Les Anges de la Force : Histoires Courtes (7)

[ilu Jedi SWU]

Un peu que tu l'as dit...

D'ailleurs, il me semble que tu nous avais tous menacé de je ne sais plus quoi si nous aussi on ne disait pas que c'était génial

[Den Jedi SWU]

chut faut pas le dire à tout le monde! Après on va croire que je suis un menaceur! un mec dangereux un Jedi Obscur Le petit fère de Jean-cLaude vandamme! (heu...pour la dernière option, ça me vexerait )b

Bon retour au sujet: tu penses quoi de la parodie de Minos?

[Dark Nazgûl Jedi SWU]

Levont les malentendus
Oui, j'ai lu la parodie, et j'ai beaucoup aimé
Non, je n'ai pas encore lu les A de la F, mais je vais devoir y aller car Den m'a dit que cette fic valait vraiment le coup

[Den Jedi SWU]

T'inquiète aps mon Gugul, j'voulais juste faire une petite balgue à Oiki^^
Ca n'a pas marché d'ailleurs snif

[ilu Jedi SWU]

Bon, j'ai lu...


Ca m'a amusé, mais dans l'ensemble, j'ai trouvé cela beaucoup trop long, pour être vraiment poilant. (c'est aussi pour ça que je me suis arrêté à la première partie de la gueguerre des étoiles ^^)

Du coup, trop de gags tuent le gags, même si certains passages restent amusant

[Minos Jedi SWU]

Tout avis étant bon à prendre, merci d'avoir donné le tien ! D'autant que tu as parfaitement raison : c'est pas simple de réussir à tenir sur la durée !

[ilu Jedi SWU]

De rien.
Mais après tout, cela ne reste qu'une opinion parmi tant d'autres, et il n'y a aucune raison d'accorder plus de crédit à la mienne.

Si la majorité des gens préfèrent des longues histoires, ou les gags s'enchainent à tout va, je ne peux que t'encourager à continuer d'écrire comme tu l'as fait

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voilà, je prends la suite de Den et d'Ilu, et je viens enfin poster une histoire dans ce topic qui est dédié à l'UE de l'UE de l'UE ...Cependant, je dois vous indiquer cette histoire est loin d'être une HC, mais plutôy une HU, et ainsi Den et moi nous allons bientôt faire un concours pour renommer le topic (on bloque sur ce point).
Cette histoire se passe 5 ans avant les Anges de la Force, il y a donc des chances de retrouver un personnage connu ...J'espère vous surprendre et que vous apprécierez!!

Bonne lecture:

Invisibilité


Lune forestière d’Endor, Secteur 7.

« Voilà, bigleux numéro 3 vient de passer. » Annonça Jafin Mackar en écartant ses macrojumelles de son visage.
« Ca commence à faire long. » Commenta un massif pho‘pheahien à côté de lui.
« Il y en a encore deux avant de pouvoir vraiment s’inquiéter, Garneer. » Déclara Mackar sur un ton détaché.
La troisième sentinelle venait de passer devant eux, comme les deux précédentes, sans les voir et s’apprêtait à disparaître derrière le coin de la base édifiée au milieu des arbres de la lune forestière d’Endor. Pour vouloir établir une base dans un tel endroit, il fallait soit chercher la discrétion comme l’avait voulu jadis l’empereur Palpatine, soit il fallait raffoler de l’ewok grillé et farci à la coréllienne. Mackar devait bien avouer que chacune de ces deux options le tentait, et que s’il avait fallait faire un choix cela serait difficile surtout qu’il adorait la cuisine exotique. Cependant, il doutait que ses goûts culinaires soient partagés par ceux à qui la base appartenait, quoique…Mais ce n’était pas pour cela que Garneer et lui étaient planqué sous des fougères urticantes, en plein sur un carrefour crucial pour tous les insectes du coin ; non, ils étaient là une personne était retenu prisonnière contre son gré à l’intérieur de la base et qu’ils étaient chargés de la délivrer. Certes, à deux contre plus une cinquantaine de pirates lourdement armés et assoiffés de sang, même Han Solo les aurait pris pour des fous ; toutefois, c’était sans compter la personne qu’ils avaient infiltré une semaine plus tôt dans la base et dont ils attendaient plus ou moins patiemment qu’il leur ouvre la porte de derrière tout en déconnectant l’holocam de surveillance.
« Toutefois, ça fait quand même long à attendre. » Reprit Garneer en se grattant machinalement à l’aide d’un de ses quatre bras.
« Faisons confiance au Doc. » Dit Mackar tout en hésitant à faire sauter le nid d’insectes le plus proche à l’aide d’un des détonateurs thermiques attaché à sa ceinture.
« Mouais. » Marmonna le pho’pheahien sans enthousiasme.
« Quoi ? Après tout le temps qu’il travaille avec nous, tu ne lui fais pas confiance ? » S’enquit Jafin surpris que son vieil ami n’apprécie toujours pas un autre vieil ami.
« Il est bizarre, il me fait hérisser le poil comme un bothan…D’ailleurs, comment peut-on avoir confiance en quelqu’un qui ne veut jamais se bourrer la gueule ? » Observa son camarade en délégant un deuxième bras à la dure charge de se gratter.
« Là, tu marques un point. C’est vrai qu’il ne parle pas beaucoup, mais c’est un gars bien…Je te rappelle que c’était mon voisin quand on était gosse. »
« Je sais et c’est pour cela que je le tolère. » Dit Garneer en s’agitant de plus en plus. « Ca n’empêche que je le trouve bizarre. »
Jafin Mackar acquiesça de la tête tandis qu’il sentit une curieuse sensation dans le bas de son dos, il étouffa un juron au sujet de la sexualité des hutt et se mit à fixer intensément la porte de derrière espérant devenir pour un bref instant un Jedi à la volonté duquel rien ne pouvait résister. Il y crut être parvenu lorsque la porte s’ouvrit, il déchanta aussitôt lorsqu’il aperçut la silhouette familière se dresser dans son encadrement.
« Dommage. » Murmura l’homme en voyant une fois de plus son rêve d’être un Jedi s’évaporer.
« Pourquoi ? » S’enquit son camarade en se tournant vers lui.
« Pour rien…Tu vois, je t’avais dit qu’on pouvait lui faire confiance. » Indiqua Mackar en reprenant son ton enjoué habituel.
« Reste, qu’il est bizarre. » Grommela le pho’pheahien en se dressant sur ses jambes.
Mackar l’imita avec soulagement, puis regarda à droite et à gauche comme s’il allait traverser une route, et rejoignit, après avoir constaté que personne ne les observait, son camarade qui se tenait dans l’embrassure de la porte.
« Tu en as mit du temps Stiin ! » Lui lança Garneer en arrivant à la hauteur de leur compagnon.
Yarron Stiin leva la tête et décocha un petit sourire au pho’pheahien.
« Je devais régler certains trucs avant. » Expliqua-t-il tout en leur faisant signe d’entrer dans la base.
« C’est-à-dire ? » S’enquit Garneer alors que la porte se refermait derrière eux.
« Faciliter la tâche du patron. »
« Ca, Garneer, c’est un truc à retenir. » Intervint Mackar avec un franc sourire. « Moins je dois bosser, plus je suis de bonne humeur ! »
« Soit…On y va où on prend définitivement racine, ici ? » Grommela le massif pho’pheahien avec une moue de mauvaise humeur.
« Il a raison, il faut agir vite. » Confirma Stiin en prenant le chemin de l’intérieur de la base. « On va passer par l’infirmerie, ça sera plus discret et plus rapide. »
« Deux bonnes raisons supplémentaires ! Je t’adore Stiin ! » Approuva Mackar tandis que Garneer continuait à râler à ses côtés. « Mais de manière platonique, ne va croire que…Car, ce n’est pas le cas, vraiment pas…Surtout que tu n’es pas mon genre…Enfin, ne vas pas croire qu’un homme pourrait être mon genre…C’est clair ? »
« Totalement. » Dit Garneer en lui flanquant une tape dans le dos. « Tu n’as rien contre un beau petit monsieur dans ton lit. »
Ce fut au tour de Jafin de râler en silence et du pho’pheahien d’être de bonne humeur. Alors qu’ils remontaient des couloires gris aux bandes oranges et vertes, Mackar réfléchissait non pas à sa mission, mais bien à comment il allait faire payer à son camarade son audace. Il se rappela alors les insectes qui grouillaient sur le sol de la lune forestière et imagina la tête que Garneer lorsqu’il ramènerait sa dernière conquête dans son lit. Mackar entra avec un sourire cruel dans l’infirmerie dont la blancheur immaculée tranchait avec l’aspect sale et peu entretenu de ce qu’il avait pu voir pour l’instant de la base. Garneer sembla être écoeuré par tant de propreté, tandis qu’à l’inverse Yarron Stiin rayonnait de bonheur ou alors c’était l’éclarage ; Mackar n’était pas sûr : il n’avait pas l’habitude d’un tel éclairage.
« J’espère qu’on ne croisera personne ici, il va être difficile de trouver un coin sombre pour se dissimuler. » Indiqua Garneer dont les gestes se faisaient un peu hésitant.
« T’inquiète, ils sont tous comme toi, ici. Ils ne viennent dans l’infirmerie que s’ils n’ont pas d’autre choix. » Le rassura Stiin en continuant à avancer. « Genre après avoir fait dix rounds contre un rancor. »
Mackar aussi n’était pas rassuré dans cet environnement stérile et il se demanda un instant si Stiin n’avait pas astiqué consciencieusement la pièce ces sept derniers jours afin de maintenir à l’écart de ses magouilles un maximum de monde.
« C’était quoi l’autre chemin pour voir si c’était vraiment une bonne idée ? » s’enquit Garneer tandis qu’ils passaient dans la pièce suivante de l’infirmerie.
« Le couloir principal qui passe à côté des quartiers d’habitation. On aurait pu y faire une rencontre inopportune. » Répondit Yarron en s’arrêtant devant une porte close. « Ce qui est bien avec les gens comme toi Garneer, c’est qu’ils détestent autant les piqûres que les prisonniers, ainsi ils placent l’infirmerie et la prison le plus loin possible d’eux. Ce qui signifie que nous sommes presque arrivés et que nous allons bientôt voir si mon plan a bien fonctionné. »
« Je croyais que c’était plutôt au cas où un interrogatoire se passait mal qu’on installait l’infirmerie pas loin. » Observa Garneer en se grattant le menton.
« Peut-être…Mais je préfère sa version. » Déclara Mackar qui pensait surtout que celui qui interrogeait et celui qui soignait par la suite étaient généralement la même personne. « Elle est plus fun. »
« Merci, Chef ! Maintenant, tenez-vous prêt, dans toute chose il n’y a jamais de certitudes. » Indiqua Stiin en se plaçant un peu en retrait
Le pho’pheahien dégaina ses quatre blasters tandis que Mackar s’emparait du sien. Stiin enclencha l’ouverture de la porte. Dès qu’elle eut coulissé dans le mur, l’humain et le non-humain bondirent dans le couloir qui s’étendait derrière. Ils repérèrent immédiatement les deux forment sombres allongées au sol, de part et d’autre de la porte d’une cellule située au milieu du couloir. Derrière eux, leur camarade ne put s’empêcher de pousser un soupir de soulagement.
« Curieuse manière de monter la garde. » Commenta Mackar en rengainant son arme.
« C’est l’influence du sédatif. » Expliqua Yarron tandis que son ancien voisin se rapprochait de la cellule. « Leur chef est un gentil chef, il a autorisé un ravitaillement en café pour ceux qui sont de gardes la nuit. Un droïde fait le tour de tous les postes avec un plateau. »
« Joli. Tu as simplement coupé un système différent. » Approuva Jafin en tâtant du bout du pied le premier garde. « Garneer, tu t’occupes d’eux, je n’ai pas envi qu’un cauchemar les tire de leur rêverie pour nous barrer la route. »
Le pho’pheahien inclina la tête avant de se pencher sur les deux formes inconscientes. Mackar se plaça devant le verrou, inséra la datacarte qu’il avait programmé durant la dernière semaine à l’aide des indications fournies par Stiin et prouva une énième fois ses talents de cambrioleur professionnel à qui aucune serrure ne résistait. Le verrou se désactiva et la porte s’ouvrit, lui révélant le but de sa mission. Une sublime jeune femme à la chevelure d’ébène était assoupie sur la banquette composant l’unique mobilier de la cellule. Vêtue d’une robe qui ne dissimulait pas grand-chose, Mackar ne put s’empêcher de prendre quelques secondes pour détailler les courbes voluptueuses de la prisonnière. L’intensité de son regard la réveilla, car bientôt des yeux d’un vert presque turquoise se mirent à parcourir tout son corps.
« Vous n’êtes pas un peu trop mignon pour jouer au pirate. » Observa-t-elle d’une voix suave lorsqu’elle eut terminé son inspection.
« C’est pour cela que je me considère plus comme un aventurier au grand cœur. » Répondit-il avec un grand sourire tandis que la jeune femme haussait un sourcil. « Neya Tyn, je m’appelle Jafin Mackar et j’ai été engagé par votre père pour vous délivrer. »
« L’insaisissable Jafin Mackar ? » Répéta Tyn en se levant. « Je vous aurais cru plus grand. »
« Et moi plus belle ! Vraiment cet holo était vraiment trop flatteur, faudra me donner le nom de celui qui l’a retouché, il y a moyen de gagner pas mal avec son talent. » Répliqua Mackar en lui faisant un clin d’œil. « Maintenant, si vous voulez bien nous suivre, nous n’avons pas toute la nuit. D’ailleurs, elle est bientôt terminée. »
Sur ce, il fit demi-tour et se dirigea vers l’infirmerie d’un pas rapide.
« Ne vous inquiétez pas, son truc pour le moment, ce sont les petits messieurs dans son lit. » entendit-il Garneer dire dans son dos.
« Chacun ses préférences. » Déclara froidement la jeune femme.
Mackar sentait que sa vengeance allait être terrible surtout si elle se produisait plus rapidement que prévue et impliquait la charmante Neya Tyn. Il venait de pénétrer dans l’infirmerie avec Yarron Stiin, lorsqu’une alarme se mit à hurler.
« Comment ils ont su si rapidement ! » S’exclama Mackar en se tournant vers son camarade.
« A cause de cela. » Intervint Tyn en montrant une lumière rouge qui clignotait sur son bras. « Je croyais que vous étiez au courant et c’était pour cela que vous m’ameniez chez le docteur. »
Effectivement, Mackar n’était pas au courant, il n’avait pas pensé que ces pirates seraient si sophistiqués.
« C’est un implant sous-cutané, je peux l’enlever. » Observa Stiin après avoir regardé le bras de la jeune femme. « Il doit s’enclencher dès qu’elle franchit le périmètres de la prison sans… »
« Ca va, on a compris. » Le rabroua Jafin en serrant les dents. « On en discutera à bord du Gentleman…Maintenant, il est temps de courir. »
Ils s’exécutèrent tous sans protester. En vingt secondes, ils étaient sortis de l’infirmerie et se dirigeaient en toute hâte vers la porte de derrière de la base. Ils venaient à peine de parcourir une dizaine de mètres dans le couloir lorsque Mackar entendit un bruit derrière eux. Jafin se retourna et aperçut une femme bonde foncer vers eux tout en agitant deux vibrodagues avec précision. L’aventurier s’arrêta, s’empara de son blaster, visa et tira. La femme tomba au sol avec un bruit curieux.
« Chef, il faut… » Commença Stiin derrière lui.
« Attends. » Le coupa Mackar en s’approchant lentement de la jeune femme.
Un truc n’était pas normal, mais il ne savait pas quoi. Ses cheveux se hérissèrent sur sa nuque lorsqu’il vit la femme se relever sans problème.
« C’est elle qui sert le café ! » Lui lança alors Yarron lui faisant comprendre que son adversaire n’était pas un être vivant.
Mackar recula en tirant, mais ce fut sans effet. Il était à court de solution lorsqu’une porte blindée s’abattit sur l’androïde, l’écrasant de tout son poids. Jafin se retourna et vit Stiin la main appuyée sur la commande de la porte.
« Enfin une action sensée. » Commenta Neya Tyn à ses côtés.
« A la prochaine remarque, je vous laisse ici. » Riposta Mackar tout en lui lançant un regard sombre.
« Vous croyez que votre orgueil y survivra ? »
« Il faudra bien, et au pire je trouverais un petit monsieur pour me consoler. »
Mackar ne lui laissa pas le temps de répondre, et se remit à courir en direction de la sortie. Moins d’une minute plus tard, ils arrivèrent à la porte qui leur avait permis de pénétrer dans la base ; Garneer les y avait précédé et collait son oreille à la porte.
« Hug visage bleu ! Qu’entends-tu ? » S’enquit Mackar en s’arrêtant à côté de lui.
« Trois gars. Armés et ayant l’intention de faire un feu d’artifice sur nous. » Indiqua le pho’pheahien avec un sourire cruel.
« OK…On est en terrain connu, on fait comme d’habitude. » Dit Jafin tout en reculant de la porte. « Tout le monde sur les côtés. »
Garneer se plaça juste à côté de la commande d’ouverture tandis que Stiin demanda à Neya Tyn de se plaquer contre le mur du couloir, derrière lui. Jafin fit signe à Garnneer, puis se mit à courir. Le pho’pheahien appuya sur la commande. La porte s’ouvrit. Mackar arriva dans son encadrement et plongea en avant. Les tirs des trois gardes passèrent au-dessus de lui. Le temps de les réajuster, Garneer apparaissait ses quatre blasters en main. Aidé par son supérieur, le non-humain les élimina tous aisément. Alors que Mackar se relevait, des lumières apparurent et des cris se firent entendre autant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la base.
« On fait quoi maintenant ? » Lui demanda Tyn après l’avoir rejoint.
« Comme avant : on court ! » Ordonna-t-il en se précipitant dans la végétation drue, qui encerclait la base, suivi par ses trois compagnons.

