Je compte poster un chapitre toutes les 2 semaines. Selon la longueur de ce chapitre, il y aura donc :
- soit un post le vendredi sur 2 semaines
- soit un post le premier vendredi, un post complémentaire le lundi et un dernier le 2e vendredi
ceci pour conserver la cadence... et parce que j'aime bien les choses qui tournent rondement.
Le chapitre 1 est judiciaire. On pourra a posteriori me reprocher sa longueur (il sera donc posté en 3 fois sur 2 semaines) voire son utilité, mais j'ai toujours adoré les films et les romans judiciaires et j'avais envie d'en écrire un petit bout, même limité à un chapitre introduisant un personnage important pour l'histoire. J'aurais pu, il est vrai, introduire en quelques lignes le sergent Sanders, de façon froide et à la 3e personne "du point de vue de l'auteur", mais j'ai préféré lui donner vie en me faisant plaisir à l'écriture.
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Calameo, PDF et EPUB mis à jour évidemment, pour ceux qui n'aiment pas lire sur forum.
Retour au sommaireVers : Prologue (Début)Vers : Prologue (suite et fin)1 - Accusée levez-vous !
Cinq mois plus tard.
Le Sénateur Bothan Dal Set’Harrak salua cordialement le colonel Pol Griik, président du tribunal militaire en échangeant avec lui une cordiale poignée de main.
— Bonjour, Sénateur, je vois que vous vous préoccupez toujours de votre petite protégée ?
— Bonjour, Pol, je suis ici en tant qu’observateur du Sénat, pas pour vous empêcher de faire votre travail de façon impartiale… par ailleurs, je vous connais, je sais que ma présence aura sur vous la même influence qu’une brise légère passant sur un bloc de duracier.
— C’est évident, Dal… une sale histoire que nous avons à juger, le genre de linge que nous nous devons de laver en famille.
— Je le pense aussi. L’armée n’a pas besoin d’un nouveau scandale à l’approche de ce qui ne saurait être qu’une nouvelle guerre ouverte avec l’Empire.
Un par un les membres du tribunal arrivaient dans le vaste hall de l’aile ouest de l’Amirauté où se croisaient de nombreuses personnes, dont la plupart étaient en grande tenue militaire, et qui allaient et venaient, les bras chargés de dossiers ou transportant des mallettes sans doute bourrées de documents confidentiels. L’ensemble architectural dégageait une impression de puissance tranquille et sous les arcades soutenues par d’élégants piliers de marbre poli couleur bronze, on pouvait admirer des maquettes holographiques des fleurons de l’histoire militaire spatiale des derniers millénaires.
— Eh bien, je vous retrouverai à l’intérieur du prétoire dans un moment. À tout à l’heure, Dal.
L’officier supérieur s’éloigna tandis que le Sénateur Set’Harrak ne se lassait pas d’admirer les lieux. Puis il aperçut le sous-officier féminin entrer dans le hall. La jeune femme était encadrée de deux gardes en armes et accompagnée de son avocate, une jeune enseigne de vaisseau fraîchement émoulue de la faculté de droit et très récemment affectée au bureau des services juridiques militaires. Il ne put s’empêcher de penser que ce n’était sans doute pas un service rendu à l’accusée que de lui avoir désigné une avocate sans expérience pour une affaire aussi grave.
En passant près du vieux Bothan, la sergente le fixa un instant avec des yeux durs dans lesquels une lueur d’inquiétude transpirait bien malgré elle. Elle lui adressa un salut poli de la tête avant de rectifier son regard, droit devant elle. Le Sénateur l’observa entrer avec son escorte dans le couloir menant aux salles d’audience avant de leur emboîter le pas.
