir.
- Vous avez entendu, soldats ? Sortez des navettes !
La rampe d’accès se déploya.
- En rangs deux par deux ! Allez, plus vite !
Leur entraînement reprit le dessus, leur permettant de surmonter la surprise d’une telle situation à laquelle ils n’avaient jamais été confrontés auparavant.
- Au pas de course ! Reprit Gassen. Allez, remuez-vous le derrière, tocards !
Ils dévalèrent sur deux rangs la rampe d’accès pour se trouver au milieu du hangar principal, avec d’autres dizaines de soldats grouillant parmi les autres navettes restées à quai. Tous commençaient à murmurer et à s’interpeller d’une compagnie à une autre.
- C’est quoi, ce poodoo ? s’écriait le premier.
- Tous nos vaisseaux ne sont pas arrivés dans le système, il paraît ! Hurlait un second.
L’incompréhension, l’incertitude et un début de peur tordaient leurs traits qui auraient été comiques en d’autres circonstances.
Les officiers tentaient de maintenir la discipline parmi eux, les rappelant de garder leur calme.
- Évacuez le hangar en ordre !
Pendant ce temps, Mirol glissa malicieusement à son compatriote, à coté de lui :
- Alors, tu penses toujours qu’il s’agit d’un contretemps ?
- La ferme, lui répliqua un Gelfran irrité.
Le jeune commenorien l’ignora ensuite, laissant son regard angoissé errer vers l’espace glacé et sombre à travers l’entrée du hangar qui débouchait vers l’extérieur. Il crut apercevoir au loin la silhouette d’un Croiseur Consulaire entouré de halos lumineux éphémères, pris sous le feu croisé de plusieurs navires du Cartel de Stark.
Des ombres de rapaces aux courbes effilées apparurent brusquement, surgis de nulle part. Gelfran les vit foncer à toute vitesse, sans ralentir.
Blast ! Jura-t-il intérieurement.
Les chasseurs stellaires ennemis relevèrent le nez au dernier moment, malgré le feu nourri de la DCA, ayant réussi à larguer leurs missiles protoniques. Gelfran regarda les projectiles se rapprocher, le temps se déroulant au ralenti.
Deux missiles frappèrent rudement la coque et trois autres parvinrent à transpercer le bouclier du hangar pour finir leur course à l’intérieur, juste au-dessus de la tête des soldats. Les cris de ces derniers furent étouffés momentanément par l’onde de choc des explosions et le commenorien eut la vision brouillée par des éclats aveuglants, avant que les lumières du hangar ne sautèrent, les plongeant dans la quasi obscurité.
Cette fois, la terreur les gagna tous alors qu’une partie du plafonds enflammé s’abattit sur eux et sur les navettes de transport. Certains soldats essayaient d’en relever d’autres complètement hagards et sonnés.
Des hurlements de douleur et des appels à l’aide retentissaient autour de Gelfran, alors qu’une main ferme le saisissait par le coude.
Mirol Shogun.
- Eh, ça va ?
Gelfran mit deux secondes à reprendre ses esprits.
- Oui, je crois.
- Alors, tirons-nous d’ici !
Une voix mécanique et automatique déclama au-dessus de tous :
- Fuite d’atmosphère. Menace imminente de décompression, évacuez le hangar si vous ne disposez pas de l’équipement indispensable.

Voilà, c'était court et encore désolé pour le cliffhanger !

Allez à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

Mais c'est que tu les aimes tes cliffhangers, ma parole ! Tu nous en livres un encore très efficace !

Bon, Gelfran et ses camarades soldats sont mal embarqués. Bien sûr, on sait que notre héros survivra, mais les autres ? Là est la véritable question !

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour L2 !

Mais c'est que tu les aimes tes cliffhangers, ma parole ! Tu nous en livres un encore très efficace !

Mon péché mignon... après les vapodouches !

Bon, Gelfran et ses camarades soldats sont mal embarqués. Bien sûr, on sait que notre héros survivra, mais les autres ? Là est la véritable question !

Hahaha !!! Suspenseee !!!

[Mandoad Jedi SWU]

Mais ce que je peux avoir du retard dans mes lectures ces temps (un effet collatéral de ne pas pouvoir faire l'habituel, je publie mon chapitre et je lis ceux des autres...) !

C'est rattrapé cependant et quelle dérouillée pour la République. Les croiseurs sont mal barrés, les chasseurs on ne sait pas trop et les troupes d'assaut dont fait partie Gelfran ont fait un aller-retour dans leur transport. Tout le beau plan, ainsi que la confiance de Tarkin semblent s'être désintégrés aussi facilement que le Paladin.

Au moins, on sait que Gelfran survit. Pour le reste, le fait de ne rien connaître du la guerre de Stark à part son nom me laisse un certain suspense.

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Mais ce que je peux avoir du retard dans mes lectures ces temps

Mais mais... foueeetttt!!!

C'est rattrapé cependant

Bon, je t'accorde une vapodouche !

quelle dérouillée pour la République. Les croiseurs sont mal barrés, les chasseurs on ne sait pas trop et les troupes d'assaut dont fait partie Gelfran ont fait un aller-retour dans leur transport. Tout le beau plan, ainsi que la confiance de Tarkin semblent s'être désintégrés aussi facilement que le Paladin.

C'est ce qui s'appelle prendre une branlée !

Au moins, on sait que Gelfran survit. Pour le reste, le fait de ne rien connaître du la guerre de Stark à part son nom me laisse un certain suspense.

Vivement la suite !

La suite arrive demain !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous!

Allez, je vous publie la suite de la galère de Gelfran et de ses potes !



Gelfran étudiait les silhouettes de ses camarades hébétés qui ne savaient comment réagir, alors que des gémissements continuaient de s’élever. À cause de la fuite d’atmosphère, un bourdonnement encombra ses tympans et il sentit son cerveau s’alourdir.
- Attends, on doit les aider !
Mirol le saisit par le col avec brutalité, un éclat de dureté étincelant dans ses yeux. Son ami en fut glacé, une autre part de la personnalité de Mirol venait d’émerger et cela le terrifiait.
- On n’a pas le temps, on doit d’abord sauver nos peaux !
Gelfran se laissa tirer vers le sas et le couloir d’accès principal dont les lumières vives continuaient de briller. Plusieurs dizaines d’autres soldats les imitèrent, poussés par leurs officiers qui leur criaient :
- Sortez d’ici, vite !
La voix mécanique continuait de vibrer au-dessus de leurs tourments.
- Décompression imminente, évacuez le hangar avant la fermeture des sas d’urgence.
- Allez, on y est presque ! Encouragea Mirol.
Les deux commenoriens se jetèrent au sol, soulagés. Ils manquèrent d’être piétinés par d’autres soldats.
Par miracle, tous les rescapés avaient réussi à garder l’intégralité de leur équipement ainsi que leurs armes. Gelfran se releva, soutenant Mirol qui lui fit :
- Merci.
- De rien, mon pote.
Puis Gelfran se tourna vers le sas, son attention attirée par les flammes qui continuaient de dévorer les carcasses des navettes échouées. Il surprit d’autres camarades en perdition qui tentaient de les rejoindre.
Il s’approcha, restant sur le seuil pour les héler :
- Allez, vite !
Il tendit la main pour agripper celle d’un soldat qui titubait, touché à la tempe, ayant perdu son casque dans la confusion. Il distinguait le sang qui coulait sur une partie de ses pommettes, l’aveuglant à moitié.
La voix mécanique annonça fatalement :
- Fermeture des sas d’urgence. Veuillez vous écarter pour votre sécurité.
- Non !
Le cri de Gelfran se perdit au loin alors que les battants de duracier se refermèrent sous son nez, manquant de l’écraser. Des mains fermes le saisirent, celles de Mirol qui l’avait écarté et qui lui criait :
- Mais t’es malade !
Gelfran se dégagea d’une ruade et se jeta sur les battants, les frappant avec les poings. À travers le hublot de transparacier, il vit grâce aux lueurs des flammes, le visage terrifié du soldat à qui il essayé de tendre la main.
Les pupilles dilatées de celui-ci témoignaient de sa détresse, alors que d’autres silhouettes surgissaient dans son dos pour se plaquer contre la porte, leurs poings tambourinant contre le métal avec frénésie.
- Ouvrez ! Par pitié, ouvrez !
Gelfran ne voyait qu’un visage mais il imaginait celui de ceux qu’il ne voyait pas mais entendait. Le jeune commenorien s’écarta, cherchant fiévreusement la commande manuelle d’ouverture du sas. Il vit la manette rouge protégée par du verre.
Il leva son blaster de poing mais quelqu’un agrippa brusquement le canon de l’arme pour le détourner. Quelqu’un dont les traits étaient déformés par la fureur.
- Idiot ! Tu veux tous nous faire tuer ? Lui hurlait Laslo Dorits.
Celui-ci arracha le blaster des mains de Gelfran puis fut tout de suite percuté de plein fouet par un autre soldat.
- Bas les pattes ! Réagit Mirol.
L’ami de Gelfran repoussa Dorits d’un crochet au menton, qui s’écroula au sol. L’antagoniste fut aussitôt soutenu par ses camarades qui n’étaient pas intéressés par la survie de plusieurs des leurs piégés dans le hangar.
Mirol fut maîtrisé par plusieurs bras qui s’enroulèrent autour des siens et Dorits se releva, une lèvre en sang mais le sourire cruel.
- Attends que je te rende la monnaie de tes crédits, Shogun.
Gelfran le vit en train de brandir une vibrolame et n’hésita pas. Il chargea alors que Dorits lui tournait le dos, le renversant sur ceux qui maintenaient fermement Mirol. Celui-ci parvint à se dégager.
À cet instant, la voix mécanique annonça :
- Perte d’atmosphère et de gravité, ne tentez pas d’ouvrir le sas.
Gelfran Delen bondit sur ses appuis et se plaqua contre le hublot, entendant une dernière fois les mêmes cris et fixant encore le visage du soldat en détresse qui l’implorait, muet.
Ouvrez-nous ! Semblait-il hurler.
Puis le silence.
La seconde suivante, de nouvelles alarmes retentirent alors que le hangar fut brusquement envahi par le vide spatial. Le visage face à Gelfran se figea pour l’éternité dans le froid abyssal du néant, une expression terrifiante de désespoir et d’effroi, peut-être aussi de la colère d’avoir été sacrifié par ses propres camarades.
Le corps s’éloigna du hublot, pour rejoindre l’espace, flottant dans le hangar parmi les épaves et d’autres cadavres gelés.
Gelfran n’oublierait pas de sitôt une vision de la mort aussi oppressante. Personne ne prononça un mot, personne n’échangea le moindre regard. Chacun avait peur de surprendre en l’autre, le reflet de sa propre culpabilité.
- Sergent, quels sont les ordres ? Entendit-il dans son dos.
Sentant une présence dans son dos, Gelfran fit volte face, la main posée sur la garde de sa vibrolame à la ceinture. Le sergent Gassen se tenait devant lui, immobile, le regard vide et les traits décolorés. Le commenorien comprit qu’il voyait ce qu’il avait vu.
- Sergent ?
Personne parmi les soldats, ne réalisait ce qui s’était passé et ce qui se passait maintenant. Personne ne savait ce qu’ils devaient faire.