Jafin Mackar courait à perdre haleine à travers la dense végétation de la lune forestière d’Endor, derrière lui il entendait distinctement la respiration de ses trois compagnons, et plus loin il entendait que la poursuite s’engageait à pied et par motospeeders. Tout autour d’eux, des tirs de blasters embrasaient les buissons et détruisaient les arbres plusieurs fois centenaires. Clairement, leurs poursuivants tentaient de les mener vers un endroit bien précis, un piège très vraisemblablement ; or, Jafin Mackar avait pour principale réputation de n’en faire qu’à sa tête et de foncer tout droit. Ce fut ce qu’il continua à faire. Bientôt, il repéra un signe déposé à l’allée, il pivota alors à gauche, écarta les dernières branches de son chemin et déboucha dans une clairière vide…Vide ? Il y avait un léger problème là.
« Pourquoi vous arrêtez-vous ? » S’enquit Neya Tyn en stoppant à sa hauteur. « Déjà à court de souffle ? »
« Non, j’admire le paysage…C’est bucolique vous ne trouvez pas ? » Répliqua Mackar tout en se demandant où son plan infaillible avait failli.
« Chef, on fait quoi ? » L’interrogea Garneer en tentant tant bien que mal de reprendre sa respiration.
« On ne bouge pas d’ici. » Décida-t-il finalement ne préférant pas changer son plan.
« Comment ? » S’écria Tyn en lui lançant un regard incrédule.
« C’est le lieu parfait pour tendre un piège. » Annonça-t-il tout en se retournant et se saisissant de son blaster.
Déjà, les premiers pirates émergeaient hors des arbres.
« Exact, mais pour eux ! » Protesta la jeune femme tandis que Garneer et lui se mettaient à ouvrir le feu.
« C’est pour cela que ça va marcher. »
Neya Tyn resta sans voix à le contempler bêtement, Mackar ne put s’empêcher de lui lancer son plus beau sourire avant de descendre un pirate trop audacieux. Un bruit sur la droite attira son attention : le vrombissement des motospeeders. Elles émergèrent par une trouée entre les arbres. La situation se compliquait encore un peu plus, parfait, c’était le moment d’invoquer un miracle…Un bruit assourdissement vint alors couvrir tous les autres sons, une ombre noir apparut dans le ciel. Des éclairs d’énergies zébrèrent la nuit et firent exploser les positions ennemies. Le vaisseau se posa au milieu de la clairière tout en abaissant la rampe d’accès. Mackar et ses compagnons ne se firent pas prier pour monter à bord de l’appareil à tel point qu’une bousculade en bas de la rampe faillit prolonger leur séjour sur la lune. Finalement, ils grimpèrent tous à bord tandis que l’engin s’occupait des motospeeders trop audacieuses.
« Bienvenue à bord du Gentleman. » Annonça Jafin Mackar à Neya Tyn avant de se précipiter dans le poste de pilotage derrière Garneer.
« Ce n’était pas mon idée. » Déclara Sonnie Vale dès qu’ils y pénétrèrent.
Leurs regards se portèrent immédiatement en direction du twi’lek, goguenard, assis derrière les commandes du vaisseau.
« Je sais, ce n’était pas en accord avec ton plan, mais tu aurais dû voir ta tête en sortant des bois ! » Ricana Kayo Nirrum tout en faisant décoller le Gentleman. « D’ailleurs, je t’ai fait un petit enregistrement dont tu me diras des nouvelles. »
« T’inquiète, j’y repenserais lorsque je réarrangerais ta tête façon Mackar. » Riposta Jafin qui avait bien cru sa dernière heure arrivée. « En avant toute ! »
Dans un soupir de soulagement, il se laissa tomber dans son fauteuil de commandant situé au fond du poste de pilotage. D’après le collectionneur véreux auquel il l’avait dérobé, il s’agissait du fauteuil dans lequel le Grand Amiral Thrawn était mort ; il ignorait si c’était la vérité ou pas, mais il le trouvait vraiment très confortable. Si cela s’avérait être la vérité vraie, il pourrait alors affirmer que le célèbre impérial avait un postérieur plutôt délicat.
« C’est quoi la suite du programme ? » Demanda Neya Tyn en se plaçant devant lui et lui lançant un regard furieux.
« Je pensais qu’on pourrais faire trois fois le tour de la lune et de redescendre prendre le petit-déjeuner avec vos amis. » Répondit Mackar qui n’avait qu’une idée en tête : quitter le système.
« Parfait, comme cela vos hommes pourront me voir vous dérouiller ! » Répliqua la jeune femme en le défiant du regard.
« Multiples signaux en partance de la base. » Annonça la voix douce de Vale l’empêchant ainsi de relever le défi de Tyn. « Des chasseurs et des navettes d’assauts. »
« Enclenchez les boucliers, puissance maximale. » Ordonna à voix haute Jafin Mackar. « J’avais une deuxième option en tête, vous amenez en sécurité et attendre le signal de votre père. Ca sera moins fun, mais je pense que ça vous conviendra mieux. »
« Pour l’instant, ça ira…Mais sachez que lorsque je le souhaite, je peux être très fun. » Déclara la belle jeune femme en lui décochant un sourire ensorcelant. « Même si je préfère les grands messieurs. »
« Chacun ses goûts. » Fit Jafin Mackar tout en répondant à son sourire par un clin d’œil.
« Multiple signaux en sortie d’hyperespace ! » Lança alors la voix de Sonnie Vale beaucoup moins calme qu’auparavant. « Du gros : de la frégate au croiseur de combat ! »
Le Gentleman était en train de traverser les couches supérieures de l’atmosphère de la lune, c’est-à-dire encore loin de pouvoir sauter dans l’hyperespace.
« Bon sang d’où sortent-ils ! » S’exclama Jafin en se passant une main dans les cheveux.
« Je suis leur principal atout contre mon père, ils avaient dû anticiper une mission pour me libérer. » Expliqua calmement Neya Tyn.
« Et en plus, ils savent réfléchir ! C’est bien ma veine. »
« Je vous rappelle qu’ils essayent de s’emparer de la planète de mon père : ils ont des moyens. »
« Ca je suis en train de le voir. » Observa Mackar tout en se disant qu’il n’aurait peut-être pas dû préparer son plan d’action après sa plus belle cuite de l’année.
« Bon sang Mackar ! Tu n’as qu’une chose à faire, un plan béton, et tu arrives encore à le foirer. » S’écria Garneer depuis son siège de co-pilote. « Tu pensais à quoi ? A un petit monsieur ? »
« Je change de cap. » Annonça fermement Nirrum.
« Attends ! » L’arrêta Jafin tout en actionnant une commande de son fauteuil.
Un holo représentant leur position face à celle de leurs adversaires apparut devant lui. Il l’étudia quelques secondes, fit des rapides calculs et prit sa décision.
« On garde le cap et on pousse les moteurs à fond. » Ordonna-t-il froidement.
« Quoi ? » S’exclamèrent tous les autres occupants du poste de pilotage.
« Oui. Ils n’espèrent qu’une seule chose c’est qu’on change de vecteur ; or si on fait cela, ils vont nous encercler et nous descendre. » Eclaircit Mackar ayant confiance en son plan. « Dans ce cas-ci, on devrait arriver à l’extérieur du champ de gravité avant qu’ils nous bloquent ; de plus pour être efficaces, vu qu’ils sortent en colonne, ils devront ralentir et se déployer. C’est risqué mais faisable. »
A ce moment là, une violente secousse les projeta en avant.
« Vale, c’est quoi ? » Cria Jafin Mackar en se redressant.
« Un canon planétaire, le tir nous a effleuré. » Révéla la jeune femme blonde d’une voix affolée.
« Il ne manque plus une Etoile de la Mort et leur arsenal est complet. » Grommela Mackar se rendant compte que s’il avait su tout cela avant la mission, il l’aurait presque certainement refusée. « Raison de plus de rester dans leur axe. Ils ne vont pas prendre le risque de se tirer dessus. »
« On veut nous parler, chef ! » L’informa alors Sonnie Vale alors que la nuit de l’espace les enveloppait complètement.
« Ils sont lourds ! Pas moyen d’être tranquille une minute. » Soupira Mackar en levant les yeux au plafond. « D’ailleurs, c’est ce qu’il nous reste avant de pouvoir sauter…Vas-y, fais péter, j’ai envi de me détendre un peu. »
« Corvette corellienne non identifiée, vous n’avez aucune issue, veuillez vous rendre et il ne vous sera fait aucun mal. » Annonça un robuste askajien au visage épouvantable.
« Bonjour l’ami, je ne savais pas qu’il était interdit de chasser l’ewok cette année. » Répondit Mackar en sortant son plus grand sourire.
« Si vous chassez l’ewok, pourquoi avoir pris une humaine qui m’appartient ? » S’enquit son interlocuteur avec un rictus de colère.
« Ben, il y a plus à manger et moins de poils à enlever ! » Répliqua Jafin avec une expression sincère. « A feu doux, bien doré et assaisonné d’épices de Bothawui, c’est un véritable régal. Au fait, c’est quoi votre façon à vous ? Je parie que vous aimez avec beaucoup de crème. »
« Vous vous foutez de moi ? »
« Moi ? » Répéta Jafin avec un air totalement innocent. « Vu tout le bazar que vous faites pour un morceau de viande, je n’oserais jamais ! »
« Je vais vous tuer. » Grogna l’askajien en serrant le poing.
« C’est pas gentil ce que vous me dites là, j’étais prêt à partager avec vous ma science de la cuisine. » Sanglota Jafin les larmes aux yeux. « Mais c’est toujours comme ça, je suis maudit…D’abord, il y a eu ma mère qui a voulu me noyer, puis mon père qui a tenté de m’apprendre à voler, puis y a eu mon cousin, Bebber, on était parti chasser le rancor et… »
Son interlocuteur coupa la communication signifiant clairement ses intentions. Pour preuve, les tirs en leur direction s’intensifièrent.
« J’aime bien vos recettes de cuisine. » Observa Neya avec un petit sourire.
« Mais apparemment pas lui. Alors, Garneer, où en sommes nous ? »
« J’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. » Annonça le copilote d’une voix tendue. « La bonne c’est qu’il nous reste dix secondes, la mauvaise c’est que ça fait dix secondes que nous sommes à portée de tir. »
« Nos boucliers sont déjà à moins de 50%. » Ajouta Sonnie Vale transpirant derrière sa console.
« Tu vas tenir ma vieille. » Murmura alors Jafin Mackar en s’adressant à son vaisseau qui l’avait accompagné dans d’innombrables aventures.
Ce furent les dix secondes les plus longues de sa vie. D’ailleurs, il eut même l’impression d’avoir revu toute sa vie durant ce bref laps temps. Si le moment n’avait pas été aussi critique, il aurait bien ri à la multitude de vannes qu’il avait sorti pendant toute son existence. Malheureusement, il avait dû se retenir tout en observant ses boucliers baisser proportionnellement à la distance qui les séparait de leur point d’entrée dans l’hyperespace. Bombardés de toute part, les boucliers cédèrent au moment où ils sortaient du champ de gravité de la lune forestière d’Endor. En un éclair, Nirrum enclencha l’hyperpropulsion. Alors qu’ils rentraient dans une autre dimension, une sirène assourdissante se mit à hurler.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos commentaires!!

PS: Dans ma précipitation, j'ai oublié de citer comme fournisseur de ce topic, mon maître dans l'humour, celui qui arrive à rendre intérinsant un personnage inintéressant, je dis le beau et grand Minos!

[Den Jedi SWU]

et ainsi Den et moi nous allons bientôt faire un concours pour renommer le topic (on bloque sur ce point).

Ah bon?

Bon, j'relirais ça demain! et je posterai mon avis Là...le devoir m'appelle

[bioman Jedi SWU]

J'ai lu, et j'aime bien, j'ai cru au début que la jolie brune était Artémis, mais comme elle a un père...

C'est la HC dont tu m'avais parlé non?

[ilu Jedi SWU]

Cependant, je dois vous indiquer cette histoire est loin d'être une HC, mais plutôy une HU

Je dois dire ce que je pense, moi aussi?

[Den Jedi SWU]

Voilà, j'ai relu tout ça et même si tu connais déjà mon avis dessus, j'vais le poster ici
bon, et bien c'est un début fort sympathique. Les héros et surtout l'humour et le contexte me font penser à la série de Joss Whedon: Firefly. Je sais que tu n'as jamais vu cette série, mais ton histoire m'y fait penser. L'humour homniprésent est fort agréable et je peux par ailleurs assurer à tout le monde que cette HU augure le meilleur.

[Minos Jedi SWU]

PS: Dans ma précipitation, j'ai oublié de citer comme fournisseur de ce topic, mon maître dans l'humour, celui qui arrive à rendre intérinsant un personnage inintéressant, je dis le beau et grand Minos!

Tu as oublié de parler de mon intelligence à couper le souffle, de mes pectoraux en duracier, sans oublier bien sûr ma modestie légendaire...mais je te pardonne

A part ça, c'est une histoire fort sympathique, ma foi. Les persos sont des rigolos à la langue bien pendue, mais ça ne les empêche pas de faire preuve de sang-froid et de professionnalisme. Y'a de la péripétie, ils réfléchissent, c'est chouette ! Vivement la suite !

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

J'ai lu, et j'aime bien, j'ai cru au début que la jolie brune était Artémis, mais comme elle a un père...

Merci pour ces commentaires, j'espère que tu apprécieras la suite...Quant à Artémis, vu le titre, il y a des chances qu'elle apparaisse .

C'est la HC dont tu m'avais parlé non

Peut-être, je t'ai parlé de tellement d'histoires!

Je dois dire ce que je pense, moi aussi?

Vi, ainsi les autres sauront ce que tu en penses!

L'humour homniprésent est fort agréable et je peux par ailleurs assurer à tout le monde que cette HU augure le meilleur.

Merci, Den! Et j'espère que d'autres personnes vont apprécier autant que toi cette histoire.

Tu as oublié de parler de mon intelligence à couper le souffle, de mes pectoraux en duracier, sans oublier bien sûr ma modestie légendaire...mais je te pardonne

C'est vrai, excuse moi!

Les persos sont des rigolos à la langue bien pendue, mais ça ne les empêche pas de faire preuve de sang-froid et de professionnalisme. Y'a de la péripétie, ils réfléchissent, c'est chouette ! Vivement la suite !

Bien résumé Minos! Oui, j'essaye de faire de l'humour, mais en même temps je veux montrer que sous ses airs de pitre, Jafin Mackar sait réfléchir et tout ce qu'il réussi n'est pas dû qu'à la chance.

Pour la suite, la voici avec l'arrivée dans une ville au nom qui devrait dire quelque chose à quelqu'un !

Bonne lecture:

A bord de du Gentleman, Hyperespace.

Jafin Mackar aurait trouvé très joli la lumière rouge qui éclairait le poste de pilotage, s’il n’avait pas su que dans tous les vaisseaux de la galaxie, c’était la convention pour de gros soucis. Ajouté à cela la sirène qui lui vrillait les tympans, la situation paraissait critique et insoluble. Hmm, ça commençait à lui être vaguement familier ces derniers temps…
« Bilan ? » Demanda-t-il lorsqu’un de ses hommes parvint à trouver le bouton qui commandait l’alarme.
« Plusieurs tirs au but…Dont l’hyperpropulsion. » Indiqua Kayo Nirrum tout en lisant les données qui défilaient devant ses yeux. « Brillant ton plan ! »
« On est libre et vivant à ce que je sache. » Répliqua Mackar tout en pivotant vers le pho’pheahien qui appuyait sur de multiples boutons. « Garneer, diagnostique ? »
« C’est grave, on a toute les chances d’imploser comme une étoile en fin de vie. » Répondit le mécanicien d’une voix tendue.
« Dommage, on sera trop près pour pouvoir assister au feux d’artifice. » Observa Jafin tout en réfléchissant à ce qu’ils allaient faire.
« C’est risqué, mais il nous faut sortir de l’hyperespace…Avec un peu de chance, je pourrais bricoler quelque chose. » Proposa Garneer tout en dirigeant une de ses mains vers le levier d’hyperpropulsion.
« Hors de question, on continue comme prévu. » Décida Mackar qui se sentait chanceux aujourd’hui.
« Quoi ? » S’écria le copilote en se retournant dans son siège. « Tu n’es vraiment pas bien ! Tu as encore bu ou quoi ? »
« Non, mais j’ai récemment joué au sabacc. » Répliqua Mackar avec un petit sourire aux lèvres. « Il ne faut jamais montrer à son adversaire qu’on a un mauvais jeu. On va faire pareil ici : on va émerger au point normal mais au lieu de prendre la direction de la Voie Commerciale Corellienne, on va faire un mini saut aléatoire vers une petite planète bien tranquille. Ainsi, alors que nous serons à côté d’eux, ils nous croiront à l’autre bout de la galaxie. »
Son équipage resta silencieux quelques secondes afin de réfléchir à la suggestion qu’il venait de faire.
« C’est intéressant cela, mais vous oubliez une chose : ils nous suivent à la trace. » Observa Neya Tyn en montrant l’implant qu’elle avait toujours dans l’avant-bras.
« Nirrum, combien de temps avant le retour dans l’espace normal ? » S’enquit-il afin de faire face à ce nouveau problème.
« Un peu plus de cinq minutes. »
Mackar enclencha l’intercom se trouvant sur son fauteuil.
« Doc, je t’envoie Mlle Tyn, tu as cinq minutes pour lui enlever son implant. »
« Cinq minutes ? Mais c’est… » Commença Stiin d’une voix dubitative.
« Je m’en fous de la méthode ! Coupe lui le bras si c’est la seule solution, mais ça doit être fait. » L’interrompit Mackar d’un ton brusque.
« Me couper le bras, je ne suis pas très chaud. » Déclara Tyn en se frottant instinctivement le membre en question.
« Je m’en fous, c’est moi le capitaine de ce vaisseau. »
« Peut-être, mais c’est mon père qui vous paye. »
« Ne vous inquiétez pas, je connais des gens qui raffolent de manchots et qui sont prêts à payer bien plus que votre père. » Eluda Mackar en sentant qu’il était sur la bonne voie.
« Venez Mlle Tyn, je vais vous montrer où il faut aller. » Intervint Garneer en se levant de son siège.
« C’est gentil de vouloir céder un de tes bras au cas où, cependant je dois admettre que ce sera un style peu commun. » Remarqua Jafin en s’imaginant déjà la scène plutôt cocasse.
« En fait, j’allais surtout voir si le générateur d’hyperpropulsion n’avait pas besoin d’aide. » Expliqua le pho’pheahien se préparant à quitter la pièce en compagnie de Tyn.
« Tiens, je ne savais pas qu’il avait besoin lui aussi d’un bras. Pas grave, il t’en restera toujours deux. » Commenta Mackar tout en se levant de son siège.
Garneer et Neya Tyn quittèrent le poste de pilotage sur cette dernière remarque tandis que Jafin Mackar allait s’asseoir à la place de Garneer, juste à côté de son pilote twi’lek. Il consulta un instant les données qui défilaient devant eux, avant de se redresser en faisant la moue.
« Il ne reste plus qu’à prier pour que tout aille comme prévu. » Observa Mackar en se tournant vers son compagnon. « Mais si tu as une dernière volonté, c’est peut-être le moment ou jamais. »
Nirrum lui fit un grand sourire avant de pivoter vers Sonnie Vale qui n’avait pas dit un mot depuis qu’ils avaient sauté dans l’hyperespace.
« Sonnie, vu qu’on a un peu de temps libre, ça te dit un moment privilégié avec moi ? »
La jeune femme redressa la tête, regarda le twi’lek pour s’assurer qu’il était sérieux, puis lança un regard interrogatif à Mackar.
« Tant que le boulot est bien fait et que vous êtes à l’heure, vous pouvez faire ce que vous voulez. » Expliqua-t-il à Vale en haussant les épaules.
La jeune femme, recrutée depuis peu au sein de son équipage, hésita encore un instant avant de secouer négativement la tête.
« Je fais confiance au capitaine pour qu’on ait une autre occasion dans le futur. » Répondit-elle finalement avec un petit sourire. « Surtout que tu m’as dit que tu m’aimerais longtemps. »
« C’est vrai ça, tu te vantes toujours de savoir prendre ton temps. » Confirma Jafin en regardant à nouveau son pilote.
« C’est vrai, mais étant donné la situation actuelle, je saurais me grouiller. »
« Donc, vu que tu es libre ces cinq prochaines minutes, il serait peut-être judicieux de préparer notre prochaine manœuvre. » Suggéra Mackar en se penchant sur la console devant lui.
« Woaw…Sonnie, retiens bien ce jour : c’est le jour qui a vu Jafin Mackar prendre de l’avance dans son boulot ! » Annonça Nirrum en se tournant vers leur camarade. « Je t’écoute, je n’ai vraiment pas envi de louper ça. »
« Voilà, il faut calculer déjà notre prochain saut. On sait où on va émerger, de là il faut trouver un système proche, mais pas trop quand même. » Expliqua Mackar regardant son compagnon insérer les données dans l’ordinateur de bord.
« Voilà, c’est fait. » Indiqua le twi’lek tandis qu’une liste de destinations possibles s’afficha devant lui.
« OK…Sonnie, c’est quoi ton chiffre préféré ? » S’enquit Jafin sur un ton badin.
« Six, pourquoi ? »
« Pour choisir de manière aléatoire…Et tu préfères être au-dessus ou en dessous ? »
Mackar n’eut pas besoin de se retourner pour savoir que la jeune Sonnie Vale rougissait.
« En dessous. » Répondit-elle finalement d’une toute petite voix.
A côté de lui, Nirrum ne put s’empêcher de se frotter les mains.
« Bon, on prend la sixième planète en partant du bas. » Conclut Mackar avec un grand sourire.
« J’avais compris. » Observa Kayo Nirrum tout en lui faisant un clin d’œil.
Jafin allait s’enfoncer encore un peu plus dans le siège de Garneer, lorsque l’intercom retentit.
« Quoi ? » Grogna-t-il en se redressant.
« L’implant vient d’être enlevé et désactivé. » Lui révéla la voix neutre Yarron Stiin.
« Rapide. Tu lui as coupé le bras ? »
« Non. »
« Dommage. » Mackar jeta un coup d’œil au chrono se trouvant devant lui. « Bon, on émerge dans 15 secondes et on ressaute dix secondes plus tard. Accrochez-vous, ça pourrait secouer un peu. Mais bon, prenez ça comme un bon signe, ça voudra dire que nous sommes toujours vivants. »
Anxieusement, Jafin Mackar regarda le décompte atteindre zéro. A ce signal, Nirrum releva le levier de l’hyperpropulsion ; des lignes blanches apparurent alors par delà la baie en transparacier du poste de pilotage, des lignes qui se changèrent en une multitude de points plus ou moins brillant symbolisant chacun une étoile. Un autre décompte s’enclencha alors immédiatement. Nirrum orienta le Gentleman dans la direction adéquate, puis posa la main sur le levier de l’hyperpropulsion et lança un regard inquiet à son chef. Mackar savait que ce geste pourrait être le dernier qu’il verrait ou alors celui qui l’enverrait à tout jamais errer dans les profondeurs de l’hyperespace ; mais étant donné leur position actuelle, c’est-à-dire au milieu de nulle part, et leur situtation, poursuivis par une horde de pirates assoiffés de sang, ils n’avaient pas d’autre choix. Le zéro s’afficha devant eux, Nirrum abaissa à nouveau le levier tandis que Mackar ferma instinctivement les yeux.

