Salute Den et merci pour le retour
!
Den a écrit:Rah! Je suis impatient que découvrir la suite!
La suite? C'est maintenant
!
Coruscant, quartier général des inquisiteurs impériaux, le lendemainDark Vador étudiait silencieusement l'holoimage d'un lannik borgne qui flottait au-dessus de lui dans la salle d'opérations. À ses cotés se tenait l'inquisiteur Probus Tesla qui maintenait son capuchon rabattu sur sa tête.
Les lannik étaient des extraterrestres caractérisés par une petite taille et de grandes oreilles pointues. Celui qu'ils fixaient avec intérêt n'était autre qu'un ancien maître Jedi en fuite, un rescapé de l'Ordre 66.
Son nom était Even Piell.
Lorsqu'il était devenu le padawan d'Obi Wan Kenobi peu après la bataille de Naboo, il se souvint l'avoir vu participer aux cérémonies de la paix en compagnie des plus éminents membres du Haut Conseil tel que maître Yoda.
Cet Even Piell possédait peu avant le lancement de l'Ordre 66 un apprenti du nom de Jax Pavan, dont le corps n'avait pas été retrouvé. Présumé donc vivant lui aussi jusqu'à preuve du contraire.
- Les témoignages que vous avez recueillis sont-ils fiables, inquisiteur Tesla ? Demanda le Sith.
Le subalterne s'anima fébrilement. Il connaissait maintenant assez bien le bras droit de l'Empereur pour ne pas oublier qu'il lui fallait répondre franchement.
- Oui monseigneur, lui affirma-t-il avec conviction. Il n'existe pas beaucoup de lannik borgne recherchés par l'Empire.
- L'avez-vous localisé avec certitude ?
- Aux alentours du secteur Zerek. C'est une piste que j'ai l'intention de creuser avec votre permission, Seigneur Vador.
Cette permission, Le Sith la lui accorda d'une simple inclinaison du menton. Mais l'inquisiteur humain ne s'était pas encore retiré.
- Vous avez quelque chose d'autre à me confier, Tesla ? Lui fit-il remarquer.
- Oui, à propos de l'inquisitrice Soia Tenn. Elle a accompli sa tâche mais sans enthousiasme aucun. Je crains que cela ne ruine...
Vador leva une main impérieuse pour l'interrompre.
- J'en fais mon affaire. Occupez-vous de traquer ce Jedi, Tesla.
- Bien monseigneur. Comme il vous plaira.
L'inquisiteur fit volte face pour retourner au travail. Et tomba nez à nez avec une chiss encapuchonnée qui le scrutait froidement de ses yeux rubis sanglants sur le seuil.
- Inquisitrice Tenn, je vous attendais, l’appela Vador.
Elle s'écarta pour laisser passer Probus Tesla avant de se ranger à la hauteur du Seigneur Noir du Sith qui agita les doigts, faisant disparaître l'hologramme d'Even Piell.
- Vous m'avez demandé, monseigneur ?
La respiration rauque du Sith souffla à travers le vocodeur alors qu'il pivotait lentement face à la chiss. Cette dernière s'inclina instinctivement d'une courte révérence.
- En effet, j'ai eu vent de votre manque de motivation concernant le soutien que vous avez apporté à l'inquisiteur Probus Tesla dans le cadre de son travail.
- J'exécute les ordres que vous me donnez monseigneur, au nom de l'Empereur. Mais je persiste à penser que mes talents seraient mieux employés ailleurs.
Dark Vador resta figé comme une statue, visiblement partagé sur ce qu'il comptait faire d'elle.
- Vous semblez en être sincèrement convaincue. Cet Oreste Tissan vous obsède, c'est une chose que l'Empereur ne tolèrerait pas.
Malgré le reproche, Soia Tenn nota la mesure dont il faisait preuve. Un bon signe, selon elle...
- Néanmoins, ce Jedi corellien au même titre que tous les autres survivants constitue une menace à la sûreté de l'Empire.
- Vous avez du nouveau ? Fit-elle vivement, mue par une intuition soudaine.
Par cet éclat, elle trahissait l'ambition de régler ce qui constituait pour elle un différent personnel. Sous son masque de terreur, Vador s'en amusait.
