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[Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

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Messagepar Red Monkey » Sam 31 Aoû 2013 - 16:23   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ajunta Gallia a écrit:
Par contre, rentrée oblige, je ne suis pas sûr que le <<projet>> seras terminé a temps ! :(


Rentrée oblige mdr, tu rentre en quoi ? 5eme ? 4eme ? ^^ Tu peux aisément trouver du temps toi :P
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 16:59   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

4ème oui certes, mais a part l'école et le site, j'ai une vie tu sais ! :transpire:
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Messagepar Jagen Eripsa » Sam 31 Aoû 2013 - 17:07   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Bienvenue dans la Section Fan-Fictions ! :hello:

C'est vrai qu'il y a un nombre minimum de pages pour qu'une nouvelle soit publiable (Paraît même qu'on a refusé un texte à cause de ça dans le dernier recueil :transpire: ), mais tous les textes sont bons à écrire. Donc si ça peut t'aider à sortir une deuxième mouture plus longue, tant mieux ! ;)

J'en profite pour inviter ceux qui seraient à la recherche d'idée à se pencher sur les histoires issues de l'UE ; personnellement, j'ai choisi la flotte Katana, mais il y a également le Prosecutor (Republic Commando) comme vaisseau fantôme, et les cauchemardesques planètes Sith, sans parler des bas-fonds de Coruscant ou des marais de Nal Hutta qui peuvent vous inspirer... :sournois:
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Messagepar Red Monkey » Sam 31 Aoû 2013 - 17:10   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Jagen Eripsa a écrit: des marais de Nal Hutta qui peuvent vous inspirer...


T'es doué :paf:
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Messagepar Jagen Eripsa » Sam 31 Aoû 2013 - 17:17   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Personnellement, toute cette planète me fait frémir... Image
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 17:43   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Jagen Eripsa a écrit:J'en profite pour inviter ceux qui seraient à la recherche d'idée à se pencher sur les histoires issues de l'UE ; personnellement, j'ai choisi la flotte Katana, mais il y a également le Prosecutor (Republic Commando) comme vaisseau fantôme, et les cauchemardesques planètes Sith, sans parler des bas-fonds de Coruscant ou des marais de Nal Hutta qui peuvent vous inspirer... :sournois:


Enfin moi, de toute façon, comme je l'ai dit, se seras entre 50% et 100% jamais vu, alors une bonne partie des éléments narratifs seront imaginé par ma logique tordu... :sournois: :diable:

Mais cette idée de vaisseau fantôme me plaît, ça pourrait me servir, qui sais...

EDIT: En faîte c'est pas tordu que je veux dire, c'est biscornu :transpire: .
Modifié en dernier par Ajunta Gallia le Sam 31 Aoû 2013 - 18:53, modifié 2 fois.
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Messagepar Red Monkey » Sam 31 Aoû 2013 - 17:45   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ajunta Gallia a écrit:Enfin moi, de toute façon, comme je l'ai dit, se seras entre 50% et 100% jamais vu, alors une bonne partie des élément narratif seront imaginé par ma logique tordu... :sournois: :diable:


:perplexe: :perplexe:

Enfin bref... on verra
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Messagepar AJ Crime » Sam 31 Aoû 2013 - 20:15   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Jagen Eripsa a écrit:Bienvenue dans la Section Fan-Fictions ! :hello:

C'est vrai qu'il y a un nombre minimum de pages pour qu'une nouvelle soit publiable (Paraît même qu'on a refusé un texte à cause de ça dans le dernier recueil :transpire: ), mais tous les textes sont bons à écrire. Donc si ça peut t'aider à sortir une deuxième mouture plus longue, tant mieux ! ;)
Pour ce qui est des nouvelles, elles n'ont, par principe, pas de limites en nombre minimum de caractères (0 ? :idea: ) et ont un maximum attendu de 45 000 caractères EC, en revanche, une nouvelle développe un élément de scenario, une idée, une action jusqu'à sa conclusion, chute, morale. Pour moi, c'est toujours un exercice de style ou il faut, dans la concision, raconter une histoire cohérente de bout en bout, ce qui implique de planter un décors, un scénario, des personnages (pas trop nombreux) et les amener jusqu'à une fin. Après, il faut juger sur pièce quand à savoir si le pari est réussi ou pas et si l'écriture en est bonne ou pas.
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 20:23   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Bon, allé, le Prologue est fini ! :)

Un monde sans lumière...


Par Ajunta Gallia


__________________________________________________________________________________________________________

Prologue: Espace



Je suis entre vie et mort, coincé dans un lugubre et glauque tunnel souterrain. Au bout de quelques heures, je vois une lumière. Je me dis que cela doit être la sortie mais je suis alors attaqué, griffé, déchiqueté part les créatures de l'ombres qui me poursuivent, tels des monstres assoiffés de sang.

Mais malgré tout, je suis capable de réchapper de leurs griffes ténébreuses. Alors que je suis en train de sortir de cet endroit lugubre, les créatures reviennent a la charge. Je ne peux que souffrir, mais une dernière lueur d'espoir me permet de leur échapper vivant. Alors que je sors, j'entend des bruits d'agonie, de tirs et d'explosions. Et enfin sorti, je me rends compte de l'horreur se passant dehors.

Je vois des clones agonisant, perdant leurs membres, des femmes et des enfants pleurant et mourrant dans d'affreuses souffrances, et ces bruits immondes, comme tout droit sortis des ténébres, sortant de ces droïdes horrifiants, créés dans le seul but de tuer. Alors je me pose une question: "N'aurais-je pas mieux fais de rester auprès des immondes créatures de l'ombres, en souffrant sans a voir d'autres gens souffrir autour de moi, au lieu de sortir des ténébres et souffrir quand même, tout en voyant des milliers d'autres gens souffrir autour de moi ?"


-Bien, rangez-moi ça.
-Oui, Grand Moff Larfin.


An 986 après la Bataille de Yavin.

Dans le grand vide froid et silencieux qu'est l'espace, le Grand Moff Larfin se trouvait dans le Super Destroyer Stellaire de classe Imperator, en direction de lieux inconnus.

Depuis 30 ans déjà, il sillonnait l'Espace et les Âges à la recherche de la signification de cette lettre.
Mais après avoir découvert une piste, il n'eut qu'à attendre le feu vert de L'Empereur Tarkin IV, être pourtant froid et cruel, n'ayant aucune pitié ou quelconque sympathie envers toutes les formes de vie existantes dans l'Univers.

Mais trouver une piste ne fut point chose facile, car durant des événement dont je ne parlerais point ici, une grande partie de l'histoire de la Galaxie fut détruite. Les plus anciennes Archives écrites devinrent alors celles décrivant la période de la Bataille de Yavin, faisant des descriptions
orales les plus Anciennes existantes. Elles décrivent la plupart du temps la paix de l'Ancienne République et sa démocratie, mais pas les événement expliquant sa disparition...

Mais Larfin ne fit pas demi-tour pour autant, cherchant par tous les moyens la solution aux mystères entourant cette lettre étrange léguée par son père, celle-ci étant léguée de génération en génération dans sa famille. Alors qu'il cherchait une expliquation auprès de son père, celui-ci lui répondit: "Ne cherche pas une quelconque expliquation a cette lettre, ou tu seras perdu dans les Ténèbres, à tout jamais."

Mais le Moff n'était pas du genre a écouter des conseils, et ça n'allait pas commencer maintenant.
Il chercha donc alors, encore et encore, jusqu'à trouver cette fameuse piste, un récit oral racontant l'existence d'une "Porte aux Ténèbres", où tout intrus serais torturé éternellement, dans les Ténèbres immortelles.

Selon cette "source oral", la planète où se trouve cet endroit serait nommée "Jabiim", nom maintenant inconnu. Mais des recherches approfondies permirent de savoir son "nouveau" nom.
Elle s'appelait maintenant "Carob", on référence à "Corbos", planète dévasté pour une raison inconnue...

Et maintenant nous revoilà ici, dans le vide froid et silencieux qu'est l'espace, dans un Super Destroyer Stellaire de classe Imperator.

Mais alors, le Grand Moff Larfin demanda:

-Sommes-nous loin, Lieutenant ?
-Nous y sommes presque, Grand Moff.
-Bien. Préparez-vous, et je tiens à ce que vous réussissiez. Et dans le cas inverse, je vous tuerez, vous et tous les membres de cette expédition. Est-ce bien clair ?
-Oui, Grand Moff.

Un Grand merci a Barau_leevr pour la correction :cute:
Modifié en dernier par Ajunta Gallia le Dim 01 Sep 2013 - 21:55, modifié 1 fois.
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Messagepar Red Monkey » Sam 31 Aoû 2013 - 20:34   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Euh...
Alors, ok, an 986, galaxie détruite, toussa toussa... Intéressant
Mais c'est plus une fic normale nan ? Ca n'a rien a faire dans le recueil 6 de l'épouvante ?
:neutre:
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 20:38   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Tu vois tu lis même pas, tu te contente de "survolé" le texte. :P
J'ai pas dit que la Galaxie est détruite, j'ai dit quelle a perdu une bonne partie de ses Archives historiques. :evil:
Toujours a Killshot dès le début toi, hein ? :o
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Messagepar Red Monkey » Sam 31 Aoû 2013 - 20:54   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ca revient au même. On détruit pas des millénaires d'archives comme ca. Souvent quand on perd autant d'archives, c'est qu'on a perdu ce qui les contenait. A savoir les planètes...
Et si tu dis les Archives, c'est encore moins epouvantable que la Galaxie. Soit... encore moins sa place sur ce sujet ton histoire. ;)
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 21:30   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Mais c'est un Prologue ! Crotte quoi, je vais pas mettre de l'épouvante tout de suite ! :evil:
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Messagepar AJ Crime » Sam 31 Aoû 2013 - 22:28   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Le soucis, je pense, c'est de faire un prologue pour une nouvelle... ce genre d'exercice va beaucoup plus vite traiter "l'action" en réduisant la présentation au strict nécessaire, c'est pas toujours simple, alors mène ton texte au bout et présente le dans son intégralité... tu t'exposeras moins à l'impatience de tes lecteurs.
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 31 Aoû 2013 - 22:32   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

D'accord, mais bon, j'ai peur qu'à se train là, ce soit finalement une FF normal. :(
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Messagepar AJ Crime » Dim 01 Sep 2013 - 15:44   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

@Mitth

J'ai fini de lire ta FF. Je dis bien FF parce qu'elle me semble au-delà de la nouvelle. Elle est bien ficelée, les dialogues sont bien menées et les développements maitrisés au rythme des réflexions des personnages d'une profondeurs dosées juste comme il faut.

Au final, j'ai fait beaucoup de commentaires sur le doc parce qu'il me semble que tu n'es pas suffisamment concis dans l'écriture de tes phrases et que tu utilises (comme beaucoup d'entre nous) trop les verbes à sens diffus et répétitifs comme "être", "pouvoir", "devoir", "falloir", "faire", "aller", "avoir"... et d'autres. J'ai découvert quelques menus coquilles aussi, mais ce n'est pas ce que je cherche lorsque je lis un texte. Essentiellement, je crois que tu devrais faire l'effort de réduire ton nombre de mot par l'utilisation de mots avec des sens précis. Je me suis largement étendu la dessus avec mes commentaires et t'y propose les solutions qui me sont venues au feeling.

Avant de poster le document avec tous mes commentaires dedans je préfère te demander si tu le veux ici ou par MP... je me souviens qu'un écrivain avait mal pris de voir son document ajouté de mes commentaires mis à disposition de tous les yeux. En attendant, sache que mes commentaires et mon opinion de regardent que moi et que tu auras le loisir de les suivre ou de les négliger si elles te paraissent dénuées de raisons.

En tout état de cause c'est déjà un bon texte, un peu long je pense, et dont l’épouvante sans être absente tangente sans cesse l'histoire. Peut-être que j'attendais quelque chose de beaucoup plus dur également, d'où ce sentiment.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 01 Sep 2013 - 16:02   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Merci ! Oui, tu as probablement raison pour le vocabulaire, ça ne m'étonne pas. Quant à la taille, ouais, on doit approcher le format novella, malheureusement -Oiki Ran avait proposé un texte presque aussi long sur le précédent recueil, donc même si c'était gênant à poster, je me suis dit que ce n'était pas si grave.

Poste-le ici, s'il te plait, ce sera plus simple à retrouver :wink:
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Messagepar AJ Crime » Dim 01 Sep 2013 - 16:25   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Je ne pense pas que la longueur soit un paramètre déterminant pour les choix du jury... mais tu devrais réussir à réduire ton texte d'un bon tiers, à vu de nez, à l'aide d'une reformulation stricte...

Jugement_Dernier_Mitth_corrAJC.doc
(315 Kio) Téléchargé 100 fois
voilà qui est fait... bon courage j'ai fait beaucoup de littérature et encore, beaucoup de comm sont extensibles à l'ensemble du texte. Bonnes corrections tout de même.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 01 Sep 2013 - 17:24   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ajunta, euh, ton texte est toujours très bizarre : jusque-là, on ne voit qu'un assemblage flou de lieux communs SF/fantasy à une poque lointaine, je ne comprends pas ce que tu veux faire... on verra la suite.

Je ne sais pas si tu veux les fautes, voilà au moins les plus grosses :

*ouverture de lettre*


Euh ? Qu'est-ce que c'est que ça ? On n'indique pas des actions entre astérisques dans un texte :shock:

Mais malgré tout,


Il n'y a pas besoin de mettre "mais" et "malgré tout" ensemble :neutre:

comme tout droit sortits des ténébres,


Sortis. Ça n'existe pas, "sortits".

Mais trouvé une piste ne fut point chose facile,


Trouver, c'est l'infinitif.

Les plus anciennes Archives écrites devinrent alors celles décrivant la période de la Bataille de Yavin, faisant des descriptions
orales les plus Anciennes existantes. Elles décrivent la plupart du temps la paix de l'Ancienne République et sa démocratie, mais pas les événement expliquant sa disparition...