Jafin Mackar rouvrit ses yeux deux secondes plus tard vu qu’il semblait toujours en vie ; ou alors sa mort avait été rapide car il n’avait rien vu, rien entendu et surtout rien senti, et dans ce cas là elle ne méritait pas toute la peur qui la précédait. En contemplant le vide de l’hyperespace, Jafin décida que le Grand Concepteur avait encore besoin de lui dans sa forme matérielle. Il s’accorda même un petit sourire après avoir constaté que le Gentleman était toujours en un seul morceau et que son plan semblait fonctionner.
« A première vue, ça ne se passe pas trop mal. » Commenta-t-il en se tournant vers Nirrum qui était prêt à partager son enthousiasme.
Un juron en provenance de l’arrière du vaisseau se fit entendre alors que Kayo ouvrait la bouche pour répondre.
« Tu as peut-être parlé un peu vite. » Observa Nirrum avec un petit sourire.
« Garneer, modère ton langage, nous avons des femmes à bord. » Dit Mackar après avoir actionné l’intercom qui le reliait à la salle des machines. « Que se passe-t-il donc ? Tu t’es brûlé ? »
« L’hyperpropulsion est en train de lâcher…On va tous mourir ! » Répondit le pho’pheahien d’une voix affolée.
« Pour une telle nouvelle, la prochaine fois, j’apprécierais un peu plus de diplomatie. » Indiqua Jafin tout en essayant de calmer le rythme de son cœur qui venait de s’emballer dans sa poitrine. « Il y a des âmes sensibles à bord, tu pourrais les heurter. »
« Mais on es foutu ! »
« En es-tu sûr ? »
« Oui…En tant que mécanicien, je peux t’assurer que c’est mauvais signe quand tout est en train de fondre. » Expliqua Garneer tandis qu’une odeur bizarre sembait investir le poste de pilotage. « Il faut quitter l’hyperespace, c’est notre unique chance. »
« Hors de question. » Refusa Jafin Mackar en regardant le chrono devant lui. « Il nous reste vingt secondes à tenir et nous allons les tenir. Lorsque nous émergerons, tu couperas l’hyperpropusion et nous analyserons les dégâts quand nous serons posés. Compris ? »
« Oui. » Grommela son ami sans enthousiasme.
« Donc, tiens toi prêt…Et ne t’avises plus de te soulager n’importe où, on sent l’odeur jusqu’ici. Les toilettes, c’est aussi fait pour les pho’pheahiens à quatre bras. » Termina Jafin tout en espérant pour une fois que le temps passerait rapidement. « Sonnie, ferme la porte, l’odeur de Monsieur Garneer est vraiment insupportable. »
La jeune femme exécuta l’ordre plongeant le poste de pilotage dans le silence, ce qui permit à Mackar d’entendre mille petits bruits qui ne présageaient rien de bon. Ainsi, il prit conscience de chaque pièce composant un vaisseau spatial ; il ne savait pas si cela était une bonne chose, car le fait de savoir que sa vie tenait à tant de boulons pourrait le dissuader de continuer sa vie d’aventurier au grand cœur aux quatre coins de la galaxie, et de vouloir à nouveau monter à bord d’un tel appareil. Enfin, le chiffre zéro apparut devant lui pour la troisième fois en à peu près une minute. Pourtant, il avait plutôt eut l’impression de vivre trois siècles, ce qui n’était pas trop mal pour un humain. Tandis que Nirrum les ramenait dans l’espace normal, Mackar observa la manœuvre en serrant les dents cette fois-ci : il aimait bien varier. La transition se passa bien. Jafin bondit alors sur l’intercom et ordonna à Garneer de couper immédiatement le générateur d’hyperpropulsion. Mackar patienta quelques secondes cruciales, puis vu qu’il ne se passait toujours rien, il se tourna vers Kayo Nirrum afin de lui poser la question fatidique.
« Alors, c’est qui le meilleur et le plus beau capitaine de cette galaxie ? »
« Malheureusement, c’est toi. » Admit le twi’lek sur un ton faussement abattu. « Mais il faut dire que tu as eu beaucoup de chance. »
« La chance se mérite et je suis un si gentil garçon. » Déclara Mackar en bombant bien le torse. « Les propulseurs subluminiques, comment vont-ils ? »
« Bien, apparemment…D’ailleurs, ils te disent bonjour. »
« Bonjour propulseurs ! » Répondit Jafin d’une voix enjouée. « Maintenant, vous allez me faire le plaisir de m’amener sur la planète verte et brune qui se trouve droit devant nous. »
« Ils sont d’accord seulement à condition de recevoir du carburant à manger. » L’informa Nirrum d’une voix enfantine.
« Je n’aime pas ce chantage mais ça ira pour cette fois, je suis de bonne humeur. » Dit Mackar en se levant pour aller rejoindre son siège beaucoup plus confortable à l’arrière du poste de pilotage.
Tandis qu’il s’affalait sur son fauteuil de commandement, Garneer pénétra dans la pièce tout en s’épongeant le front, ils s’échangèrent un regard complice puis explosèrent de rire comme c’était leur habitude lorsqu’ils se sortaient d’une situation impossible. Cela faisait vingt ans qu’ils se connaissaient et qu’ils vivaient leurs aventures ensemble ; depuis le jour où à 16 ans il avait volé un poignard en or à un commerçant avare qui avait envoyé son employé, un jeune pho’pheahien, le récupérer. Ils avaient passé la nuit à se marrer autour d’une table et d’une dizaine de bouteilles de whisky ; le lendemain matin ils étaient devenus les meilleurs amis du monde et avaient décidé de terminer de dévaliser le reste de la boutique du commerçant. D’une taille avoisinant les deux mètres, d’un pelage bleuté et avec quatre bras à rendre jaloux un culturiste, Garneer était devenu après l’acquisition du Gentleman le copilote et le mécanicien de celui-ci, le chérissant comme seul savaient le faire ceux qui passaient plus de temps à bord de vaisseaux que sur une quelconque planète. Mackar regarda le pho’pheahien s’asseoir à son poste, rire à une vanne de Nirrum et échanger une poignée de main virile avec ce dernier.
Mackar connaissait le twi’lek depuis quinze ans, il était le passager clandestin d’un vaisseau qu’il avait dérobé à une riche héritière kuati. Durant leur voyage, Nirrum lui avait appris qu’il était l’esclave de la kuati et qu’il avait décidé de lui fausser compagnie. Alors qu’ils étaient poursuivis par les sbires de son ancienne maîtresse, Kayo s’était avéré être un pilote au talent indéniable. Lui, qui était un pilote moyen, avait trouvé en son compagnon imprévu l’homme qui lui manquait pour réaliser un de ses rêves les plus cher : acquérir un vaisseau. Avec Garneer, ils avaient trouvé le Gentleman et avaient commencé à parcourir la galaxie. C’était au cours de l’une de leur pérégrination, qu’ils avaient croisé le chemin de Yarron Sttiin, son voisin d’enfance de Tralus. Ayant fait des études exemplaires à l’université de Corellia, Stiin était devenu un excellent médecin qui, suite à une fête trop arrosée, s’était fait radier de l’ordre une semaine seulement après avoir ouvert son propre cabinet. Il s’était donc retrouver à errer dans les bas-fonds de la galaxie, exerçant illégalement son art pour un salaire de misère et souvent sous la menace d’une ou plusieurs armes. Garneer ayant ramassé un speeder dans les côtes, Mackar avait été surpris de reconnaître son ancien voisin en le praticien qui s’occupa de son ami. Afin de lui faire gagner un peu plus d’argent, Jafin lui avait demandé de leur donner un petit coup demain. En outre d’être un excellent docteur, Stiin s’était avérer être un magnifique infiltré qui grâce à son physique anodin, une taille moyenne avec des yeux et cheveux bruns, n’attirait pas l’attention. Rapidement, sa présence leur avait permis d’envisager des missions plus audacieuses et de passer au niveau supérieur. Bientôt, le nom de Jafin Mackar devint connu depuis le cœur de Coruscant jusqu’aux confins de la bordure extérieure.
D’un caractère réservé, Stiin ne s’était jamais vraiment intégré au trio magique qu’il formait avec Nirrum et Garneer, pourtant Mackar savait que secrètement Yarron appréciait ces moments passés ensembles. Dans le poste de pilotage, la détente était de mise et Jafin constata avec un certain étonnement que la jeune Sonnie Vale s’était un peu rapprochée du grand séducteur qu’était devenu Nirrum au fil des années. La blonde Vale travaillait avec eux que depuis deux mois, depuis que l’ancien opérateur des senseurs avait décidé de prendre sa retraite suite à un héritage sur sa planète natale. Vale, jeune serveuse éprise de liberté croisée un soir dans un bar enfumé, avait dû se sentir perdue en découvrant cette bande de mâles déjantés qui passaient leur temps à se lancer des vannes sans jamais perdre leur bonne humeur. Mackar n’avait aucun doute qu’elle s’intégrerait, d’ailleurs il était persuadé qu’elle deviendrait bientôt la coqueluche de leur bande, si elle ne l’était pas déjà. En tout cas, il savait que cette présence féminine offrirait des nouvelles perspectives très intéressantes à la structure qu’il avait créée au cours de ces vingt dernières années. Sans vouloir être prétentieux, lui, Jafin Mackar, blond, les yeux gris, le teint hâlé et la taille haute, était fièr du groupe hétéroclite qu’il avait assemblé afin de lui prêter main forte dans ses aventures. De nombreuses personnes le qualifiaient de voleur, surtout celles qu’il avait dévalisées, mais lui se qualifiait d’aventurier car il ne volait pas au hasard. Il prenait le temps de bien sélectionner ses victimes : le plus souvent des riches qui ne pensaient qu’à eux et dont la richesse provenait souvent d’actes peu recommandables. Même s’il gardait une bonne partie pour sa collection privée enfermée dans un lien sûr, il n’hésitait pas à rendre leur bien à des familles spoliées. D’ailleurs, le vol n’était pas sa seule occupation ; comme aujourd’hui, il louait fréquemment ses services à des gens en difficultés qui n’avaient aucun recours légaux pour luter contre leurs persécuteurs. En fin de compte, même s’il flirtait avec l’illégalité, il savait qu’à son échelle il oeuvrait tout comme les Jedi à faire en sorte que la galaxie soit un meilleur lieu dans lequel vivre.
L’ouverture de la porte du poste de pilotage le fit sortir de ses pensées, la superbe Neya Tyn entra un bandage noué autour de son bras droit et un sourire aux lèvres.
« Je constate avec étonnement que nous sommes toujours en un seul morceau. » Observa-t-elle en s’arrêtant devant lui.
« Oui…Le vaisseau et vous. »
« Vrai. D’ailleurs, je me demande ce que je serais devenue sans mon bras. »
« Une gauchère. » Indiqua simplement Jafin Mackar.
La jeune femme ne put s’empêcher de rire.
« Vous êtes quelqu’un de spécial, Mackar ! » S’exclama-t-elle lorsqu’elle eut fini de rire.
« Je sais. »
« Il s’agit de quelle planète ? » Demanda Tyn en se tournant vers le globe vert et brun qui grandissait à vue d’œil.
« Heffroon…Si j’ai bien lu le nom. »
« Vous connaissez ? »
« Absolument pas, mais j’ai hâte de voir ce qu’elle nous réserve. » Répondit-il en sentant l’excitation monter dans son corps.
« Une chose de sûre : quoi que nous y trouverons, je suis persuadée que vous trouverez cela fun ! »

Astroport d’Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

« Alors, verdict ? » S’enquit Jafin Mackar appuyé nonchalamment contre le chambranle de la porte de la salle des machines.
« Il est complètement fichu. » Répondit la voix légèrement étouffée de Garneer à l’intérieur de la pièce.
« Vous êtes sûr ? Vous ne pouvez pas le réparer ? » Demanda Neya Tyn qui était avec Mackar à l’entrée de la salle des machines.
« Certain, Madame, surtout que je ne crois pas aux miracles. » Confirma le pho’pheahien en sortant de la pièce tout en se frottant les mains à l’aide d’un torchon crasseux. « Notre générateur d’hyperpropulsion est bel et bien mort. »
« Paix à son âme. » Murmura Mackar en levant les yeux au plafond. « Je compte sur toi pour préparer des belles funérailles…Je suis sûr qu’il aurait apprécié. »
Jafin sécha une larme imaginaire, puis remonta le couloir du Gentleman et prit la direction de la rampe d’accès en sifflotant.
« Ca n’a pas l’air de trop vous inquiéter. » Observa derrière lui Tyn.
« Si je devais me faire un cheveu blanc à chaque contrariété, je serais déjà chauve. » Expliqua Jafin Mackar en sortant de son vaisseau.
Juste à ce moment là, Kayo Nirrum saluait un mécanicien et revenait tranquillement vers eux.
« Débarqué depuis à peine cinq minutes et déjà en train de draguer, tu m’impressionnera toujours. » Lança-t-il à son compagnon tout en lui faisant un clin d’œil lubrique.
« Clair. D’ailleurs, si tu veux trouver rapidement un petit monsieur à mettre dans ton lit, tu ferais bien d’observer les enseignements du maître. » Répliqua le twi’lek en les rejoignant.
« Quoi ? Toi aussi tu es intéressé ? Un rival, la concurrence sera rude ! » S’exclama Mackar avec un geste de dépit. « Au fait, tu sais où en trouver ? »
« Des petits messieurs ? Hélas non…Mais le grand monsieur là-bas m’a dit qu’il pourrait remplacer chaque pièce du Gentleman, mais pour qu’il puisse le faire, il faut demander la permission à un plus grand monsieur là haut. » L’informa Nirrum en indiquant une maison blanche au sommet d’une colline avoisinante.
« Bon, ben on va faire comme le monsieur l’a dit : on va voir le grand monsieur pour lui demander où se trouvent les petits messieurs et accessoirement si il peut nous fournir un nouveau générateur. » Décida Mackar après un instant de réflexion. « Nirrum, tu m’accompagnes, je ne vais pas laisser mon principal rival prendre de l’avance. » Il se tourna ensuite vers Tyn et Garneer. « Vous, vous allez cherchez les autres et vous faites un peu de tourisme. »
« Du tourisme ? » Répéta Neya en haussant les sourcils.
« Faire du repérage et voir dans quelle galère il nous a foutu. » Traduisit Garneer avec un grand sourire.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos commentaires!!

[ilu Jedi SWU]

Puisque tu insistes, je le donne mon avis


Bon, j'adore l'humour de Mackar, même s'il en fait un peu trop parfois
Quoiqu'il en soit, les scènes d'actions sont bien menées, le rythme ne perd pas en vitesse, c'est l'essentiel


Et je plussoie Den, cette FF est du très bon

[AJ Crime Jedi SWU]

Salut,

je n'ai lu que deux nouvelles mais cela est de très bonne facture. Ca ne fait que quelques jours que je suis parmi vous mais je suis ravi de pouvoir, peut-être, poser ma petite pierre à votre édifice.

Vraiment très bon, je suis sincèrement heureux d'avoir l'occasion de vous rejoindre.

[Oiki Ran Jedi SWU]

Salut,

je n'ai lu que deux nouvelles mais cela est de très bonne facture. Ca ne fait que quelques jours que je suis parmi vous mais je suis ravi de pouvoir, peut-être, poser ma petite pierre à votre édifice.

Vraiment très bon, je suis sincèrement heureux d'avoir l'occasion de vous rejoindre.

Salut et bienvenue dans cette section tous ceux qui sont assez fous pour écrire et montrer les histoires qu'ils ont dans leur tête!!

Mais ici, c'est le quartier haute sécurité, c'est ici que sont les plus fous!
Voilà car dans ce topic, on traite de l'UE de l'UE de l'UE ...Pour faire simple, je suis en train d'écrire une fanfiction appelée les Anges de la Force (que tu trouveras un peu plus bas sur la page des ff) et un jour mon lecteur-test (Den pour pas le nommer) m'a fait la surprise d'écrire une histoire dans "l'univers" que j'avais créé avec les Anges de la Force. Il m'a donc demandé de la poster et j'ai dit oui, et c'est ainsi que le Topic a été créé. Ensuite ilu, un autre fou, l'a rejoint en poussant le vice à utiliser un personnage que j'avais créé et en lui donnant un passé. Puis ils ont tous les deux récidivé, avant que sous mon assistance Minos rédige une parodie de mon histoire. Et maintenant, c'est moi qui m'y met car ça me permet de me reposer de mon histoire tout en restant dans le même "monde" et d'exposer des évènements du passé de mes personnages principaux qui ne sont que très brièvement mentionnés dans les Anges. J'espère que j'ai été suffisament clair ...

en tout cas, je serais très heureux de t'accueillir ici, cependant pour cela il faudrait donc t'intégrer à l'univers des Anges et donc te taper les sept épisodes déja parus. Aussi, vu que c'est mon univers, il faudra le respecter et donc être soumis à certaines restrictions (ça peut être fastidieux pour quelqu'un qui n'aime pas recevoir des interdictions lorsqu'il écrit). Si tu es toujours motivé, tu peux demander leurs impressions à Den et Ilu, et après s'ils ne t'ont toujours pas dégouté tu pourras me contacter par mp. Cependant, un conseil, lis d'abord les Anges de la Force et voit si ce que je développe te convient ou pas. Au final, ça restera ton choix et donc je ne te force à rien.

Oiki Ran, le Ktâh qui espère que tu prendras du plaisir dans les autres histoires du topic!!

[bioman Jedi SWU]

Je confirme, il est très ch... , mais bon, c'est come ça qu'on l'aime

Sinon, j'ai adoré ce chapitre, et la question que je me pose, est si ça a un rapport avec l'HC dont tu m'as parlé, celle qui est sensé être à la suite de la mienne

J'aime beacoup l'humour de ton personnage principal, qui m'inspire pour faire un des miens (devine lequel )

[AJ Crime Jedi SWU]

J'étais déjà très comptant d'être arrivé parmi les FF de Starwars mais je me sentirais investi d'une mission si je participais aux Anges.

Malheureusement je vais être très pris avec "Le Premier Jedi" qui se situe aux antipodes chronologiques des Anges me semble-t-il. J'aimerais pouvoir m'immerger dans ton monde partagé mais ma remarque était bien plus, générale.

Si l'occasion se présente et que mon style te plait, ce sera avec un grand honneur que je te proposerais une nouvelle des Anges. Mais ça ne sera pas pour tout de suite, écriture des fondements de la Force (respect) oblige et lecture des anges ensuite.

Allé je fonce à ma relecture pour vous servir avant la nuit....

[Darkliser Jedi SWU]

Arf ton héros s'apelle aussi Den?
quelle coincidence lol

si j'ai le temps je lirais un peu plus tes histoires

sinon bonne continuation

[Oiki Ran Jedi SWU]

Sinon, j'ai adoré ce chapitre, et la question que je me pose, est si ça a un rapport avec l'HC dont tu m'as parlé, celle qui est sensé être à la suite de la mienne

Oui, c'est censé suivre la tienne, seulement il y a cinq ans qui les sépare ...

J'aime beacoup l'humour de ton personnage principal, qui m'inspire pour faire un des miens (devine lequel )

Merci pour l'humour car ce n'est vraiment pas ma spécialité et j'ai dû pas mal réfléchir pour écrire ces dialogues, surtout que je ne savais pas s'ils allaient marcher ou pas...Quant à ta devinette, voici ma réponse: Heeeuuuuuuuuuuuuuu

J'étais déjà très comptant d'être arrivé parmi les FF de Starwars mais je me sentirais investi d'une mission si je participais aux Anges.

Heu...Faut pas pousser non plus, ce n'est qu'une simple histoire comme il y en a des centaines sur internet ...Et à l'inverse de ton histoire en cours de crétions, mes Anges ne se passent non pas dans un lointain passé mais dans un lointain futur quelques siècles après tout ce qu'il pourrait être écrit par les pros.

J'aimerais pouvoir m'immerger dans ton monde partagé mais ma remarque était bien plus, générale.

Tu peux commencer à lire les épisodes des Anges, ça se trouve ça ne te plaira pas et le problème sera réglé ...Plus sérieusement, ça te montrera le style d'histoire que j'aime

Si l'occasion se présente et que mon style te plait, ce sera avec un grand honneur que je te proposerais une nouvelle des Anges. Mais ça ne sera pas pour tout de suite, écriture des fondements de la Force (respect) oblige et lecture des anges ensuite.

Il est certain que tu dois te concentrer sur la création de ton Premier Jedi et pour cela je te souhaite bonne chance. Sache que la porte sera toujours ouverte, donc si un jour, par hasard, tu as une idées d'histoires qui pourrait s'intégrer à mon univers ou qui emprunte un personnage de mon univers, tu peux toujours me la proposer...J'ai certaines idées en têtes sur le background de mon univers et de ses personnages, donc il faudra accorder nos violons. Donc, à moins de tomber sur un sujet réservé ou de trop vouloir changer mon univers, tu as toutes liberté. Cependant, sache que je tiens énormément à la cohérence de ce que j'ai créé...

Arf ton héros s'apelle aussi Den?

Heu non, c'est un membre du forum, un spécialiste dans la création d'avatar, qui est mon lecteur test et accessoirement un ami (enfin, j'espère ). Je suis sûr que lorsqu'il reviendra de ses vacances, il se fera un plaisir de se présenté à toi vu qu'il aime bien lire les ff.
Pour le héros, ici il s'appellerait plutôt Jafin Mackar, mais dans les Anges de la Force il s'agit d'un descendant d'une lignée prestigieuse: Evyk Skywalker.

si j'ai le temps je lirais un peu plus tes histoires

sinon bonne continuation

Merci à toit! Et bonne chance aussi pour la tienne...En tout cas, sache qu'un avis supplémentaire n'est jamais de trop!

Oiki Ran, le Ktâh qui attend les prochains avis sur son HU!!

[Minos Jedi SWU]

Cette suite continue sur un bon rythme : ça bouge bien, toujours de l'humour. On ne s'ennuie pas avec ces zigotos là !

[Notsil Jedi SWU]

Héhé, j'ai tout lu d'un coup ^^

Ces zigotos sont tarés ^^ (normal en même temps : ce sont des hommes ^^) et j'espère que les 2 miss vont prendre un peu du poil de la bête !

Pas mal d'humour comme déjà dit ^^

Jafin Mackar rouvrit ses yeux deux secondes plus tard vu qu’il semblait toujours en vie ; ou alors sa mort avait été rapide car il n’avait rien vu, rien entendu et surtout rien senti, et dans ce cas là elle ne méritait pas toute la peur qui la précédait

J'ai adoré cette phrase au passage ^^

« Vrai. D’ailleurs, je me demande ce que je serais devenue sans mon bras. »
« Une gauchère. » Indiqua simplement Jafin Mackar

Tss, tous les gauchers ne sont pas manchos ! Nan mais oh ! ^^

[ilu Jedi SWU]

Ces zigotos sont tarés ^^ (normal en même temps : ce sont des hommes ^^) et j'espère que les 2 miss vont prendre un peu du poil de la bête !

Tsss tsss qu'est ce qu'il ne faut pas entendre

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Cette suite continue sur un bon rythme : ça bouge bien, toujours de l'humour

Merci, c'est l'objectif!!

Ces zigotos sont tarés ^^

Vi...Moi aussi j'ai voulu pour une fois écrire des personnages qui sont fous et fiers de l'être!

j'espère que les 2 miss vont prendre un peu du poil de la bête !

T'inquiète, tu va bientôt pouvoir glauser car je suis trop comme le vaisseau de Mackar pour donner un mauvais rôle aux femmes!

Tss, tous les gauchers ne sont pas manchos ! Nan mais oh ! ^^

Joli jeux de mot! ...Mais vu que l'implant était dans son bras droit, et ben si celui-ci venait à être coupé, elle serait ainsi devenue gauchère...Au fait, tu es gauchère que tu t'es sentie visée

Tsss tsss qu'est ce qu'il ne faut pas entendre

...Quoi, tu n'es pas encore habitué à ces commentaires typiquement Notsiliens?

Et voici la suite, toute ressemblance avec un personnage existant est purement forfuite ou presque !