- Je savais que cela vous intéresserait. J'ai lu plusieurs rapports des forces de sécurité locales sur les troubles à l'ordre public éventuellement causés par les survivants de la purge. Du Noyau jusqu'à la Bordure Extérieure.
Il remua la main droite avec nonchalance et l'image d'un monde sphérique aux couleurs respirant la vie et l'harmonie se matérialisa devant eux deux.
- Sur Corellia, les cadavres de cinq membres du Soleil Noir ont été retrouvés par la CorSec dans la capitale. Plus précisément dans un secteur parmi les moins réputés de la ville, le Secteur Bleu. Les enquêteurs locaux ont conclu à un règlements de comptes sur fonds de guerre des gangs.
- Corellia est l'une des rares planètes où le Soleil Noir a une influence quasi absente, fit remarquer la non humaine.
- En effet. C'est pourquoi ces cadavres ont suscité mon attention. Je ne suis pas convaincu par la version des corelliens.
- Vous pensez qu'ils nous ont menti ?
Le Seigneur Noir des Sith dévisagea attentivement la face avide de l'inquisitrice.
- Improbable, la loyauté de leur gouvernement nous est acquise. S'ils nous ont dissimulé des détails, c'est plus à cause d'une incompétence crasse que d'une mauvaise volonté.
- Pourtant le Soleil Noir n'a pas envoyé ses hommes de main par hasard.
- Non, c'est juste.
Un éclat de convoitise étincela davantage la paire de rubis oculaires sanglants de l'inquisitrice.
- Ils ont retrouvé Oreste Tissan.
- Plutôt le contrebandier qui l'a aidé à nous échapper, corrigea Vador. Gelfran Delen. J'ai pris le temps d'étudier son dossier.
Il lui tendit un datapad dont elle s'empressa de lire le contenu.
- Un vétéran de la Guerre Hyperspatiale de Stark, fit-elle avec une moue méprisante. Plutôt insignifiant.
- Ne le mésestimez pas. Si c'est un ancien soldat, cela signifie qu'il possède plus de ressources qu'on le croit.
- Avec le Soleil Noir à ses trousses, cela m'étonnerait qu'il survive longtemps.
- La source d'informations qu'il représente pourrait se tarir si nous n'intervenons pas rapidement.
Cette fois, Soia Tenn ne masqua pas davantage le sourire qui étirait ses lèvres. Enfin elle avait regagné ses galons...
- Je suis prêt à partir pour Corellia, Seigneur Vador.
- Si Oreste Tissan y a trouvé refuge, votre tâche sera de le retrouver tout en vous assurant de la loyauté du Diktat. Prenez le contrôle de leurs forces de sécurité et ne laissez personne vous mettre en travers de votre chemin. Notre Empire n'est pas encore consolidé, n'hésitez pas à vous montrer impitoyable.
- Vous pouvez me faire confiance, monseigneur.
Vador avait la certitude qu'elle pensait ce qu'elle disait.
Corellia, Coronet, siège de la Corporation Technique Corellienne, trois jours après le retour d'Oreste- Monsieur le directeur ne va pas tarder à vous recevoir, monsieur Tissan.
Dalmon Tissan remercia la secrétaire mirialan d'un sourire courtois.
- Merci, Tahi.
Elle s'éclipsa et il en profita pour glisser un coup d’œil de connivence au twi lek beige qui patientait nerveusement à coté de lui en époussetant les plis de sa toge. Ce n'était autre que son fils Oreste Tissan.
- J'étouffe là-dessous, grogna-t-il en secouant ses faux lekkus qui pendaient à l'arrière de son crâne.
- C'est pour ta sécurité.
Le jeune homme ne contredit pas son père sur ce point. Il se calma en admirant le panorama urbain qui s'étendait sous ses yeux verts et gris depuis le dernière étage de la tour abritant les bureaux de la Corporation Technique Corellienne.
- Je sais, concéda-t-il dans un soupir.
Ce déguisement était le résultat d'un plan que lui et son père avaient concocté. Ils avaient mis au point une couverture pour le mettre à l'abri de la curiosité de l'Empire et de ses collaborateurs locaux.
Aux yeux de tous les étrangers à sa famille il serait maintenant Ers Arik, un étudiant ingénieur natif de Ryloth qui venait effectuer son stage à l'entreprise corellienne dans le cadre de son cursus scolaire. Toute une biographie avait été élaborée pour que Oreste puisse entretenir une conversation avec n'importe qui et faire face à n'importe quelle question personnelle.
