Voilà, donc je reviens avec cette suite... Je vous laisse lire...
Bonne lecture !
Chapitre 2 : L’attaque
La cellule qui retenait Erika pouvait causer de vilaines brûlures. C’est d’une part pour cela qu’elle ne se battait pas pour en sortir. Mais elle savait aussi que les Jedi la tueraient avant même qu’elle puisse franchir le seuil de la pièce (à savoir la pièce des prisonniers). Tout d’un coup, une alarme retentit. Les lumières rouges se mirent à pivoter dans tout les sens. Thésa entra en courant dans la pièce.
- Vite, suis-moi ! fit elle en désactivant la cage de force.
- Pourquoi ?
- Suis-moi, si tu veux vivre !
Elles empruntèrent le chemin menant au hangar. Des gens attaquaient l’académie, mais qui ? Personne à l’horizon. Quoique… On pouvait distinguer dans la lumière du ciel de Hoth qui transperçait l’entrée du hangar une déformation, tel un caméléon. Thésa vit ceci.
- A trois, Erika, on court au vaisseau qui est devant nous. Un… Deux… TROIS !
Mais à ce moment-là, trois ombres noires apparurent pour barrer la route aux deux femmes. La Jedi sortit son sabre à lame bleutée. Les trois assassins arrivèrent sur elle.
- Cours, Erika ! COURS ! Ils ne doivent pas t’attraper !!!
Et elle courut vers le vaisseau. La rampe était déjà déployée. Thésa, elle, était en mauvaise posture. Son sabre était tombé par terre. Mais elle se servit de la Force pour envoyer ses ennemis à terre, les assommant. Elle récupéra son sabre, mais… Un homme arriva derrière elle, si on pouvait l’appeler un homme. Il portait un masque et un long manteau noir. Erika le vit, mais il était trop tard. Le sabre rouge avait transpercé le corps de Thésa sans que cette dernière puisse se retourner. Pas le choix. Elle referma la rampe de chargement et fit chauffer les réacteurs. Le vaisseau décolla de l’atmosphère de Hoth. Pour aller où ? Nul ne le savait. Erika passa la main sur son visage, altéré par le froid. Ce qui se passait n’avait aucun sens… Elle passa en hyperespace, pour explorer le vaisseau. La soute était remplie de provisions… Et il y avait un cadavre de Jedi. Le sabrolaser était juste à côté. Elle pris l’objet, ne se souciant guère de son utilité. La salle principale comportait un ordinateur de sécurité, et un placard. Un placard que Erika se mit à crocheter. Aucun moyen. Elle alla à l’ordinateur de sécurité, et elle l’ouvrit, se préparant à sortir son blaster. Un droïde. Désactivé. Un modèle que la femme ne connaissait pas. Mais elle était sûr d’une chose. Ce vaisseau était vide. Mais il fallait se concentrer sur l’instant présent. Elle ne savait plus où aller. Et puis, une idée lui vint à l’esprit. Une idée appelée Nar Shaddaa. Tout le monde savait que cette lune est une véritable cachette pour quiconque veut se faire oublier. Elle entra les coordonnées dans l’ordinateur de bord, mais… Elles étaient déjà entrées. Elle mit alors le cap.
Derex était parti en éclaireur sur le pont de la station de combat. Personne, sans compter les droïdes réparateurs. Rien d’organique, en fait. Les subalternes suivirent, Kadlor le dernier. Les couloirs étaient envahis de droïdes de maintenance, qui, ne se souciant guère des intrus, continuaient de travailler, émettant des bruits insupportables. Mais un garde traversa le couloir. Un Weeckay. Son vibrosabre luisait, il était comme neuf. Derex lança sur sabre sur lui… Le vibrosabre luisait toujours. Enfin, sur la droite, vint la salle des machines. La petite équipe s’approcha de l’ordinateur central.
- T’as les codes ? fit Derex à son supérieur.
- Oui… Et tu me vouvoies. Je suis pas un réfugié qu’on jette dans la rue.
Le Sith lui mit le sabre sous la gorge.
- Dois-je TE rappeler quel empire est le plus puissant de la galaxie, espèce de calamar visqueux ?