Bonne lecture:

Résidence blanche au sommet de la colline à la périphérie d’Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

Depuis l’astroport en contrebas, la maison avait semblé grande, maintenant qu’il était face à l’entrée de celle-ci, Mackar se disait qu’elle ressemblait plus à un luxueux palais construit en marbre blanc qu’à une simple maison. Il se rappela alors la règle de base de la perspective, une maison grande de loin l’était encore plus de près. Suite à cette constatation architecturale lui rappelant la période désagréable qu’avait été sa scolarité, Jafin s’avança de la grille en acier qui délimitait la propriété et actionna l’intercom qui y était encastré.
« Nous vous attendions. Veuillez patienter quelques secondes le temps qu’on vienne vous chercher. » Leur répondit immédiatement une voix mélodieuse.
« Les nouvelles vont vite. » Observa Nirrum avec un petit sourire.
« Tu trouves ? » S’étonna Mackar tout en croisant les bras sur sa poitrine. « S’ils étaient si rapides que cela, ils nous attendraient déjà à l’astroport. »
« Heu…tu ne crois pas que tu exagères un peu ? »
« Je suis Jafin Mackar. »
« Certes, mais ils ne le savent peut-être pas. »
« Une erreur que je ne vais pas tarder à rectifier. » Déclara Mackar avec un grand sourire tandis que la grille commençait à s’ouvrir.
« Je ne sais pas si c’est une bonne idée…Nous avons déjà une véritable armée aux trousses. » Indiqua Nerrum un peu mal à l’aise.
« Tant mieux ! Ca me fera autant de personnes pour m’acclamer lorsque j’aurais montré que je suis génial. »
« Tu ne crois pas que tu exagères un peu ? »
« Tu as raison, je dois me réserver pour mon public…Tiens, en parlant de public… » Dit Mackar en apercevant un solide trandoshéen venir à le rencontre.
« Veuillez me suivre, M. Nohos vous attends. » Annonça-t-il en faisant immédiatement demi-tour.
« Oh, ce n’est pas la voix de la petite boîte. » Constata Jafin avec déception. « Tu vois, aucune considération : ils ne sortent même pas les femmes ! »
« Ni les petits messieurs ! » Ajouta Kayo Narrom tandis que leur guide feignait de ne pas les écouter.
« C’est bien vrai même si j’aurais réussi à me contenter des femmes. C’est un scandale ! »
Au lieu des les convier à l’intérieur de l’édifice immaculé, le trandoshéen les amena via le jardin et un chemin de pierre jusqu’au pied d’une terrasse, située à l’arrière du bâtiment, où les attendait un humain en train de tailler délicatement un massif de fleurs multicolores. En les entendant approcher, leur futur interlocuteur se redressa et leur fit face. Le front légèrement dégarni par l’age, la moustache bien taillée, d’une taille respectable, leur hôte dégageait une suffisance mêlée à de l’arrogance et un air de supériorité que recherchait toujours Mackar dans les personnes qu’il voulait voler. Instinctivement, il le détesta et sentit qu’il allait bien s’amuser avec lui.
« Bienvenu sur Heffroon, je m’appelle Mhy Nohos. » Se présenta-t-il avec un sourire orgueilleux sur le visage.
« Moi, c’est Jafin Mackar et voici Kayo Nirrum. » Répondit Jafin en serrant rapidement la main de leur interlocuteur.
« Enchanté. Dites-moi, M. Mackar, avez-vous une passion dans la vie ? » S’enquit Nohos en contemplant d’une œil l’immense jardin qui s’étendait devant eux.
En contrebas, Mackar aperçu même l’astroport et le Gentleman qui trônait étonnamment seul au centre de ce dernier.
« J’aime bien la gastronomie…L’ewok grillé farci est ma spécialité, mais j’avoue que je ne suis pas contre des brochettes de trandoshéens caramélisées. Cuit comme il faut, les écailles sont parfaitement croquantes et ça devient un véritable délice. » Indiqua Mackar tandis que leur guide trandoshéen se trouvait à moins de cinq mètres de lui. « C’est une recette de ma grand-mère vivant sur Kashyyyk. »
« Intéressant. » Commenta Nohos un peu surpris par la réponse. « Je dois dire que je préfère cultiver mon jardin…Ainsi, tout ce que vous voyez, c’est moi qui l’ai fait. »
Leur hôte balaya son terrain d’un ample geste du bras.
« Ca vous a pris combien de temps ? » S’enquit Jafin feignant de s’intéresser au sujet.
« Ca m’a pris deux ans. » Dit fièrement Nohos en bombant le torse.
« Eh ben ! Vous deviez sérieusement vous emmerder ! » S’exclama Mackar en explosant de rire. « Vous n’aviez pas une femme à occuper plutôt ? »
« Ou un petit monsieur ? » Ajouta Nirrum l’air de rien.
« Ah non ! Les petits messieurs, c’est pour nous. » Protesta Jafin en se tournant vers son camarade.
Nohos les regarda tout les deux avec un regard sombre. Mackar se retint de lui dire que ce n’était qu’un début.
« Venez dans mon bureau, nous serons plus tranquille pour parler. » Annonça finalement le propriétaire des lieux d’un ton glacial.
En passant devant le trandoshéen, ce dernier se mit à grogner et Mackar ne put s’empêcher de s’arrêter.
« Mal de gorge, hein ? C’est ça de vivre au sommet d’une colline, on a une belle vue mais on n’est pas à l’abri du vent. » Observa le commandant du Gentleman en faisant mine de réfléchir. « Vous savez, ma grand-mère de Kashyyyk possède un remède génial pour ce genre de chose…Vous prenez des cordes, une demi-douzaine de wookies et …Certes, ça fait un peu mal, mais c’est radical. »
« M. Mackar ! » Le rappela à l’ordre Mhy Nohos.
« Je suis là. Je conseillais à votre homme un remède contre le mal de gorge. » Expliqua Jafin tout en entrant dans le bureau de leur hôte.
« C’est très gentil de votre part, mais je pense qu’il préférait un remède contre les langues bien pendues. »
« Ah, mais il fallait me le dire plutôt ; j’en ai un aussi pour ce genre de problème. »
« Il provient toujours de votre grand-mère de Kashyyyk ? » Ironisa Nohos en allant s’asseoir derrière l’impressionnant meuble qui occupait le tiers de la pièce.
« Non, celui-là provient de ma grand-mère de Wayland. Il faut prendre un noghri, un poignard aiguisé et agir rapidement. » Répondit Mackar avec un grand sourire tout en parcourant la pièce du regard.
Bilan très approximatif : il y en avait pour plusieurs millions de crédits rien que pour le bureau. Il dut se retenir de saliver en s’imaginant toutes les richesses que devait abriter le reste de l’immense demeure.
« Que puis-je faire pour vous, M. Mackar ? » Demanda Nohos d’une voix sévère.
« Oh, le joli tableau. » Dit Jafin en s’arrêtant devant une toile dont le sujet avait un étonnant air de famille avec leur hôte. « C’est vous en plus vieux ? »
« Il s’agit de mon père. Je répète : quel est le but de votre visite chez moi ? » Insista Mhy Nohos en croisant les mains devant lui.
« Bonjour papa Nohos. » Déclara Mackar avant de se retourner pour faire face à son interlocuteur. « Tiens, il y en a d’autres…C’est grand-papa et arrière-grand-papa ? »
« Oui, mon passé me sert pour construire mon futur. Alors ? »
« Ah oui, nous cherchons des petits messieurs à se mettre dans notre lit et un générateur d’hyperpropulsion pour partager celui de notre vaisseau. » Révéla finalement Jafin Mackar se demandant combien temps Nohos mettrait pour refuser.
« Donc, vous êtes bloqués ici. » Conclut Mhy Nohos avec un sourire carnassier.
« C’est ce qu’on essaye de vous faire croire. En fait, on nous a parlé de votre jardin et on voulait le visiter sans payer. » Riposta Jafin en prenant un air honteux. « Astucieux, non ? »
« Très. Donc, ça ne vous dérange pas si je refuse de vous donner un générateur. » Dit Nohos en se reprenant après une seconde de surprise.
« Pas du tout…Par contre, si vous pouviez nous indiquer où trouver des petits messieurs…Surtout qu’on nous a dit que vous étiez un connaisseur. »
« On vous a mal renseigné. »
« C’est vrai, vous préférez faire ça avec votre pelouse ! »
« Messieurs, nous n’avons je pense plus rien à se dire. Comme je suis courtois, je vais vous faire raccompagner jusqu’à l’entrée; cependant dès que vous serez sortis, je vous conseille de vous tenir vraiment tranquille. » Termina Mhy Nohos en se levant. « A sûrement très bientôt. Votre petit numéro était bien fait. »
« Merci, ce sont des années de pratique…Le vôtre était pas mal non plus, quoi que trop prévisible. A bientôt donc, vu qu’on est censé se revoir. » Conclut Mackar alors que deux trandoshéens entrait dans la pièce. « Donc, en plus d’être jardinier, vous êtes collectionneurs de trandoshéens. Ce n’est pas banal, mais ça s’appelle comment ? »
Avec un sourire pincé, Mhy Nohos leur fit signe de sortir, ce qu’ils firent un peu à contrecœur ; enfin surtout Mackar car connaissant Kayo, il doutait que le twi’lek souhaitait s’attarder une minute de plus dans ces lieux. Deux minutes plus tard, la lourde grille se refermait derrière eux et ils se mirent à descendre vers le village, où leurs compagnons devaient les attendre, situé au pied de la colline.
« Je doit admettre que le cours était magistral : Comment se faire un ennemi en une demi-heure par Jafin Mackar. » Observa Nirrum après quelques mètres parcourus en silence.
« N’est-ce pas ? Je pense à me reconvertir lorsque je serais trop vieux pour continuer à gambader à travers la galaxie. »
« Bien vu, seulement nous n’avons toujours pas notre générateur…Ni nos petits messieurs. »
« Je sais, mais vu sa tête, je n’avais pas envi de lui donner mon argent. » Indiqua Mackar en glissant ses mains dans les poches. « Surtout que je compte bien le voir nous l’offrir après que je me soit occupé de son jardin ou de ses tableaux de papa et maman. »
« Je suppose donc que le pire est encore à venir. » Observa le twi’lek en poussant un léger soupir.
« Exact, et comme il n’a pas l’air de savoir qui je suis, je tiens absolument à lui présenter Jafin Mackar. » Annonça fièrement l’aventurier. « Question de conscience professionnelle. »

Taverne La Joie de Vivre, Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

« Donc Vale, vous êtes la dernière acquisition de Mackar ? » S’assura Neya Tyn en se tournant vers la jeune femme blonde.
« Oui, ça va faire deux mois que j’ai fait mon entrée dans cette bande. » Confirma Sonnie Vale avec un grand sourire.
« J’espère que tu ne le regrettes pas encore ! » S’exclama Garneer en éclatant de rire.
« Rassure-toi, pas encore…Certes par rapport à vous tous, je passe pour discrète, mais ne vous inquiétez pas ; si ça devais me déplaire, je le dirais tout de suite. » Affirma Vale en regardant tour à tour Garneer et Stiin. « En tout cas, ça me change d’être serveuse. » A ce moment là une adolescente de seize ans leur apporta les boissons qu’ils avaient commandées et Vale ne put s’empêcher de rougir un peu. « Ce n’est pas que je trouve ce boulot désintéressant et peu gratifiant, simplement que cinq années à servir dans une taverne minable m’ont permise de faire le tour de la question. Et puis, mon boss était moins marrant. »
« C’est clair qu’au début, travailler avec Mackar est un peu dépaysant. » Observa Yarron Stiin avec un petit sourire tout en prenant son verre d’eau plate.
« Trop bizarre. » Maugréa tout doucement le pho’pheahien en regardant son camarade faire.
Neya Tyn devait avouer qu’elle avait été un peu surprise lorsqu’elle avait entendu sa commande, surtout qu’elle s’était autorisée une bière bien fraîche pour se remettre de ses émotions, car le milieu dans lequel semblait évoluer la bande de Mackar avait la réputation de fonctionner à l’alcool, de préférence très fort. Heureusement, Garneer et Vale avec leurs verres de whisky coréllien étaient là pour assurer la pérennité de la réputation. Après avoir fait un tour dans la ville s’étendant derrière l’astroport comme le leur avait demandé Mackar, et avoir constaté qu’elle était essentiellement peuplée d’enfant et de femmes au regard triste, ils avaient décidés de prendre un verre dans une taverne locale afin d’y observer l’ambiance en cette fin d’après-midi. Neya avait donc été un peu décontenancée de constater que l’ambiance à l’intérieur de la taverne La Joie de Vivre ne correspondait pas du tout à ce que laissait présager l’enseigne. L’établissement était tenu par une robuste femme qui semblait être aidée par sa fille, une adolescente timide dont chaque passage déclenchait l’excitation des autres occupants du lieu ; c’est-à-dire une table occupée par cinq humains et deux rodiens accoudés au bar. Pour l’instant, les moqueries étaient correctes, cependant malgré sa conversation avec ses compagnons, Tyn demeurait vigilante au cas où…
« En résumé, Vous êtes la responsable des senseurs et des communications. » Reprit Tyn en indiquant de la main Sonnie Vale. « Vous le copilote et le mécanicien en chef, Nirrum le pilote et Mackar le chef. » Neya se tourna alors vers Yarron Stiin. « Mais vous, c’est quoi votre rôle ? »
« Ce qui reste ! » Répondit Garneer en pouffant de rire. « Le responsable du nettoyage, de la plomberie et des chambres…Pour être poli, c’est notre technicien de surface. »
« Quoi ? Et on ne m’a même pas prévenue ? » Protesta Vale en jouant la colère. « Moi qui allait faire ma lessive moi-même. »
« Sonnie, c’est le privilège des anciens de savoir certaines choses. » Déclara Garneer en continuant d’emplir la taverne de son rire sonore.
« Laissez ces deux là à leur plaisanterie, mon rôle est double. » Expliqua Stiin en gardant sa bonne humeur. « A bord du Gentleman, je m’occupe de soigner les bobos de mes camarades douillets, et à l’extérieur, grâce à mon physique commun, je m’infiltre là où l’on ne doit pas être remarqué. »
« Pour soigner efficacement les gens, vous devez être docteur ou au moins infirmier ? » Remarqua Neya Tyn qui avait du mal à comprendre comment un respectable praticien pouvait suivre Mackar dans ses aventures ; à moins que Stiin ne soit pas aussi respectable que ne le laissait supposer son comportement poli et discret.
« J’étais docteur, jadis…Mais c’est un passé qui est trop loin maintenant. » Indiqua énigmatiquement l’humain aux cheveux noirs. « Maintenant que vous nous connaissez, pouvons-nous à notre tour essayer d’en savoir un peu plus à votre sujet, Mlle Tyn ? »
« Pour une fois, je suis d’accord avec lui. » Le soutint Garneer en redevenant à peu près sérieux. « Dites-nous tout. »
« Posez-moi des questions, je vais essayez de vous répondre. » Répondit Neya en se demandant lequel des trois allait tirer en premier.
« Question simple qui nous concerne tous : pourquoi ces pirates vous retenaient prisonnières ? » Commença Stiin en la fixant droit dans les yeux.
« Mon père est le roi d’une petite planète sans importance ne comportant pas de richesses exceptionnelles susceptibles d’attirer tous les investisseurs de la galaxie. Ma planète est calme et arrive à se faire oublier de beaucoup de monde, et c’est justement ce que recherchait le seigneur de guerre qui a voulu l’envahir. Nous ne sommes peut-être pas bien gros, cependant nous avons une armée qui peut faire de sérieux dégâts ; et c’est ce qu’elle a fait face aux forces de notre ennemi. Voyant qu’il n’arriverait à rien par la force, il a décidé d’avoir recours au chantage : ma vie contre la planète et un retrait de l’armée. » Raconta succinctement Tyn d’une voix posée. « Maintenant que je suis libre et en sécurité avec vous, mon père a tout le loisir d’écraser son opposant. C’est ainsi qu’il devrait reprendre contact avec nous lorsque tout sera terminé. Ca vous va comme réponse ? »
« Parfait…Donc, un père roi, ça fait de vous une princesse. » Annonça Garneer après un instant de réflexion. « Un invité de marque : j’apprécie. »
« Oui, je suis une princesse, un titre un peu pompeux de nos jours. Une autre question ? »
Un bruit de vaisselle cassée derrière elle interrompit sa requête. Neya se retourna et vit un humain fort velu posant ses mains sur la jeune serveuse affolée.
« Alors, ma petite, on refuse de grandir ? » Lui souffla-t-il dans le creux de l’oreille avant de lui lécher le visage d’une langue brune. « Pourtant, il va bien falloir…Dès ce soir d’ailleurs, j’en ai bien envi ! »
Neya sentit son sang ne faire qu’un tour, elle bondit hors de sa chaise et alla se dresser devant le dégoûtant humain.
« Lâche-la immédiatement ! » Lui ordonna-t-elle froidement.
« Tu es jalouse ? Je te promets qu’après, je m’occuperais de toi et de ton amie. » Répliqua son interlocuteur avec un sourire aux dents jaunies.
« Je répète : lâche la. » Insista Neya en le fixant intensément.
« Ou sinon quoi ? »
« Je ne menace jamais, j’agis. » Dit Tyn en se tournant vers l’adolescente. « Baisse-toi. »
Neya s’empara d’un verre posé sur la table. La jeune fille exécuta son ordre. Neya écrasa violement le verre sur le nez de l’humain qui roula à terre, le visage en sang. Son plus proche camarade voulut se venger, mais une main se posa sur son épaule. L’humain se retourna et reçu un direct de Vale qui le fit pivoter vers elle. Tyn ne se priva pas et lui balança sans hésiter sa plus belle droite. Les deux femmes le terminèrent le frappant simultanément. Puis, d’un geste complice, elles se frappèrent la main. Garneer bondit sur les humains numéro 3 et 4, les empêchant ainsi de se relever. Il les cloua au sol à l’aide de coups bien placés. Puis, il se redressa juste à temps pour faire face au dernier humain, une brute d’un peu moins de 2 mètres, c’est-à-dire à sa taille. L’humain engagea sans attendre le combat, lui flanquant trois directs du gauche au visage avant de lui décocher un crochet du droit qui se voulait puissant. Le pho’pheahien secoua seulement un peu la tête.
« C’est bon ? Tu as terminé ? » S’enquit-il avant de mettre ses quatre bras en action. « Machine à KO, en avant toute. »
Le plus vieux camarade de Mackar se rua sur son opposant tout en lui assénant ses quatre points dans la figure. Submergé par l’attaque, le colosse s’écroula bientôt au sol, inconscient. Les deux rodiens assis au bar voulurent intervenir. Stiin élimina le premier en lui fracassant sa chaise dans les côtes. Le deuxième se crut plus malin en sortant une vibrolame. Stiin vif comme un nexu évita chaque coup. Ensuite, profitant d’une ouverture, il agrippa le poignet de son adversaire tout en plaquant celui-ci rudement contre le bar. D’un mouvement sec, il lui cassa le poignet et récupéra la vibrolame. Il planta ensuite l’arme dans le bras de son adversaire au niveau de l’articulation du coude, là où c’était très gênant. Stiin termina ensuite le combat en assommant le rodien en faisant rencontrer sa tête avec le comptoir du bar.
« Ca va ? » Demanda Neya à l’adolescente tandis que Garneer et Stiin aidaient les cinq humains et les deux rodiens à quitter la taverne.
« Oui, merci. » Répondit la jeune fille qui tremblait encore.
« Vous avez fait du bon travail. » Annonça la femme plus âgée en sortant de derrière son bar. « Vous avez aidé ma fille, en cela je vous serais éternellement reconnaissante ; cependant, je crains que ce noble geste ne nous apporte que des ennuis, à vous comme à nous. »
« Les ennuis, je commence à les connaître. » Déclara Tyn se rappelant tout ce qu’elle avait traversé ces derniers jours.
« Peut-être, mais nous, nous les fréquentons depuis bien trop longtemps. » Dit la vieille femme avec un sourire triste. « Encore une fois, merci pour votre intervention. Cependant, je pense qu’il serait mieux que vous partiez. »
Neya Tyn acquiesça lentement de la tête : elle savait que toute protestation serait inutile.
« Bien, nous y allons. Je pense que nous resterons quelques jours ici, si vous avez besoin d’aide… »
Après un dernier salut, Neya et ses compagnons quittèrent l’établissement afin de retrouver Mackar et Nirrum comme convenu à l’entrée de l’astroport.

Astroport d’Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

Les rayons du soleil se mettaient à rougir, Jafin Mackar et Kayo Nirrum patientaient depuis cinq minutes à peine devant l’astroport lorsqu’ils aperçurent leurs compagnons émerger de derrière le coin d’une allée.
« Ce n’est pas trop tôt. » Déclara Mackar avec un air sévère lorsque les quatre les eurent rejoints.
« Vous attendez depuis combien de temps ? » S’enquit Tyn un peu gênée.
« Une heure. » Indiqua Jafin en lui lançant un regard sombre.
« Cinq minutes. » Répondit simultanément Nirrum.
Derrière Tyn, Garneer explosa de rire.
« Exactement…Une heure cinq minutes pour être précis. » Dit Mackar tout en gardant son sérieux.
Neya Tyn le regarda en haussant les sourcils, sceptique.
« De toute façon, dans mon immense mansuétude, je vous pardonne…Changeons de sujet : alors cette ville, jolie ? »
« L’architecture est basique et plutôt standard, cependant c’est la population qui semble valoir le détour. » Résuma Yarron Stiin sur un ton grave. « Pas par son originalité mais par le fait qu’elle représente parfaitement le contraste entre les exploiteurs et les exploités. »
« D’ailleurs, on s’est un peu amusé à inverser les rôles. » Ajouta Garneer avec un grand sourire.
« Tu en as allongé combien ? »
« Trois. » Avoua le pho’pheahien en baissant la tête.
« Seulement ? » S’étonna Jafin Mackar.
« Ce n’est pas ma faute, les autre sont intervenus aussi. » Observa Garneer en indiquant ses compagnons.
« Ce n’est pas grave, je suis sûr que d’ici notre départ, tu auras largement l’occasion de rattraper ce petit score. » Le rassura Mackar en lui posant la main sur l’épaule.
« Qu’est-ce que cela signifie ? » Demanda Neya Tyn en fronçant les sourcils. « Vous n’avez pas récupéré de générateur ? Il n’y en avait pas ? »
« En fait, nous ne sommes pas arrivés jusqu’au point s’ils avaient des générateurs ou pas ; cependant, je suis très fier de vous annoncer que je me suis fait un nouvel ennemi. » Annonça triomphalement Jafin Mackar.
Garneer, Stiin et Nirrum ne purent s’empêcher de l’applaudir tandis que les deux femmes le regardèrent, perplexes.
« C’est bon signe ? » Vérifia Sonnie Vale en regardant ses compagnons.
« Pour son record, oui ; pour nous, pas trop. » Révéla Nirrum avec un grand sourire. « T’inquiète, tu vas t’y habituer. Plus il y a de personnes qui le détestent, plus il aime ça. Une histoire de faire apprécier son génie au plus grand nombre… »
« Donc, au lieu d’un ennemi, nous en avons deux maintenant. Bravo ! » Conclut Tyn sur un ton sarcastique.
« Merci, je fais de mon mieux. »
« Une question génie du siècle qui a besoin d’admirateurs : on fait quoi maintenant que nous ne pouvons pas fuir ? » L’interrogea sèchement Neya Tyn en croisant les bras devant elle.
« On remonte à bord du Gentleman car le génie a faim et il réfléchit mal le ventre vide. » Indiqua Jafin Mackar avant d’entendre un bruit caractéristique qu’il connaissait parfaitement.
Il se tourna alors vers ses cinq camarades : ils étaient pourtant tous là autour de lui. Alors qui se trouvait à bord de son vaisseau qui était en train de décoller ? Pour connaître la réponse à cette question, il se mit à courir en direction de son appareil, il traversa l’astroport en un coup de vent et arriva sur le tarmac juste à temps pour voir le Gentleman disparaître au loin.
« Bon sang ! On est en train de voler notre vaisseau ! Ce n’est pas normal ! » S’exclama Kayo à ses côtés.
« Tu crois ? Il a peut-être suivi une femelle qui passait dans le coin. » Suggéra Mackar n’en croyant pas ses yeux non plus.
« Peut-être, mais le résultat est le même : nous sommes sans transport. » Annonça sombrement Garneer en les rejoignant.
« Et ce n’est qu’un acompte pour votre arrogance M. Mackar. » Dit une voix derrière eux.
Ils se retournèrent et virent s’avancer vers eux un projecteur holographique montrant l’image tridimensionnelle de Mhy Nohos les toisant d’un regard narquois. Tout autour d’eux des individus armés sortirent de l’ombre, les menaçant explicitement au cas où ils auraient la mauvaise idée de vouloir résister. Mackar avait beaucoup de mauvaises idées, mais celle-ci ne faisait pas partie de sa liste.
« Meuh non…C’est simplement qu’il a vu une belle fille passer au loin. » Reprit Mackar avec un sourire ironique.
« Si ça peut vous faire accepter votre défaite, soit. » Fit Nohos avec un petit geste d’agacement. « Mais à la fin de cette affaire, c’est moi qui aurait le sourire. »
« Ainsi on sera deux. Bon, vous nous voulez quoi car mon vaisseau va bientôt revenir, c’est un rapide pour la chose ; donc parlez ou taisez-vous à jamais. » Continua Jafin en s’amusant follement.
« Vous avez parlé d’un acompte ? Ca voudrait dire qu’il reste encore beaucoup à payer. » Intervint très sérieusement Neya Tyn.
« Belle remarque…Vous devriez vous inspirer de votre amie Mackar. »
« Quoi ? Et devenir une femme, jamais ! D’ailleurs, dans ce cas là, je ne pourrais pas faire ce que je veux avec mes petits messieurs. » Protesta énergiquement Jafin.
« Mais tu pourrais faire d’autres choses. » Proposa Garneer à voix basse.
« Vous êtes sur mon territoire, vous devez obéir à ma loi. » Déclara Mhy Nohos d’une voix ferme. « Cette terre a appartenu à mon père avant moi, et à son père et son grand-père avant lui… »
« Là, j’ai perdu le fil. » Interrompit Garneer en se grattant le front.
« J’ai bien étudié leur vie et… » Poursuivit leur interlocuteur mine de rien.
« Et vous avez découvert ainsi que votre stupidité était héréditaire ? » Demanda Mackar d’un air innocent.
« Non. » Répondit Nohos avec un grand sourire.
« Dommage, ça vous aurait fait une bonne excuse pour votre stupidité. »
« Si je suis si stupide, pourquoi c’est vous qui êtes pris au piège. »
Mackar contempla tous les gars autour d’eux.
« Ah, c’est un piège ? Désolé, je n’avais pas remarqué. » Dit-il avec un petit sourire avec de prendre une expression horrifiée. « Au secours ! Nous sommes perdus ! Ca vous convient mieux comme cela ? »
Nohos poussa un profond soupir montrant ainsi à quel point il était écœuré par le comportement de l’aventurier.
« Emmenez-les où vous devez. » Ordonna-t-il finalement. « Et n’hésitez pas à frapper le petit blond au milieu, ça me soulagera. »
« Me taper ? Et les Droits de l’Hommes. »
« Ils s’en foutent, ce sont des trandoshéens. »
Alors que l’Holo de Nohos disparaissait, ses hommes se mirent à avancer vers eux, et en particulier vers lui, avec un air menaçant.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos commentaires!!

