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Ombre et Lumière

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Messagepar Darkwilliam » Mer 19 Jan 2005 - 3:30   Sujet: Ombre et Lumière

Suite à un débat sur l'autonomie des clones dans la section épisode III (dans lequel j'ai puisé mon inspiration) ,je me suis (de nouveau) lancé dans l'écriture d'une fan fiction, qui cette fois ci s'attachera à voir la Guerre des Clones à travers les yeux d'un clone en particulier. Je poste le premier chapitre qui n'est pas trés long et j'espère trouver (un jour) le temps de continuer. Dîtes moi, bien entendu, ce que vous en pensez. De même si vous avez des popositions pour le titre, n'hésitez pas... ;)


Chapitre I : Du sang et des larmes…

Une planète, une plaine, une guerre, des soldats...

Alors que le roulement continu du tonnerre et la noirceur des épais nuages rendaient l’atmosphère électrique et pesante, un groupe de clone à l’armure terne et à la démarche lente, avançait vers leur poste avancé après avoir mené un raid éclair contre les premières lignes Séparatistes.
Le chef du groupe, qui n’était plus composé que de 23 membres, s’arrêta pour regarder le ciel au travers de la visière sombre de son casque. Il dit alors d’une voix monocorde :
-Nous devrions rentrer au plus tôt à la base « Pointe Eclaire », avant que la pluie ne se mette à tomber.
Un autre clone qui avait une partie de son armure fissurée s’approcha et s’arrêta au même niveau que son supérieur. Il fit :
-Capitaine, l’unité ZA 520 ne parviendra jamais à la base. Il est trop faible…
Le capitaine se retourna et regarda pendant quelque instants l’unité ZA 520 qui était soutenue par deux autres clones. Une de ses jambes avait été arrachée par le souffle d’une explosion lorsque les clones avaient menés leur assaut surprise. L’unité avait perdu beaucoup de sang et elle gémissait de temps en temps, même si son état était semi comatique.
-Que conseillez vous lieutenant ?
-Nous devons l’abandonner. Il nous retarde et les Séparatistes se sont probablement lancés à notre poursuite. De toute façon il ne peut plus survivre, surtout dans cet environnement de sang et de cendre.
Le capitaine laissa alors errer son regard tout autour de lui et se rendit compte qu’ils avançaient dans une immense plaine, ou l’herbe était noyée sous des flaques de boues visqueuses et ou les rares arbres avaient été depuis longtemps décapités et brûlés par les combats qui avaient eu lieu ici. Au loin, de la fumée sortait encore d’une barge d’assaut de la République qui était venu s’écraser avec violence quant des unités anti aérienne séparatistes l’avaient prise pour cible alors qu’elle entamait sa phase d’atterrissage. Mais pire que cela, c’était l’odeur de mort qui régnait dans la vaste étendue qui soulevait les cœurs et retournaient les âmes, mêmes les plus endurcies. Des corps sans vie jonchaient le sol, de temps en temps, là étaient ceux qui n’avaient pas pu être récupérés par les forces de la République qui avaient réussies à prendre pied sur la planète. Les morgues improvisées étaient déjà pleines, pire, les généraux Jedi craignaient la propagation d’épidémies mortelles. Le capitaine clone leva de nouveaux les yeux au ciel et deux grosses gouttes d’eau vinrent s’écraser sur sa visière. Il avait cru entendre le bruit d’un vaisseau venant les chercher. Mais il avait révé, on ne viendrait pas les chercher. S’ils voulaient retrouver leurs lignes, ils devraient le faire tout seul. Le capitaine pivota vers son lieutenant faisant gicler une gerbe de boue au passage.
-Nous n’abandonnerons pas cette unité derrière nous.
Le lieutenant parut surpis :
-Mais, c’est contraire à toute rationalité. Nos chances de survie avec un tel handicap sont…
-Trop d’hommes sont déjà morts aujourd’hui ! cria le capitaine. Il n’est pas question que j’en perde un autre.
-Mais, notre rôle est de combattre pour la République. Quel qu’en soit le prix !
-Notre rôle est-il de mourir inutilement ?
-Non…bien sur que non.
-Pourtant beaucoup des nôtres sont morts inutilement aujourd’hui. L’attaque de ce matin a été une véritable boucherie. Nous n’aurions jamais du attaquer.
-Ce n’est pas nous qui prenons les décisions. Mais nous nous devons de les respecter.
-Je sais.
Il y eut un silence puis le capitaine fit :
-On continue ! Mais l’unité ZA 520 nous accompagne.
Le capitaine se remit à avancer dans ce paysage de désolation alors que la pluie commençait à s’abattre avec force sur la plaine.

Le petit groupe avançait maintenant sous des trombes d’eau qui pénétraient leurs armures et mouillaient leurs corps frigorifiés. Le capitaine clone qui menait la marche se retourna quant il entendit un bruit spongieux tout proche de lui. L’unité ZA 520 venait de s’écrouler dans la boue, face contre terre, il reposait là inerte alors que la boue commençait à s’infiltrer dans les encoignures de son armure. Un des clones qui le soutenait auparavant et qui n’avait rien pu faire pour le retenir dans sa chute, le retourna et lui ôta son casque. Les yeux du clone étaient livides. Au bout de quelques instants, le clone fit avec une voix très détachée :
-Cette unité n’est plus.
Le capitaine ne dit rien. Un éclair puissant zébra le ciel pendant plusieurs secondes puis le tonnerre éclata avec force et fracas. Le lieutenant s’approcha du capitaine et dit :
-Nous devrions nous hâter, nos premières lignes sont juste derrière cette colline là bas.
Disant cela, il désigna un point au loin qui semblait être de plus en plus happée par la brume pluvieuse.
-Il fait vraiment un temps horrible sur cette planète maudite, se contenta de répondre le capitaine.
Alors qu’il allait reprendre sa marche en avant, il s’arrêta net devant le cadavre puant de ce qui avait été un soldat de la République. L’armure du soldat avait quasiment explosé sous la violence d’un impact et le sang de la victime s’était mélangé avec la boue. La visière du clone était également fissuré, dévoilant un regard qui semblait exprimer l’incompréhension. Mais ce que remarqua le capitaine, c’est que le mort tenait quelque chose serré dans sa main droite. Le capitaine se pencha et ouvrit la main du cadavre. Il fut très surpris de découvrir une photo sur laquelle on pouvait voir une jolie jeune femme souriante. Le coin gauche de la photo avait été souillé par du sang.
-Ce soldat aimait une civile ! dit le capitaine comme si c’était une évidence.
-Quoi ! Mais c’est impossible, les clones ne peuvent pas aimer. Nous ne sommes pas fait pour cela ! s’insurgea le lieutenant.
-Vous apprendrez lieutenant que la guerre peut profondément transformer ceux qui la font.
-Au point de se réfugier dans une futilité comme l’amour ?
Le capitaine se retourna vers le lieutenant :
-Vous n’avez pas idée à quel point l’amour peut-être source de force et de courage quand partout autour de vous…la guerre fait rage.
Le capitaine ferma les yeux du mort et dit :
-Pressons le pas ou nous allons finir embourber ici.

Les clones courraient à présent. Plus ils se rapprochaient de la colline, plus ils avaient l’impression qu’un danger les menaçait. La brume avait maintenant enveloppé les corps et les âmes et les clones ne voyaient guère plus qu’à deux mètres devant eux. Soudain, le capitaine crut entendre des bruits de moteurs, il s’arrêta net et écouta. Rien, ou juste un faible bourdonnement presque inaudible. Le clone regarda son groupe qui progressait et tout à coup, un tir laser sortit de la brume traversa de part en part le clone qui fermait la marche. Sans un cri, il tomba en avant dans une flaque visqueuse.
-Attention ! hurla le capitaine.
C’est alors que des ombres inquiétantes se dessinèrent, en grand nombre puis sortirent de la brume. Il y avait des centaines de droïds Séparatistes, accompagnés par des droïds araignées qui essayaient tant bien que mal d’évoluer dans ce paysage humide. Le capitaine clone eut un moment de torpeur face à l’ampleur de l’attaque puis il réfléchit rapidement. Ils ne pouvaient pas lutter contre cet attaque, ils étaient trop peu nombreux. Par contre, leurs lignes étaient toutes proches et ils ne leur manqueraient pas beaucoup de temps pour les atteindre. Le capitaine hurla pour couvrir le bruit des lasers qui commençaient à s’échanger :
-Courrez ! Courrez ! C’est notre seule chance.
Les clones s’élancèrent, portant leurs longs blasters noirs à deux mains pour avoir plus de stabilité dans leurs courses folles. Ils tentèrent d’aller le plus vite possible, faisant gicler de la boue sur le bas de leurs armures. Le lieutenant se retourna juste à un moment pour tirer et atteint du premier coup un droïd ennemi qui s’écroula lourdement en arrière après avoir provoqué une gerbe d’étincelles. Puis il reprit sa course folle et commença à gravir la colline alors que derrière eux les droïds araignées entraient en action. Un de leurs tirs s’écrasa au milieu d’un groupe de trois clones. Dans un bruit insoutenable, les trois corps furent propulsés en l’air comme de vulgaires pantins. Deux furent engloutis par le souffle de l’explosion tandis que le dernier allait heurter le sol avec force pour ne jamais se relever. Le lieutenant et le capitaine qui progressaient côte à côte avaient le souffle court et leurs cœurs battaient la chamade. Ils étaient à mi distance du haut de la colline mais derrière eux, l’armée ennemie progressait sans cesse. Le capitaine entendit distinctement un clone s’écrouler sur le sol après avoir butté dans une pierre qui dépassait des flaques d’eau. Il tenta de se relever mais une rafale de tirs ennemis lui perfora les intestins et le força à retomber. Son casque alla se planter dans la boue sombre. Le capitaine se retourna juste un cour instant pour voir l’étendue de l’armée qui les attaquait. Apparemment les Séparatistes n’avaient pas appréciés l’attaque surprise des clones et ils étaient décidés à les faire payer grandement. Ils avaient envoyés une armée impressionnante à leurs poursuites et la lutte s’annonçait impitoyable et sanglante.
Les clones survivants atteignirent le sommet de la colline et virent alors leurs lignes apparaître. La République avait installé un camp avancé, bien défendu par des droïds scarabées et par des escouades de clones. Des canons mobiles avaient été installés sur des tours de surveillance. Mais mieux, un réseau complexe de tranchées avait été creusé et les clones étaient en postes en leurs seins, attendant un quelconque assaut. Cet assaut venait de commencer.
Alors que la pluie s’abattait avec acharnement sur le champ de bataille, le groupe de clones n’était plus qu’à 50 mètres de ses premières lignes ou les défenseurs s’activaient déjà. Au moment ou les Séparatistes apparurent, les canons se mirent en route dans un grondement qui rivalisait avec le tonnerre. Le capitaine clone entendit les tirs alliés dévaster les premiers rangs ennemis. La bataille s’annonçait terrible et indécise car les Séparatistes étaient venus en nombre.
Il ne restait plus que dix mètres au capitaine clone à parcourir avant de pouvoir se précipiter dans les tranchées. C’est alors qu’une violente explosion eut lieu juste derrière lui, venant probablement d’un tir de droïd araignée. Le clone se sentit soulever en l’air et propulser à une vitesse incroyable. Il retomba dans la première ligne de sa tranchée et s’écrasa sur un pan de terre. Le choc fut violent et le clone roula sur le sol, au milieu de ses camarades qui tiraient sans relâche à présent. Le bruit incessant de l’affrontement laissa alors place à un silence de mort et ce fut le trou noir…

[ 30. janvier 2005, 19:02: Message édité par : Darkwilliam ]
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar Lowie » Mer 19 Jan 2005 - 8:27   Sujet: Re: Ombre et Lumière

L'excellent point que je note illico c'est l'atmosphère sale de guerre qui transpire bien à la lecture. On dirait un couvercle qui se referme sur nos pauvres clones dont le capitaine pas insensible :) doit ramener avec force péripéties ( le temps, les obstacles, les droîdes ) ses maigres unités. On en oublie le champ de bataille et la raison d'être des combats pour mieux se centrer sur le capitaine et ses remarques comme celle sur l'amour digue de survie même pour un clone dans le cadre d'une guerre industrielle où le sens ici est donc pas explicité. Bien vu à poursuivre il y a moyen de faire une belle fan fic :) d'autant que ce serait une autre vision complémentaire aux comics CW :cool: . Projet ambitieux.
De fait, je viens de me souvenir d'une passionnante peinture de la Guerre donnée par le book La Guerre Eternelle ayant reçu un Hugo SF dont le début de ta fan fic cadre avec l'esprit anti-militaire.

Lowie.
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Messagepar TAWAK » Jeu 20 Jan 2005 - 3:51   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Je lis peu de Fan Fics à part les grands classiques mais là je dois dire que je suis très agréablement surpris !
Faut dire aussi que j'adore les clones !
J'ai pas le temps de m'éterniser mais chapeau bas Darkwilliam :) !
J'attend la suite et si t'aimes bien écrire sur la Guerre des Clones, contacte moi en privé j'ai une ptite idée qui pourrait t'interesser !
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Messagepar Darkwilliam » Dim 23 Jan 2005 - 0:12   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Voilà le deuxième chapitre que j'ai fignolé aujourd'hui. Le troisième devrait arriver d'ici...beaucoup de temps! Et oui, les études cela prend tout le temps disponible, même celui consacré à Star Wars!