Et voilà, j'espère que cela vous a plu ! N'hésitez pas à me dire ce que vous pensez !

Allez à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

Ouh là là, c'est dur ! Tu me diras, c'est la guerre, et tu auras raison, mais quand même, sacré baptême du feu pour Gelfran et son acolyte Mirol Shogun ! Et te connaissant, les choses risquent d'empirer pour notre héros dans les heures qui vont suivre...

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

Ouh là là, c'est dur ! Tu me diras, c'est la guerre, et tu auras raison, mais quand même, sacré baptême du feu pour Gelfran et son acolyte Mirol Shogun !

Ah, ça ils en bavent ! Mouhahaha !

Et te connaissant, les choses risquent d'empirer pour notre héros dans les heures qui vont suivre...

Mouhahaha !!! Hum, je crois que je vais passer pour un psychopathe

Allez à la prochaine !

[Mandoad Jedi SWU]

C'est lu ! Le moins qu'on puisse dire c'est que Gelfran et Mirol subissent la guerre dans toute sa dureté dans ce chapitre.
Et Dorits a beau être une ordure, il a surement sauvé la vie des autres en empêchant Gelfran d'ouvrir le sas, il faut lui accorder cela...

Mais comme le dit L2, je sens que nous ne sommes pas au bout de nos surprises

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

Le moins qu'on puisse dire c'est que Gelfran et Mirol subissent la guerre dans toute sa dureté dans ce chapitre.

Mais comme le dit L2, je sens que nous ne sommes pas au bout de nos surprises

Et nan, effectivement, pas au bout des surprises !

Et Dorits a beau être une ordure, il a surement sauvé la vie des autres en empêchant Gelfran d'ouvrir le sas, il faut lui accorder cela...

Ah, l'instinct de survie ...

Allez à demain pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous !

C'est l'heure de la suite et de la... GUERRE!!! Ouiiii, la guerreeeee !


Sur le pont principal de l’Invincible, la situation devenait claire pour tout le monde. L’annihilation totale, une perspective pire qu’une simple défaite, pesait au-dessus de leur tête. Dallin savait mieux que personne qu’il lui était inutile de se démener.
La ligne de défense hâtivement bâtie autour du croiseur amiral menaçait de s’effondrer. Les forces du Cartel de Stark accentuaient la pression.
Au milieu des messages de détresse des autres navires de guerre républicains et des ordres qu’il envoyait, les murmures du général Tarkin lui parvenaient par intermittence.
- Je ne comprends pas… c’était un plan parfait… un plan parfait…
Le jeune capitaine tenta de ne pas y prêter attention. Il avait mieux à faire pour le moment.
- L’Inébranlable demande de l’aide, capitaine !
À travers le transparacier, Dallin étudia le croiseur aux prises avec trois puissants vaisseaux du Cartel de Stark. Les salves croisées finissaient de submerger ses boucliers, alors qu’un croiseur Consulaire dérivait calciné dans son sillage.
L’épave du Tourmenteur.
L’Inébranlable subirait bientôt le même sort. Dallin recula pour lancer :
- Qu’ils évacuent ! L’Invincible les couvrira !
- Oui, monsieur.
- Donnez des solutions de tir aux artilleurs contre ces vaisseaux !
Les batteries de l’Invincible se tournèrent vers les assaillants de l’Inébranlable en péril puis tonnèrent faisant trembler le pont. Des flash lumineux à l’horizon confirmèrent au jeune officier que les cibles avaient été atteintes.
Peu après, l’Inébranlable se retira vers le croiseur de commandement, bénéficiant d’un répit bienvenu.
Mais ce n’était qu’un répit. Jace Dallin se précipita vers les consoles tactiques, et le regretta presque aussitôt. La vision cauchemardesque de la vingtaine de bâtiments imposants, encerclant et comprimant les quatre misérables croiseurs qui restaient de la Flotte de la République, le désespérait.
Autour de l’Invincible gravitaient encore l’Inébranlable, le Férocité et le Hurleur. Insuffisant pour prémunir efficacement le vaisseau amiral des attaques conjointes des autres vaisseaux du Cartel de Stark.
La ligne de défense s’était effondrée. L’offensive finale fut lancée et cette fois, chacun des vaisseaux républicains ne tarderait pas à se retrouver sous le feu simultané de cinq navires de guerre ennemis. Malgré lui, Dallin écouta Tarkin répéter :
- Le plan était parfait… parfait…
Le jeune capitaine consulta une dernière fois les écrans tactiques avant de se tourner vers lui et de daigner lui faire son rapport.
- Monsieur, des chasseurs ennemis nous harcèlent par bâbord et un croiseur ennemi nous approche par la poupe ! Quels sont vos ordres ?
Une étoile éphémère éclaira l’horizon glacial lorsque l’Inébranlable s’abîma finalement, touché dans ses œuvres vives. Dallin s’efforça de regarder droit devant lui, pour ne pas laisser prise à la fatalité.
- Général Tarkin ? Insista-t-il.
Il s’apprêtait à se détourner, déçu lorsque le sénateur d’Eriadu tourna sa figure grimaçante d’effroi et de fureur mêlés.
- Je vous ai entendu, nom de Dieu ! De quelles forces disposons-nous ?
Mieux vaut tard que jamais, pensa Dallin soulagé.
- Il doit rester un quart de la flotte et ça diminue à chaque instant. Vos ordres ?
De nouveau, l’hésitation se lisait sur les traits de son supérieur.
- Général ! Je reçois un message du sénateur Valorum en provenance de la planète ! l’avertit un membre d’équipage.
- Sur le projecteur ! Ordonna Tarkin.
L’hologramme d’un dignitaire de la République se matérialisa sous leurs yeux, celle d’un humain en toge élégante, qui fusillait du regard le leader des militaristes. Il s’agissait du sénateur Finis Valorum, l’un de ses adversaires les plus féroces, chargé de représenter les intérêts de la République sur Troiken, lors de la conférence de paix avec le Cartel de Stark.
Cette communication prouvait que l’existence de la Flotte de la République illégale n’était plus vraiment un secret.
Et l’irruption d’une telle flotte ne pouvait pas faire aboutir la conférence favorablement, de toute évidence.
- Sénateur Tarkin. C’est vous que nous devons remercier, je vois. Nous prendrons le temps d’en rediscuter une autre fois. Pour l’instant, nous devons unir toutes nos forces.
La carte de Troiken apparut à coté de l’hologramme. La sphère représentée fut éclairé en son milieu par un ruban scintillant.
- Comme Ryloth, Troiken est une planète des extrêmes, expliqua Valorum. Chaleur extrême d’un coté, froid extrême de l’autre. On voit ici la bande de terre inhabitable autour de l’équateur.
L’agrandissement de la carte permit d’illustrer des crêtes dentelées, déformant le relief.
- Nous vous envoyons les coordonnées du Mont Avos dans la Chaîne d’Hormick.
Puis un point rouge clignota aux contreforts du mont en question.
- Il y a une mine d’épices abandonnée au Mont Avos. Envoyez vos troupes dans la plaine et retirez-vous dans les grottes. Vous pouvez les fortifier et tenir jusqu’à l’arrivée des renforts.
Du coin de l’œil, Dallin observait les traits de son supérieur se tordre de dépit, n’acceptant pas que ce sénateur Valorum piétine ses plates-bandes.
- Allez au diable, Valorum ! S’écria le militariste. C’est mon commandement ! Le mien ! C’est moi qui décide où vont mes troupes, et quand !
Sur cet éclat, des frappes de turbolasers se fracassèrent contre la coque de l’Invincible, le faisant tanguer sévèrement. Tarkin fut renversé au sol tandis que Dallin parvint in extremis à conserver son équilibre.
Les lumières de la passerelle sautèrent et d’autres furent activées, les baignant dans une aube écarlate inquiétante. Des câbles sectionnés se balançaient du plafonds, postillonnant des étincelles crépitantes.
- Général, nos boucliers flanchent ! Une autre frappe comme celle-ci et on n’en a plus ! L’avertit un des marins. On a déjà du mal à se maintenir en orbite !
Face au chaos, Valorum demeurait impavide, toisant Tarkin qui se redressait pour rester digne.
- Il semblerait, général, que la décision de commandement ait été prise pour vous.
Le sénateur militariste et son aide virent son hologramme s’évaporer, rompant la communication. La mort dans l’âme, Tarkin se résigna.
- Allez-y, capitaine. Donnez les ordres.
- Oui, monsieur, répondit Dallin.
Celui-ci ouvrit un canal général.
- À tout le personnel, aux nacelles de sauvetage ! Des vaisseaux vont encercler les nacelles et les protéger coûte que coûte jusqu’à l’atterrissage des troupes sur la planète !
Les secondes s’écoulèrent, temps que Dallin mit à profit pour répéter l’ordre alors que l’Invincible, le Férocité et le Hurleur se mettaient en position pour couvrir les nacelles, qui se détachèrent une à une de la structure des croiseurs.
Le général Tarkin prit alors le relais alors que son bras droit patientait près du sas.
- Tous les vaisseaux doivent s’aligner pour protéger les nacelles, précisait-il. Ne rompez pas les rangs avant qu’elles se soient posées ! Ensuite seulement, vous pourrez évacuer ! Suis-je clair ?
- Oui, monsieur, entendit faiblement Dallin.
Le jeune officier surprit l’expression désemparée du marin et de tous ses camarades qui comprirent qu’ils allaient être sacrifiés. Tarkin leur tourna le dos sans leur accorder plus de considération que nécessaire.
Il quitta le pont avec Dallin dans son sillage.
- Ma navette personnelle est-elle prête ?
- Elle a été détruite, monsieur. Ainsi que tout le contenu des hangars. Nous devons prendre soit une nacelle de survie, soit une nacelle d’évacuation comme les autres.
Les alarmes résonnaient alors que le général se tourna vers son aide.
- Alors, nacelle de survie. C’est plus petit, l’ennemi se concentrera sur les autres.
Dallin sut à cet instant quel homme était Ranulph Tarkin. Un ambitieux préoccupé seulement par sa carrière politique, se moquant de la valeur d’une vie, sauf si elle servait ses intérêts. Était-ce toujours l’homme dont la République avait besoin ?
Dallin n’en était plus si sûr.