[Notsil Jedi SWU]

Pas mal cette petite suite ^^ Les femmes sont enfin à la bagarre, yes !
Voyons maintenant comment le filou va s'en sortir...

[Den Jedi SWU]

Darkliser a écrit:
Arf ton héros s'apelle aussi Den?


Heu non, c'est un membre du forum, un spécialiste dans la création d'avatar, qui est mon lecteur test et accessoirement un ami (enfin, j'espère ). Je suis sûr que lorsqu'il reviendra de ses vacances, il se fera un plaisir de se présenté à toi vu qu'il aime bien lire les ff.

Oui, Den, le roi des avatars est de retour! Le Héros universel de l'univers connu et inconnu, le Super lover trop top délire qui est en train d'écrire pleins de bêtises est de retour
$Pas mal comme présentation non? loool

Bon, j'ai rattrapé mon retard et je dirais que ces suites sont à la hauteur des précédentes: Donc géniales! L'humour toujours présent, mais les choses commencent à s'épaissir et c'est tant mieux! Une histoire qui figure parmis mes favorites du fofo donc

[Minos Jedi SWU]

Je suis z'ému...tant d'hommages pour ma modeste personne !

Un épisode toujours aussi drôle, vivement la suite ! Un seul tout petit truc qui me semble dommage : on n'a que les dialogues des persos, pas ce qui se passe dans leurs têtes. J'ai du mal à croire que ton héros soit aussi confiant et sûr de lui qu'il le montre. On aura droit à un peu d'introspection de sa part où il va rester présenté ainsi tout du long ?

[ilu Jedi SWU]

Pourquoi Minos?? Tu n'aimes pas les comiques??

[Minos Jedi SWU]

Si je ne les aimais pas, ça se saurait !

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Les femmes sont enfin à la bagarre, yes !

Tu n'as encore rien vu...Je sens que tu vas adorer certaines répliques... ...Mais pourquoi je les ai écrites alors!!

Une histoire qui figure parmis mes favorites du fofo donc

Merci, c'est un honneur!!

Je suis z'ému...tant d'hommages pour ma modeste personne !

Et ce n'est pas terminé car je me suis amusé à coller différents qualificatif au nom

Voilà la suite avec un peu moins d'humour et plus d'action.

Bonne lecture:

Plateau surplombant Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

Jafin Mackar transpirait abondamment sous le soleil de midi, il s’épongea le front d’un geste cent fois répété depuis le matin et grimaça en sentant l’élancement dans son bras. En fait, la douleur lui parcourait tout le corps, les hommes de Nohos n’avaient pas été de mains mortes ; cependant ils n’avaient pas non plus donné leur maximum car il avait un boulot à faire, et puis ce n’était pas non plus la première fois qu’il se faisait taper dessus. Effectivement, lui qui pensait pouvoir se la couler douce dans une cellule dont il se ferait un plaisir de s’évader, avait été plutôt surpris lorsqu’il avait été réquisitionné avec Garneer, Stiin et Nirrum pour cultiver des champs à l’extérieur de Agnee-Brt afin de prêter main forte à l’ensemble de la population masculine de la ville. Ils partaient tôt le matin, revenaient à la nuit tombée et travaillaient sous un soleil de plomb sur un plateau où aucune ombre n’était présente. Après deux jours de ce traitement, Mackar sut qu’il n’était absolument pas prédestiné à ce métier d’agriculteur ; en fait, il le savait déjà, mais il avait eu besoin de ce laps de temps pour organiser son évasion. Il n’était pas homme à se faire dominer par qui que ce soit, et surtout pas par un jardinier d’une planète du fin fond du Secteur 7. S’ils agissaient suffisamment rapidement, son plan leur permettraient de retrouver la liberté avant de contre-attaquer, cependant le plan possédait une inconnue de taille : au moment de leur capture, les gars de Nohos les avaient séparés des deux femmes. En gros, il ne savait pas où elles se trouvaient, ni ce qu’elles risquaient s’ils s’échappaient ; toutefois il était prêt à prendre le risque car il s’agissait du seul moyen d’améliorer éventuellement leur situation.
« C’est pour très bientôt. » Avertit-il Garneer à voix basse.
Pour rendre les choses plus pénibles, les prisonniers étaient attachés deux à deux, les forçant ainsi à apprendre à travailler en binôme. Par chance ou par erreur de la part de leurs geôliers, Nirrum et Stiin avaient été attachés ensemble, et Garneer l’avait été à lui. A ce sujet, il avait bien rit lorsqu’il s’était agit pour leurs gardiens de relier son unique bras au deux du pho’pheahien…
« Maintenant ? » S’enquit Garneer un peu perplexe.
« Maintenant. » Répondit Mackar comprenant les réticences de son ami.
Le soleil était à son zénith, la chaleur était accablante et ils fonctionnaient tous un peu au ralenti. Les prisonniers comme les gardiens. Il comptait sur le fait que ces derniers soient à moitié assommés par la chaleur et la digestion de leur repas pour les surprendre. Ainsi, il avait demandé à ses trois compagnons de bien se désaltérer, d’économiser leurs forces et de simuler une grande fatigue. Il fit un petit signe à Stiin et Nirrum, les avertissant à leur tour, puis glissa discrètement une main sous sa ceinture et retira une petite pince qui allait lui permettre de défaire les menottes, qui le maintenaient à son camarade. En tant que voleur, aucune serrure ne lui résistait, et encore moins celle de menottes largement démodées. Outre le fait d’avoir établi son plan, les deux derniers jours avaient servi à endormir la méfiance des geôliers et à leur faire croire qu’il n’était qu’un veinard à qui la chance avait finalement fait défaut.
Une sonnerie retentit, l’appel signalant que les exploités pouvaient pendant une petite heure espérer reprendre des forces à l’aide d’un repas infâme mais énergétique. Tout comme Garneer, Mackar posa ses outils et rejoignit lentement la file qui était en train de se former devant une tente, installée chaque matin par certain des travailleurs, à l’intérieure de laquelle le déjeuner était servi. Nirrum et Stiin se glissèrent derrière eux dans la colonne provoquant une légère bousculade qui lui permit d’enclencher l’ouverture de ses menottes.
« Ca va aller ! » S’exclama Garneer en poussant en arrière rendant ainsi la pareille à leurs compagnons.
« Toi le gros, calme toi ! » Lança un gardien en fixant intensément le pho’pheahien.
« Vous vous méprenez M. le garde, ce n’est qu’une danse traditionnelle pour consacrer son futur repas. » Intervint Jafin Mackar avant que son ami n’aille écrabouiller l’individu qui venait de l’insulter.
Tout comme un célèbre héros de fiction, Garneer était plutôt sensible sur la question de son poids personnel.
« Mouais…Je lui ferais danser une autre danse traditionnelle s’il remet ça. » Prévint le garde en montrant son blaster.
« Ne vous inquiétez pas, la seule chose qu’il peut encore faire pour respectez la tradition, c’est uriner de plaisir. »
Instinctivement, leur interlocuteur se recula et les laissa en paix. La file progressa lentement mais de manière constante et bientôt Garneer et lui reçurent l’écuelle contenant leur repas de midi. L’aspect comme l’odeur n’était vraiment pas appétissant. Lorsqu’il en aurait fini avec Nohos, Mackar se promit de revenir ici pour leur donner une leçon de cuisine et leur apprendre comment faire un bon repas. Sous sa conduite, ils seraient capables de déguster goulûment la jambe qu’il leur aurait sectionné deux heures plus tôt…Ils quittèrent la tente et suivirent le même chemin qu’ils empruntaient depuis deux jours. Après avoir reçu son repas, il y avait deux endroits pour le manger : soit à l’ombre des véhicules qui les transportaient chaque soir et chaque matin, soit à l’ombre de la tente. Pour les suicidaires, il restait une dernière option qui était de se nourrir en plein soleil. Afin de prévenir toute tentative d’évasion, les véhicules étaient soigneusement gardés et des motospeeders avec pilotes encerclaient le reste du campement.
Donc, comme les deux jours précédents, Mackar suivit le même parcours, itinéraire qui le faisait passer à côté d’une motospeeder et de son propriétaire. Marchant lentement et dévorant la nourriture se trouvant dans leur écuelle, Garneer et lui paraissaient bien inoffensifs aux yeux des gardiens, et de celui qui les intéressaient en particulier. Lorsqu’ils arrivèrent à la hauteur de la motospeeder, ils se redressèrent brusquement et envoyèrent leur gamelle à la figure du pilote qui ne put esquisser aucun geste. Mackar ouvrit ses menottes et Garneer bondit rudement sur le gardien qui tentait de se nettoyer le visage. Il le cloua au sol à l’aide de deux coups de poings puissant et s’empara de son arme. Mackar alluma la motospeeder tandis que son compagnon utilisait avec adresse le blaster récupéré. Deux motospeeders explosèrent dans des gerbes de feux et autant de gardiens roulèrent au sol. Puis, le pho’pheahien s’assit derrière lui et ils prirent la fuite. Ils furent immédiatement rejoints par Nirrum et Stiin qui les avaient imités dans une autre partie du camp. Ils se dirigèrent à vitesse maximale en direction du chemin qui leur permettrait de quitter le plateau. Sachant que les gros véhicules transportant les prisonniers ne pouvaient pas les attraper, ils ne devaient se méfier que des autres motospeeders. Cependant, vu leur départ, il ne devait plus en avoir beaucoup pour les poursuivre. Ils étaient donc un peu près tranquille de ce côté-là. Par contre, devant lui, un nuage de poussière lui fit bondir son cœur dans sa poitrine.
« Un speeder. » Indiqua Nirrum grâce à sa vue perçante.
« C’est notre route. » Déclara Mackar tout en faisant chauffer les armes de son véhicule.
C’était leur unique chemin possible, ils n’allaient pas le quitter. Ils se mirent à tirer lorsqu’ils furent suffisamment proches, et même déjà un peu avant. Le speeder et ses occupants ripostèrent. Le duel fut bref mais intense. Le speeder explosa dix secondes plus tard. Mackar sourit : ses trois compagnons et lui étaient toujours vivant, donc un peu plus proche de la liberté. Quatre speeders traversèrent la fumée noire qui s’élevait de celui qu’ils venaient de descendre. La lute devenait trop inégale : ils furent obligés de faire demi-tour.
« Plan B. » Cria Jafin à Nirrum qui pilotait la deuxième motospeeder.
Ils changèrent à nouveau de cap et foncèrent vers l’extrémité du plateau. On leur bloquait la piste traditionnelle, ils allaient en ouvrir une nouvelle. Certes, c’était considérablement plus dangereux, mais ça l’était encore plus de se rendre. Derrière eux, les quatre speeders et les motospeeders rescapées venaient de se rejoindre. Ils commençaient à avoir du monde aux fesses. Peut-être des petits messieurs…Le bord du plateau s’approchait d’eux à grande vitesse, ils auraient alors une dizaine de secondes pour localiser une pente praticable. Alors qu’ils n’étaient plus qu’à une vingtaine de mètres, une navette blindée et armée surgit devant eux. Ils s’arrêtèrent brusquement se rendant compte que leur chemin était bloqué.
« Jafin Mackar, tout a été pensé, vous n’avez aucune chance. » Cracha un haut-parleur sur la navette.
L’aventurier se retourna, vit que leurs poursuivants étaient bientôt là, puis contempla la navette et enfin échangea un regard avec Nirrum. Un signe de tête et ils se mirent à ouvrir le feu sur le véhicule qui se trouvait devant eux.

Résidence de Mhy Nohos à la périphérie d’Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

Sonnie Vale, un plateau repas dans les mains, descendait avec prudence les marches de l’escalier, ses réflexes étaient toujours bons mais elle préférait assurer ses actions car ici, on ne semblait pas trop apprécier la vaisselle brisée. Cela faisait deux jours qu’elle parcourait ainsi la résidence de Mhy Nohos. Après les avoir fait prisonnier, il leur avait proposé un choix : soit rester attaché à un mur durant toute la journée, soit entrer à son service. Neya Tyn avait opté pour la première possibilité, tandis qu’elle avait choisi la seconde. Ce n’était pas la nostalgie de sa profession précédente qui l’avait motivée, mais le fait d’obtenir une certaine latitude afin d’explorer sa prison dorée et de repérer ses failles afin de pouvoir les exploiter le moment venu. Elle était persuadée qu’en apprenant cela, Mackar et sa bande seraient fiers d’elle et qu’ils l’intégreraient encore un peu plus au sein de leur groupe.
Sonnie Vale atteignit enfin le bas de l’escalier, elle se trouvait, elle était certaine, au cœur de la colline dans un couloir gris uni qui n’avait rien de luxueux à l’inverse du reste de la demeure de Nohos. Brièvement, elle se rappela les consignes de la matrone qui lui avait donné le plateau et se mit à avancer en direction du bout du couloir, où devraient se trouver normalement ceux à qui le repas, qu’elle apportait, était destiné. Elle s’avança lentement jusqu’au fond du couloir, elle s’aperçut alors qu’il ne s’agissait pas de son extrémité finale mais d’un coude à angle droit ; elle eut soudain l’impression que le chemin allait encore être long et elle comprit pourquoi on lui avait donné cette tâche. Etant la petite nouvelle, elle avait le droit aux tâches les plus ingrates…
« Que fais-tu là ? » Lui demanda brusquement un trandoshéen en bondissant de derrière un troisième coude.
La jeune femme dut faire appel à toute sa maîtrise pour ne pas lâcher son plateau en criant.
« Je viens vous apporter votre repas. » Annonça-t-elle d’une voix tremblante tandis qu’elle apercevait un humain assis un peu plus loin.
« Hmm…Ca sent bon. Quel est le menu du jour ? » S’enquit le trandoshéen en lui faisant signe d’avancer.
« Je ne sais pas. » Répondit Vale alors que l’humain dégageait une table.
« Ce n’est pas bien, mais vu que tu es nouvelle, ça ira pour cette fois. Cependant, la prochaine fois, j’exige de savoir le menu. » L’avertit son interlocuteur tandis qu’elle posait son plateau sur la table.
Alors qu’elle distribuait le contenu de son plateau aux deux convives, elle en profita pour examiner discrètement l’endroit où elle se trouvait actuellement. Au fond d’un couloir, dont les murs lisses n’offraient aucune cachette, dont les coudes permettaient les embuscades, et face à une lourde porte blindée à la serrure nécessitant une datacarte comme celle attachée à la ceinture de l’humain, Sonnie comprit parfaitement où elle se trouvait. Elle s’empressa alors de débarrasser son plateau avant de le reprendre en main.
« Voilà, je vous laisse manger. Je suppose que c’est moi qui serais chargée de venir rechercher tout cela, voulez-vous que je vous apporte le menu de demain ? »
« Tu comprends vite, j’aime ça. » Commenta le trandoshéen en lui faisant un clin d’œil.
Vale les salua d’un sourire, puis fit demi-tour et se mit à rebrousser son chemin. Alors qu’elle remontait vers la surface un grand sourire sur les lèvres, Sonnie Vale n’avait qu’une seule hâte : retrouver Neya Tyn pour lui faire part de sa découverte.

Neya Tyn, assise sur un lit, les mains liées au mur, fixait un point imaginaire droit devant elle. Dans l’encadrement de la porte de sa chambre, Mhy Nohos la contemplait depuis cinq minutes, ce qui, vu le silence qui régnait dans la pièce, avait paru trois fois plus long.
« Vous êtes très belle. » Finit-il par dire en restant toutefois immobile.
Tyn ne réagit pas au compliment.
« Je sais que vous m’écouter. » Reprit-il calmement. « Oui, je vous trouve très belle, cependant ce n’est pas pour cela que je vais abaisser ma vigilance. Je sais que cette position est inconfortable, mais c’est vous qui l’avez voulu. Je vous ai offert un choix. »
Neya tourna lentement la tête et lui lança un regard noir.
« C’est vrai, vous êtes une dame de qualité, vous ne vous abaisserez pas à cette tâche ingrate. » Continua Nohos avec un sourire moqueur.
Neya tiqua légèrement sur le "dame de qualité".
« Effectivement, j’ai deviné que vous étiez quelqu’un de la haute et j’espère bien percer votre identité, et par conséquent votre silence. » Annonça l’homme avec fierté. « Car en fin de compte, j’ai d’autres projets pour vous…Ma femme est décédée il y a 7 ans, je pense qu’il est temps que je songe à la remplacer. Je sais que pour l’instant vous me détestez, mais ne vous inquiétez pas pour cela, je suis très patient. Au fil du temps, nous apprendrons à nous connaître… »
La jeune femme ne put s’empêcher de ricaner.
« Vous ne me croyez pas capable d’attendre ? Ou vous avez l’espoir que l’Idiot du Village vienne vous sauver ? » S’enquit Nohos en levant les yeux au plafond. « Certes, vu qu’à son age, il est toujours vivant et que je ne crois que modérément à la chance, il doit être moins stupide qu’il n’y paraît, mais moi aussi. J’ai certaines surprises en stock, dont le fait de m’attaquer aux femmes d’Agnee-Brt au cas où il penserait sérieusement m’attaquer. Les autres surprises, je préfère les garder pour moi. » Du bruit se fit entendre derrière Nohos et celui-ci regarda sa montre. « L’heure du déjeuner…Pour vous prouver que je ne suis pas votre ennemi, je vais vous laissez manger avec les autres serviteurs aujourd’hui. » Il se tourna vers quelqu’un à l’extérieur de la pièce. « Conduisez-là en cuisine », il pivota à nouveau vers elle, « Mettez lui des menottes et surveillez-la bien, mais laissez lui un peu d’intimité. Je suis courageux, pas téméraire. »
Mhy Nohos la salua d’un geste de la main, puis disparut tandis qu’un duro pénétrait dans la pièce. Le garde la détacha, lui emprisonna ses poignets dans des menottes trop serrées, elle grimaça de douleur et il la fit sortir de la pièce tout en l’agrippant rudement. Il l’amena ainsi jusqu’à la cuisine située un étage plus bas. Neya ne chercha même pas à s’échapper, sachant que pour l’instant ça lui était impossible. D’une poussée, il la fit entrer dans la cuisine, elle repéra Vale assise seule au bout de la table en train de manger un plat à la couleur indéfinissable ; elle alla la rejoindre tandis que le duro restait à la porte respectant à la lettre les ordres de son chef.
« Ca va ? » Lui demanda Sonnie Vale tandis qu’elle s’asseyait.
« Oui. Et toi ? » Répondit-elle alors qu’on lui donnait un bol et des couverts.
« Très bien. J’ai repéré un couloir, souterrain, menant à une porte blindée surveillée par deux gardes. » Indiqua Vale tout en l’aidant à se servir à manger.
« L’arsenal ? Le hangar ? » Réfléchit Neya en essayant de manger malgré ses menottes.
« Ou les deux. Je dois y retourner pour reprendre la vaisselle sale. En agissant vite, il y a moyen de faire quelque chose d’intéressant…C’est l’occasion où jamais. »
Neya pensa aux habitantes du village qui étaient menacées, elle hésita un instant puis se rappela la politique de son père : ne jamais négocier avec les dictateurs.
« Soit, mais j’ai un garde avec moi. »
Vale lui lança un sourire énigmatique.
« Serveuse ne fut pas mon premier métier. » Lui révéla-t-elle avant de lui faire un clin d’œil.
Le deux femmes terminèrent leur repas tout en mettant la touche finale à leur plan, puis Neya se leva tout en faisant signe à son garde qu’elle était prête à remonter et Vale prévint qu’elle allait rechercher les repas. Ainsi, le garde et Tyn sortirent en premier de la cuisine, suivis presque immédiatement par Vale. Neya fit semblant de trébucher. Le duro voulut voir ce qu’il se passait. Vale, d’une main agile, en profita pour lui dérober son blaster et le pointa au centre de son dos.
« Un mauvais mouvement et l’aventure se termine plus tôt que prévu pour toi. » Lui souffla froidement Sonnie Vale.
Le garde s’exécuta. Sur les indications de Sonnie, il les amena jusqu’à la cage d’escalier qui plongeait au cœur de la colline. Là, leur prisonnier devenant inutile, Sonnie lui fit perdre connaissance d’un tir paralysant.
« Passe-moi le blaster. » Ordonna Neya après que sa camarade lui ait enlevé ses menottes. « Tu passes en première, je te couvre. »
Le plus silencieusement possible, Vale et Tyn descendirent l’escalier et parcoururent le couloir jusqu’au coude précédant la pièce à la porte blindée. Là, Vale reprit son souffle et après un dernière encouragement tourna dernière le coude.
« Me revoilà ! J’espère que le repas vous a plu ? » S’enquit la jeune femme blonde sur un ton enjoué.
« Ce n’était pas génial mais ça allait. » Répondit le trandoshéen en se levant afin de lui faciliter l’accès à la table. « Alors, quel est le menu demain ? »
« Du potage ! » Déclara Sonnie en envoyant violemment son plateau dans la figure de l’humain.
Un grand crac se fit entendre avant qu’il ne tombe au sol. Le trandoshéen n’eut pas le temps de réagir, Neya se tenait derrière lui, blaster au point. Il rejoignit son camarade au sol et dans le merveilleux pays de l’inconscience. Vale récupéra la datacarte tandis que Tyn s’emparait d’un fusil-blaster.
« Espérons que cela soit suffisamment. » Murmura Vale en jetant un coup d’œil à sa camarade avant d’insérer la datacarte dans la serrure de la porte.
Cette dernière s’ouvrit sans un bruit. Derrière, un couloir avec deux portes de chaque côté s’ouvrait sur un hangar aux multiples appareils. Tout au fond de celui-ci, les deux femmes repérèrent le Gentleman.
« J’adore voir fonctionner un plan, surtout un à moi. » Dit Vale en s’élançant en avant.
Une alarme retentit au-dessus d’elles, Neya sourit : elle venait de comprendre pourquoi cela avait été si facile. Avant de rejoindre sa camarade, elle fit un détour dans la première pièce sur sa gauche afin d’y prendre les armes dont elle avait besoin.
« Gentleman ouvre-toi, je viens te faire une gâterie. » Annonça Sonnie Vale aux pieds du vaisseau.
Suivant la formule magique, la rampe d’accès de l’engin s’abaissa.
« C’est Mackar qui a choisi le mot code. » Expliqua Vale tandis que Tyn la rejoignait.
« J’avais compris. » Indiqua la princesse avec un petit sourire. « Tu vas retrouver Mackar et les autres ? »
« Oui. Nous avons chacun un émetteur qui permet au Gentleman de nous localiser. C’est plus pratique lorsqu’on doit récupérer quelqu’un rapidement. »
« Parfait, vas-les récupérer et rejoignez-moi à Agnee-Brt. »
« Pourquoi ? »
« Nohos va s’en prendre aux femmes. Il attendait un prétexte pour durcir encore un peu plus son pouvoir : nous sommes ce prétexte. » Révéla Neya Tyn en enfourchant une motospeeder. « Je compte sur vous. Bonne chance. »
La jeune femme mit les gaz, enclencha l’ouverture du hangar et partit en toute hâte protéger les femmes auxquelles l’infâme Mhy Nohos allait s’en prendre.

