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Excitation, danger, argent facile : le métier de contrebandier peut attirer un jeune homme aventureux et peu respectueux des lois.
Mais il a aussi ses inconvénients, comme se faire prendre par la patrouille avec une cargaison illégale. C’est pour éviter ce désagrément qu'ils avaient tenté un saut en aveugle, au risque d’entrer en collision avec un objet plus ou moins massif.
Ils avaient eu de la chance en émergeant dans un espace assez encombré: deux cents échos sur le scope radar!
- Deux cents? Tiens, tiens...
Le jeune Talon Kaarde nota les coordonnées.
Cela pourrait toujours servir, plus tard.
Chaque fois qu’il rencontrait le chancelier dans son bureau du sénat, Mace Windu avait comme un frisson en passant devant la statue qui en gardait l’entrée. Elle avait quelque chose d’inquiétant, avec ce visage dissimulé sous une large capuche.
Il s’était documenté sur ce Sistros, un juriste et philosophe des débuts de la République, mais n’avait rien trouvé de spécial, à part certains écrits, maintenant contestés, qui n’auraient pas déplu à un Sith.
Il comprenait mieux maintenant l’affection particulière du chancelier pour ce personnage.
Mais l’heure n’était plus à la philosophie...
Enfin, le livreur était arrivé chez lui. Il était tellement heureux que son cœur battait la chamade, tandis qu’il déboulait dans les escaliers comme un fou furieux.
Il prit sans ménagement le colis pour l’amener dans sa chambre et l’ouvrir avec une fébrile délicatesse.
Enfin, il possédait la statuette Dwartii, celle-là même où le bon vieux Palpy y avait caché son sabre laser. Tout Fan-boy de Star Wars qu’il était, il y avait déjà des jours que François avait déterminé la place de cette œuvre : là… sur l’étagère entre Ashoka et le buste de Revan.
Tout était parfait !
Il avait passé sa vie à les rassembler une à une et à présent, ses chères statues trônaient à des emplacements stratégiques dans son bureau de Coruscant. Braata Danlos, Faya Rodenos, Sistros Nevet, Yanjon Selmar : les quatre sages de l'antique civilisation des Dwartii avaient participé à la rédaction de la première Constitution de l'Ancienne République.
Mais en dépit des années écoulées, Sheev Palpatine ne savait toujours pas laquelle avait sa préférence. Au final, refusant de choisir, il avait dissimulé un sabre-laser dans chacune d'elles, assurant ainsi ses arrières. Quatre précautions valaient mieux qu'une.
Après tout, on pouvait être mégalomaniaque et amateur d'art, non ?
Rares sont les personnages qui ont pu se faire respecter à la fois par la caste Jedi et par les adeptes du Côté Obscur ; grands sages et magistrats originaires de la planète du même nom, les quatre philosophes Dwartii ont édifié les fondements de la Constitution d’une grande république, qui rayonnerait au-delà des espaces connus de la Galaxie, pour l’épanouissement et la paix des peuples. Des principes émaillés de réflexions plus sombres, politiquement préjudiciables à une stabilité globale ; et contenant en leur cœur les bases d’une arme despote destinée aux âmes les plus ténébreuses et machiavéliques.
Livre deux
11. Dwartii
Des Jedi ! Ce n’est pourtant pas compliqué ! Il y en a bien au moins un que vous connaissez. Ce n’est pas comme si je vous demandais de me nommer les quinze manuels des quatre philosophes de Dwartii. Pardon ? C’est quoi ? Comment ça « c’est quoi ? ». Les Dwartii. Eh ben, c’est… C’est… Il y a Braata, déjà. Lui, c’était… le moche. Il était moche. Ensuite, il y a Yaj… Yanju… Yanjon et… voilà. Pardon ? Cela fait deux ? Oui, eh bien… Eh bien… Vous savez quoi ? Vous ne connaissez pas de Jedi ? Ce n’est pas si grave. On va parler d’autre chose.
12. Jar Jar BinksTarsesh en déduisit aisément l'identité d'au moins un des "amis".
Le pourquoi du comment de l'énigmatique message commençait à trouver une réponse.
Mais une autre, plus importante, ne lui venait pas, aussi ajouta-t-il:
- Pourquoi moi ? Je suis déjà sur une mission prioritaire, et pas à la porte d'à-côté, en plus. Pas envie d'en rajouter une autre à ma liste !