Voilà, j'espère que cela vous a plu ! En tout cas, moi je prends beaucoup de plaisir à mixer le Republic avec mon imagination !

Allez, à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

J'ai beaucoup aimé, une nouvelle fois ! Particulièrement Ranulph Trakin, que tu as parfaitement bien saisi : entre son mantra "Le plan était parfait..." et son raisonnement final, en mode "je prends un plus petit vaisseau, je passerai inaperçu pendant que l'ennemi abattra mes hommes", franchement, c'est un beau salopard qui fait honneur à son nom de famille !

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

et son raisonnement final, en mode "je prends un plus petit vaisseau, je passerai inaperçu pendant que l'ennemi abattra mes hommes", franchement, c'est un beau salopard qui fait honneur à son nom de famille !

C'est ce que j'ai principalement retenu de lui dans la série Republic :whistle: ! Ce dédain pour ses propres hommes à qui il a insufflé ses idées suprémacistes... y a pas à dire, il tient beaucoup de son neveu Wilhuff !

Allez à la prochaine !

[Mandoad Jedi SWU]

Mais Tarkin est plus un danger pour ses propres troupes que pour son adversaire en fait

Tu décris bien le personnage entre hautain, égocentrique et lâche, il ne va pas finir très respecté de ses hommes celui-là.

Pour le reste, tu nous prépares donc un joli débarquement militaire sur Troiken et j'ai hâte de voir ça.

La suite!

[mat-vador Jedi SWU]

Mais Tarkin est plus un danger pour ses propres troupes que pour son adversaire en fait

Tu décris bien le personnage entre hautain, égocentrique et lâche, il ne va pas finir très respecté de ses hommes celui-là.

J'ai repris en grande partie la BD pour cet extrait .

Pour le reste, tu nous prépares donc un joli débarquement militaire sur Troiken et j'ai hâte de voir ça.

Ça va pas être un débarquement facile !

Allez à demain pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous !

Allez c'est l'heure de la suite où la bataille de Troiken oblige les républicains au sauve-qui-peut !


Gelfran, Mirol et tous les autres soldats entendirent la voix de Jace Dallin retentir au-dessus d’eux.
- À tout le personnel, aux nacelles de sauvetage !
Au début, aucun d’eux n’entendit la voix ou n’y prêta attention. Ils écoutaient seulement les grincements de duracier et les échos lointains des explosions qui mettaient à rude épreuve la résistance de l’Invincible.
Ils n’avaient pas bougé depuis l’évacuation du hangar, livré à la froideur de l’espace. Ils restaient prostrés, en attente d’ordres qui ne venaient pas.
Puis quelqu’un cria :
- Eh, écoutez !
- À tout le personnel, aux nacelles de sauvetage ! Évacuation immédiate pour les troupes d’infanterie ! Suivez vos chefs de section !
Cette fois, les soldats se dévisagèrent et un camarade à côté de Gelfran s’exclama :
- Mais pourquoi doit-on évacuer l’Invincible ?
- On se moque de savoir pourquoi, soldat !
Le sergent Gassen était de nouveau raffermi et il transmit ce sentiment aux soldats qui l’entouraient. Ils avaient reçu un ordre, enfin. Ils savaient quoi faire.
- Vous avez entendu le capitaine Dallin ? Tout le monde aux nacelles de sauvetage ! Allez, on se remue !
Ils ne se firent pas prier deux fois. Ils se précipitèrent dans le couloir d’accès principal, encouragés par le sergent Gassen qui se faisait aider de d’autres officiers de son rang pour maintenir la discipline et éviter que l’évacuation ne vire à l’anarchie.
Gelfran se retrouva derrière Mirol, s’efforçant de ne pas le quitter des yeux. Tout cela lui donnait l’impression d’appartenir à un troupeau de nerfs que l’on amenait à l’abattoir.
- Évacuation immédiate ! Ce n’est pas un exercice ! Répétait sans cesse la voix de Dallin.
Les soldats descendirent des marches, passant sous la soute, se retrouvant dans un large couloir, baigné de clignotants de détresse. Sur le trajet, ils furent rejoints par de simples marins, techniciens, ingénieurs ou simples ouvriers de maintenance. Les droïdes avaient été laissés sur place, jugés non indispensables.
De part et d’autre du couloir, les rescapés avaient accès directement aux nacelles de sauvetage dans lesquelles ils s’engouffrèrent. Chacune des nacelles comprenait dix places, un armement léger composé de deux canons lasers, des munitions et des vivres limitées ainsi quelques médicaments. En pénétrant dans l’une d’elles, les deux commenoriens s’aperçurent qu’elle était déjà occupée. Parmi les gars présents, ils reconnurent Laslo Dorits.
- C’est complet, leur fit celui-ci avec hostilité.
Gelfran et Mirol promenèrent le regard de gauche à droite et firent le même calcul. Huit soldats étaient installés, assis dont un à la tourelle. Laslo Dorits se tenait contre le fonds de la nacelle.
- Je pense qu’il y a assez de place pour nous deux, répliqua Mirol.
Gelfran vit une lueur de haine passer dans les yeux de leur nouvel ami, qui glissa lentement la main vers le fusil blaster posé sur ses cuisses. Le commenorien fut plus rapide, dégainant son blaster de poing.
- Fais-nous plaisir, Dorits. Bouge encore pour voir.
L’intéressé retira sa main et personne ne tenta quoique ce soit d’autre. Les deux amis se placèrent juste à coté de l’entrée. Gelfran s’apprêtait à verrouiller l’écoutille et le sas quand un autre soldat essoufflé fit irruption.
- Eh, il reste de la place, ici ?
- Non, trancha Mirol.
- S’il vous plaît, les autres nacelles sont complètes ! Supplia le nouveau.
- Pas notre problème, lança Dorits.
Gelfran vit défiler d’autres soldats, derrière le bleu, qui semblaient connaître le même souci. Il eut pitié de sa détresse, surtout que l’Invincible se mit à tanguer de nouveau sous les coups de boutoir de l’ennemi.
- Allez tu peux venir, lui fit-il.
À la surprise de Gelfran et du bleu, Mirol se leva pour lui fermer l’accès. Ce qui provoqua son effroi et sa fureur.
- Mais tu fais quoi ?
- Ce qui est nécessaire, répondit son ami. T’as oublié qu’on était en guerre ? On n’a pas assez d’oxygène pour tout le monde.
Gelfran devant l’attitude révoltante de son plus proche ami, quémanda du soutien d’un simple regard. Tous les autres détournèrent la figure, du bleu qui hurlait à travers le hublot.
- Ouvrez ! Ne me laissez pas ici !
Gelfran enfonça son casque un peu plus sur le crâne pour mieux recouvrir ses oreilles, engloutir ces cris qui parvenaient jusqu’à ses tympans. La nacelle se décrocha au moment où un tir de turbolaser traversa la coque.
L’incendie se répandit comme une tempête dans le corridor, frappant et rongeant le jeune soldat qu’ils avaient refusé d’aider. Gelfran ne put se retenir de l’observer une dernière fois. Il fut pétrifié par la dernière vision du malheureux hurlant à pleine gorge contre le hublot alors que les flammes le recouvraient.
Avait-il de la famille ? Des parents, des enfants, une compagne ?
Il tenta d’accrocher le regard de Mirol mais celui-ci s’y refusait. La culpabilité se lisait sur son expression et c’est pourquoi il lui épargna un commentaire désagréable. Par curiosité, il tourna la tête vers Dorits.
Ce dernier ne manifesta aucun remords, concentré sur sa survie immédiate comme les autres. La nacelle était pilotée automatiquement par un système indépendant qui l’enverrait à la surface de la planète. Où exactement, cela restait la question à résoudre.
Quelqu’un eut la brillante idée d’ouvrir les panneaux de duracier, qui couvraient les hublots latéraux. Des soldats se levèrent de leur siège pour observer le spectacle. Ne supportant plus le spectacle d’un ami qui s’était abaissé à un acte indigne, Gelfran les imita.
Il se hissa sur ses appuis et se pencha.
Il mit du temps à discerner les épaves qui flottaient dans le vide sombre, éclairé furtivement par les explosions de missiles, les traits ionisés des salves de turbolasers qui s’acharnaient sur l’Invincible et les deux autres croiseurs républicains encore en état de se battre. Peut-être plus pour longtemps.
Le vaisseau amiral était nimbé d’une couronne de flammes qui s’étalait sur sa coque. Un de ses trois moteurs se détacha de la structure alors qu’il commençait lentement à piquer du nez, attiré par l’attraction gravitationnelle.
Le reste de l’équipage resté pour manœuvrer le croiseur en perdition, était condamné. Aucun soldat présent dans la nacelle, ne prononça un seul mot. Devant la mort glaciale qui déferlait autour d’eux, les mots étaient inutiles.
Ils ne pouvaient que regarder d’autres nacelles rattrapées et détruites intégralement par les salves de turbolaser ou les escadrons de chasseurs ennemis. Ils ne pouvaient qu’observer le Férocité et le Hurleur malmenés par les tirs de barrages intenses et céder l’un après l’autre, fracassés et dévorés par les incendies.
Ils étaient entre les mains du destin.
Gelfran ferma les yeux, accablé alors qu’ils entraient dans l’atmosphère. Il pensait éprouver la joie d’une pacification réussie. À présent, il n’était pas sûr de survivre à cette journée.