Un léger brouhaha flottait dans la pièce et un huissier vint à la rencontre du Sénateur pour le guider jusqu’à son siège d’observateur tandis que, dans une sorte de salle d’attente ouverte sur le couloir, prenaient place plusieurs personnes, sans doute convoquées pour témoigner au procès qui allait s’ouvrir. Greffiers et huissiers se mirent en place ainsi que plusieurs observateurs, tous militaires, qui s’assirent non loin du Bothan. Le reste de la salle resta vide, l’audience n’étant pas ouverte au public comme c’était la norme en matière de justice militaire. Le peu de personnes présentes dans cette salle destinée à en accueillir plus d’une centaine, contribuait à dramatiser s’il se pouvait, la solennité de l’instant.
Du côté gauche, trois officiers supérieurs s’installèrent autour de la table réservée au procureur militaire. Puis, un huissier annonça.
— La Cour !
Aussitôt, les gens se levèrent tandis qu’un groupe de cinq officiers pénétraient dans la salle depuis l’une des portes disposées à l’arrière du prétoire. Le président — un colonel — ouvrait la marche, suivi d’une femme lieutenant-colonel puis de trois commandants dont une autre femme. Tous prirent place face à la salle, de part et d’autre du président, dans des fauteuils répartis sur une estrade équipée d’un long pupitre de bois verni et finement sculpté qui en faisait toute la longueur et sur lequel les juges militaires posèrent leurs dossiers. Un huissier proclama.
— L’audience de ce jour est présidée par l’honorable juge colonel Pol Griik de la première chambre du tribunal militaire de Coruscant !
L'auditoire s'assit et le silence se fit. Le président adressa un regard circulaire à la salle avant d’ordonner.
— Qu’on fasse entrer l’accusée !
Dans le silence, une porte grinça légèrement sur le côté droit de la salle et la prévenue entra, plutôt pâle, encadrée par deux gardes et accompagnée d’une enseigne de vaisseau qui devait avoir approximativement le même âge, soit entre vingt-cinq et trente ans maximum. Les deux gardes s’arrêtèrent de chaque côté de la porte tandis que les deux femmes gagnaient leur emplacement, disposé symétriquement à celui réservé au procureur par rapport à l’allée centrale du prétoire.
La prévenue et son avocate s’assirent en silence pendant que le président ordonnait les documents qu’il avait posés sur le pupitre devant lui. Puis s’étant assuré que tout était prêt, il se saisit de son marteau et frappa sur une pièce de bois ronde en proclamant.
— La séance est ouverte ! Accusée, levez-vous !
Le sous-officier obtempéra lentement et se mit au garde à vous. Son beau visage était fermé et ses yeux vert émeraude regardaient droit devant elle. De taille moyenne, sa chevelure mi-longue et châtain était dans l’ensemble assez particulière : elle tombait en de nombreuses mèches de teintes différentes mais approchantes, équitablement réparties tout autour de sa tête ce qui lui donnaient un air presque enfantin. Pour le reste et malgré son uniforme, sa silhouette parlait d’elle-même : c’était une splendide jeune femme.
— Veuillez décliner votre identité, âge, matricule et votre affectation présente.
Sans même regarder le président, le sous-officier déclama d’une voix claire.
— Sergent Lillaia Sanders, vingt-huit ans, matricule Z2010987AK, actuellement affectée au 41ème corps d’élite de l’infanterie mobile projetée, stationné sur Taris, 2ème division, 2ème bataillon, 4ème compagnie, section alpha.
Elle avait énoncé tout cela sans hésitation, comme une machine bien huilée, d’un ton neutre et froid, sans même une once de tremblement dans la voix. Le président ajusta d’antiques lunettes qui attiraient toujours des sourires entendus de la part de ses pairs. Il les portait du fait qu’il ne pouvait supporter l’intervention chirurgicale, pourtant devenue monnaie courante, qui lui aurait permis de lire de près sans artifice. Par-dessus les montures, il regarda la jeune femme du coin de l’œil.
— Veuillez rester debout pendant la lecture de l’acte d’accusation.
Quelques murmures rompirent le silence impressionnant de la salle, le temps qu’il positionne ses documents.
