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[Recueil SWU #3:] La Destruction d'Alderaan

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Messagepar Dark-Solaris » Jeu 21 Juin 2007 - 20:05   Sujet: 

Alors là... histoire courte, mais elle se suffit !

Du rire aux larmes oui, enfin les larmes quand même pas, mais ça touche : cette inocence... "Oh ! Quelle jolie petite lumière verte ! " Au moins , ce petit ne meurt pas désespéré.

une seconde histoire, une seconde réussite, bravo.

Mince je devrais en ecrire une vrai histoire moi ici... la 1ere ça compte pas elle est raté lol ^^.

et je commence la 3e page ^^.
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Messagepar Notsil » Jeu 21 Juin 2007 - 21:03   Sujet: 

Excellente cette petite nouvelle nouvelle (oui, il faut suivre un peu !! ^^) ^^


Félicitation à toi Notsil

Merci merci...mais, non, c'est pas moi....snif....

La façon de l'écrire, on dirait que tu as vraiment 6 ans

Autant que ça ? Tu es gentil avec Minos...

C'est ma Normande préférée qui va être contente d'être confondue avec un mec, Breton qui plus est

Pff, je touche le fond en effet ^^....ça va qu'elle est jolie ton histoire ! Mignonne, touchante....

Ah bon, Notsil est Normande? Quelle belle qualité!

Pure Normande (ou presque ^^) et j'assume ^^

cette inocence... "Oh ! Quelle jolie petite lumière verte ! " Au moins , ce petit ne meurt pas désespéré.

Yep, cette innocence, c'est le fil du récit, j'adore aussi la description des humains ^^

Encore bravo^^
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
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Messagepar Dark-Solaris » Jeu 21 Juin 2007 - 21:39   Sujet: 

Ouais moi aussi, j'ai oublié de le dire, la description des humains je l'ai trouvé sympathique ^^.

Sinon au fait, moi aussi je suis normand d'origine. et j'assume aussi pleinement lol.
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 22 Juin 2007 - 21:41   Sujet: 

C'est quoi ce débarquement de normands là...

...

...

:roll:

...

:perplexe:

...

:D


Bon, ok, j'arrête l'humour et je me lance ds la rédaction de mon texte...(surprises inside).
Raphus cucullatus

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Messagepar tamose » Ven 22 Juin 2007 - 21:43   Sujet: 

Tu vas faire un texte ???? :shock: :D
Je suis surpris et j’attends ça avec impatience. :wink:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
"J'élimine l'espère humaine un foetus à la fois", Dr House.
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 22 Juin 2007 - 21:58   Sujet: 

tamose a écrit:Tu vas faire un texte ???? :shock: :D
Je suis surpris et j’attends ça avec impatience. :wink:


Il te remercie 8)

Mais euh...rassure moi...ton impatience est dûe à quoi ??? Non parce qu'il y en a qui justement, pour avoir lu les conneries que je peux écrire sont pas si en attente que ça (hein willou?)

:D
Raphus cucullatus

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Messagepar tamose » Ven 22 Juin 2007 - 22:00   Sujet: 

En attente de tes textes. Je crois, j'en suis plus très sûr :D .
En tout cas, j'attend. A le bus arrive. Bon bah voila. :P
Plus sérieusement, je me demande quel genre tu vas faire. :wink:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Messagepar Darkwilliam » Sam 23 Juin 2007 - 4:03   Sujet: 

tamose a écrit:Plus sérieusement, je me demande quel genre tu vas faire. :wink:


Du Dolarn! 8)
Ca devrait suffire à éclairer votre lanterne! 8)

P.S: Dodo, par pitié, pas de blague vaseuse sur ce bô topic! :D
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar Saria » Lun 25 Juin 2007 - 0:14   Sujet: 

Voici donc ma contribution à ce recueil, histoire qui me trottait dans la tête depuis un moment, désireuse de rendre non seulement hommage à Alderaan mais aussi à un de mes perso favoris. Le récit est plus introspectif qu'autre chose d'ailleurs.


Le Fils d'Alderaan


Les étoiles brillaient dans la noirceur infinie de l'espace. Chaque jour, chaque heure, chaque minute étaient régis par l'incessante valse des étoiles, naissant et mourant devant les yeux émerveillés des enfants qui les observaient avec attention. Mais l'impact de la disparition de certains de ces objets célestes n'était pas le même pour tout le monde. Certains savaient que certaines étoiles ne brilleraient jamais plus autrement que dans le cœur de ceux qui les avaient connus.


***


La journée avait commencé comme toutes les autres, les officiers de l'Accusateur se relayant depuis l'aurore afin d'assurer le fonctionnement de l'imposant destroyer stellaire. La masse de métal triangulaire flottait dans l'espace constellé d'étoiles au-dessus d'une planète dotée d'une surface rougeoyante comme un soleil. Tout semblait calme, tel un océan de plénitude que rien ne semblait pouvoir troubler, pas même les rondes des chasseurs Tie qui voletaient autour du bâtiment. Alors que je marchais le long de l'interminable coursive qui menait au centre de communications, je sentis un sourire naître sur mon visage, comblé par l'idée que j'allais enfin revoir mes proches. Des proches que je n'avais plus vus depuis mon entrée à l'Académie Impériale de Prefsbelt IV. En effet, la tradition voulait que les pilotes soient autorisés à contacter leur famille le jour de leur anniversaire en raison de la précarité de leur existence. Il était rassurant de penser que des personnes que l'on chérissait nous attendaient, là quelque part, dans cette immensité scintillante, sur une planète qui nous avait vu grandir... Une planète aux reflets bleutés et à l'atmosphère apaisante. "Harmonie" était peut-être le mot le plus à même de caractériser Alderaan, planète pacifique qui avait depuis longtemps banni les armes. Cependant, je n'étais pas toujours d'accord avec la politique mise en place sur notre planète et j'en contestais l'idéologie. Certes, vouloir être pacifique et ne pas envoyer son peuple à la guerre était louable mais c'était aussi une attitude irresponsable à un moment où la guerre civile faisait rage. La Rébellion s'étendait inexorablement, ralliant chaque jour de nouveaux hommes à sa cause pendant que l'Empire s'évertuait à maintenir l'ordre. Je n'aimais pas beaucoup cet Empire mais c'était le seul moyen de faire ce que j'avais envie de faire, de vivre ce pourquoi j'étais né : piloter. Comment aurais-je pu devenir pilote de chasse si ce n'était en m'engageant dans la Marine Impériale ? Je n'ai jamais vraiment aimé la guerre mais rejoindre ses rangs me permettrait sûrement de la faire évoluer dans le bon sens. Jusqu'à ce je puisse fonder une famille.
Arrivant devant la console de communication, je vis le symbole de Novacom apparaître, tournant sur lui-même en attendant que la connexion avec Alderaan soit établie. Soudain, l'écran s'illumina et plusieurs personnes que je reconnu d'emblée apparurent : mes parents, mes sœurs, mon frère et enfin Nyiestra. Je leur adressais un sourire rassurant, histoire de les persuader que tout irait bien alors que je pouvais sentir une joie immense m'envahir. Qu'il était bon de revoir ses proches après des mois d'entraînement et de service au sein de l'Accusateur !
Des souvenirs me submergèrent à mesure que je les regardais, les uns après les autres. Mon père avait voulu que j'embrasse la même philosophie pacifiste que lui mais mon goût pour la vie militaire était bien trop prononcé. Un goût guère partagé par Nyiestra d'ailleurs. Nyiestra... Je la connaissais pour ainsi dire depuis toujours. D'abord amis d'enfance notre relation s'était muée en un sentiment plus profond et j'étais persuadé que nous allions finir par passer le reste de notre vie ensemble. Jusqu'à ce que l'Etoile Noire n'arrive...
- Salut, petit pilote !
Ses yeux verts respiraient la sagesse, la plénitude et la douceur. Un visage angélique pour une personne qui prônait le pacifisme inconditionnel, traitant la guerre par le mépris.
- Tu nous manques tu sais, c'est si triste sans toi.
- Crois bien que c'est réciproque !
- Mais j'espère bien.

Je me lançais alors dans le récit de mes récentes aventures : de l'obtention de mon diplôme jusqu'aux palpitantes missions partagées avec le reste de l'escadron en passant par l'entrainement prodigué par Soontir Fel qui m'avait permis de rencontrer de talentueux pilotes tels que Darklighter ou Klivian avant de terminer par ma promotion au sein de l'Accusateur. Ils avaient écoutés, le contentement et la joie lisibles sur leurs visages alors que j'espérais pouvoir leur donner l'occasion d'être fier de moi.
- Je sais que vous n'approuvez pas vraiment ça mais j'aime piloter, c'est...
Nyestra avait lâché son petit rire moqueur, un son que je connaissais depuis vingt-et-un ans.
- Quoi ?
- Ca fait je ne sais combien de temps que tu nous le répète...

A peine eût-elle terminée sa phrase que la communication se coupa brusquement, ne laissant plus que vide et noirceur à l'endroit où leurs souriants visages se trouvaient quelques secondes auparavant.
- Il va vraiment falloir que tu remettes à jour Novacom.
Un raison supplémentaire de taquiner mon père à propos des problèmes de liaisons dont était victime le réseau holonet ! Réalisant que je ne pourrais plus les recontacter pendant quelques jours, je retournais vaquer à mes occupations, certains que je les reverrais bientôt.
Un problème de communication... Tout aurait été tellement plus simple.
Des rumeurs invraisemblables avaient commencé à circuler dans nos rangs, les officiers disaient qu'Alderaan avait été détruite, le blâme retombant sur les Rebelles... Mais non, c'était impossible. Alderaan ne pouvait pas avoir été détruite ! Comment une planète entière avait-elle pu disparaître... C'était impossible. Tout simplement impossible !
La réalité s'était finalement abattue tel un coup de blaster, détruisant ce que j'avais connu, ceux que j'avais connu, ceux que je ne reverrais plus que dans l'éternité. Je ne pouvais pas y croire, ne voulais pas y croire, me persuadant que ce n'était que des ragots colportés par les officiers mais l'annonce officielle diffusée par l'Empire ne laissa plus aucun doute...
Il y avait tant de planètes, pourquoi avait-il fallu que ce soit Alderaan, pourquoi avait-il fallu que ce soit mon foyer, notre foyer ? Pourquoi avait-il fallu que l'Empire détruise une planète ?
L'Empire... Je savais, malgré la propagande mise en place, que c'était lui l'unique responsable de ce génocide. Qui pouvait commettre un tel crime ? Qui, plus que tout autre, aurait voulu faire montre de sa puissance et de son despotisme ? Les Rebelles ? C'est ce qu'ils auraient voulu nous faire croire, c'est ce que tant d'Impériaux croyaient, auraient voulu croire. Mais ils se fourvoyaient. Alderaan était ralliée à la cause Rebelle et était tout sauf un poste militaire avancé. Tout sauf une menace pour la Rébellion, bien au contraire, Bail Organa et sa fille, la Princesse Leia, faisaient partie de l'Alliance Rebelle. Attaquer leur planète natale aurait bien été la dernière chose qu'ils auraient pu ordonner. Et, plus que tout autre chose, le fait que le Sénat ait été dissout avant et pas en réaction de l'offensive vint confirmer mes doutes.
Quelques jours plus tard je profitais d'une permission pour rejoindre l'Alliance, incapable de rester plus longtemps au sein de la faction qui avait détruit ma vie, mon passé et ce qui aurait dû être mon futur. Une partie de moi, une plaie béante qui ne se refermerait peut-être jamais, un souvenir gravé au fer rouge dans toutes les mémoires, une tragédie qui ne devait jamais être oubliée.
Les survivants allaient devoir vivre avec ce poids, ou plutôt ce vide, en eux. Comment panser une telle blessure ? Comment continuer à vivre quand on sait que dans son cœur rien ne sera plus jamais comme avant ?
Jamais je n'aurais pensé qu'une telle chose puisse se produire, comment aurais-je pu l'imaginer ? Des larmes silencieuses coulaient en chaque survivant, la douleur facilement décelable dans leurs yeux même s'ils ne disaient rien. Après tout, que pouvaient-ils dire de plus? Les Alderaaniens n'étaient pas un peuple qui avait pour habitude de faire étalage de ses sentiments, ils souffraient en silence, désireux de ne pas partager cette peine avec les autres. Comment auraient-ils pu comprendre de toute manière... L'Empire avait souvent détruit une partie de la vie des personnes qui avaient rejoint la Rébellion que ce soit une famille, des amis ou un foyer. Les Alderaaniens, quant à eux, avaient tout perdu.