Pourquoi ce saut de ligne ?
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Messagepar Hiivsha » Dim 01 Sep 2013 - 20:21   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Il n'y a pas besoin de mettre "mais" et "malgré tout" ensemble :neutre:


"Nous étions constamment ensemble mais, malgré tout, chacun de nous conservait ce qui seul comptait: sa propre sensation." Camille Pissarro parlant de Cézanne et lui-même.

"Apprendre à dessiner et à peindre est facile. Mais pour exprimer quelque chose, il faut avoir des idées. Vous pouvez peindre à la perfection mais malgré tout être aussi inintéressant qu’un professeur rébarbatif." Georges Bellows
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Messagepar Millenium-7 » Dim 01 Sep 2013 - 20:28   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Houla arguments d'autorités ! :jap:
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Messagepar Hiivsha » Dim 01 Sep 2013 - 20:39   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Non, mais je comprends ce que veut dire Mitth. "Malgré tout" sous-entend le "mais" alors que l'inverse n'est pas évident... le "mais" marque une restriction, une différence. "Malgré tout" souligne l'effort qui est fait pour passer outre un état de fait.
"Malgré tout" = "en dépit de tout", "quoiqu'il arrive".
Pour ma part, je pense effectivement que :
"Mais, malgré tout,"
peut être remplacé par "Malgré tout"
mais pas par "Mais" qui n'a pas la même force.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 01 Sep 2013 - 21:17   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Moui, ce n'est pas faux.
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Messagepar Ajunta Gallia » Mer 04 Sep 2013 - 19:40   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Un monde sans lumière...


Par Ajunta Gallia


__________________________________________________________________________________________________________

Partie 1: Atterrissage


Carbos: 20ème jour d'Helona.

-Bon, Lieutenant. Êtes-vous prêt ?
-Oui, Grand Moff.
-Bien. Envoyez des éclaireurs sur le terrain pour vérifier que le lieu soit inhabité.
-Bien, Grand Moff.

Carbos: 32ème jour d'Helona.

-Avons-nous des nouvelles des éclaireurs ?
-Négatif, Grand Moff, nos communications avec eux sont toujours inactives.
-Cela fait bien 5 jours que nous n'avons pas de communications avec eux ?
-Exact, Grand Moff.
-Alors partons à leur recherche.

Le Lieutenant et le Grand Moff Larfin partirent alors à leur recherche, accompagnés du maximum de troupes disponibles.
Après maintes péripéties, ils tombèrent sur un casque de Stormtrooper, baignant dans du sang.

-Lieutenant ?
-Oui, Grand Moff ?
-D'après vous, comment tout ceci a-t-il bien pu arriver ?
-Je crains de ne pouvoir l'expliquer, Grand Moff.
-C'est bien ce que je pensais.

Alors, laissant derrière eux cette vision d'horreur, retrouvant la tête plus loin et totalement défigurée, les troupes reprirent leur chemin. Malheureusement, leur constat devint plus horrible à dire au fur et à mesure qu'ils avançaient. Ils découvraient des corps décapités, des soldats déchiquetés et éventrés, et d'autres horreurs infâmes que je ne saurais décrire moi même.

Jusqu'à ce que, par miracle, ils retrouvèrent un dernier survivant, complètement hébété, et aussi défiguré que les morts.
Son visage était horrible à regarder, comme si un démon lui avait ouvert le visage en deux. Ses yeux pendaient le long de son visage et à certains endroits, on pouvait même voir l'intérieur de son crâne.

Il marchait tel un Rakghoul, et criait des sons stridents incompréhensibles, jusqu'à ce qu'il repère les troupes Impériales.
A partir de ce moment, il continua à beugler des sons, certes, mais cette fois-ci compréhensibles.
Voici ce qu'il dit alors: "Les Créatures ont frappé et elles recommenceront !"
Il ne fit que répéter ça en boucle.

Alors que certains essayaient de lui faire retrouver la raison pour le soigner, Larfin fit part de son avis personnel au Lieutenant.

-A mon avis, Lieutenant, il est fort probable que cet homme ait tué le reste de ses camarades dans sa folie liée à la peur de quelconques créatures imaginaires.
-Je suis navré de vous dire ceci, Grand Moff, mais je pense que vous avez tort et que ce soldat, malgré son état, dit vrai !
-Écoutez Lieutenant, je crains que si vous ne vous rangez pas de mon côté, je sois dans l'obligation de vous tuer sur-le-champs !
-Très bien, Grand Moff.
-Bon, au point où nous en sommes, allons directement trouver cette "Porte des Ténèbres".

Et alors, eux et leurs troupes continuèrent leur route, sans remarquer ce qui les observaient, tapie dans les Ténèbres, les fixant avec ses yeux terrifiants...
Modifié en dernier par Ajunta Gallia le Mer 04 Sep 2013 - 21:28, modifié 4 fois.
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Messagepar Red Monkey » Mer 04 Sep 2013 - 19:56   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ajunta Gallia a écrit:Partie 1: Atterissage


Évite déjà de te tromper dans ton titre. Atterrissage :D

-Bon, Lieutenant, êtes-vous prêt ?

Tu auras pu faire ça en 2 courtes phrases. "Bon, Lieutenant. Êtes-vous prêt ?"

-Bien. Envoyez des éclaireurs sur le terrain pour vérifié que le lieu ne soit pas habité.

pour vérifier que le lieu soit inhabité

-Négatif, Grand Moff, nos communications avec eux sont toujours inactifs

Inactives

Le Lieutenant et le Grand Moff Larfin partirent alors à leur recherche, accompagné du maximum de troupes disponible.

Accompagnés

-D'après vous, comment tout ceci a-t'il bien pu arriver ?

a-t-il

-Je crains ne pas pouvoir l'expliquer, Grand Moff.

"Je crains de ne pouvoir l'expliquer" sonnerait mieux nan ?

-C'est bien ce que je pressentais.

C'est un Jedi ? :transpire:

Alors, laissant derrière eux cet vision d'horreur, retrouvant la tête plus loin et totalement défiguré, les troupes reprennèrent leur chemin.

Cette vision d'horreur. Totalement défigurée. Reprirent !!!!! pas reprennèrent :shock:

Malheureusement, leur constat devint plus horrible a dire au fur et a mesure qu'ils avançaient.

:perplexe:

Ils découvraient des corps décapités, des soldats déchiquetés et éventrés, et autres horreurs infâmes que je ne saurais décrire moi même.

"Je" ? :perplexe:

Son visage était horrible a regardé, comme si un démon lui avait ouvert le visage en deux.

était horrible à regarder

Ses yeux pendaient le long de son visage et a certain endroit, on pouvait même voir l'intérieur de son crâne.

et à certains endroits

Il marchait tel un Rakghoul, et crié des sons stridents incompréhensibles, jusqu'à ce qu'il repère les troupes Impérials.

Et criait.
Impériales.

A partir de ce moment, il continua a beuglé des sons, certes, mais cette fois-ci compréhensibles.

à beugler.

Voici ce qu'il dit alors: "Les Créatures ont frappés et elles recommenceront !"

Ont frappé.

Il ne fit que répété ça en boucle.

répéter

Alors que certain essayé de lui faire retrouvé la raison pour le soigné, Larfin fit par de sont avis personnel au Lieutenant.

essayaient de lui faire retrouver la raison pour le soigner, Larfin fit part de son avis...

-De mon avis, Lieutenant, il est fort probable que cet homme est tué le reste de ses camarades dans sa folie lié a la peur de quelconques créatures imaginaires.

que cet homme ait tué

-Ecoutez Lieutenant, je crains que si vous ne vous rangez pas de mon côté, je sois dans l'obligation de vous tué sur-le-champs !

Écoutez. de vous tuer.
Sinon, euh, Wut ? :perplexe: Srx ton gars la ?

-Bon, au point où nous en sommes, allons directement trouvé cette "Porte des Ténèbres".

Trouver.

Et alors, eux et leurs troupes continuèrent leur route, sans remarqué ce qui les observé, tapis dans les Ténèbres, les fixant avec ses yeux terrifiants...

ce qui les observait.

Sinon, je vois enfin où est ton épouvante mais c'est assez bizarrement raconté. On dirait un conte pour enfants. Et tu met un trop plein de virgules. Je m'y connais je faisait ça. :wink: Sinon c'est zarb ton affaire. Y'a des trucs sans sens et des trucs mal formulés. Enfin, sinon c'est pas si mal. Et on voit pointer enfin le bout de l'épouvante. Espérons que tu feras pas une fic de 20 chapitres sur ce recueil :lol:
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Messagepar Ajunta Gallia » Mer 04 Sep 2013 - 20:47   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Les trucs sans sens, c'est fait un peu exprès :cute:. Mais les trucs mal formulé, je te rassure, c'est pas fait exprès. :paf:
Enfin sinon je suis content que ce soit qualifiable de "pas si mal", vu mon niveau. :D
Et en enlevant un pan de l'histoire qui, de toute façon n'as pas d'intérêt , j'ai pu calé l'histoire dans les nouvelles. :cute:
Alors ne t'inquiète pas, tu ne verras pas 20 chapitres ! :)
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Messagepar Ajunta Gallia » Jeu 05 Sep 2013 - 20:14   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Un monde sans lumière...


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__________________________________________________________________________________________________________

Partie 2: Ténèbres


Carbos: 1er jour de Melona.

-Grand Moff !
-Oui, Lieutenant ?
-Nous pensons avoir trouvé la fameuse "Porte des Ténèbres" !
-Bien. Voici mon plan. Nous allons envoyer toutes les troupes à l'intérieur en éclaireurs. S'ils reviennent, nous rentrerons aussi.
-Et si ils ne reviennent pas ?
-On y va quand même.

Carbos: 2ème jour de Melona.

-Lieutenant ?
-Oui Grand Moff ?
-Sommes-nous bientôt arrivés ?
-C'est tout droit devant nous, Grand Moff.
-Bien. Les troupes sont-elles prêtes à rentrer ?
-Exact, Grand Moff. Ils n'attendent que vos ordres.
-Bon, allons-y.

Alors Larfin, d'un pas ferme et décidé, sans se douter de ce qui allais arriver, donna l'ordre aux troupes de rentrer à l'intérieur.
Le Lieutenant, quant-à-lui, voyais tout de suite que quelque chose ne tournais pas rond, que tout était trop calme pour lui.
Mais après l'opposition ferme du Grand Moff face a son avis sur le soldat retrouvé, il n'osa point lui faire part de son sentiment.

Après que les soldats furent entrés, le Lieutenant et Larfin entendirent aussitôt les cris abominables des Stormtroopers, comme si des ignominies les lacéraient vivants et les éventraient vivants. Le Lieutenant essaya alors de parler mais le Larfin le stoppa avant qu'il puisse dire un mot.

-Écoutez Lieutenant, comme vous le voyer, l'expédition devient un fiasco. Alors si vous parlez, ce ne sera pas au Peloton d'exécution que vous serez tué, mais par moi-même. Alors la ferme !

Le Lieutenant acquiesça alors de la tête, même s'il savait au fond lui-même qu'il avait raison. Alors que les cris d'agonie baissaient de plus en plus, les deux Impériaux entraient à l'intérieur des Ténèbres Immortels de Carbos, où se trouve les pires horreurs existantes dans la Galaxie.

Au bout de quelques secondes, ils avançaient déjà à l'aveuglette. A l'intérieur, un silence terrifiant régnait. Jusqu'à ce que Larfin entende des bruits de pas... Il pensa tout de suite que c'était le Lieutenant qui fuyait, voulant bien sûr sauver sa peau.
Il essaya alors de le poursuivre, jusqu'à ce qu'il se rende compte que les bruits de pas ne se dirigeaient pas vers la sortie mais plus au fond encore.

Et alors qu'il se rendait compte qu'il était perdu, il entendit des bruits sourds, lourds et terrifiant. Cela ne pouvait pas être le Lieutenant, car aucun être vivant connu ne pouvait faire un tel bruit, même en prenant compte de l'écho.
Puis il sentit un léger courant d'air passer par-dessus son épaule...

Il sût alors aussitôt que c'était la fin. Il voyait déjà sa vie défiler devant lui, sans pouvoir rien faire.
Alors que les Créatures se jetaient sur lui, il sentit une douleur insoutenable se propager en lui. Une douleur terrifiante, une de ses douleurs qui vous donne envie de tirez un coup de Blaster dans le crâne. Mais il se rendit compte d'une chose, se qui faisait de cet endroit un lieu horrible, c'était le fait qu'une force étrange faisait des intrus des immortelles. Mais il les plongeait aussi dans un sommeil éternel, pour que les Créatures les torturent pour toujours.

Et alors ils l'emportèrent dans un doux sommeil, éternel...


Un grand merci à QwiMalWyn pour les corrections !
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Messagepar Ajunta Gallia » Sam 07 Sep 2013 - 20:20   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Et enfin, la fin ! :)

Un monde sans lumière...


Par Ajunta Gallia


__________________________________________________________________________________________________________

Partie 3: Retour


-Donc, Général, si j'ai bien compris, l'expédition a tout simplement foiré ?
-Euh... Oui, en quelque sorte, Majesté.
-Bien. Couchez sur papier son témoignage et tuez-le.
-Pourquoi donc, Majesté ?
-Il était prévu que si l'expédition n'aie pas de résultat... intéressant, les personnes y ayant participé soit tuées au Peloton d'exécution.
-Bien, Excellence.

An 989: 4ème jour de Telona.
Bordure Extérieure, a proximité de Carbos.

A bord de l'Eclipse III, vaisseau construit pour prouver sa force, l'Empereur Tarkin IV à l'esprit troublé à cause de cet échec. Moins à cause de celui-ci que quant aux raisons qui l'ont entraîné.
En effet, d'après le témoignage du Lieutenant accompagnant Larfin -le seul survivant- les troupes auraient été attaquées par des Créatures immondes dans la fameuse grotte. Et alors que Tarkin IV attendait patiemment des réponses, le Général revenait de la cellule du Lieutenant.