Pour parfaire cette couverture, un compte avait été ouvert à son nom factice à la Banque Centrale de Corellia dont les données étaient réputées inviolables. Dalmon Tissan lui verserait tous les mois une somme conséquente via d'autres comptes écrans, une pratique courante dans le monde des affaires et lui louerait un appartement qu'il possédait dans le quartier huppé des Cinq Lunes.
Oreste y avait déjà déposé ses affaires.
- J'espère seulement qu'à la CorSec, un enquêteur pro Diktat ne viendra pas fouiner.
Dalmon se rapprocha pour lui poser une main réconfortante sur l'épaule.
- Pas d'inquiétude à ce sujet. Je connais un ami à la CorSec qui nous préviendra en cas d’enquête menée sur toi.
- Comment peux-tu être certain de lui faire confiance ?
Dalmon s'assura en tournant la tête que personne n'entendrait sa réponse.
- Tu n'es pas le seul Jedi corellien à avoir survécu à la Purge, confia-t-il mystérieusement.
- Attends une minute, s'exclama vivement Oreste, qu'es-ce que ça veut dire ?
- Moins tu en sais, moins tu auras besoin de mentir.
Son fils répliqua effrontément.
-Je saurais mieux mentir que toi, que tu craches le morceau ou pas.
Dalmon vérifia une nouvelle fois qu'ils n'attiraient pas l'attention. Avant de se pencher à son oreille pour lui murmurer d'un ton de conspirateur:
- L'ami dont je te parlais s'appelle Rostek Horn. Il abrite un homme du nom de Valin, sensible à la Force. Le fils de ton premier mentor.
L'ancien padawan de Nejaa Halcyon sentait que son père rechignait à lui dévoiler plus d'information à ce sujet.
- Bon je m'en contenterai pour le moment. J'avais seulement besoin de savoir à quel point ton ami était fiable.
Soulagé que le sujet soit clos, son père se détendit.
- Et j'espère aussi que Glev ne caftera pas, lança Oreste.
Son frère cadet était parti travailler tôt ce matin à l'entreprise dans laquelle il espérait lui-même être recruté. Sans doute pour l'éviter..
Bah, qu'auraient-ils à se dire de toute façon ?
- Il ne trahira pas la famille, lui affirma son père.
- N'en sois pas aussi certain. Je suis un Jedi au cas où tu l'aurais oublié et j'ai senti par intermittence qu'il en mourait d'envie.
Une lueur de tristesse passa dans le regard de Dalmon qui partageait ce point de vue.
- Je sais, avoua-t-il dans un souffle résigné. Mais tant que je serai vivant, je lui ai juré pas plus tard que ce matin que je le chasserais de mon toit et qu'il perdrait son boulot s'il s'y abaissait.
Oreste pensa que ce genre de menaces sur une personne emplie de ressentiment ne pouvait être qu'une arme à double tranchant. Mais il n'exprima pas cette pensée à haute voix, préférant la garder pour lui.
L'essentiel était pour lui de prendre un nouveau départ.
Enfin, après une attente interminable, la secrétaire mirialan revint les voir.
- Monsieur le directeur vous attend.
Elle les introduisit dans le bureau du directeur qui les accueillit avec un large sourire affable. Oreste comprit en voyant leur étreinte réciproque la véritable force de l'amitié qui liait son père à son hôte qui avait pour nom Rodav Tam.
Ce dernier qui était aussi âgé que son père se distinguait par une allure plus fine et grande. Des sourcils hauts et épais blanchis par le temps surmontaient une figure sérieuse aux traits aimables.
- Vous tombez à pic, le Diktat me rend la vie impossible.
- Pourquoi ? Que vient-il de se passer ? S'enquit le père du rescapé de l'Ordre 66.
Rodav eut un geste d'agacement.
- Trois fois rien. Ils me demandent de présenter de nouveaux contrats à la Marine Impériale, de concevoir de nouveaux modèles de vaisseaux révolutionnaires. Plus facile à dire qu'à faire devant le monopole des chantiers de Kuat ou de Fondor..quelle bande d'imbéciles.