***


Les yeux dans le vide, je repensais à ces moments que je ne vivrais plus, à ces endroits que je ne reverrais plus, à ces personnes que je ne pourrais plus jamais serrer dans mes bras... Je me souvenais de chaque seconde, de chaque action et de chaque parole qui avaient précédé puis suivi ce drame. Pendant plusieurs jours, j'avais innocemment cru que la faute incombait au réseau holonet mais j'étais bien loin de la réalité... Encore plongé dans mes pensées, je sentis une main rassurante serrer mon épaule.
- Tycho ? Il sera bientôt l'heure.
- J'arrive, Winter.
Les Impériaux s'étaient servis de la destruction d'Alderaan à titre d'exemple, désireux de marquer les esprits en démontrant la puissance de l'Etoile Noire... Qu'ils se réjouissent car ils ont parfaitement réussi leur entreprise. Jamais Alderaan ne sera oubliée, jamais ce crime ne sera oublié. Le feu vivace qui brûle encore en moi ne s'éteindra jamais, éternel comme l'est le souvenir de ceux qui avaient contribué à donner un peu de lumière à ma vie. Si je ne puis que voler parmi les débris de mon ancien foyer, je n'oublierais jamais ce qu'elle fut. Un monde d'une beauté étincelante, un havre de paix où résidaient mes proches et tout ce que j'avais connu. Une grande partie de ma vie. Que reste t-il ? Le souvenir immuable d'un monde que j'aurais voulu revoir et qui restera à jamais inchangé dans une partie de mon esprit, même je si sais pertinemment qu'il ne reste plus que des débris, témoins de la cruauté de l'Empire. Un monde qui avait banni les armes et qui avait disparu à cause de l'une d'elles. Certains trouveraient sans doute cela ironique...
Le temps avait passé mais les cicatrices ne s'étaient pas refermées, loin de là. Cependant les répercussions de celles-ci étaient différentes suivant les personnes. J'avais vu des escrocs profiter de la douleur de certains survivants pour mettre sur pied leur commerce florissant, un commerce basé sur le culte et le désespoir. Un piège qu'il était facile d'éviter pour qui ne souhaitait pas s'apitoyer sur son sort le reste de sa vie. Beaucoup de personnes, Leia, Winter et moi compris, avaient fait de la chute de l'Empire une affaire personnelle, un but à atteindre par n'importe quel moyen. Il ne se passe pas un jour sans que j'éprouve « la culpabilité du survivant » mais cela ne fait que renforcer ma détermination.
Combattre était la seule manière de maintenir vivace le souvenir de ceux qui étaient morts à Alderaan, le seul moyen d'empêcher d'autres mondes de connaître le même sort, le seul moyen de leur rendre enfin justice...
Modifié en dernier par Saria le Ven 27 Juil 2007 - 21:01, modifié 2 fois.
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Messagepar Minos » Lun 25 Juin 2007 - 10:52   Sujet: 

Je trouve que c'est une belle transcription des sentiments de Tycho. Ce mélange présent / passé est intéressant car il rappelle que le traumatisme de la destruction d'Alderaan a transformé à jamais les survivants. :)
Et parce que je suis aussi un chieur, j'ajouterais qu'il y a quelques menues fautes d'ortho (enfin, de conjugaison et d'accords, plutôt) :sournois:
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Messagepar Notsil » Lun 25 Juin 2007 - 11:02   Sujet: 

Texte très sympathique ^^

J'étais en train de me dire que le coup de la rupture des communications, je connaissais, mais vu qu'on apprend que c'est Tycho par la suite, tout s'explique ^^
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Messagepar Den » Lun 25 Juin 2007 - 16:37   Sujet: 

une nouvelle histoire pour la destruction d'Alderaan :ange: je lis ça tout de suite
Les étoiles brillaient dans la noirceur infinie de l’espace. Chaque jour, chaque heure, chaque minute étaient régis par l’incessante valse des étoiles, naissant et mourant devant les yeux émerveillés des enfants qui les observaient avec attention. Mais l’impact de la disparition de certains de ces objets célestes n’était le même pour tout le monde. Certains savaient que certaines étoiles ne brilleraient jamais plus autrement que dans le cœur de ceux qui les avaient connus.
tu commences déjà très bien, très poêtique, j'adore
C'est un très joli texte en tout cas! Tycho est très bien utilisé!
J'ai vraiment aimé
"Vergere m'a appris à embrasser la douleur et à m'y soumettre. J'en ai fait une partie de moi-même, une partie que je ne pourrai ni combattre, ni nier." Jacen Solo
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Messagepar Titi77 » Lun 25 Juin 2007 - 19:59   Sujet: 

Un bien joli texte effectivement même si il ne fait que reprendre un épisode que les fans des X-Wings connaissent (enfin ceux qui ont lu le 2 en tout cas ;) ).
Nostalgie quand tu nous tiens...
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar bioman » Mar 26 Juin 2007 - 9:54   Sujet: 

bon, je m'essaye à une fanfic, en soyez pas trop méchants, c'est ma première :D , pour cela , j'ai choisi un personnage inconnu de star war, le dénommé palpatine :x

bonne lecture

Palpatine

Extrait de discours de l’empereur (par Bioman Rouge, an –20 à +120)


Quelques semaines avant Yavin, au sénat impérial

« Mesdames et messieurs du sénat, laissez moi vous présenter ma plus grande création, la plus grande station de combat jamais créée, l’étoile noire. Grâce à cette station de combat, nous serons à même de stopper la menace de ces terroristes de rebelle. En effet, ces traîtres sont en train de gagner en puissance et de menacer l’équilibre encore fragile de la galaxie. Ne laisser pas ces extrémistes sois-disant défendeurs de notre liberté nous priver de cette paix que nous avons mis tant de temps à gagner lors de la guerre des clones. »
A ce moment là, quelques mouvements et chuchotements se firent entendre parmi les sénateurs. Profitant de cela, Palpatine repris :
« Mais il y a encore plus grave, certains sénateurs nous ont trahis et se sont alliés aux rebelles, et même pire, se servent de leur planète afin de leur donner ressources et armes. Mesdames et messieurs les sénateurs, vous qui soutenez la rébellion, je ne vous en veux pas, car je pense que ce sont ces jedi criminels, qui se servent de leurs pouvoirs maléfiques pour vous faire douter de l’empire. Cependant, je ne peux tolérer ça, je ne peux tolérer qu’il y ait une faille dans mon empire, que ces alliés de jedi se servent de vous afin, lorsqu’ils auront récupéré le pouvoir, de vous jeter en pâture à leur alliés non-humains.
Grondement dans le sénat, certains sénateurs quittent la salle, d’autres crient pour soutenir l’empereur.
« Ces rebelles veulent avant tout réduire les humains en esclavages et détruire l’harmonie de l’empire, et malheureusement, en plus des sénateurs humains leur donnant du soutien, il y a aussi les sénateurs des races inférieures, comme les wookies ou les calamariens. »
Huée dans le sénat, les sénateurs non humains crient de colère, mais leurs cris ont étouffé par les clameurs des sénateurs humains, plus nombreux après 20 ans de règne et de purge.
« En effet, vous êtes en grand danger, en tant que sénateurs, vous n’avez pas le pouvoir nécessaire pour maintenir l’ordre dans vos secteurs, d’où une grande insécurité pour tous vos citoyens, il faut affecter plus de ressources à l’armée dans les secteurs délictueux, car l’étoile noire ne peut être partout pour vous défendre, et il faut des hommes forts pour commander ces armées, des hommes qui savent se faire respecter, qui ont l’expérience du combat et de la guerre, pas des administrateurs. C’est pour cette raison que je donne les pleins pouvoirs aux moffs, qui deviennent ainsi gouverneurs des secteurs. «
Tous les sénateurs se lèvent et crient de rage. Mais Palpatine reprit de plus belle :
« Cependant, ces hommes auront besoin d’assistance pour connaître et administrer leurs systèmes après la défaite de la rébellion, ces héros auront besoin de héros comme vous pour reconstruire sur les ruines de la rébellion, je vous donne la possibilité de servir l’empire de la meilleure façon qu’il soit, en vous demandant d’assister les moffs à l’aide de toutes vos ressources et vous nomme conseillers spéciaux en politique sectorielle sous la juridiction des gouverneurs. A partir de maintenant, vous n’êtes plus sénateurs, vous êtes assistants conseillers du gouverneur, avec la charge de veiller aux intérêts de l’empire »
Cris de joies des sénateurs, qui se congratulent, certains sénateurs, horrifiés, quittent le sénat pour se faire aussitôt emmener par les troupes d’élite.

«Et afin d’éviter que la bureaucratie et les discussions stériles ne ralentissent l’extermination des terroristes, je leur donne les pleins pouvoirs sur leurs territoires déclare fermée la dernière séance du sénat de l’empire. »


Quelques jours plus tard, quelques heures avant la bataille de Yavin, à la tribune impériale

« Mesdames, messieurs, c’est un instant tragique dans l’histoire de l’empire, alors que l’étoile noire orbitait autour de la planète Alderaan, un groupe de terroristes rebelles s’est infiltré et a utilisé sa puissance pour commettre l’impensable, ils ont détruit et réduits en poussière la planète. Cette planète était un symbole de paix et de justice dans la galaxie, elle était aussi la planète natale de l’ancien sénateur Bail Organa, décédé sur place. Je sais que vous croyez cet homme comme un de mes plus fervents opposants, mais ce que vous ne savez pas, c’est que dans les dernières heures de sa vie, il avait compris ce qu’était la rébellion, un ramassis de prirates et de traitres aidés par des jedi qui veulent transformer la galaxie en un chaos imprévisible à leur avantage. Il m’avait contacté il y a deux jours pour me révéler les noms de dirigeants rebelles ainsi que le leiu de leurs principales bases. C’est pour cela que, afin d’assassiner ce héro, ils ont décidé, sur ordre de sa propre fille, présente lors de la destruction, la destruction de cette planète de paix et d’amour. Sa mort ainsi que la destruction de sa planète me laisse le cœur lourd. Heureusement, le grand moff Tarkin, aidé par le seigneur Vador ont repris, après de nombreux combats, le contrôle de l’étoile noire et pourchassent les rebelles et plus particulièrement la princesse, que je considérais comme ma fille et qui m’a trahi, autour de la géante gazeuse Yavin afin de les exterminer. »


Quelques heures après la bataille de Yavin

« C’est un jour noir pour l’empire, après la destruction d’Alderande, ces lâches de rebelles ont détruit l’étoile noire. Lors de la destruction d’Alderande, ils avaient volé les plans secrets de cette station et en avaient profité pour saboter ses installations. Alors que la flotte impériale était sur le point d’anéantir les rebelles, ceux ci ont fait exploser l’étoile noire, massacrant ainsi un million d’êtres humains, civils et militaires. Le moff Tarkin a trouvé la mort dans cet attentat, il restera pour toujours un des plus grands hommes que l’empire ait connus. En ce qui concerne le seigneur Vador, seul l’héroïsme de son escadron lui a permis de survivre à cette explosion. En effet, celui-ci se trouvait au milieu de la bataille, avec ses hommes, et détruisait de nombreux vaisseaux rebelles. Après la destruction de l’étoile noire, le seigneur Vador réussit à s’enfuir grâce au sacrifice de son escadron, la 7ème compagnie, qui a aussi emporté de nombreux rebelles.
Nous garderons en mémoire ces hommes jusqu’à la fin de notre vie.
Mais nous ne devons pas abandonner le combat, nous devons nous battre pour sauvegarder la paix de la galaxie, l’empire ne va pas se laisser battre sans réagir et nous allons augmenter notre flotte afin de poursuivre ces rebelles jusqu ‘aux fin fond de la galaxie, car il ne faut pas oublier que lorsqu’on attaque l’empire, on attaque la paix, et que, pour protéger la paix, L’EMPIRE CONTRE ATTAQUE.
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Messagepar Minos » Mar 26 Juin 2007 - 10:34   Sujet: 

Ah ah, encore une nouvelle originale sur le thème, vu du côté de Calimér...euh...Palpatine. Bel exercice de propagande !
Y'a juste un truc qui me titille : "la 7ème compagnie"...rien qu'avec ce terme, j'imagine Jean Lefèbvre aux commandes d'un chasseur-TIE, en train de se battre pour défendre l'empire, et euh, comment dire... :lol: , quoi !
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Messagepar bioman » Mar 26 Juin 2007 - 10:41   Sujet: 

moi aussi, c'était juste pour mettre une touche d'humour :D , au début, je voulais mettre le 501ème, mais je ne sais pas si il exisatit à ce moment, ou si il était de la partie
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Messagepar Notsil » Mar 26 Juin 2007 - 11:14   Sujet: 

Très chouette histoire !

un ramassis de prirates et de traitres aidés par des jedi


Heu, il en reste beaucoup des Jedi à cette époque ? ^^ :ange:
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Messagepar Darkwilliam » Mar 26 Juin 2007 - 12:23   Sujet: 

Eh eh! Le recueil se relance quelque peu, ça fait plaisir! Faudra que je me trouve un peu de temps pour lire les dernières nouvelles postées! 8)
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar bioman » Mar 26 Juin 2007 - 13:11   Sujet: 

Heu, il en reste beaucoup des Jedi à cette époque ? ^^


ça, nous on le sait, mais brandir la menace de jedi restant est un bon outil de propagande, car, après tout, ce sont les énemis n°1
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Messagepar Darkwilliam » Mar 26 Juin 2007 - 18:27   Sujet: 

J'ai lu la nouvelle sur Tycho. Sympathique ma foi, même si en fait il ne se passe pas grand chose (bon ça doit être mon côté fan d'action qui parle là :D ) mais le style est agréable à lire et les émotions bien retranscrites. Un peu court mais vu que cette nouvelle a apparemment une visée introspective, cela peut paraître logique de ne pas en mettre des tonnes. :wink:
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar Saria » Mar 26 Juin 2007 - 21:18   Sujet: 

Merci pour les critiques! :wink:

Un bien joli texte effectivement même si il ne fait que reprendre un épisode que les fans des X-Wings connaissent (enfin ceux qui ont lu le 2 en tout cas ).
Nostalgie quand tu nous tiens...