Voilà, j'espère que cela vous aura plu ! Comment va se passer l'atterrissage sur Troiken ?

Réponse la semaine prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

Comment va se passer l’atterrissage sur Troiken ? Bien mal à mon avis !

Il est quand même pas gêné, le Mirol. Il quémande une place à bord de la navette pour lui et son pote Gelfran, mais refuse la même faveur aux suivants... il faut dire qu'ils n'avaient sans doute pas de blaster, contrairement à lui. M'est avis que son aspect de rapide de la gâchette risque de lui jouer un bien vilain tour par la suite...

Une suite que j'ai hâte de lire, d'ailleurs !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

Comment va se passer l’atterrissage sur Troiken ? Bien mal à mon avis !

Oh, ce sera juste un peu mouvementé !

Il est quand même pas gêné, le Mirol. Il quémande une place à bord de la navette pour lui et son pote Gelfran, mais refuse la même faveur aux suivants...

Chacun pour soi !

Allez à la prochaine pour la suite !

[Mandoad Jedi SWU]

Lu!

Eh bien, ça va être tendu et Mirol applique parfaitement le "chacun pour soi (sauf quand ça le concerne) !".
Je sens pourtant que Gelfran et ses alliés ne sont pas au bout de leurs peines et qu'ils n'en sont qu'au début des ennuis...

Je reviendrai pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

Eh bien, ça va être tendu et Mirol applique parfaitement le "chacun pour soi (sauf quand ça le concerne) !".

La survie avant tout !

Je sens pourtant que Gelfran et ses alliés ne sont pas au bout de leurs peines et qu'ils n'en sont qu'au début des ennuis...

Et justement, voici la suite !

Bienvenue sur Troiken !! La guerre, la GUERREEE!!!!!!!!!!!!



Troiken, Chaînes d’Hormik


L’enfer déchirait les cieux.
Les nacelles de sauvetage républicaines qui n’avaient pas été détruites dans l’espace ou pendant la traversée de l’atmosphère, amerrirent avec plus ou moins de douceur, s’enfonçant dans la terre meuble et boueuse à la suite de récentes précipitations. Le chaos de l’évacuation provoqua un éparpillement des nacelles sur une large surface au pied des chaînes d’Hormick.
Gelfran et Mirol, indemnes tout comme Dorits et leurs camarades s’extirpèrent en vitesse de l’épave fumante, non sans omettre de traîner derrière eux des caisses de munitions et de vivres, en prévision du siège qu’ils auraient à soutenir, quelque part à l’intérieur de cette couronne de monts et de collines qui se dessinaient devant eux.
Ce que Gelfran constatait en foulant la boue lui semblait irréel. Levant la tête, il distingua à travers les nuages, les formes des vaisseaux du Cartel de Stark qui montaient impitoyablement la garde dans l’espace.
Des flash traversaient le plafonds céleste par intermittence, l’ennemi détruisant les derniers vaisseaux républicains qui opposaient encore une opiniâtre résistance, le Férocité et le Hurleur ayant été anéantis.
- Delen, on se réveille ! Lui cria-t-on.
Le sergent Gassen l’attrapa par son treillis pour le forcer à s’occuper du présent et du danger pressant.
- Direction, le Mont Avos !
- Oui, sergent !
Dorits et d’autres combattants les dépassèrent, tout comme les fuyards qui étaient encouragés vers une seule et même direction.
Gelfran se décida à faire un pas après l’autre, traînant une caisse sur le sol et se rangeant à hauteur de Mirol qui lui proposa :
- Je vais t’aider à porter ça.
Leur objectif se trouvait au loin à huit kilomètres, droit devant eux. Les deux commenoriens soulevèrent la caisse simultanément puis accélérèrent le pas.
- Allez ! Allez !
Les cris autour d’eux furent bientôt étouffés par des explosions proches, les tirs de turbolasers commençant à les encadrer de près. Les nacelles de sauvetage abandonnées furent touchées et réduites en miettes tandis que les bombardements soulevèrent des geysers de boue et d’argile, vaporisant les flaques d’eau et apportant l’odeur d’une mort imminente.
Au fur et à mesure de cette course contre la montre, la précision du bombardement orbital s’accrut peu à peu, un étau infernal qui se resserrait lentement comme un nœud coulant. Un début de panique courut parmi les rangs et Gelfran surprit même deux des siens, lâcher leur fardeau et même leurs armes.
- Revenez ! Leur cria Gassen en pure perte.
Les deux commenoriens ne purent se retenir de les suivre du regard alors qu’ils fuyaient, s’écartant de la colonne principale. Les déserteurs se réfugièrent sous les débris enflammés d’une nacelle, pensant échapper à leur sort.
Ce ne fut pas le cas.
Un turbolaser les vaporisa sur le champ, les effaçant d’un souffle, comme s’ils n’avaient jamais existé. Était-ce le sort qui les guettait tous ?
- Vers le Mont Avos ! Allez !
Gassen bouscula rudement quelques soldats pour les faire progresser malgré eux, à travers la tempête.
Gelfran et Mirol se détournèrent du lugubre spectacle, de ces flammes qui ravageaient le cratère formé par la frappe orbitale. Les traits ardents et les missiles plurent autour d’eux en un orage furieux qui rétrécit son amplitude.
Malgré le poids de leur barda et des caisses, les rescapés coururent plus vite, la mort à leurs trousses. Malgré la boue qui s’accrochait à leurs bottes et tentait de les retenir fermement, ils se rapprochèrent de leur objectif.
- Plus vite ! Plus vite ! Entendit Gelfran au-dessus du fracas des explosions.
Les commenoriens enjambèrent sans regarder les premiers cadavres qui jonchaient le sol. Gelfran trébucha lorsqu’il accrocha le regard d’un des morts, les yeux grands ouverts vers le ciel.
- Mais qu’est-ce que tu fiches ? Lui cria Mirol. Tu veux finir comme lui ?
Gelfran serra les dents, resserrant sa prise sur la caisse. Il sentait son bras en feu mais l’adrénaline affluait en lui, le poussant à surmonter cette gêne.
Il entendit grésiller dans son casque.
- À toutes les unités, des troupes ennemies viennent de débarquer ! Contact signalé sur notre flanc droit à cinq kilomètres !
Tous avaient entendu le message et cela les encouragea à aller encore un peu plus au-delà de leurs forces. Ceux qui pourraient endurer cela, avaient une chance de survivre, cela devint une évidence pour ces hommes.
- On y est presque ! Continuez ! Hurla un lieutenant à trente mètres devant eux.
Gelfran le fixa, en train d’agiter les bras pour se signaler sur une butte.
- Attention ! Lui cria quelqu’un.
Le soldat en question tendait un bras, indiquant l’ombre lointaine de chasseurs stellaires qui surgissaient du ciel pour mitrailler la colonne en fuite.
- À terre ! À terre ! Ordonna Gassen.
Les trois appareils ouvrirent le feu à bout portant de leurs canons blasters, trouant les corps des moins chanceux dont celui du lieutenant qui se retrouva projeté aux pied des commenoriens, la face dans la boue.
Gelfran s’accroupit pour le palper et ses mains gantées furent couvertes aussitôt du sang qui s’écoulait des plaies béantes et fumantes. Mirol le tira par l’épaule.
- Il est foutu ! Laisse-le !
Le lieutenant ne se releva pas, au grand dam de Gelfran qui espérait un signe de vie. Il entendait maintenant des cris, des appels à l’aide. Son sang se glaça à la vue d’un des siens qui rampait vers lui, les jambes sectionnées au niveau des genoux. Il traçait derrière ses moignons déchiquetés, des sillons écarlates.
- Par pitié, aidez-moi !
Sa main agrippa la cheville de Gelfran qui se dégagea aussitôt, la respiration haletante. Le Mont Avos, il devait aller au Mont Avos.
Tu dois survivre, essaie d’oublier ça.
Mais il continuait d’écouter ce glapissement de l’amputé qu’il laissait à la merci du Créateur. Il l’abandonna derrière lui, les autres en firent autant. Gelfran ne vit pas un de ses camarades freiner devant le malheureux.
Il ne le vit pas abaisser l’affût de son fusil blaster pour achever le mutilé.
Par charité.

Voilà, j'espère que cela vous a plu !

Allez à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

C'est la guerre !

Et ce fut une lecture intense ! Avec cet extrait, tu as atteint pour moi l'excellence cinématographique de films comme Il faut sauver le soldat Ryan ou Tu ne tueras point. C'est dur, c'est violent, c'est une retraite désespérée vers le Mont Avos (tiens ! ce nom me dit quelque chose !) en espérant que tous nos héros survivent jusque là ! Bon, pour Gelfran, Tarkin et Dallin, c'est sûr, mais les autres sont des nouveaux-venus et donc potentiellement tout peut leur arriver !

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

C'est la guerre !

Yeaaaahhhh !

Et ce fut une lecture intense ! Avec cet extrait, tu as atteint pour moi l'excellence cinématographique de films comme Il faut sauver le soldat Ryan ou Tu ne tueras point.

! Merci, mille fois merci ! En vérité, je garde toujours la BD à côté de mon clavier, pages ouvertes, pour m'imprégner de l'ambiance !

C'est dur, c'est violent, c'est une retraite désespérée vers le Mont Avos (tiens ! ce nom me dit quelque chose !)

Bon, pour Gelfran, Tarkin et Dallin, c'est sûr, mais les autres sont des nouveaux-venus et donc potentiellement tout peut leur arriver !

Comme l'a dit Dooku à Sidious à la fin de l'épisode II : " j'ai une bonne nouvelle, monseigneur. La guerre a débuté;"

La bataille de Troiken ne fait que commencer, mon cher L2 ! Du sang et des larmes !

Allez à la prochaine pour la suite !

[Mandoad Jedi SWU]

C'est lu !

Ce fut court, mais très bien écrit ! J'ai un peu l'impression de me trouver devant une scène de débarquement façon "Soldar Ryan" (tout comme L2) ou "The Pacific" avec tout ce que cela implique. Comme tu le dis: C'est la guerre!