Chapitre II : Si loin de chez soi…

La première chose que vit le Capitaine Clone en se réveillant, c’était son lieutenant qui était penché sur lui ,même si ses contours étaient encore flous. Il y avait un bruit terrible qui emplissait les oreilles sans discontinuer. Le capitaine finit par comprendre ce que disait son lieutenant :
-Il faut…relever ! Les Séparatistes vont percer…première ligne !
Le capitaine se leva juste au moment ou un puissant tir laser venait décapiter un clone à cinq mètres de lui à peine. Le clone s’écroula sans un mot, rejoignant sur le sol un autre de ses camarades. Le capitaine attrapa son blaster et se mit en position de tir. Ce qu’il vit le paralysa un moment. L’armée Séparatiste, bien qu’essuyant des pertes considérables, progressaient rapidement et serait bientôt à même de s’emparer des premières lignes de la République.
Le capitaine et son lieutenant tirèrent sans discontinuer, visant les cibles les plus proches. Un tir ennemi s’écrasa non loin d’eux et souleva une masse de terre qui leur retomba dessus. Les armures blanchâtres prirent encore d’avantage une teinte terne. Les tirs se répondaient inlassablement mais le capitaine clone avait l’impression que les droïds ennemis revenaient toujours par vague successive. Les canons mobiles de la République entrèrent de nouveau en action et un droïd araignée se fit sectionner trois de ses pattes mécaniques. Il s’écroula sur deux droïds de la Fédération du Commerce avec un grincement affreux, puis il explosa lorsqu’il heurta le sol boueux.
Une rafale de projectiles ennemis s’écrasa sur les premières tranchées de la République, massacrant quelques uns des tireurs embusqués. Le capitaine clone tourna alors la tête et au travers de sa sombre visière, vit un simple soldat être perforé de part en part par trois tirs successifs. Le clone pivota sur lui même et tout en lâchant son blaster encore fumant s’écroula dans le fond de la tranchée. C’est alors qu’un autre assaut se dirigea vers le capitaine et le lieutenant :
-Baissez vous ! hurla le clone le plus gradé.
Il se jeta à plat ventre et sa tête heurta durement le sol, mais pire, son lieutenant lui retomba dessus avec violence alors qu’un tir venait de le toucher. Le laser avait perforé l’épaule droite et un mince filet de sang s’en échappait. L’armure avait noircie sur la totalité de l’épaule.
-Il ne faut pas rester là, hurla le capitaine, cette ligne va être envahie ! Vous pouvez marcher ?
-Oui…oui, je pense, maugréa le lieutenant.
Les deux clones se mirent à courir le plus vite possible dans la tranchée, leurs pas s’enfonçant dans l’eau boueuse qui commençait à la remplir, espérant rejoindre au plus tôt des lignes mieux protégées. Mais les impacts de tirs étaient incessants et meurtrissaient les défenses Républicaines. Un tir violent s’engouffra dans la tranchée et explosa, engloutissant deux clones qui n’avaient pas eu le temps de s’écarter. Le capitaine et le lieutenant continuèrent leurs progressions même s’ils devaient pour cela parfois enjamber des corps déchiquetés ou tout simplement inertes. Le capitaine avait le souffle court et sentait que son cœur était au maximum de ses efforts, si l’affrontement devait se prolonger, il ne survivrait pas. Soudain, il stoppa net ! Devant lui, des droïds séparatistes venaient d’éventrer la tranchée et avaient pénétré à l’intérieur. Ils barraient la route aux deux clones qui tentaient de fuir. Les droïds braquèrent simultanément leurs blasters incorporés sur les deux clones.
Le capitaine déglutit et murmura au lieutenant qui s’était arrêté juste derrière lui :
-Je crois que notre guerre va s’arrêter là !
-C’est dommage, je crois que nous servions bien la République. Mais d’autres clones le feront !
-Oui mais je regrette juste de mourir ici et maintenant alors que j’ai survécu à la bataille de Géonosis.
Les deux clones s’attendirent à l’inéluctable, les droïds séparatistes étaient de toute façon trop nombreux pour espérer pouvoir emporter quelconque affrontement. Soudain et comme sortant de nulle part, une lame argentée décapita deux droïds coup sur coup et perfora un troisième dans une pluie d’étincelles.
-Un général Jedi ! s’écria le lieutenant clone.
En effet, une jeune Jedi se trouvait à présent au cœur de la meute de droïds séparatistes et faisait un véritable carnage en maniant à la perfection son sabre, qui semblait être le prolongement naturel de son bras. Il ne resta bientôt plus aucun ennemi susceptible de la menacer. Elle désactiva son sabre laser et cria aux deux clones :
-Tout va bien ?
-Grâce à vous, oui !
Mais tout à coup, le capitaine clone eut un mouvement de recul et s’il n’avait pas porté de casque, son visage aurait exprimé l’effroi. Derrière la Jedi souriante, un droïd araignée venait de faire son apparition en haut de la tranchée. Son traqueur de cible se braqua alors sur la Générale Jedi…
Le capitaine clone hurla de tous ses poumons :
-Attention, derrière vous !
La Jedi se retourna et vit avec horreur sa mort venir. Elle eut à peine le temps de murmurer :
-Que la Force me donne du courage !
Le capitaine clone voulut se précipiter pour la secourir mais le droïd araignée ouvrit le feu à deux reprises. Une explosion engloutit la Jedi et son souffle catapulta en arrière le capitaine clone qui s’écroula dans trente centimètre d’eau sale. Un bruit sourd lui bourdonna pendant près d’une minute dans les oreilles avant qu’enfin, il puisse de nouveau entendre le déchaînement de l’affrontement qui se poursuivait, meurtrissant le paysage et les hommes. Le capitaine clone se précipita auprès de la dépouille de la Jedi. Celle ci avait perdu son bras gauche et sa jambe droite. Son visage était en partie consumée et sa chevelure soyeuse n’existait plus. Mais elle vivait encore… Le clone s’agenouilla et se rendit alors compte que sa visière était fissurée ainsi que la majeure partie de son casque, puisque des grosses gouttes d’eau perlait sur son visage. Il fit :
-Tenez bon Général, on va vous soigner.
-Il est trop tard pour moi ! J’ai servi la République et la Force avec autant de dévotion que possible. Pourriez…vous me rendre un servi… ?
-Bien sur, que désirez vous ?
De sa main valide, la jeune Jedi tendit au clone un long cylindre métallique et balbutia :
-Donnez…sabre las…à un maître Jedi…, là, est mon derni…souhait !
-Je le ferais, je vous le jure.
-Merci. J’aurais tellemen…voulu revoi…les miens avant de mourir…
Les yeux de la Jedi devinrent vitreux et sa tête brûlée s’affaissa sur le côté définitivement. Le clone se releva et se retourna. Le droïd araignée avait disparu, probablement attiré par une autre cible.
Le lieutenant clone s’approcha alors et dit d’une voix qui semblait exténuée :
-Il ne faut pas rester là, la République regroupe ses forces aux niveaux des secondes lignes !
Le capitaine clone laissa son regard errer autour de lui et découvrit un paysage apocalyptique. Les tirs avaient dévastés le paysage mais aussi les premières lignes Républicaines. Des amas de ferrailles et des corps sans vie jonchaient le sol, dans un entremêlement de destruction et de morts. L’eau continuait de s’abattre inlassablement, recouvrant presque les corps affalées au fond des tranchées éventrées.
L’attaque Séparatiste se poursuivait et les troupes avaient pratiquement atteints la seconde ligne de défense, dépassant donc les deux clones survivants. Les deux soldats sortirent de la première tranchée et virent alors que le reste des troupes Séparatistes leur tournait le dos et concentrait leurs efforts sur les puissantes et organisées défenses Républicaines. Le capitaine clone braqua son regard sur son lieutenant et fit :
-Que fait-on ? Doit-on attendre ici une éventuelle victoire des nôtres ou rejoindre coûte que coûte nos lignes ?
-Nous sommes des clones ! Il n’y a pas de doute à avoir, nous devons nous battre, quoi qu’il en coûte.
-Je savais que vous alliez dire cela.
-Vous voulez abandonner les nôtres, vous voulez vous comporter comme un lâche, c’est cela hein ? s’insurgea le lieutenant.
Le capitaine l’empoigna alors et cria :
-Ne me traitez jamais plus de lâche ! J’ai vu bien plus de batailles que vous et j’ai vu les horreurs qu’entraînent la guerre.
-Nous sommes immunisés contre cela !
-C’est peut-être ce que les Kaminoens pensent mais au front, la seule chose qui vous permet de tenir, c’est l’espoir de voir cette guerre s’arrêter enfin.
Il y eut un silence puis le lieutenant répondit à voix basse :
-Je…ne peux concevoir une telle chose.
-Un jour lieutenant, vous comprendrez ! Rejoignons nos lignes à présent.
Les deux clones sortirent de la tranchée et se mirent à courir tout en tirant. Leurs longs blasters mugissaient sans discontinuer, crachant des lasers destructeurs. Les deux soldats abattaient les droïds en leur tirant dans le dos, ce qui n’était pas d’un grand courage mais redoutablement efficace. Les droïds Séparatistes se retournèrent alors, surpris de cette attaque par derrière. Le capitaine clone hurla :
-Courrez le plus vite possible, on est repéré !
Les clones, le souffle court, traversèrent les rangs ennemis, sous le regard sans expression des droïds ennemis. L’un d’eux dit d’ailleurs à un autre d’une voix horriblement mécanique :
-Erreur de stratégie détectée.
Les clones approchaient de leurs lignes mais derrière eux, les droïds se mirent à tirer pour tenter de les abattre. Le capitaine clone vit les lasers percuter le sol à peine à quelques centimètres de lui. Il hurla à son lieutenant :
-Sautez maintenant !
Les deux clones prirent appui et se jetèrent en avant la tête la première. Ils retombèrent dans la seconde ligne et firent une roulade périlleuse avant de s’arrêter enfin sur le sol humide. Un clone ,portant la matricule Y 456, les regarda et fit avec une pointe d’ironie :
-Content de voir qu’il y a des survivants à l’assaut des premières lignes !
-Moi aussi, répondit le capitaine en se redressant !
La deuxième ligne de tranchée était entre autre protégée par une tour ou un canon mobile avait été installé. Celui ci crachait des flammes sans discontinuer, meurtrissant les rangs des assaillants . Mais les droïds araignées concentrèrent leurs puissance de feu sur la tour qui commença à trembler sur ses bases. Dans la tranchée, le lieutenant avait saisit son fusil blaster et mitraillait les droïds qui tentaient de s’approcher. Le capitaine hurla à son lieutenant pour que sa voix puisse couvrir le déchaînement des armes :
-Lieutenant, si l’on survit à cette bataille, je devrais vous parler de quelque chose.
-Qu’importe que nous survivions ou non, du moment que nous servions avec fidélité et honneur la République !
Soudain, un tir puissant s’écrasa tout près de la tranchée et trois clones furent engloutis par les flammes. L’onde de choc frappa le lieutenant et le capitaine qui en tombèrent à la renverse après avoir poussé un cri de surprise. Mais le lieutenant se redressa, cala ses pieds dans le sol spongieux et après avoir calmé les battements frénétiques de son cœur se remit à tirer, presque machinalement, détruisant méthodiquement les droïds qui tentaient d’envahir la tranchée.
Soudain, le lieutenant sentit la terre trembler et compris que des projectiles tirés à une distance importante s’écrasait tous sur les défenses établies par la République. Un missile vînt percuter de plein fouet un petit bunker ou des clones s’étaient entassés et explosa dans un bruit assourdissant, les flammes se projetèrent vers le ciel, éclairant le ciel sombre. Le lieutenant cru pendant un moment que les enfers se déchaînaient autour de lui, les missiles s’abattaient avec rage, dévastant tout ce qui pouvait l’être. Un de ces projectiles s’écrasa en sifflant à quelques mètres de lui et l’explosion se propulsa irrémédiablement vers le clone. Les flammes luisirent sur sa visière sombre alors que le lieutenant clone avait les yeux écarquillés d’horreur. Dans un geste désespéré , il se jeta sur le sol terreux et sentit le souffle chaud tenter de l’engloutir…en vain ! L’explosion n’avait pas été assez forte pour le consumer mais son armure avait des traces noires un peu partout et était fissurée au niveau du pied droit, laissant entrer l’eau marron. Le capitaine clone se précipita alors et cria :
-Est ce que cela va ?
-Oui…oui, je …crois !
-Tenez bon lieutenant, on va s’en sortir.
C’est alors que les tirs conjugués des droïds araignées eurent raison de la tour ou se trouvait le canon mobile, elle explosa dans un fracas indescriptible, à rendre sourd les unités trop proches. Des débris de métaux surchauffés furent propulsés à une vitesse incroyable. Le capitaine clone vit le danger venir et hurla :
-Baissez vous !
Les deux clones se couchèrent de nouveau dans la terre , alors qu’une plaque de métal venait s’écraser dans la tranchée, envoyant voltiger comme de simples fétus de paille, deux simples soldats qui n’avaient pas eu le temps de s’écarter.
Quand le capitaine clone se réveilla, il n’y avait plus un seul bruit de perceptibles, ou du moins rien de comparable à ce qui avait envahi les oreilles des combattants pendant plus d’une heure. Le capitaine vit le lieutenant qui était adossé à un pan de terre de la tranchée et le rejoint en se déplaçant avec difficulté. Il demanda :
-Que se passe t-il ?
-Les Séparatistes sont partis. Je ne comprends pas pourquoi, ils auraient pu détruire notre camp s’ils avaient utilisés toutes leurs unités.
-Vous voulez dire qu’ils ont abandonné le champ de bataille ?
-Voyez par vous même.
Le capitaine clone risqua un coup d’œil par dessus le haut de la tranchée . Il découvrit des centaines de droïds détruits, des cadavres de clones par dizaine mais surtout il put sentir l’odeur de la mort, de la destruction et de la désolation. Il n’y avait plus aucune unité Séparatiste opérationnelle en vue. Le capitaine s’affala de nouveau à côté de son lieutenant et dit :
-Etrange !
-Mmmh ! se contenta de répondre le lieutenant.
-Vous allez bien ?
-C’est…c’était la première fois que je subissais un véritable assaut.
-Et qu’en pensez vous ?
Le lieutenant ne répondit rien, alors le capitaine ajouta :
-Comme j’aimerais être ailleurs, comme j’aimerais être chez moi ! J’en suis si loin !
Le lieutenant regarda pendant quelques instants des flammes monter vers le ciel, lui conférant des teintes étranges d’orange et de rouge avant de rétorquer :
-Nous n’avons pas de chez nous ! Le seul endroit que nous avons toujours connu, c’est Kamino, un point c’est tout.
-Non, c’est ce que je voulais vous dire lieutenant…moi, j’ai quelque part ou l’on m’attend, ou …ma femme m’attend !
Le lieutenant tourna la tête vers son supérieur mais n’osa rien dire. Le capitaine clone serra son blaster contre lui et commença à ressentir le contre coup de la bataille. Ses jambes tremblèrent alors que l’eau de pluie ruisselait inlassablement sur son casque sale…
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar Thoje » Dim 23 Jan 2005 - 3:10   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Je déteste critiquer, mais là toute façon je ne critiquerai pas, c'est très bien. L'idée de guerre profonde, sale et boueuse, reprend très bien le roman d'Erich Maria Remarque, sur la première guerre mondiale.
Je trouve aussi superbe le fait que le capitaine respecte la loi prométhéenne, avant tout ce qu'on inculque aux clones durant leurs dix années d'apprentissage des règles, et qu'on les oblige à ne jamais donner leur avis, sauf sur des conseils stratégiques. C'est déjà un super truc, je suivrai ta carrière avec le plus grand intérêt, parec que j'ai moi-même crée mon style d'écriture en lisant sans relâche de fantastiques fan-fictions comme la tienne.
Que la force soit avec toi, amicalement,
Stehn.
L'amour, c'est le côté clair. Le considérer comme un facteur du côté obscur revient à s'y engager quand on tombe amoureux...
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Messagepar Darkwilliam » Dim 23 Jan 2005 - 4:13   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Merci beaucoup, c'est ce genre d'encouragements qui me permet de continuer à écrire sur ma grande passion qu'est Star Wars! ;)
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
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Messagepar Django » Dim 23 Jan 2005 - 9:28   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Je viens de copier les deux chapitres. Le peu que j'ai lu en diagonale est du même acabit que la précedente histoire. Alors, il faut que tu continues sur ta lancée et surtout ne t'arrête pas. Bon courage, à plus.
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Messagepar Darkwilliam » Dim 23 Jan 2005 - 22:36   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Merci pour les encouragements! ;)
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
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Messagepar TAWAK » Lun 24 Jan 2005 - 2:25   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Je viens d'imprimer le chapitre 2, et vu les premières réactions je devrai aimer :cool: !
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Messagepar Darkwilliam » Mar 25 Jan 2005 - 5:02   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Au fait quelqu'un aurait-il une idée meilleure comme titre parce que celui que j'ai mis est provisoire et ne collera pas vraiment avec la suite de l'histoire, sachant qu'elle va continuer à raconter la souffrance des deux clones pendant la guerre sur cette planète? ;)
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Messagepar Lowie » Mar 25 Jan 2005 - 21:00   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Comme idées de titres je pense à :

- Les âmes tristes.
- Guerre imparfaite.
- Route de la souffrance.

Ouais, c'est pas facile facile de dégoter le bon titre mais au moins je verrais la notion de tristesse, de souffrance s'y glisser :) .

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Messagepar Darkwilliam » Mer 26 Jan 2005 - 1:33   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Oui...le fait que tu me dises qu'il faille évoquer la souffrance me fait réfléchir à l'évolution de l'histoire. Le fait est que les clones sont dans la noirceur de la guerre et je prévois de leur faire entrevoir un "meilleur" avenir, donc, je pourrais bien appeller mon histoire: Ombre et Lumière !!

Ou bien: Les Soldats de l'Ombre, parce que mine de rien, les clones sont un peu dans "l'ombre" de la guerre puisqu'ils servent surtout de chaire à canon!

Ou alors...Souffrir pour Mourir !! ;)
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Messagepar Stehn » Mer 26 Jan 2005 - 6:16   Sujet: Re: Ombre et Lumière

mes idées de titre:
-"à l'ouest, rien de nouveau"
-"nous étions soldat"
lol je rigole

en fait je penserai plutôt à:
-"la guerre, n'est jamais parfaite"
-"sinistres mémoires des guerres cloniques"
-"ils ne reviendront pas..."

c'est un peu nul mais ça me passe par la tête!
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Messagepar Django » Lun 31 Jan 2005 - 2:45   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Il est que faire la guerre n'est pas quelque chose de gai surtout si l'on se met à la place des clones qui sont effectivement de la chair à canon. Je crois que tu pourrais effectivement intituler ton roman "Ombre et Lumière". Mais est-que la suite ne te feras pas changer de nouveau le titre? Mets nous la suite S.V.P.
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Messagepar Darkwilliam » Lun 31 Jan 2005 - 3:00   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Non la suite ne me fera pas changer de titre parce qu'après la noirceur de la guerre, viendra la lueur de l'espoir (par l'intermédiaire de sentiments plus nobles).

Je crois que je vais donc rebaptiser ma fan fiction.