Et le 4. ^^
En effet, c'était un épisode de la vie de Tycho qui m'avait marqué et j'avais voulu me mettre à sa place... Mais au départ ce n'était qu'une partie d'une fan-fic qui devait retracer un bout de sa vie: de l'Empire à la Rébellion. Peut-être plus tard... :)
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Messagepar Den » Mer 27 Juin 2007 - 14:00   Sujet: 

Mais c'est qu'il commence à bouger ce recueil! :lol: super!
Joli petit texte Bioman
Et j'ai bien rigolé en lisant 7ème compagnie :lol:
Pour une première, c'est vraiment pas mal tu sais!
A quand la suivante?
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Messagepar bioman » Mer 27 Juin 2007 - 14:13   Sujet: 

Merci Den, j'étais bien inspiré, j'éssaye de faire une autre fanfic, mais pour l'instant, je la trouve un peu moyenne (j'ai du mal à la construire sur la longueur)
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Messagepar tamose » Mer 27 Juin 2007 - 14:21   Sujet: 

Et un nouveau Fan Finctionaux écrivain. Joli texte et bien écrit Bioman. :wink:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
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Ff en cours: Les enfants de la Force 2
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Messagepar Dolarn Sarkan » Jeu 28 Juin 2007 - 16:12   Sujet: Voilà un ptit texte de ma composition

C'est pas celui qui était prévu à la base, mais bon, il m'est venu alors....lisez le et tant pis pour vous! ^^


Souviens toi de ce jour.


Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
Des cris et des flammes
Des vies et des âmes

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
Des barreaux et d’un toit
D’un chaos et des voix

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
Du destin et des pleurs
De la fin et de l’horreur

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
De ce soir de l’immonde
De cet espoir qui gronde

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
De l’étoile et de l’obscurité
Du voile pour l’éternité

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
De la violence des hommes
De l’enfance qu’on assomme

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
De tout cet amour
De ce qu’on nous rend



- C’est triste.
- C’est un poème que me récitait grand-père.
- Pourquoi il était triste ?
- Tu sais, là où nous étions, grand-père ne menait pas une vie de rêve. Mais il compensait par une extrême douceur et une gentillesse sans pareil.
- De quel jour il faut se souvenir ?
- Du jour où la cruauté d’une poignée d’hommes a détruit le monde où nous vivions. L’Empire s’est débarrassé de nous car nous étions devenus gênant à ses yeux.
- Mais toi, tu n’es pas parti au ciel comme grand-père.
- Non, j’ai réussi à me cacher dans un vaisseau qui partait avant que le drame ne survienne. Je n’oublierais jamais le regard de grand-père lorsqu’il m’a dit adieu.
- Toi, tu ne me diras jamais adieu, n’est-ce pas ?
- Pas encore, fils, pas encore. Nous avons encore de beaux jours devant nous ici.
- Je suis content alors ! Je veux être avec toi et maman toute ma vie !
- Nous serons toujours ensemble. Je te le promets !

Le crépuscule emplissait le ciel d’une teinte orangée alors que la vie, petit à petit, s’apaisait dans les rues de la ville. A l’intérieur de la petite maison de pierre, le père et le fils étaient dans les bras l’un de l’autre, chacun pensant au destin tragique du grand-père et à l’amour que l’avenir leur proposait. La chambre du garçon était petite mais elle contenait toutes les passions du jeune enfant. On y trouvait des maquettes de vaisseaux, des holoposters de ses groupes préférés et, posée sur son bureau de travail, une photo de ses parents à ses côtés lorsque la famille avait été en voyage à Coruscant. Ce dernier se souvenait parfaitement de toutes ces immenses tours qui accrochaient les nuages, de ces milliers de vaisseaux qui parcouraient des couloirs de circulation invisibles et surtout de cette foule, nombreuse, massive, informe, aux tenues bigarrées, qui se pressait dans tous les sens.

- Demain, pour ton anniversaire, nous irons à la capitale.
- Oh ! C’est vrai ?!
- Hé ! Je ne mens jamais ! Casque de bois, casque de sel, si je mens, je vais sur Kessel !
- Oh merci papa ! Merci, merci beaucoup ! Et maman viendra aussi ?
- Bien sûr, elle a pris sa journée spécialement pour son fils adoré.
- Je vous adore, tu sais ! Merci, merci, merci !
- Allez petit pilote, allons manger ou maman va encore nous crier dessus.

Un fumet délicat se répandait dans toutes les pièces de la maison, se révélant être une véritable invitation au festin. Bien entendu, la famille n’avait pas les moyens de s’offrir de riches repas ou même d’aller au restaurant, mais les parents avaient toutefois économisé quelques crédits pour préparer un copieux repas la veille de l’anniversaire de leur fils. Le voyage du lendemain, vers la capitale, leur coûtant le reste de leur épargne.
Ainsi, après quelques toasts, la famille, réunie autour de la vieille table en bois, pue déguster un succulent plat de viande en sauce accompagnée de petits légumes. Le dessert, quant à lui, était une simple tarte aux fruits agrémentée de quelques bougies pour l’occasion.

- Joyeux anniversaire mon fils !
- Joyeux anniversaire mon chéri !
- Merci papa, merci maman. Je vous aime fort !
- Nous aussi nous t’aimons !
- Papa m’a dit qu’on allait à la capitale demain.
- Ton père ne sait pas garder une surprise et toi, tu es un curieux.
- Oui. Je sais. Pardon maman.
- Mais non, ce n’est rien. Viens là que je t’embrasse !

Le soir était maintenant bien avancé et le silence des rues était uniquement perturbé par les voix des riverains s’échappant par les fenêtres ouvertes. Tous les gens avaient ici l’habitude de dîner sur les terrasses au retour des beaux jours. Toute la petite famille ne dérogeait pas à la règle et, une fois le repas terminé et la table débarrassée, tout le monde s’installa confortablement sur la banquette, les yeux dans les étoiles.

- Tu sais maman, à l’école, la maîtresse nous a appris à reconnaître les étoiles.
- C’est vrai ? Et tu aimes bien ?
- Oui, comme l’a dit la maîtresse, je trouve ça passionnant.
- Ahahahahah ! Passionnant ? Allez fiston, explique nous les étoiles.
- Alors là-bas, c’est la constellation du reek. Tu vois l’étoile qui brille beaucoup, c’est le bout de la corne. Là, c’est celle du nuna, parce qu’elle est toute petite. Ici, c’est la constellation de l’impératrice Teta, on nous a dit que c’était une très jolie dame qui a régné il y a très très longtemps.
- L’imagination des enfants m’étonnera toujours.
- Maman ! C’est pas moi qui l’ai inventé, c’est la maîtresse qui nous l’a dit.
- Je sais mon chéri. Seulement moi, je ne vois ni reek, ni nuna, ni impératrice dans les étoiles.
- Maman elle sait pas lire les étoiles !
- Et celle-là, avec la grosse étoile, c’est quoi, fils ?
- Euh… Je sais pas, on l’a jamais vu elle.
- On dirait qu’elle se rapproche, ça doit être une étoile filante.
- Oh chouette ! Je peux faire un vœu ?
- Oui, un vœu et après, au lit.
- Alors je souhaite qu’on reste tous ensemble pour toute la vie !
- Je suis sûr que l’étoile t’a entendu. Maintenant, tout le monde au lit. Demain, il faudra se lever tôt pour partir.
- Bonne nuit mon papa, bonne nuit maman chérie.
- Bonne nuit trésor.

A présent, seul la brise qui sifflait entre les branches des arbres venait troubler la quiétude de la petite ville. La plupart des habitants du quartier dormait depuis plusieurs minutes et les quelques lumières restantes s’éteignaient les unes après les autres. Le jeune garçon monta directement dans sa chambre après avoir bu un petit verre de lait et se glissa rapidement entre ses couvertures douillettes. Une veilleuse, où défilaient de nombreux vaisseaux dans un ballet spatial improbable, finissait de tourner alors que l’enfant débutait sa nuit.
Sur la terrasse, les deux parents s’enlaçaient tendrement dans la fraîcheur de la nuit tombée tout en contemplant les paysages magnifiques qui s’offraient à eux en contrebas de la cité. Lorsque l’obscurité se faisait totale, à l’exception de la voûte céleste où s’accrochaient une myriade d’étoiles, la nature reprenait ses droits sur la civilisation et nul ne pouvait alors deviner que plusieurs millions d’individus peuplaient cette planète.

- Je ne me lasserais jamais de ce spectacle magnifique.
- Moi non plus.
- Je parlais de la nature, imbécile ! Arrête de me regarder comme ça.
- Hé ! Moi aussi j’ai le droit d’admirer les merveilles de la nature.
- Flatteur !
- J’avoue, monsieur le juge.

Loin dans le ciel, la boule de lumière s’était encore un plus rapprochée et l’on distinguait à présent clairement ses formes. Elle avançait inéluctablement vers la planète dans une sorte de course effrénée ne pouvant mener qu’à la collision.

- Regarde !
- Qu’est-ce que…
- C’est incroyable !
- Il faut prévenir le petit.
- Montons dans sa chambre.

Les deux parents grimpèrent les quelques marches rapidement et ouvrirent la porte de la chambre de leur fils et ce dernier se réveilla en entendant le grincement de celle-ci.

- Papa, maman, qu’est-ce qu’il se passe ?
- Rien de grave fiston.
- Alors pourquoi vous êtes là ?
- Ton père et moi, nous voulions te voir une dernière fois avant que tu deviennes un petit homme.
- Je suis pas petit !
- Tu as raison fils. Tu n’es plus un bébé maintenant.

Alors que le combat spatial avait repris sur la veilleuse, la mère ne put s’empêcher de laisser couler quelques larmes le long de ses joues. D’un revers de la main, elle essuya son chagrin et détourna la tête, comme pour masquer sa souffrance et sa peur.

- Pourquoi maman pleure ?
- C’est rien trésor, c’est rien.
- Maman a une poussière dans l’œil, ne t’en fais pas, maman ne pleure pas.
- Pourquoi vous êtes bizarre ? Papa, qu’est-ce qu’il y a ?
- Maman et papa sont venus te dire qu’ils t’aimeront toujours.

Sur un des murs de la chambre, le père regarda des représentations holographiques qu’il avait transmises à son fils. L’une d’elle représentait la planète d’où il s’était échappé, laissant son propre père à une fin atroce.

- Despayre…

L’autre figurait la planète sur laquelle il s’était établit et avait fondé une famille qu’il aimait et chérissait plus que tout.

- Alderaan…


Des cris et des flammes
Des vies et des âmes

Des héros et d’un Roi
D’un chaos et des voix

Du destin et des pleurs
De la fin et de l’horreur

De ce soir de l’immonde
De cet espoir qui gronde

De l’étoile et de l’obscurité
Du voile pour l’éternité

De la violence des hommes
De l’enfance qu’on assomme

De tout cet amour
De ce qu’on nous rend

Souviens-toi de ce jour
Souviens t’en
Raphus cucullatus

- End of line -
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Messagepar Den » Jeu 28 Juin 2007 - 16:29   Sujet: 

Biiioman biiioman a écrit:Merci Den, j'étais bien inspiré, j'éssaye de faire une autre fanfic, mais pour l'instant, je la trouve un peu moyenne (j'ai du mal à la construire sur la longueur)
tkt mec, ça viendra! D'ailleurs ton histoire humoristique me semble déjà plus longue :wink:

Alors ce petit récit de Dolarn: ET bien super émouvant et tout! J'en suis tout retourné! Au début on croit à une histoire se passant après la destruction d'Alderaan, et à la fin on découvre que ce n'est pas le cas! Vraiment bien joué! Une chute excellente! Le poême est aussi très beau!

Casque de bois, casque de sel, si je mens, je vais sur Kessel !
Excellent :lol:
Despayre…
Désespoire... :wink:
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Messagepar bioman » Jeu 28 Juin 2007 - 16:34   Sujet: 

en fait, c'est elle mon histoire plus longue, j'ai beaucoup travillé dessus pour l'améliorer
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Messagepar Puma » Jeu 28 Juin 2007 - 16:35   Sujet: Re: Voilà un ptit texte de ma composition

Dolarn Sarkan a écrit: Casque de bois, casque de sel, si je mens, je vais sur Kessel !
:D
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Messagepar Minos » Jeu 28 Juin 2007 - 16:47   Sujet: 

Je dis bravo, Dolarn ! Très chouette histoire ! L'ambiance "petite maison dans la prairie" du début ne pouvait que laisser présager une chute brutale, et elle l'est, et très bien transcrite ! :)
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Messagepar Darkwilliam » Jeu 28 Juin 2007 - 18:08   Sujet: 

J'avais pu lire cet essai Dolarnien avant tout le monde (ouais ouais je sais, trop la classe 8) ) et je dois dire que j'avais aimé, même si je peux vous l'assurer, ce n'est pas le style habituel de Lord Sarkan. M'enfin, c'est bien en même temps, ça surprend.