Restera-t-il des Républcains pour combattre ? Rien n'est moins sûr à ce rythme.

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour et à demain pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous !

C'est l'heure de la suite de la bataille de Troiken ! vous allez en bouffer du Legends !


- Là-bas, c’est le général ! Couvrez-le ! Signala Gassen.
Gelfran et Mirol lâchèrent la caisse dans la boue pour courir dans la direction indiquée par le sergent. Une nacelle de survie venait de s’échouer au milieu des épaves, à cent mètres de leur position.
L’arme épaulée et les sens en alerte, le groupe de soldats conduit par le sergent Gassen établit un périmètre de sécurité autour des deux officiers républicains indemnes qui en émergeaient. Jace Dallin et Ranulph Tarkin.
Le jeune capitaine entendit son supérieur pester lorsque ses bottes s’enfoncèrent dans la boue.
- Fichu Valorum ! Son rendez-vous est un piège mortel ! Nous n’aurions jamais du quitter l’Invincible ! Sa panique risque de nous coûter la vie !
Dallin se retint de rétorquer qu’évacuer n’était pas la plus mauvaise idée du moment. Comme pour lui donner raison, des météores enflammés les survolèrent à quelques kilomètres d’altitude avant de disparaître à l’horizon derrière d’autres montagnes.
Un flash illumina le lointain, suivi d’un grondement de mauvais augure.
Indécis, Tarkin se tourna vers son aide.
- Qu’est-ce que c’était ?
Dallin ne masqua pas une expression narquoise teintée de sévérité.
- À première vue, je dirais que c’étaient les débris de l’Invincible, monsieur.
Quelques soldats émirent un regard sombre à la fin de cet échange, à la pensée de ceux qui n’avaient pas s’extirper de l’épave en perdition. Gelfran surprit son ami relever son fusil dans le dos du général.
Il intervint, l’obligeant à baisser son canon.
- Tu fous quoi?
- À ton avis ? Rétorqua Mirol. Je veux m’occuper du responsable avant qu’on y passe tous.
- Tu veux finir en cour martiale ou être exécuté sommairement ? Si ça t’arrive, je ne serais pas là pour t’enterrer.
Le commenorien frissonna un instant, Mirol pouvait le repousser en arrière et faire ce qu’il avait en tête. Il lisait dans ses yeux, cette même froide détermination qui l’avait poussé à commettre des actes inhumains peu de temps avant.
Cet innocent qu’il avait laissé brûler dans la soute de l’Invincible, l’amputé qui agonisait dans la boue de Troiken.
- C’est ça, ton problème, Gelfran.
- Quoi ?
- Tu respectes trop les règles, ça te portera malheur un jour.
- Tu as peut-être raison mais pas aujourd’hui, pas ici.
Mirol Shogun cracha dans la boue, par dépit.
- Tu sais comme moi qu’il n’a aucune considération pour nous.
- Ça ne justifie pas de se rabaisser à son niveau, plaida Gelfran.
- Tu as tort.
Le sergent Gassen lança à la volée :
- Vaisseau en approche ! Attention !
Un Croiseur Consulaire apparut dans un rugissement de moteur ionique, se préparant à apponter. Sa coque portait des impacts de canons blasters et l’un de ses trois moteurs crachotait des flammèches peu rassurantes.
La rampe d’accès fut déployée et les occupants du vaisseau endommagé en sortirent. La plupart portaient la même tenue, de longues robes amples et une bure large ajustée d’un capuchon qui recouvrait le crâne de certains d’entre eux.
Des Jedi. Certainement ceux qui avaient été envoyés sur Troiken pour servir de médiateurs lors de la conférence. Conférence pour la paix qui avait certainement avortée à cause de la bataille déclenchée.
Les soldats qui escortaient Dallin et Tarkin firent leur jonction avec les nouveaux venus qui s’écartaient du vaisseau diplomatique échoué aussi vite que possible. Parmi eux, Gelfran discerna un sénateur humain et un neimodien avec une coiffe grotesque et ridicule, certainement un ambassadeur de la Fédération du Commerce.
Face à ce dernier, le commenorien esquissa une moue méprisante. À ses cotés, Mirol fut moins généreux.
- Des moines défroqués, un politicard et un vendu. Tu parles de renforts.
Un Jedi, un humain grand et barbu s’écria en portant le corps d’une pilote :
- Vite, le vaisseau va exploser !
Un tir de turbolaser avait creusé un cratère, qui s’était rempli d’eau. Tous se réfugièrent dedans, y compris quelques soldats. Les deux commenoriens s’accroupirent dans le liquide opaque, jusqu’ai bassin, avant que le navire n’enfla et ne se désintégra dans un geyser de flammes.
Sous le nez de Gelfran, le grand Jedi barbu avait précipité le neimodien, la tête dans l’eau, certainement pour le préserver. Ce n’est pas visiblement ce qu’avait compris l’alien, qui invectiva son protecteur.
- Vous ! Vous avez posé la main sur moi ! Pourquoi avez-vous fait cela ?
Qui Gon Jinn se contenta d’épousseter son manteau trempé de boue, tout en répliquant au neimodien Nute Gunray.
- Pour vous sauver la vie, une chose qui nous déplaît visiblement à tous les deux mais qui s’imposait. Faites exactement ce que je vous dis et peut-être vivrez-vous encore un peu.
Les rescapés s’extirpèrent de la boue au moment où Tarkin prit à partie le sénateur humain en le montrant d’un index accusateur.
- Valorum ! Je vous tiens pour responsable de la situation et je le répéterai au Sénat à mon retour !
Avec sang-froid, le dignitaire riposta.
- Stark nous a piégés et vous avez joué son jeu avec une armée et une flotte non autorisées. Il sera intéressant de vous entendre expliquer cela au Sénat.
Les vaisseaux du Cartel de Stark reprirent leur pilonnage, coupant court à cette conversation tendue. Les impacts se rapprochèrent d’eux, les forçant à se replier vers l’entrée des cavernes qui leur promettaient un refuge contre le feu des cieux sanglants.
Dallin se tourna vers Gassen alors qu’ils allaient s’enfoncer dans les entrailles du Mont Avos.
- Postez des sentinelles pour prévenir l’arrivée des troupes ennemies.
- Oui, monsieur. Delen, Shogun, vous resterez ici.
- Non, j’ai besoin de ces hommes, sergent.
Gassen fit, déconcerté.
- Monsieur ?
- Ils doivent m’aider à répertorier l’inventaire.
Le sous-officier s’inclina finalement.
- Oui monsieur, à vos ordres.
- Merci, sergent.
Les deux commenoriens passèrent devant Gassen, qui désigna du doigts deux gagnants. Gelfran étudia le ciel de Troiken par-dessus son épaule, certain qu’il ne le reverrait pas avant un certain temps.
Il se détourna de cette vision d’enfer, alors que le Cartel intensifiait ses salves, fracassant et broyant le roc et la boue, calcinant ce qui restait des nacelles de sauvetage.
Troiken deviendrait-il leur tombeau ?

Voilà, j'espère que cela vous a plu !

Allez, à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu!

Ça se tend, ça se tend! Déjà entre Gelfran et son copain (ça va mal finir pour lui je sens, il est trop impulsif, ça va lui revenir dans les dents...) et on a une tres belke apparition de Valorum et de Qui-Gon Jinn !

Vivement la suite!

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour L2 !

Ça se tend, ça se tend!

la cohabitation ne va pas être de tout repos !

Déjà entre Gelfran et son copain (ça va mal finir pour lui je sens, il est trop impulsif, ça va lui revenir dans les dents...)

Tu as un début de réponse dans l'extrait du tome 1 des origines de Jedi corellien, qui traite de la petite excursion de Gelfran et d'Oreste sur Nar Shaddaa ...

et on a une tres belke apparition de Valorum et de Qui-Gon Jinn !

Et on va les revoir !

Allez, à la prochaine pour la suite !

[L2-D2]

Tu as un début de réponse dans l'extrait du tome 1 des origines de Jedi corellien, qui traite de la petite excursion de Gelfran et d'Oreste sur Nar Shaddaa ...

J'avoue ne pas m'en souvenir ! Mais tant mieux, je n'en serai que plus surpris dans la suite de ma lecture !

[mat-vador Jedi SWU]

Je te remets le lien : post1193492.html#p1193492

[Mandoad Jedi SWU]

Lu!

On est encore en plein affrontement, mais cela s'est un peu calmé pour Gelfran et Mirol. On sent gentiment le second basculé vers l'ordure des "Origines de Jedi Corellien" d'ailleurs.

Très belle et discrète apparition de Qui-Gon d'ailleurs au milieu de tout ce joyeux bordel. Au point, que j'avais crû que Gassen y était passé dans le chapitre précédent

La suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

On sent gentiment le second basculé vers l'ordure des "Origines de Jedi Corellien" d'ailleurs.

Très belle et discrète apparition de Qui-Gon d'ailleurs au milieu de tout ce joyeux bordel.

Un de mes Jedi fétiche !

Allez, à demain pour la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir, c'est l'heure de la suite !

Nos chers républicains se sont réfugiés au Mont Avos et font le point sur leur situation, avec un ennemi qui n'a pas l'intention de leur laisser le moindre répit !