-Excellence !
-Quoi donc Général ?
-Il nous a informé d'une chose grave, une chose extrême gravité !
-Quelle chose pourrait être aussi grave ?
-Il... IL a dit que les Créatures s'étaient tellement nourries des forces vitales des Stormtroopers et de Larfin, qu'ils avaient maintenant la possibilité de se déplacer hors de la grotte !
-Et vous l'avez cru ?
-Bien sûr, Excellence.
-Vous êtes d'une naïveté affligeante !
-Votre Excellence, je vous jure qu'il a dit vrai !
-En avez-vous la preuve ?
-Oui...
-Quelle est cette preuve alors ?
-Depuis tout à l'heure, il y as une masse étrange et menaçante derrière vous, qui a des yeux jaunes et un espèce de sourire sadique, munie de griffes immenses et qui, apparemment, attend seulement que vous vous retourniez pour vous dévorer...

Et alors, l'Empereur sentit un courant d'air passer sur son épaule droite, et ressentit la même sensation que Larfin ressentit a ce moment-même, une chose que nous redoutons tous de ressentir, la peur...

Et il fut emporté dans un sommeil éternel, mais brutal celui-ci...

Un grand merci à Barau_Leevr et Ethan_Iktho pour les corrections !
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 08 Sep 2013 - 9:43   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Décidément, je ne comprends pas ce que tu veux faire avec ce texte :neutre: Là encore, tu ne développes pas l' "épouvante", ça se limite à "ils entrent dans une grotte mystérieuse et il y a un monstre qui leur tombe dessus", on n'a aucune idée de quoi ou de comment, on n'en voit pas du tout assez pour avoir peur ou pour que ce texte se démarque des lieux communs du cinéma... Un autre truc très gênant, c'est l'aspect parodique qui ne va pas du tout avec la peur : je ne sais pas si c'est volontaire, mais les dialogues sont tellement sérieux et posés, ce qui les coupe totalement de la situation des personnages, que ça en devient comique... sans oublier la fin, là, on verse clairement dans l'humour, mais il est trop facile pour faire rire, outre que ce n'est pas le sujet. Bref, tu débutes, il faut savoir qu'il faut chercher plus loin que ça et faire attention à ce que tout aille ensemble pour écrire, parce que là, on dirait que tu as juste jeté quelques lignes un soir sur ton ordi, inspirée par ce qui se voit habituellement au cinéma, désolé :neutre:
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Messagepar Red Monkey » Dim 08 Sep 2013 - 10:49   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Mitth'raw Nuruodo a écrit:parce que là, on dirait que tu as juste jeté quelques lignes un soir sur ton ordi, inspirée par ce qui se voit habituellement au cinéma, désolé :neutre:


J'ai bien peur que ça soit effectivement le cas... :roll:
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Messagepar Tenebrae » Lun 23 Sep 2013 - 18:54   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Bonsoir!

A mon tour, j'apporte ma petit contribution à ce recueil. Voilà, voilà, je vous laisse, j'ai un chapitre à finaliser pour ma FF à rendre jeudi, j'ai promis...

EDIT: corrections faites suites aux remarques de Mitth.

L'Ombre


Je m'appelle Tendaror Teorth, padawan débutant de Geordi Thape, Jedi Protecteur d'Ord Besyo.
L'Ombre me poursuit depuis des heures maintenant. Je sens sa présence tout proche. Elle contamine tout de son odeur méphitique, venimeuse. Elle est partout et j'oublie tous les enseignements de mon bien aimé maitre. La panique habite désormais chaque cellule de mon corps. Je n'ai plus que la peur pour guide, comme unique motivation. Je ne veux pas mourir !
Je cours, je ne cesserai de courir que lorsque le monstre se sera lassé de moi, quand la distance sera assez grande pour que tout ceci ne soit plus qu'un douloureux souvenir, un vague cauchemar. Je cours et trébuche et me relève. Mes jambes me font terriblement souffrir. Survivre est ma seule pensée alors je continue, le souffle court, à bout de forces. Car l'ombre monstrueuse me guette, me traque. Je sens son regard froid sur moi à chaque instant. Je sais ce qu'elle est. La mort qui marche.

Mon estomac se noue. Terrassé par cette subite souffrance, je m'effondre contre un pan de mur décrépi dans une petite ruelle. Fébrilement, je sors ma gourde. Elle est vide. Je tremble. Je suis épuisé. Mes jambes flagellent, ne me soutiennent plus. Je m'écroule, lamentable.
Maitre Thape... Je suis si désolé. Me pardonnerez-vous un jour ma maudite lâcheté ?
Bon sang, je suis un Chevalier Jedi ! Le dernier d'Ord Besyo. Je vaux mieux que ça ! Je me redresse, rassemble mes ultimes forces; j'empoigne le petit cylindre métallique qui pend à ma ceinture. Puis je frissonne.

Ce frisson est tout d'abord faible. Imperceptible. Aussi léger qu'une brise d'automne sur la peau. A peine de quoi provoquer la chair de poule. Le frisson se fait plus intense. Insistant. Remonte le long de ma nuque. Malgré le bruit de la foule et de la circulation un peu plus loin, le silence règne. Je retiens mon souffle de crainte de le briser. Quelque chose enfle au creux de mon esprit, un sentiment de malaise impalpable, une impression de danger imminent, invisible à mes sens d'apprenti. Le frisson devient tremblement. Je regarde partout autour de moi, de plus en plus affolé. Le moindre mouvement à la lisère de mon champ de vision me plonge dans des émois hallucinés. Toute la vermine, réfugiée dans les poubelles, s'agite frénétiquement. Me susurre de lugubres moqueries. Leurs griffures effrayées sur le sol résonnent à mes oreilles. Les secondes s'écoulent. Infinies. Mes muscles tendus tremblent. Je ne vois rien mais la menace est là. Sourde, elle entête mon âme, enserre mon cœur de son étreinte glacée. Quelque chose goutte sur ma joue crasse. Une perle de ce liquide vient se perdre à la commissure de mes lèvres et je m'aperçois que je pleure.
Précédée d'un souffle d'outre-tombe, l'Ombre apparait. Elle m'a retrouvé. Par la Force, elle m'a retrouvé ! L'obscurité de la ruelle semble émerger de sa silhouette. Son visage inhumain tout en angles et arêtes saillantes se tourne vers moi.
Je ne veux pas mourir !
Je crois que je le hurle. À la face du prédateur vêtu de nuit sans étoiles. À la face même de la Force qui m'a abandonné.

Un clignement de paupières me fait revivre le massacre.
L'Ombre avait surgi du néant. Les Chevaliers Genst et Dak furent les premiers à tomber, sans un cri, sans même un murmure étranglé. Avec une rapidité surnaturelle, elle fondit sur Maitre Granax et le vénérable maitre escrimeur de notre enclave ne fut plus. Sa tête à l'expression figée dans un funeste étonnement roula jusqu'aux pieds de Valia, jeune padawan tout comme moi. Elle se tourna vers moi, ouvrit la bouche lorsque l'Ombre engloutit à son tour. D'elle, je conserverai ses yeux emplis de terreur tandis que la mort l'enveloppait de ses bras infects. Maitre Thape hurla. Les échos angoissés qui résonnaient dans sa voix me terrifièrent encore plus. Le chevalier Wroshyrka me bouscula. Maitre Thape hurla une nouvelle fois. Mais déjà, je ne l'écoutais plus, je ne pensais plus qu'à fuir. Je me mis à courir; derrière moi, le grondement du Jedi wookie se transforma un gargouillis de souffrance.

J'ouvre les yeux. L'Ombre n'a pas bougé. Dans la ruelle, je ne vois plus que le monstre. Le monstre et ses yeux brillants aux reflets couleur sang. Il me fixe. Dans mon dos, me proviennent les bruits de la ville. J'ai une révélation. La cité est grande. Je pourrais m'y perdre. M'y cacher. Il en va de mon salut. Alors je me précipite dans la grande avenue vivante, insouciante, bouillonnante.

Je bouscule les gens autour de moi. La foule est dense, elle est mon espoir. Mais elle me présente un visage indigné presque indifférent parfois alors que je devrais y voir de la terreur. Toutes ces personnes ne comprennent-elles pas ce qui erre et rode sur la surface de ce monde ? Ou sont-elles des complices du prédateur affamé, déguisés sous le masque de l'anonymat ? Oui, bien sûr. Voilà pourquoi le monstre est toujours à mes trousses.

Je saisis mon sabre-laser. Je l'allume. Sa lame dorée jaillit en un bourdonnement féroce. Autour de moi, la foule s'éparpille. Elle a conscience que la proie n'est pas sans défenses. A son tour, elle goûte la peur. A l'orée de mon esprit, je perçois l'arrivée de l'Ombre. Je déglutis avec peine. Un instant, je reste interdit, les bras ballants, défait, la pointe de mon épée crépite sur le permabéton. L'odeur âcre du sol brulé monte jusqu'à mes narines. J'en ai la nausée. Le monstre ombrageux sera bientôt là. J'entends déjà ses pas lourds. Mon sort est jeté. Je vais mourir. Mon cœur se met à battre à tout rompre. Ma vision se brouille. Trois hommes s'approchent de moi. Je vois leur rictus haineux déformer leurs visages. Je leur crie que je ne me rendrais pas. Ils me répondent qu'ils ne me veulent aucun mal, ils disent vouloir juste que j'arrête de faire peur aux gens autour de moi. Sont-ils fous ? Croient-ils que je le suis ? Leurs paroles sucrées sont du poison. Je me dois de survivre. Le prédateur des ténèbres est là. Et ces traitres assassins sont en travers de ma salvation.
Sans réfléchir, sans même m'en rendre compte, je lève les bras et d'un mouvement circulaire ample, je décapite les trois policiers.
La foule crie plus fort encore. Je savoure.
Au loin, les yeux insondables du monstre se posent sur moi. Je n'y vois qu'abysses et avidité.
Je me mets à courir à nouveau. Je dois fuir encore plus loin.

Tétanisé, à bout de souffle, je me glisse péniblement dans une petite impasse. Au dessus de moi, des speeders passent dans un vacarme assourdissant. Leurs sirènes hurlent avant de se perdre dans le lointain.
Maintenant je sais que l'Ombre n'arrêtera jamais sa chasse. Cette fuite est inutile, puérile. Pourtant, je ne peux abandonner. Je veux vivre.
Je m'accroupis pour pleurer. À mes pieds, un womprat grogne sinistrement. Je le chasse d'un geste de la main. Il prend la fuite en couinant, s'évanouissant dans les ténèbres d'une crevasse courant le long du mur. Je l'envie.
Je m'essuie le nez avec ma manche. Le rongeur sort sa tête du trou. Il me regarde de ses petits yeux jaunes et je comprends. Je me mets à rire et à pleurer. Je vais vivre.
Je me déshabille prestement, maladroitement. Je jette ma tunique dans une benne incinératrice. Au bout de l'impasse, un tas de détritus. Là, dans les déchets de la civilisation, je vais me terrer, laisser les saisons passer sur moi, disparaitre aux yeux du monde, m'endormir dans les ténèbres.
L'Ombre ne viendra pas m'y chercher.

Les ténèbres m'ont trahie et leur abject enfant se penche sur moi. Sa silhouette obscure, inhumaine, se tient immobile au dessus de moi. Le monde, à cet instant n'a plus d'autres sons que sa respiration étouffée, sifflante. Je n'entends plus que cela. Ce souffle haché, grave provenant de terribles abîmes. J'ai la tête qui tourne. Je ne veux pas mourir !

Entre mes mains, mon sabre-laser. Je le sers si fort que mes jointures blanchissent de douleur. D'une voix caverneuse, l'Ombre me commande de me lever. Abasourdi, je me redresse, tremblant, la gorge sèche et le corps couvert de sueur et de fanges. J'avise derrière le monstre noir de nombreuses silhouettes blanches informes et indéfinies sous ma vison troublée de larmes. Deux d'entre elles se rapprochent. Je distingue maintenant leurs grands yeux sombres. J'y entrevois mon reflet pitoyable. Pressant mon épée contre ma poitrine, comme un enfant protège sa peluche fétiche, je regarde, hagard, les deux silhouettes fantomatiques jetant quelque chose qui s'écrase en un impact mou à mes pieds.
Hésitant, je baisse les yeux. Je mets du temps à comprendre. Mon esprit n'accepte pas. Le monde se met à tourbillonner. Je vomis; le goût acide de la bile emplit ma bouche, se mêle à la morve gluante qui dégouline de mon menton. L'Ombre menaçante fait reculer ses spectres immaculés. Elle s'avance vers moi. Lourde et lente. Elle est si proche, si terrifiante, si enivrante. Son souffle au goût de métal murmure à mes oreilles mais je n'entend plus que les battements désespérés de mon cœur. Je ne veux pas mourir...

Je porte un dernier regard vers le cadavre de mon ancien maitre, gisant à mes pieds, pathétique pantin désarticulé, un trou béant et fumant sur la poitrine, ouvrant de grands yeux gris, vides. Toute sa bonté, son courage, sa sagesse ne l'aura mené qu'à la ruine. Je ne veux pas connaître cette décrépitude. Je plie un genou au sol. Mon sabre-laser roule sur le sol. Le monstre étend son ombre sur moi. Je l'accueille.

Fragments de souvenirs contenus dans un médaillon en cristal d'Abra, ayant appartenu à l'Inquisiteur Impérial Teorth.
Modifié en dernier par Tenebrae le Lun 23 Sep 2013 - 21:17, modifié 3 fois.
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Lun 23 Sep 2013 - 19:29   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Eh bien, un texte chargé de tension et de mystère, du début à la fin ! :) Tu as superbement adapté ton style à ce texte, il en devient méconnaissable, toujours très travaillé, mais cette fois, il prend la forme de phrases courtes bien enchaînées, les descriptions ne visent plus que l'état d'esprit du narrateur, laissant toutes sortes d'ambiguïtés... Et puis, eh bien, on ne sait finalement pas trop ce qui s'est passé, et c'est ici un point fort ! Excellent texte, vraiment !