Récit agréable donc, qui se lit d'une traite, style fluide, poême effectivement touchant et qui met dans l'ambiance. La fin est brutale mais en même temps apparait comme inéluctable et montre toute l'horreur d'un tel génocide. :(

Seule reproche (si si Dodo, je vais le dire :D ): y a peut-être un peu trop de "je t'aime", "mon petit papa, ma petite maman", "bisous, bisous" à mon goût. Un peu moins aurait suffi pour nous mettre quand même la larme au coin de l'oeil. :wink:

Valà, c'était mon verdict! :D

Au suivant! :D
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
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Messagepar Titi77 » Jeu 28 Juin 2007 - 19:53   Sujet: 

Bon et bien pour faire original je commence par dire comme les autres (super le poème et tout...). Par contre, à mon avis on ne se sent dans SW que parce qu'on mentionne Alderaan à la fin (bon on a compris avant hein). Mais sinon, ouais, émouvant et tout... :)
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar Darkwilliam » Ven 29 Juin 2007 - 18:36   Sujet: 

Booooon, j'y aurai mis le temps mais j'ai enfin réussi à terminer ma nouvelle (qui est assez longue ma foi) pour ce recueil. Vous verrez, c'est du classique et ça reprend des ingrédients qui me sont chers, m'enfin, j'ai réussi à coller au thème du recueil, c'est le principal. :) Et puis j'ai limité les descriptions, parce qu'autrement, ça aurait été vraiment trop long! :D


La Traque



Alderaan.

Le vaisseau d’observation avançait lentement dans la noirceur de l’espace, sa couleur blanche étincelante se détachant de l’obscurité inquiétante qui l’enveloppait. Le vaisseau, trapu mais à l’évidence inoffensif, possédait de nombreuses antennes relais et d’étranges capteurs disposés à intervalles réguliers sur son épaisse coque, donnant l’impression que l’engin était recouvert de protubérances.
A l’intérieur, Tod Andanas était confortablement enfoncé dans son fauteuil de pilote, les pieds sur le tableau de bord, les mains passées derrière la tête. Grand, les cheveux courts, Tod était un scientifique renommé sur Coruscant. Tellement connu d’ailleurs qu’il avait un temps été approché par l’Empire pour travailler sur les explications biologiques de la supériorité de la race humaine sur les autres races. Andanas avait habilement refusé, prétextant que son étude de la formation des astres lui prenait trop de temps.
A ses côtés, avachi sur deux écrans qui retransmettaient une masse impressionnante d’informations, Dell Enders semblait passablement s’ennuyer. Assistant officiel d’Andanas, Enders était plus petit mais également plus costaud. Bien que les traits de son visage soient durs, l’homme âgé à peine d’une trentaine d’années était en fait particulièrement amical et avenant. Mais son principal défaut était qu’il n’avait que très peu de patience :
-Allez doc, on ne va pas rester ici une éternité !
-Désolé mon vieux mais je dois encore faire des relevés et je dois surtout filmer la planète pour qu’elle apparaisse dans mon prochain documentaire. Allez, mets les caméras en route !
Dell expira bruyamment et appuya sur deux boutons. Aussitôt, des caméras situées à l’extérieur du vaisseau commencèrent à tourner. Dell continua son offensive morale et psychologique :
-Franchement doc, où est l’intérêt de filmer cette planète ? Qui peut bien s’intéresser aux éléments qui ont permis la formation d’Alderaan ?
Tod Andanas ne répondit pas tout de suite. Il regarda par un des hublots la paisible planète d’Alderaan, située à des milliers de kilomètres en dessous d’eux et qui offrait aux deux scientifiques la vue de ses splendides couleurs bleutées.
-Tout le monde aime et connaît Alderaan Dell, et je peux t’assurer que mon documentaire sera un succès grâce à cela. Mieux vaut parler d’Alderaan que d’un trou perdu dans la Bordure Extérieure, je t’assure !
-Tout le monde n’aime pas Alderaan doc ! Regardez, l’Empire par exemple !
-Oh tu ne vas pas recommencer avec ça ! s’impatienta Tod
-Mais doc, nos détecteurs ont repéré une immense station spatiale de combat en orbite autour de la planète et cela ne vous inquiète pas plus que ça !
Tod se leva enfin de son siège et après s’être étiré, lança :
-D’abord, si tu es aussi inquiet que ça, sache que nous sommes très éloignés de cette station de combat et il y a peu de chance qu’ils nous détectent. Et même si c’était le cas, nous avons les autorisations de filmer Alderaan !
-Je voulais surtout parler de la présence de l’Empire autour de la planète !
Tod écarta l’inquiétude avec nonchalance :
-Allons allons, Palpatine a un nouveau jouet, il veut le montrer afin d’intimider Organa. Rien de plus ! Tu crois quoi, que l’Empire va détruire Alderaan ? s’esclaffa le scientifique.
Dell ne répondit pas, mais il semblait malgré tout contrarié. Tod conclu :
-Moi non plus je n’aime pas l’Empire, mais nous ne pouvons pas faire autrement. Palpatine est le maître de la galaxie, autant s’y faire !
-Je ne m’y fais pas…marmonna Dell en retour.
Soudain, le jeune homme regarda ses instruments de bord et s’écria, les yeux agrandis par la surprise :
-Doc, je détecte un pique énergétique ! Les instruments s’affolent !
-D’où vient cette énergie ? demanda aussitôt Tod en s’approchant
-De la station orbitale.
A peine avait-il fini sa phrase qu’une aveuglante lumière verte envahit l’espace, forçant les deux hommes à plisser les yeux. Mais malgré ça, et malgré la distance, les deux scientifiques crurent discerner un rayon d’énergie d’une puissance phénoménale qui se propulsa à une vitesse prodigieuse vers Alderaan. Puis soudain, la planète sembla comme se désagréger. Une explosion phénoménale se fit ressentir, un arc lumineux dévastateur se propagea et des milliards de petits astéroïdes furent catapultés dans toutes les directions. L’onde de choc se dispersa à une vitesse impressionnante et rattrapa en quelques milli secondes le petit vaisseau d’exploration scientifique.
-Accroche toi ! eut juste le temps de hurler Tod
L’impact fut violent et les deux hommes eurent l’impression qu’une main gigantesque venait de retourner leur vaisseau, l’envoyant valdinguer au loin. Dell fut arraché de son siège et fut balancé dans la paroi qu’il heurta avec force, se meurtrissant le dos. Tod tenta de se retenir tant bien que mal mais fut projeté sur le tableau de bord. Alors que des alarmes se mettaient à hurler dans tout le vaisseau, le son vrillant les oreilles des deux scientifiques, Tod eut le réflexe d’enclencher la puissance maximale des déflecteurs, renforçant la protection de l'appareil. Une fraction de seconde plus tard, la pluie de météorites s’abattu sur l’Explorator, éprouvant la résistance des boucliers. Mais ceux-ci tinrent bon et Tod sentit avec satisfaction que l’onde de choc était passée. Reprenant avec difficulté son souffle, il s’approcha de son ami et l’aida à se relever.
-Ca va ?
-Ca…pourrait aller mieux !
Tod se dirigea alors vers le tableau de commande et éteint les différentes alarmes, lançant également un diagnostic des systèmes internes et externes. Dell pendant ce temps là, resta abasourdi, les yeux dans le vague. Puis enfin, il parvînt à murmurer :
-Ils…ils ont détruit une planète entière…
Tod déglutit avec difficulté et s’exclama :
-Ouais…mais si je ne me trompe pas, nos caméras extérieures ont tout enregistré !
Les deux hommes se regardèrent alors pendant plusieurs secondes, comme s’ils avaient compris tout à coup que ce qu’ils venaient de dire pouvaient bouleverser leurs vies.
-Tu crois que…
Dell n’eut pas le temps de finir sa question. Une nouvelle alarme se mit à retentir et Tod regarda aussitôt le radar de bord :
-Chasseurs Tie en approche ! Nom de Dieu, ils nous ont détecté quand la planète n’a plus fait écran !
-On dégage de là !cria Dell en se ruant sur les commandes.
Il lança aussitôt les turbines à la vitesse maximale, faisant accélérer l’Explorator qui commença à prendre une trajectoire d’évitement. Mais les Tie, se déplaçant rapidement dans la noirceur de l’espace et évitant avec agilité les débris d’Alderaan, gagnèrent rapidement du terrain, se rapprochant dangereusement du vaisseau en fuite. Tod redirigea la puissance des déflecteurs vers l’arrière, s’apprêtant à encaisser les tirs ennemis.
-Que crois tu qu’ils vont nous faire ? demanda Dell
-Juste une visite de routine ! Non, mais à quoi tu penses ? Nous sommes des témoins gênants, nous venons d’assister à un génocide ! Ils veulent nous tuer !
A cet instant précis, l’escadron de Tie ouvrit les hostilités, striant l’espace autour de l’Explorator de décharges d’énergie. Bien plus lourd et bien moins maniable que les chasseurs Tie, le vaisseau d’observation était en grande difficulté et surtout ne possédait pas d’armes pour se défendre. Suant à grosses gouttes, Tod hurla à son ami :
-Calcule des coordonnées de saut pour Coruscant ! Vite !
Des salves atteignirent leur but et éprouvèrent la résistance des boucliers, qui s’affaiblirent dangereusement.
-On ne tiendra pas longtemps !
L’Explorator fut secoué de toute part et des antennes de détection furent arrachées par les tirs Impériaux. Atteignant un stade critique, les déflecteurs rendirent brutalement l’âme dans un bruit étrange alors que les chasseurs resserraient leur étau.
-On saute ! Maintenant !
-Mais…
-Vas-y ! s’époumona Tod
Dell appuya sur la commande de saut et tout à coup les lignes de l’espace et du temps se distendirent. L’Explorator accéléra brutalement et disparut dans la noirceur de l’hyperespace, laissant les Tie sans proie…

Tod et Dell, les yeux dans le vague, étaient affalés sur le sol, les bras repliés devant eux, dans une attitude de consternation et d'abattement. Alors que leur vaisseau progressait maintenant dans les ténèbres de l'hyperespace, les deux hommes se regardèrent enfin au bout d'interminables minutes. Et Dell lança presque avec détachement:
-On est mort.
-Je sais.
-Que va t-on faire?
Andanas se leva avec difficulté, s'approcha du tableau de commande, appuya simultanément sur deux boutons et éjecta un petit disque de son compartiment. Il le regarda pendant quelques secondes, le fit tourner dans ses mains avant de dire d'une voix résignée:
-On va donner ça à quelqu'un de confiance.
-Et nous?
-Fuir...ou mourir.


Coruscant.

"Mesdames et messieurs, c'est une information de la plus haute importance que la Tribune Impériale vous révèle en exclusivité. Selon nos sources, c'est une véritable tragédie qui s'est jouée en orbite autour d'Alderaan. La planète n'existerait plus, je répète, Alderaan aurait été détruite par la folie meurtrière des Rebelles, lors d'un assaut d'une rare violence, ou ces terroristes seraient parvenus à rassembler une importante armada. Nous ignorons encore comment ils sont parvenus à annihiler une planète entière mais ici, sur Coruscant, c'est la consternation et la colère qui prévalent. L'Empire, peu présent autour d'Alderaan aura tout tenté pour sauver la planète, en vain. Mais dans une courte allocution, l'Empereur a assuré que tout serait mis en oeuvre pour arrêter et punir les odieux terroristes qui ont osé s'attaquer au symbole du pacifisme dans la galaxie. C'est donc avec une immense tristesse que nous pouvons dire aujourd'hui que la galaxie est de nouveau bel et bien en guerre, et que la paix ne sera de retour que quand tous les rebelles auront été traduits en justice. Plus d'informations dans notre prochaine édition. C'était Alena Solen, en direct du Palais Impérial."

Avançant dans le dédale de rues de Coruscant, Tod et Dell regardaient tout autour d'eux avec inquiétude. Tentant de se faufiler au milieu d'une foule compacte composée de milliers d'espèces pour passer inaperçu, les deux collègues sentaient pourtant leurs coeurs battre la chamade à chaque fois qu'ils croisaient de près ou de loin une escouade de stormtroopers. Ils se savaient reherchés, il ne pouvait en être autrement. Tod et Dell n'avaient même pas pris le risque de rentrer chez eux, certains que l'Empire les y attendait déjà.
Serrant contre sa poitrine le disque qui prouvait l'unique responsabilité de l'Empire dans le génocide d'Alderaan, Tod déglutit avec difficulté quand une navette des forces de sécurité de Coruscant passa à une trentaine de mètres au dessus d'eux. Aux côtés du scientifique, Dell ne parvenait pas à empêcher la sueur d'innonder son front. Balayant l'espace autour de lui de coups d'oeil inquiets, le jeune homme n'avait cessé de répéter qu'ils ne parviendraient même pas à atteindre leur contact, qu'ils seraient abattus avant. Il était pourtant en voie de se tromper. Les deux hommes ne se trouvaient plus qu'à deux kilomètres de l'appartement de leur contact. Une fois arrivée là bas, il lui remettrait le disque et quitterait coûte que coûte Coruscant. Ici, ils étaient condamnés. Mais Tod n'avait pas voulu fuir sans donner une chance à quelqu'un de confondre l'Empire. Il fallait que quelqu'un fasse éclater la vérité au grand jour, que quelqu'un tente de mettre le nom du vrai coupable sur le massacre d'Alderaan. L'Empire ne pouvait pas s'en sortir, pas cette fois! Et voilà pourquoi Tod et Dell risquaient leurs vies. Seuls contre l'Empire.
-On y est presque, tiens bon.
-Je tiendrai, répondit Dell.