Mont Avos

Au cœur de la montagne, creusée par les mineurs, le gros des soldats avait aménagé la caverne principale. Elle fut heureusement assez étendue pour permettre aux fugitifs de s’installer assez confortablement et en relative sécurité.
Une source d’eau, à l’est, fut découverte et répertoriée et Dallin se chargea de vérifier qu’elle était potable. Il hocha la tête en direction des soldats qui guettaient fébrilement sa réaction. Aussitôt, ils se précipitèrent pour y plonger leurs gourdes et leurs casques. Dallin les observa en train de s’asperger et de s’abreuver abondamment.
Sans avoir vraiment participé à des combats, ces hommes avaient été durement éprouvés par les évènements. Cette pause était la bienvenue pour leur moral mais le capitaine ne pouvait se permettre de se reposer.
Ils étaient assiégés et privés du soutien immédiat de la République. Il freina devant Gelfran et Mirol et leur ordonna :
- Ouvrez les caisses et les conteneurs que nous avons pu ramener. Faites l’inventaire des vivres et des munitions et rendez-moi votre rapport dans une demi-heure.
- Oui, capitaine, répondit Shogun.
Dallin les contourna et alla donner d’autres instructions aux officiers. Des patrouilles et des tours de garde furent constituées, des escouades décimées par les bombardements fusionnèrent avec d’autres. Un réseau d’éclairage fut constitué, permettant d’illuminer la caverne principal et les corridors principaux et secondaires menant à la sortie.
Les Jedi au nombre de quatre, le sénateur Valorum, le neimodien et le général Tarkin s’installèrent dans un coin de la caverne. Si Gunray et le militariste demeuraient désœuvrés, les Jedi et Valorum tentèrent de se rendre utiles.
Dallin les observa en train de s’enquérir de l’état de chacun des soldats. Il fut intrigué par l’attitude de l’un d’entre eux, un non humain qui portait un masque respiratoire sur sa figure crevassée arborant sur ses tempes des appendices tordus évoquant des organes exposés en plein air.
Un Kel Dor de Dorin.
Il se souvint des avertissements de Tarkin qui lui conseillaient de se méfier des Jedi, une secte malfaisante qui tenterait d’accaparer.
Il haussa les épaules et continua de superviser l’inventaire. Puis il revint alors que les Jedi et Valorum avaient rejoint Tarkin et Gunray, maussades. Ces derniers avaient appris la source de leurs déboires. Un virus informatique avait contaminé les ordinateurs de navigation des vaisseaux de la République, condamnant l’assaut sur Troiken avant même qu’il n’ait commencé… et privant le gouvernement de Coruscant des voies hyperspatiales courantes.
- Mon général ? Appela-t-il en brandissant un datapad.
- Oui, capitaine ? Fit l’autre d’un ton cassant.
- Je voulais rendre mon rapport sur nos réserves.
- Hmm, ah oui, allez-y.
Le général semblait distrait, comme s’il n’était pas vraiment concerné par ce qui se passait autour de lui. Les Jedi, hormis le Kel Dor qui fixait le mur sans bouger, et Valorum paraissaient vouloir l’écouter.
- L’approvisionnement en eau semble largement suffisant, détailla-t-il. Nous avons de la nourriture pour dix jours mais pas de bacta, et des fournitures médicales limitées.
Il releva la tête du datapad pour étudier leurs réactions. Les trois Jedi humains, une femme à la peau mate et à la coiffe élégante et les deux humains, le barbu familier et le plus jeune arborant une tresse, demeuraient impassibles tout comme leur collègue Kel Dor.
Valorum crispa les lèvres, le neimodien au visage lisse, paraissait toujours anxieux. Quant à Tarkin… eh bien, celui-ci demeurait toujours aussi peu intéressé.
Un grondement sourd leur rappela la précarité de leur situation. Le Cartel pilonnait le Mont Avos dans l’espoir qu’il s’effondre sur eux.
De la poussière et quelques morceaux de roc roulèrent du plafonds jusqu’à leurs pieds et les conversations cessèrent jusqu’à ce que les vaisseaux en orbite fussent convaincus qu’un bombardement intense serait stérile.
Le neimodien céda à la panique, glapissant :
- Tout ceci est perdu d’avance ! Il faut négocier la paix tant qu’il est temps !
Tarkin se leva, tirant sur ses insignes, l’air fataliste.
- J’approuve. Autant donner à Stark ce qu’il veut, il l’obtiendra de toute façon. Nous avons fait notre maximum et échoué.
Le sénateur Valorum ne semblait pas décidé à rendre les armes aussi facilement.
- Absurde ! Protesta-t-il. Les troupes sont intactes et la montagne nous protège des bombardements.
Il essuya un regard furibond du militariste alors que le Kel Dor Plo Koon s’anima. Sa voix perça à travers le vocodeur en un souffle rauque.
- Stark n’a pas prévu un affrontement de longue durée, expliqua-t-il. Il a du mal à garder la cohésion de son groupe.
Le général fit part d’un scepticisme arrogant.
- Vous ne pouvez pas le savoir !
- À vrai dire, si. Je suis dans son esprit à cet instant même.
Dallin arqua les sourcils, stupéfait. Il avait entendu parler des pouvoirs des Jedi, comme celui de lire dans les pensées. Visiblement, cela n’était pas un mythe. Les trois autres Jedi affichaient un sourire détendu, confiant dans les capacités de leur coreligionnaire.
Au bout de quelques instants, le natif de Dorin se détendit comme un ressort.
- Nous devons nous préparer à un assaut frontal. Stark espère nous prendre par surprise.
Les traits de Tarkin trahissaient sa confusion, la perspective d’un combat semblait le terrifier même s’il n’en montrait rien.
Alors que les Jedi se regroupaient avec Dallin, il lança :
- Si vous avez accès à l’esprit de Stark, pourquoi ne pas utiliser ces mystérieuses ruses mentales pour le persuader de se rendre ?
- La distance est trop grande pour ce type de contrôle. Et puis son lieutenant le tuerait s’il faisait mine de se rendre.
Dallin sentit l’attention de l’alien peser sur lui.
- Nous devons nous hâter de préparer les troupes, l’attaque est imminente. Capitaine Dallin ?
- Oui, monsieur, je m’en occupe.
Ils laissèrent le général avec Gunray qui tremblait :
- J’espère qu’on va s’en sortir.
Tarkin le dédaignait, restant là où il était, à l’écart et… déléguant de fait le commandement de son armée à Dallin et aux utilisateurs de la Force. La Jedi se penchait vers le sénateur Valorum.
- Tout ira bien, Finis ?
- Je ne crois pas que je vous serai d’une grande aide là-bas, Adi Gallia. Faites attention à vous.
Le grand Jedi barbu appelait le jeune humain.
- Reste avec moi, Obi Wan.
- Oui, maître Jinn.

Voilà, j'espère que cela vous a plu ! En tout cas, y a du Legends en force !

Allez, ciao !

[L2-D2]

Extrait lu !

Donc Tarkin passe son temps à se plaindre et à critiquer les actions des autres sans jamais rien entreprendre lui-même. Au moins son fils ? neveu ? frère ? aura davantage de cran à bord de l'Etoile de la Mort !

Je continue de beaucoup apprécier ton récit. Et avec l'assaut frontal qui s'annonce, nul doute que Gelfran et Mirol auront l'occasion de mettre leurs talents à l'honneur !

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Au moins son fils ? neveu ? frère ? aura davantage de cran à bord de l'Etoile de la Mort !

Je crois que c'est le neveu ...

Je continue de beaucoup apprécier ton récit.

Merci !

Et avec l'assaut frontal qui s'annonce, nul doute que Gelfran et Mirol auront l'occasion de mettre leurs talents à l'honneur !

Oui, on les verra s’illustrer dans le prochain extrait !

Allez, ciao !

[Mandoad Jedi SWU]

C'est lu!

Je dois dire que c'est sympa de voir Gelfran et Mirol interagir (enfin façon de parler) avec cette galerie de personnages plus connus lors de ce bref moment de repos.

Je rejoins assez L2 sur Tarkin. En fait, il ne sert à rien ce type à part se plaindre et regarder son armée se faire atomiser en bégayant sans rien comprendre
Heureusement que celui qui servira l'Empire plus tard sera un poil plus charismatique et utile.

J'attends avec impatience la suite et voir comment tes personnages vont se tirer de cette situation peu brillante.

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour, Mandoad !

Je dois dire que c'est sympa de voir Gelfran et Mirol interagir (enfin façon de parler) avec cette galerie de personnages plus connus lors de ce bref moment de repos.

C'est pour ça que j'aime écrire !

Je rejoins assez L2 sur Tarkin. En fait, il ne sert à rien ce type à part se plaindre et regarder son armée se faire atomiser en bégayant sans rien comprendre
Heureusement que celui qui servira l'Empire plus tard sera un poil plus charismatique et utile.

J'attends avec impatience la suite et voir comment tes personnages vont se tirer de cette situation peu brillante.

C'est le sujet du prochain extrait, à paraître demain !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir à tous, c'est l'heure de la suite !

Je n'ai qu'un mot à dire : Bataille !