Sonnie Vale se rua à l’intérieur du Gentleman, courut jusqu’au cockpit et plongea presque dans le fauteuil de pilote. Elle enclencha l’allumage d’urgence et regarda Tyn quitter le hangar. Une minute plus tard, les moteurs étaient chauds et le vaisseau était prêt à décoller. Les hommes de Nohos entrèrent à ce moment là dans le lieu, ils ouvrirent le feu sur elle mais les boucliers du Gentleman étaient faits pour encaisser bien plus. Elle décolla, sortit du hangar avant qu’on ne pense à refermer les portes, effectua une boucle et se retrouva face à l’ouverture. Elle patienta dix secondes : le temps que son plan soit compris. Puis, elle visa le fond du hangar et envoya une torpille à proton. Une épaisse boule de feu ressortit par l’ouverture quelques secondes plus tard.
Vale enclencha le détecteur du vaisseau, repéra les quatre points qu’étaient ses camarades et lança sa monture dans cette direction. Elle les localisa sur un plateau, vraisemblablement en train de fuir, puis elle repéra une navette d’assaut dissimulée sous le rebord du plateau. Mackar et compagnie crurent être sauvés, mais la navette se dressa sur le chemin. Sonnie prit de l’altitude, puis plongea sur la navette tel un prédateur sur sa proie. Mackar et Nirrum la virent, ils se mirent alors à tirer sur l’avant du vaisseau léger. Les motospeeders ayant une certaine puissance, le pilote de la navette fut obliger de mettre toute la puissance sur les déflecteurs avant, se rendant ainsi vulnérable à une attaque par derrière. Vale n’hésita pas, elle pointa les canons du Gentleman et tira. Son torrent d’énergie envoya sa victime s’écraser au bas du plateau. Sonnie eut juste le temps d’envoyer une torpille à proton en plein milieu de la formation de speeders et de motos qui allaient attaquer ses amis par derrière. L’explosion les envoya valser de tous les côtés.
« Beau feu d’artifice les filles ! » Entendit-elle alors dans les haut-parleurs du vaisseau.
« Merci Kayo, mais je suis toute seule. » Répondit Sonnie avec un grand sourire.
« Quoi ? Tu ne vas pas me dire que l’emmerdeuse apprécie l’hospitalité du jardinier à moustache ? » Lança Jafin Mackar.
« Non, elle est allée aider les femmes du village. Elle pense que Nohos va s’en prendre à elle et n’attendait que le prétexte de notre évasion pour le faire. » Expliqua Sonnie en redevenant sérieuse.
« Attaquer des femmes ? Preuve aggravée d’un machisme et d’une bêtise sans bornes. Ne sait-il pas que le pire ennemi de l’homme, c’est la femme ? » S’enquit Mackar avec un petit ricanement. « J’ai presque envie de le laisser découvrir cela. »
« Peut-être, mais je doute que cela soit idéal, ça sera un combat à un contre dix. » Dit la jeune femme blonde en observant les écrans devant elle. « D’ailleurs, il faudrait se dépêcher car le combat a déjà commencé. »
« Quoi ? Sans nous ? Pourtant je croyais qu’on avait des places réservées ! C’est bien la peine d’envoyer quelqu’un à l’avance. » S’exclama Mackar en faisant pivoter sa motospeeder. « Dommage, il faudra rattraper notre retard…Et par solidarité masculine, je suggère qu’on invite les maris des femmes qui sont en train de se faire taper dessus. »
« C’est généreux de ta part. » Observa Kayo Nirrum tout en indiquant la direction à prendre à Sonnie.
La jeune femme fit rugir les moteurs de son vaisseau, puis prit le cap indiqué tout en faisant chauffer ses armes. Tout comme il allait se souvenir de Jafin Mackar, elle espérait secrètement que Mhy Nohos se souvienne aussi de Sonnie Vale.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos commentaires!!

[Den Jedi SWU]

Une suite digne des scènes précédentes! Un peu moins d'humour, de l'action et surtout du suspence! Le Gentleman est un excellent vaisseau apparemment!

« Gentleman ouvre-toi, je viens te faire une gâterie. » Annonça Sonnie Vale aux pieds du vaisseau.
Suivant la formule magique, la rampe d’accès de l’engin s’abaissa.
« C’est Mackar qui a choisi le mot code. » Expliqua Vale tandis que Tyn la rejoignait.

Excellent ce petit clein d'oeil
Donc un suite qui laisse présager le meilleur pour la suite Et quelle suite

[ilu Jedi SWU]

Jafin Mackar, mon idole

[Oiki Ran Jedi SWU]

Jafin Mackar, mon idole

Quelle déclaration, mais pour son bien je dois te poser une question: es-tu un petit monsieur?

Oiki Ran, le Ktâh qui n'a pas pu s'empêcher de la sortir!!

[Notsil Jedi SWU]

Héhé, où vas-tu cherches tes idées de mots de passe ? ^^

Ne sait-il pas que le pire ennemi de l’homme, c’est la femme ?

Tss....même pas vrai d'abord !

[Minos Jedi SWU]

Hé hé, ça y est, ça s'emballe et ça bouge de tous les côtés ! On a plus qu'à attendre la fin de l'évasion...je sens que ça va être encore mouvementé !

[ilu Jedi SWU]

Jafin Mackar, mon idole

Quelle déclaration, mais pour son bien je dois te poser une question: es-tu un petit monsieur?

Oiki Ran, le Ktâh qui n'a pas pu s'empêcher de la sortir!!

Euh....

NON!

Ne sait-il pas que le pire ennemi de l’homme, c’est la femme ?

Tss....même pas vrai d'abord !

Ah si, ah si!
C'est confirmé, et prouvé par des recherches très scientifiques!

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Héhé, où vas-tu cherches tes idées de mots de passe ? ^^

Une histoire pas trop connue où il y a plein de voleurs...Comme Mackar!

Tss....même pas vrai d'abord !

J'suis déçu, moi qui croyait que tu aimais martyriser les hommes!

Hé hé, ça y est, ça s'emballe et ça bouge de tous les côtés !

Merci, j'arrive dans un domaine où je pense ne pas être trop mauvais...La baston

On a plus qu'à attendre la fin de l'évasion...je sens que ça va être encore mouvementé !

Exact, et c'est ce que tu vas pouvoir constater ci-dessous!

NON!

T'inquiète, Mackar peut se montrer très compréhensif!

Ah si, ah si!
C'est confirmé, et prouvé par des recherches très scientifiques!

En tant que scientifique, pourrais-tu m'envoyer cette étude !

Voilà la suite, une belle scène d'action! Je vous prévient que malgré la fin de cette séquence, l'histoire n'est pas encore terminée, le meilleur est encore à venir!

Bonne lecture:

Agnee-Brt, Haffroon, Secteur 7.

Neya Tyn arrêta sa motspeeder devant l’entrée de La Joie de Vivre, durant le court trajet depuis la résidence de Nohos elle s’était passé en tête les arguments dont elle aurait besoin pour motiver les habitantes du village pour se rebeller contre leur oppresseur ; elle savait que ce qu’elle le demanderait ne serait accueillie que par des réticences. On n’oubliait pas en un instant une vie de persécution. Elle prit une grande inspiration, puis descendit de sa moto, monta les quelques marches et entra dans l’établissement. C’était l’heure du déjeuner, la taverne était donc remplie de femmes de tout âge en train de prendre leur repas. A cette vue, Neya ne put qu’être soulagée : les gens de Nohos n’oseraient jamais se mêler à tant d’esclaves à la fois. Toutes les conversations s’interrompirent lorsqu’on l’aperçut.
« Que voulez-vous étrangère ? » Lui demanda une femme d’une cinquantaine d’années au regard fier.
« Je m’appelle Neya Tyn et je viens vous annoncer que Mhy Nohos va venir s’en prendre à vous. » Répondit-elle sur un ton qui se voulait convaincant.
« Comme c’est la coutume depuis que son père et sa femme sont mortes. » Observa son interlocutrice, provoquant le rire forcé de ses camarades.
« Peut-être, mais là c’est sérieux. »
« Mais M. Nohos est toujours sérieux. » Indiqua la femme avec un sourire de défaite. « Et quelle serait la raison exceptionnelle de sa colère aujourd’hui Mlle Tyn ? »
« Mes amis et moi, nous sommes en train de nous évader. En représailles, il va s’en prendre à vous. » Révéla Tyn en fixant intensément son interlocutrice.
« Donc, que venez-vous faire ici ? Nous demander pardon ? » L’interrogea celle-ci toutefois un peu moins sûre d’elle.
« Non, vous montrer la voie d’un nouvel ordre social plus juste. » Dit Neya Tyn d’une voix ferme.
Des murmures répondirent à son affirmation.
« Belle utopie, mais ça fait un siècle que nous vivons sous le régime de la famille Nohos. » Reprit son interlocutrice très sérieusement. « Certes, depuis que Mhy Nohos a succédé à son père, les choses se sont endurcies, mais il paraîtrait que c’est pour notre bien. Nous vivons une période de crise économique et… »
« Du baratin ! » S’exclama Neya en contenant sa colère. « C’est ainsi que procède tout dictateur. »
« Ce n’est pas parce que vous ne l’aimez pas que nous devons être de votre avis ! Ce n’est pas parce que vous faites une bêtise que nous devons payer ! » Répliqua vivement la vieille femme. « C’est votre affaire, pas la nôtre ! »
« Bien au contraire, c’est autant la vôtre que la nôtre. Toute cette histoire n’est qu’un prétexte pour vous asservir un peu plus. » Protesta Tyn sur le même ton. « Que croyez-vous qu’il se passera si vous refusez de nous aider ? Aujourd’hui, vous serez récompensés, mais demain, vous serez punis car après tout vous nous avez aidé un peu quand même, ou pour un tout autre prétexte. La force de Nohos et de tout dictateur, c’est de vous faire abandonner vos libertés en vous faisant culpabiliser. Non, il n’y a qu’un moyen de retrouver votre honneur et de vous défaire de cet étau qui vous serrera de plus en plus fort. Pensez à vos enfants et à l’avenir sans espoir que vous leur réserverez. »
Un pesant silence s’abattit sur toute la pièce. Neya sut que le moment critique était venu, qu’à partir de cet instant la balance pencherait définitivement d’un côté ou de l’autre. Elle n’avait qu’à espérer n’avoir pas prêché dans le vide. Cependant, ce sentiment la gagna de plus en plus alors que le silence se prolongeait. Soudain, une frêle silhouette sortit du groupe des femmes et vint s’arrêter devant elle. Tyn reconnut en elle l’adolescente qu’elle avait secourut lors de sa première visite dans l’établissement.
« Il y a deux jours, vous m’avez offert quelques secondes d’une vie meilleure…J’ai envie d’y goûter à nouveau. » Déclara-t-elle en la regardant droit dans les yeux. « Que dois-je faire ? »
« Comment t’appelles-tu ? »
« Wyllée. »
« Ce que tu vas faire Wyllée, c’est montrer à Mhy Nohos que tu vaux infiniment plus que ce qu’il pense. » Répondit Tyn avec un sourire affectueux.
Neya redressa la tête et se mit alors à toiser les autres femmes présentes dans la pièce, leur signifiant clairement que leur attitude était tout sauf honorable.
« Si Wyllée peut le faire, je pense que nous pouvons aussi le faire. » Décida finalement la femme au regard fier en se levant. « Qu’en pensez-vous ? »
Des cris d’excitations fusèrent de toute part.
« Je crois que vous avez votre réponse Mlle Tyn. Je m’appelle Ovae Ghar et je veux aussi vous aider. Quel est votre plan ? »
« Rassemblez tout le monde et trouver un endroit sûr pour nous défendre. » Dit Neya en éprouvant un profond soulagement. « Vous avez des armes ? »
« Des antiquités, mais j’ai de quoi faire de jolie bombe. » Observa la mère de Wyllée en les rejoignant. « Les gens de Nohos sont férus d’alcool. »
« Parfait. Il ne reste plus que de trouver un endroit sûr propice à une embuscade. »
« Je crois qu’on a ce qu’il faut. » Annonça Ghar avec un sourire énigmatique.

Effectivement, les habitantes d’Agnee-Brt avaient ce qu’il fallait : un hôtel de ville abandonné depuis près d’un siècle situé à l’extrémité d’une rue en légère montée. Neya n’aurait pas put mieux trouver, car la vue de cette simple place forte lui donna la certitude qu’elle allait réussir dans son entreprise, et peut-être même sans l’intervention de Mackar. Rapidement, elle fit entrer toutes les femmes à l’intérieur du bâtiment, puis elle organisa la défense : celles étant prêtes à se battre aux positions stratégiques, les autres à l’abris. Elle redistribua certaines de ses armes à celles qui le demandaient et donna des ordres succincts sur la marche à suivre lors de l’attaque. Elles furent prêtes juste à temps, et observèrent en silence Mhy Nohos et ses gens remonter lentement vers eux. Avec une dizaine de speeder et plus du triple d’hommes, il allait être dur à vaincre. Au fur et à mesure que les speeders s’approchaient d’eux, des hommes en descendaient et poursuivaient leur chemin à pied, le long des façades des maisons bordant la rue ; enfin, elle repéra du mouvement au sommet des habitations les plus proches de leur position. Neya serra les dents : ça allait vraiment être très chaud. D’un geste, Nohos arrêta son convoi et s’empara d’un porte-voix, Tyn et ses camarades attendirent anxieusement ses premières paroles.
« Habitantes d’Agnee-Brt, je sais que des étrangers sont parmi vous. » Commença-t-il d’une voix apaisante. « Ce sont des bandits, il est donc de votre devoir de ne plus les écouter et de vous rendre immédiatement. Il ne vous sera fait aucun mal et je vous promets que ces bandits seront sévèrement châtiés pour avoir essayer de vous trahir ; car avec ce genre de personnes, la trahison est inévitable. Je vous offre la liberté, ils ne vous réservent que la misère. »
« Il est convaincant. » Murmura Ovae Ghar à ses côtés avant de hausser la voix. « Ca sera peut-être le cas aujourd’hui, mais pouvez-vous nous promettre que demain ça ne sera pas l’inverse ! »
« Je vous promets un avenir stable où je serais votre protecteur, comme je le suis déjà depuis tant d’années ! » Répondit Nohos toujours sur le même ton.
« Et qui nous protègera de vous ? » Riposta Ghar ne se laissant nullement impressionnée. « Vous nous parler de liberté, mais savez-vous vraiment ce que c’est ? Je me souviens de ce qu’en m’a dit mon grand-père lorsque j’étais enfant, et ça ne ressemble pas du tout à ce que vous nous offrez actuellement, ni à ce que vous allez nous offrir demain. Pour moi c’est trop tard, mais il y a une nouvelle génération qui a besoin de savoir ce que cela signifie vraiment au lieu d’être pervertie par vos mensonges. »
« Il est encore temps de faire votre choix, habitantes d’Agnee-Brt ! »
« Si nous sommes où nous sommes, c’est que nous avons déjà fait notre choix. » Conclut Ovae tout en faisant un clin d’œil complice à Tyn.
« Si c’est ainsi. » Déclara Nohos en faisant signe à deux de ses speeders d’avancer.
« Attendez mon signal. » Prévint Neya qui réservait une bonne surprise à l’impétueux Nohos.
Les speeders avancèrent lentement vers l’Hôtel de Ville, à leur bord des gars armés et deux canons légers pouvant faire des dégâts. Tyn les laissa approcher afin d’une part de les mettre en confiance, et d’autre part les amener à portée de tirs. Méfiant, les speeders s’arrêtèrent et les canons s’orientèrent vers le bâtiment. Tyn comprit que leurs adversaires allaient faire le ménage avant de tenter de passer à l’action.
« Maintenant ! » Ordonna-t-elle à voix haute.
Une dizaine de bouteilles d’alcool enflammées jaillirent dans les airs prenant ainsi leurs agresseurs par surprise. Un des deux speeders se renversa sur le côté tandis que le deuxième s’embrasa. Les rescapés regagnèrent leurs positions en courant. Neya eut la courte joie de voir Nohos pâlir de colère.
« Feu ! » Hurla-t-il en faisant signe à ses hommes d’avancer.
La bataille commença sur cet ordre. Les deux camps firent feu au même moment. La force de frappe des gars de Nohos était impressionnante : des blasters récents et des canons légers situés sur les speeders et sur le toit de deux maisons. L’hôtel de ville tremblait à chaque impact, mais les habitantes d’Agnee-Brt répliquèrent avec courage créant un mur d’énergie infranchissable pour leurs adversaires. Nohos tenta bien de les prendre à revers, mais elles étaient vigilantes et leurs bombes artisanales firent reculer ces tentatives. Toutefois, Nohos n’en resta pas là et tenta de les aveugler derrière un épais rideau de fumée. Neya le dissipa en faisant lancer leurs bombes, le souffle des explosions créant de fortes turbulences d’air permettant d’évacuer rapidement la fumée de leur champ de vision. Ainsi, elles purent contrer une quatrième attaque au dernier moment.
« Cessez-le feu ! » Lança la voix de Nohos après ce nouvel échec. « Cessez-le feu ! »
Les armes de leurs adversaires se turent, imitées immédiatement par les leurs. Tyn et Ghar profitèrent de l’accalmie pour se lancer un regard intrigué : que mijotait-il ?
« Ceci est mon dernier avertissement : rendez-vous et il ne vous sera fait aucun mal. Vous pouvez sortir tranquille, mes hommes ont interdiction de tirer. » Annonça Mhy Nohos avant de se tourner et de lever la tête vers le ciel. « Mais pas eux. Vous avez deux minutes. »
Dans le lointain, Neya aperçu trois formes noires qui fonçaient droit sur eux.
« Qu’est-ce que c’est ? » S’enquit Wyllée en se tournant vers elle.
« Deux chasseurs et un bombardier, de quoi nous réduire en cendre. » Révéla gravement la jeune femme brune. « Là, on a un problème. »

Le trio de vaisseaux gris fondit sur sa cible. Pourtant, malgré leur vitesse impressionnante, la scène sembla se dérouler au ralenti. Les deux groupes d’opposants, sans tirer une seule fois, observaient et attendaient l’inévitable. Certains avec impatience, d’autres avec inquiétude. La menace était bien réelle, toutefois aucune femme ne sortit de l’hôtel de ville. La première minute s’acheva, la seconde commença et sembla durer encore plus longtemps. Tout le monde retint son souffle : le bombardier était bientôt en position de tir. Un éclair. Une violente explosion, suivie immédiatement d’une deuxième. Cependant, le bâtiment des insurgées était toujours intact.
Une impressionnante ombre noire survola la rue en un clin d’œil à la poursuite du chasseur survivant.

« Bien visé Kayo ! » Félicita Sonnie Vale à bord du Gentleman.
« Merci, mais je croyais que tu avais détruit leur stock. » Remercia le twi’lek aux commandes de la corvette coréllienne.
« Ben, il avait peut-être un deuxième hangar. » Suggéra la jeune femme tandis que le Gentleman fondait tel un rancor sur sa proie.
« Ca doit être ça. » Marmonna Nirrum en ajustant ses canons avant et faisant exploser le dernier chasseur.
A ce moment là, trois vaisseaux, deux autres chasseurs et un appareil plus grand et plus compact, émergèrent de derrière une crête. Comme s’ils avaient attendu leur intervention…
« Qu’est-ce que c’est que ce machin ? » Demanda Vale en se focalisant sur le plus gros des trois appareils.
« Des ennuis ou presque. C’est une canonnière : un appareil petit, très résistant et avec une puissance de feu à faire pâlir un commandant de croiseur. » Indiqua Kayo en accélérant droit devant.
« Donc, on est mal. »
« Tu sembles oublier que je ne suis pas un commandant de croiseur. » Dit le twi’lek tout en lui faisant un clin d’œil complice.
« Alors, pourquoi tu fuis ? » S’enquit Sonnie se rendant compte qu’ils s’éloignaient de Agnee-Brt.
« Simple précaution. Je n’ai pas envi que cette canonnière retombe sur la gueule de Mackar, même si ça pourrait être très marrant. »

« C’est quoi ça ? » Cria Mhy Nohos après avoir admiré l’échec de son plan.
« C’est moi qui viens te donner la fessée ! » Répliqua une voix moqueuse derrière le dictateur. « Si tu es sage, tu n’en recevra qu’une, sinon je vais devoir vraiment sévir. »
Au bout de la rue, à l’opposé de l’impressionnante bâtisse à l’intérieure de laquelle s’étaient réfugiées Neya Tyn et les habitantes d’Agnee-Brt, Jafin Mackar contemplait, avec un sourire ironique, le visage interloqué de ses adversaires depuis la motospeeder qu’il avait décidé d’adopter en tant que sixième membre de son groupe. Derrière lui, les transporteurs vrombissaient tout comme les prisonniers libérés qu’ils accueillaient dans leur sein. Grâce au stock du Gentleman et les armes prises à leurs adversaires, Mackar avait réussi à réunir une belle petite armée qui allait donner des cauchemars à Nohos et ses gens. Le dictateur le fixa intensément, profitant de ces quelques secondes de calme pour se remettre de sa surprise.
« Feu ! » Ordonna-t-il déclenchant à nouveau les hostilités.
Mackar actionna sa moto et, suivant son plan, se mit à plonger vers le côté droit de la rue. Tout en longeant les habitations, il se mit à tirer férocement. Il n’aimait pas tuer, mais il aimait encore moins mourir. Il n’hésita donc pas à faire ce qu’il devait faire, tout comme ses adversaires…Bientôt, un speeder munit d’un canon se mit sur sa route. Il bloqua l’accélérateur de son véhicule et roula au sol. La moto alla percuter violemment le speeder qui explosa dans une gerbe de feu. Jafin se releva, s’empara de son blaster et décida de continuer le boulot à pied. Avec une très mauvaise imitation d’un cri de guerre wookie, il bondit sur ses deux opposants les plus proches.