Pour la suite, je travaille sur le chapitre III mais le temps me manque (et parfois la volonté aussi) mais je le posterais bientôt (du moins j'espère!) ;)
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Messagepar Lowie » Lun 31 Jan 2005 - 8:42   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Très bon titre simple et direct de quoi jeter la lumière sur ta fanfic portant sur l'ombre de la guerre ;) . Je suis un poète wookie à mes minuits perdus..

Lowie.
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Messagepar Darkwilliam » Ven 04 Fév 2005 - 4:07   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Voilà le chapitre III qui pose les bases de la suite de l'histoire:


Chapitre III : Des hommes comme les autres

Quand le capitaine se releva du trou à rat dans lequel il s’était terré depuis la fin de la bataille , la pluie avait cessé. Le soleil tentait de percer l’épaisse couche nuageuse, offrant ainsi de magnifiques contrastes de lumière. Le capitaine enleva alors lentement son casque et ferma les yeux. Il resta là, immobile, pendant une à deux minutes, sentant le vent frais glisser sur sa peau. Le capitaine inspira profondément puis rouvrit les yeux. Il regarda son casque qu’il tenait et vit dans quel état lamentable il était : craquelé, fissuré, sale.
Le clone attrapa alors son fusil blaster qui s’était enfoncé dans la boue à partir du moment ou il l’avait lâché. Il tenta de le nettoyer pour le rendre plus présentable. C’est alors que le lieutenant clone accourut et fit d’une voix légèrement essoufflée :
-Capitaine ! On vous demande au poste de commandement !
-Que me veux t-on ?
-Apparemment nous avons de sérieux ennuis.

Les deux clones marchaient côte à côte à travers les différentes lignes de défense érigées par la République à partir du moment ou elle avait débarqué sur la planète. Les casques sous les bras, les deux hommes regardaient ce qu’il se passait autour d’eux. La plupart des clones s’affairait à reconstruire les défenses qui avaient été pilonnées durant l’attaque mais certains préféraient prendre un peu de repos, en se calant contre un amas de terre humide et en tentant de trouver un sommeil réparateur.
Mais d’autres avaient une tâche bien plus macabre. En effet, des soldats étaient chargés d’enlever les corps des morts et de les traîner jusqu’à un « point de rassemblement ».
-Cette attaque nous a coûté beaucoup d’unités, fit le lieutenant.
-Trop…se contenta d’ajouter le lieutenant.
Les deux soldats passèrent devant la haute tour de défense qui venait d’être rasée par l’assaut Séparatiste. De la fumée noire s’échappait encore des ruines et le vent faisait flotter une odeur de cendre et de mort.
Tout à coup, le capitaine s’arrêta et son regard se fixa sur la scène horrible qui se déroulait devant lui. Les corps des clones abattus étaient jetés dans une fosse commune ,creusée à la hâte. Les soldats morts au combat s’entassaient ainsi, jetés par d’autres clones qui ne semblaient pas éprouver la moindre compassion face au sort de leurs semblables.
-Mais…mais pourquoi n’enterre t-on pas dignement ces soldats ? s’insurgea le capitaine.
-Nous n’avons malheureusement pas le temps, ni les moyens, s’écria une voix semblable à celle du capitaine.
Celui ci et le lieutenant se tournèrent et virent un commandant clone s’approcher lentement.
-Mon commandant ! s’écrièrent les deux soldats.
-Repos !
-Mon commandant, je pense que nous devons offrir des funérailles à ces clones !
-Impossible, nous ne pouvons pas nous permettre de mobiliser des hommes pour cela, si les Séparatistes attaquent de nouveau, tous nos soldats doivent être sur la ligne de front…tous ! Sans exception.
-Mais ce sont des hommes qui méritent un autre sort que de finir de cette manière sordide.
-Ce sont des clones, capitaine, comme vous, comme moi…ne l’oubliez jamais !
-Que dois je comprendre ? Que nous ne sommes que de la simple chaire à canon ?
Le commandant fixa le capitaine pendant quelques instants avant de répondre d’une voix dure :
-On nous a confié une mission…celle de servir la République. Tant que nous vivons, nous nous devons d’obéir , lorsque nous mourrons, nous ne servons plus à rien ! Là est notre existence. Maintenant suivez moi, je dois vous montrer quelque chose.

Le capitaine, le lieutenant et le commandant arrivèrent sous une tente en toile verte qui avait été plantée à la hâte. Sous cette tante qui n’était en fait qu’une simple bâche, du matériel de pointe avait été installé. Le commandant se retourna alors vers ses interlocuteurs et fit :
-Nous avons compris pourquoi les Séparatistes sont partis alors qu’ils attaquaient.
Le capitaine ne répondit rien, alors le commandant continua :
-Leur unique but était de détruire la tour ou se trouvait le canon mobile, ce qu’ils ont fait d’ailleurs.
-Quoi ! Ils ont perdu tant de droïds seulement pour un canon ! s’étonna le lieutenant.
-En fait non ! Dans cette tour se trouvait notre moyen de communication avec le reste de la galaxie. Le seul que nous avions.
-Vous voulez dire que…
-Oui, j’ignore comment les Séparatistes ont su ou attaquer mais à présent, nous ne pouvons plus communiquer avec qui que ce soit. En clair, nous sommes coupés du reste de la République.
-Ce qui veut dire ?
Le commandant expira bruyamment de dépit :
-Que nous ne pouvons pas recevoir ni d’aide matériel, ni de renforts, ni même de vaisseaux d’évacuation…puisque nous ne pouvons pas les demander. Le plan des Séparatistes est clair, ils vont revenir en force et nous balayer de la carte sans que nous ne puissions rien faire.
Le lieutenant ne broncha pas mais le capitaine s’écria :
-Il n’est pas question que je meurs sur cette planète écartée du reste de la galaxie ! Il y a bien quelque chose à tenter !
Les yeux du commandant se mirent alors à briller de malice :
-Oui…et c’est bien pour cela que je vous ai demandé de venir.

Le capitaine clone fronça les sourcils car il ne voyait pas ou son commandant voulait précisément en venir. Celui ci fit quelques pas vers un projecteur holographique mobile et l’alluma. L’image de la planète sur laquelle il se trouvait apparu. Le commandant dit alors :
-Nous savons grâce à des relevés satellites qu’il existe des villages peuplés d’humains sur cette planète. Nous ne savons pas grand chose d’eux, hormis le fait qu’ils sont pacifiques et qu’ils exploitent le minerai qui abondent ici. En fait, cela semble être une colonie minière qui était paisible jusqu’à ce que la Guerre éclate. Mais ce n’est pas là l’important ! Il semblerait que dans un de ces villages, les habitants aient installés un centre de communication, leur permettant ainsi de rester en contact avec le reste de la galaxie. Nous le savons parce que nous avons récemment capté des ondes, dont nous avons localisé le point de départ. Elles viennent toutes d’ici !
Le commandant désigna alors du doigt un endroit sur l’image holographique. Aussitôt l’image de la planète laissa la place à celle d’un petit village que l’on voyait de haut. La plupart des habitations formaient un cercle et un bâtiment plus important se trouvait au cœur du village. Le commandant clone le désigna :
-Voilà le centre de communication.
-C’est le seul de la planète ? demanda le lieutenant en s’approchant de la projection.
-A notre connaissance ,oui !
Il y eut un silence pendant lequel le bruit incessant de l’activité régnant dans le camp de la République se fit entendre, puis le commandant continua :
-Le village minier est situé à une vingtaine de kilomètres d’ici, dans une zone plus montagneuse et ou la végétation est beaucoup plus…comment dire…touffue que là ou nous nous trouvons !
-Je crois comprendre pourquoi vous nous avez demandé de venir ici ! assura le capitaine.
-J’aimerais que vous vous rendiez dans ce camp et que vous contactiez la République, et que vous lui disiez de nous envoyer des renforts le plus rapidement possible. Sans ses renforts, nous n’avons aucune chance et nous péririons tous ici.
Le capitaine sembla réfléchir quelques instants avant de demander :
-Pourquoi moi ?
-Je me doutais que vous me poseriez cette question. Vous semblez adopter de plus en plus le comportement d’un homme civil et de moins en moins celui d’un clone ! Mais là n’est pas la question, vous avez survécu à Géonosis et avant d’arriver sur cette planète isolée, vous avez démontré plusieurs fois vos capacités à mener des troupes. Vous m’apparaissez comme l’élément idéal pour mener à bien cette mission. Acceptez vous ?
Le capitaine décroisa ses bras, regarda son lieutenant qui n’exprimait aucune émotion puis lança d’une voix résignée :
-J’accepte, mais à une condition.
-Laquelle ?
-Que les hommes qui ont mené avec moi l’assaut de ce matin fasse parti de mon groupe pour cette mission.
-Accordée ! Bon, je suis content de votre décision. Il n’y a pas de temps à perdre, vous devez partir tout de suite.

Le capitaine clone et le lieutenant ouvraient la marche, écartant les branches feuillues qui parsemaient le chemin. Les clones n’étaient que six à progresser dans cet environnement qui tranchait radicalement avec la plaine aride. Ils n’étaient que six parce qu’ils ne restaient que six survivants parmi ceux qui avaient donné l’assaut le matin même et qui avaient ensuite du fuir. Mais le commandant clone avait considéré que ce nombre était suffisant pour cette mission étant donné qu’aucun mouvement de troupes Séparatistes n’avaient été repéré dans cette région de la planète qui depuis le début du terrible conflit la ravageait inlassablement.
Le groupe avançait dans une jungle épaisse ou les bruits d’animaux étaient nombreux et ou bien évidemment, l’atmosphère était au combien humide. L’avancée des soldats étaient donc ralentie et pire, la nuit commençait à tomber sur cette partie de la planète, ce qui inquiétait le lieutenant clone.
-N’aurions nous pas mieux fait de quitter le camp demain matin ?
-Le commandant voulait que l’on se mette en route le plus rapidement possible, vous savez… le temps compte dans cette mission lieutenant.
-Oui, je comprends, répondit le soldat en marmonnant.
-J’ai l’impression que le but que l’on nous a donné ne vous convient guère, je me trompe ?
-J’ai l’impression de déserter et de fuir le combat ! Je devrais être avec les autres unités de la République en ce moment !
-Croyez moi lieutenant, notre mission est aussi importante que ce qu’il se passe dans cette maudite plaine.
-Peut-être…

Le petit groupe avait du s’arrêter dans une clairière pour passer la nuit. Cette clairière était entourée par la végétation et pour s’éclairer un peu, les clones avaient fait un feu de camp.
C’était au tour du capitaine de surveiller les alentours pendant que ses soldats se reposaient, dormant les uns collés aux autres pour se réchauffer. Le capitaine regarda le feu qui commençait à s’éteindre et y jeta quelques bouts de bois. Le clone ne cessait pas de penser à ce qu’il aurait pu faire s’il n’avait pas du participer à cette maudite guerre. Il aurait pu découvrir l’univers, voyager, s’amuser, tout ce qu’il n’avait jamais connu et dont il avait entendu parler par des civils sur des planètes diverses. Mais s’il n’avait jamais participé à cette guerre, aurait-il seulement existé ? Il était un clone et cela il ne pourrait jamais rien y faire, il devait l’accepter et vivre avec…ou mourir. Le clone chassa cette idée de son esprit juste au moment ou des craquements se firent entendre dans les fourrés aux alentours.
Le clone attrapa son blaster et sentit les battements de son cœur s’accélérer. Il tendit l’oreille et entendit des grognements dans les buissons, des grognements qui se rapprochaient. Le capitaine lança alors sans bouger :
-Soldats, réveillez vous ! On a de la visite.
Les clones, qui semblaient dormir dans un sommeil léger ne tardèrent pas à se redresser et à saisir leurs armes. Les craquements se faisaient à présent entendre de tous côtés, ce qui ne présageait rien de bon.
Les clones se regroupèrent et firent en sorte de ne négliger aucune possibilité d’attaque en se disposant en rond, les armes pointées vers les fourrés. Soudain, des paires d’yeux agressifs apparurent dans l’ombre de la nuit et des formes menaçantes se dessinèrent sur le sol. Les grognements se transformèrent en cris et le capitaine clone crut entendre des griffes qui se déployaient en un grincement caractéristique. Le lieutenant clone déglutit avec peine et chuchota :
-Ils nous ont encerclés…
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Elias: Un marron.
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Messagepar Darkwilliam » Lun 21 Fév 2005 - 20:14   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Hop hop,voilà le 4ème chapitre !! :D


Chapitre IV : Traqués comme des proies…

L’attaque vînt de tous les côtés simultanément. Les bêtes sauvages bondirent des buissons, toutes griffes dehors, hurlant leur soif de sang. Quand elles sautèrent au dessus du feu, le capitaine clone distingua les animaux. Ils avaient un corps musculeux, une fourrure sombre, des griffes extrêmement longues, une crête de poils sur une tête allongée, terminée par des crocs acérés. Une petite queue pointue complétait le tout, donnant aux bêtes un aspect terrifiant.
Les clones ouvrirent le feu sans hésiter, faisant cracher leurs blasters. Les rayons partirent en tous sens, illuminant ce petit espace de jungle. Un des animaux fut touché au niveau de la cage thoracique qui explosa avec un craquement sinistre quant un tir du lieutenant traversa l’animal de part en part. Il roula sur le sol et poussa des gémissements plaintifs.
Les bêtes devaient être au moins une dizaine, ce qui montrait qu’elles devaient avoir l’habitude de chasser en groupe. Le capitaine clone se joignit à un de ses soldats pour en arrêter deux dans leurs courses folles. Les tirs allèrent exploser la tête du premier animal, tandis que le deuxième, touché au niveau de ses pattes robustes, s’écrasaient dans le feu en poussant d’affreuses plaintes.
Mais un des clones ne fut pas assez rapide quand deux animaux l’attaquèrent, venant de deux endroits à la fois. Il mania habilement son blaster pour transpercer le corps d’un des agresseurs mais n’eut pas le temps de repousser l’assaut du deuxième. La bête, avide de sang se jeta sur le clone, qui tomba à la renverse sans un cri. Le capitaine clone vit distinctement les griffes de l’animal se planter dans le corps du soldat, à travers l’armure. Le soldat eut quelques spasmes convulsifs puis mourut.
Alors qu’ils n’étaient plus que quatre, le lieutenant hurla tout en tirant à un rythme soutenu :
-Je crains que d’autres n’arrivent ! Il faut fuir !
-Entendu !
Tout en maintenant un tir de barrage efficace, les clones survivants se replièrent puis se mirent à courir le plus rapidement possible, enjambant dans la nuit noire les obstacles de la jungle. Le capitaine régla la visière de son casque en vision de nuit et l’environnement lui apparut avec des teintes vertes. Mais ainsi il pouvait mieux se déplacer et éviter les entrelacs de branche qui bloquaient parfois l’étroit passage.
Au bout de cinq minutes de courses effrénées , le capitaine jeta un coup d’œil derrière lui et fit d’une voix essoufflée :
-Je crois qu’ils ne nous ont pas poursuivis.
-Oui, je crains qu’ils aient ce qu’il faut pour se repaître, répondit le lieutenant.
Les deux soldats se regardèrent, pensant au triste sort d’un des clones qui à l’heure actuelle devait être déchiquetée par les crocs aiguisés des bêtes sauvages.
Le capitaine regarda les deux autres clones qui étaient encore en vie et demanda :
-Vous allez bien ?
Les clones hochèrent de la tête, alors le capitaine dit :
-Bon, continuons à avancer.

L’aube s’était levée sur la jungle, l’éclairant de timides rayons qui conféraient au lieu une apparente tranquillité. Il faisait frais et les clones avaient enlevés leurs casques pour sentir l’air agréable glisser sur leurs peaux. Le capitaine marchait en tête, regardant tout ce qu’il se passait autour de lui, étant attentif au moindre bruit qui pourrait annoncer une attaque imminente. Mais non, tout était calme dans la jungle, on entendait bien les jacassements de quelques animaux mais qui néanmoins ne semblaient pas agressifs. Les autres clones étaient disposés en une sorte de flèche dont la pointe était le capitaine. Le lieutenant appela son supérieur en lançant :
-Belle journée qui se prépare n’est ce pas ?
Le capitaine parut surpris de la question. Il fit tout en continuant à avancer :
-Depuis quand vous souciez vous du temps lieutenant ? Je croyais que vous étiez insensible à ce genre de chose, vous concentrant uniquement sur la Guerre.
-Euh…oui, mais…je veux dire que c’est…agréable que d’évoluer dans cet environnement par ce temps et que…
-On est mieux là qu’au front ?
-Je…
-N’oubliez pas lieutenant, même ici, le malheur peut s’abattre sur nous.