*

Zukass Flinch entra avec détermination dans la grande salle d'espionnage des Services de Renseignements Impériaux. Grand, massif, les cheveux et les yeux très noirs, les traits émaciés, le Chargé des Affaires d'Espionnage sur Coruscant regarda d'un oeil inquisiteur l'ensemble du personnel qui s'affairait sur leurs écrans de contrôle dans cette grande pièce aux teintes métalliques. Zukass, quelque peu engoncé dans son costume de militaire, s'éclairicit la gorge avant de s'écrier d'une voix grave et tonitruante:
-On a deux nouvelles cibles. Le docteur Tod Andanas et son assistant Dell Enders. Ils auraient assisté à la destruction d'Alderaan à bord d'un vaisseau bourré de moyens d'enregistrement. En haut lieu, ils craignent une éventuelle fuite! Isard veut qu'on s'en occupe, et vite!
Il se tut un instant, savourant le pouvoir qu'il avait sur ses hommes, tous suspendus à ses paroles. Puis il enchaîna en déambulant dans la salle, les mains croisées derrière le dos:
-Je veux tout savoir sur leurs vies, je veux que vous me les localisiez et je veux que nous les éliminions. Je ne laisserai pas deux connards gacher ma soirée. Alors au boulot!
Aussitôt, une activité frénétique s'empara des Impériaux qui se mirent à pianoter sur leurs claviers et à faire défiler des centaines d'informations sur leurs écrans. Pendant ce temps là, Flinch continua:
-Aux dernières nouvelles, ils sont revenus sur Coruscant. Ils se pourraient qu'ils cherchent à ébruiter ce qu'ils savent. Ils ne le doivent en aucun cas. Ils doivent être stoppés avant. L'Empereur ne laissera pas la réussite magistrale de la démonstration de la puissance de l'Etoile Noire être contrariée par deux scientifiques minables!
Puis le CAES s'approcha d'un petit homme qui portait des lunettes rondes et lui dit:
-Daynis, je veux que vous attribuiez un satellite de surveillance à cette mission. Elle est prioritaire. Dès qu'on les aura retrouvé, je veux les suivre à la trace, je ne veux pas qu'ils puissent pisser sans qu'on le sache. Est ce clair?
-Très clair.
Soudain, un homme se retourna vers son chef et le sourire aux lèvres s'écria:
-J'ai quelque chose!
-Sur l'écran principal, rétorqua aussitôt Flinch en le désignant.
Des données apparurent alors sur l'écran géant qui était accroché au plafond de la salle. L'homme qui avait trouvé les informations continua à voix haute:
-Le docteur Tod Andanas a un ami qui travaillait à la Tribune Galactique avant qu'il n'y ait un...remaniement du personnel. C'est un certain Gayel Nek, qui serait depuis rentré dans la clandestinité. Il tient un torchon qu'il essaye de publier tant bien que mal. Il est aussi soupçonné d'appartenir à la rébellion mais aucune preuve n'a pour l'instant été trouvée contre lui.
Flinch exulta:
-Si Andanas a un quelconque enregistrement de la destruction d'Alderaan, il va très certainement chercher à contacter Nek et à le lui remettre. C'est leur meilleur moyen d'ébruiter ce qu'il s'est réellement passé! Mais je ne laisserai pas un journaliste de merde semer la discorde sur Coruscant! A t-on son adresse?
-Oui.
Un large sourire machiavélique s'afficha alors sur le visage de Zukass Flinch:
-Envoyez les forces d'intervention.
Puis il pivota vers un autre homme et cria:
-Et ce satellite, ça vient?

*

La nuit était tombée sur Coruscant quand Tod et Dell pénétrèrent avec précaution dans le hall de l'immeuble de Gayel Nek. Tod passa le premier puis s'assura que personne ne les attendait. Légèrement rassuré, il désigna les escaliers et commença à les emprunter, suivi de près par Dell. Les deux hommes gravirent les marches trois par trois, le souffle court, le coeur prêt à exploser. Ils s'arrêtèrent au troisième étage et Tod s'immobilisa un moment avant de regarder une nouvelle fois tout autour de lui:
-La voix semble dégagée.
-Tu crois que le type que l'on va voir est fiable?
-J'ai entièrement confiance en lui. Et puis, tu tiens vraiment à garder cet enregistrement?
-Ca non...quoi que je ne pense pas que cela changera quelque chose à notre destin si les forces de l'Empire nous arrêtent.
-Gayel est un professionnel. Il saura mieux que nous quoi faire de cet enregistrement et comment le diffuser!
-Si tu le dis.
Les deux collègues progressèrent dans le couloir et s'immobilisèrent devant une porte. Tod regarda la sonnette et y vit en dessous le nom "Nek". Il appuya et attendit tandis que Dell marmonnait:
-Je le sens pas, je sais pas pourquoi mais je le sens pas.
Une voix se fit entendre venant de l'intérieur:
-J'arrive.
Puis la porte s'ouvrit, révélant un grand homme aux cheveux ébourriffés et à la barbe drue. Il regarda ses visiteurs avec ses petits yeux noirs avant de s'exclamer d'une voix étrange:
-Tod! Ca fait plaisir de te voir. Toujours aussi jeune et alerte à ce que je vois!
-Gayel. On se jetera des fleurs un peu plus tard si tu le veux bien. Je dois te parler de quelque chose de très important. Puis je entrer?
-Quelque chose d'important? Je m'en doutais...
-Comment ça tu t'en doutais? demanda Tod en fronçant les sourcils.
Gayel sembla vouloir regarder quelque chose derrière son épaule avant de répondre:
-Oui, Tod, je dois te dire quelque chose: ILS SONT LA, FUIS, ILS SONT DEJA LA!!
Tod et Dell eurent à peine le temps de faire un pas en arrière qu'ils virent Gayel être criblés de lasers, des petites gerbes de sang jiclant aussitôt sur le sol de l'appartement. L'ancien journaliste écarta les bras en tombant, les yeux exhorbités. Il s'affala lourdement sur le sol, révélant derrière lui des stormtroopers qui sortaient de leurs cachettes, blasters à la main.
-COURS! hurla Tod à Dell
Les deux hommes partirent en sens inverse, se précipitant dans les escaliers et commençant à les dévaler. Les Impériaux surgirent de l'appartement et tirèrent aussitôt, leurs frappes venant frôler de très près les têtes des deux fuyards. Ils s'élançèrent à leur tour, tentant de rattraper leurs cibles. Tod et Dell se retrouvèrent au deuxième étage et continuèrent leur folle descente, sentant inexorablement leurs poursuivants se rapprocher, leurs pas meurtrissant les escaliers. De nouveaux lasers fusèrent et Tod cru sa dernière heure arrivée quand un tir manqua son oreille de très peu et finit sa course dans le mur devant lui, arrachant un bout de plaquot.
-DESCENDS, DESCENDS, PLUS VITE! cria de nouveau Tod
Dell tenta d'accélérer la cadence, la peur lui donnant des ailes. Mais un rapide coup d'oeil par dessus la balustrade l'avertit du danger. D'autres soldats de l'Empire venaient de pénétrer dans l'immeuble et s'engageaient dans les escaliers.
-ON VA ETRE PRIS EN ETAU! s'égosilla Dell
Réfléchissant à toute allure, Tod rétorqua, le souffle court:
-PAR LA!!
Il attrapa son ami par le bras, s'arrêta sur le palier du premier étage et se précipita dans le couloir principal, fonçant vers la grande fenêtre qui donnait sur l'extérieur.
-ON SAUTE!
-MAIS T'ES MALADE!
-ON SAUTE!!
-AU NOM DE L'EMPIRE, ARRETEZ VOUS!! hurla un garde derrière eux
Tod, sprintant en tête, prit son impulsion et se jeta la tête la première par la fenêtre, la brisant sous la violence du choc. Alors qu'il chutait, le froid de la nuit le saisissant immédiatement, il comprit en entendant le cri de surprise derrière lui que Dell l'avait suivi dans cette cascade improbable. Après une chute qui sembla durer étrangement des heures, les deux hommes s'écrasèrent lourdement sur le sol, se meurtrissant les côtes et se coupant le souffle. Roulant sur lui même, Tod s'immobilisa au bout de quelques secondes et tenta de recouvrer ses esprits. A ses côtés, Dell s'était déjà relevé et enlevait en hurlant de souffrance les débris de verre qui s'étaient plantés dans ses bras. Puis il agrippa Tod par le cou et le força à se remettre debout, afin de reprendre leur course effrénée tandis que depuis l'immeuble, les Impériaux tentaient toujours de les atteindre, leurs tirs provoquant une vive lumière dans l'obscurité.

Tout à coup, un puissant bruit de turbines se fit entendre et lorsque Dell se retourna brièvement pour voir ce qu'il se passait, il fut saisi d'horreur. Un vaisseau d'assaut des forces de sécurité de Coruscant venait de jaillir à pleine vitesse de derrière un immeuble voisin. Puis, aussitôt, un puissant spot lumineux s'alluma et éblouit Dell. Alors que les deux scientifiques courraient, le spot commença à les suivre pas à pas, les traquant littéralement. Enfin, les portes latérales du vaisseau d'assaut coulissèrent, dévoilant de nouveaux stormtroopers dont un qui hurla avec un haut parleur:
-NE BOUGEZ PLUS ET VOUS AUREZ LA VIE SAUVE! ARRETEZ VOUS MAINTENANT!
Au bord de l'apoplexie, Tod et Dell n'obtempérèrent pas et bifurquèrent brusquement dans une petite ruelle qui séparait deux grands immeubles. C'est affolés que les deux fugitifs entendirent le vaisseau d'assaut s'engouffrer dans la ruelle, parvenant à manoeuvrer habilement dans cet espace restreint.
-ON EST MORT! cria Dell les yeux exhorbités par l'effort.
Quelques secondes après, les Impériaux déchainèrent les enfers.

*

-C'est confirmé! Deux hommes en fuite! Le satellite les a repérés!
Zukass Flinch regarda l'écran principal qui retransmettait, vue à la perpendiculaire, la scène de course poursuite qui se déroulait entre les Impériaux et les scientifiques. Retranscrivant les images en vision de nuit, ce que voyait Flinch avait quelque chose d'irréel. Mais il ne s'en souciait guère.
-Ne les lachez pas! Si nos forces les perdent de vue, nous devons pouvoir leur indiquer à tout moment ou sont leurs cibles.
-Entendu!
Et Flinch se permit alors de sourire:
-Ils ne pourront pas fuir éternellement, ils sont faits comme des rats!

*

Une véritable tempête de lasers s'abattu autour des deux scientifiques qui se jetèrent sur le sol pour éviter d'être touché. Les Impériaux venaient de disposer deux mitraillettes laser de part et d'autre du vaisseau d'assaut et s'en donnaient à présent à coeur joie. Tod et Dell se relevèrent et débouchèrent sur une place plus grande. Le vaisseau d'assaut repris de la hauteur dans un rugissement de turbine mais le spot lumineux continua de traquer les deux hommes. Alors que Dell commençait à fatiguer, se laissant distancer par Tod, les Impériaux adoptèrent un meilleur angle de tir et ouvrirent de nouveau le feu. Au même moment, Dell hurla à Tod:
-J'EN PEUX PLUS! JE SUIS...
Une salve de lasers le perfora brutalement de part en part, explosant ses poumons et son thorax. Une gerbe de sang remplaça les dernières paroles de Dell qui tomba sur les genoux puis sur le ventre. Tod s'arrêta brusquement et cria:
-NOOOOOOOON!
Il voulut revenir sur ses pas mais constatant qu'il était trop tard pour sauver son ami, il renonça au bout de quelques secondes d'hésitation. Les larmes aux yeux, la rage au ventre, il reprit sa course alors que les artilleurs du vaisseau d'assaut s'apprêtaient à le prendre pour cible. Tod fonça dans une nouvelle rue, manqua de buter sur un tas d'ordure et déboucha sur une nouvelle place. Mais celle ci n'avait que deux issues: celle par laquelle il était arrivé, et une en face. Mais venant de celle ci, Tod put entendre des bruits précipités de pas qui se rapprochaient ainsi que le cliquetis des armures impériales. Andanas stoppa, regarda tout autour de lui, cherchant un échappatoire. En vain. Derrière lui, le vaisseau des forces de sécurité arrivait, annonçant la fin inéluctable du brillant scientifique. C'est alors qu'il distingua dans l'obscurité une forme qui était tapie entre deux immenses bennes à ordures. S'approchant à vive allure, Tod comprit enfin qu'il s'agissait d'un enfant, recroquevillé dans son coin et qui l'observait avec de grands yeux innocents. Sortant le disque qu'il avait sur lui, Tod se mit à genoux devant l'enfant qui était maigre, sale et vétu de haillons et lui dit:
-Je ne te connais pas, tu ne me connais pas, mais sache que des Impériaux vont venir ici. Ils arrivent. Ils veulent ce disque mais ils ne doivent en aucun cas l'avoir. Tu m'entends? Je vais te donner ce disque et tu dois le cacher, c'est très important. Tu ne dois jamais le donner aux Impériaux. Est ce que tu comprends?
-Oui...répondit timidement l'enfant.
-Aimes tu l'Empire?
-Non.
-Alors tu garderas précieusement cet objet avec toi. Plus tard, tu comprendras l'importance qu'il revêt.
Tod glissa le disque dans la main écorchée de l'enfant qui le dissimula aussitôt sous sa chemise arrachée. Tod sourit et dit d'une voix qu'il espérait douce:
-Maintenant, cache toi! Et ne ressors que quand les Impériaux seront partis, c'est compris?
-Oui oui...
L'enfant bondit alors dans la benne et la referma derrière lui.