La partie chipotage compulsif ci-dessous :

Je m'appelle Tendaror Teorth, padawaan débutant de Geordi Thape, Jedi Protecteur d'Ord Besyo.


Padawan^^

La peur n'est plus que mon seul guide,


"Plus que mon seul guide"... C'est à dire, elle était quelque chose de plus avant ? Je trouve la réflexion curieuse.

Je cours, je ne cesserais de courir que lorsque le monstre se sera lasser de moi


Lassé, et je crois que c'est plutôt cesserai, car "lorsque" indique un moment qu'il considère comme certain, non ? Faudrait l'avis de Hiivsha, mais il est en vacances^^

Bon sang, je suis un Chevalier Jedi !


On en qualifie généralement pas les Padawans de "Chevaliers", c'est justement la distinction :neutre:

Sourde, elle entête mon âme, enserre mon cœur dans son étreinte glacée.


De son étreinte glacée serait peut-être plus approprié, vu qu'on a déjà deux "dans" pas loin.

D'elle, je conserverais ses yeux emplis de terreur


Conserverai, au futur, car il dit cela comme une chose qui arrivera à coup sûr.

Je me mets à rire et à pleure. Je vais vivre.


Pleurer ?
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Messagepar Tenebrae » Lun 23 Sep 2013 - 20:19   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Excellent texte, vraiment !

Merci bien. :oops:

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Tu as superbement adapté ton style à ce texte

J'ai justement essayé quelque chose de nouveau pour ce texte (et c'est qui m'a débloqué de ma petite crise d'écriture). Voir que c'est réussi et que cela plaise, eh bien, ça motive. :)

Et je te remercie pour la compilation de coquilles et de fautes (j'ai beau me relire, c'est résistant ces sales bêtes...)

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Pleurer ?

Oulà un copier-coller qui a foiré. :siffle:

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Padawan^^

Purée ! Je le sais en plus !

Mitth'raw Nuruodo a écrit:Lassé, et je crois que c'est plutôt cesserai

Oui. C'est un peu le piège quand on écrit au présent, la confusion dans les temps...

Mitth'raw Nuruodo a écrit:De son étreinte glacée serait peut-être plus approprié, vu qu'on a déjà deux "dans" pas loin.

Purée bis ! Initialement, je l'avais écris comme ça. Mais à l'oreille, cela ne m'avait pas sembler juste. :neutre: .

Mitth'raw Nuruodo a écrit:On en qualifie généralement pas les Padawans de "Chevaliers", c'est justement la distinction

Certes. En l’occurrence là, le personnage utilise "Chevalier Jedi" dans un sens générique; il est membre de l'Ordre des Chevaliers Jedi. (Entre nous, je sais que c'est plutôt l’Ordre Jedi tout court mais je préfére ce concept d'ordre chevaleresque tel qu'on se l'imaginait avant la prélogie...)

Mitth'raw Nuruodo a écrit:"Plus que mon seul guide"... C'est à dire, elle était quelque chose de plus avant ? Je trouve la réflexion curieuse.

Ah ? Et comme ça? "La peur comme seul guide." et je vire "ma seule motivation".
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Lun 23 Sep 2013 - 20:23   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Oui, ou "comme seule guide, seule motivation", mais le problème, c'est que je pense que tu veux dire qu'il n'a plus que la peur pour guide, et au lieu de ça, tu te retrouves à dire que la peur n'est plus que son guide, ce qui laisse penser qu'elle était autre chose avant... Tu suis ? :x
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Messagepar Tenebrae » Lun 23 Sep 2013 - 20:28   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Oui, oui, je suis. T’inquiètes pas.

Mitth'raw Nuruodo a écrit:c'est que je pense que tu veux dire qu'il n'a plus que la peur pour guide

Voila. Du coup, je peux mettre aussi tout simplement: "Je n'ai plus que la peur pour guide, comme unique motivation."
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Lun 23 Sep 2013 - 20:35   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Tout à fait ! =)
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Messagepar Tenebrae » Lun 23 Sep 2013 - 21:12   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Donc adjugé vendu !

Juste pour info: ce texte est basé sur un de mes propres cauchemars. Le fait qu'on comprenne pas tous les tenants et aboutissements de l'histoire est donc voulu.
Tous mes textes passés, à présent et à venir sont dédiés à ma fille Sharleen.
Puisses-tu être heureuse où que tu sois désormais...
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Messagepar Hiivsha » Dim 29 Sep 2013 - 21:57   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Très bon texte, bien que je ne sois toujours pas adepte des phrases hachées par des points.
Tu sais à quoi j'ai pensé en le lisant, sans trop savoir pourquoi : au texte de Victor Hugo, "l'oeil était dans la tombe et regardais Caïn" tiré de la légende des siècles. Cette ombre qui le poursuit où qu'il aille, sans doute...
On ne saura pas pourquoi cette ombre, mais ce n'est pas grave, l'exercice de style est à mon avis réussi.
On retrouve un peu un style analogue à ton dernier chapitre du Jedi errant.
Un texte qui colle parfaitement - enfin ? :whistle: - avec le thème du recueil.

_______________________

ouvrit la bouche lorsque l'Ombre engloutit à son tour => l'engloutit

Je me mis à courir; derrière moi => pourquoi alors que tu mets des points partout (trop pour moi) mets-tu ici un point-virgule ?

Toutes ces personnes ne comprennent-elles pas ce qui erre et rode sur la surface de ce monde ? Ou sont-elles des complices du prédateur affamé, déguisés sous le masque de l'anonymat ? => déguisées (ici fait référence à complice lui-même se rapportant à personnes. Or "complice" peut se mettre au féminin. Du coup il serait logique de conserver le féminin sur "déguisées".)

Trois hommes s'approchent de moi. Je vois leur rictus haineux déformer leurs visages. => comme chaque homme n'a qu'un visage, je mettrais "leur visage" d'autant plus logiquement que tu as mis "leur rictus" au singulier !!! D'ailleurs pour éviter la répétition de "leur" (d'autant que tu le réemploies immédiatement après), je mettrais : "Je vois un rictus haineux déformer leur visage"

Je leur crie que je ne me rendrais pas. => rendrai

Je le sers si fort => serre

Je vomis; le goût acide de la bile => idem : pourquoi le point-virgule ?
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Messagepar Mitth'raw Nuruodo » Dim 29 Sep 2013 - 22:05   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Un texte qui colle parfaitement - enfin ? :whistle: - avec le thème du recueil.


Faux-modeste.
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Messagepar Yorkman » Mer 13 Nov 2013 - 15:18   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Je vois que le topic n'a pas été fermé, j'en déduis que le Recueil n'est pas encore fini, alors qu'il était censé arriver le 20 septembre.

Combien estimez-vous qu'il manque d'histoires pour qu'il soit prêt ?
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Messagepar Jagen Eripsa » Mer 13 Nov 2013 - 15:27   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Beaucoup. :transpire:

En fait, j'ai été bien trop optimiste pour le coup en estimant que six mois suffiraient pour le recueil. Il y aura donc au moins un an pour ce recueil #6. ;)

Et pour le nombre de textes... Au moins cinq ou six ?
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Messagepar barau-leevr » Sam 23 Nov 2013 - 20:20   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Bon, bah si c'est pour aider...
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Nouvelle courte : Esprits de Kalee
--------------------------------------------------------------------------------------------------------------
Recueil n°6 ; par barau-leevr

Environ 1 500 ans avant la Bataille de Yavin
D’épais flocons parsemaient la terre régulière du Pic des Grands Dieux de Kalee. Une couleur rougeâtre détonait toutefois de cette étendue blanche, elle émanait de lui. Guerrier puissant d’une des tribus les plus féroces, il gisait ici, oublié. Le vent se leva, une ombre violacée avec lui, et enveloppa le Kaleesh. Doucement, il se releva, marcha…

Station orbitale Tython VII, peu après :
Aratos restait calme, plongé dans sa méditation. Il ouvrit un œil quand il sentit la présence de son maître :
-Notre navette est prête à décoller. » Lui dit-il simplement.
Soupirant de ne pas avoir atteint son but, la concentration totale, il se leva, et emprunta ce dernier véhicule. La navette était standardisée, malgré leur titre et leur mission, une capsule sans charme et rouillée jusqu’aux os, si tant qu’elle en avait. La procédure de lancement débuta bruyamment, les lumières rouges accompagnant le compte à rebours étaient tout autant désagréables. C’est à des détails comme ceux-là que l’on remarque que le système solaire n’est pas en bons termes avec Coruscant, du moins, tant qu’il n’a pas besoin de la République pour gérer problèmes comme ceux pour quoi les deux Jedi ont été appelés. Aratos questionna son maître quant à leur mission, sans surprise, celui-ci lui répondit qu’il n’en savait pas plus que l’hologramme qu’ils avaient visionné ensemble au Conseil, qui montrait un natif balbutier quelques mots dans sa langue, avant de se faire violement griffer dans le dos et succomber. Plus un mot fut échangé jusqu’à l’atterrissage.

Le sas s’ouvrit enfin, laissant apparaître les deux représentants Jedi. Ils furent sommairement accueillis par ce qui fut vraisemblablement le chef de la tribu hôte, ainsi que d’un luxueux droïde protocolaire. Ils emmenèrent leurs invités dans une hutte à l’autre bout du village. Le voyage était glaçant, sans vie. Même les enfants restaient barricadés dans leurs abris, alors que les femmes regardèrent d’un air dépité les Jedi à leur passage. Arrivés à destination, l’imposant Kaleesh invita les représentants républicains à entrer. L’intérieur était bordé de schémas, de croquis de batailles passées. Tous les documents racontaient une histoire différente. Le maître d’Aratos demanda finalement au spécimen son nom, sa fonction et la raison pour laquelle il les avait emmenés ici, bien que la réponse à cette dernière question fût facilement déductible. Le droïde traduisit et le Kaleesh se lança dans un discours si long que l’interprète ne pus que résumer : « Zer’hagos, chef de la tribu Tedmovla. Récemment, plusieurs tribus alliées ont été attaquées par un démon empruntant les traits de son espèce, mais très grandement ombragés, selon les survivants.»
-Puis-je les voir ?» Demanda le Jedi
-Ils sont morts très rapidement après nous avoir rejoint» répliqua le droïde.
–Vous craignez que votre clan soit la prochaine cible ?»
-Tribu, et c’est très précisément le problème.»
-Vous avez une piste ?»
-Très récemment, l’un de nos meilleurs guerriers, Tem’depoma, a disparu. Lors de ses dernières semaines, il se comportait de façon… étrange. »
-Y a-t-il un endroit où il aimait se recueillir ?»
-Certainement, le pic des Grands Dieux, plein sud-ouest.»
Le maître Jedi s’éclipsa de la conversation, et confia à son padawan : « Nous avons notre prochaine destination !»

Pic des Grands Dieux, Kalee
Le pic n’avait de pic que le nom. A sa base s’ouvrait une grotte qui ne débouchait que sur un terrain vague, cinq kilomètres plus haut. Le maître s’y introduisit. « Suis-moi ! », ordonna-t-il à son apprenti. Le dédale était jonché de mynocks agonisants, sinon morts. Touten eux provoquait le dégoût; odeur malsaine, yeux ensanglantés et exorbités, fourrure déshydratée… Cela dura tout du long. Arrivés au sommet, et étant donnée la grandeur de la plaine, Tem’depoma n’était naturellement pas visible. Et alors que le temps était ensoleillé en contrebas, sur « le pic », un orage gronda, éclata. On aperçut entre les nuages des scènes horribles, passées ou à venir. La destruction du Temple Jedi par Dark Malgus, puis par un obscur jeune homme, l’empoisonnement de Dac, les plus terribles guerres de Force de Tython… Le maître d’Aratos lui interdit de regarder les évènements qui apparurent ensuite. L’éclair jaillit et un filet de sang coula sur l’épaule du padawan… Tem’depoma. Son maître lui cria d’aller en retrait et s’exécuta. Tem’depoma était devenu immense, le corps déchiqueté, la plupart des organes visibles, avec seuls quelques lambeaux de tissus comme restes d’habits de guerrier. Il ne restait de kaleesh que le visage évoquant un crâne. Il saisit le maître Jedi par la gorge, et le fit monter à sa hauteur. Pris au dépourvu, il lui mit un coup de botte dans son estomac noir, mais le Kaleesh n’eût aucune réaction. Son sabre laser tomba au sol. D’un mouvement vif, Aratos s’en servit avec le sien pour trancher le pied du géant qui trébucha. Le maître tomba de la hauteur de ce que l’on pouvait qualifier de monstre. Il lui restait un souffle de vie. De rage, Aratos fonça vers la bête et, au moment où les sabres allaient entrer en contact avec elle, celle-ci disparût. Aratos ne se préoccupai pas de l’avenir de la chose, et se précipitai au chevet de son maître. Celui-ci, dans un dernier souffle de vie, lui souffla: « Tem’depoma… a été corrompu par la Force. Cet endroit… possède trop de liens avec la Force… Retourne au village.»