Soudain un cri bref et intense envahit la jungle ce qui fit se retourner le capitaine et le lieutenant clone qui mirent leurs blasters en joug, s’attendant au pire. Une nuée d’oiseaux s’envola des hauts arbres et passa à vive allure au dessus des clones. Le capitaine vit un des clones se précipiter en courant vers des hautes herbes toutes proches. Le capitaine hurla :
-Unité C 254, que se passe t-il ?
-C’est l’unité M 554, je crois qu’elle vient de tomber dans une sorte de piège., répondit le clone tout en courant.
Le capitaine et le lieutenant s’élancèrent également et parcoururent les hautes herbes humides à vive allure. Tout à coup, ils s’arrêtèrent net. L’unité M 554 était à moitié enfoncée dans une sorte de marre spongieuse ou l’eau (ou du moins ce qui avait du en être avant qu’elle ne croupisse) avait des teintes marron et de verts. Le clone qui continuait de s’enfoncer, leva les yeux vers son capitaine et hurla :
-J’ai glissé sans faire exprès ! Je m’enfonce, vite, aidez moi !
Le capitaine balaya l’espace autour de lui mais ne vit rien qui aurait pu servir pour tirer le soldat. Celui ci malgré son entraînement commençait à paniquer et même s’il ne se débattait pas pour ne pas s’enfoncer trop vite, il continuait malgré tout d’être avalé par la boue grasse.
-Je vous en prie, trouvez quelque chose !
Le lieutenant se jeta sur le sol, la tête juste à côté de la marre et tendit son blaster long.
-Attrapez ça !
Le soldat avança le bras mais il n’était pas assez long, ce qui fit paniquer davantage le clone :
-Je n’y arrive pas !
-Réessayez bon sang !
Le soldat se déplaça comme il le put vers l’avant, il agrippa enfin le bout du blaster mais son mouvement brusque l’enfonça encore un peu plus. La boue atteignait à présent ses épaules.
-Aidez moi à le tirer, hurla le lieutenant.
Le capitaine et le clone restant se précipitèrent à leur tour sur le sol et aidèrent le lieutenant à tirer sur le blaster. Au départ le clone parvînt à s’extirper un peu du marasme puant mais tout à coup, ses doigts glissèrent sur le canon mouillé du blaster.
-Je vais lâcher !
-Tenez bon !
Le dernier doigt du clone lâcha l’arme qui était son seul espoir de survie. Le clone hurla quand il se débattit en vain dans la boue. Celle ci sembla monter subitement et recouvrit le casque du clone. La dernière chose qui disparut de lui, fut sa main droite qui avait en vain essayé de le maintenir en vie…

Les trois clones restants marchaient à un rythme soutenu, mais aucun d’eux n’osaient parler. Bien sur, les clones ne développaient pas de liens étroits d’amitiés entre eux mais pour le capitaine, c’était toujours un moment difficile que de perdre une unité.
Le soleil était maintenant bien haut dans le ciel qui souffrait malgré tout de la présence de nuages sombres. L’alternance d’ombre et de lumière conférait à la jungle une atmosphère étrange et des couleurs superbes et variées. Mais les clones ne se souciaient guère de la beauté du paysage dans un moment pareil. La situation était grave, ils étaient encore loin du village recherché et ils avaient déjà perdu deux soldats.
Le lieutenant clone qui marchait tout en regardant autour de lui, fut surpris d’entendre enfin la voix du capitaine :
-Cette mission ne sera pas meilleure que toutes les autres auxquelles j’ai participé.
-Que voulez vous dire ?
-Partout ou je vais, la mort me guette et me poursuit.
-C’est inévitable. Nous sommes des soldats et par conséquent, nous sommes toujours en première ligne face aux désastres de la guerre. Nous sommes des clones, nous nous devons de l’accepter.
Le capitaine eut un petit rictus désabusé avant de répondre :
-Bien sur, bien sur…mais vous n’allez quand même pas me dire que l’assaut que nous avons mené sur le camp Séparatiste en valait la peine, vous n’allez pas oser me dire que cette attaque a eu un résultat positif ?
Il y eut un silence puis le lieutenant répondit simplement :
-Non…
-Vous êtes un bon soldat lieutenant mais vous apprendrez bien vite que la Guerre peut nous changer malgré nos…prédispositions.
-Ce qui signifie ?
-Que moi aussi, lors de la bataille de Géonosis, j’étais convaincu de faire le bien, d’œuvrer pour la paix, de protéger la République mais…la réalité est toute autre. Je sers la République évidemment mais j’ai pu me rendre compte qu’elle souffrait de nombreuses contradictions et de disfonctionnement majeurs.
-Vous n’allez tout de même pas me dire que…
-Non, bien sur que non, je ne cautionnerais jamais un mouvement comme celui des Séparatistes. Ce sont eux les responsables de cette guerre, c’est à cause d’eux si nous sommes là, si autant de clones et de civils meurent sous les coups de blasters…mais je me pose des questions sur tout ceci, voilà tout.
Soudain, un bruit sourd et continu se fit entendre. Il s’amplifia rapidement et semblait se diriger vers les trois clones encore en vie. Ces derniers s’arrêtèrent et se retournèrent, pointant leur blasters vers la source apparente du vrombissement. C’est alors qu’émergeant à vive allure de derrière les hauts arbres, un chasseur droïd de la Confédération piqua vers les soldats de la République. Le capitaine clone sentit son cœur bondir dans sa poitrine et hurla :
-Courrez ! !
Le chasseur droïd repéra rapidement les trois unités qui tentaient de sprinter à travers les hautes herbes. Le lieutenant se retourna pour voir ce qu’il se passait et vit alors le chasseur ouvrir le feu, meurtrissant le sol terreux. Les lasers s’approchèrent inéluctablement de l’unité C 254 qui ne put rien faire pour les éviter. Un des lasers le transperça de part en part, le projetant dans les airs comme un vulgaire fétu de paille. De la terre fraîche lui retomba dessus, l’ensevelissant définitivement. L’appareil Séparatiste dépassa les deux clones encore en vie et se prépara à effectuer un nouveau passage. Il ne mit pas longtemps à être en position de tirs et cracha ses lasers rouge sans aucune économie. Le lieutenant vit le danger venir et au dernier moment sauta sur le côté, attrapant au passage le capitaine. Les deux soldats roulèrent sur le sol, alors que des explosions se produisaient à l’endroit ou ils se trouvaient une seconde plus tôt. Le capitaine, à bout de souffle, haleta alors que de la terre retombait sur son casque :
-Merci…lieutenant…il faut continuer à…courir !
Ils reprirent leurs courses folles à travers la jungle alors que le chasseur préparait un troisième passage. Tout à coup, le capitaine se rendit compte qu’une vaste crevasse s’étendait devant eux, provoquant une rupture d’au moins trois mètres de large. Le capitaine réfléchit immédiatement et rapidement. Il n’y avait pas d’autre issu, s’ils s’arrêtaient ils seraient tués, c’était certain.
-Et merde ! !cria le capitaine alors qu’il venait de prendre sa décision. Il hurla à son lieutenant qui était un peu en arrière par rapport à lui :
-On n’a pas le choix, il faut sauter !
Ce disant, le capitaine accéléra encore et vit la crevasse arriver. Il propulsa toute sa force dans ses jambes pour prendre le maximum d’appui. Le capitaine vit le fond de la profonde crevasse qui défilait sous ses pieds puis avec violence, il retomba de l’autre côté et s’écroula en roulant dans l’herbe humide. Aussitôt, et malgré qu’il eut le souffle coupé, il regarda le lieutenant qui s’apprêtait à sauter. C’est à ce moment précis que le chasseur ouvrit de nouveau le feu, un des lasers vînt s’écraser à quelques centimètres à peine du pied droit du lieutenant. Celui ci fut gêné dans sa prise d’élan et s’élança tant bien que mal. Le capitaine écarquilla les yeux et souffla :
-Il va être trop court ! !
Le lieutenant cria de désespoir quant il vit qu’il n’y arriverait pas, il se sentait aspirer par le vide qui s’étendait sous ses pieds. Il envoya alors sa main libre vers l’avant et par miracle, celle ci s’accrocha à la paroi opposée de la falaise. Le choc fut brutal pour le lieutenant qui alla s’écraser dans la roche mais qui malgré tout tînt bon. Il ne se retenait qu’avec une seule main car l’autre était prise par son fusil blaster.
-Capitaine ,au secours !
Le capitaine accourut et se jeta sur le sol alors que le chasseur droïd semblait vouloir terminer le travail.
-Tenez bon lieutenant, je vais vous remonter.
La capitaine attrapa la main du lieutenant et s’écria tout à coup :
-Donnez moi votre autre main !
-Je ne peux pas, je tiens mon blaster.
-Lâchez le !
-Vous êtes fou ? Sans mon arme, je ne suis plus un soldat, je ne suis plus un clone !
-Vous ne serez plus rien du tout si vous ne la laissez pas tomber. Faîtes le, dépêchez vous !
Le lieutenant parut hésiter puis enfin obtempéra. Il donna sa main gauche au capitaine alors que son blaster ricochait contre la paroi en s’enfonçant dans les ténèbres.
-Allez, on y est presque !
Le capitaine tira de toutes ses forces vers l’arrière et parvînt à ramener le lieutenant en sûreté.
-On n’est pas encore sorti d’affaire, le chasseur arrive.
Les deux clones se redressèrent et bondirent dans un fourré tout proche alors que l’appareil de la Confédération tentait une nouvelle fois de les abattre.
Enfin à l’abri, les deux clones s’écroulèrent sur le sol et tentèrent de reprendre leurs souffles. Le capitaine clone entendit le chasseur ennemi s’éloigner, et il eut la désagréable sensation qu’il allait peut-être demander des renforts. Le lieutenant murmura en souriant légèrement :
-Je croyais que les troupes Séparatistes ne venaient pas dans cette partie de la planète !
-Je pense que c’était un vaisseau de reconnaissance. D’ici peu de temps, les troupes ennemies rappliqueront. En tous cas, je dois vous remercier pour m’avoir sauvé la vie tout à l’heure.
-Et moi donc…
-Nous sommes quittes alors ?
-Ouais…
Les clones se turent. Au dessus d’eux, les nuages avaient définitivement caché le soleil.
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar Darkwilliam » Sam 26 Fév 2005 - 23:16   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Et c'est parti pour le 5ème chapitre !!


Chapitre V: Un village pour l’espoir

Le lieutenant et le capitaine progressaient lentement, épuisés par des heures arrascantes de marche alors que la nuit tombait peu à peu sur la planète. Le lieutenant s’arrêta soudain et fit d’une voix ou pointait l’angoisse et la colère:
-Je ne sers plus à rien, je suis devenu plus un fardeau qu’une véritable aide pour vous. Je n’ai même plus d’armes pour me battre.
-Vous n’êtes pas un fardeau, je n’ai plus que vous pour mener à bien cette mission. Ne l’oubliez jamais.
-Que puis-je faire si je ne peux me battre?
-Il n’y a pas que la guerre qui compose notre mission, ni notre personnalité d’ailleurs.
-Je sens que vous allez encore me sortir votre discours sur le véritable sens de la vie d’un clone.
-Et j’ai raison! Arrêtez de croire que vous n’êtes qu’une arme !Vous êtes bien plus que cela, vous êtes un homme.
Pour la première fois, le lieutenant ne contesta pas et ajouta même sur un ton plus modeste et calme:
-Comment pourrais-je être un homme alors que je ne vis que pour me battre et que je n’ai été formé que pour cela?
Le capitaine se retourna alors vers son lieutenant et se colla presque à lui:
-Les Kaminoens n’ont pas pu modifier vos aptitudes à ressentir d’autres sentiments que ceux liés à la guerre. Vous pouvez être autre chose qu’un simple soldat et vous pouvez avoir des relations plus...amicales avec d’autres personnes.
Pendant quelques instants, les deux hommes se regardèrent droit dans les yeux puis le lieutenant demanda:
-Co...comment savez vous tout cela?
-Je le sais parce que j’ai enfin ouvert les yeux et je ne veux surtout pas les fermer définitivement sur cette maudite planète.
-Je...je comprends!
-Ca, vous pouvez pas savoir à quel point cela me fait plaisir, termina le capitaine avec un léger sourire.

C’est à l’aube que les deux hommes pénétrèrent enfin dans le petit village tant convoité. La disposition était telle que le commandant leur avait montré sur la projection holographique. Les maisons, certes petites, mais qui semblaient douillettes et solides, formaient un cercle autour d’un bâtiment plus massif, surmonté d’une antenne de projection: le centre de communication. Le capitaine jeta un rapide coup d’oeil autour de lui et distingua des fermiers qui s’activaient déjà, bêchant la terre ou cueillant des fruits aux couleurs variées et étonnantes. Les ayant remarqué, une jeune femme se dirigea vers les deux soldats et non sans dissimuler sa surprise fit:
-Mais...mais vous êtes des soldats de la République?
-Oui madame et nous sommes venus ici car nous avons besoin de votre aide.
La jeune femme était plutôt jolie, ce qui n’échappa pas au lieutenant qui se sentit étrangement attiré par l’autochtone. C’était une femme d’environ 1 mètre 70 avec de longs cheveux noirs qui lui tombaient dans le dos. Elle était humaine même si deux caractéristiques la distinguaient des Corélliens, par exemple. Ses yeux étaient d’un violet surprenant et elle possédait une marque naturelle sur le front qui représentait un symbole étrange.
-Et que pouvons nous pour vous?
Le capitaine s’avança légèrement par rapport au lieutenant et commença à s’expliquer, tout en se rendant compte soudainement, qu’il était dans un état lamentable. En effet, son armure était plus de couleur terre que blanche, elle était fissurée par endroit, quant à son casque, il manquait un petit bout de visière. Le lieutenant était à peu de chose près dans le même état.
-Nous sommes en guerre contre les Séparatistes et nous devons à tout prix communiquer avec notre commandement sur Coruscant. Or, notre centre de communication a été détruit et il n’y a plus que le votre qui existe encore.
La jeune femme fit un peu la moue avant de répondre d’un ton plutôt sec:
-Vous avez amené la mort et la désolation sur notre planète, vous détruisez les plaines et les vallées et vous voudriez que nous vous aidions.
-La situation est malheureusement plus compliquée que cela, madame, fit alors le lieutenant en se rapprochant.
-Ah...trés bien, je vous écoute.
-Officiellement vous appartenez à la République, même si vos liens avec elle sont plutôt...ténues.
-C’est exact!
-Il etait donc de notre devoir de vous défendre contre les assauts Séparatistes.
-Pourquoi “il était de notre devoir”?
-Nous n’allons pas vous mentir, nous sommes en train de subir une défaite majeure. A l’heure qu’il est, nous ne savons même pas si nos lignes tiennent toujours. Nous avons besoin de renforts ou de moyens pour évacuer selon la décision qui sera prise.
-Je vois. Et que croyez vous que les Séparatistes convoitent sur notre planète?
-Je crois qu’ils veulent y construire une base avancée pour pouvoir se lancer à l’assaut de Fondor. Il est évident que cette planète représente un objectif militaire d’envergure pour eux.
La jeune femme se mit à soupirer alors que derrière elle, une troupe de villageois s’était rassemblée.
-La guerre ne nous a amené que sang, cendres et larmes. Nous pensions en avoir fini avec tout cela mais il a fallu que les Séparatistes débarquent sur notre planète. Nous vivions paisiblement jusque là, vous savez... Mais vous avez raison, au nom de notre alliance, aussi vieille soit-elle, nous vous aiderons.
-Merci...
-Attendez, je suppose que nous vous aiderons!
-Comment cela?
-Ce n’est pas moi qui prend les décisions au village. Je suis la conseillère du Jilek du village.
-Qu’est ce que le Jilek?
-C’est le titre que l’on donne à notre...chef! Venez, vous allez lui exposer votre point de vue, il siège dans la plus grande des maisons là bas! Suivez moi.
La jeune femme avança alors, suivi de près par les deux clones. Les villageois, jeunes ou vieux, regardaient avec un mélange d’inquiétude et de fascination les deux soldats, et s’écartaient sur leurs passages. La jeune femme fit alors:
-Au fait, je me nomme Deyllya.
-Je suis G 501, répondit le capitaine.
-Et moi L 1138, ajouta le lieutenant.
-Vous n’avez pas de noms? Vous n’êtes que des matricules?
-Malheureusement oui, avoua le capitaine.
-Cela ne peut rester ainsi. Vous , avec votre G, je vais vous appeler Georges, quant à vous, avec votre L, je vous nomme Lucas. J’espère que cela vous va?
-Oh oui, nous nous en moquons un peu, fit le capitaine.
-Pas moi, lança alors le lieutenant.
G 501 regarda L 1138 et fronça les sourcils, c’était bien la première fois que le lieutenant semblait vouloir se démarquer de sa simple existence de clone.