Au même moment, le vaisseau d'assaut survola la petite place, et par l'autre issue, une escouade de stormtroopers arriva, blasters à la main. Leur chef, un capitaine, fit à Tod d'une voix intimidante:
-A GENOUX! NE BOUGE PLUS! LES MAINS SUR LA TETE!
Andanas obtempéra et les soldats firent cercle autour de lui, le visant avec leurs armes. Au dessus d'eux, le vaisseau faisait à présent des ronds, éclairant la scène d'une lumière aveuglante. Le capitaine s'avança lentement et dévisagea Tod pendant quelques secondes avant de demander:
-Ou est l'enregistrement?
-Quel enregistrement?
-Vous étiez dans un vaisseau bourré de caméra lorsque Alderaan a été détruite!
-Il n'y a pas d'enregistrement.
-Tu mens.
-NON JE NE MENS PAS! Nous n'avions pas de caméra pointée vers la planète au moment de son anéantissement!
-Alors pourquoi avez vous voulu rendre visite à cet ancien journaliste?
-Parce que nous savions que vous alliez tout faire pour nous stopper! Nous devions ébruiter l'information avant. Il représentait le meilleur moyen de le faire.
-Vous comprenez donc que vous êtes un témoin génant?
Il y eut un silence prolongé pendant lequel Andanas revit les moments importants de sa vie défiler devant ses yeux. Il comprit qu'il allait mourir, ici et maintenant. Mais il refusait de partir seul. Il glissa alors lentement sa main vers sa poche et en sortit le petit couteau qu'il avait avec lui, seule arme qu'il avait jamais possédé. Alors, rassemblant son courage, Tod foudroya le capitaine du regard et lui dit:
-Un jour vous paierez pour vos crimes! Un jour, vous serez tous traduits en justice. Un jour, vous paierez pour le massacre d'Alderaan!
-Mais tu ne le verras jamais ce jour!
-Peut-être mais je vais mourir avec l'espoir. Avec l'espoir que l'Empire s'effondrera et que les Rebelles triompheront.
En fait, Tod avait un autre espoir, celui qu'un jour, le petit garçon parvienne à faire éclater la vérité au grand jour.
Le capitaine pointa alors son blaster vers Tod et fit:
-Si tu soutiens la cause de ces terroristes de Rebelles, alors tu ne mérites pas de vivre!
-VOUS NON PLUS!
Tod bondit alors sur ses pieds et planta de toutes ses forces son couteau dans l'armure du capitaine, au niveau du coeur. Au même moment, l'impérial ouvrit le feu, atteignant Andanas au niveau de l'estomac. Alors que le scientifique sentait ses forces l'abandonner et l'obscurité l'envahir, il vit que son couteau était parvenu à perforer l'armure et à se figer dans le coeur de son bourreau. Les deux hommes s'affalèrent lourdement en même temps. Mais Tod ferma les yeux quelques secondes après. Et quand il mourut, ses pensées allèrent vers les martyrs d'Alderaan et il pria pour que plus jamais une telle horreur ne se réalise. Plus jamais...

*

Zukass Flinch ne put s'empêcher de rire aux éclats quand on lui confirma la mort des deux témoins génants. Il regarda avec satisfaction l'écran principal de la salle de contrôle qui retransmettait l'image fixe du corps étendu sur le sol du deuxième scientifique, puis il pivota vers ses opérateurs et demanda:
-A t-on pu déterminer ce qu'a fait ce fumier avant que nos hommes n'arrivent?
-Non, on a bien distingué une forme à ses côtés mais nous ne sommes mêmes pas sûr qu'il s'agisse d'un individu. Elle semblait immobile.
-Vous en êtes certain?
-Quasiment...
Zukass réfléchit quelques secondes avant de rétorquer:
-Je prends ça pour un oui. L'Empereur sera content. Beau travail messieurs. Pour ma part, je rentre chez moi, j'ai des invités qui m'attendent.

*

8 ans plus tard...

Coruscant.

"C'est avec une certaine émotion que le Sénat Galactique a assisté aujourd'hui à la projection d'une vidéo montrant les derniers instants d'Alderaan et dévoilant toute la puissance destructrice de ce qui fut l'Etoile Noire. C'est un jeune homme qui est parvenu à remettre cette vidéo bouleversante à un sénateur influent qui l'a ensuite confiée à la présidente Leia Organa. On en sait un peu plus après quelques recherches sur l'identité des deux hommes qui ont filmé la scène. Les scientifiques Tod Andanas et Dell Enders étaient là au mauvais endroit, au mauvais moment. Ils auraient ensuite tenté par tous les moyens de confier cette vidéo a quelqu'un, y parvenant juste avant d'être assassiné froidement par les forces de l'Empire. Aujourd'hui, la présidente leur a rendu un vibrant hommage, saluant leur courage et leur extraordinaire sacrifice et a demandé à ce que leurs noms soient rajoutés à la longue liste des héros qui se seront sacrifiés au nom de la liberté et du refus du despotisme. C'était Andria Bellen, en direct du Sénat pour la Nouvelle Tribune Galactique."
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Messagepar tamose » Ven 29 Juin 2007 - 19:25   Sujet: 

Bon, ça bouge pas mal ici.
Dolarn: Belle histoire. J'ai eu raison de l'attendre. :wink:
Wlliam: Je lirais ton histoire le plus vite possible. :D :wink:
"Eh bien, je dirais que soit il a une ampoule dans le derrière, soit son colon à une idée lumineuse."
"J'élimine l'espère humaine un foetus à la fois", Dr House.
Ff en cours: Les enfants de la Force 2
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Messagepar Titi77 » Ven 29 Juin 2007 - 21:05   Sujet: 

Une bien jolie histoire darkWilliam, et en bonus : la Tribune Impériale (si c'est un bon teaser de ce qu'on aura, on se fendra bien la poire je pense ;) ).
"And gradually their bittersweet laughter floated from the wooden table [...], up, ever up into stars too numerous to count [...], vectoring out across space and time, as if destined to be heard in galaxies far, far away..."
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Messagepar Notsil » Ven 29 Juin 2007 - 21:33   Sujet: 

Ca déménage en effet ^^

Casque de bois, casque de sel, si je mens, je vais sur Kessel !

Déjà repris mais excellent ^^ Et belle fin vu qu'on commence en effet par croire que la première destruction est celle d'Alderaan....
Le poème est très joli aussi.


Allons allons, Palpatine a un nouveau jouet, il veut le montrer afin d’intimider Organa.


Hihi ^^ Bien original, et jolie fin avec cet espoir...dommage qu'on ne sache pas le nom de ce jeune garçon (bien que je comprenne qu'il n'y a aucun intérêt^^)
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 29 Juin 2007 - 21:48   Sujet: 

la Nouvelle Tribune Galactique


:shock: :shock: :shock:

What's the f*ck ??!!

:shock: :shock: :shock:





Voilà.
Raphus cucullatus

- End of line -
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Messagepar TAWAK » Ven 29 Juin 2007 - 22:16   Sujet: 

Pas mieux Dorlan :D !

J'ai survollé les dernières FF et c'est le seul truc qui m'a sauté aux yeux :P !

Faudra que je lise ça en détail si on y fait référence à mon illustre création :)
Wedge Antilles : Si Corellia ne se rallie pas à l'AG, si la guerre éclate vraiment, quelque chose de très grave va se passer ... Je risque de ne pas toucher ma retraite militaire de l'Alliance Galactique !
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Messagepar Darkwilliam » Sam 30 Juin 2007 - 3:59   Sujet: 

Merci Dolarn pour ton avis *détaillé*. :D
Je savais que cela te ferait plaisir que l'on parle de l'APRES Tribune Impériale! :D
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
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Messagepar Den » Sam 30 Juin 2007 - 8:33   Sujet: 

Très jolie histoire DW avec tout ce qui te tient à coeur! Clair c'est du DW en pleine forme pour cette Histoire courte...enfin, pas si courte que ça lol
Un bonus de la tribune impériale! si c'est pas un beau cadeau ça! j'm'y connais pas :lol:
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Messagepar Darkwilliam » Mar 03 Juil 2007 - 11:28   Sujet: 

Bon, petite annonce pour dire que je viens de décider despotiquement que ce recueil fermerait ses portes fin Juillet! :D A l'origine, il devait se cloturer en Mai, deux mois de retard, nous sommes donc dans des délais SWUiens... :D

En attendant, vous avez encore un petit mois pour proposer vos oeuvres (je pense à kamo là qui se fait toujours attendre! :sournois: ) ou bien pour participer une nouvelle fois à ce recueil!

Et d'ici là, soyez assurés que le staff FF va très sérieusement se pencher sur la nécessité de dégoter un autre sujet pour le prochain recueil. 8)
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
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Messagepar Gonau Wocou » Mar 24 Juil 2007 - 16:50   Sujet: 

Mesdames, mesdemoiselles, messieurs, après maints changement, après maintes erreurs de parcours rectifiées par des camarades, je vous présente, l'aboutissement d'un long et fastidieux combat mené face aux "photte d'aurtogurhaff" (en en parlant, pardonnez moi s'il y en a trop), a savoir "La fin..."

La fin...

Cornal Aradin était dans son bureau, rangeant de la paperasse. C’était un humain de forte corpulence et de grande taille, âgé d’une cinquantaine d’années. Il était aussi réputé pour son mauvais caractère, qui cachait un grand cœur. Il possédait une moustache, autrefois d’un noir très foncé, mais qui avec l’âge commençait à grisonner. Aradin avait toujours vécu sur Alderaan, son monde natal, où il avait créé son entreprise d’électronique qui avait prospéré jusqu'à ce qu’un concurrent, bien plus important, ne se soit installé dans le secteur. Les bénéfices d’ Aradin Tech avaient alors commencé à chuter, jusqu’à mettre l’entreprise au bord de la faillite. Aussi, Cornal avait minutieusement inspecté les dossiers de ses salariés, pour prévoir le licenciement de certains. Ce jour là il avait convoqué Salayn Kain pour qu’il vienne dans son bureau. Ce jeune humain était un brave type, mais il arrivait trop souvent en retard. Ce n’était pas pour cela qu’il allait être licencié : Kain était maladroit, ce métier n’était donc pas fait pour lui. Il n’habitait pas dans un immeuble luxueux, loin de là, de plus il avait à peine de quoi payer son loyer. Jusqu'à présent... En ce jour sombre de sa vie, Salayn Kain serait le premier licencié de l’entreprise Aradin Tech.
Quelqu’un toqua à la porte d’Aradin, qui appuya sur le système d’ouverture et vit Kain sur le seuil. Il était mal habillé, comme à sa triste habitude. Il était de petite taille et avait les traits tirés par la fatigue, aussi son supérieur eut un petit pincement au cœur quand il se rappela le motif de sa convocation. Aradin soupira et montra un siège à Salayn.

« -Bonjour monsieur, salua poliment Kain.
- Bonjour Salayn. Je ne vais pas y aller par quatre chemins. Vous n’êtes pas sans savoir que l’entreprise est au bord de la faillite à cause d’une concurrence acharnée.
- Non monsieur, malheureusement...
- Et vous n’êtes pas non plus sans savoir que vous n’êtes pas un ouvrier modèle.
- Euh non monsieur... répondit le jeune homme, se demandant où son chef voulait en venir.
- Je dois licencier des gens, rétorqua son chef.
- Sans doute... répondit Salayn, hésitant.
- Et parmi eux, les... moins bons ouvriers, continua Aradin, lentement.
- Que...Que voulez-vous dire ? s’inquiéta Salayn.
- Kain, nous ne pouvons pas vous garder !
- Mais... commença Salayn Kain.
- Il n'y a pas d'autre solution, coupa son supérieur. Nous sommes en crise. Je dois faire un choix, celui qui sera le plus bénéfique pour l’entreprise. Je suis navré. Au revoir monsieur Kain. »
Salayn n’avait rien, ni landspeeder, ni aucun autre moyen de locomotion, si ce n’était ses pieds. Il n’avait pas non plus de famille. Pas de femme, plus de parents, rien. Il était seul. Seul et sans emploi depuis une minute. Il restait debout sur le seuil du bureau d’Aradin, désemparé et abandonné par tous ses ex-collaborateurs. Tous s’en éloignaient comme s‘il pouvait leur attirer des malheurs, comme lui-même venait d’en avoir un. Il était délaissé comme un animal esseulé. Le regard dans le vague, Salayn avait les yeux embués par des larmes qui ne demandaient qu’à sortir. Enfin, il craqua et s’effondra en pleurant et gémissant, les larmes roulaient sur ses joues. Personne ne s’arrêta pour le réconforter, personne. On l’ignorait une fois de plus.
Fou de désespoir et enragé, il se releva, les poings serrés, les yeux rougis et se précipita vers la sortie, bousculant tout le monde sur son passage. Kain quitta les locaux de son entreprise pour la dernière fois sous les plaintes et les demandes d’excuses.