Aragos ne put retenir quelques larmes chaudes. Il prit la direction du village, et vit aux deux-cent derniers mètres un filet de fumée. Il se précipita. Arrivé à l’entrée, il vit des cadavres éparpillés sur le sol et les huttes en flammes. Il courut encore et vit Zer’hagos aux prises avec… Tem’depoma. Il l’appela mais il était trop tard, le monstre l’achevant juste après. Puis, il se retourna vers Aratos. « C’est la fin… » Se dit-il. Il n’allait pas tarder à confirmer sa théorie…
Modifié en dernier par barau-leevr le Dim 24 Nov 2013 - 16:21, modifié 8 fois.
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Messagepar Lunara » Sam 23 Nov 2013 - 20:40   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Très bien écrit on accroche vite à la lecture. :jap:

Seul reproche que je pourrais te faire c'est le bloc que tu a écris, des paragraphes ne ferait pas de mal et se serait plus facile à lire sans pour autant casser la dynamique de ton texte.
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Messagepar Hiivsha » Sam 23 Nov 2013 - 20:45   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Y'a un problème de mise en forme, sans doute après un copier-coller... tu corriges ou tu veux qu'on le fasse ?
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Messagepar barau-leevr » Sam 23 Nov 2013 - 20:51   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Merci Hiiv', je vais me débrouiller :jap:
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Messagepar barau-leevr » Mar 21 Jan 2014 - 17:06   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Ils sont inspirés ici ! :lol: Un petit tour chez les Sith, maintenant

Illusions

Par barau-leevr, recueil n°6, SWU

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-Apprentis Sith ! Au départ !"
Il y avait chaque année sur Korriban un événement clandestin parmi les Sith. Les humains, ainsi que la plupart des espèces connues, auraient appelé cela une course. Pour eux, c'était bien plus. Aux alentours de la cinquième rotation de Korriban, les jeunes formés devaient de nuit affronter leurs pires craintes, afin de les endurcir. Le Conseil Noir n'avait pas approuvé cette mesure, tous les combattants possibles, devant être des chances en plus pour biffer un peu plus cette république décousue. Pour les plus médiocres, la moindre des choses était de les endurcir tant que possible, avant de risquer l'élimination. Cependant, quelques dissidents, postés sur la planète, furent très hostiles à cette décision, et mirent en œuvre la course. Cette année-là, il avait été tiré au sort que la course ferait cinquante kilomètres. Traditionnellement, l'arrivée se ferait au tombeau d'Ajunta Pall, il fut donc pris un point rocheux dans le rayon de ce dernier. Les monts obscurs, que l'histoire a trop délaissé, constituait donc un point de départ parfait. Les juges, les "faiseurs de cauchemards" ainsi qu'on les appelait, prirent quant à eux place dans leurs estrades. Ils étaient chargés d'étudier la vie privée de chaque candidat, afin de créer des illusions adéquate.

Parmi les candidat se trouvaient Yenabe, jeune humaine d'âge relativement bas, et son amie, Dera, Sith tout aussi jeune. Les deux s'attendaient à ce que les illusions fassent apparaître l'autre, elles s'y étaient préparées. Elles se mirent toutes deux sur la ligne de départ, attendant le signal, sabre lasers accrochés à leurs sombres ceintures. L'organisateur de l'événement leva le sien, et l'abattit sur le sol spécialement recouvert d'une surface à la réaction particulière au toucher. Tous les candidats s'élancèrent. Les deux amies prirent le parti de courir à la même vitesse, ce qui les ralentirent, même imperceptiblement. Les autres initiés prirent un peu d'avance, qui fut rapidement perdue quand ils atteignirent la montée du col. Yenabe fut prise d'une première illusion au sommet de celui-ci. Elle y voyait son père.

- Papa !, cria-t-elle
- Ne t'inquiète pas, ne t'in...
Une lame écarlate s'abattit sur son abdomen, le coupant en deux. Le visage, si expressif quelques secondes plus tôt, devint livide et... Yenabe se retint de ne pas éclater en sanglots. Elle regarda autour d'elle. Où était-elle ? Elle se souvenait au dires d'anciens coureurs que les illusions avaient toujours lieu là où ils étaient réellement. Là, elle se trouvait dans une salle, richement décorée d'artefacts Sith. Elle reporta douloureusement son regard sur le corps mutilé de son père. La blessure avait du mal à cautériser, il se vidait de son sang seconde par seconde, tâchait le tapis du propriétaire des lieux. Les yeux d'un noir profond semblaient encore la fixer.Puis, elle porta son attention sur l'assassin. Comme s'il était très sensible à la sensation que quelqu'un le regardait, il se retourna.
- Dark Maar ?!
L'assassin était grand et vêtu de rouge tirant vers le pourpre, et sa combinaison était rendue électronique, avec des excroissances dans le dos. Toutefois, le masque qui ne quittait jamais Dark Maar ne permettait pas de l'identifier avec certitude. Dark Maar, membre du Conseil Noir, héritier autoproclamé de l'Empereur, du moins jusqu'au retour de ce dernier. Il porta donc son regard sur la jeune fille pendant de longues secondes, avant de s'approchait d'elle.
Non, ça ne peux pas être une illusion, c'est trop... vivant. Yenabe se dirigea vers la porte située derrière elle précipitamment, la refermait.

-Où est-elle ? Je lui avait demandé de rester avec moi !" pensa tout haut Dera

La vision de l'extérieur était encore pire. Des... cadavres se dirigèrent vers elle. Dizaines ? Centaines ? Milliers ? La foule ne permit pas à Yenabe de sonder leur nombre précisément. Qu'était-ce ? Ils ne ressemblaient certainement pas à des humains, ni à quelque espèce bipède, où même connue. Les créatures ressemblaient plus à des larves fraîchement décongelées et ensanglantées. Yenabe passa un vif coup d'œil à sa ceinture.
Mon sabre laser ! Il est toujours là ! Elle le brandit vers les choses, qui devinrent tout à coup agressives. L'une d'elle parvient à atterrir sur la tête généreusement chevelue de l'humaine, qui se débattit contre elle, alors que quelques autres s'attaquèrent au reste de son corps. A l'intérieur de sa poitrine, son coeur peinait à tenir le choc. Ses veines et ses artères gonflèrent violemment.

D'un rapide mouvement de sabre, elle parvint à en retirer quelques-unes, l'effort fut vain, d'autres les remplaçant presque immédiatement. Les coups de sabres, tous brouillons, s'enchaînèrent, tous vains. Certes, quelques bêtes étaient à l'occasion coupées en deux, révélant une anatomie noirâtre, qui ferait vomir même le Hutt le plus hideux. Les créatures étaient toujours plus nombreuses, toujours plus laides, toujours plus grandes. Certaines atteignaient jusqu'à un mètre, jaunes, de petits yeux verts qui aurait mérité sa place dans une encyclopédie Sith consacrée aux tentatives pour impressionner l'ennemi. Elle les combattit. Encore et encore, draînée par le possible assassinat de son père. Son biceps gauche souffrait de cet exercice, et l'une des veines céda. Yenabe avait appris à soulager sa douleur auprès de ses maîtres, mais elle n'avait jamais combattu. Là, avec ces immondices l'entourant, elle ne pouvait pas avoir ce luxe. Elle poursuivit son combat. Et puis un cri. Un cri effroyable venu du fond de la foule. Perçant, un que l'on a rarement l'occasion d'entendre. Effroyable, comme le serait celui issu d'une population entière lors de la destruction d'une planète. Un kouhun fonça tel un tir de blaster vers son oeil, le gauche également. Il ne tint pas. La bête était connue pour ses capacités d'empoisonnement. Si tout cela était vrai, et elle était convaincue que ça le serait, elle ne tiendrait pas longtemps face aux créatures. De toute évidence, elle finirait par succomber au poison, si elle ne s'effondrait pas à cause de la perte de son bras et de son oeil. Et elle finirait dévorée par un troupeau hétéroclite de créatures de tous environs.
Yenabe finit par vaciller, puis par chuter.

Quand elle se reprit conscience, l'homme qu'elle avait vu plus tôt assassinant son père était là, et avait son pied posé sur son ventre. Son bras et son oeil étaient à nouveau là, mais ils étaient douloureux.
-Vous ?! Dark Maar !
-Oui, fit-il, même s'il portait un masque, Yenabe devinait sur perfide sourire sur son visage
-Où suis-je ? Qu'avez-vous fait à mon père ?
-Ton père est la première victime de ma nouvelle mesure. J'ai cru comprendre qu'il avait joué un rôle prépondérant dans l'organisation de votre "course", la même que celle que j'ai fait interdire. Et pour répondre à ta futile question, tu te trouves là dans mes appartements. Sois assurée que cette information ne te sera pas utile.
-Je suis vivante ?! Les créatures...
-Des illusions, les seules vraies illusions dans l'histoire. Ton père gît réellement ici, tout comme tu es tangiblement à mes côtés.
-Comment...
Elle n'eût pas le temps de finir, la lame rouge de Maar plongeait dans son corps. Pris de spasmes, ses bras formèrent l'esquisse d'un geste de défense. Ses yeux roulèrent à l'intérieur de ses orbites. Ses jambes cédèrent. Elle rejoingnit ses parents martyres dans cette position, celle d'une Sith qui, promise à un grand avenir, s'était retrouvée prisonnière d'une ascendance sans souci des lois.
Désormais, plus personne ne remettra en question l'autorité de Dark Maar ! Une fois l''Empereur revenu, il aura affaire à lui !
Modifié en dernier par barau-leevr le Ven 19 Fév 2016 - 17:28, modifié 1 fois.
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Messagepar Red Monkey » Mar 21 Jan 2014 - 17:11   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

C'est marrant :lol:
Sympa comme petit texte :oui:
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Messagepar barau-leevr » Mar 21 Jan 2014 - 17:13   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Revan Bane a écrit:C'est marrant :lol:

Mince ! Avec pour thème l'épouvante ? Marrant ? :paf:
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Messagepar Titi77 » Dim 02 Fév 2014 - 12:02   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Bonjour à tous !
Après une longue période d'inaction, je suis revenu "par hasard" sur le forum et le sujet du recueil actuel m'a inspiré. Voici donc en exclusivité mondiale (excusez du peu :) ) ma dernière nouvelle. Bonne lecture :)

Le cargo


Titi77 - 01/02/2014

***


C’est une époque de guerre civile. Malgré sa première grande victoire contre l’Empire Galactique, la Rébellion est sur la défensive. Pourchassé par la redoutable flotte impériale, un petit groupe de combattants de la liberté cherche refuge parmi les mondes les plus inhospitaliers de la galaxie.
Aveuglé par son désir d’annihiler les Rebelles, l’Empire a abandonné la protection des routes commerciales. Pirates et criminels de tous poils font régner la terreur. Face à cette situation, les marchands les plus fortunés organisent des convois protégés par des mercenaires grassement payés.
Il reste pourtant des pilotes de cargos qui, par manque de moyens ou par goût du risque, voyagent seuls sur des routes dangereuses. Ceux qui livreront au plus vite leurs marchandises sur les mondes qui en ont besoin réaliseront un bénéfice substantiel. Les autres, au mieux, n’auront rien. Au pire, leur vie n’aura aucune valeur face aux marchandises que renferment leurs soutes…


***


Le vaisseau glissait silencieusement dans les ténèbres de l’espace interplanétaire. Surgi de l’hyperespace il y a quelques minutes à peine, ses moteurs subluminiques le réorientaient sur le cap de son prochain saut. Destiné au transport interplanétaire de conteneurs standardisés, ses formes étaient avant tout fonctionnelles. Un module de commande à la proue, une longue section rectiligne à laquelle étaient arrimés les conteneurs suivis, à la poupe, par le module de propulsion. Pas d’autres décorations que le logo de l’armateur et le nom du vaisseau, inscrit en grandes lettres et dont la peinture commençait à s’effriter par suite de nombreuses rentrées dans l’atmosphère : Mantellian Star.
Le cargo poursuivait lentement sa course quand le calme solennel de l’espace fut déchiré de rafales de blasters. Surgi du néant, un groupe de petits cargos et de chasseurs rapiécés fondit sur la proie facile qu’était le Mantellian Star !
L’apparence inoffensive du cargo n’était pourtant qu’une façade car les deux tourelles qu’abritait le module de commande s’éveillèrent et firent feu sur les assaillants tandis que le lourd vaisseau manœuvrait pour empêcher les pirates de s’amarrer à sa coque. Un ballet mortel s’engagea alors dans lequel les talents du pilote du Mantellian Star ne pouvaient que retarder l’inéluctable abordage. Un des cargos rompit l’engagement, un de ses moteurs touchés. Non loin de là, un chasseur partit à la dérive dans l’espace, la verrière fracassée.
À bord du Mantellian Star, l’équipage était focalisé sur sa survie. Aucun appel n’avait été transmis par les pirates : ce serait donc un combat à mort. De son côté, le capitaine du cargo n’avait pas envoyé de message de détresse car son vaisseau se trouvait trop loin de tout monde habité.
« Joli tir, Grazik ! » complimenta-t-il son navigateur, installé dans la tourelle dorsale. Aucune réponse ne lui parvint, le Dévaronien était trop concentré pour répondre au compliment de son capitaine.
Un coup d’œil à ses instruments appris au commandant que l’ordinateur de bord gérait correctement la tourelle ventrale. D’une main, il alluma l’intercom :
« Tev, est-ce que les moteurs tiennent le coup ?
– Ils tournent au poil, patron ! lui répondit l’officier mécanicien. Par contre, sauf vot’respect capitaine, si vous pouviez dire à nos amis d’arrêter de nous tirer dessus, ça serait gentil car je viens de perdre l’alimentation auxiliaire et la primaire est en train de me faire des fluctuations de puissance qui m’ont pas l’air sympathiques.
– Contente-toi de protéger l’hyperpropulseur ! » Et, sans attendre de réponse de Tev, il coupa la communication.
Comme pour confirmer les paroles du mécanicien, les lumières du cockpit vacillèrent un instant avant de revenir à la normale. Le commandant étouffa un juron tandis qu’il faisait faire une embardée au vaisseau pour éviter une navette pirate qui s’approchait dangereusement de leur écoutille principale.
Ils devaient s’échapper à tout prix et il n’y avait qu’une seule solution : un saut en aveugle dans l’hyperespace. Un coup d’œil aux instruments apprit au capitaine que son hyperpropulseur n’avait plus que vingt secondes de charge avant d’être opérationnel.
Il entama une prière silencieuse à la déesse vénérée par ses ancêtres tandis que les secondes s’égrenaient sur l’écran. Une éternité s’écoula durant laquelle le Mantellian Star évita par miracle la plupart des tirs des pirates et les empêcha de l’aborder. Enfin, la sonnerie indiquant la fin du compte à rebours retentit telle la plus douce des musiques aux oreilles du capitaine. Il actionna la commande et, instantanément, les étoiles s’allongèrent et formèrent le tunnel de lumière tant familier à ses yeux.