Alors que les deux clones suivaient toujours Deyllya en direction de la maison du Jilek, le lieutenant souffla à son capitaine:
-Cette femme a quelque chose de particulier! Je me sens...
-...attiré par elle, c’est cela hein?
-Oui, enfin, je crois, c’est un sentiment nouveau pour moi, je...je ne le comprends pas! Je n’arrive pas à le canaliser ni à me l’expliquer.
Le capitaine eut un léger sourire:
-J’espère sincèrement que vous allez développer ce sentiment.
Soudain, une voix grave se fit entendre derrière les deux soldats:
-Alors Deyllya, prêt à sacrifier notre village pour aider ces guerriers ?
Deyllya se retourna et regarda l’homme qui venait de parler. Il semblait assez âgé, il avait les traits creusés et les yeux sombres. Ses cheveux étaient grisonnants mais il dégageait malgré tout une puissance physique indéniable. Huit autres individus s’étaient amassés derrière lui et regardaient avec antipathie les deux soldats Républicains.
Deyllya fit d’une voix posée:
-Triluk, pourquoi ne suis je pas surpris de te voir t’opposer une nouvelle fois à moi?
-Il est de mon devoir de t’ouvrir les yeux quant tu te prépares à comettre l’irréparable.
-Que veux tu dire?
-Que crois tu, pauvre folle? Que les Républicains vont s’en aller tranquillement comme ils sont venus? Je suis certain que les Séparatistes sont à leurs trousses et qu’ils vont arriver ici. Il sera alors trop tard pour faire marche arrière.
-Non Triluk, au nom du principe d’hospitalité et au nom de l’ancienne alliance entre notre planète et la République, nous nous devons de les aider.
-Tu ne comprends donc rien, nous allons à la ruine de notre village si tu les aides. Et dire que tu es le conseiller du chef. J’aurais dû être ce conseiller.
-Tu m’en veux toujours à ce que je vois. Ah, Triluk, tu es pathétique et prévisible mais en plus, tu es rancunier.
-Tu peux amener ces clones ou bon te semblera mais méfie toi, tu vas au devant de gros ennuis.
Aussitôt, Triluk fit un signe de main à ses hommes et le petit groupe s’éloigna. Alors Deyllya dit aux clones:
-Venez, le temps presse. Triluk n’a probablement pas dit son dernier mot.

Le capitaine et le lieutenant ôtèrent leurs casques quand ils pénétrèrent dans la maison du Jilek. C’était une maison circulaire et l’unique pièce était en fait composée de sièges disposés en rond, dont le plus grand se trouvait en face de la porte. Des torches enflammées éclairaient le lieu d’une lumière douce. Un seul siège était occupé, le plus grand bien évidemment. Un homme aux cheveux gris mais aux rides rares s’y trouvait. Il dévisagea les arrivants et fit d’une voix surprise:
-Conseillère Deyllya, que m’amenez vous là?
-Ce sont des soldats clones de l’armée de la République, ils ont besoin de notre aide pour pouvoir appeler des renforts.
-Et...que veulent-ils?
-Ils désirent pouvoir utiliser notre centre de communication pour contacter les restes des forces Républicaines.
Le capitaine clone s’avança alors et fit:
-Monsieur, le temps presse et joue contre nous. Nous avons absolument besoin de votre aide.
Il y eut un silence puis le Jilek commenta d’une voix lasse:
-La République n’a plus ma confiance depuis bien des années, jeunes soldats. Je sais tout ce qu’il y a à savoir sur ses disfonctionnements, sur la pourriture qui la dévore de l’intérieur, sur les misérables qui se sont enrichis sur son dos, participant volontairement ou non à son affaiblissement. Et voilà ou nous en sommes...à une guerre terrible et violente qui secoue la galaxie entière. Je croyais que notre planète serait épargnée, je me trompais.
Le lieutenant s’approcha et répondit:
-Nous sommes là pour vous défendre contre l’agression des Séparatistes. Ce sont eux les responsables de cette guerre.
-Bien sur...je suis entièrement d’accord avec vous sur ce point. Je ne crois plus en la République, mais je préfère encore soutenir ce qu’il en reste, plutôt que de pactiser avec ceux qui veulent son anéantissement total. C’est entendu vous pourrez vous servir de notre centre de communication.
-Merci, répondirent en coeur les deux clones visiblement soulagés.
-Ils ne se serviront de rien du tout, hurla une voix.
Les deux clones se retournèrent et le capitaine brandit aussitôt son blaster. Triluk et ses hommes venaient de pénétrer dans la maison, blasters à la main.
-Triluk, mais que faîtes vous? s’étonna le Jilek.
-Je sauve notre village. Il faut tuer ces clones, c’est notre seul moyen d’éviter les représailles de la Confédération.
Le lieutenant qui n’avait pas d’arme, regarda partout autour de lui et ne vit pas d’autre issu que celle que barrait les hommes de Triluk. Le capitaine ne pourrait pas tenir longtemps contre tout ces adversaires. C’était peine perdue.
-Ne faîtes pas cela Triluk, intima Deyllya.
-Je vais me géner.
Tout à coup des cris se firent entendre dans le village. D’abord un, puis des dizaines. La terre se mit alors à trembler et un roulement continu se fit entendre.
-Oh non, souffla le lieutenant à voix basse.
-Qu’est ce qui se passe, hurla le Jilek pour couvrir le bruit.
Un villageois entra alors précipitamment dans la maison et cria:
-On est attaqué!
Aussitôt Triluk et ses hommes, ainsi que Deyllya et les deux soldats clones sortirent dehors. Ils virent les arbres de la forêt entourant le village s’agiter, puis une nuée d’oiseaux s’envola alors que le roulement était de plus en plus fort. Soudain, écrasant les arbres et détruisant toutes formes de végétation, un droïd tank de l’Alliance Intercorporation apparut, roulant à vive allure sur son unique et immense roue centrale. Puis, dans une panique générale, des droïds araignées apparurent, ouvrant immédiatement le feu, suivi de près par des dizaines de super battle droïds. L’armée Séparatiste se déversa alors sur le village, l’envahissant et le détruisant dans le même temps...
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Messagepar Darkwilliam » Mar 08 Mar 2005 - 5:13   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Chapitre VI: Un but dans l’existence

La première chose que le lieutenant tenta de faire, c’est de s’emparer d’une arme. Il n’eut pas longtemps à attendre vu qu’un des hommes de main de Triluk se retrouva transpercé par un laser et qu’il tomba lourdement sur le sol, envoyant son blaster au pied du clone. Celui ci le récupéra tout en effectuant une roulade sur le sol. Il se releva et tira, certain d’atteindre une cible, vu la densité de troupes qui attaquaient le village. Le lieutenant tira plusieurs rafales successives sur des droïds qui furent touchés au niveau du torse ou de leurs têtes mécaniques. Le capitaine traversa le peu de mètres qui le séparaient du lieutenant tout en tirant et en espérant qu’aucun des nombreux tirs ennemis ne viendraient le toucher de plein fouet.
Les deux soldats se retrouvèrent à l’angle d’un mur que formait le centre de communication. Le capitaine analysa alors rapidement l’ampleur de l’attaque. Les troupes Séparatistes envahissaient le village uniquement par le Nord, ce qui semblait indiquer que, sur de leurs forces, les troupes de la Confédération n’avait pas pris la peine d’encercler le village. Un bon point pour les clones, si ils devaient se retirer précipitamment. Les forces en présence étaient très inégales car même si tous les villageois en âge de se battre étaient sortis de leurs maisons, armés pour la plupart de blasters, ils n’avaient pas la précision et la méthodicité des droïds lorsqu’il s’agissait de détruire un adversaire. Les droïds araignées semaient la panique chez les villageois en tirant sans discontinuer et dans toutes les directions. Les tirs précis explosaient à proximité des villageois, femmes et enfants compris, les engloutissant dans du feu et de la terre. Les cris de douleur mais aussi de colère étaient étouffés par la violence des explosions et des impacts de tirs. Mais surtout, le droïd tank Séparatiste semait la terreur, en visant systématiquement toutes les habitations. La plupart explosait avec forces et fracas, ensevelissant ou condamnant à l’immolation les habitants qui ne les avaient pas quittés. Cependant la présence du droïd tank montrait clairement qu’il était là pour détruire le centre de communication, ce qui ne tarderait pas à être fait au rythme ou les Séparatistes progressaient dans le village.
Le lieutenant qui abattait tous les ennemis qui s’approchaient d’eux regarda son supérieur et cria:
-Il faut envoyer notre message maintenant! Nous ne tiendrons pas longtemps, ils sont trop nombreux.
-Je sais, je vais rentrer dans le centre de communication et appeler la République. Vous, pendant ce temps là, essayez d’empêcher nos ennemis de détruire le centre et moi avec.
-Je vais m’y employer.
-Bonne chance lieutenant.
-Bonne chance capitaine.
Le capitaine entra avec précipitation dans le centre et en laissa ouvert la porte, en cas de retrait précipité. Le lieutenant continua son travail de destruction de droïds inlassablement, anéantissant le maximum d’unités. Mais les droïds commençaient à le prendre pour cible, se rendant compte qu’il était bien plus dangereux que les habitants du village qui courraient en tout sens pour la plupart. Si bien que l’angle du mur, fut bientôt touché par de très nombreux impacts. C’est alors que Deyllya rejoint le lieutenant. Elle était armée d’un fusil blaster et était essoufflée mais elle ne semblait pas blessée. Elle s’appuya contre le mur du centre de communication et fit:
-Nous...ne résisterons plus...longtemps! Triluk et ses hommes tiennent encore mais...ils seront bientôt...débordés!
Le lieutenant regarda pendant quelques instants sur Deyllya et malgré l’urgence de la bataille, il sentit le drôle de sentiment à la fois si agréable et si perturbant monter de nouveau en lui. Il tenta de le chasser, en vain. Son regard se porta sur le droïd tank qui progressait toujours, roulant sur certains cadavres, de chair ou de métal, qui jonchaient le sol. Bientôt le monstre mécanique serait à portée de tir et pourrait détruire le centre.
-Tenez, ceci pourrait vous servir.
Le clone regarda Deyllya qui lui tendait deux détonateurs thermiques. Elle fit:
-Nous les utilisons pour dégager les voies d’accès aux mines.
-Je vois et bien aujourd’hui, ils vont servir à autre chose.
-Je vous couvre, assura Deyllya.
Le lieutenant se mit alors à courir, sortant de l’abri ou il était dissimulé. Deyllya avait du s’entraîner au tir puisque elle alignait les droïds d’une façon remarquable. Cependant, tout en sprintant, L 1138 se devait d’effectuer un tir de barrages. Il enjamba plusieurs corps sans vie avant de s’approcher dangereusement du droïd tank. Celui ci trop occupé à détruire les bâtiments, ne vit pas l’unité de la République se glisser à ses côtés, allumer les détonateurs et les installer sur sa carcasse de métal froid. Le lieutenant fit alors le chemin inverse, courant le plus vite possible pour s’éloigner du droïd tank. Les unités Séparatistes ouvrirent de nouveau le feu, manquant à chaque fois d’atteindre leur but. Heureusement, Deyllya continuait d’effectuer sa mission avec ardeur. Soudain, le droïd tank explosa dans un fracas assourdissant. L’explosion se propagea, engloutissant une maison et une dizaine de droïds de combat qui cramèrent instantanément. Des débris de tôles surchauffés s’écrasèrent tout près du lieutenant qui manqua de peu d’être touché. Finalement, il revient à côté de Deyllya, le souffle court:
-Une bonne chose de faîte.
-Nous n’avons fait que repousser l’échéance!
-Comment ca?
-Regardez!
L 1138 tourna la tête et vit les droïds araignées se rassembler et commencer à tirer tous en même temps sur le centre de communication. Le lieutenant murmura alors:
-Dépêchez vous capitaine ou ni vous, ni moi, ne quitterons un jour cette maudite planète...
Soudain, les tirs inlassables et précis des droïds de la Confédération réussirent à toucher de plein fouet l’antenne de communication du centre. L’explosion qui s’en suivit, commença à se propager dans tout le bâtiment!
-Capitaine !!hurla le clone en proie aux doutes et à la colère.
Alors que le centre de communication s’embrasait, le capitaine surgit des flammes mais fut catapulté dans les airs par une puissante explosion. Le soldat retomba sur l’herbe verte et roula sur lui même avant de s’immobiliser. Il se releva difficilement, en titubant et regarda pendant quelques instants son armure de combat qui avait commencé à fondre au contact de l’extrême chaleur.
Alors que le centre n’était plus que feu et cendres, le lieutenant et Deyllya se précipitèrent vers le capitaine, qui s’était saisit de son blaster et qui visait les nombreux droïds adverses.
-Le village est perdu !hurla le lieutenant.
-Ne restons pas là, nous sommes à découverts, ajouta Deyllya.
-Replions nous vers la forêt ! C’est notre seul chance, répondit le capitaine tout en descendant un droïd qui s’était avancé.
Au moment ou les trois combattants se repliaient vers l’épaisse végétation qui bordait le village, Triluk, qui avait jusque là résisté tant bien que mal, fut atteint par une dizaine de tirs. L’un d’eux le toucha à la tête, lui emportant une partie du visage. Dans un cri de souffrance qui surpassa les autres, Triluk s’effondra sur le sol. Surprise par le bruit, Deyllya se retourna et regarda la scène. Elle glissa un “Oh non” d’horreur et ne put défaire son regard de l’atroce scène. L 1138 pivota sur lui même quant il se rendit compte que la jeune femme ne le suivait plus. C’est alors qu’il vit un droïd Séparatiste qui s’apprêtait à l’abattre.
-Attention, hurla le lieutenant.
Dans un saut désespéré, il passa devant Deyllya tout en tirant. Le droïd ouvrit également le feu, juste avant que les lasers de L 1138 ne viennent lui détruire ses circuits. Le lieutenant tomba dans l’herbe et son blaster vola au loin. Le capitaine clone hurla:
-Lieutenant, nooooon !!
Le capitaine, en proie à une véritable rage, fit demi tour tout en maintenant un feu nourri qui permis de repousser une première vague d’assaut ennemi. Le capitaine arriva aux côtés du lieutenant et le retourna. Deux impacts noirs étaient apparus sur son armure et le soldat ne parvenait plus qu’à murmurer:
-Laissez...moi!
-Sûrement pas, je n’abandonne jamais un des miens sur le champ de bataille, vous vous en souvenez!
Le capitaine regarda Deyllya et hurla:
-Couvrez notre retraite.
Deyllya hocha de la tête et se remit à tirer. Pendant ce temps là, le capitaine attrapa son lieutenant par un des renfoncements de l’armure qui se trouvait au niveau du cou et le tira le plus rapidement possible vers la forêt.
Quand les deux soldats et Deyllya furent à l’abri dans la forêt, il ne restait plus rien du village...