Salayn avait beau avoir peu d’argent à cause de sa passion pour le jeu et pour l’acool, il ne pouvait s’empêcher d’aller à la cantina quand il voulait oublier ses malheurs quotidiens. Aldera était peut-être une cité raffinée surtout connue pour son aristocratie et son architecture, il y avait quand même, dans ses tréfonds, les quartiers malfamés où vermine, contrebandiers et voleurs se mélangeaient. On y trouvait les cantinas les moins bien fréquentées, dans lesquelles on pouvait noyer son chagrin dans l’alcool, ou dans d’autre « lieux » d’évasion ... Prenant un bus à répulseurs immonde, qui perdait son huile et avait des vitres brisées, Salayn se fit conduire dans les bas-quartiers. Tandis que son transport, dirigé par un pilote dont on se demandait comment il avait obtenu son permis, descendait vers les bas-quartiers, Salayn contempla le paysage alderaanien. Ce paysage qu’il avait tant de fois admiré, qui l’avait tant fait rêvé. Il poussa un soupir tant il était las. Il n’aurait pas le temps d’admirer ce paysage quand il chercherait un travail. La plaine s’étendait à perte de vue, avec des herbes folles, des arbres mais aussi des montagnes, au loin, avec leurs sommets enneigés et leurs flancs de roche grise, étaient précédées de lacs et de forêts qui terminaient ce paysage idyllique. Quand le vaisseau arriva en vue des tréfonds d’Aldera, au sud de la capitale, Kain s’approcha de la sortie arrière. Il aurait deux secondes pour s’enfuir avant que le conducteur ne lui réclame son billet, peut-être moins...
Lorsque le bus arriva enfin à son arrêt le chauffeur appuya sur le bouton d’ouverture des portes... avant du véhicule. Salayn était presque fichu, et il le savait. Réfléchissant à toute allure afin de trouver une solution pour ne pas payer, il regarda à droite et à gauche, telle une bête aux abois.
« -Chauffeur ? tenta-t-il d’une voix mal assurée.
-Ouais, qu’est ce qui a ? lui répondit l’interpellé d’une voix bourrue.
-Pourquoi les portes arrière ne s’ouvrent-elles pas ?
-J’ t’en pose des questions, moi ? Passe devant comme tout le monde. »
Salayn frissonna. Comment pouvait-on être si désagréable ? Il s’avança, lentement, et arriva à hauteur de la cabine d’où il estima la distance le séparant de la porte : un petit mètre. Un mètre vers la liberté, qui le ferait rentrer dans l’illégalité. Inspirant un grand coup sous l’œil suspicieux du chauffeur, Salayn s’élança. Le pilote se leva d’un bond et un flot d’injures sortit de sa bouche. Heureusement pour lui, Kain était déjà loin et s’enfonçait dans les rues sombres des bas-quartiers alderaaniens.

***
Quelques heures auparavant...

Jyo’dee, un jeune Twi’lek à la peau bleue et recrue impériale du secteur alderaanien depuis peu se dirigeait vers le bureau de son supérieur. Il voulait lui poser des questions sur des stratégies à appliquer et des ordres à suivre. Il arriva devant la porte ornée de dorures et d’une poignée finement sculptée, avec le nom du Commandant Delvion écrit sur une plaque d’argent, et entendit des voix provenant de l’intérieur du bureau :
« - Capitaine, nous avons reçu l’ordre d’évacuer la planète au plus vite.
- La planète ? rétorqua un deuxième homme, au fort accent Telosien » Jyo’dee reconnut alors les voix du Commandant Delvion et du Capitaine Plunad. Le Commandant était, comme la plupart des gradés impériaux, un Humain natif de Coruscant. C’était un homme svelte au teint cireux mais qui était comme son Empereur malfaisant et xénophobe. Le Capitaine, quant à lui, était également un humain, mais de Telos et il avait toujours une vibrolame sur lui. Il avait autrefois transpercé la main de Jyo’dee, sous l’ordre de Delvion, car le jeune Twi’lek avait, soi-disant, mal fait appliquer un ordre.
« - Une grave menace pèse sur Alderaan.
- C'est-à-dire ? interrogea le Telosien. » Le cœur de Jyo’dee battait à cent à l’heure car il n’aurait jamais du entendre cette conversation, et il le savait, mais c’était plus fort que lui d’espionner ses supérieurs. Maintenant il allait savoir de quoi il en retournait.
« - La destruction.
- La... ?! Ah, ah, ah, laissez-moi rire ! On vous a bien eu mon Commandant !
- Je suis sérieux. De plus vous êtes chargé de l’évacuation. Le seigneur Vador m’a dit d’abandonner Jyo’dee. » Ce dernier en resta abasourdi. Quelques semaines auparavant, il avait aidé un groupe de Rebelles à voler une cargaison impériale. Il avait toujours été dans le camp de la Rébellion mais maintenant qu’il était découvert, sa vie ne valait plus rien pour l’Empire.
« - Mais, pourquoi ?
- C’est un sympathisant Rebelle. Il a tué l’un de mes amis tandis qu’il aidait ces chiens à nous voler des armes.
-Alors, pourquoi ne pas le faire emprisonner ou exécuter ?
-Nous avons prévu une solution beaucoup plus amusante, et gratuite.
-A savoir ?
-Des chasseurs de primes.
-Vous en avez trouvé des « bénévoles » ? rétorqua Plunad, peu convaincu.
- Oh non, mais avec la destruction d’Alderaan, le coût sera minime ! De plus, ce sera comique, je leur ai demandé de ne tuer aucun civil, ça leur prendra plus de temps et ils auront moins de chances de s’enfuir ! La chasse commencera dès que l’erreur de la nature sortira le nez de son repère.» Les deux officiers éclatèrent d’un rire gras et sardonique qui gela le sang du Twi’lek. La journée s’annonçait mauvaise, même désastreuse...
Entendant les deux hommes se lever, Jyo’dee partit de l’autre côté du couloir, l’air de rien. Lorsque la porte s’ouvrit il se retourna et feignit d’être surpris de se trouver face à son supérieur. Tandis que le Capitaine Plunad s’éloignait d’un pas assuré, Jyo’dee passa devant son commandant, le salua puis s’éloigna, abandonnant l’idée de parler avec lui. Il estima qu’il n’avait que quelques jours, peut-être moins, peut-être plus, pour quitter cette planète avant qu’elle n’explose, si les dires de Delvion étaient vrais.

Jyo’dee se mit alors à accélérer le pas sous l’œil inquisiteur de ses pairs. Il fallait qu’il sorte de là au plus vite. Il arriva devant la porte du camp, gardée par un seul officier. Le Twi’lek regarda de tous les côtés pour vérifier que personne ne les regardait, ni lui, ni le garde.
« - Z’avez b’soin de quoi ? l’interrogea le garde.
-Sortir d’ici.
-Ah désolé j’peux rien faire sans l’autorisation de la Cour Suprême ! lui répondit-il en riant. »
Enervé par ce refus, le Twi’lek réfléchit très rapidement. Un obstacle de plus à franchir. Ne voyant qu’une solution, il frappa l’Humain à la tempe. Il en aurait pour plusieurs minutes à rester évanoui, juste ce qu’il fallait au Twi’lek pour s’enfuir. Jyo’dee se précipita vers le système d’ouverture des portes et l’actionna. Tandis qu’il s’enfuyait vers la capitale, il entendit l’alarme rugir, mais ne vit aucun officier sortir du campement Impérial. Les chasseurs de primes étaient déjà être en route. Jyo’dee se dirigea vers les quartiers mal famés au sud d’Aldera, qui étaient les plus proches du campement.

***

Haletant, Salayn s’arrêta au détour d’une rue et se retourna pour vérifier que son « ami » pilote ne l’avait pas poursuivi. Comme ce n’était pas le cas, il s’accorda alors un instant de répit. Cela allait bientôt faire trois heures sur sa montre que Kain n’avait plus de travail. Soupirant une nouvelle fois, il reprit sa route, vers une cantina dont il commençait à être un habitué. Elle s’appelait « L’Empereur des Bas Fonds » et Salayn y allait souvent le soir, pour oublier une journée stressante.
Après plusieurs minutes de marche au milieu d’extraterrestres réfugiés, il arriva face à un bâtiment qui ne payait vraiment pas de mine. Ne regardant même pas devant lui, Salayn poussa la porte d’entrée et se fit renverser par un Twi’lek à l’air apeuré.
« -Je...euh...pardonnez... commença rapidement l’extraterrestre. Salayn Kain ?! Toi ?! Ici ?!
- Jyo’dee ?! Qu’est ce que tu fais là ? » Jyo’dee était son meilleur ami d’enfance. Ils avaient fait les quatre cents coups et toute leur Académie ensemble. Lorsqu’ils étaient adolescents ils étaient inséparables et passaient leur journées à chercher comment éviter le courroux de leur enseignants lorsqu’ils ne faisaient pas leurs devoirs, ce qui leur arrivait fréquemment. Malheureusement ils s’étaient perdus de vue lorsque Jyo’dee avait voulu s’engager dans les rangs impériaux.
« - C’est plutôt délicat à expliquer... Tirons-nous d’ici tu veux ?
-Mais...
-Vite ! »
L’attrapant par le bras, le Twi’lek emmena son ami. Salayn était dépassé par les événements car trois heures auparavant il perdait son emploi, et maintenant il retrouvait un ami. La vie était si bizarre parfois...
Les deux compères arrivèrent dans une ruelle étroite où ils pouvaient à peine marcher côte à côte. Le Twi’lek tourna la tête vers son ami, le dévisagea puis grimaça, avant de prendre la parole.
« -Bon, maintenant, est-ce que tu peux m’expliquer pourquoi tu es sorti de cette cantina en courant ? Tu n’avais plus un rond ?
- Si ça ne pouvait être que ça ! rétorqua le Twi’lek en levant les yeux au ciel.
- C'est-à-dire ?
- Les chasseurs de primes, tu connais ?
- Pas encore eu l’honneur d’en avoir à ma poursuite.
- T’as bien de la chance... J’en ai deux sur le dos.
- Hein ?! Mais punaise... Comment ça se fait ?
- J’ai aidé des Rebelles à voler une cargaison impériale et mon commandant n’a pas apprécié...
- Quoi ?! Mais tu es fou ! Certes, Alderaan est plutôt dans le camp des rebelles, mais ça reste du suicide !
- Je sais... Maintenant si tu veux bien continuer à avancer... J’ai pas envie qu’ils me retrouvent... Et puis, il faut qu’on déniche un vaisseau qui aille à des années lumières d’ici.
- Pourquoi ?
-Alderaan va être détruite.
-Ah ! Ah ! C’est la chose la plus ridicule que j’ai jamais entendue ! s’esclaffa l’Humain.
- Je te jure ! Ils évacuent le campement impérial !
-Bon... Avançons, on verra plus tard pour ton vaisseau... »
Salayn et Jyo’dee continuèrent donc à avancer avec vigilance.
« -Et toi, qu’est ce que tu faisais dans le secteur ? demanda le Twi’lek à son ami après un long silence.
-Des choses pas très saines, à vrai dire...
-Toi, tu baignes dans des affaires louches !
-Oh que non... J’ai été viré tout à l’heure... Et je venais tenter d’oublier...
-Ah... Désolé mon vieux... Je... » Jyo’dee fut interrompu par un laser qui passa très près de sa tête.
« -Ils m’ont retrouvé ! hurla-t-il. Fuyons ! »
Il se mit à courir, vite imité par son ami. Salayn était vraiment perdu. Il regarda derrière lui et vit un Rodien qui les poursuivait sans tirer, pour éviter de tuer un passant peut-être...
« Depuis quand les chasseurs de primes font-ils attention à la population ? » se demanda Salayn, encore plus dépassé par les événements.