— Sergent Lilliana Sanders, vous êtes accusée de violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner sur la personne du lieutenant-colonel Tyrel Mazkliavek, officier de renseignements au 41ème CEIMP, les faits remontant au quatre dix de cette année galactique à vingt-trois heures zéro zéro. Comment comptez-vous plaider ?
— Non coupable, monsieur ! répondit le sous-officier d’un ton sec.
Nouveau murmure dans le prétoire.
— C’est noté, continua le colonel, veuillez vous asseoir.
La jeune femme regagna son fauteuil aux côtés de son avocate qui lui tapota le dos de la main en lui murmurant quelque chose à l’oreille.
— Bien, continua le président, nous allons maintenant entendre le procureur commandant Zyrec qui représente l’accusation.
L’un des trois officiers supérieurs qui s’étaient installés à gauche de la salle, se leva, défroissa machinalement le bas de sa veste d’uniforme et s’avança au centre du prétoire.
— Merci, monsieur le président.
Il prit une profonde inspiration avant de commencer, une once de théâtralisation suintant de son attitude.
— Les faits sont les suivants, commença-t-il d’un ton légèrement emphatique : le quatre dix de cette année à vingt trois heures, le caporal Denloo, de permanence sur la base républicaine numéro quatre de Taris, s’est présenté aux quartiers du lieutenant-colonel Mazkliavek qu’il venait de contacter plusieurs fois par comlink sans succès. Croyant percevoir un cri étouffé, il a alors alerté une escouade de sécurité dont le chef, le sergent Tryykstarr, a pris la décision de forcer la porte d’entrée du baraquement. Dans la chambre, ils ont trouvé la victime et l’accusée, allongés sur un lit dans ce qui leur a paru être une mise en scène d’un jeu érotique qui avait visiblement mal tourné. L’accusée, attachée par les poignets aux montants du lit, serrait encore la tête de sa victime entre ses cuisses. L’officier avait la nuque brisée. La mort venait à peine de se produire selon le médecin arrivé sur les lieux cinq minutes plus tard.
Le procureur militaire fit un effet de manche pour pointer du doigt l’enseigne de vaisseau assise à côté de la prévenue et redoubla d’emphase.
— Pour défendre sa cliente, la défense va inventer un viol qui n’existe pas, déformant la vérité en tentant de flétrir au passage la mémoire et l’honneur d’un officier supérieur, et ira même jusqu’à invoquer la légitime défense pour blanchir l’auteur de cet homicide. Nous réfuterons bien entendu tous ses arguments et nous prions la cour de ne s’en tenir qu’aux faits sans se laisser égarer dans des conjectures hasardeuses que rien ne pourra venir étayer, ceci afin de condamner l’accusée à la juste peine que son acte mérite.
Il regagna sa place en silence tandis que l’enseigne de vaisseau se levait pour prendre place à son tour au centre du prétoire.
— Enseigne de vaisseau Waxie Mooline, avocate au bureau des services juridiques militaires et chargée d’assurer la défense de mademoiselle Sanders.
Le président la salua d’un petit signe de tête, l’invitant à continuer son introduction.
— Je remercie monsieur le procureur d’avoir bien voulu faire ma plaidoirie à ma place… un peu plus et il ne me restait plus qu’à me retirer… j’espère seulement qu’il ne réclamera pas en plus les maigres honoraires dont me gratifie l’armée.
Quelques rires discrets accompagnèrent sa déclaration et le président cacha le sien derrière des mains croisées devant sa bouche. Le visage arrondi et garni de taches de rousseurs de la jeune avocate contrastait avec celui plus âgé de l’officier représentant l’accusation dont les rides évoquaient une plus grande expérience. À la regarder, en apparence si fragile au milieu de ce prétoire, on pouvait craindre qu’elle ne soit pas à la hauteur de la tâche qui lui incombait.