- Allez, on se dépêche !
Mirol et Gelfran traversaient le corridor pour déboucher à l’air libre et occuper la position en compagnie de deux autres escouades. Les soldats s’installaient à l’une des entrée des grottes, derrière un canon blaster hissé sur une butte qui offrait à cette artillerie légère une vue dégagée sur cent vingt degrés.
Au pied de cette mitrailleuse, deux soldats vérifiaient que le trépied était correctement déplié avant de entreposer à l’abri, de grandes cellules énergétiques. Gelfran se vit assigner un lance missiles portatif tandis que Mirol se tenait à côté pour le couvrir.
Ils étaient une vingtaine à observer la vallée en contrebas et virent au loin des barges de transports se poser à une dizaine de kilomètres de là.
Un sous-officier, un adjudant, manipula des jumelles pour épier leurs mouvements et lâcha d’un ton sombre :
- Préparez-vous, les gars. C’est pour bientôt.
Gelfran vérifia que l’ogive était chargée dans le tube et aligna son œil droit dans la lunette. Il cala l’arme sur l’épaule et attendit.
D’autres navettes continuaient à atterrir et un soldat sur la droite de Gelfran, jura :
- Shutta ! Ils sont dix fois plus nombreux que nous !
- On doit tenir cette position, lui rappela calmement Mirol. Pour nous atteindre, ils doivent grimper et je n’ai pas envie de leur faciliter la tâche. Si ça se trouve, ils ne feront aucun prisonnier et je ne veux pas prendre le risque de vérifier.
Gelfran sentit que tous l’approuvaient sans réserve. Le sous-officier continuait de surveiller l’approche des mercenaires du Cartel.
- En position ! Ordonna-t-il.
Gelfran voulut se décaler sur la gauche pour bénéficier d’un meilleur angle… et manqua de trébucher sur Dorits qui le fixait d’un œil mauvais.
- Fais gaffe à pas te mettre dans ma ligne de mire, ce serait dommage qu’il t’arrive quelque chose.
Le commenorien ne fut pas intimidé par la menace.
- Tu devrais peut-être éviter de rester à côté de moi, fit-il en montrant son lance-missile. Un accident est si vite arrivé. Ça explose si facilement, ces trucs.
Dorits parut un instant déconcerté, avant de penser que ce n’était pas une si mauvaise idée de prendre un peu de marge.
Mirol esquissa un sourire malicieux.
- Ils arrivent !
Tout le monde se raidit, voyant la horde s’avancer, grimpant le flanc accidenté du Mont Avos. Certains se positionnèrent derrière des rocs mais la plupart avançaient à découvert, ne prévoyant pas la moindre résistance.
Comme ils se trompaient.
- Attendez l’ordre !
Les mercenaires trahirent leur hâte d’en finir par des tirs désordonnés et peu précis. Les traits ardents filèrent au-dessus de la tête des soldats républicains, qui patientaient, rompus à l’exercice.
- Ils sont assez proches, non ?
Celui qui grognait fut remis à sa place.
- On attends l’ordre !
Gelfran résista à la tentation de lâcher le projectile. Les assaillants – beaucoup de non humains, remarqua-t-il – progressèrent mètre par mètre, continuant des salves de plus en plus précises. Ils n’étaient plus qu’à trente pas, leurs expressions cruelles et satisfaites lorsque les soldats républicains furent autorisés à répliquer.
- Feu !
Gelfran chancela quand le missile décolla de l’affût pour exploser entre cinq ennemis. Il cligna des paupières, apercevant des morceaux de torse démembrés éparpillés aux quatre vents. Les rafles de fusils blaster pleuvaient sur les ennemis stoppés net tandis que le canon blaster sur trépied transperçait les poitrines et déchiquetait les bras, les jambes.
Les corps roulaient jusqu’en bas, semant l’indécision puis l’effroi chez le Cartel Stark dont les membres découvraient à peine ce que signifiait la guerre.
Sans hésiter, Gelfran dégagea ce qui restait de l’ogive, abaissa le tube et le laissa penché, l’affût vers le sol pour permettre à un de ses camarades de saisir une autre roquette. Il entendit un clic à coté de son crâne puis un cri :
- Armé !
Le commenorien visa un groupe de rodiens qui se décalait sur le côté pour les prendre de flanc. Il ne leur laissa pas le loisir de s’installer à leur gré et les aliens furent soufflés en arrière, dévalant la pente.
Mirol à sa droite, arrosait sans discontinuer tous les assaillants les plus proches qui avaient échappé aux premières salves. Au bout d’intenses minutes, les attaquants refluèrent tout à coup, décimés et les défenseurs s’écrièrent :
- Regardez-les courir !
Ils les narguèrent, levant le poing vers le ciel. Les deux commemoriens restèrent mesurés, ils savaient que ce n’était que partie remise. Les mercenaires s’étaient en effet positionnés à un demi kilomètre d’eux, hors de portée de leurs armes et retranchés derrière des rochers.
Derrière eux, d’autres ennemis s’affairaient pour les soutenir tandis que des barges décollaient pour regagner l’orbite.
Ils préparaient une nouvelle attaque. Des sifflements leur parvinrent, les forçant à relever la tête.
- Des appareils ! Cria un combattant républicain.
Des intercepteurs A6 tombaient du ciel au nombre de cinq, et fonçaient droit sur leur position. Les traits des défenseurs devinrent livides, comprenant qu’ils ne disposaient pas d’armes pour les faire fuir ou les détruire.
L’adjudant se reprit le premier.
- À l’intérieur ! À couvert, vite !
Sans perdre de temps, ils refluèrent dans le tunnel pour laisser la tempête passer. Les tirs adverses firent éclater la roche à proximité des plus exposés à l’entrée. Gelfran se baissa comme d’autres pour éviter que ces éclats ne le touchent trop facilement au torse ou à la tête. Il plaqua ses mains sur son casque, de peur qu’il ne se décroche à cause des impacts.
Le tunnel fut ébranlé pendant quelques secondes lorsque des pilotes eurent l’idée de larguer des torpilles. Les projectiles se fracassèrent sur le flan du Mont Avos, laissant filer de la fine poussière âcre sur les uniformes.
Mirol toussa, l’avalant de travers. Puis le silence pesa de nouveau sur eux.
- En position ! Allez ! Les pressa l’adjudant.
Ils se précipitèrent de nouveau dehors, constatant que le canon blaster sur trépied était toujours miraculeusement en un seul morceau, alors que la roche avait brûlé autour. Des hurlements sauvages se firent entendre en écho.
Les mercenaires du Cartel relançaient leur assaut, escaladant de nouveau en masse le flanc du Mont. Le passage des chasseurs stellaires semblaient avoir boosté leur moral. De nouveau, le canon blaster sur trépied balaya leurs rangs mais cette fois, les assaillants ne se découragèrent pas aussi facilement et leurs salves devinrent bien plus précises que la première fois.
Deux cris de douleur… deux soldats furent renversés par des traits ardents, le premier fut transpercé à l’épaule, le second eut moins de chance encore. Un trou fumant déformait son abdomen et du sang coulait de ses lèvres.
De la main, il agrippa le treillis de Gelfran qui fixa ses yeux hagards.
- Je… je…, gémit le malheureux.
Puis il s’écroula d’une pièce, sous son nez. Gelfran l’étudia sans réagir alors que le chaos se déchaînait autour de lui.
- T’attends quoi pour les exploser, le commenorien !? Lui cria l’adjudant.
- Oui, chef !
Gelfran était habité par la colère. Il ne connaissait pas bien celui qui venait d’expirer loin de son foyer mais il ne le détestait pas.
Il ne méritait pas de finir ainsi, les autres devaient payer pour cet ignoble forfait. Oui, ils devaient payer.
Il cala son lance missile sur l’épaule après l’avoir armé. Cette fois, il voulait plus que ralentir l’avancée de l’ennemi, il voulait des morts. Le plus de morts possible. Il visa un groupe de sept mercenaires à cent mètres qui se concertaient pour faire avancer l’assaut, à cause des pertes qu’ils subissaient.
D’autres cris retentissaient à ses côtés, d’autres soldats s’effondraient. Leur position commençait à devenir précaire. Gelfran s’en moquait, il lui fallait venger de nouvelles morts par des morts. Il crispa l’index et le tube libéra le missile.
Deux secondes après, il ne restait plus rien des sept mercenaires adverses. Il rechargea puis tira, encore.
À cause de la résistance acharnée des républicains, un flottement naquit chez leurs ennemis. Ceux-ci paraissaient sur le point de lâcher prise. Un nouveau triomphe se rapprochait lorsque des clameurs éclatèrent depuis le fonds de la vallée.
Gelfran et ses camarades ne s’en étaient aperçus tout de suite mais d’autres grappes de mercenaires venaient de s’agglomérer aux premières lignes éclaircies et l’assaut reprit avec plus d’ardeur encore. Cette fois, le doute s’immisça chez les soldats de Tarkin. Ils n’étaient qu’une vingtaine face à des centaines d’ennemis.
Ils seraient bientôt submergés… devaient-ils battre en retraite ? Certains commençaient à décrocher vers l’entrée du tunnel.
- Non ! Les rappela l’adjudant. On doit tenir la position !
Au fur et à mesure, les mercenaires prirent conscience d’un sentier oblique qui leur permettrait de prendre pied à proximité de la position républicaine, environ vingt mètres sur leur gauche. Ils se déployèrent de façon à couvrir les plus agiles et les plus rapides d’entre eux.
Une file se constitua, parvenant à progresser malgré les tirs de barrage du canon blaster sur trépied manié furieusement par le peloton républicain. Gelfran prit l’initiative de braquer son lance missiles sur la colonne.
Il fut la cible de tirs précis qui l’obligèrent à reculer à couvert. Mirol l’agrippa pour le tirer en arrière.
- Baisse-toi !
Trois des leurs tombèrent coup sur coup et quelqu’un cria :
- Ils sont trop nombreux ! On ne tiendra pas !
En effet, les mercenaires avaient pris pied sur la corniche à vingt mètres d’eux. Aussitôt le canon blaster se retourna contre eux, les fauchant à bout portant… les servants se retrouvant exposés à la riposte ennemie.
S’ils battaient en retraite, ils seraient poursuivis à l’intérieur du Mont Avos et ce serait un massacre. S’ils restaient sur place, ils mourraient tous. Le commenorien entendit l’adjudant demander des renforts.
L’ennemi était au contact… Gelfran hésita entre continuer à bombarder l’ennemi en contrebas ou observer ses camarades qui tentaient de bloquer l’infiltration antagoniste. Une silhouette de Kel Dor en robe de Jedi passa tout à coup en trombe devant lui, sabre laser allumé dans sa main. Fasciné, Gelfran le surprit en plein saut acrobatique magique avant qu’il n’abattit son épée de lumière sur les assaillants stupéfaits.
Cela se passa trop rapidement pour ses yeux, mais le non humain avait tranché en deux l’arme d’un rodien avant de transpercer un weequay puis un zabrak en une fraction de seconde. Les trois autres Jedi humains arrivèrent peu après, suivis de dizaines de soldats.
Ces renforts inespérés galvanisèrent les républicains et démoralisèrent les mercenaires. Ces derniers perdirent pied au bout de quelques minutes d’un combat intense et abandonnèrent l’attaque sans demander leur reste.
Des cadavres décoraient le flanc du Mont Avos alors que les soldats brandissaient leurs armes haut vers le ciel.
- Hourra ! S’écriaient-ils.
Ils célébraient les quatre Jedi qui recueillaient leurs encouragements avec leur impassibilité habituelle. Ces soldats plongés dans l’enfer de la guerre, venaient de trouver leurs héros. Ils avaient retrouvé l’espoir d’en sortir vivants.
Peut-être.


Voilà, j'espère que cette baston vous a plu !

Allez, à la prochaine !

[L2-D2]

Extrait lu !

C'est la guerre ! Et c'est la vraie guerre !

Passionnant, avec cette montée en puissance du "on attend l'ordre... on attend l'ordre...", très cinématographique, on entend presque la musique qui gagne en tension petit à petit à mesure que les neimoidiens approchent ! Et puis ça part dans tous les sens, jusqu'à la brillante arrivée de Plo Koon, et là encore, on imagine une musique presque "héroïque", à mesure que la réputation du Jedi se forge devant les soldats républicains terrorisés et tétanisés...