***


La baie de transparacier du cockpit du Mantellian Star ne montrait que d’innombrables étoiles. En plein espace interplanétaire, sans corps céleste à proximité, la multitude de minuscules points de lumière ne pouvait percer le semblant de nuit éternelle qui régnait autour du vaisseau. Perdu dans des pensées toutes plus pessimistes les unes que les autres, le capitaine du cargo joua machinalement avec un de ses lekkus.
« Enerho, commença le navigateur dévaronien avant de se reprendre. Capitaine…
– Oui ?
– J’ai vérifié mes cartes, le micro-saut ne nous a pas énormément fait dévier de notre route initiale mais il n’y a rien à des centaines d’années-lumière à la ronde. Pas même un champ d’astéroïdes. Rien. »
Le Twi’lek soupira.
« Nous sommes donc quelque part entre le secteur d’Orus et Colla IV. Si les pirates commencent à se mettre en embuscade hors des routes commerciales habituelles, c’est que la situation est vraiment plus grave qu’ils ne l’imaginent au siège de la compagnie. Un miracle que les boucliers aient tenu.
– Oui, capitaine. Je regrette aussi que la Marine Impériale n’ait pas plus de moyens pour organiser des convois.
– Allons, Grazik, tu sais bien que Tanaab et Chazwa sont beaucoup trop rapprochés pour qu’un convoi se justifie. Même la compagnie ne veut pas en entendre parler. Bon, les systèmes majeurs sont coupés ainsi que l’éclairage extérieur. Je n’ai gardé que les systèmes environnementaux, la radio subspatiale et les scanneurs passifs. Tu te contentes de surveiller les consoles pendant que je vais voir où en est Tev.
– À vos ordres, capitaine », répondit le Dévaronien alors que son supérieur s’éloignait.
La traversée de la section centrale était toujours une étape au mieux gênante, au pire agaçante, lors d’un déplacement entre la proue et la poupe du Mantellian Star. Au début de chaque grappe de six conteneurs se trouvait une écoutille à verrouillage automatique. La coque de la partie centrale étant clairement le point faible du vaisseau, elle était doublement protégée : d’une part par les conteneurs arrimés sur tout son pourtour et d’autre part par ces écoutilles qui formaient une suite de sas limitant les dégâts en cas de brèche.
Malheureusement, les concepteurs de cette classe de cargos ne testent que rarement la fonctionnalité de leurs créations. Le capitaine Enerho Vek devait donc patienter à chacune des sept écoutilles que l’ordinateur de bord contrôle la pression et la présence d’air respirable des deux côtés. Les lumières vacillantes n’aidaient en rien les nerfs du commandant, déjà mis à rude épreuve par l’attaque-surprise des pirates.
Alors qu’il patientait à la cinquième écoutille, un choc sourd contre la coque le fit sursauter. Jetant un œil par le hublot au-dessus de sa tête, il vit qu’au moins un des containers avait été percé par les tirs des pirates et que son contenu se répandait lentement autour du Mantellian Star. Le bruit était causé par un engin agricole qui venait de frapper le vaisseau et fait vibrer la coque par sa seule masse. Enerho s’en voulut de s’être laissé surprendre, ce genre de chose était à prévoir après une telle bataille. Encore heureux qu’ils ne transportaient pas d’aliments car la vue de quartiers de viande surgelée flottant dans l’espace n’était pas un spectacle des plus réjouissants.
Outre les habituels nuages de vapeur d’eau issus des échangeurs de chaleur, il fut accueilli dans la salle des machines par une bordée de jurons. Tev, le mécanicien humain, était penché sur le tableau électrique de l’alimentation principale. Il s’échinait à modifier une partie des câblages, ponctué par son langage habituel. Le capitaine savait que lorsque son officier mécanicien était concentré sur un problème, il fallait le laisser travailler. Il attendit donc.
Au bout de quelques minutes, Tev poussa une exclamation de triomphe, sortit de l’armoire et actionna un interrupteur. Instantanément la moitié de l’éclairage se coupa. Les lampes vacillaient toujours mais à une fréquence bien moindre qu’auparavant. Il se retourna, un sourire de satisfaction sur le visage et salua crânement son commandant.
« Capitaine, annonça-t-il fièrement, j’ai sauvé l’alimentation principale.
– Sauvé ? interrogea Enerho, incrédule.
– Et oui ! Nous avons perdu l’alimentation auxiliaire pendant la bataille et le circuit primaire a été dangereusement surchargé depuis ce temps. Ces salauds ont détruit plusieurs relais du système de refroidissement primaire. De bons tireurs pour sûr, capitaine, commenta-t-il. Bref, avec ces relais foutus, l’alimentation connaît des pics de tension. C’est ça qui a transformé notre éclairage en arbre du Jour de Vie. Heureusement les coupleurs de…
– Les faits Tev, juste les faits, demanda le Twi’lek, un brin d’exaspération dans la voix.
– Oui patron. Alors nous n’avons plus d’alimentation auxiliaire et j’ai dû couper la moitié des éclairages pour limiter les pics de tension de la primaire. La réparation tiendra jusqu’à Chazwa, voire au-delà si nécessaire. Les moteurs et l’hyperpropulseur fonctionnent du moment qu’on ne les pousse pas. Du coup, je pense qu’il nous faudra bien cinq jours pour rallier Chazwa.
– Bien joué, Tev. Malgré le délai, nous allons peut-être pouvoir livrer la cargaison finalement. En parlant de cargaison, nous avons au moins un container rompu, il faudrait voir si nous pouvons y faire quelque chose pour éviter de perdre tout ce qu’il renferme.
– Pour ce genre de boulot nous avons LUM-Wan, capitaine. Il est là-bas si vous voulez le briefer », indiqua l’humain en montrant du pouce un tas de débris dans une coursive non loin de là.
Au beau milieu de la ferraille issue des dégâts causés par les pirates et des réparations de Tev, trônait LU-M-1, leur droïde de chargement. Ou plutôt ce qu’il en restait. Un des bras avait été arraché et la moitié ce qui lui servait de tête était ouverte, les composants pendant au bout des fils électriques. Aucune lumière n’éclairait l’unique senseur optique qui restait intact.
« Et bien je suppose qu’il faudra que nous nous passions d’une partie de la cargaison », conclut Enerho.
La réponse de Tev fut noyée par un crissement de statique provenant de l’intercom.
« Capitaine, vous devriez venir voir ça.
– J’arrive, Grazik », soupira le Twi’lek. Il lança un coup d’œil interrogateur à l’humain.
« Je surveille les machines mais je suis certain que mes réparations tiendront le coup si nous ne nous retrouvons pas dans une autre bataille rangée, capitaine », annonça ce dernier.
Rassuré par les déclarations de son mécanicien, Enerho repartit vers le module de commande et la routine des écoutilles.

Quelques minutes plus tard, le navigateur fronça les sourcils et annonça à son supérieur :
« Capitaine, je crois… non, je suis certain, se reprit-il, qu’il y a un autre vaisseau pas loin.
– Les pirates auraient envoyé un éclaireur sur nos traces ?
– Je ne crois pas. Les scanneurs passifs n’indiquent aucune activité électronique, pas de moteur allumé, rien. Je pense que nous sommes tombés sur une épave, capitaine. »
Le Twi’lek réfléchit quelques instants. Le Mantellian Star avait reçu une sévère raclée et ils seraient bien contents de l’amener à leur destination prévue. Cependant, une épave représentait un bonus substantiel. À plus forte raison si sa cargaison n’avait pas été pillée. Néanmoins cela pouvait aussi être un piège tendu aux vaisseaux de passage…
« Nous allons voir. Grazik, amène-nous près de ce vaisseau. J’irai en scaphandre avec Tev. En cas de problème, tu désarrimes le vaisseau et tu files vers Chazwa le plus vite possible. Ne t’arrête pas pour nous.
– À… À vos ordres, capitaine », répondit laconiquement le Dévaronien.


***


Il n’y avait pas besoin d’être un grand esprit pour se rendre que le vaisseau auquel le Mantellian Star était en cours d’amarrage était à la dérive depuis bien longtemps. Les micropoussières ayant rongé la peinture rendaient indistinct le nom du vaisseau. La verrière de la baie d’observation bâbord était brisée. Aucune lumière n’était visible dans le cockpit et les appels radio lancés par Grazik ainsi que les coups répétés de Tev sur la coque de l’épave ne reçurent aucune réponse.
Alors qu’ils attendaient dans le sas que la pression s’égalise avec celle de l’épave, Tev expliqua à Enerho qu’il ne connaissait pas ce type de vaisseau.
« Les lignes me semblent vaguement familières, il vient sans doute d’un chantier corellien mais à part ça…
– Si l’ordinateur de bord fonctionne toujours nous devrions en savoir plus, répondit le Twi’lek.
– Capitaine, annonça la voix de Grazik dans leurs radios, les instruments confirment que les systèmes environnementaux de l’épave sont hors-service. N’enlevez pas vos scaphandres avant de revenir ici.
– Merci, Grazik, répondit le capitaine. »
Dans le sas, un voyant passa au vert, signe qu’ils pouvaient entrer à bord du mystérieux vaisseau. Enerho actionna la commande d’ouverture de la porte tandis que Tev serrait nerveusement les poings.
Sans air à bord de l’épave, il y régnait un silence oppressant. Le seul son qui parvenait aux oreilles d’Enerho et de Tev était celui de leur respiration. Ajouté à l’absence de lumière autre que celles de leurs scaphandres, on aurait aisément pu se croire revenu au commencement de l’univers, quand tout n’était que ténèbres insondables. Ces ténèbres, à peine percées par leurs lampes torches, rendaient la scène surréaliste, comme si quelque horreur surgie du néant attendait patiemment sa proie.
Curieusement, l’intérieur du vaisseau était propre : aucune poussière, pas de trace de corrosion ou de quelconques dégâts. Ils ne trouvèrent non plus aucune trace de l’équipage. Les quartiers d’habitation étaient impeccablement rangés, comme si ils étaient prêts à subir une inspection militaire ; la cambuse attendait encore qu’un cuisinier vienne y préparer des repas. Partout dans le vaisseau régnait un ordre impeccable.
« Qu’est-ce que c’est que cette mascarade, capitaine ? demanda un Tev visiblement inquiet.
– Peut-être que l’équipage est parti en pensant venir récupérer le vaisseau, peut-être qu’ils venaient de terminer des réparations quand ils ont dû partir précipitamment, tenta d’expliquer Enerho. Allons voir la salle des machines : si le réacteur peut-être redémarré, ça nous donnerait de la lumière et nous permettrait de consulter leurs journaux de bord. »
Malheureusement, ils découvrirent vite que, si le réacteur était en parfait état de marche, il n’avait plus de carburant et les batteries de secours étaient à plat. Tev étouffa un juron quand il se rendit compte qu’aucun numéro de série, aucune marque n’était visible sur les pièces dans la salle des machines. Rien ne permettait d’identifier la provenance de ce vaisseau.
Il ne restait plus que le poste de pilotage à visiter. L’inquiétude de Tev devenait visible et le capitaine luttait lui aussi pour garder un semblant de calme. Il se devait de montrer l’exemple et surtout, de garder l’œil ouvert au cas – improbable – où tout cela ne serait qu’un piège cruel. Il avait entendu nombre d’histoires de pirates rendus fous par l’immensité de l’espace. Folie qui les avait poussés à commettre des actes innommables. Il frissonna intérieurement : même l’appât du gain ne pouvait justifier toutes les tortures et la cruauté qu’on lui avait rapportées.
Enerho fut certain que ses craintes étaient fondées quand ils arrivèrent au poste de pilotage car une mise en scène macabre les attendait : un squelette humain était étendu à l’entrée, bras croisés sur la poitrine. Il sentit son cœur vaciller pendant une seconde avant de repartir quand rien ne se passa.
Cette fois, Tev lâcha à haute voix une bonne partie de son répertoire de jurons.
« Tais-toi, Tev, lui intima le Twi’lek.
– Oui capitaine, grommela l’humain. N’empêche que c’est pas normal de voir ça. On est pas sur un vaisseau normal que j’vous dis.
– Va voir si la mémoire de l’ordinateur de bord peut-être récupérée.
– D’accord. »
Tandis que Tev s’attelait à la tâche, Enerho se pencha sur la dépouille. Aucun objet ou signe distinctif n’était visible. Le sol n’était pas décoloré par une tache de sang. Aucune trace de tirs de blasters, pas de dégâts visibles sur les os, rien. Le malheureux reposait ici dans la solitude et l’anonymat le plus complet. Ne pouvant rien faire d’autre, le Twi’lek se releva et alla aider Tev.
« Y a plus rien, capitaine ! s’exclama ce dernier.
– Comment cela ?
– Les bandes mémoire ont disparu, voilà c’qu’il y a ! répondit-il d’un air agacé. Je veux bien être emporté par les Sith si nous ne sommes pas sur un fichu vaisseau fantôme !
– Allons-nous-en. Ne touche plus à rien en chemin. Grazik, appela-t-il à la radio, prépare le Mantellian Star, nous arrivons.
– Bien reçu. Nous pourrons partir dès que vous aurez fermé le sas de notre côté. » répondit le Dévaronien, apparemment soulagé de ne pas avoir à transférer une hypothétique cargaison sur leur vaisseau.
Aucun incident ne se produisit durant le chemin du retour. Tout l’équipage du Mantellian Star fut soulagé lorsqu’ils se détachèrent du vaisseau abandonné et plongèrent dans l’hyperespace, entamant les cinq jours de voyage devant les mener à leur destination : Chazwa.