— Mais monsieur le procureur a pris les devants car il a peur de la vérité. Une vérité toute simple, dramatique, monstrueuse. La victime dans cette affaire n’est pas celle qu’on croit et si ce terrible accident ne s’était pas produit, c’est une autre personne qui serait aujourd’hui sur le banc des accusés pour viol aggravé avec préméditation ! Dans la nature, quand un prédateur aux griffes acérées tombe sous les coups désespérés d’une proie qui s’est débattue, on se trouve devant une situation anormale. Mais chez les humains, il y a un terme consacré pour cela : la légitime défense. Un droit légitime à vivre, le droit de ne pas subir passivement une agression sans se défendre au maximum de ses possibilités et un droit qui ne doit pas non plus faire perdre le statut de victime lorsque par miracle, celle-ci a réussi à l’exercer avec succès… car même lorsqu’on a réussi à survivre à une infamie, toute agression laisse derrière elle un profond sillon traumatisant gravé à jamais dans la chair et dans l’âme.
Waxie Mooline regagna sa chaise dans le plus grand silence, marquant ainsi la fin de son introduction. Le procureur se leva de nouveau.
— Monsieur le président, plaise à la cour me laisser ajouter un mot.
Le colonel Griik fit un geste de consentement de la main.
— Je tiens à rappeler à l’enseigne de vaisseau Mooline, que bien qu’avocate de l’accusée, elle n’en demeure pas moins militaire avec les obligations que son statut comporte et je tiens à signaler que l’accusation, en tant que représentant de l’Institution dans cette affaire, ne permettra pas que soit salie inutilement et de façon injustifiée la mémoire d’un officier supérieur plusieurs fois décoré.
Dans son coin, Waxie opina de la tête, d’un petit geste sec, montrant qu’elle avait saisi la portée de la tentative d’intimidation dont elle venait de faire les frais. Dans son fauteuil, le colonel Griik eut un geste d’agacement et prit la parole.
— À mon tour, commandant, lança-t-il à l’adresse du procureur, de vous rappeler la hiérarchie militaire et de préciser que si quelqu’un dans ce prétoire doit permettre ou ne pas permettre quelque chose, c’est à moi et à moi seul qu’il incombera de le faire.
La tête baissée vers ses documents, Waxie sourit sous cape tandis que le procureur acquiesçait d’un « bien entendu, monsieur le président » à peine audible.
— Nous allons donc procéder à l’audition des différents témoins, continua le colonel, en commençant par ceux cités par l’accusation. Huissier, faites entrer le premier témoin.
Un sous-officier se rendit à la porte de la salle d’audience et appela un jeune homme en uniforme qui entra aussitôt, d’une démarche hésitante, et remonta l’allée centrale, jusqu’à un petit box prévu à cet effet au pied de la tribune de la cour dans lequel il s’assit.
— Veuillez décliner votre identité, votre âge et préciser votre affectation, invita le président.
Le jeune homme toussota pour tenter de vaincre l’intimidation qui l’assaillait avant de répondre.
— Caporal Zack Denloo, dix neuf ans, heu… affecté à la base républicaine numéro quatre de Taris comme transmetteur.
— Vous allez déposer sous serment. Vous jurez sur l’honneur de parler sans haine et sans crainte et de dire toute la vérité et rien que la vérité. Mettez votre main droite sur le cœur et dites je le jure.
Le jeune homme s’exécuta puis le procureur se leva de sa chaise pour venir jusqu’à lui, avec un grand sourire rassurant.
— Comment allez-vous mon garçon ? Pas trop intimidé par tout cela ?
Il montra la salle du tribunal dans un grand geste vague du bras.
Le caporal se pencha légèrement pour voir la salle que lui masquait le procureur avant de répondre d’un ton simple.
— J’en ai vu d’autres, votre honneur… heu, monsieur… enfin je veux dire, commandant….
Ses hésitations attirèrent de nouveaux sourires bruyants dans le prétoire. Le procureur lui-même réprima un petit rire.
— Monsieur suffira, caporal.
— Bien, monsieur.
Le procureur Zyrec se redressa de tout son long. C’était un homme grand et massif et sa stature impressionnait souvent les témoins assis dans leur box.