Le deuxième chasseur explosa sur un tir précis de Sonnie Vale.
« Yes ! Je commence même à prendre le coup de main. » Se réjouit-elle en se tournant vers son compagnon qui était concentré sur le pilotage.
Une secousse la projeta en avant.
« Je croyais que tu devais t’occuper du monsieur derrière. » Observa la jeune femme blonde en désignant la canonnière qui s’amusait avec leurs déflecteurs arrière.
« Je n’arriverais à rien dans l’atmosphère. » Grinça le twi’lek en agrippant fermement les commandes du Gentleman. « Accroche-toi, je vais te faire monter au septième ciel. »
Nirrum tira le manche et le vaisseau se mit à grimper vers les étoiles.

« Approche-toi de ce véhicule. » indiqua Garneer au chauffeur de son transport. « Encore un peu…Voilà, garde la position cinq secondes et puis dégage-toi. »
Le pho’pheahien ouvrit sa portière et bondit sur le speeder qui se trouvait juste à côté. Dans le véhicule, la surprise fut totale. De deux coups puissants, il éjecta deux des quatre occupants du speeder. La lute fut plus âpre avec le troisième : un trandoshéen. Ce dernier lui sauta dessus la gueule grande ouverte. Garneer lui attrapa la tête juste à temps à l’aide de ses deux bras supérieurs et se mit à serrer. Son adversaire utilisa ses deux bras pour tenter de se dégager de son emprise d’acier. Cette manœuvre dégagea le reste du corps du trandoshéen, permettant ainsi à ses deux bras inférieurs d’entrer en action. Plusieurs craquements lui indiquèrent qu’il avait le dessus. Garneer termina le combat en projetant au sol son opposant à l’aide d’une prise savante. A ce moment là, le chauffeur se retourna un blaster en main. Garneer le lui ôta d’un coup de pied, puis de son autre jambe il lui écrasa le visage sur le pare-brise.
« Enfin, je vais pouvoir m’amuser. » Marmonna-t-il en se plaçant derrière le canon léger du speeder.
Suivant la célèbre tactique du peuple pho’pheahien, il se mit à canarder à tout va. De ce fait, deux speeders sautèrent en l’air. Il ne s’arrêta pas là et se mit à bien arroser la partie gauche de la rue : il avait totalement confiance en Mackar pour l’autre partie. Il repéra alors un groupe de cinq qui s’était réfugié dans une habitation et qui faisait pas mal de dégât. Garneer changea de place et s’installa aux commandes de son véhicule. Progressivement, il se mit à accélérer en direction de la maison évitant du mieux qu’il pouvait les tirs et les grenades. Lorsqu’il eut atteint une vitesse suffisante, il plongea hors du speeder. Il redressa la tête juste au moment où l’engin alla s’encastrer dans l’habitation. Ensuite, il envoya plusieurs grenades à l’intérieur de l’habitation. Ses occupants temporaires en sortirent juste avant la violente explosion qui secoua tout le bâtiment. Ses adversaires à moitié assommés par l’explosion, Garneer se fit un plaisir de terminer le travail et de les faire rejoindre l’obscurité de l’inconscience.

Kayo Nirrum accueillit la noirceur de l’espace avec un grand soulagement. Maintenant, il allait pouvoir montrer à son poursuivant de quoi il était vraiment capable. Le sourire aux lèvres, il se mit à procéder à des manœuvres d’évitement de plus en plus complexes. Les tirs de la canonnière furent moins précis, toutefois il n’arriva ni à la distancer, ni à inverser les rôles.
« Je croyais que ça irait mieux dans l’espace. » Remarqua Sonnie Vale en serrant les dans à chaque impact. « De plus, les boucliers sont en train de céder, malgré toutes les modifications de Mackar. »
Le twi’lek expira bruyamment, la situation lui échappait et il n’aimait vraiment pas ça. Il se rappela alors la technique du célèbre Han Solo : lorsque les boucliers arrières lâchent, cela signifie que la fuite est terminée et qu’il est temps de contre-attaquer.
« A mon signal, tu coupes les réacteurs gauches et tu mets toutes la puissances sur les réacteurs droits. » Dit-il à sa camarade visualisant mentalement sa manœuvre.
« Mais on va faire… »
« C’est le but ma chère. Je te présente la technique Nirrum qu’on enseignera bientôt dans toutes les écoles de pilotage. » Déclara Kayo avec un petit sourire. « Attention…Go ! »
Sonnie Vale exécuta ses ordres. Entraîné par la toute puissance de ses réacteurs droits, le Gentleman pivota autour d’un axe central imaginaire et fit demi-tour. Lorsqu’il fut dans l’axe de la canonnière, Sonnie remit en marche les réacteurs gauches. Ils foncèrent ainsi droit sur leurs ennemis.
« Feu à volonté ! Envois-lui tout ce qu’on a ! » Commanda Nirrum tandis qu’une multitude de tirs s’écrasait sur les boucliers avants.
Vale ne se fit pas prier. Elle déchargea toute la puissance de feu de leur appareil sur le vaisseau adverse qui ne résista pas. Sa destruction illumina l’espace pendant une seconde…

Alors qu’une explosion orangée apparaissait dans le ciel, Yarron Stiin et trois volontaires se glissèrent en silence sur le toit d’une maison. A vingt mètres d’eux se trouvaient un canon et cinq hommes qui arrosaient la rue en contrebas ainsi que l’hôtel de ville. Il regarda ses trois compagnons, leur désigna leurs cibles et puis se mit à avancer plié en deux. Ils avaient parcourus dix mètres lorsque par hasard, l’un de leur adversaire se retourna. Stiin et ses gars changèrent immédiatement de tactique. Ils employèrent celle très efficace de Garneer et se mirent à tirer. Ayant l’avantage de la surprise, et de ne pas devoir perdre du temps à se retourner, ils triomphèrent aisément de la menace. Il n’avait donné aucun ordre à ses camarades, mais en tant que médecin Stiin avait réglé son blaster sur paralysant. L’affrontement terminé, le jeune homme se positionna derrière le canon et l’orienta en direction de son homologue situé sur la maison de l’autre côté de la rue. Sa manœuvre ne fut pas remarquée. Un tir de semonce après, il avait toute l’attention de ceux qui se trouvaient en face et qui n’hésitèrent pas à déposer les armes. En bas, l’explosion du dernier speeder était suivie par le cliquetis des armes qu’on posait par terre. Stiin salua le Gentleman descendant du ciel d’un geste de la main accompagné par un grand sourire : ils avaient gagnés.

Jafin Mackar savoura la victoire comme il savourait la vie, c’est-à-dire à deux cents pourcent. Debout au milieu du champ de bataille, il contemplait avec joie ses alliés triompher et ses ennemis se rendre. Dans les airs, les passages du Gentleman étaient chaque fois accueillis par des cris de joie et face à lui, la porte de l’hôtel de ville s’ouvrit. Les habitantes d’Agnee-Brt se précipitèrent dans les bras de leurs maris, de leurs frères, de leurs pères, de leurs enfants ou de tous à la fois. Logiquement, ce jour deviendrait très rapidement jour de la fête nationale. Neya Tyn sortit en dernière du bâtiment, elle semblait exténuée mais contente. Mackar alla la rejoindre tout en la félicitant d’un geste de la main.
« Jolie votre initiative. » Observa-t-il avec une moue appréciative. « Ca vous dit d’intégrer l’équipe du génie de l’univers. »
« Proposition tentante, mais je suppose que je devrais en parler à mon père. » Répondit Tyn en laissant tomber les armes.
« Aïe la négociation s’annonce âpre…Je pourrais peut-être lui faire un prix. » Dit Jafin en faisant semblant de réfléchir.
« Mon père et vous, c’est une négociation que je ne voudrais pas manquer pour tout l’or du monde. » Annonça la jeune femme en riant. « D’ailleurs Nohos devrait y assister aussi vu ses lacunes…Au fait, vous ne deviez pas lui donner des fessées. »
« Si. » Confirma Mackar en se frottant les mains.
Il se retourna et parcourut le champ de bataille du regard, mais il fut surpris de ne pas repérer l’homme en question. Il appela successivement Garneer et Stiin qui lui fournirent tous deux une réponse négative. Un frisson lui traversa le dos : il avait un mauvais pressentiment. Un bruit de moteur se fit soudainement entendre, et Jafin eut le temps de voir Nohos fuir sur une motospeeder.
« Je m’en occupe. » Déclara-t-il en se précipitant sur la moto la plus proche.
« Je viens avec vous. » Indiqua Tyn en montant sur la motospeeder derrière lui.
Mackar démara en trombe et engagea la poursuite. Guidé par Sonnie Vale à bord du Gentleman, il rejoignit rapidement sa proie. Mhy Nohos était peut-être un bon dictateur, mais il fallait admettre qu’il était un pilote très médiocre, sans doute dûe à l’habitude d’être sans cesse conduit où il désirait. Ainsi, Mackar le rattrapa sans difficulté, en riant presque tellement Nohos était mauvais. Au détour d’un tournant, une longue ligne droite s’ouvrait à eux. Parfait, c’était ce qu’il lui fallait.
« Préparez-vous à prendre les commandes. » Prévint-il tout en se plaçant à côté de Nohos.
« Quoi ? » S’écria Tyn d’une voix incrédule.
Ne prenant pas, comme à son habitude, le temps de réfléchir, il sauta sur son adversaire. Les deux hommes roulèrent au sol. Mackar, plus jeune, fut le premier à se relever. Nohos l’imita avec une vibrolame à la main. Le visage haineux, il fondit sur Jafin. Ce dernier constata que tout comme il était mauvais pilote, Mhy Nohos était mauvais combattant. L’aventurier le désarma en lui tordant le poignet, puis il lui envoya un coup de coude en plein milieu de la figure. La tête en sang et à moitié sonné, Nohos recula en titubant. Mackar s’avança vers lui tout en décochant des coups de poing puissants. Il eut l’impression en cet instant d’être aussi efficace que les cinq gars qui l’avaient tabassé deux jours plus tôt. Trop rapidement, Mhy Nohos s’écroula au sol. Mackar se recula car il avait comme éthique de ne jamais frappé un homme au sol ; surtout que là, son adversaire était aussi inoffensif qu’un bébé ewok.
« Vous auriez pu m’en laisser un peu. » Lui reprocha Tyn faussement indignée.
« Désolé, mais dans une telle situation, je suis égoïste. » Dit Mackar tout en se frottant le poing en grimaçant.
« Vous allez bien ? » Lui demanda Neya Tyn en se rapprochant de lui.
« J’ai tapé peut-être un peu fort, mais c’est ce qui arrive quand on veut échapper à la fessée. »
« Faites-moi voir. » Fit la jeune femme en lui prenant la main. « Hmm…Ce n’est pas très joli, mais je connais un remède idéal pour ce genre de blessure. »
Elle porta la main à ses lèvres et l’embrassa délicatement.
« Mieux ? » S’enquit-elle en relâchant sa main.
« Beaucoup. »
« Pas d’autre endroit où vous souffrez ? »
Mackar sourit.
« Si, un vilain monsieur m’a donné un coup ici. » Dit-il en montrant sa bouche.
« Je vois. » Murmura-t-elle en approchant son visage du sien avant de s’arrêter à quelques centimètres de sa bouche. « Je croyais que vous n’aimiez que les petits messieurs, or je suis loin d’en être un. »
« Personne n’est parfait. »
Jafin se pencha en avant et embrassa fougueusement la jeune femme, oubliant pendant un instant toute sa vie et se concentrant exclusivement sur les sensations qu’il percevait.

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos avis!! (au plus grand nombre si possible )

[ilu Jedi SWU]

Il a regardé les Films d'Indiana Jones ton Mackar, c'est pas possible

Bon, allez, hop hop hop, la suite la suite la suite!

(comment ça, c'est pas assez explicite du niveau de ta ff? )

[Oiki Ran Jedi SWU]

Il a regardé les Films d'Indiana Jones ton Mackar, c'est pas possible

Vi...Et en plus de cela, il lit aussi...enfin des bd, mais c'est un début!!

Pour la suite, il faudra un peu patienter ou alors tu arrives à rameuter ici 1000 personnes afin de scander mon nom...

Oiki Ran, le Ktâh qui est content de voir que tu apprécies cette histoire!!

[Notsil Jedi SWU]

Eh ben décidément il a l'art de se mettre dans des situations complexes et d'en sortir avec brio ton Mackar ! ^^

Pour la suite, il faudra un peu patienter ou alors tu arrives à rameuter ici 1000 personnes afin de scander mon nom...

Bouh, tu veux pénaliser tes fidèles lecteurs parce qu'ils ne sont pas assez nombreux ?? C'est pas juste, c'est pas de notre faute....snif....on l'aura la suite vraiment ?

[Oiki Ran Jedi SWU]

Eh ben décidément il a l'art de se mettre dans des situations complexes et d'en sortir avec brio ton Mackar ! ^^

Merci ...J'essaye de montrer que ce n'est pas qu'un sorteur de vannes ambulant, et que son image de comique cache un petit malin

Bouh, tu veux pénaliser tes fidèles lecteurs parce qu'ils ne sont pas assez nombreux ?? C'est pas juste, c'est pas de notre faute....snif....on l'aura la suite vraiment ?

Heu...J'essaye de motiver mes quelques lecteurs à recruter d'autres lecteurs
Vi vous l'aurez votre suite, rien que pour m'imaginer vous voir bondir sur votre chaise à la fin de la prochaine partie...Et puis, rien que pour lire les commentaires qui s'en suivront, ça vaudra le coup...Croyez-moi!

Mais si vous pouvez recruter d'autres lecteurs...

Oiki Ran, le Ktâh qui va vous surprendre dans sa prochaine partie!!

[ilu Jedi SWU]

Pour la suite, il faudra un peu patienter ou alors tu arrives à rameuter ici 1000 personnes afin de scander mon nom...

M'en fiche, j'ai déjà lu

[Den Jedi SWU]

Arf, Mackar est un vrai bout en train qui sait se mettre dans des situations périlleuses!
J'attends la suite car je sais dors et déjà qu'elle va en surprendre plus d'un

[ilu Jedi SWU]

Tiens Den, j'y pense. On devrait instaurer un système de pari sur les réactions des lecteurs. Tu en dis quoi??

[Den Jedi SWU]

Pourquoi pas Après tout, il faut bien avouer que la surprise sera de taille

[Oiki Ran Jedi SWU]

Bonjour!!

Voici la nouvelle partie, une longue partie avec une belle surprise finale ...Avertissement: si vous voulez la commenter, veuillez utiliser des balises spoilers afin de ne pas gâcher la surprise d'un lecteur n'ayant pas encore lu cette partie!!

Bonne lecture:

Taverne La Joie de vivre, Agnee-Brt, Heffroon, Secteur 7.

« Nous allons nommer un conseil provisoire qui aura la lourde charge de normaliser la situation, afin que dans un futur plus ou moins proche on puisse faire des élections. » Etait en train d’expliquer Ovae Ghar assise face à elle à une table de La Joie de Vivre.
« C’est une bonne idée. Je ne vais pas vous mentir, le chemin est encore long et semé d’embûches ; en fait, le plus dur reste à faire, mais je pense sincèrement que ça en vaut la peine. » Déclara Neya Tyn avec de l’espoir dans la voix.
« Je sais…J’espère être encore en suffisamment bon état pour voir ce rêve aboutir. » Dit la femme plus âgée avec un petit sourire. « En tout cas, nous ne saurons jamais assez vous remercier vos camarades et vous. »
« Moi, je sais. Réussissez à instaurer la démocratie sur ce territoire et je considérerai la dette effacée. »
« Soit, nous allons… »
L’entrée en coup de vent de Jafin Mackar dans l’établissement interrompit leur conversation.
« Ah, Chérie, tu es là, je te cherchais partout. » Annonça-t-il en restant debout. « Il est temps que le Gentleman aille impressionner la galerie. Il y a plein de filles qui n’attendent que sa venue. »
« Tu veux partir ? » Comprit Tyn avec un air surpris. « Maintenant ? Je croyais qu’on partait ce soir après la fête. »
« Changement de programme : on part tout de suite. »
« Pourquoi ? Tu n’as pas trouvé de petit monsieur et tu es en manques ? » S’enquit Tyn avec un sourire ironique.
« Je cherche plutôt à fuir un grand monsieur qui ne va pas tarder à arriver. » Indiqua Mackar tout en lui faisant signe de le suivre, ce qu’elle n’était pas encore prête à faire.
« Quel genre de grand monsieur ? »
« Du genre askajien qui aime bien torturer les princesses la nuit au fond des bois de la lune forestière d’Endor. » Révéla Jafin Mackar en commençant à vraiment s’impatienter. « Tu vois de qui je veux parler ? »
Elle voyait parfaitement de qui il voulait parler et elle comprenait son impatience à quitter Heffroon.
« Il a raison, nous devons partir plus tôt que prévu. » Annonça la jeune femme brune en se tournant vers Ghar. « J’espère vous revoir un jour. »
« Vous êtes poursuivi ? » Demanda cette dernière en les regardant tous les deux.
« Oui, donc si quelqu’un vient nous chercher, ne résistez pas et dites leur que nous sommes allés sur Korriban ou une planète du même genre. » Conseilla Mackar avec un sourire machiavélique. « Et s’ils insistent, dites leur que c’est ce qu’on vous a dit de leur dire. »
Après un dernier salut, Mackar et Tyn sortirent de la taverne, montèrent à bord du speeder qui leur avait été prêté et prirent la direction de l’astroport.
« Comment ont-ils su que nous étions ici ? Je pensais ton plan trop audacieux pour eux. » Interrogea Neya sentant que sa fuite n’était pas encore terminée.
« Il l’était, mais c’était sans compter l’intervention de ce vicieux de Nohos qui a flashé sur toi et qui a voulu en savoir plus. Il a lancé des recherches et évidemment ça a attiré l’attention des mauvaises personnes. Heureusement qu’ils ont été suffisamment bête pour miser sur Nohos et qu’ils lui ont envoyé leur horaire d’arrivée. » Expliqua Jafin en conduisant leur véhicule à toute allure.
« Quelle chance…Au fait, on va où ? »
« Ben, comme j’ai dit à la dame tout de suite : Korriban. » Répondit-il triomphalement. « Il paraît que c’est calme et romantique. »
« Romantique peut-être, mais calme j’en doute, c’est infesté d’esprits Sith là bas. » Observa la jeune femme qui frémissait rien qu’en entendant le nom de la fameuse planète.
« Je m’en fous, je ne crois pas aux fantômes. » Dit l’aventurier en haussant les épaules.
« Autre question : le Gentleman est réparé ? » Demanda Tyn alors qu’ils s’arrêtaient devant l’entrée de l’astroport.
« Oui, Garneer, Nirrum et Vale s’y sont mis dessus, je peux donc t’affirmer que mon Gentleman en a à nouveau dans le ventre. »
« Et il fonctionne ? »
« Dixit Garneer et la boite dans laquelle il a trouvé le générateur : encore mieux qu’avant. » Affirma Mackar alors qu’ils émergeaient de l’autre côté de l’astroport.
« Tu lui fais confiance pour monter un générateur si rapidement ? »
« Je fais toujours confiance à un gars qui peut me donner quatre baffes simultanément. » Déclara Jafin en s’arrêtant au bas de la rampe d’accès et lui faisant signe de monter à bord du vaisseau.
Elle admirait là un des effets de son baiser : un peu plus de savoir vivre. Il la suivit à bord de l’appareil, cinq minutes plus tard ils quittèrent Agnee-Brt trois jours après leur arrivée sur la planète.
« Signal de sortie d’hyperespace. » Annonça Sonnie Vale alors qu’ils s’éloignaient à toute vitesse d’Heffroon.
« Où ça ? » S’empressa de demander Mackar en se dressant dans sont fauteuil.
« De l’autre côté de la planète. » Indiqua Vale en parcourrant ses données. « Pas de quoi s’affoler donc. »
« Je ne m’affole pas…Kayo, on saute quand ? »
« Dans quinze secondes, le temps que l’ordinateur finisse de calculer le saut. » Informa le twi’lek en posant déjà sa main sur le levier de l’hyperpropulsion.
« Bon, à moins d’un mauvaise surprise, ça le fera. » Remarqua le commandant du Gentleman nullement rassuré.
« Tu ne veux même pas rester un peu pour faire un petit coucou. » Suggéra Neya avec une expression mutine sur le visage.
« Et me faire raccrocher au nez ? Non merci. » Décida Mackar en croisant les bras devant lui. « En plus, il n’aime même pas ma cuisine. »
« Certes, mais tu pourrais lui dire que tu m’as mangé et que j’étais très bonne. »
Jafin la regarda fixement, Neya lut dans son regard les différentes blagues qu’il pourrait sortir à l’askajien et tout le plaisir qu’il pourrait en tirer ; cependant, Nirrum ne lui laissa pas le temps de se raviser et abaissa le levier avant que Mackar ne puisse dire quoi que ce soit. Malgré sa suggestion, Neya Tyn fut soulagée de se retrouver dans l’hyperespace, déjà loin de ses poursuivants.

A bord du Gentleman, Espace entre le Secteur 7 et le Secteur 4.