Vivement la suite !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour !

C'est la guerre ! Et c'est la vraie guerre !

J'ai regardé beaucoup de films de guerre à une époque !

Passionnant, avec cette montée en puissance du "on attend l'ordre... on attend l'ordre...", très cinématographique, on entend presque la musique qui gagne en tension petit à petit à mesure que les neimoidiens approchent ! Et puis ça part dans tous les sens, jusqu'à la brillante arrivée de Plo Koon, et là encore, on imagine une musique presque "héroïque", à mesure que la réputation du Jedi se forge devant les soldats républicains terrorisés et tétanisés...

Je regarde les images de la Guerre Hyperspatiale de Stark, je contextualise puis je laisse l'imagination et la création faire le reste !


Je voudrais te féliciter L2, de réussir à suivre et à commenter mes trois fan fics en cours de publication!!! Franchement, chapeau !

[Mandoad Jedi SWU]

C'est lu!

Eh bien, le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il y avait de la tension...
La tension de "quand ouvrir le feu", puis des premiers morts causés par Gelfran, puis le doute et le moment où il réalise qu'il ne leur reste que deux possibilités "mourir ici ou mourir dedans".
Une tension que seule l'intervention des Jedi vient faire disparaître. En quelques lignes, ils repoussent un assaut qui aura duré plusieurs paragraphes. C'était intense et prenant en tout cas.

Next !

[mat-vador Jedi SWU]

Merci pour le retour, Mandoad !

C'était intense et prenant en tout cas.

Next !

La suite, c'est pour demain !

[mat-vador Jedi SWU]

Bonsoir, c'est l'heure de la suite !

Dans cet extrait, les républicains récupèrent de la précédente bataille !



Une heure après la fin des combats, Jace Dallin ordonna le ralliement des rescapés de ce premier grand affrontement terrestre dans la caverne principale, ne postant que quelques gardes à l’entrée des principaux accès, pour prévenir toute surprise.
Si Finis Valorum fit preuve de bonne volonté, ce ne fut pas le cas du neimodien Gunray ni du général Tarkin qui restèrent à l’écart, isolés. Aucun soldat ne leur accorda d’ailleurs la moindre considération, sans doute occupés par l’urgence de certaines missions immédiates. Comme la prise en charge des blessés ou l’entretien de leurs armes.
Gelfran et Mirol aidèrent à transporter un blessé grave dans un coin de la caverne principale, la victime gémissait à cause de ses entrailles déchiquetées par les éclats d’un détonateur thermique. Ils le déposèrent le plus délicatement possible contre une stalagmite naissante, près du point d’eau.
Gelfran croisa son regard alors qu’il lui serrait la main.
- Delen, je vais m’en sortir ? Je vais m’en sortir, hein ?
Mirol s’éloigna pour appeler un infirmier. Gelfran ne lâcha pas la main du blessé.
- Oui, tu vas t’en sortir.
Quel mensonge… le sang coulait à travers son uniforme émietté au niveau de l’abdomen et sa figure livide portait le masque de la mort. Il n’en avait plus pour longtemps.
- Je… je voulais me marier avec Lisera… après tout ça… on s’était mis d’accord…
- Tu viens de quel coin ?
- Anaxès…
Il tremblait de plus en plus, tentant de s’accrocher à la vie.
- Tu pourras la voir quand tu iras mieux, le réconforta Gelfran.
- Je veux lui… demander sa main… près de la Fontaine d’Argent… à côté de chez moi…
- Tu pourras le faire dans un monde meilleur.
Le mourant se mit à rire frénétiquement.
- Je… je me sens mieux… je n’ai plus mal au ventre…
- Bientôt, tu iras encore mieux.
- Je… je ne sens… plus… la douleur.
- Tu vois, je te l’avais bien dit.
Gelfran ne réconfortait plus qu’un cadavre. Lorsque Mirol revint avec l’infirmier, il venait de lui fermer les paupières à jamais.
L’infirmier tâta le pouls et la blessure, il ne s’attarda pas davantage, secouant la tête. Ce n’est pas le premier mort qu’il voyait et ce ne serait pas le dernier.
- Posez-le avec les autres, là-bas.
Ils le soulevèrent et l’allongèrent contre la paroi où s’empilaient déjà d’autres cadavres recouverts chacun d’un drap délavé. La mort les rendait tous anonymes et si insignifiants. Gelfran et Mirol retirèrent leur casque pour se recueillir.
D’autres soldats les imitèrent.
Ils restèrent ainsi, en silence, avant de se détourner, le cœur lourd. C’est seulement maintenant qu’ils ressentaient une profonde amertume.
Un Kel Dor barra le passage à Gelfran, le commenorien se braqua instinctivement face au Jedi qui le considérait impassible.
- Vous n’avez pas à vous en vouloir, commença Plo Koon.
- De quoi parlez-vous ?
- Ce qui est arrivé à cet homme… ce n’est pas de votre faute.
La voix rocailleuse qui perçait à travers le vocodeur était empreinte de douceur.
- Je lui ai menti. Je lui ai fait croire qu’il pouvait s’en sortir.
- Vous lui avez apporté l’espoir jusqu’au bout. Vous lui avez apporté ce dont tout le monde a besoin en ce moment. Vous avez montré de la compassion.
- Le réconfort ne sauve pas des vies.
Le Jedi posa la main sur son épaule. Gelfran sentit un apaisement irradier ses cellules et une voix s’incrusta dans ses pensées.
Vous n’êtes pas coupables.
- Laissez-moi vous examiner, lui proposa le Kel Dor.
Le commenorien hésita, pris d’une méfiance instinctive. Il avait cru comme tous les autres, que les aliens étaient nuisibles et ne méritaient pas de servir la République. Il eut un mouvement de recul avant de se souvenir de l’héroïsme du Jedi au combat.
Il les avait sauvés de la débâcle.
Alors, il le laissa prendre son bras puis lui tâter le front. Le Kel Dor conservait une expression indéchiffrable sous son masque puis s’écarta.
- Vous êtes un homme bon, lui accorda-t-il. Un jour, vous le saurez vraiment. La Force vous le dévoilera.
- La Force ?
Le non humain le contourna et les autres soldats qui se recueillaient, l’observèrent en train de s’affairer auprès des blessés comme le faisaient les trois autres Jedi. Tous commençaient à ressentir du respect pour ceux-ci.
Mirol fit part de son opinion.
- Tu sais, quand je parlais de moines défroqués…
- Ouais ? Fit Gelfran en remettant son casque.
- Ben, ils se débrouillent plutôt bien. Je suis heureux qu’ils soient de notre côté.
C’était l’opinion de tous.


Jace Dallin et les Jedi avaient rejoint Valorum, Tarkin et Gunray pour partager le déjeuner. Ils étaient assis sur des conteneurs disposés sommairement en un cercle imparfait. Tarkin se distinguait en se tenant légèrement à l’écart, le dos tourné.
Plo Koon dit :
- Stark a convaincu les autres de nous attendre à l’extérieur jusqu’à épuisement de nos vivres et de nos munitions.
Tarkin pesta sans retenir un rictus arrogant. La nouvelle semblait le réjouir, contrairement à Dallin qui devint crispé.
- Un bon plan. Il marchera, c’est sûr ! s’écria le militariste. Il n’y a aucune chance de renforts. Je doute que la République sache même que nous soyons encore en vie. Vous avez eu votre combat, Jedi. Des soldats sont morts. Êtes-vous prêts à admettre votre défaite ou préférez-vous continuer à vous abriter derrière votre autorité usurpée ?
L’éclat attira les regards des soldats les plus proches tandis que le Kel Dor ne semblait pas déconcerté par l’aigreur du général.
- Il y a du vrai dans ce qu’il dit, répondit-il. Tyvokka a clairement signifié que nous devions ramener le sénateur Valorum sur Coruscant. Il faut persuader le Sénat de résister.
Le neimodien s’agita, plein d’espoir.
- Moi aussi, je dois y retourner ! Vous devez me mettre à l’abri ! Glapissait-il.
Tarkin se leva, contrarié par la médiocrité du représentant de la Fédération du Commerce.
- Comment comptez-vous ramener qui que ce soit sur Coruscant ? Demanda-t-il en posant sa gamelle à sa place. Nous n’avons pas de vaisseaux !
Il s’excitait contre l’impavidité du Jedi qu’il toisait. Plo Koon se contenta de lâcher :
- Encore une remarque pertinente. Il nous faudra en prendre un à Stark. Notre pilote est-il rétabli ? Demanda-t-il à Adi Gallia.
- Oui, répondit sa consœur. Et je sais également piloter.
- Sénateur Tarkin, aimeriez-vous retourner sur Coruscant avec les autres ?
Dallin s’attendait à ce que son supérieur saute sur l’occasion. Après tout, lors de la retraite apocalyptique vers le Mont Avos, il n’avait pas particulièrement brillé. Il fut étonné lorsqu’il réagit furieusement, les traits grimaçant de rage.
- C’est ce que vous voudriez, n’est-ce pas ? Pour annihiler ce qu’il me reste d’autorité !
Jace baissa la tête, dépité. L’amour-propre était-il plus important que la survie de ses propres hommes ?
- Non, merci ! Sans doute allez-vous tous mourir ou vous faire capturer, ce qui mettra un point final à cette farce !
Dallin se retourna, sentant que ses hommes ne perdaient rien de la scène. Certains semblaient perplexes et l’un d’eux osa proférer craintivement :
- Les Jedi nous laissent tomber ?
Le capitaine agrippa le bras du Kel Dor.
- Plo Koon, je vous conjure de rester avec nous. Si vous partez avec les autres, les soldats vont croire que vous les avez abandonnés.
Le grand Jedi humain barbu approuva.
- Dallin a raison, fit Qui Gon. Confiez-nous le sénateur Valorum et le neimodien. Nous leur ferons quitter la planète puis Obi-Wan et moi vous rejoindrons.

Voilà, j'espère que cela vous a plu ! N'hésitez pas à dire ce que vous en pensez !

Allez à la prochaine !