- Haut les cœurs ! Tu risques quoi, d'abord ?
- Au hasard... ma peau ? Rien, donc... , maugréa Tarsesh.
- Je croirais davantage parler à Jar Jar Binks qu'à Tarsesh, tellement tu sembles avoir les chocottes...
Jenos Idanian a écrit:
Jar Jar serait lui-même un Sith, d'après certaines rumeurs, donc voilà, la boucle est maintenant bouclée comme dirait l'autre grand casqué asthmatique tout noir )
Le sénat l’acclamait, lui le représentant des Gungans, sénateur par intérim en l’absence de Padmé Amidala. Sa bonne tête d'amphibien, objet de moqueries, balaya la rotonde, affichant un air niais teinté de surprise et de joie. Son discours avait fait mouche et les sénateurs allaient accorder les pleins pouvoirs au chancelier Palpatine. Certains devaient rire sous cape : les initiés savaient – croyaient savoir- qu’il s’était fait manipuler en beauté.
Peu lui importait, au fond : tout se déroulait selon son plan.
Nul, pas même Sidious, ne devait savoir que Darth Dendrobatus œuvrait secrètement au retour des Sith.
Ve'ssshhh a écrit:Darth Dendrobatus
Saleté de Gungan.
Enfin de retour à la civilisation, je planque mon vaisseau et reprend une apparence normale quand je me fais surprendre par cette engeance qui s’étonne de ma tenue. Vu les tensions entre Naboo et Gungan, je dois jouer fin, surtout si les cris de cette andouille rappliquent des témoins. J’enfile mon masque de bon citoyen et je pars faire une fausse accusation, comme quoi un indigène aurait commis une maxi-boulette à mon égard. Il m’a donné son nom, les flics m’ont assuré qu’il prendra très cher.
Le racisme anti-alien me rend bien service, ce sera mon credo.
Quoi t'est-ce que ça ? Oy non, oy non ! Anakin et la Sénatrice qui font des mamouilles ? Missa pas dû bien voir, missa penser qu'euxssa Jedi pas le droit d'être amoureux. Missa me souvient avoir posé la question à my bueno amigo bombad Général Obi-Wan, et issa avoir été clair :
« Un Jedi ne doit pas connaître l'amour, Jar Jar. C'est comme ça. »
Que missa doit faire ? Oy oy, missa pas le droit de s'en mêler, non ? Si euxssa amoureux, ça ne regarder qu'euxssa, non ? Oui, voilà, missa va se taire. Ça être un secret entre noussa !
Jour 12 - Jar Jar Binks
Missa très triste, boum badaboum ! Eussa partis. Petit Ani et douce Padmé. Missa dire au revoir à missa vieux amis. Missa appris Padmé enceinte, missa heureux. Voussa comprendre. Culture gungan aimer enfants. Naissance maximax fête ! Bébés tout mignons ! Hélas. Padmé partie. Padmé morte. Padmé dans mausolée sombre. Ella très gentille. Ella très belle femme. Ella extraordinaire. Tout le monde l’aimer. Ella très grande reine. Ella sauver tout le monde. Ella héroïne magnifique. Ella unir nos peuples. Noussa serrer la main pour toujours. Ella vivre pour l’éternité dans mon cœur. Ella avoir future grande statue dans gigantesque ville aquatique.
Chadax a écrit:
PS : je précise qu'on ne se concerte toujours pas avant d'écrire...
Rares sont les personnages qui ont su se faire oublier à la fois par la caste Jedi et par les adeptes du Côté Obscur ; citoyen commun et inconsidéré de la planète Naboo, le Gungan Jar-Jar Binks a pourtant marqué sa génération en obtenant un poste prestigieux au Sénat Galactique, qui allait malheureusement aboutir à des prises de décision, pour l’avènement d’un empire tyrannique. Des décisions forcées et irréfléchies, politiquement préjudiciables au maintien de la paix ; et contenant en leur cœur les bases d’une arme despote destinée aux âmes les plus ténébreuses et machiavéliques.
Livre six
Jar Jar Binks lissa sa veste, observa son reflet dans le miroir. Il voulait être irréprochable ; Padmé comptait sur lui. Il était très fier d’être son délégué. La sénatrice lui avait offert ce poste honorifique, montrant à tous les Naboos que les Gungans avaient leur place dans les hautes sphères de la République.
Oui, c’était un honneur d’être présent à ses côtés. Il savait que Naboo manquait à la sénatrice autant qu’elle lui manquait ; il savait aussi que sa maladresse causait bien des désagréments à son amie.