— Caporal Denloo, le soir où le colonel Mazkliavek a été tué, voulez-vous dire à la cour ce que vous faisiez ?
— Oui, bien entendu, répondit le jeune homme en se dandinant légèrement sur son siège. J’étais de permanence au centre des transmissions.
— Et qu’est-ce qui vous a amené à aller frapper au domicile du colonel ?
— Eh ben, c’est que Lil… je veux dire, le sergent Sanders, qui était le sous-officier chiffre de permanence, était partie chez le colonel Mazkliavek…
— À quelle heure était-elle partie ?
— Ce devait être vers vingt-deux heures quinze, un truc comme ça… elle m’a dit qu’elle allait chez le colonel et qu’elle revenait dans dix minutes.
— Mais elle n’est pas revenue ?
— Non, monsieur, en effet.
— Et cela ne vous a pas inquiété ?
— Non, monsieur, j’avais du travail, y’avait un regain de transmissions en provenance du Quartier Général, alors je n’y ai pas pensé. Sauf que vers vingt-trois heures, un chiffre est arrivé avec la mention « immédiat ». Alors j’ai cherché le sergent mais elle n’était pas revenue. J’ai essayé d’appeler chez le colonel mais ça n’a pas répondu. Alors je me suis déplacé. Voilà.
— Le sergent Sanders vous a-t-elle dit pourquoi elle se rendait chez le colonel Mazkliavek ?
— J’ai cru comprendre qu’il lui avait demandé de venir.
— Comment était le colonel Mazkliavek ?
— Comment cela ?
— Diriez-vous que c’était un bon supérieur ? Était-il sympathique ?
— Ben… disons qu’il était sévère… il me faisait un peu peur.
— Peur ?
— Il… il avait des sautes d’humeur… parfois il vous criait après, vous saviez pas toujours pourquoi… mais sinon ça allait… avec les filles il était plus gentil…
— Précisez votre pensée.
— Ben… il aimait bien… comment dire… les femmes quoi… enfin, les jolies femmes. Avec lui, elles pouvaient avoir tout ce qu’elles voulaient… permission, autorisation d’absence… notation… vous voyez…
— Pas très bien non, caporal. Vous voulez dire que selon vous, le colonel favorisait les militaires féminins ?
Le jeune homme se tortillait sur son siège, comme mal à l’aise.
— Oui, m’sieur.
— Comment était-il avec une… jolie femme ? Diriez-vous qu’il était gentil ?
— Plutôt gentil… insistant je dirais quand même… collant parfois quand il cherchait à… voyez ?
— À quoi ? À plaire ?
— Oui, à draguer… il avait une réputation de séducteur.
— Vraiment ? Et il avait beaucoup de réussite ?
— Ben ça j’en sais rien, monsieur.
— Mais vous avez bien dû en parler entre vous non ?
— Ben… oui, des fois… on disait qu’il aimait bien certains jeux…
— Des jeux ? Quels jeux, caporal ?
— Des jeux un peu pervers… si vous voyez ce que je veux dire. Mais je n’ai jamais discuté avec une fille passée chez lui.
— Vous en connaissez ?
— Quoi, des filles passées chez lui ? Pas directement…
— Bon et ce soir-là, quand vous avez frappé à sa porte, que s’est-il passé ?
— Personne n’a répondu tout d’abord. Alors j’ai insisté et puis j’ai cru entendre gémir. Alors j’ai frappé de nouveau, mais rien. J’ai appelé la sécurité et le sergent Tryykstarr est arrivé avec une escouade. Comme il n’y avait pas de réponse, il a forcé la porte et on est entré. D’abord on a vu personne dans la salle à manger puis on est arrivé au fond, dans la chambre et c’est là qu’on les a vus… je veux dire, le sergent Sanders et le colonel.
(à suivre…)Vers : Chapitre 1 - Accusée levez-vous ! (suite - 2/3)Retour au sommaire