Après plusieurs minutes de course à travers les rues des bas-quartiers d’Aldera, les deux compagnons arrivèrent dans une plaine, à l’extérieur de la ville. Celle que Salayn avait admirée quelques heures avant, à bord du bus délabré.
Salayn dépassa le Twi’lek, ne s’apercevant pas tout de suite que son ami s’était arrêté.
« -Qu’est ce qu’il y a ?
-Quelque chose qui va pas.
-Quoi ?
-Couche toi ! »
Jyo’dee se jeta à terre, entraînant Salayn dans sa chute. Un rayon écarlate s’écrasa sur le sol, juste devant les deux amis, les manquant de peu, suivi par un deuxième. Le troisième transperça le dos de Salayn, et toucha par la même occasion l’estomac de l’humain. Ce dernier hurla de douleur. La brûlure était lancinante et il lança un regard désespéré à son ami Twi’lek. Salayn se mit alors à pleurer, non parce qu’il souffrait, mais à cause de Jyo’dee. Le Twi’lek était livide et transpirait abondamment. La lueur de son regard s’éteignait petit à petit et des larmes perlaient aux coins de ses yeux. Un nouveau laser lui avait perforé la poitrine, un peu en dessous du cœur.
« -Que la Force soit avec toi, mon ami... murmura-t-il. »
Salayn continuait à pleurer. Il prit la main de son ami qui agonisait et qui était pris de violentes convulsions. Son contact se fit un peu plus froid et le Twi’lek poussa un dernier soupir. Jyo’dee était mort. C’était impossible à admettre pour Salayn, qui, fou de chagrin, roula sur le dos. L’herbe à ses côtés était rouge. Rouge comme l’armure des gardes de l’Empire, rouge comme son sang, qui coulait abondamment à cause d’un choc contre un rocher lorsqu’il était tombé à terre. Les larmes de Salayn continuaient à rouler sur ses joues tandis qu’il regardait le ciel. Sa blessure était plus grave qu’il ne le pensait et il sentait ses forces le quitter. Il mourrait aux côtés de son ami. Heureux de quitter la vie et ses malheurs, il abandonnait ce monde cruel. Cependant, il mourrait sur une question. Qu’était la lune qui gravitait autour d’Alderaan ? Une lune de mort. Mourrant, Salayn hurla, vidant ses poumons une ultime fois. Il allait fermer les yeux quand l’Etoile de la Mort passa à l’acte. Salayn Kain vit un rayon vert aveuglant et sentit le sol se déchirer sous lui, et puis ce fut le noir absolu.
C’était la fin.
Pass on what you have learned. Strength, mastery, hmm… but weakness, folly, failure also. Yes: failure, most of all. The greatest teacher, failure is. Luke, we are what they grow beyond. That is the true burden of all masters. - Yoda- TLJ
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Messagepar Darkwilliam » Sam 28 Juil 2007 - 18:47   Sujet: 

Je rappelle à nos aimables forumers que le recueil est censé :D fermer ses portes à la fin de la semaine prochaine. Ne perdez donc plus de temps si vous souhaitez commenter les textes déjà présentés ou même (et bien entendu) en proposer de nouveaux! :wink:
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
Merlin: Oh putain il est fort ce con!
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Messagepar kamocato007 » Jeu 02 Aoû 2007 - 20:23   Sujet: 

Donc avant la fermeture de ce recueil, je publie mon petit truc perso. Bonne lecture et retardaires, au boulot ! :)

Lèvres Occultes

« Plus absurde est la vie, moins supportable la mort. » JPS.

Les murailles de charmille étaient humides et fraîches, et le mistral saignait la campagne de son fouet venteux. La ballade de la mer se chantait au loin, avançant timidement sur la plage, reculant doucement vers le large, et une craintive éclaircie se fraya un chemin entre les cieux incertains et la plaine bucolique au lent réveil parfumé d’un fumet suave. Pour la première fois depuis… très, très longtemps, pensa-t-elle, Heathe prit le temps d’en deviner chaque effluve, chaque arôme perdu dans la brume, comme si le spectacle quotidien d’Alderaan s’inventait soudain éphémère, et tant de beautés insoupçonnées ne pouvait être le fruit du hasard.
Accoudée sur l’esplanade, elle resta de longues minutes au milieu de la romance de la mer portée par le crachin, et le grognement rustre des coulisses orageuses. Midi approchait, le brouillard se levait avec pudeur, et l’aube s’éloignaiit vers d’autres rivages qu’elle rêvait d’atteindre avec la même célérité. Ses deux yeux bleus se noyèrent dans les éclats jouant, abusés d’ombres houleuses, et la brise stridulante embrassa sa peau, d’un baiser froid et fougueux, défrichant son visage de ses cheveux bruns broussailleux. Devant elle, la plaine hérissée s’offrait dans la lumière - elle s’y offrit elle-même, ses premiers pas sur l’herbe suante erraient dans le silence confus du matin.
Le point de rendez-vous était une longère délabrée éloignée de la ville et de ses regards. Un lierre touffu habillait son bois transpirant et parfumé d’une légère fragrance de printemps. Sur le sol gisaient les vestiges d’une vieille métairie oubliée, rien de bien poétique… pourtant Heathe voyait coincé entre les quatre murs putréfiés la beauté prude qu’aucun panorama ne pouvait prétendre. C’était ici, six ans plus tôt, que sa vie avait basculé de l’ennui convenu à la perpétuelle extase. D’un regard, d’un baiser…
Elle était arrivée la première, et Ayme la rejoignit quelques minutes plus tard.
Aussitôt, elles s’embrassèrent et elles sentirent leur corps vibrer dans un tendre frisson, dans la pâle obscurité de la longère, où s’étouffaient les rumeurs des bosquets.
- Personne ne t’a suivi, Ayme ?
- C’est le désert depuis Field Kamp, pas un rat. Je suis un peu en retard…
- C‘est pas grave. Tu vas bien ?
Ayme avait en elle une douceur toute féminine et une ardeur mâle. Ses longs cheveux blonds coiffés en tresse, son regard subtil s’offraient volontiers à la pénombre, mais s’éclairait d’une clarté gracieuse.
Leurs mains se joignirent en même temps que leur regard. L’air se gonfla d’électricité alors que leurs deux yeux jetaient des éclairs amoureux.
- Je pensais qu’on pouvait venir chez moi plutôt que rester sur le mont, fit la voix humide de Heathe, jetant un regard sous les poutres.
Elle vit le chemin titubant qui y menait par une lucarne de fortune, creusée dans le miteux du bois. Désert, autant que son esprit était saturé . Son cœur battait la chamade - ses mains commencèrent à trembler quand en elle se dessina brièvement les couleurs de son crime… Il y allait avoir du sang, beaucoup de sang…
Elles descendirent la côte de Lli Vrans vers le chemin pentu de Nebrez Lli, une longue trace abrupte que le soleil cognait fort, et elles apprécièrent en silence la chaleur que la brume matinale avait fuit. A chaque pas se précisait le murmure indécis de la plage, et le vent timide enlaça leur marche d’un courant frais.
Le phare était debout devant la plage, immobile, observant la mer dans des siècles d’ennui. Ils entrèrent par l’esplanade, le ciel se couvrit d’un gris sale et se gonfla de menace, tandis qu’Ayme s’assit à l’intérieur, se lovant dans un rocking-chair et joignant les mains sur ses hanches.
- Je m’étonnerai toujours que cet endroit soit désert en permanence. En ville, les gens habitent les uns sur les autres, et restent dans leur puanteur… alors qu’ici la mer et le sable s’embrassent tranquillement sans demander de compte à personne…
- Il n’y a pas qu’eux, fit Heathe sans détacher son regard de la campagne luxuriante, sentant ses mains trembler sur la balustrade.
- Bien sûr… mais c’est à se demander si les gens ouvrent les yeux parfois, sourit Ayme. Ils sont tous à parler de cette étoile en orbite.
- Laisse-les là où ils sont, je vis très bien sans la foule et les technocrates. Nous n’avons plus besoin d’eux à présent…
Sa voix s’était éteinte dans des mots vacillants. Une larme perla sur sa joue et sa main chercha le contact froid et indifférent de son blaster.
- Tu vas bien, Heathe ?
La voix d’Ayme était une douleur. Heathe, une dernière fois, respira son parfum d’insouciance, et se refusa la moindre hésitation. Il fallait le faire et aucun doute ne devait naître en elle.
- Je suis malade, Ayme.
Un silence. Même le vent s’était tût.
- Il me reste quelques mois… mais je n’aurai pas la force de rester attendre patiemment que la mort vienne me prendre. Ici on m’ignore, on m’insulte, rien ne justifierait le courage de me battre…
Ayme resta silencieuse, glacée sur le rocking-chair, son cœur étouffant dans sa poitrine. Dehors, la pluie martelait la plaine avec furie, fouettée par la vigueur du blizzard. Dans un regard mélangeant la peur et la confusion, Ayme et Heathe s’observèrent.
- Quand je partirai, tu seras mon seul regret… murmura Heathe, entre un souffle et une larme, et le lointain chuchotis des villes et des hommes lui sembla soudain si reculé, si superficielle…
Elle avait quitté les artifices de la civilisation depuis si longtemps…
Son sort n’avait pas d’alternatives, mais il lui restait un choix à faire. Elle contempla Ayme et chaque trait de son visage inquiet, chaque ligne de ses lèvres sèches, se devinaient dans la pénombre du phare comme une intense douleur - une rage qui creusait son corps et qui n‘allait jamais s‘éteindre.
- J’ai la force de mourir, car je sais quelle vie je quitte - mais je n’aurai jamais le courage de te quitter toi. Alors…
Les yeux d’Ayme s’ouvrirent sous la stupeur : son regard fixait les mains d’Heathe et le blaster qu’elle cadenassait entre ses doigts moites.
- Je… fit-elle en regardant Heathe. Je t’aime mais… je ne suis pas prête pour ça…
Les deux femmes laissèrent couler le silence dans le tonnerre lointain.
- Si je meurs, tu m’oublieras et tu te marieras avec un de ces gars pédants de la ville… je veux être avec toi pour…
- Mais je n’veux pas mourir ! S’exclama Ayme en se levant du fauteuil…
Elle sillonna la pièce mais la seule sortie était tenue par Heathe. Son blaster suivait ses mouvements et le doigt d’Heathe en caressait la détente…
- Désolée, Ayme…
- J’ai une famille…
- C’est moi ta famille à présent.
- Tu es folle…
- Amoureuse.
Elle pressa la détente.

Elle attendit que son cœur se calme avant de baisser les yeux. Ayme gisait sur le plancher, et la mort l’avait glacé dans une furtive expression d’effroi stupéfait. Un mélange de surprise et de peur qui ne quittera jamais son visage.
La moitié du plan, la plus dure, s’était terminée en un simple coup de blaster. La seconde était aussi sommaire.
Le canon de l’arme pénétra son oreille. Son cœur s’était calmé.
Elle pressa la détente.
Au milieu de nulle part, deux femmes étaient mortes loin du bruit, loin des technocrates et de la politique. Une intense lumière émeraude embrassa Alderaan, et quand la planète explosa, Ayme et Heathe était déjà bien loin.
Kamo.
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Messagepar Django » Jeu 02 Aoû 2007 - 23:07   Sujet: 

YES!!!!!!!!!!!!!!

KMTO vient de nous mettre une nouvelle dans le recueuil. Le peu que je viens de lire en diagonale à l'air intéressant. Bon je vais m'atteler à la lecture.

@ plus
Django
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Messagepar Dolarn Sarkan » Ven 03 Aoû 2007 - 0:35   Sujet: 

Bah alors Django....on fait de la sélection.....ya plein de textes sur cette page pour que tu donnes ton avis :wink: :lol: :sournois:
Raphus cucullatus

- End of line -
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Messagepar Darkwilliam » Ven 03 Aoû 2007 - 10:31   Sujet: 

J'ai lu ta nouvelle Kamo: et bien ma foi, on peut dire qu'elle ne laisse pas insensible! L'histoire est troublante à plus d'un titre, la relation torturée des deux femmes est bien retranscrite et la fin bouleversante bien que surprenante (je dis pas que c'est éxagérée mais c'est assez violent, dans les deux sens du terme!). :wink:

Autrement, les descriptions sont toujours aussi bonnes et mettent parfaitement dans l'ambiance, bucolique d'abord puis sombre par la suite, de l'histoire. Le drame d'Alderaan en est anecdotique mais la force de cet écrit est très certainement de présenter un drame simple à côté d'un horrible génocide.

Bien, très bien même.

Une nouvelle à part assurément! :)

Django: Oui hein, c'est quoi cette discrimination? :D :P
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
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Messagepar kamocato007 » Ven 03 Aoû 2007 - 10:40   Sujet: 

Dark William a écrit:Django: Oui hein, c'est quoi cette discrimination?


Discrimination POSITIVE :P

Pour ton avis, merci beaucoup ça fait chaud au coeur. J'ai voulu contraster avec une ambiance plus intimiste et la phrase de Sartre m'a tout de suite fait penser à ce genre d'histoire :wink:

Merci !
Kamo.
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Messagepar bioman » Ven 03 Aoû 2007 - 13:40   Sujet: 

:cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry: :cry:

Je crois que ça résume ce que je pense de ta nouvelle, c'est très touchant, on a envie de verser une larme sur ton histoire.

Juste une question, il y a le mistral sur Alderaande? :D

il manque que le bruit des cigales
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Messagepar Darkwilliam » Ven 03 Aoû 2007 - 15:06   Sujet: 

Euh...peut-être pas la peine d'éxagérer à ce point là sur les smileys hein! :perplexe: Je crois qu'on a saisi l'idée que tu voulais faire passer!
Merlin: Elias, sauras-tu répondre à cette énigme: qu'est ce qui est petit et marron?
Elias: Un marron.
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Messagepar Notsil » Ven 03 Aoû 2007 - 15:09   Sujet: 

Ayé, je suis déprimée....

Texte sympathique, ça commence par une jolie histoire d'amour et tout....et ça finit en tragédie, snif....
Enfin, au moins l'ambiance colle bien au thème !
"Qui se soumet n'est pas toujours faible." Kushiel.
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