Padmé comptait sur lui en son absence : il ne la décevrait pas.
Joysstar a écrit:Chadax a écrit:
PS : je précise qu'on ne se concerte toujours pas avant d'écrire...
Je confirme également.
Jenos Idanian a écrit:On y croit tous Ce n'est plus trop crédible
Parce que le truc qui est vachement marrant en fait, c'est surtout qu'à chaque fois que Chadax dit ça, en plus vos deux textes sont postés pile l'un derrière l'autre
Bande d'escrocs va
C’était un conte d’Alderaan. L’histoire d’un clown qui faisait l’idiot et le maladroit pour amuser les enfants. Il poussait ses spectacles au comble de la caricature. Pourtant les enfants ne riaient pas et les adultes le méprisaient. Le cœur gros, il quittait la scène sous les quolibets. Il ne saisissait pas pourquoi les autres arrivaient à susciter l’hilarité.
A la fin de sa vie, il comprit. Dans son dernier spectacle, il insuffla de l’émotion dans son personnage, pour mieux appuyer ses maladresses. Il fut applaudi. Mais c’était trop tard : il était seul.
12. Jar Jar Binks
Bref, où en étais-je déjà ? Changer le destin, c’est ça ! Que diriez vous si je vous annonçais que les paroles d’une seule personne, aussi banale soit-elle, peut venir à changer le destin de la galaxie telle que vous la connaissez ? Vous ne me croyez pas ? Pourtant, l’un des déclencheurs de la Guerre des Clones est parti d’un discours, d’un seul. Un discours rempli de bonnes intentions, mais suffisant pour remettre un immense pouvoir dans les mauvaises mains et je doute que le délégué Binks en ait eu la moindre idée en le prononçant.
13. TookaTarsesh perdit patience devant la bravade moqueuse de son interlocuteur et s'emporta en ripostant:
- Comment oses-tu, espèce de sale Tooka miteux mal léché !!
- Venant de ta grande bouche, ce compliment me va droit au cœur mon cher, lâcha Karrde en éclatant de rire.
Derrière ce goguenard mais gentillet échange de piques venant ainsi étoffer la joute verbale entre les deux hommes, il n'empêche que grâce à son charme naturel doublé de nonchalance, Karrde sentait qu'il était parvenu à amener le Capitaine pile là où il l'avait souhaité, en le provoquant juste ce qu'il fallait...
Enfin un repos mérité, un bain, un vrai repas et mon cher tooka sur les genoux.
J’ai cru finir prisonnier de ce trou sableux et j’en perds la maîtrise de ma colère. L’incident avec les gungans a débordé. La duplicité est un art que je maîtrise, qui nécessite beaucoup d’adaptation et d’improvisation, j’arriverai sûrement à tirer profit de cette crise, mais mon absence a suscité des soupçons.
Il va falloir vite remplacer ce fantoche. Pourquoi pas mettre sur le trône un mioche des écoles de légistes… Non, trop gros… personne de sensé ne votera pour une gamine de treize ans..
Vous pensiez que les Porgs étaient les premières créatures de la saga à avoir envahi un vaisseau, comme le Faucon Millenium ? Erreur !
En vérité, l'équipage du Ghost a bien cru que le pire allait arriver lorsqu'une horde de tookas pénétra à son bord, ravageant tout sur son passage.
Le Grand Inquisiteur ? De la gnognotte ! Le Grand Amiral Thrawn ? La blague ! Mais une dizaine de tookas sauvages ? Même le créateur de la série n'a pas voulu montrer cet épisode. Trop de violence, trop d'angoisse malgré l'aspect plutôt choupi de ces créatures. Jamais le Ghost n'avait été si près de l'anéantissement, c'est dire !
- Ah, mais !
L’exclamation irritée ne passa pas inaperçue dans l’atmosphère feutrée de la Salle des Archives, heureusement déserte. Mais elle avait attiré l’attention réprobatrice de l’archiviste:
- quelle est donc la source de votre irritation, chevalier Feliscatus*.
- Je fais des recherches sur un chevalier qui officia sur Dantooine il y a environ quatre mille ans, mais je n’ai trouvé que… ça !
- Je vois… Charmants animaux. Très utiles et de bonne compagnie, qui plus est !
Quant à votre Jedi, s’il n’est pas dans les archives, c’est qu’il n’existe pas !