Cela faisait à présent dix minutes que le capitaine avait adossé son camarade à un arbre et que Deyllya surveillait les alentours, espérant bien ne pas avoir à annoncer l’arrivée de troupes ennemies, lancées à leur poursuite.
-Vous...ne devez pas...rester là...capitaine !C’est...dangereux.
-Il faut vous soigner!
-Non...gémit le soldat.
-Pourquoi?
-Il...est trop tard...pour moi.
Le lieutenant qui n’avait plus son casque et qui suait à grosses gouttes plongea son regard dans celui de son supérieur hiérarchique.
-Mais...je tenais à vous...remercier.
Le capitaine fronça les sourcils d’incompréhension, alors le lieutenant poursuivit:
-Vous aviez raison...vous avez toujours...eu raison!
-A propos de quoi?
-De la guerre...il n’y a pas...que cela dans l’existence...je l’ai compris...grâce à vous!
Je me suis rendu...compte à votre contact, que même plongé dans l’ombre de la guerre, il existe des lumières. Je crois que pour moi...Deyllya en est une!
Le capitaine se retourna vers la jeune femme qui scrutait les environs, à l’écart de la conversation.
-Je vois...
-Capitaine, je vais...mourir, mais je vais le faire en sachant que je n’aurais pas connu uniquement des...sentiments liés à la guerre.
-J’en suis heureux pour vous, sincèrement.
-Je...crois que j’ai été un bon soldat pour la République, je regrette juste de devoir...abandonner ma mission maintenant!
-Ce fut un honneur que de vous avoir à mes côtés! Jamais je ne vous oublierais.
-Merci...
Le lieutenant ferma alors les yeux et le capitaine s’écria:
-Non, ne fermez pas les yeux!
-Qu’importe, vous me les avez déjà ouvert et c’est ce qui compte.
Le lieutenant ne dit alors plus aucune parole et le capitaine vit que son torse ne se soulevait plus au rythme de sa respiration saccadée.
Une larme se mit à perler le long de la joue droite du capitaine qui resta ainsi agenouillé pendant plusieurs minutes.
Ainsi mourut l’unité L 1138, dans une forêt luxuriante d’une planète éloignée de tout.
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Elias: Un marron.
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Messagepar Darkwilliam » Lun 28 Mar 2005 - 1:50   Sujet: Re: Ombre et Lumière

Chapitre VII: Un conflit inévitable

Avançant à une allure soutenue, le capitaine clone semblait vouloir oublier tout ce qui avait pu se passer dans sa vie durant les dernières heures. Il avait de nouveau perdu un de ses soldats, un soldat avec qui il avait crée de véritables liens d’amitié. Des liens qui avaient été rompus par la guerre et par la mort. Intérieurement, le capitaine sentait une rage intense l’envahir mais il parvenait à la contrôler pour ne pas montrer à Deyllya qui le suivait, quel démon le rongeait.
Ils avaient dû laisser le corps de L 1138 là ou il avait perdu la vie, adossé à un arbre dans un coin de forêt luxuriante. Ils ne pouvaient pas le ramener au camp, cela aurait représenté un trop grand handicap.
Deyllya trottina pour se mettre à la hauteur du capitaine clone et fit d’une voix ou pointait la tristesse:
-Cette guerre ne cessera donc jamais.
-J’ai bien peur que tant que le Comte Dooku créera des droïds, des clones de la République mourront au combat.
-Vous n’êtes pas comme les autres, n’est ce pas?
Cette question surprit le clone qui sembla ralentir le pas. Il dit alors:
-Je...j’ai ouvert les yeux sur tout ceci, sur mon existence, sur la guerre. J’en ai marre, je voudrais vivre autre chose.
-Mais vous ne le pouvez pas.
-Oui, quelque chose en moi me dicte ce que je dois faire et m’empêche d’abandonner la République. Les Kaminoens sont de très bons cloneurs, ils m’ont rendu dépendant de la République et dépendant de cette maudite guerre.
-Vous servez bien la République, soyez en fier.
-La fierté ne suffira pas à me maintenir en vie. Maintenant si vous le voulez bien, nous allons emprunter un chemin différent que celui par lequel je suis arrivé. Je ne tiens pas à retrouver des obstacles similaires.

Alors que le soleil illuminait la jungle, les deux rescapés du massacre du village continuaient à progresser. Si au départ la végétation avait rendu difficile toute progression rapide, les arbres et les fougères étaient de moins en moins nombreux, ce qui améliorait quelque peu le moral du capitaine clone.
Alors qu’une nuée de petits oiseaux aux formes et aux couleurs étranges les survolaient, le capitaine fit:
-Il y a de moins en moins de végétation, c’est plutôt bon signe.
-Pourquoi?
-Cela veut dire que nous quittons progressivement la jungle pour nous diriger vers la grande plaine ou ont lieu les combats.
-Et cela vous réjoui de retourner vous battre?
-Non...mais de retrouver les miens, oui!
Il y eut un silence puis tandis que le capitaine écartait une branche morte du passage, Deyllya demanda:
-Au fait, êtes vous parvenu à rentrer en communication avec la République avant que le centre de communication soit détruit?
-Oui, fort heureusement.
-Et puis je savoir si vous ramenez de bonnes nouvelles à votre camp?
-Oui...en fait, la République considère la bataille qui se déroule sur cette planète comme primordiale. Nous ne devons pas perdre, en aucun cas, car stratégiquement ce serait désastreux pour la République.
-Et...?
-Nous allons recevoir des renforts qui sont pour l’instant stationnés à quelques parsecs d’ici. Si tout se passe bien, demain matin, nous aurons les moyens nécessaires pour écraser les Séparatistes.
-A moins qu’ils ne vous anéantissent avant, murmura Deyllya.
Le capitaine clone stoppa sa marche et se retourna:
-C’est une possibilité que je ne préfère pas envisager.

Le soleil commençait à présent à décliner, disparaissant progressivement derrière les arbres aux tailles impressionnantes. Le capitaine marchait en tête, son blaster pointé droit devant lui, s’attendant à voir surgir un ennemi potentiel des fourrés. Le clone fit un rapide état de sa santé. Elle n’était pas brillante. Il pensait qu’il s’était déplacé un os du bras droit puisque celui ci le faisait atrocement souffrir, son pied gauche était tout engourdi quant à sa tête, elle avait reçu un violent choc durant le combat. Le casque n’avait pas pu l’amortir complètement. Mais pire que son état physique, c’était davantage son moral qui inquiétait le capitaine. C’était en fait assez simple, s’il n’avait pas eu une bonne et déterminante nouvelle à ramener au camp de la République, il est probable qu’il serait resté se battre dans le village, périssant certainement mais pas avant d’avoir détruit le maximum de Séparatistes.
Deyllya se tenait deux mètres derrière et restait silencieuse. Elle regardait de temps en temps autour d’elle et semblait attentif à ce qui ce passait dans la forêt toute proche. Aucun signe de fatigue ne s’affichait sur son visage, ce qui surprenait le capitaine clone qui était pour sa part au bord de l’épuisement malgré son entraînement attentif. Comment Deyllya faisait-elle pour ne même pas suer?
Soudain, émergeant à vive allure de derrière la forêt, un vaisseau apparut et passa au dessus des deux rescapés qui s’immobilisèrent. Le bruit des moteurs était insupportable et Deyllya dut crier pour se faire entendre:
-Qu’est ce que c’est?
-Un vaisseau Séparatiste. Et il va revenir...
En effet, le vaisseau décrivit un large cercle et revînt vers Deyllya et le clone. Puis, il sembla décélérer et amorça sa descente à une dizaine de mètres du capitaine. Le vaisseau se posa en soulevant un épais nuage de poussière dont les particules vinrent maculer l’uniforme et la visière du soldat de la République. C’est alors qu’une partie du vaisseau se souleva, laissant apparaître une dizaine de super battle droïds.
Les soldats de métal se mirent aussitôt en mouvement, tout en maintenant leurs blasters braqués sur leurs deux cibles. Rapidement, les deux rescapés se retrouvèrent encerclés. En effet quatre droïds étaient passés derrière, leur coupant toute tentative de retraite. C’est alors qu’un des soldats fit de sa voix métallique:
-Lâchez vos armes! Vite!
Le capitaine réfléchit à toute allure et analysa la situation. Une évidence s’imposa à lui, il ne pouvait strictement rien faire, ils étaient trop nombreux et s’il bougeait, il serait abattu très rapidement. La situation était désespérée, il n’y avait plus rien à tenter.
-Noooon!
Le capitaine lâcha son arme et tomba à genoux sur le sol, de dépit. Il serra les poings et sentit la colère l’envahir. Il s’était laissé prendre trop facilement et jamais il ne pourrait accomplir sa mission. Il avait échoué et allait mourir, sans n’avoir rien pu faire.
Les droïds Séparatistes resserrèrent leur étau, prêt à ouvrir le feu. Le capitaine releva la tête et vit un des droïds qui s’apprêtait à ouvrir le feu:
-Pardonne moi République parce que j’ai échoué.
C’est alors que le clone crut entendre Deyllya murmurer:
-Non, il reste toujours un espoir.
Tout à coup, le soldat de la République entendit un crépitement d’énergie caractéristique. Le clone pensa immédiatement “mais je connais ce bruit...”. C’est alors qu’il vit Deyllya faire un prodigieux saut périlleux par dessus lui et retomber juste à côté des droïds. Elle fit tournoyer son sabre laser avec agilité et la lame verte vînt découper en deux les droïds ennemis. Mais ces derniers étaient nombreux et ouvrirent le feu. Avec dextérité, Deyllya mit sa lame en opposition et para leurs tirs.
C’est le moment que choisit le capitaine pour se ruer sur son blaster, le saisir et ouvrir le feu. L’affrontement fut court mais intense, Deyllya décapitant certains droïds pendant que le clone en transperçait d’autres à coup de laser. Au bout d’une minute à peine, il ne restait plus d’ennemis. Deyllya éteignit son sabre laser et le rangea sous sa vaste tunique. Elle s’approcha du capitaine qui balbutia:
-Mais...mais vous êtes une...Jedi!
-Oui.
-Je crois que vous me devez certaines explications.
-Je le crois aussi.

La Jedi Deyllya et le soldat clone avançaient à un rythme soutenu alors que le ciel avait pris de magnifiques teintes orange et rouge, donnant à la planète un illusoire aspect de sérénité. Et au milieu de cet environnement, Deyllya racontait son histoire:
-...Après la bataille de Raxus Prime, je me suis dit que je ne pouvais continuer ainsi, que je ne pouvais pas continuer à mener des clones à l’affrontement, un affrontement que je savais meurtrier, inutile et destructeur. Quand je suis rentré au Temple Jedi, je n’ai rien dit à personne, même pas à ma padawan. Quand j’ai appris que la guerre des clones avait atteint ma planète natale, c’est à dire celle sur laquelle nous nous trouvons actuellement, j’ai demandé à m’y rendre et à mener des troupes au combat. C’est ce que j’ai fait, pendant deux jours, puis l’horreur de la guerre m’a rattrapé et mes démons ont resurgi. Je ne pouvais en supporter davantage, trop de personnes étaient déjà mortes sous mes yeux, il fallait que cela cesse. Alors, une nuit, j’ai abandonné le camp de la République et je suis parti dans la forêt. J’ai découvert le village dans lequel vous m’avez rencontré et je me suis tout de suite intégré, parvenant même à devenir la fidèle conseillère du Jilek. J’étais enfin heureuse, du moins c’est ce que je croyais. J’ai vécu ainsi pendant trois mois, pensant que la République avait gagné la bataille et avait quitté définitivement la planète pour ne jamais y revenir. Je me trompais. Tout a basculé aujourd’hui, me montrant qu’on ne peut pas fuir une guerre à laquelle on est irrémédiablement lié. Je devais défendre ma planète natale, au lieu de cela, en quittant les miens et en refusant le combat, je l’ai peut-être offerte aux Séparatistes. J’ai honte...honte de moi et de mes choix.
Le capitaine n’osa rien dire pendant un instant avant de finalement lançer:
-Tout n’est peut-être pas perdu!
-Que voulez vous dire?
-La bataille n’est pas encore perdue, vous pouvez encore changer l’avenir de votre planète.
-Je...je ne sais pas.
-Maître Deyllya, aujourd’hui a été une journée qui vous a montré que la guerre finit toujours par nous rattraper et que se dérober n’est pas une solution. Ne croyez vous pas qu’il est temps de montrer à cette même guerre que vous voulez qu’elle s’arrête?
-Si...bien sur, vous avez raison.
-Que vous le vouliez ou non, vous êtes une Jedi et en tant que tel, vous êtes mon supérieur hiérarchique, vous me mènerez donc au combat.
Deyllya eut un sourire puis fit:
-Je n’aurais jamais cru qu’un clone pouvait être comme vous.
-Je n’aurais jamais cru qu’un Jedi pouvait être comme vous, rétorqua le capitaine.

Soudain, des explosions se firent entendre au loin, ainsi que des bruits sourds et quasi continus. De même, le crépitement des lasers si reconnaissable commençait également à être percevable.
-Oh non, j’ai un mauvais pressentiment, s’écria le capitaine en se mettant à courir.
Il parcourut une centaine de mètres et déboucha sur une falaise qui surplombait la vaste pleine dans laquelle avait été installé le camp de la République. Le clone s’immobilisa net et lâcha son blaster qui tomba sur le sol.
-C’est...pas vrai !!
Devant lui, s’étendait sur des centaines de mètres une incroyable et gigantesque bataille qui opposait la République aux forces Séparatistes. Les tirs entre les deux ennemis étaient incessants, les droïds d’assaut des deux camps maintenaient un feu nourri, ravageant tout sur leur passage. Les explosions et les morts étaient innombrables, les corps tombaient les uns après les autres sur le sol terreux, des bâtiments entiers du camp de la République s’embrasaient, propulsant vers les cieux des flammes immenses et inquiétantes leur conférant des teintes apocalyptiques. La Confédération des Systèmes Indépendants venaient de lancer son ultime assaut.
-C’est impossible...murmura le capitaine.
-Pas impossible, inévitable, répondit Deyllya qui venait de rejoindre le soldat.
Devant eux, la bataille qui allait décider de l’avenir de la planète atteignait son paroxysme.
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Messagepar kaelia » Ven 15 Avr 2005 - 23:06   Sujet: 

Juste un mot avant de dormir : je n'ai pas pu lâcher ! C'est passionnant, totalement neuf ( pour moi du moins, je n'avais encore jamais lu d'écrit sur les clones eux-mêmes ) et très bien écrit tant au niveau des personnages que du contexte de la bataille et du contexte "chronologique" !
bravo donc, et vivement la suite ! ( quand tu pourras, bien sûr !)
:wink:
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Messagepar Darkwilliam » Sam 16 Avr 2005 - 18:10   Sujet: 

Merci beaucoup ! Cela fait rudement plaisir d'être lu. :)

Pour la suite, je pense que les vacances vont m'aider à l'écrire... :wink:
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Messagepar Darkwilliam » Ven 22 Avr 2005 - 15:37   Sujet: 

Je poste donc l'avant dernier chapitre de ma fan fiction bien que les lecteurs ne se bousculent pas :cry: (ah là là, les aléas d'écrivain de fan fiction) :wink:



Chapitre VIII: La dernière bataille.

Le capitaine clone regarda pendant quelques instants encore le titanesque conflit qui se déroulait dans la plaine, provoquant un malstrom d’énergie incroyable, illuminant le coucher du soleil de lumières vives et meurtrissant les corps organiques touchés par les armes ennemies.
-Je dois aller aider les forces républicaines, dit-il tout simplement.
Puis il se mit à courir le plus vite possible, dévalant la colline qui le séparait de l’affrontement entre clones et droïds. Deyllya hurla:
-Attendez n’y allez pas ! Vous allez vous faire tuer.
-Si je dois mourir, ce sera avec les miens et non comme un lâche.
Deyllya regarda alors le capitaine se précipiter vers le cœur du conflit, alors que les explosions étaient de plus en plus nombreuses, engloutissant des vies humaines à chaque fois. Une succession d’images horribles traversèrent l’esprit de Deyllya qui ne savait plus comment elle devait agir. Elle repensa aux horreurs de la guerre mais aussi à ce que lui avait dit le capitaine clone sur le chemin du retour. L’expérience de son village “adoptif” détruit lui revînt également, et elle ne pût ôter de son cerveau l’image du jeune lieutenant clone mourant.
-Vous avez raison capitaine, la guerre finit toujours par nous rattraper, murmura pour elle même Deyllya.
Elle leva les yeux vers la bataille qui déciderait du sort de la planète puis se mit à courir, suivant les pas du capitaine clone.

Celui ci sautait par-dessus les obstacles naturels qui auraient pu nuire à sa progression. Le blaster bien collé contre le corps, le regard fixé sur l’objectif, il accéléra encore, ne se souciant guère de la douleur qui envahissait sa jambe droite et qui lui rappelait les difficultés qu’il avait rencontré depuis le début de sa mission sur cette planète. Le capitaine se rendit alors compte que sa course le mènerait tout droit vers les premières lignes Républicaines, celles qui subissaient de plein fouet l’assaut ennemi. Mais qu’importe, il n’avait pas d’autre choix que celui de combattre et de dire aux autres clones de tenir bon, que les renforts étaient en route. S’ils survivaient à la nuit, ils avaient une chance de s’en sortir. Cependant au vu du déroulement de la bataille, il doutait qu’elle ne trouve pas un vainqueur avant la tombée de la nuit.
A présent, il ne lui restait plus qu’une centaine de mètre à parcourir avant de se retrouver au cœur de l’affrontement. Il s’assura que son blaster était opérationnel et chercha d’emblée les cibles à abattre en priorité. Il remarqua que la Confédération avait envoyé des centaines de droïds en première ligne et que ceux ci étaient épaulés par des droïds araignées ou des droïds tanks. Les clones tentaient de résister tant bien que mal mais la situation était délicate et le nombre de clone gisant sur le sol, au milieu des débris de métaux, était impressionnant.