Oreste masqua un sourire, ravi que le directeur ne portait pas le Diktat dans son cœur.
- Enfin, nous aborderons ce sujet à la prochaine séance du conseil d'administration. Je vous en prie, installez-vous confortablement tous les deux. Il me reste du Rhyscate d'hier soir.
- Avec plaisir, Rodav.
La mirialan leur présenta deux fauteuils dans lesquels ils s’enfoncèrent avant de s'éclipser avec la permission de son supérieur.
- Les brouillages sont activés. Nous pouvons parler librement.
Rodav leur tendit à chacun une petite assiette contenant des restes émiettés de ce fameux gâteau corellien, une spécialité locale culinaire.
- Je suis sincèrement heureux que ton fils ait survécu à la Purge, commença le directeur qui fixa intensément le jeune homme droit dans les yeux.
Les poings de celui-ci se crispèrent sous le coup de la surprise alors que son père se contentait de hocher la tête.
- Nous le sommes tous, confia Dalmon.
- Pourquoi le lui as-tu dit, papa ?
Sans paraître déconcerté par l'éclat de son fils, il répondit posément.
- Parce que cela ne servirait à rien de lui mentir.
- Ton père pourra te confirmer que j'ai la désagréable habitude de m'intéresser à l'historique de mes employés avant de les accepter. La couverture consistant à se faire pour un étudiant twi lek n'aurait pas tenu longtemps.
- Bon, eh bien puisque les choses sont dites...
Oreste soupira avant de poursuivre:
- Je ne crois pas que ce soit une bonne idée d'être venu ici.
- Au contraire, rétorqua Rodav qui se servit du brandy corellien. Bien que tu sois un Jedi, tu es avant tout un corellien. Donc un compatriote pour moi. Si tu sais faire preuve de discrétion, je te protégerai du mieux que je pourrais.
Oreste fut convaincu à cet instant qu'il n'était pas si mal loti que ça en fin de compte. Un peu plus confiant dans l'avenir, il croqua à pleine dents dans le Rhyscate.
- Eh bien, merci.
- Pas de quoi, lui répondit Rodav Tam. Ton père m'a aidé à maintenir à flots l'entreprise, je suis heureux de rendre ce service.
- Nous avons décidé de t'affecter au département de comptabilité, l'informa son père. Tu aimais beaucoup les mathématiques quant tu étais petit, non ?
- C'est vrai, confirma-t-il.
Rodav reposa son verre sur la table.
- Alors j'espère que tu parviendras à t'intégrer. Bonne chance, jeune homme.
L'ancien fugitif comprit que l'entretien était terminé pour aujourd'hui. Pour une fois, les choses se déroulaient mieux qu'il ne l'espérait.
- Merci, monsieur. À tout à l'heure, papa.
- À plus tard, fils.
Remettant correctement ses faux lekkus derrière la nuque après s'être relevé, Oreste s'inclina respectueusement et gagna la sortie. Pour commencer une nouvelle vie dans la Corporation Technique Corellienne.
Peu après, Rodav se plaça devant la baie de transparacier pour observer l'horizon de Coronet, rejoint bientôt par son ami proche.
- Il faudra que ton fils change de déguisement à l'avenir, Dalmon.
- Pourquoi ? S'étonna l'autre. Tu as une dent contre les twi lek, maintenant ?
Dalmon Tissan perdit son sourire lorsque le front de Rodav s'assombrit sous le coup des soucis.
- Le Diktat a l'intention de mettre en place une législation restreignant les droits des non humains sur Corellia et dans le reste du système. Ils m'ont... hum comment dire...
encouragé à favoriser les humains au sein de l'entreprise.
- Que leur as-tu répondu ?
- D'aller voir sur Centerpoint si j'y étais.
Ils échangèrent un rire complice.
- Nous employons beaucoup de non humains, fit remarquer Dalmon en recouvrant son sérieux.
- Dont certains sont plus compétents que les humains. Les givins du département de Statistiques et Conjonctures, par exemple. J'ai tenté de faire comprendre à ces crétins du Diktat qu'ils étaient indispensables.
- Imagines les conséquences si nous virons les dralls et les séloniens.
- Oui, cela plongerait le système dans une quasi guerre civile. Une situation dont profiterait le Diktat pour appeler l'Empire à l'aide, écraser ses ennemis intérieurs et régner sans partage sur les Cinq Mondes.