- Charmants, ces fichus félins* ?
Jenos Idanian a écrit: Je vais t'appeller Darth Orthopterus maintenant
Ve'ssshhh a écrit:Bonjour ma colère,
Salut ma Hargne
Et mon courroux... Coucou!
Ve'ssshhh a écrit:Contemple mon véritable aspect et crains la vengeance de Darth Mantidaeus*!
Quel enfant des classes moyennes de Coruscant n’a pas une peluche douce représentant un Tooka ? voire un réplicant pour les plus aisés ? Ces créatures félines, répandues sur de nombreuses planètes, présentaient une fourrure soyeuse que les plus jeunes avaient à cœur de caresser.
Les enfants des bas-fonds en avaient une image toute autre : pullulant dans les ruelles sordides et froides, elles se nichaient dans les gaines d’aération, prêtes à bondir sur les restes de nourriture imprudemment oubliés. Ce côté agressif contrastait avec l’image idyllique que les fabricants de jouets diffusaient sur le réseau Holonet, protégeant de fait une espèce invasive.
Livre quatre
Jour 13 - Tooka
Ahsoka délaissa pour un temps ses activités de Rebelle pour se consacrer à une autre activité, la marche. Elle s’était armée de morceaux de viande savamment sélectionnés, un petit sourire en coin. Elle se faufila dans les allées sombres, jonchées de déchets et trouva ce qu’elle cherchait. Une mère Tooka et sa portée, faméliques. Elle s’agenouilla devant la petite famille, et posa un bol devant elle. La Togruta y déversa le contenu de son sac. Bientôt, une petite tête courageuse apparut, et une autre aussi, bientôt un concert de ronronnements retentit qui lui alla droit au cœur.
— Maman ?
— Oui, mon cœur ?
— Regarde, le tooka est revenu !
— Encore ?
— Oui ! Je crois qu’il nous aime bien. On peut le garder ?
— Non, il va mettre des poils partout.
— S’il te plait !
— J’ai dit non.
— Mais… il est si petit, si mignon…
— Et il grandira, et il mettra des poils partout. C’est non.
— Allez, dis oui ! Je ferai tout ce que tu veux. Promis, juré !
— C’est ça, je me souviens encore de la dernière fois que tu as ramené un animal miteux à la maison…
— Mais je te jure que cette fois ça sera différent !
— J’ai dit non, prends donc ce râteau et va balayer la cour.
13. Tooka
Ainsi, comme je vous le disais… Qu’est-ce que… Non, pas maintenant… Je disais donc : Le destin ! Mais crénonde… J’ai dit non, pas maintenant. Si vous pouviez juste l’éloigner un moment. Je vous remercie. Le destin est donc une chose très… Mais gardez-le sur vos genoux, par la Force ! Le destin est une chose particulièrement. Sur vos genoux, ce n’est pas compliqué ! Quoi Maggie ?! Non, tu n’as pas à faire cette tête jalouse. Il n’a pas la moitié de ton charme ! Les destin… Mais tu vas dégager, sale boule de poils ambulante. Je hais ces félins à grandes oreilles !
La Galaxie regorge de nombreux mystères : biologiques, quantiques, mystiques… La planète Mortis est un microcosme de mystères à elle seule. Sa situation astronomique tout d’abord, dans une région sans lumière et mortifère. Son confinement planétaire ensuite, dans un monolithe défiant les lois de la physique. Sa morphologie et ses conditions atmosphériques également, a priori impropres au développement et à l’émancipation d’une quelconque vie. Sa population enfin, au cœur d’une singularité dans la Force, dans laquelle s’élève une trinité. Cette essence quasi divine serait-elle à l’origine des mondes actuels ? Du schisme Jedi-Sith ?
Livre deux
14. MortisTarsesh ne restait cependant pas dupe, connaissant les façons de faire du lascar.
Même faisant son jeu, il ne perdait pourtant pas de vue son objectif: gérer un vaisseau endommagé et trouver des ressources, au cœur de cet Espace Sauvage où sa mission évoluait !
Ça va pas être de la tarte: aux limites galactiques connues, les planètes éventuellement présentes alentour sont si isolées qu'elles restent peu concernées par les évènements majeurs.
À part Mortis, Subterrel, Kamino et Richi, j'connais rien ici !
Malgré tout, cette région est référencée dans nos cartes, mais ça va être à nous d'explorer !