Dix minutes plus tard, le Gentleman émergea brutalement de l’hyperespace, les secouant violemment pendant plusieurs interminables secondes. Puis, le vaisseau se stabilisa enfin et ses passagers purent constater qu’ils se trouvaient au milieu de nulle part, à des dizaine de milliers d’années-lumière du plus proche système habité.
« C’est moi ou la sortie fut un peu mouvementée ? » Demanda Tyn en se remettant de la panique qui l’avait gagnée durant ces très longues secondes.
« Surtout que ça devait durer trois heure et je n’ai pas l’impression de m’être endormi. » Ajouta Nirrum en se frottant le front.
« Donc tout se résume à une unique question : que se passe-t-il ? » Dit Mackar en essayant de rétablir le calme à bord du vaisseau.
Tout le monde se tourna vers Garneer qui se baissa dans son siège.
« Un problème avec l’hyperpropulsion on dirait. » Suggéra-t-il d’une petite voix.
« Mais encore ? Apprend-moi quelque chose que je ne sais pas déjà. » Continua Mackar en fixant intensément son vieil ami.
« D’après ce que je vois, c’est un court-circuit. » Déclara le pho’pheahien tout en consultant les données défilant sur la console devant lui.
« Un simple court-circuit ? » S’étonna Jafin Mackar en haussant les sourcils.
« Un court-circuit qui a fait grillé l’ensemble du circuit. » Précisa le mécanicien en grimaçant. « Une connexion vitale qui a sauté. »
« Ouf, moi qui croyait que ce n’était qu’un boulon. » Observa Mackar avec un soulagement feint. « C’est réparable. »
« Oui… »
« Enfin la chance est avec nous ! »
« Mais pas avec les outils que j’ai à bord. » Continua Garneer en se grattant le menton.
« Zut, j’ai parlé un peu vite. » Maugréa l’aventurier en faisant un geste de dépit.
« Cependant, il y a moyen de faire une réparation de fortune qui nous permettra de faire un mini saut. » Proposa finalement Garneer en se tournant vers son supérieur.
« C’est déjà ça. Quelle est la planète la plus proche ? »
« Sluis Van. » Indiqua Vale après avoir consulté leur position. « Vu leur chantier naval, je suis sûre qu’ils doivent avoir le matériel pour tout réparer. »
« Il y a une deuxième option. » Ajouta Nirrum en lançant un regard énigmatique à Mackar.
Neya ne comprit pas de quoi il voulait parler, mais Jafin si.
« Je ne sais pas…Ce n’est pas un peu tôt. » Hésita ce dernier en faisant la moue.
« Je sais, mais là-bas, Garneer sera tranquille pour les réparations. En plus, Sluis Van est bien fréquenté, il y a de grandes chances que ton ami, qui n’aime pas ta cuisine, ait envoyé des gars à lui là-bas. » Expliqua méthodiquement le twi’lek. « Enfin, je ne me souviens plus trop du régime politique actuel, mais je n’ai pas envi de tomber sur un deuxième Mhy Nohos. Un suffit déjà amplement à la galaxie. »
« Tu n’as pas tort, mais je n’aime pas changer la routine. »
« Je sais mais ce sont des circonstances exceptionnelles. » Insista Nirrum sur un ton plutôt convainquant. « Si tu veux, on peut voter. »
« Depuis quand nous sommes en démocratie à bord de ce vaisseau ? » S’exclama Jafin en se tournant vers Tyn. « C’est toi qui le lui a suggéré ? Sur Heffroon, je n’en avais rien à cirer et puis ça allait dans le sens de mes affaires, mais ici, pas de révolte, je reste le dictateur incontesté du Gentleman. Compris ? »
Neya Tyn acquiesça de la tête avec un petit sourire aux lèvres.
« Soit, j’accepte. » Reprit Jafin Mackar en se tournant vers Nirrum. « Garneer, va faire ta réparation ; nous on s’occupe des préparatifs. »
« Nous allons où ? » Demanda Neya, curieuse.
« Dans ma base secrète. » Indiqua Mackar tout en ouvrant un compartiment dans son fauteuil. « Afin que cette base reste secrète, il va falloir que tu enfiles cela. »
Il lui montra un bandeau noir.
« Il n’y a pas un autre moyen ? »
« Si, je t’arrache les yeux ; cependant c’est plus douloureux et plus permanent. Mais si tu insistes… »
« Non, je crois que finalement le bandeau va aller. » Observa Tyn en prenant l’objet que lui tendait son camarade. « D’ailleurs, on m’a toujours dit que j’avais une tête à bandeaux. »
« Bien. Toi aussi Sonnie. »
« Pourquoi ? Je ne fais plus partie de la bande ? » S’enquit la jeune femme, surprise.
« Si, mais pas depuis suffisamment longtemps. » Répondit le jeune homme en sortant un deuxième bandeau. « Nous en reparlerons après six mois de services. »
« OK, je m’en souviendrais. » Accepta Vale en prenant à son tour le bandeau.
Une demi-heure plus tard, Garneer avait terminé sa réparation, les deux femmes enfilèrent alors leur bandeau et le Gentleman prit le chemin de la base secrète de Jafin Mackar.

Base Secrète de Jafin Mackar.

« Voilà pourquoi ce lieu doit être tenu secret. » Annonça Jafin Mackar avant de lui enlever son bandeau.
Neya Tyn mit quelques instants à se rendre compte où elle se trouvait, elle s’était habituée à l’obscurité de son bandeau et il lui fallu donc quelques secondes de réadaptation. Finalement, lorsque ses yeux se furent habitués à la lumière ambiante, la jeune femme s’aperçut qu’elle se trouvait sur une sorte de petit promontoire surplombant un hangar dont le fond se perdait dans l’obscurité au loin. Toutefois, ce n’était pas les proportions gigantesques du lieu qui attiraient le regard, mais son invraisemblable contenu. De toute part, des milliers d’œuvres d’art et d’objets de grandes valeurs, provenant de mille espèces différentes, s’offraient à son regard d’expert. Elle repéra des statues d’une finesse inégalée, des tableaux de maîtres d’une autre époque, des meubles fabriqués à l’aide de matériaux n’existant plus et mille et un autre objets en provenance de civilisations depuis longtemps disparues. L’or, le marbre, le bois, le cristal, les pierres précieuses, l’encre et bien d’autres matériaux encore plus coûteux se trouvaient réunis pour créer cette extraordinaire collection. Cette vision lui donna le tournis, elle dut fermer les yeux et s’accrocher fermement à la rambarde de la passerelle afin de retrouver son calme.
« Qu’est-ce que c’est ? » Demanda-t-elle enfin à Mackar tandis que sa camarade Sonnie Vale n’arrivait pas à décrocher le regard de cette vue incroyable.
« Toute ma vie. » Répondit fièrement l’aventurier.
« C’est à toi ? » S’enquit-elle surprise.
« Oui. Ca correspond à plus de vingt ans de labeur. » Indiqua Jafin en ne pouvant s’empêcher d’admirer son extraordinaire collection.
Neya Tyn n’était pas stupide, elle savait que même l’homme le plus riche de la galaxie n’arriverait pas à assembler une telle collection légalement ; surtout qu’elle reconnaissait certains objets et ceux-ci étaient encore récemment en la possession de propriétaires qui ne ressemblaient pas du tout à son compagnon.
« Vous les avez volé. » Déclara-t-elle en sentant la colère monter en elle.
« Oui, même si je préfère dire qu’ils ont simplement changé de propriétaires. » Dit Jafin avec un grand sourire.
Tyn faisait appel à toute son éducation rigide pour rester calme.
« Je suis sûr que leurs précédents propriétaires furent ravis de ce changement. » Continua froidement Neya Tyn.
« Je ne pense pas. » Répondit Mackar en l’observant attentivement. « Ca vous gêne ? »
« Bravo, quelle perspicacité ! » Le félicita-t-elle sur un ton ironique.
Jafin Mackar ne souriait plus.
« Je cible ceux que je vole. » Reprit-il aussi froidement qu’elle.
« Ca se voit ! Laisse moi réfléchir, je parie que tu ne voles que…Que les riches. » Répliqua Tyn sèchement.
« C’est un critère, mais ce sont surtout des salops comme Nohos. »
« Ouf ! Me voilà toute soulagée. » Observa la jeune femme en faisant semblant de l’être.
« Pour la plupart, ce sont aussi des voleurs ! D’ailleurs, je rends ce qu’ils ont volé à leurs véritables propriétaires. » Expliqua-t-il sur un ton ferme.
« Oh…Ca se voit, cette pièce est vide ! » S’exclama Neya en balayant le hangar d’un geste du bras. « Dis-moi, comment juges-tu que telle personne est mauvaise et telle autre est gentille ? Ca se trouve, mon père s’il te parle mal, risque de se retrouver le lendemain sans rien ! »
« Tu ne peux pas dire cela ! J’ai une moralité. Je te rappelle que je suis du côté de ton père et que je t’ai aidé à détruire cette dictature sur Heffroon. » Riposta Mackar en tentant de rester calme. « Je suis quelqu’un de bien. »
« Je sais…Alors pourquoi voles-tu ? »
« Nous sommes dans une galaxie où la gentillesse ne paye pas…Je ne suis pas un Jedi, je ne suis financé par personne. Si je veux aider efficacement les gens, je dois créer mon propre financement. » Révéla le jeune homme en la regardant droit dans les yeux. « C’est ma façon à moi. »
« Peut-être, mais mon éducation ne me permet pas de l’apprécier. » Conclut Neya Tyn avec une voix étrangement douce. « Je suis désolée. »
Sur ces derniers mots, elle quitta la passerelle laissant derrière elle Mackar et sa caverne aux trésors.

« Je vais essayer de lui parler. » Lui proposa Sonnie Vale après le départ de Tyn. « Nous commençons à bien se connaître et à s’apprécier. »
« Et puis, ça te dispensera de vider les soutes du Gentleman. » Fit Jafin Mackar avec un sourire forcé.
« Tu veux que je reste ? »
« Non, vas-y, parle-lui…D’ailleurs, le déchargement, c’est un travail d’homme ! » Indiqua Jafin en retrouvant peu à peu sa bonne humeur coutumière. « Ses appartements, c’est le deuxième couloir à droite, troisième porte à gauche. »
Vale inclina la tête puis quitta la pièce tout en lui décochant un clin d’œil d’encouragement. Reprenant ses habitudes, Mackar se pencha au-dessus de la rambarde de la plate-forme et s’adressa à ses camarades qui l’attendaient en bas dans un silence gêné.
« Les gars, on a assez perdu de temps comme cela. Au travail ! »
Tous les quatre, ils mirent une heure à vider les soutes à moitié remplies du Gentleman et à installer les objets dans le vaste hangar. C’était cette manœuvre qui prenait le plus de temps, car quand il s’agissait de son butin, Mackar était maniaque et avait une place très précise pour chaque objet. Hors de question de les placer au hasard, non il s’agissait de les placer au centimètre prêt là où il le désirait, quitte à tout chambouler la disposition lorsqu’il s’apercevait que ça ne lui plaisait pas ou que ça n’entrait pas. Nirrum, Stiin et Garneer furent donc soulagé lorsqu’il décréta qu’ils en avaient terminé au bout d’une heure.
« Je dois avouer que je préfère quand le Gentleman est à moitié vide. » Observa Nirrum en épongeant son front tandis qu’ils sortaient de la pièce.
« Vrai, on devrait utiliser cette option plus souvent. » Approuva Stiin avec un grand sourire.
« Et prendre le risque de se faire repérer ? Il en est hors de question. » Refusa Mackar d’une voix décidée et autoritaire.
« Comme tu veux, c’est toi le boss…En tout cas, ça m’a donné une de ces faims. » Dit le pho’pheahien en regardant son chrono. « Ca ne m’étonne pas en plus, il est bientôt l’heure...Si on veut respecter l’horaire, il est temps de s’occuper de cela. »
« Je te fais confiance pour cela. » Déclara Jafin en donnant une tape à son ami. « Mais il faudra te passer de mes services, je ne suis pas d’humeur. »
« T’inquiète, ça me va…Je te propose que tu ailles la voir et que nous fêtions tous votre réconciliation autour de ma spécialité ! » Suggéra Garneer avec enthousiasme.
Stiin et Nirrum approuvèrent l’idée. Puis, voyant qu’ils étaient d’accords, ils le forcèrent à aller retrouver Neya tout en lui fixant rendez-vous dans une heure autour de la table de la salle à manger. A trois contre un, Jafin ne put qu’accepter et il se retrouva bientôt à frapper maladroitement à la porte des appartements de Tyn. Ne recevant aucune réponse, il hésita à faire demi-tour, mais il se rappela que ce n’était pas son genre de reculer, surtout devant une femme. Il prit donc une grande inspiration et ouvrit la porte se préparant à recevoir une nouvelle vague de reproches. Cependant, il s’aperçut avec étonnement que la pièce était vide et silencieuse, sans aucune trace de Neya ni de Sonnie. Elles s’étaient peut-être trompées de pièces. Il allait ressortir lorsqu’il s’aperçut que la porte de la chambre à coucher était fermée, donc s’il ne voulait pas faire le tour de sa base pour rien, il allait devoir vérifier que la chambre était également vide. Il s’avança donc vers la porte, l’ouvrit et aperçut avec un soulagement Neya allongée sur son lit. Voyant qu’elle ne réagissait pas à son entrée, il se dit qu’elle était endormie et tout en s’approchant, il se demanda comment il allait pouvoir la réveiller sans la mettre de mauvaise humeur. Il avait bien une idée…Il s’arrêta au bout de lit et la contempla avec un sourire heureux. Il devait bien avouer, cette femme était différente de toutes celles qu’il avait rencontrées dans sa vie et se demanda un court instant si un avenir ensemble leur était possible. Tout à la contemplation d’un hypothétique futur, il ne remarqua pas immédiatement que Neya Tyn avait les yeux ouverts et que sa tête était penchée d’une manière très peu naturelle, surtout pour rester en vie.
« Rassure-toi, elle n’a pas souffert. » Lui souffla une voix rauque derrière lui.
Jafin se retourna brusquement. Sonnie Vale lui agrippa le cou de sa main gauche avec une vitesse foudroyante. Un étau d’acier lui emprisonna littéralement la gorge. La jeune femme profita de sa surprise pour lui ôter son blaster et le jeter de l’autre côté de la pièce. Puis, elle le força à s’asseoir sur un divan situé près du lit, et se plaça à califourchon sur ses genoux tout en sortant une vibrolame.
« Tu travailles pour eux ? » Parvint-il à lui demander d’une voix étouffée en faisant allusion à l’askajien et sa bande.
« Non, elle était au mauvais endroit, au mauvais moment. » Répondit Vale avec un sourire menaçant. « C’est toi qui m’intéresse. »
« Qui ? » Articula Mackar voulant savoir l’identité de la personne qui le condamnait.
« Aucune idée, mais vu le spectacle que tu m’as offert pendant ces deux mois, je pense que la liste doit être longue. Toutefois, je dois bien t’avouer que ça ne me concerne pas. » Déclara la jeune femme en ne le quittant pas du regard. « Ma mission était de trouver ta base et de te tuer. »
A ces mots, Jafin tenta de se débattre mais trois coups puissants sur son front le dissuadèrent.
« Ne tente pas ça avec moi, je suis formée pour tuer, tu ne m’échapperas pas. » Poursuivit Sonnie Vale en lui serrant un peu plus sa gorge. « A toi de voir si tu veux souffrir ou pas avant de rejoindre ton amante dans l’éternité ; car je te l’assure, tu vas la rejoindre très rapidement. »
« Si ce n’est pas…Pourquoi la… » Tenta de dire Mackar que la prise de son adversaire étouffait de plus en plus.
« Je viens de te le dire : au mauvais endroit, au mauvais moment. Je savais la zone dans laquelle se trouvait ta base, mais pas la planète. J’ai saisi simplement l’opportunité, et vu que je n’ai pas l’habitude de laisser des témoins vindicatifs derrière moi… » Expliqua la jeune femme d’une voix douce, effrayante. « Ce fut un plaisir de te connaître Jafin Mackar. »
Elle se redressa et d’un geste sec lui trancha la gorge. Il s’écroula sur le divan dans un gargouillis de sang. Il voulut crier toute sa douleur, sa tristesse et sa rage mais aucun son ne sortit de sa gorge, Vale lui ayant coupé ses cordes vocales en plus de sa jugulaire. Trop rapidement, il sentit ses forces se quitter. Sa vision s’obscurcit, son cœur ralentit et ses pensées devinrent lentes. Avant d’émettre son dernier soupir, Jafin se força à garder devant les yeux l’image d’une jeune femme brune qui l’avait embrassé sur une planète qu’il ne connaissait pas. En espérant qu’il la retrouve bientôt…

Sonnie Vale verrouilla la porte derrière laquelle se trouvaient les deux cadavres de Neya Tyn et de Jafin Mackar, puis elle se glissa en silence à travers les couloirs déserts jusqu’à la cabine lui étant assignée dans la base. Une fois arrivée, elle s’enferma dans la pièce, ouvrit son sac, en sortit les affaires dont elle allait avoir besoin et alla dans la salle de bain une fiole à la main. Elle versa son contenu sur ses cheveux, les frictionna énergiquement, puis les rinça à l’eau. Sa blondeur laissa bientôt place à sa couleur brune naturelle. Artémis redressa la tête, Sonnie Vale ayant disparut dans les canalisations de la base en même temps que sa coloration, et se contempla pendant quelques secondes dans le miroir face à elle. Satisfaite, elle s’empara d’un essuie, se sécha les cheveux et retourna dans sa chambre. Rapidement, elle enleva ce qu’elle considérait comme son déguisement et enfila les vêtements noirs qui étaient devenus sa tenue de combat au cours de ses cinq années de formation. Elle passa autour de sa taille sa ceinture avec toutes ses armes et acheva sa métamorphose en posant sur son nez ses macrolunettes noires qui s’activèrent automatiquement. Elle était prête, elle pouvait aller faire le ménage dans la base de Mackar.
Suivant les indications de ses macrolunettes, Artémis remonta le couloir et pénétra dans une pièce qu’elle identifia immédiatement comme étant la cuisine. Au centre de la salle, Garneer se tenait dos à elle, visiblement en train de faire mijoter un plat dont il avait le secret. Il n’aurait pas l’occasion de le terminer, et par la même, elle n’aurait pas l’occasion d’y goûter. Nirrum lui avait dit le plus grand bien de la cuisine du pho’pheahien. Dommage…
« Alors Sonnie, impatiente d’y goûter ? » Lança le copilote du Gentleman sans se retourner.
« Non, seulement triste de ne pas pouvoir vérifier la rumeur. » Répondit-elle calmement en s’emparant de ses deux vibrodagues.
Au son de sa voix qui avait changé, Garneer se retourna brusquement. Elle vit qu’il mit quelques secondes à la reconnaître. Elle mit à profit ce bref moment pour asseoir son avantage.
« Qui es-tu ? » Demanda-t-il méfiant, tout en rapprochant imperceptiblement une de ses mains d’un couteau de cuisine.
« Une mauvaise nouvelle pour toi. »
Il s’empara du couteau. Elle lui trancha l’avant-bras avant qu’il ne puisse s’en servir. Tout aussi rapidement qu’elle avait agrippé Jafin Mackar précédemment, elle lui sectionna ses trois autres bras. Le pho’pheahien salua la perte de sa Machine à KO par des hurlements de douleur. Pourtant, cela ne le découragea pas et il se mit à foncer sur elle. Artémis l’arrêta en lui plantant ses deux vibrodagues dans le ventre. Elle termina le travail en séparant, d’un geste magnifique, la tête de Garneer du reste de son corps. La cuisine du pho’pheahien était peut-être excellente, Artémis ne le saurait jamais ; cependant, ce dont elle était sûre, c’était que son sang avait un goût pas mauvais du tout. Elle était en train de s’essuyer la bouche lorsque ses macrojumelles indiquèrent que quelqu’un n’allait pas tarder à entrer dans la pièce. Effectivement, dix secondes plus tard, la porte s’ouvrait et Nirrum faisait son apparition arme au poing.
« Que se passe-t-il ici ? » S’enquit-il en l’apercevant.
Elle le lui révéla d’un tir de blaster au milieu du front et d’un second en plein cœur. Le twi’lek tomba au sol, mort. Alors qu’elle enjambait le corps, Artémis sursauta en voyant les lekkus bouger, puis elle se rappela qu’il s’agissait d’une réaction post-mortem courante. Elle sortit donc de la pièce et eut juste le temps de se baisser pour éviter les tirs imprécis de Yarron Stiin. La jeune femme riposta tout en faisant exprès de manquer sa cible : elle n’avait pas l’intention de le tuer avec ses blasters. Toutefois, son adversaire ne le savait pas et elle parvint à le repousser adroitement vers la retraite. Il saisit la balle au bond et se mit à fuir en direction d’un refuge sûr. Peu surprenant, il le trouva sous la forme de l’infirmerie. Il se réfugia à l’intérieur en évitant un dernier tir. Immédiatement, le schéma de l’infirmerie apparut sur ses macrolunettes. Artémis sut alors que si elle franchissait la porte, elle était morte. Cependant, ce n’était pas dans son plan de pénétrer dans la pièce.
« Qui êtes-vous ? Qui vous envoie ? » Lança alors Stiin d’une voix mi-essoufflée, mi-tremblante.
« Je m’appelle Artémis et vous ne connaissez pas ceux qui m’envoient. » Annonça-t-elle tout en décrochant un détonateur thermique de sa ceinture.
Elle l’activa, l’envoya dans l’infirmerie et se plaqua contre un mur du couloir. L’explosion secoua toute la base. Malgré cela, elle savait que sa proie était toujours en vie et qu’elle avait réussi à trouver un abri. Artémis ne s’énerva pas et patienta tranquillement. Enfin, elle entendit bouger dans l’infirmerie, on sortait de sous des décombres. Elle s’empara d’un deuxième détonateur thermique, l’actionna, attendit quelques secondes puis le lança dans la pièce. Cette fois-ci, Stiin n’eut pas le temps de se cacher à nouveau. Les murs de la base tremblèrent à nouveau. La jeune femme se releva, enleva la poussière de ses vêtements et alla s’assurer que sa dernière victime avait bien rejoint ses victimes précédentes. Puis, elle effectua un tour approfondit de la base à la recherche d’un éventuel témoin de son travail. Elle détruisit deux droïdes avant de rejoindre la salle de commande de l’installation.
« Ici, Artémis, l’endroit est sécurisé. » Annonça-t-elle dans son comlink tout en activant un traceur.
« Parfait, nous recevons votre signal. Nous envoyons quelqu’un vous chercher. » Lui répondit la voix de son supérieur.
« Je l’attends. » Dit Artémis en cherchant un fauteuil confortable du regard. « Au fait, où suis-je ? »
« Utapau. »
« Jolie planète pour mourir. »

Oiki Ran, le Ktâh qui attend vos réactions!!

[Den Jedi SWU]

Comme je l'avais déjà dit: une surprise de taille s'est glissée dans cette partie de l'HU! Une très belle surprise. Je me souviens être resté sur le cul en lisant cette partie, et même après une seconde lecture, l'effet de surprise est toujours là! Vite vite la suite

[Notsil Jedi SWU]

Bouh snif ça change de l'humour caustique auquel nous étions habitué !

En même temps je me demandais quand elle arriverait vu le titre de ton HU....bien vu ne tout cas...

[Minos Jedi SWU]

Effectivement, belle surprise !

L'effet est très joli : tu nous a amené dans une direction alors que le but était d'en montrer un tout autre...bravo !