Dalmon Tissan secoua la tête de dépit.
- J'ai bien peur que nous ne puissions rien faire contre ça. J'ai entendu parler de ce qui se passe sur Coruscant et dans d'autres systèmes contre les aliens. Je n'y croyais pas une seule seconde mais maintenant...
- Maintenant, nous devons nous battre pour que Corellia ne devienne pas comme l'Empire.
- Même si nous risquons de tout perdre, Rodav ? Le conseil d'administration pourrait ne pas te suivre.
- Et élire à ma place un autre directeur.
Rodav et Dalmon savaient parfaitement de quoi ils parlaient. Beaucoup de membres de ce conseil partageait l'idéologie pro impériale du Diktat sur les notions d'ordre, de sécurité. Et de suprématie de la race humaine.
- Nous devons montrer l'exemple Dalmon. En espérant que nous ne serons pas seuls dans ce combat. Es-tu avec moi ?
Il tendit une main que le père d'Oreste s'empressa de serrer entre ses doigts.
- Tu peux compter sur moi, Rodav.
- Merci, je savais que tu ne me laisserais pas tomber.
Coronet, siège de la CorSecLe lieutenant des Forces de Sécurité Corellienne Rostek Horn accueillit froidement l'inquisitrice impériale Soia Tenn, venue faire respecter la volonté de l'Empereur sur ce monde connu et craint pour ses tendances autonomistes.
Si la chiss fut honorée avec servilité, elle sentit dès lors qu'elle croisa le regard de Horn qu'elle affrontait une autre paire de manches. Notamment quand il lui demanda poliment mais sèchement :
- Refermez la porte derrière vous, je déteste les courants d'air.
Elle agita négligemment les doigts, exauçant son vœu.
- J'espère que vous ne vous permettrez pas de continuer à me prendre de haut, persifla-t-elle. Ce n'est pas une visite de courtoisie, lieutenant Horn.
- Je ne suis pas stupide. Je sais très bien pourquoi vous êtes venue.
Rostek Horn qui consultait un rapport, posa le stylu sur la table avant de repousser sa chaise en arrière.
- Vous recherchez Oreste Tissan et accessoirement vous souhaitez vous assurer que nous ne nous rebellerons pas contre l'Empire.
- Vous n'êtes pas stupides, c'est vrai. Même si vous n'avez pas encore appris à rester à votre place. Je suis persuadée que vos supérieurs s'en chargeront mieux que moi.
- C'est une menace ?
Soia Tenn réprima un rictus de dépit. Elle était consciente du fait qu'elle ne l'intimidait pas, elle avait affaire à un corellien pur jus. Un homme idéaliste qui croyait en ce qu'il faisait et qui osait l'affirmer avec culot quand cela lui chantait.
Quitte à risquer sa vie.
- Non c'est un simple constat, répondit-elle avec une lenteur calculée. Cessons maintenant ces prises de bec et gagnons du temps. Je viens vous voir pour que vous me remettiez votre rapport sur le règlement de compte qui a eu lieu dans le Secteur Bleu.
Horn haussa les épaules d'indifférence.
- Je ne vois pas en quoi ça pourrait vous aider.
En fait, il ne le savait que trop bien. Et Soia le percevait aisément.
- Je pense que vous perdez votre temps.
- Cela ne vous concerne plus, lieutenant. Continuez à servir les intérêts de l'Empire.
- Je ne sers que Corellia, la défia-t-il.
Elle appuya avec un sourire mesquin une dernière pique.
- N'est-ce pas la même chose ?
Elle quitta la pièce, satisfaite que le corellien n'ait pas tenté de riposter cette fois. Il s'autorisa à murmurer pour lui-même:
- Non, ce n'est pas la même chose. Beaucoup finiront par l'apprendre.
Rostek Horn en était persuadé. Même si l'Empire commençait à étendre sa domination sur l'ensemble de la galaxie, la rébellion couvait...
Voilà, j'espère que cela vous aura intéressé
! D'ailleurs au passage, j'ai une petite devinette: quel est l'anagramme de Rodav Tam? la réponse va vous sauter aux yeux
!
Allez un ptit indice
:
c'est le nom du plus grand vapodoucheur connu de SWU!à la prochaine pour la suite
!