Dark Stratis 23 a écrit:J'ai donc calé depuis le J8 et je peine à redémarrer... Je vais voir si je parviens à reprendre en cours de route...
Les bas-fonds de Coruscant étaient très dangereux. La vermine l’infestait, au sens propre comme au sens figuré. Les rongeurs pullulaient, fléau pour ceux qui s’y aventuraient. Le chasseur de primes le savait. Il prenait garde autant aux criminels qu’aux animaux grouillant dans les recoins. Une meute semblait prête à bondir sur lui. Soudain, elle se dispersa quand un petit félin se précipita sur eux.
Le mercenaire s’étonna qu’un animal si mignon puisse l’aider ainsi. Le tooka lui réchauffa le cœur, et il se promit qu’il s’adjoindrait bientôt un compagnon de vaisseau.
Par un hasard de la Force, les deux hommes se ressemblaient énormément. Mais ils avaient peu en commun. L’un était chancelier suprême de la République, l’autre, Dark Mortis, était membre du Conseil Noir. Néanmoins, en cet instant, ils œuvraient tous deux à préserver le Traité de Coruscant.
- Je vous assure, monseigneur, que les déserteurs qui ont attaqué Balmorra n’ont pas le soutien de la République. Je les condamne fermement et de tout mon cœur.
- Prenez garde, chancelier, l’avertit sévèrement le Sith. Beaucoup parmi les miens souhaitent relancer la guerre… Il ne leur en faudra vraiment pas beaucoup plus…
Mortis. Un lieu surnaturel où la Force coule plus qu'en aucun autre endroit.
Au sein de ce sanctuaire, le Père observe ses deux enfants. Son Fils, rongé par le côté obscur ; Sa Fille dévoué à la Lumière. Depuis qu'il les a emmené dans cette prison, il a vu un gouffre se creuser. Malgré ses efforts, maintenir l'équilibre entre eux devient de plus en plus difficile. Et bientôt, il ne sera plus là pour veiller sur eux.
Mais il ne perd pas espoir. Un homme est en chemin. Un jedi. Un héros de guerre. On murmure qu'il serait l'Elu.
Alors, le Père attend. Espérant un miracle.
- - … Ce monde hors du temps était la résidence du Père, du Fils et de la Fille et…
- Attendez, y z’avaient pas de maman, ces gosses ?
- Non, enfin si : une sorte de nounou appelée Abeloth, mais elle a mal tourné et ils ont été obligés de l’enfermer dans la Gueule. Mais c’est une autre histoire…
- La Gueule ? Ce truc qui rend la navigation vers Kessel si dangereuse ?
- Oui. Donc la Famille a péri…
- Vous me l’avez déjà raconté, monsieur Kenobi. Je dois fermer, là.
Emportez donc la bouteille et suivez mon conseil : rentrez chez vous et réfléchissez à votre avenir!
Jour 14 - Mortis
Planète nébuleuse dotée de mystères qui ne seront sans doute jamais élucidés, dont les puissants habitants tout aussi fantasmagoriques qu’étranges ornaient parfaitement cette illustration. Rares étaient les élus à pouvoir y pénétrer, et encore moins parvenaient à se sortir de ce labyrinthe sorti des méandres de la Force. Les visiteurs étaient plongés au cœur de nombreux tourments, ou bienfaits, et en ressortaient grandis ou mutilés. Ainsi Anakin Skywalker eut la prémonition de Dark Vador à sa grande horreur, son miroir maléfique. Néanmoins, pour lui permettre de conserver son libre-arbitre, le Père lui effaça la mémoire à tout jamais.
Le niveau de débilité des faibles m’exaspère.
J’ai réussi à magouiller l’achat par le musée des arts d’une superbe mosaïque de Mortis que je comptais barboter pour en faire la pièce maîtresse de mon salon privé, et voilà que ce crétin de monarque l’a refilée aux gungans pour calmer le feu que j’ai allumé ! Qu’est-ce que des batraciens stupides comprennent à l’art ? Et encore plus, qu’est-ce qu’une grenouille analphabète peut faire d’un artefact lié à la Force à part pondre des œufs dessus ou s’en servir de table de cuisine ?
Tant pis pour la subtilité, j’appelle des assassins.
Il est un lieu que les antiques textes sacrés des Jedi mentionnent avec un sentiment de respect et de crainte...
Mortis ! Un lieu qui serait situé hors de l'espace et du temps.