Le capitaine arriva enfin à destination. Sans réfléchir davantage, il vînt se mettre aux côtés d’autres soldats et ouvrit instantanément le feu. Malgré la longue course qu’il venait de faire, le capitaine était un excellent tireur et ses tirs firent mouche dès le début. Il abattit deux droïds ennemis qui s’approchaient, en les transperçant de part en part. Le bruit de la bataille était insupportable, les bruits de lasers, ceux d’explosions ou tout simplement les cris de souffrance donnaient à l’affrontement un aspect apocalyptique. Un tir de mécanoïde Séparatiste vînt s’écraser à quelques mètres du capitaine, anéantissant au passage trois clones qui n’avaient pas eu le temps de fuir. Un amas de terre et de sang mêlé retomba sur le casque du capitaine qui vacilla en même temps que la terre tremblait. Le clone tenta de retrouver son équilibre afin de continuer à tirer mais il dut se jeter sur le sol lorsqu’un droïd le prit pour cible. Celui ci fut anéanti par un tir Républicain mais le capitaine se retrouva dans la terre humide et eut du mal à se redresser. Son cœur battait la chamade, ses mains étaient mouates, il sentait la sueur qui ruisselait sur son corps alors que sa vue se brouillait à intervalle régulier. Malgré cela, il fit de nouveau feu, décapitant un droïd de la Fédération, anéantissant les circuits de deux autres. Les corps métalliques tombaient sur le sol, recouvrant parfois les restes des soldats clones. Le capitaine enjamba deux corps démembrés au moment ou le tir d’un droïd tank faisait des ravages à quelques mètres de lui. Un nuage de poussière ocre se propulsa vers lui et l’avala, le forçant à tousser malgré le filtre de son casque. Il vit alors les ombres des droïds se dessiner, s’approchant inéluctablement de lui. Mais c’est alors qu’une source de lumière vive apparut au sein des ombres et se mit à tournoyer sur elle même, provoquant des étincelles au moment ou elle rencontrait les corps d’acier des droïds Séparatistes. Le nuage de poussière se dissipa laissant place à un véritable carnage. Deyllya, sabre laser à la main, se tenait bien droite au milieu d’une dizaine de droïds détruits. La Jedi sourit au capitaine clone puis se lança de nouveau dans la bataille, avec acharnement maniant le sabre laser à la perfection. Le capitaine se reconcentra sur ses objectifs et ouvrit le feu, arrosant d’une pluie de laser les troupes qui tentaient de perforer la première ligne Républicaine. Mais les droïds tanks de l’Alliance Intercorporation faisaient des ravages parmi les clones, les transformant en bouillie humaine ou en torche vivante.
-Mais que font nos droïds scarabées ? hurla le capitaine, même s’il savait très bien que dans un tel vacarme, personne ne l’entendrait.
C’est alors qu’il aperçut des troupes fraîches à l’armure étincelante arriver en première ligne. Le capitaine distingua le plus haut gradé du groupe et se précipita vers lui:
-Colonel, il faut à tout prix que nous tenions bon, des renforts vont arriver mais il leur faut un peu de temps.
-C’est une bonne nouvelle, toutefois je doute que nous puissions...
Le colonel ne finit jamais sa phrase car un laser le transperça de part en part. Le capitaine clone distingua nettement le flot de sang qui s’échappait du système d’aération du casque, coulant sur le plastron étincelant du soldat. Le corps de celui ci tomba alors dans la boue pour ne plus jamais se relever. Le capitaine vit le responsable de ce meurtre. Un droïd araignée approcha, enfonçant ses pattes d’acier dans le sol terreux et poussiéreux. Le capitaine et les autres clones se déployèrent tout en ouvrant le feu sur le droïd. Ils conjuguèrent leurs tirs pour arracher au droïd une de ses pattes. Privé de l’une d’entre elle, le droïd Séparatiste chancela puis s’écrasa lamentablement dans un grincement affreux, avant d’exploser avec force et fracas. Une plaque de métal surchauffée se précipita vers le capitaine qui se rua sur le sol pour l’éviter au tout dernier moment. Un soldat, derrière lui, n’eut pas ce réflexe et fut immanquablement décapité. Le capitaine sentit la nausée l’envahir mais il se retînt de vomir, surtout dans son casque. Il se releva tant bien que mal, les jambes tremblantes et observa pendant quelques secondes Deyllya qui se battait avec une extraordinaire maîtrise et dextérité, détruisant les droïds presque naturellement, faisant de son sabre étincelant le prolongement naturel de son bras. Avec agilité, elle fit un saut périlleux avant et se retrouva sur le toit d’un droïd tank qui meurtrissait par des tirs précis les rangs Républicains. Elle voulut planter sa lame dorée dans le système électrique du droïd mais à ce moment précis un chasseur de la Confédération survola la zone et ouvrit le feu, la prenant pour cible. Deyllya sentit le danger venir et se retourna au dernier moment, repoussant le tir ennemi. Mais l’impact fut violent et Deyllya fut propulsé en arrière. Elle vacilla et s’écroula sur le sol, juste devant le droïd tank qui continuait d’avancer inéluctablement. Le capitaine clone, voyant la situation désespérée hurla:
-Deyllya, nooooooooooon!
Alors que le droïd allait l’écraser, la vaillante Jedi roula sur elle même au dernier moment, évitant ainsi d’être tué. Puis, faisant appel à la Force, elle bondit sur le droïd et planta son sabre laser dans ses circuits principaux. Alors que le droïd roulait vers le capitaine clone, celui ci hurla:
-Dégagez de là Deyllya, il va exploser!
Une succession d’étincelles parcourut la structure du mécanoïde qui commença à avoir des ratés. Le capitaine regarda la Jedi et il crut lire sur ses lèvres:
-Pour la République !
L’explosion fut prodigieuse et catapulta le capitaine clone en arrière comme un vulgaire pantin. Le clone vit la boule de feu le rattraper et l’engloutir. Une chaleur intense l’enveloppa mais ne le consuma pas. L’armure résista tant bien que mal. Le capitaine heurta enfin le sol après des secondes qui lui parurent interminables. Il s’écrasa dans la terre boueuse et sentit aussitôt une douleur atroce lui parcourir tout le corps. Elle démarra de ses pieds et remonta jusque dans son cerveau, lui meurtrissant au passage la colonne vertébrale. Il entendit distinctement un craquement sourd dans son bras droit et ses oreilles se mirent à bourdonner comme jamais auparavant. Il tenta de bouger ses membres mutilés mais n’y parvînt pas. Sa jambe gauche était ensevelie sous la terre, et son bras droit était vraissemblablement démantibulé. Il parvînt enfin à ouvrir les yeux et vit que son armure avait été arrachée au niveau de la jambe droite, laissant la chaire à nue. La chaleur intense de l’explosion avait carbonisé la chaire, dévoilant l’os ensanglanté. Le capitaine voulut crier sa souffrance, à la fois physique mais aussi morale, car il savait très bien qu’il venait de perdre Deyllya. Celle ci s’était sacrifiée pour la République, probablement rongé par le remords de l’avoir abandonné pendant un moment. Aucun son ne sortit de sa gorge douloureuse. Le capitaine se rendit alors compte qu’il était tombé dans un trou formé par un missile ennemi et qu’un amas de terre lui était retombé dessus. Relativement à l’abri, le clone regarda le ciel qui en cette fin de journée était orange et rouge. Orange comme la terre, rouge comme le sang... Les nuages étaient assez nombreux, se mêlant aux fumées noires des explosions, obstruant ainsi le soleil qui allait disparaître derrière l’horizon. La nuit allait tomber sur la planète mais le capitaine clone craignait surtout que la nuit ne l’envahisse également...définitivement.
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Messagepar Kopecz » Ven 22 Avr 2005 - 16:42   Sujet: 

Darkwilliam a écrit:Je poste donc l'avant dernier chapitre de ma fan fiction bien que les lecteurs ne se bousculent pas :cry: (ah là là, les aléas d'écrivain de fan fiction)


Pov' Darkounet William!!! :D
C'est simplement le fait qu'ils sont estomaqués et ne savent plus quoi dire tellement c'est super!! :D
Donc je vais répéter ce que je t'avais dit sur un autre forum.
J'aime bien ton style, tu décris plutôt bien les scènes, nous laissant imaginer l'horreur effroyable de cette guerre.
Mais tes clones dans l'histoire sont trop humains, il émèrge trop de "bons"sentiments de derrière ces armures.
Les soldats clones ont été créés pour servir la République et non pour quelquoncque autres fonctions sentimentales. Mais c'est une belle manière d'imaginer leur univers à eux Vila!! :wink:
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Messagepar Darkwilliam » Ven 22 Avr 2005 - 17:39   Sujet: 

Dans mes bras Kopecz !! :lol: :D
Je te remercie pour ton commentaire.

Pour ce qui est de l'humanité de mes clones, je dirais juste qu'il y en a véritablement qu'un seul qui sort du "lot", les autres restants bien encrés dans leurs univers. Ne serait ce donc pas là l'exception qui confirme la règle?

Et ne peut-on pas légitimement penser que la guerre forge les caractères et les transforment ? :? :wink:
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Messagepar Kopecz » Ven 22 Avr 2005 - 18:01   Sujet: 

Darkwilliam a écrit:Dans mes bras Kopecz !! :lol: :D


Oh laaa, doucement Dark William, ne brulons pas les étapes . :o :D :P

Et ne peut-on pas légitimement penser que la guerre forge les caractères et les transforment ?

Mais oui, c'est bien possible, à y méditer pour peut-être l'exploiter dans la Tribune Galactique...
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Messagepar Dark-Solaris » Ven 22 Avr 2005 - 22:10   Sujet: 

salut.

Je viens de lire toutes ta fan fic là, c'ets vraiment sympathique. J'ai remarqué par contre, mais ce n'est qu'une petite erreur, qu'il manque très souvent l'accent sur le "où".

A parça c'est du tout bon, et des histories où totu le monde est destiné à mourir il n'y en a pas des masses. J'attend avec hate le dernier chapitre.
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Messagepar Darkwilliam » Sam 23 Avr 2005 - 12:05   Sujet: 

Bon et bien voilà le dernier chapitre de ma fan fiction qui termine en beauté (du moins je l'espère) ma fan fiction sur une des batailles de la Guerre des Clones, vue par un clone en particulier.




Chapitre IX: De l’ombre à la lumière.

Le capitaine clone se redressa sur un coude et écouta ce qu’il se passait autour de lui. Il n’entendit rien, pas un son, pas un bruit de tir, pas un cri. Il tenta de se relever et enleva toute la terre qui avait pu lui retomber dessus. Il se souvînt alors qu’il était dans un trou et qu’il devait sortir de là. Il rampa lamentablement et se retrouva enfin en haut de son abri de fortune. Il se redressa péniblement et tout en tentant de tenir son bras droit brisé, il regarda autour de lui. Son coeur fit un bond et ses mains se mirent à trembler. Devant lui, il y avait des dizaines de droïds qui le regardaient, fixement. Derrière lui, refermant irrémédiablement l’étau, d’autres droïds s’approchaient mécaniquement. Des droïds araignées finissaient de fermer le cercle qui entourait le capitaine clone. Celui ci, en proie au désespoir, ôta son casque et le laissa tomber sur le sol. Ce dernier choc eut raison de la visière qui explosa. Les troupes de la Confédération ressérèrent leur étau et brandirent simultanément leurs blasters incorporés. Le capitaine chercha une échappatoire, il n’y en avait aucune, il tenta de trouver un soutien, il n’en existait pas non plus, c’était comme si toutes les troupes de la République avaient été anéanties sauf lui. Alors qu’il sentait la mort approcher, le capitaine leva les yeux vers le ciel et vit alors que les nuages noirs obstruaient totalement le soleil. Le capitaine regarda de nouveau les droïds qui s’étaient arrêtés. Une larme perla sur son visage mais il ne sut jamais si c’était de la sueur ou une larme. Les droïds de la Confédération ouvrirent instantanément le feu et les lasers convergèrent inéluctablement vers le capitaine clone...

-Noooooooon! hurla le capitaine en se relevant brutalement du lit dans lequel il se trouvait.
Les yeux hagards, le cœur prêt à sortir par la bouche, le visage et le corps ruisselant de sueur, le capitaine semblait complètement déboussolé. Une infirmière en blanc se précipita vers lui et le força à s’allonger de nouveau:
-Il faut vous calmer et vous reposer.
-Ou suis-je ? articula le clone
-A l’hôpital provisoire que nos troupes ont installé.
L’infirmière s’éloigna laissant le capitaine à ses questions. Il balaya alors du regard l’espace autour de lui et vit qu’il était effectivement dans un hôpital. Une centaine de lits comme le sien était occupé par des soldats qui étaient plus ou moins en bonne santé. Certains parlaient avec des camarades et ne semblaient souffrir que légèrement. D’autres étaient sous appareil respiratoire, les yeux clos, trop faibles pour être transportés dans une cuve bacta. Certains étaient complètement irrécupérables, attendant que la mort vienne les soulager de leurs souffrances. Les draps de leurs lits tâchés de sang, les malheureux gémissaient. Au fond de l’hôpital improvisé, trois cuves à bacta avaient été installées, fonctionnant en permanence, soignant ainsi le maximum de personnes.
Le capitaine, la bouche pâteuse, attrapa un verre d’eau qui se trouvait à côté de lui et l’avala d’une traite, ce qui lui fit malgré tout souffrir. Il était bien mal en point et se doutait que par conséquent, il n’avait pas encore fait de tour dans une des cuves bacta. Le clone regarda alors par la porte de l’hôpital de “campagne” qui laissait passer quelques précieux rayons de soleil. Mais surtout, il entendit les pépiements des petits oiseaux et autres bêtes volantes qui vivaient sur la planète. Cela lui remonta le moral, mais ne lui enlevait pas ses innombrables questions. C’est alors que le général des clones entra dans l’hôpital et se dirigea, le casque sous le bras, vers le lit du capitaine. Il s’arrêta à ses côtés et dit d’une voix posée:
-Je vois que vous êtes réveillé.
-Oui mon général.
-Comment allez vous?
-J’ai l’impression qu’un droïd tank a explosé juste à côté de moi.
-Mais c’est le cas...
-Ah oui, c’est vrai, fit le capitaine en esquissant un sourire.
Il y eut un silence puis le capitaine regarda son général:
-Comment se fait-il que nous ne soyons pas tous morts?
-Les renforts sont arrivés plus tôt que prévus.
-Pardon? Mais...ils devaient arriver ce matin au mieux.
-Ils ont atterri sur la planète juste à la tombée de la nuit.
-Comment est ce possible?
-La République, comprenant l’urgence de la situation, a détourné toute une flotte qui devait se rendre dans un autre secteur de la galaxie, pour qu’elle vienne nous prêter mains fortes. Nous avons eu de la chance. S’ils n’étaient pas arrivés hier soir, je ne serais pas là en train de vous parler car les Séparatistes n’auraient fait qu’une bouchée de notre camp.
-Quelle est la situation actuellement?
-Les Séparatistes subissent une débâcle. Une fois que nos renforts sont arrivés, la situation a vite changé. Nos mécanoïdes ont anéanti leurs lignes de droïds d’assaut et nos barges d’assaut ont fait le reste. Trois heures après leur arrivé, les renforts ont mis en déroute les Séparatistes. Nos forces les poursuivent actuellement. Il se peut qu’ils reçoivent eux mêmes des renforts mais cela m’étonnerait, cette guerre a déjà coûté cher au Comte Dooku.
-A nous aussi.
-C’est vrai.
-Général, mon lieutenant est mort ainsi qu’une Jedi que j’ai retrouvé sur la planète et que j’ai convaincu de venir se battre à nos côtés. Il semblerait que les gens autour de moi, meurent, mais moi, apparemment je m’accroche à mon existence de soldats clones.
-Vous savez quand on vous a retrouvé dans votre trou, vous n’étiez pas brillant. Vos jours ont été en danger, ils ne le sont plus fort heureusement. Vous pourrez de nouveau servir la République.
Le capitaine ne répondit rien alors le général reprit:
-La guerre des clones n’est pas finie capitaine.
-Je sais.
C’est alors qu’une infirmière s’approcha et dit d’une voix douce:
-C’est votre tour d’aller vous faire soigner dans une cuve.
-Je viens.
Le général conclu alors:
-Je dois y aller pour organiser le départ des troupes qui étaient là depuis longtemps. La rotation va enfin se faire et vous allez pouvoir quitter cette planète. Vous le méritez, sans vous, nous n’aurions jamais eu de renforts. Merci capitaine.
Celui ci fit un bref signe de tête puis fut emmené vers la cuve bacta qui réparerait ses fractures et cicatriserait ses blessures.