- *Gloups* Non, pas besoin… J’ai les mots de passe. Suffit de lancer le déplacement de la machine. Ca prendra un bout de temps.
- Bon. Vous, là ! Vous gardez la Vague Obscur, on vous envoie des renforts.
Ils repartirent à leur vaisseau, le pas pressé.
Nar Shaddaa. Erika ne se souvenait plus de rien avant son « arrivée » sur Hoth, et pourtant, une étrange sensation de familiarité s’emparait d’elle quand elle regardait les hauts bâtiments lumineux qui surplombaient le ciel. Un homme arriva sur la plate-forme, d’un pas ambitieux.
- Qu’est-ce que vous foutez là ?!
- Hein ?
- Cette place est réservée, vous n’avez pas le droit de stationner ici ! DEGAGEZ !!!
- Je… Suis… Désolée…
- Hein ?
- Je vais… Partir. Laissez-moi un délai de deux jours.
- Deux jours… Mais pas plus. De toute façon cela fait quelques semaines qu’ils étaient sensés arriver…
- D’accord.
Elle alla à la cantina. La lumière lui faisait mal aux yeux. Elle s’assied à une table, lorsqu’un droïde arriva.
- G3-O4, à votre service, mademoiselle, puis-je quoi que ce soit pour vous ?
- Rien, merci.
Il était temps de tout éclaircir dans sa tête. Mais avant qu’elle puisse se mettre à l’aise (ce qui était étonnant, car à Nar Shaddaa, on peut vous attaquer à tout moment…), un homme vint la voir.
- Te voilà, sale chutta…
- Je… Je vous demande pardon ?
- C’est ça, fais l’innocente. Tu t’en souviens parfaitement. C’est toi qu’a tué mon pote. T’as de gros ennuis avec l’Echange maintenant.
- Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.
Les sourcils bruns de l’homme commencèrent à se froncer.
- Ici, sur Nar Shaddaa, l’Echange règne. T’as aucune chance de t’en sortir.
Elle était dans une impasse. Une idée lui vint à l’esprit, cependant. Si l’Echange régnait…
Elle sortit son blaster si vite que l’homme ne pu voir le rayon qui lui transperçait la gorge ! La femme se précipita vers la sortie, sous les yeux ébahis des clients, plantés comme des statues.
La Twi’Lek qui accompagnait Kadlor était particulièrement attachée à ce dernier, c’est un fait. Mais il y avait quelques années, elle le répugnait, ne souhaitant qu’une chose : la mort du Quarren dans d’atroces souffrances. Mais beaucoup de choses appartiennent au passé. La jeune alien était à côté de son patron, buvant du jus de juma à petite gorgée (oui, car, dans l’Echange, un serviteur soul est un mauvais serviteur et un mauvais serviteur, cela était de notoriété publique dans l’organisation, était un serviteur mort). Donc, Kadlor, en pleine négociation avec un client tout aussi escroc que lui, se concentrait sur cette affaire quelconque avec pourtant beaucoup d’intention. Mais… Le communicateur sonna. Personne ne devait déranger un boss de l’Echange en pleine affaire. De ce fait, Kadlor répondit d’une façon plus que brusque à la sonnerie.
- Qu’est-ce qu’il y a ?! Vous ne voyez pas que je suis occupé ?
- Pardon, patron mais je voudrais vivement m’entretenir avec le reprèsentant des Sith, à savoir votre acolyte Derex, Monsieur.
- Derex, c’est pour toi.
Le patron retourna s’asseoir, le regard tout de même axé sur ce qui allait se dire dans l’interphone…
- Qu’y a –t-il ?
- Je l’ai retrouvée…
- Qui ?
- Et bien… Vous-savez-qui…
- Ce n’est pas possible…
- Je suis sûr que c’est elle. A cent pour cent.
- Très bien, je te contacterai. Merci.
Elle devait se débrouiller toute seule, à présent. Il fallait trouver des réponses. Par exemple, pourquoi les Jedi tenaient à elle ? Nul ne le savait. Et pourtant, ces réponses seraient bientôt données, car son passé inconnu la rattrapait…