***


« Journal de bord du Mantellian Star, entrée 26-50. Cela fait maintenant une journée que nous avons replongé en hyperespace vers notre destination. L’embuscade tendue par les pirates et la découverte de cette épave ne sont plus que de mauvais souvenirs. Les réparations de Tev tiennent le coup. Cet humain a vraiment un don pour la mécanique. Je note qu’il faudra le mentionner dans mon rapport à la compagnie lorsque nous serons arrivés. Il mérite une prime. Le seul incident à déplorer est que Tev a rapporté à deux reprises avoir entendu du bruit dans la section moteur alors que Grazik et moi nous trouvions à la proue. C’est absurde car les senseurs indiquent clairement qu’il n’y a que nous trois à bord. Je pense que la vue des restes de ce pauvre bougre l’a traumatisé. Ajouté à la tension consécutive à l’embuscade… Capitaine Enerho Vek du Mantellian Star, fin du rapport. »
Assis dans le siège du pilote, Enerho porta son regard sur le tunnel de lumière dans lequel flottait le cargo. Il avait toujours été fasciné par cet aspect des voyages hyperspatiaux : les déformations causées par le passage des vaisseaux dans cette mystérieuse dimension prenaient la forme de magnifiques arabesques que même les tailleurs de pierre de Ryloth ne pouvaient qu’esquisser grossièrement. Le Twi’lek s’arracha à sa rêverie pour jeter un œil aux instruments : on n’était jamais trop prudent.
Il était de quart, aussi avait-il le cockpit pour lui tout seul. Grazik ronflait dans sa couchette et Tev devait faire de même à la poupe. Ce dernier prenait son travail au sérieux et ne quittait ses moteurs qu’une fois en permission. Les instruments indiquaient – malgré les épreuves traversées – que tout était normal à bord. Le vaisseau atteindrait sa destination dans moins de quatre jours, qu’est-ce qui pourrait bien aller de travers ?
Pour s’occuper, Enerho ouvrit son databloc et s’attela à passer en revue les destinations les plus probables du prochain voyage du Mantellian Star. Elles ne manquaient pas car Chazwa était situé dans un secteur fréquenté. De plus, avoir des ébauches de routes à suivre lui ferait gagner du temps lorsqu’il devrait préparer le vaisseau pendant les réparations et le chargement de la future cargaison.
Ses calculs furent interrompus par des bruits de course. Enerho leva la tête et remarqua que les écoutilles de la section centrale avaient été ouvertes et que quelqu’un arrivait de la salle des machines. Il prit à peine le temps de poser le databloc et partit en petites foulées vers le carré, point de passage obligé pour toute personne arrivant depuis la poupe. Il y trouva un Tev essoufflé et visiblement apeuré.
« Il y a quelque chose, capitaine ! lâcha l’humain entre deux tentatives pour reprendre son souffle.
– Qu’est-ce qu’il y a Tev ? Que fais-tu ici ?
– Je venais de terminer mon quart et je voulais quelque chose à grignoter, alors je me suis dirigé vers la section centrale.
– Et ?
– Et alors, pendant que j’attendais dans le premier sas sur mon chemin j’ai cru voir une ombre dans la salle des machines.
– Une ombre ? interrogea Enerho d’un ton dubitatif.
– Oui, j’ai cru que je rêvais au début puis, quand je suis arrivé au milieu de la section centrale, je l’ai revue dans le sas juste derrière moi.
– C’est impossible, une seule personne a emprunté la coursive.
– Je suis sûr de ce que j’ai vu, capitaine !
– D’accord, d’accord. Nous allons bien voir. Réveille Grazik, je vais chercher des armes. »
Sans écouter la réponse de son subordonné, Enerho partit vers sa cabine. À l’intérieur, il appuya sur un interrupteur mural près de sa couchette qui révéla un coffre. Il entra le code et saisit trois blasters à l’intérieur. Avant de partir à la rencontre de son équipage, il s’assura qu’ils étaient bien réglés sur « paralysant » et que la puissance disponible ne risquait pas d’endommager un composant critique du vaisseau.
Il retrouva Tev et Grazik postés de part et d’autre de l’écoutille menant à la poupe. L’humain avait certainement raconté son histoire à nouveau car Grazik n’avait pas l’air dans son assiette. Tout en distribuant les armes, Enerho expliqua son plan :
« Grazik, tu restes ici et tu t’assures que nous sommes les seuls à emprunter cette écoutille. Tev, tu couvres mes arrières, nous allons voir.
– Mais… ce n’est pas imprudent ? demanda le mécanicien, visiblement peu désireux d’affronter ses peurs.
– Si tu as bien vu quelqu’un, c’est certainement un pirate ou le type qui a laissé ce squelette à bord de l’épave. Alors, je pense que nos blasters arriveront à le toucher avant qu’il ne se décide à purger l’atmosphère ou à nous sortir de l’hyperespace. Maintenant, suis-moi et ouvre l’œil. »


***


Ils ne trouvèrent rien d’anormal dans la section centrale. Alors qu’ils attendaient dans le dernier sas, Tev crut apercevoir quelque chose de l’autre côté de l’écoutille mais ce n’était qu’une ombre causée par l’éclairage vacillant et la condensation causée par les échangeurs thermiques. L’hypothèse d’Enerho selon laquelle son mécanicien était surmené et en proie à des hallucinations prenait corps petit à petit.
Le plan du capitaine était simple : Grazik avait verrouillé à distance toutes les portes coupe-feu de la salle des machines. Ils allaient explorer chaque section une par une en refermant les portes derrière eux au fur et à mesure. Comme il n’y avait qu’un chemin pour joindre deux points de cette partie du vaisseau, ils auraient l’assurance que personne ne se trouvait dans les sections déjà visitées.
Quelques minutes plus tard, alors qu’ils s’avançaient à pas feutrés dans une des coursives menant aux trappes de visites du moteur subluminique tribord, dernière étape de leur recherche, ils entendirent distinctement un craquement de métal devant eux. Enerho jeta un coup d’œil à son subordonné pour s’assurer qu’il tenait le coup. Il ne fut qu’à moitié rassuré en notant les mains tremblantes de l’humain mais il n’avait guère le choix. Il fit signe à Tev et ils s’avancèrent en direction du bruit tout en redoublant de précautions. L’endroit d’où leur était parvenu le bruit était situé derrière, de l’autre côté d’une porte coupe-feu ouverte. La section où ils se trouvaient était presque dans le noir complet. Le Twi’lek n’aimait pas ça, car le mystérieux intrus aurait beau jeu de se cacher pour mieux les surprendre, mais cela fonctionnerait dans les deux sens puisqu’il aurait autant de mal à repérer l’équipage du Mantellian Star.
Enerho prit une longue inspiration, assura son arme dans sa main et bondit à travers l’ouverture de la porte coupe-feu. Il pointa son arme dans toutes les directions où pouvait se cacher l’intrus sans rien apercevoir. Un faisceau lumineux apporté par Tev vint éclairer la scène et révéla l’absence d’intrus. La lumière révéla aussi l’origine du bruit qui les avait fait sursauter : c’était la dernière lampe du plafond qui avait éclaté, sans doute suite aux trop nombreuses surtensions qui ravageaient cette partie du vaisseau depuis deux jours.
Gêné d’avoir pris un banal bris de verre pour un intrus dans son vaisseau, Enerho n’en fut pas moins soulagé d’avoir confirmation que Tev avait rêvé. Ce dernier n’avait pourtant pas l’air rassuré.
« Je suis sûr de ce que j’ai vu capitaine, je vous dis, expliqua-t-il.
– Calme-toi, Tev. Tu es surmené, va prendre un peu de repos. Nous pouvons surveiller les moteurs depuis le cockpit et nous t’appellerons s’il y a le moindre souci. Ne t’en fais pas.
– Attendez, je sais ce que c’est je vous dis ! Tout à l’heure Grazik m’a dit que nous avons rencontré l’épave sur la piste Daragon.
– Pardon ?
– Vous savez, quand nous avons sauté en aveugle pour échapper aux pirates et que nous avons trouvé cette épave. Et bien d’après ses calculs, c’était en plein sur cette piste.
– Qu’est ce que ça change ? Nous aurions pu aussi bien être sur la voie Hydienne, répondit Enerho.
– Vous ne connaissez pas les légendes, capitaine ? C’est la route qui mène du Noyau à l’ancien Empire Sith ! Là où ils faisaient toutes leurs expériences, où ils torturaient leurs prisonniers, où ils défiaient les lois de la Nature pour créer leurs abominations. On dit même qu’ils pouvaient défier la mort elle-même et apparaître des siècles après sous forme de spectres.
– Tu te fais des idées, Tev : les Sith ont disparu depuis au moins un millénaire. Et maintenant, même les Jedi sont morts. Il ne reste plus que ce Vador…
– Et vous pensez que c’est une coïncidence si nous sommes tombés sur cette épave et ce type ? Nous avons dérangé sa dernière demeure et maintenant, il veut se venger de nous !
– Arrête tout de suite de divaguer ! intima le Twi’lek. Il était aussi mort qu’on peut l’être. D’accord, le vaisseau était vide de tout signe distinctif et ce n’était pas normal, je suis pourtant sûr que c’était juste une mise en scène pour décourager les curieux de trop fouiller dans le coin.
– Et moi je vous dis que…
– Tais-toi, c’est un ordre ! Maintenant, va prendre une nuit de repos et on en reparle plus tard, d’accord ?
– À vos ordres », grommela-t-il.
Alors qu’il partait, Enerho bloqua son passage et récupéra le blaster. Vu l’état de l’humain, il valait mieux éviter les risques.
Alors que le Twi’lek regagnait ses quartiers et rangeait les armes dans son coffre, il eut le pressentiment d’un désastre imminent et ne put retenir un frisson. Il se reprit très vite et mit cela sur le compte de l’état de Tev. Il n’avait jamais vu l’humain dans un tel état de nerfs et se demandait s’il ne devrait pas lui intimer de prendre plus de repos. Au moins jusqu’à leur arrivée. Il se dit que c’est ce qu’il ferait au réveil de Tev. En attendant, son quart était terminé et lui aussi avait besoin de se reposer.


***


Lorsqu’Enerho se réveilla, il fut surpris de constater qu’il avait dormi largement plus longtemps que prévu. Pourquoi Grazik ne l’avait-il pas averti qu’il lui fallait prendre le quart ? Sans doute que le Dévaronien s’était endormi à son poste. Cela ne lui ressemblait pas bien que les circonstances soient exceptionnelles.
Le Twi’lek sortit de sa cabine et partit à la recherche du navigateur. Il le trouva profondément endormi devant un plat qui avait dû être chaud il y a plusieurs heures de cela. Le capitaine secoua Grazik et arbora un large sourire quand ce dernier revint à lui.
« Désolé, capitaine, balbutia-t-il, je me suis endormi. Je ne comprends pas… Je ne me sentais pas fatigué mais…
– Ne t’en fais pas. Nous avions bien besoin de repos apparemment. Bon, Tev s’est calmé ?
– Je n’en ai aucune idée, la dernière fois que je l’ai vu vous l’aviez envoyé dans sa cabine pour se calmer.
– Allons voir, alors. »
Ils trouvèrent la porte de sa cabine fermée. Tev ne répondait pas non plus aux coups contre la cloison. Fronçant les sourcils, Enerho décida d’ouvrir la porte. La cabine était vide.
« Il a dû reprendre son quart en salle des machines, décréta le capitaine. Allons voir. »
Une surprise les attendait : à la jonction entre la proue et la section centrale, l’écoutille refusa de s’ouvrir. Les commandes étaient bloquées. Le capitaine utilisa le panneau de contrôle pour entrer son code d’autorisation personnel qui lui permettait de passer outre à toute interdiction à bord du vaisseau mais l’écoutille resta obstinément fermée. Intrigué, Enerho utilisa l’intercom pour contacter la salle des machines. Au départ, il n’eut qu’un crissement de statique en guise de réponse. Puis, alors qu’il se décourageait et songeait à forcer les écoutilles de la section centrale, la voix de Tev lui répondit. À son habituel ton enjoué avait succédé une voix monocorde aux reflets angoissés.
« Capitaine, c’est bien vous ?
– Qui veux-tu que ce soit, Tev ? Pourquoi as-tu verrouillé la section centrale ?
– Je devais me protéger capitaine, vous comprenez.
– Non, j’ai peur de ne pas comprendre.
– J’ai réfléchi à ce que vous m’avez dit tout à l’heure. Je suis maintenant persuadé qu’il n’y a que nous trois à bord.
– Ah, tu es revenu à la raison. Très bien, très bien. Ouvre les sas maintenant.
– Mais je reste certain de ce que j’ai vu. Et il n’y a qu’une seule explication.
– Tu pourras toujours la raconter pendant que nous arrivons. Allez, ouvre les portes. »
Enerho tourna la tête et vit Grazik se taper la tempe avec l’index, comme font les humains pour signifier que quelqu’un perdait la raison. La voix de Tev lui parvenait maintenant saccadée, comme si ce dernier inspirait fréquemment pour tenter de se calmer.
« Ils disent que quand un Sith mourait, il pouvait revenir hanter les vivants. On ne pouvait le voir que si il le désirait et il n’avait aucune consistance matérielle. On dit aussi qu’ils pouvaient posséder n’importe qui et en faire leur créature.
– Tev, arrête de divaguer et ouvre-nous ! ordonna Enerho.
– La seule explication c’est qu’une fois qu’Il a su que nous étions au courant de sa présence à bord, Il a possédé l’un d’entre nous. Et maintenant Il va tuer tous les autres ou nous torturer à mort. Nous ne reverrons jamais la civilisation. Tev étouffa un sanglot, se remémorant des instants de bonheur qu’il ne reverrait jamais. Je sais que ce n’est pas moi qu’Il a possédé et je veux bien croire que vous êtes toujours normal, capitaine. C’est Grazik qu’Il a choisi. Avec ses cornes de démon et sa peau rouge, je sais que c’est lui. Capitaine, implora-t-il, vous devez l’arrêter. Sinon nous allons tous y rester ! »
La communication fut brutalement coupée et les appels désespérés à la raison lancés par Enerho restèrent muets.
« Que fait-on, capitaine ? interrogea Grazik, visiblement ébranlé par l’accès de démence de Tev.
– Il faut que je trouve un moyen pour pénétrer dans la salle des machines et le maîtriser. On ne peut pas le laisser là. Il peut nous couper l’hyperpropulseur, peut-être même l’oxygène si l’envie lui en prend. »
Comme si Tev avait entendu leur conversation, ils sentirent le Mantellian Star trembler légèrement. Un coup d’œil par le hublot leur appris qu’ils venaient effectivement de réintégrer l’espace normal.
Cette fois-ci, le capitaine jura copieusement. Il s’adossa à la paroi de métal pour réfléchir à une ébauche de plan.
« Si on passait par l’extérieur, proposa Grazik, on rentre par un des sas de secours à la poupe et le tour et joué ?
– Non, il aura beau jeu de verrouiller l’accès aux sas de son côté voire d’empêcher leur pressurisation. La seule solution c’est de passer par l’accès principal.
– On ne pourra jamais forcer toutes les écoutilles à temps : de là où il est, il pourrait purger l’atmosphère de la section où nous sommes.
– Je sais, répondit sèchement le Twi’lek. Va dans le cockpit, utilise les caméras de surveillance pour savoir ce qu’il nous prépare. Je vais trouver un moyen. »
Hélas, lorsque Grazik se pencha sur les moniteurs dans le cockpit, il eut tout juste le temps d’apercevoir Tev frapper en direction de l’objectif avec sa clé hydraulique. L’image fut remplacée par un nuage de statique. Il en était de même pour les autres caméras de la salle des machines. Pointant son regard vers les moniteurs indiquant l’état général du cargo, son cœur se glaça lorsqu’il vit que les moteurs étaient stoppés. Malgré toutes les connaissances glanées en dix années en tant que navigateur et copilote sur des cargos spatiaux, il ne put arriver à les rallumer. Aucun système habité ne se trouvait à portée de leur radio subspatiale et même si ils envoyaient la balise de détresse, les éventuels secours arriveraient bien après qu’ils se soient trouvés à court de provisions. Ou d’air…
Il était sur le point de se laisser aller au désespoir quand Enerho entra dans le cockpit, l’air déterminé, un blaster à la ceinture et un autre à la main.
« Que se passe-t-il, capitaine ? »