Mortis ! Où la Force se serait partagée entre trois incarnations, une représentant la bonté et l'amour du Côté Lumineux, une autre l'égoïsme et la haine du Côté Obscur et la dernière maintenant l’Équilibre entre les deux.
Mortis ! Là où le destin de la galaxie pourrait basculer en un instant.
Mais aujourd'hui, ces textes ne sont plus connus que des érudits de l'Ordre et considérés des légendes. A moins que...
14. Mortis
Mortis, donc. C’est là où je voulais en venir. La plupart ne comprennent que le bien et le mal et pensent que ces deux extrêmes régissent l’univers tout entier. Or, ce n’est qu’une infime fraction de la vérité. L’univers est balancé par une infinité de positions entre ces deux points. Une légende dit qu’il existait un lieu ou un moment, je ne suis plus sûr, le temps et l’espace s’y confondant. Lumière et obscurité s’y confrontaient, s’enlaçaient, s’aimaient, se haïssaient. L’équilibre était parfait, puis tout s’est effondré.
Jenos Idanian a écrit: à ce propos: Notsil, un petit mot a dû certainement et malencontreusement passer à la trappe en 9ème ligne de ton texte d'hier au jour 13 Je préfère te le signaler, parce que je me mets à la place de tout le monde et moi à ta place j'aurais bien aimé qu'on me le dise (et ça prouve au moins que je lis et m'intéresse aux textes ) Et puis, ce serait faire injure à ce beau texte bien sympathique que de le laisser amputé d'un verbe
Luke Skywalker fit quelques pas, s’arrêta, caressa sa barbe en avisant les étudiants indisciplinés face à lui. Comment récupérer leur attention ?
— Interrogation surprise !
Aussitôt les apprentis Jedi se figèrent, l’air penaud pour certains, dépités pour d’autres.
— Que savez-vous sur Mortis ?
Une main se leva immédiatement.
— Il était mort ?
Les étudiants éclatèrent de rire, et Luke soupira, blasé. Qu’attendre d’autre de gamins ? Il aurait quand même préféré qu’ils mettent davantage de sérieux dans leur étude des voies de la Force. Le savoir était important.
Après tout, on ne terrassait pas le Côté Obscur avec un éclat de rire.
Jour 15 - Jaina Solo
Jaina était plus qu’impatiente de rejoindre les bancs du collège et du lycée en compagnie de ses frères, Ben, Jacen et Anakin. Jusqu’à présent, ils avaient été dans des établissements séparés, conformément à leurs talents respectifs, toutefois, ils avaient exprimé le désir de se retrouver, pour une fois. Aussi, ils étaient tous les quatre surexcités. Oncle Luke et tante Ma’ra avaient fait le déplacement pour fêter l’événement. Ainsi que leur tante de cœur, Ahsoka, qui enseignait dans cette école. Elle les attendait de pied ferme dans ses cours de gymnastique. Leur éducation serait définitivement au sommet.
15. Jaina SoloTarsesh soupira en repensant au déroulement de cette guerre. Et à la planète que ses hommes et lui avaient dû quitter.
Helska IV. Encore banale jusqu'à peu, située dans la Bordure Extérieure, quatrième planète du système éponyme.
Inaccueillante. Inhospitalière. Dénuée de vie. Monde glacé avec des températures avoisinant celles sur Hoth.
Triste notoriété depuis lors, puisque première planète à comptabiliser des victimes des envahisseurs...
L'invasion Vong continue. Nos troupes quittent la bataille d'Helska. Des jeunes doivent maintenant prendre part au conflit, comme Jaina Solo, intégrée à l'escadron Rogue.
Cela lui fit mal au cœur. Fichue guerre !
Notsil a écrit:Il était si petit qu'il était lu automatiquement :p
Cet article relate un rêve fait par Leia Organa et rapporté par son frère. Sensible à la Force, elle ne sut dire à l’époque s’il était prémonitoire. Elle rêva qu’elle eut des jumeaux avec Han Solo, Jacen et Jaina. Ils étaient puissants dans la Force ; la vie mouvementée et conflictuelle de leurs parents troubla quelque peu leur sensibilité, chacun prenant des chemins distincts. La Force cherchant constamment l’équilibre, ils s’affrontèrent lors d’une guerre de plus grande ampleur. Jaina gagna le combat, mais perdit le cœur et la raison.
Etait-ce là un présage du dessein de son fils Ben ?
Livre quinze
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