Le capitaine clone, soigné et vêtu d’une nouvelle armure blanche, regardait les barges d’assaut qui quittaient la planète pour se diriger vers les croiseurs de la République qui les attendaient en orbite basse. Bientôt, il monterait lui-même dans un de ces vaisseaux et quitterait cette planète ou il avait servi au mieux la République et où il avait subi un véritable calvaire. Quelque part, il n’était pas mécontent que cette bataille soit terminée. En remportant cette bataille, non seulement la République avait sauvé cette planète mais avait en plus anéanti tout espoir des Séparatistes de s’emparer de Fondor, lieu stratégique pour la République.
Un humain à la peau noire et à la stature impressionnante s’approcha alors du clone et dit:
-Vous semblez perdu dans vos pensées soldat.
Le capitaine se retourna et se rendit compte que l’homme était vêtu d’une tunique de Jedi et portait un sabre laser à sa ceinture.
-Général! fit le capitaine en se mettant aussitôt au garde à vous.
-Repos. Alors, on m’a dit que vous aviez rencontré une Jedi sur cette planète.
-Euh...oui, maître Deyllya...elle est morte au combat sauvant ainsi de nombreuses vies, y compris la mienne.
-Elle avait déserté, non?
-C’est plus compliqué que cela. Disons qu’elle ne supportait plus cette guerre et qu’elle croyait pouvoir la fuir. Elle se trompait et s’en est rendu compte. Elle a servi au mieux la République et a honoré l’ordre Jedi et sa cause.
-Je comprends.
Alors que le grand maître Jedi allait s’éloigner, le capitaine clone l’interpella:
-Général!
-Oui.
-Au début de ma mission sur cette planète, j’ai rencontré une autre Jedi qui est également morte au combat, en me sauvant également la vie.
-Décidément, vous avez de la chance avec les Jedi, vous!
-C’est le moins que l’on puisse dire. Avant qu’elle ne meure, elle m’a demandé de remettre ceci à un Jedi.
Le capitaine clone attrapa un objet cylindrique métallique et le tendit au Jedi noir.
-Son sabre laser.
Le Jedi le regarda puis le prit et fit:
-Je le ramènerais à Coruscant, au temple.
-Merci.
Le Jedi tourna alors les talons et s’en alla. Le capitaine se dirigea alors vers la barge d’assaut qui l’attendait.

Alors que celle ci s’envolait dans le ciel, le capitaine fut assailli par les souvenir, tous plus douloureux les uns que les autres. Il avait perdu tant de soldats sur cette planète. Il ne pouvait y être totalement indifférent malgré son entraînement de clone. Il regarda alors le sol terreux qui s’éloignait en dessous de lui puis fixa son regard sur le beau et chaud soleil qui éclairait en ce matin la planète. Les rayons vinrent se réfléchir sur la visière noire du casque du capitaine et celui ci ne put s’empêcher de penser. Cette guerre l’avait plongé dans l’ombre et maintenant, il était de nouveau en pleine lumière et il comptait bien y rester.
-Ombre et lumière, voilà ma vie, murmura le clone.
Modifié en dernier par Darkwilliam le Sam 23 Avr 2005 - 14:44, modifié 1 fois.
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Messagepar Dark-Solaris » Sam 23 Avr 2005 - 12:15   Sujet: 

yeah, tu as raisons ça finit en beauté en fait. c'était très interessant, et bravo à toi pour cet écrit.
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Messagepar Darkwilliam » Sam 23 Avr 2005 - 14:45   Sujet: 

Merci pour ton avis général sur ma fan fiction. :wink:
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Messagepar Viadd Itov » Sam 23 Avr 2005 - 17:57   Sujet: 

bravo pour cette histoire
j'aime bien le point de vue du capitaine , du clone qui fait sa guerre comme des milliers d'autres et pas du point de vue des heros habituels
j'aurais bien vu à la fin la remise des nouveaux uniformes que l'on voit dans l'episode 3 :D
S'il existe plusieurs façons pour les choses de mal se passer, c'est celle qui fera le plus de dégâts qui se produira.
Corollaire : C'est au pire moment que les choses tourneront mal.
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Messagepar Lowie » Lun 25 Avr 2005 - 12:12   Sujet: 

:lol: Il y a des chapitres clonés. Voyant que ladite fics est terminée je me pencherais sur elle après ROTS plus attentivement que le survol que j'en avais fait au début.

Tu restes un auteur à suivre. A quand la future histoire :wink: ?

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Messagepar Darkwilliam » Lun 25 Avr 2005 - 12:18   Sujet: 

Eh eh oui pour les chapitres clonés, je l'ai signalé à Cesba par MP, donc j'espère qu'il viendra faire le "grand ménage" de Printemps. :D

Effectivement ma fan fiction est terminée et si j'ai le temps j'en attaquerais bientôt une autre (après la sortie de ROTS car j'ai déjà le plaisir d'écrire pour la Tribune Galactique), puisque j'ai déjà quelques idées. (Il y aurait de la bataille spatiale, de l'humour "de pilote", des Impériaux, des héros connus... dans l'air...) :sournois: :wink:
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Messagepar kamocato007 » Ven 29 Avr 2005 - 8:28   Sujet: 

Etant donné que les éloges sont nombreux, je vais imprimer la fan-fic aujourd'hui, pour donner mon impression dans la semaine (c'est pas que je lis comme un éclair moi... :roll: )

PS : Où trouver une bibliographie de chaque auteur ? (Tous les fans-fic écrites)
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Messagepar Django » Sam 07 Mai 2005 - 1:35   Sujet: 

Je viens de lire ton histoire. C'est bien écrit. Les caractères des personnages sont très bien dépeints. Je retrouve par moment l'esprit de "Tempête sur Cestus" dans la démarche du capitaine des clones. Est-ce que tu l'aurais lu avant de te mettre à l'écriture? Dans tous les cas je le répette ton histoire est formidable. J'espère que tu ne vas t'arrêter d'écrire. :D :D :D :D

@ plus
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Messagepar Darkwilliam » Sam 07 Mai 2005 - 10:30   Sujet: 

Merci django pour tes compliments.

Non je n'ai pas lu Tempête sur Cestus mais j'aurais trés envie de le faire si le prix du livre était un peu moins élevé !! :wink: :D
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
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Messagepar Jacen C'Boath » Dim 21 Aoû 2005 - 22:31   Sujet: 

Bon, après avoir lus "Les Anges Noirs" ( oui je sais, je lis pas dans l'ordre, mais je viens de te découvrir avec cette dernière et ça ma vraiment donné envie de lire tes autres fan-fic) je m'attaque à celle la....en cours d'impression d'ailleurs.

je la lis tranquillou, et je te donne mon impression quand meme.
Enfin, apparement, vue les critiques déja en ligne, sa a plutôt l'air d'etre d'un bon niveau :D

A+ DW
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Messagepar kamocato007 » Dim 21 Aoû 2005 - 22:38   Sujet: 

Avec 4 mois de retard :D :D :shock: je me mettrais moi aussi sur cette fanfic (et le sujet m'intéresse pas mal, étant donné que la guerre des clones est mon favori) dans la semaine, espérant peut-être oublié la rentrée qui approche à grand pas :cry:

Mais je te laisse DW travailler sur la suite des Anges Noirs :sournois: :wink:
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Messagepar Lowie » Dim 21 Aoû 2005 - 22:45   Sujet: 

:) c'est vrai que moi aussi j'avais mis de côté cette FF : je pense que la somme des avis positifs est un bonne invitation à rectifier cet oubli quand j'aurais terminé d'autres FF dont les giga Whills de Kamocato. Et encore bravo pour les Anges Noirs qui affiche un style aussi flamboyant et pur que celui que j'avais pu découvrir dans Ombre et Lumière à ses débuts de construction.

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Messagepar Darkwilliam » Dim 21 Aoû 2005 - 22:46   Sujet: 

Pour Kamocato:

La suite des Anges Noirs ?? Quelle suite...??? :sournois: :wink: :D Ah oui je m'en rappelle ca y'est. :wink:

En tous cas, tu vas voir Kamocato que Ombre et Lumière est très différent des Anges Noirs, que ce soit au niveau de l'intrigue (forcement) mais aussi au niveau du style et du "ton" employé (c'est plutôt sombre comme histoire et on n'y trouve pas un soupçon d'humour mais bon...) :wink:

Pour Lowie:

Prends ton temps surtout mais...n'oublie pas d'y jeter un coup d'oeil! :wink:

P.S: Mine de rien, on dirait que cette "vieille" fan fiction vient de trouver un second souffle. :) 8)
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Messagepar kamocato007 » Lun 22 Aoû 2005 - 9:28   Sujet: DW touch ressurection

Lu le premier chapitre un peu plus tard dans la nuit, et je dirais que oui, il est très différent des Anges Noirs, et que oui, cette fic est une petite bombe ! :D

DW nous montre ici, dans un décor plus proche des champs de bataille de Verdun que de la guerre propre et impeccable de Géonosis, un capitaine malheureux d'avoir perdu tant d'homme inutilement dans la bataille :( aidait un pauvre clone unijambiste.
Le Lieutenant, plus clone que le Capitaine (qui a une personalité un peu moins "copié-collé" que les autres) n'acceptent pas d'emmener l'unité salement ammoché dans la base :(

On est bien loin de l'humour omniprésent des pilotes des anges noirs !! L'humour, d'un autre côté, n'a pas entrer dans le cahier des charges de Sidious quant à la fabrication des clones. Mais la fic en gagne en réalisme ! Malgrès quelques maladresses, surtout dans le style toutefois bon, DW nous compte à grosse pompe de DW touch :wink: toute l'atrocité d'une guerre. "Ombre et Lumière" est un superbe titre, qui colle parfaitement à l'action.

J'essaierai de continuer dans ma lançée ce matin :wink:
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Messagepar kamocato007 » Lun 22 Aoû 2005 - 12:02   Sujet: 

C'est encore moi, pour la critique (heu les compliments :x plutôt) de ce chapitre II.

Ca tire de partout -on se croit encore en pleine Premiere guerre mondiale, dans les tranchées, la boue et la pluie. Notre capitaine si différent des autres clones tentent de sauver une générale Jedi, qui meurent après lui avoir donné son sabre et une requète bien émouvante :(

On revient chez le Lieutenant plus "terre à terre" pour un court dialogue bien intéressant... :sournois:

Bref, le style est encore meilleur que le premier chapitre, et la personalité du clone ressort bien (encore une fois, il est bien différent des autres clones, mais ce que ça perd en réalisme se gagne en émotion :wink: )

Bravo pour les descriptions, plus présentes que dans les Anges NOirs, qui dessinent superbement l'atrocité de chacune des scènes. Chapeau bas. Reste les dialogues parfois un scriptés, mais autrement c'est du tout bon. Je reviendrais bien sûr pour le chapitre III (d'ailleurs, le découpage des chapitres est agréable : ils sont courts et efficaces. Leçon à garder pour la suite des aventures de Tel Hoke :wink: )
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Messagepar Darkwilliam » Lun 22 Aoû 2005 - 12:08   Sujet: 

Merci pour les remarques constructives Kamocato. :wink:

Tu vas voir le chapitre III est plutôt calme (c'est bien le seul d'ailleurs) et sert à orienter la suite de l'histoire. :)
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Messagepar kamocato007 » Lun 22 Aoû 2005 - 12:31   Sujet: 

En effet ! :D Suite à deux chapitre bien orientée action, DW nous explique les choses. Pas une balle qui fusent, pas une poursuite dans le ciel ? DW serait-il malade ? :D :D :wink:

Donc, la nouvelle mission de notre capitaine est d'aller dans un centre de communication avec un petit groupe d'homme. Donc, la fic prend un nouveau tournant dans ce chapitre qui révèle encore les bonnes intentions du capitaine clone. Une phrase qui illustre très bien son comportement :

Vous semblez adopter de plus en plus le comportement d’un homme civil et de moins en moins celui d’un clone !


Donc, nous voilà au commencement d'une nouvelle aventure pour ces clones ! Je repasserai of course pour le chapitre IV :wink:
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Messagepar ygan noodle » Lun 22 Aoû 2005 - 13:20   Sujet: 

je ne suis pas encore lecteur de FF, mais les éloges de ce sujet m'ont fait imprimer la nouvelle. A bientôt pour un avis ! :D
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Messagepar Darkwilliam » Lun 22 Aoû 2005 - 13:39   Sujet: 

Alors sache que je suis content que tu commences ta lecture de FF par la mienne ! :wink:

En tous cas, si tu veux lire des FF, tu ne vas pas manquer de choix sur ce forum. :)
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Messagepar kamocato007 » Lun 22 Aoû 2005 - 13:42   Sujet: 

Que de succès mérité pour cette très bonne fanfic ! :D
J'en suis donc au chapitre 4, chapitre un poil plus long que les autres, mais toujours aussi bien stylé.
On en revient au bonnes habitudes de DW : de l'action 8) et dés la première ligne, s'il vous plaît ! Donc, les clones combattent des monstres (ni très beau ni très gentils). Il essuie un mort dans leur rang, avant de prendre la fuite (courageux mais pas téméraire :D )
Petit dialogue rapide qui nous montre encore et toujours les nobles sentiments du lieutenant :)
Petite pause, puis rebelote cette fois mais l'ennemi a changé. Ils courent encore (des sacrés jambes, ces clones :x ) Encore un dialogue où le capitaine et le lieutenant s'échange de gentilles répliques :)
Bon, je n'ai rien d'autre à ajouter, si ce n'est que la fanfic devint de plus en plus intéressante (j'ai vu que j'en étais presque à la moitié, elle est courte ! :) ). Sus au chapitre 5 que j'essaierai de lire avant ce soir !

En attendant, DW, de tes nouvelles aventures au sein même du Temple Jedi :sournois: :wink:
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Messagepar kamocato007 » Lun 22 Aoû 2005 - 16:59   Sujet: 

Je retrouve donc les clones en pleine aventure dans ce chapitre 5, qui commence par un court dialogue Capitaine/Lieutenant, qui se rapproche dans une bonne amitié forgé par la guerre 8)
Toujours pas d'action en vue c'est bizarre :D :D les clones rencontrent une jolie demoiselle avec un étrange dessin sur le front :? Et cette Miss Harry Potter pourrait faire craquer le clone qui n'oublie pas de remarquer qu'elle est plutôt bien fichue :P
Elle se montre plutôt sèche, accusant les clones d'avoir salopé leur planète, mais écoute quand même leur récit. Elle accepte tout de même de l'amener au "Jilek" du patois. La dame leur donne même des jolis surnom qui me disent quelque chose, bizarrement :wink: pas mal je remarque aussi le clin d'oeil à THX :)
Et le chapitre se finit par une bonne vieille attaque du village, alors même qu'un certain Triluk désirait cribler de laser nos pauvres et G et L...
DW revient vers ses instincts pour nous livrer une bonne scène d'action ?
En tout cas, très bon style, dans ce chapter riche en dialogue et en nouveau personnages. Je remarque aussi qu'il y a pas beaucoup de fautes dans aucun des chapitres, bonne chose :wink: !
Les personnages s'étoffent un peu plus que les chapitres passent.L'un d'eux entrevoit même un beau sentiment envers la gente dame... :P
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Messagepar Darkwilliam » Lun 22 Aoû 2005 - 17:08   Sujet: 

Mais tu dévores ma fan fiction ma parole !!!??? :lol: :D
Ca fait toujours plaisir!

En tous cas, ne t'inquiètes pas, l'action ne va pas tarder à revenir. :sournois:

J'avais du me calmer pendant l'écriture du chapitre V. :sournois:

Enfin je n'en dis pas plus mais à présent tu vas rentrer dans la partie tragique de l'histoire. En clair, tous les persos vont en baver !! :sournois: :D
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