***


À l’entrée de la section centrale, Enerho contacta Tev.
« Tev ! Tev ! Où es-tu ?
– Capitaine ? Ça y est ? Vous l’avez neutralisé ?
– Oui, j’ai paralysé Grazik et je l’ai attaché dans le carré. Viens me voir, nous allons décider ce qu’il faut faire.
– Je vous avais dit de le tuer ! Tant qu’il est en vie, il représente un danger pour nous.
– On ne peut pas tenir conversation comme ça par intercom, raisonna le Twi’lek, il peut certainement m’entendre d’ici.
– Oui, vous avez raison. J’ouvre les sas un par un et je vous retrouve à la sous-section 4. »
Tev coupa la communication sans attendre la réponse du capitaine. Ce dernier hésita devant le sas. Il caressa la crosse du blaster à sa ceinture pour se rassurer.
Alors qu’il n’y croyait plus, le sas s’ouvrit. La voix de Tev retentit dans les haut-parleurs du vaisseau pour l’inviter à s’enfoncer plus avant dans le corridor. Enerho prit une longue inspiration et traversa le seuil. Le bruit de l’écoutille qui se refermait sur son passage lui fit le même effet que les sirènes alertant les habitants de Ryloth qu’une tempête de chaleur approchait et qu’il fallait regagner leur cité souterraine.
La progression à travers les différentes sous-sections était interminable. La voix de Tev qui l’invitait à avancer ne l’aidait pas à garder son calme et il devait régulièrement serrer les poings pour empêcher ses mains de trembler. Un seul tir de blaster paralysant et tout serait fini, s’encourageait-il.
Enfin, il arriva à la jonction entre les sous-sections 3 et 4. Il ne voyait rien à travers le hublot de l’écoutille mais il s’avait que Tev était là. Derrière lui, il entendit l’écoutille menant à la seconde sous-section se refermer avec le bruit caractéristique du verrouillage. Il ne pourrait donc fuir si les choses tournaient mal.
« Je suis là capitaine, j’ouvre l’écoutille. » annonça la voix du mécanicien dément.
La porte s’ouvrit effectivement et laissa le passage à Tev. L’humain avait bien changé depuis la dernière fois qu’Enerho l’avait vu : mal rasé, transpirant abondamment, les mains tremblantes, les yeux exorbités et cet air de bête traquée… Il avait une clé hydraulique à la main et une vibrolame à la ceinture.
Il s’agit de jouer serré, songea le Twi’lek.
« Je suis là, Tev, annonça-t-il sur le ton le plus rassurant qu’il pouvait prendre. Regarde, je n’ai pas d’armes à la main, alors tu vas poser cette clé hydraulique et ce couteau et nous allons tranquillement discuter comme deux personnes sensées, d’accord ? »
Tev hésita un instant, méfiant. Il plissa les yeux comme pour mieux distinguer la forme du capitaine dans la pénombre. Rassuré par son examen, il commença à se baisser pour déposer ses armes au sol. Mais son regard fut retenu : quelque chose avait bougé derrière le Twi’lek, rien de plus qu’une forme ratatinée mais cela suffit à déchaîner la rage du mécanicien. Tev se redressa instantanément et hurla :
« Menteur ! Vous m’avez menti ! Il vous a suivi ! Vous… Vous êtes de mèche avec lui ! Traître !
– Non, Tev, attends ! »
Derrière lui, Grazik se redressait le plus vite possible et pointait son blaster en direction de Tev. Le plan d’Enerho était de partir à la rencontre de Tev en demandant à Grazik de le suivre à quatre pattes, caché dans la pénombre qui régnait dans la coursive. Le capitaine devait raisonner Tev au maximum pour que le Dévaronien ait le temps de paralyser Tev avec son blaster.
Tev fut le plus rapide : il bondit en face du Twi’lek et lui assena un violent coup au visage avec la clé hydraulique. Enerho s’effondra au sol, le visage en sang. Derrière, Grazik n’avait pas pu tirer par peur de toucher son commandant. Ayant enfin une vue directe sur son adversaire, il pointa son arme. Tev lui lança la clé hydraulique et se jeta sur lui, poignard en main.
Sonné par le coup mais pas KO, Enerho se remit sur ses pieds et vit Grazik lutter désespérément au corps à corps contre Tev. Ce dernier le lardait de coups avec la vibrolame. Ne pensant plus à se défendre, Grazik essayait de poser ses mains sur le cou de Tev mais il résistait férocement, comme si sa démence lui permettait de puiser dans des réserves d’énergie insoupçonnées.
D’instinct, Enerho se jeta dans la mêlée. Il réussit à séparer les deux protagonistes et se retrouva aux prises avec Tev. Un coup de genou à l’entrejambe de l’humain lui fit lâcher sa prise sur la vibrolame mais ce dernier se ressaisit. Il se retrouva pris dans une joute mortelle, ses mains agrippant les avant-bras de Tev et tentant de lui faire baisser sa garde. Arc-bouté sur ses jambes, il tentait d’utiliser son propre poids pour faire ployer l’humain. Malgré les efforts du Twi’lek, il tenait bon.
Aucun son ne sortait de la gorge de Tev mais son regard en disait long sur sa détermination. Pendant une éternité, aucun des deux adversaires n’eut le dessus. Malgré l’héritage de guerrier qu’il devait à ses ancêtres, Enerho n’arrivait pas à percer les défenses d’un humain qui n’avait que des bagarres de cantina pour toute expérience martiale.
Un instant d’inattention et ce fut le Twi’lek qui se retrouva en difficulté. Poussant son avantage, Tev lui assena un coup de poing à l’estomac puis agrippa un de ses lekkus et mordit sauvagement dedans. Terrassé par la douleur, Enerho s’effondra à terre. Emporté par la vague de douleur, il comprit qu’il avait échoué à protéger son équipage. Ils mourraient ici, au milieu du néant, oubliés de tous et personne ne retrouverait leur dernière demeure. Ils n’auraient pas droit aux rites funéraires et leurs âmes erreraient dans ce monde pour l’éternité.
« Non ! » hurla son esprit. Au-delà de l’héritage martial de son peuple, il reprit conscience d’une chose qu’une vie paisible avait tendance à vous faire oublier : l’instinct de survie, le désir de vivre à tout prix, l’envie de vaincre, de se battre, de mordre, de déchirer les chairs de son adversaire.
Le hurlement de douleur d’Enerho se transforma en un hurlement de rage. Puisant dans des réserves d’énergie jusque-là insoupçonnées, il projeta Tev contre la paroi de la coursive. L’humain fit un bruit sourd en heurtant le métal mais il était à peine sonné et repartit à la charge. C’était plus de temps qu’il n’en fallait : Enerho put enfin dégainer son blaster et tira.
La détonation fut comme une libération. En face, Tev avait l’air surpris. Il ne comprenait pas ce qui lui arrivait, pourquoi il ne pouvait plus tenir debout, pourquoi de la fumée s’élevait de sa poitrine. Agonisant, il jeta un regard implorant à son capitaine et trouva la force d’actionner la commande de fermeture de l’écoutille menant à la sous-section suivante avant de rendre son dernier soupir. Non loin de là, le corps de Grazik baignait dans son sang. Aucun espoir pour lui.
Enerho ne réalisa que trop tard ce que signifiait le dernier geste conscient de Tev. Quand il reprit ses esprits, le sas était verrouillé. Sans les nouveaux codes programmés par Tev, sans outils, sans accès à l’ordinateur de bord, sans combinaison spatiale, il était prisonnier.
Il se laissa tomber à genoux. Peu à peu, la douleur prenait le dessus sur le flot d’adrénaline qui l’avait porté durant le combat. Il sentait le sang couler de son visage et de son lekku. Il ignora pourtant tous ces signaux et porta son regard sur son blaster. Il l’avait réglé sur « mortel » alors que celui qu’il avait confié à Grazik était réglé sur « paralysant ». Avait-il su tout du long que cette situation n’aurait qu’une seule issue ? Cette question n’avait plus d’importance maintenant. Et il leva son regard vers le hublot et la myriade d’étoiles qu’il dévoilait.


***


Le commandant du destroyer impérial observait le cargo que les rayons tracteurs de son vaisseau avaient ramené dans le hangar. Il frissonna en songeant aux trois cadavres que ses hommes avaient trouvés à bord, à la lutte qui avait conduit à la mort de deux d’entre eux et à l’horrible destin du troisième. Avant de rendre l’âme à son tour, il avait pu consigner les évènements qui avaient conduit à cette tragédie sur le databloc qu’il portait sur lui. À ses côtés, l’enseigne qui avait conduit les recherches à bord du cargo attendait pour faire son rapport. S’arrachant à sa contemplation, il se retourna vers son subordonné.
« Commandant, nos techniciens ont déterminé que l’accès de folie du mécanicien avait été causé par une fuite de liquide de refroidissement dans la salle des machines.
– Comment ont-ils pu ne pas la détecter ? S’étonna-t-il.
– C’est une fuite microscopique, quasiment indétectable. Et comme ce type de cargo embarque une grande quantité de ce liquide, ils ne pouvaient pas remarquer qu’ils en perdaient. Ils ont aussi établi que le liquide utilisé n’était pas conforme à la réglementation. C’est un fluide de refroidissement illégal, certainement installé par la compagnie qui affrétait le cargo pour diminuer ses coûts.
– Et je suppose que ce liquide n’est pas sans danger pour la santé ?
– Exact, commandant. À forte dose, on ressent maux de têtes, hallucinations, paranoïa, nausées avant de perdre conscience et de mourir par empoisonnement mais à faible dose, le liquide agit comme un puissant hallucinogène. Certains trafiquants de drogue le proposent avec leurs bâtons de la mort. Conjugué à la tension qui régnait à bord du vaisseau, le mécanicien a effectivement perdu la raison. Il était le plus atteint des trois car il passait la plupart de son temps dans la salle des machines et les sas de la section centrale empêchaient les vapeurs d’arriver jusqu’à la proue.
– Et l’épave qu’ils ont signalée dans leurs journaux de bord ?
– Les éclaireurs que nous avons envoyés à sa recherche n’ont rien trouvé. Nous avons pourtant pu déterminer avec une excellente précision l’endroit où elle aurait dû se trouver grâce aux enregistrements de bord du vaisseau. Il est probable que le gaz leur ait causé des hallucinations collectives : rien n’est apparu sur leurs senseurs entre l’embuscade des pirates et notre arrivée.
– Très bien, enseigne. Je vous laisse à votre rapport. »
Alors que le jeune officier le quittait, il contacta son second par comlink pour lui ordonner de mettre le cap sur Chazwa où ils livreraient le cargo au chantier le plus proche et déposeraient les restes de son équipage.
Le commandant retourna à son observation du Mantellian Star et se prit à regretter que l’Empire ne puisse protéger ses citoyens. La lutte contre la Rébellion prenait malheureusement le pas en ces temps troublés, c’est pourquoi l’épave du cargo avait dérivé pendant une année avant d’être retrouvée par son destroyer.
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar Red Monkey » Dim 02 Fév 2014 - 12:39   Sujet: Re: [Recueil SWU #6] Star Wars et l'épouvante

Oh ! Titi77 que je ne connaissais pas encore !
C'est excellent, j'accroche bien.
On sent l'ambiance sombre qui se dégage du texte. C'est réussi.
J'espère que tu vas faire un bon come-back en FF !

Sinon, j'ai lu tous les textes de ce recueil, et effectivement on voit une belle variété de styles d'écriture mais aussi de manière d'aborder ce thème. C'est assez enrichissant faut bien avouer.
Bientôt, je mettrais un petit texte...
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